Overblog
Follow this blog Administration + Create my blog

Astérix et Obélix contre César - Claude Zidi

Posted on

D'un côté, on a un monument national de la bande dessinée, Astérix le Gaulois, de l'autre, on a une légende de la comédie au cinéma, Claude Zidi ! Le personnage emblématique d'Uderzo n'avait jamais été porté au cinéma, en ce qu'on appelle désormais le "live-action" (c'est à dire avec des acteurs de chairs et d'os) avant 1999, date de sortie de Astérix et Obélix contre César. On avait bien eu des dessins animés et autres films d'animation cependant !

Qui allait pouvoir incarner Astérix et Obélix à l'écran ? Le choix du réalisateur se porta sur Christian Clavier pour le petit Gaulois rusé et sur Gérad Depardieu pour le bon gros Gaulois porteur de menhirs. On a de plus toute une panoplie d'acteurs et d'actrices français assez connus, habitués des comédies pour donner vie aux habitants du petit village "qui résiste encore et toujours à l'envahisseur" ! On a en effet Michel Galabru (Abraracourcix), Claude Pieplu (Panoramix), Pierre Palmade (Assurancetourix), Sim (Agecanonix), Daniel Prévost, Jean-Pierre Castaldi, Arielle Dombasle et Laetitia Casta.

Le résultat est un film très visuel, qui mêle des éléments de différents albums. En gros, un Romain traître et fourbe, Détritus, joué par Roberto Benigni, décide de comploter contre César pour prendre sa place et enlève Panoramix. L'infâme personnage veut forcer le druide à lui révéler le secret de la potion magique. Mais nos deux héros, Astérix et Obélix, s'infiltrent dans le camp romain pour délivrer leur vieil ami et au passage faire tourner leurs ennemis en bourrique.

Evidemment, ça se termine bien car les Gaulois se montrent plus malins que leurs ennemis, au moment où ceux-ci décident d'attaquer le village.

Le village a été reconstitué en studio.

C'est Claude Berri qui produit et Jean-Jacques Goldman compose et interprète la ballade d'Obélix pour Falbala, "Elle ne me voit pas".

Astérix et Obélix contre César  a été en France, le plus gros succès de l'année 1999, devant le Tarzan de Disney et devant le pourtant très attendu Star Wars - Episode I - La Menace Fantôme ! Il totalise dans l'Hexagone 9 millions d'entrées en salles ! Du point de vue de la critique, on a salué la fidélité de l'adaptation à la BD mais un peu moqué ses effets spéciaux "cheap" et son aspect franchouillard !

Je suis assez d'accord pour dire que, l'ayant vu à l'époque, ce n'est pas un long-métrage inoubliable ! Le film suivant, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, réalisé par Alain Chabat et sorti en 2002, est bien plus intéressant et a réalisé 14 millions d'entrées en France, prends un peu plus de libertés et vaut surtout pour la prestation surjouée et outrancière de Jamel Debbouze. Mais ceci, il en sera question une autre fois !

A bientôt !

Astérix et Obélix contre César - Claude Zidi

See comments

The X-Files - Saison 1 - Chris Carter

Posted on

Souvenez-vous, The X-Files (Aux Frontières du Réel en VF) fut la grande série phénomène des années 1990  - les années Clinton ! - et y ai déjà consacré un dossier qui m'était demandé dans le cadre de la fac de Lettres en 2008 ! Je vous renvoie aussi à mon article de présentation générale de la série ! Chris Carter a marqué les esprits avec ses deux personnages d'agents du FBI : le Croyant Fox Mulder et la Sceptique Dana Scully !

Bien évidemment, au fil de la douzaine de Saison qui vont constituer la série (avec son revival dans les années 2010 !), le showrunner Chris Carter installe un fil conducteur, un métaplot qui soutends l'ensemble autour d'une méga-conspiration entre les gouvernements et des puissances aliennes, avec notamment l'enlèvement de la soeur de Mulder, qui constitue la motivation de ce personnage !

Mais dans cette Saison 1, cet aspect est encore minime car il faut le temps de mettre les choses en place ! On a donc encore beaucoup d'épisodes "One-shot" qui s'ouvrent et se concluent autour d'un phénomène inexpliqué qui touche soit à l'ufologie, soit au paranormal (fantômes, pouvoirs psy, tueurs en séries, êtres fabuleux, monstres,...)

Mais déjà, les scénaristes mettent en avant une vision du monde qui se décline suivant deux modalités : comme dit plus haut, le Croyant et la Sceptique ! La Foi et la Raison ! Mulder offre l'image d'un nonchalant, certes paranoïaque mais rêveur ! Tandis que la partenaire qu'on lui a assigné de force  au Département des "Affaires non-classées"- et qui se laissera convaincre au fil des Saisons et deviendra son alliée et son amie ! - campe celle qui a les pieds sur terre, a tout confiance dans les protocoles scientifique et dans le système bureaucratique et la hiérarchie ! The X-Files, c'est en quelque sorte l'histoire de la conversion de Scully et du téléspectateur qu'elle incarne !

Cette Saison pose les personnages, notamment Gorge profonde, dans l'épisode éponyme mais aussi évidemment l'Homme à la Cigarette - incarné par William B. Davis ! Je rappelle au passage que les deux acteurs principaux sont incarnés eux par David Duchovny et Gillian Anderson.

Parmi les épisodes marquants de cette Saison 1, on a "Compressions" qui nous fait découvrir le personnage de Victor Tooms appelé à reparaitre par la suite ! On a aussi "le Diable du New Jersey" sur une légende locale et montre que la série s'appuie sur le "folklore" - et les légendes urbaines ! - des USA !

"L'Ombre de la Mort" est le premier épisode que j'avais découvert à la télé lorsque la série est sortie fin 1993. "Un fantôme dans l'ordinateur" traite de l'Intelligence artificielle, sujet qui commençait à être d'actualité dans les années 18980 et 1990 (Wargames, Terminator,...) et "Projet Arctique" peut se voir comme un hommage et une réécriture de The Thing, le chef-d'oeuvre de John Carpenter !

J'avais réalisé pour la fac une analyse de l'épisode" L'Eglise des Miracles" et vous l'aurez compris la série se livre à une critique en règle de la société américaine, ici les télévangélistes et autres prédicateurs dans un pays toujours très WASP ! Cette critique des années Clinton, en faisant émerger des Théories du Complot dans le monde réel (avec le développement et la démocratisation d'internet à la même époque !), a t'elle favorisé l'élection de Bush Jr. ?

De l'horreur (comme dans "Eve" ou "Masculin-féminin"), du suspens, de l'action, des enquêtes et des surprises en nombre composent cette première Saison d'une série qui réussissait alors son coup d'essai ! La première Saison - et les suivantes - comporte en tout 24 épisodes car alors le format "long" était la régle à l'époque là ou les séries ne comportent qu'entre six et seize épisodes par Saison désormais  - avec des budgets plus importants il est vrai, et mieux répartis !

"La Vérité est ailleurs" !

A bientôt !

The X-Files - Saison 1 - Chris Carter

See comments

Lire le Moyen Âge

Posted on

Traditionnellement, les manuels d'Histoire situent le Moyen Âge entre 476 après J.-C. (Chute de l'Empire Romain) à  1453 (Prise de Constantinople par les Ottomans) ou 1492 (découverte de l'Amérique).

Mais la période qui concerne le développement de la littérature en langue vernaculaire et plus resserrée et débute vraiment aux alentours du XI - XIIème siècles.

Cette littérature, en France, est possible par le passage du latin au roman. Écrire un roman, c'est transposer en roman.

L'an 813 est une date importante. Le Concile de Tours recommande aux évêques de prêcher in linguam rusticam Romanam aut in theotiscam. - en langue "romane" ou en langue "tudesque". On dirait aujourd'hui en français ou en allemand.

La consécration de l'écrit à lieu en 842 par le "Serment de Strasbourg" entre les petits-fils de Charlemagne, Charles le Chauve et Louis le Germanique qui se vouent alliance contre Lothaire. Le serment est donc prononcé en roman et en tudesque.

Les premiers fragments attestés de littérature en langue romane sont liés au culte chrétien : la Séquence de Sainte Eulalie (vers 880), la Vie de Saint Alexie (vers 1050), la Chanson de Sainte Foy d'Agen (en occitan, 1060 -1080).

Le roman va évoluer. Au nord de la Loire, on parle la langue d'oil tandis qu'au sud on s'exprime dans la langue d'oc ou occitan. Au Nord, on a davantage subit l'influence des dialectes des invasions barbares qu'au sud, sous influence romaine depuis plus longtemps.

La Chanson de Roland date de la fin du XIème siècle. C'est le premier monument de la littérature français. Il s'agit d'une chanson de geste (du latin gesta, l'action ou la lignée) qui raconte les exploits des chevaliers, en l’occurrence Roland et Turpin, au service de Charlemagne sur le mode de l'épopée.

Le récit serait basé sur d'obscurs événements datant de trois siècles auparavant sur lesquels les historiens débattent encore.

De fait, Jean Bodel classe la matière littéraire de son époque en trois catégories: la Matière de France (dont fait partie la Chanson de Roland mais aussi Raoul de Cambrai), la Matière de Bretagne (autour du Roi Arthur, voir les romans de Chrétien de Troyes) et la Matière de Rome (des adaptations de roman de l'Antiquité : roman de Thèbes, d'Enéas, de Troie).

La Matière de Bretagne comprend les romans de Chrétien de Troyes : Cligès, Erec et Enéide, le Chevalier à la Charette, le Chevalier au Lion, le Conte du Graal mais aussi la légende de Tristan et Yseult (versions de Thomas et Béroul).

Cette matière de Bretagne subit l'influence des Troubadours et de la poésie lyrique courtoise connue sous le nom de fin'amor.

On citera brièvement le roman de Renart, oeuvre satirique ainsi que le Roman de la rose , roman allégorique, par Guillaume de Lorris et Jean de Meung.

On pourrait parler longtemps des fabliaux, du théâtre médiéval (mystères et farces) et des chroniqueurs, des conditions de diffusion (notion d'auteur, moines copistes) mais l'espace de ce billet est un peu restreint. il faut savoir que les genres sont variés à cette époque et auront une influence jusqu'à nos jours.

Je reviendrais plus précisément sur tous ces points à l'avenir, en les traitant un par un.

Un ouvrage à lire : Michel Stanesco; Lire le Moyen-Âge; Dunod

A bientôt !

Lire le Moyen Âge

See comments

Le dieu des cauchemars - Paula Fox

Posted on

Paula Fox est une écrivaine américaine, née en 1923. Son œuvre est longtemps restée méconnue en France mais redécouverte à l'initiative de quelqu'uns et des éditions Jodelle, à la fin des années 1980.

Le dieu des cauchemars est un roman qui se déroule à la Nouvelle-Orléans, en 1941, avec la guerre en toile de fond.

Helen Bynum quitte sa mère pour partir dans le Sud afin de s'occuper de sa tante Lulu, une ancienne danseuse des Ziegfield Follies, devenue alcoolique.

La tante fait figure de fée ou de sorcière - c'est selon - et pour la rejoindre Helen doit traverser un point d'eau - en l’occurrence une fuite d'eau qui s'écoule dans le caniveau. On notera ici la symbolique du roman.

A la Nouvelle-Orléans, Helen va découvrir le milieu des intellectuels bohèmes. Fox nous dépeins tout une galerie de personnages attachants et surtout les liens qui se tissent entre eux, dans ce roman de l'innocence, de l'amour et de l'amitié.

Il y a Gérald, le poète, Claude, le riche homosexuel (menacé par la Black Hand - la mafia), Nina, la copine révoltée par la ségrégation des Noirs, la tante Lulu et évidemment Helen.

Ce récit est relaté à la première personne. C'est toute la subjectivité d'Helen qui s'exprime. On notera les références littéraires abondantes: Benjamin Constant, Proust, Homère, Keats...

Helen a toujours vécue dans l'innocence. après le départ de son père, sa mère et elle ont toujours vécu dans l'illusion. Or voila que le père décède loin de là et soudainement Helen quitte sa génitrice pour aller retrouver sa tante. Elle va donc à la Nouvelle-Orléans, dans le quartier français, sorte de Paris en moins sûr, avec toute l'innocence de ses 23 ans. Sa naïveté transparaît tout au long du roman, mais au bout du compte, elle s'adapte.

La première partie du roman s'étend sur 11 chapitres. Le 12ème chapitre constitue à lui seul la deuxième partie, plus courte donc, et se déroule vingt ans plus tard, montrant qu'avec l'expérience, on n'échappe pas à, la trahison.

Paula Fox est donc une auteure intimiste et subtile dont je vous recommande la lecture.

A bientôt !

Le dieu des cauchemars - Paula Fox

See comments

Trivial Pursuit - Hasbro

Posted on

Le jeu de société à ses indétrônables ! On a le Monopoly, le Scrabble, la Bonne Paye ou encore le Risk ! A cette liste de succès des soirées jeux de plateaux, on peut rajouter, à partir de 1984/1985, l'iconique Trivial Pursuit, jeu où la progression des joueurs dépends de leur capacité à répondre à des questions de culture générale !

J'ai très tôt été happé par le phénomène Trivial Pursuit et dès sa sortie, au milieu des années 1980, je faisais l'acquisition de ses Editions Genus et Junior - ainsi que de la recharge Genus II puis "Baby Boomer" et "Culture et communication" ! Puis, je me désintéressais du jeu mais acquit tout de même l'Edition Star Wars en 1999 - en tant que fan de l'oeuvre emblématique de Lucas !

Le Trivial Pursuit est surtout connu pour ses "camemberts" ! Ce sont les jetons des joueurs qui possèdent six emplacements où on disposera des camemberts de différentes couleurs au fur et à mesure qu'on réponds aux questions des différentes catégories ! Il faut posséder alors les six couleurs différentes et se rendre le premier au milieu du plateau de jeu pour gagner !

Ce jeu comporte de nombreuses Editions, toutes les déclinaisons Genus I, II, III, etc,... des Editions pour différentes régions de France, pour le Football et ses Coupes du Monde, des Editions Famille, Kids et Disney, Gastronomie, Cinéma, Histoire de France, des mises à jour dans les années 2000, des Editions Pockets ou de voyage, des livres de questions, etc,...

La grande gageure de ce jeu est la prise de risque initiale ! En effet, il doit y avoir dans chaque boite un bon millier de fiches de questions, chaque fiche étant unique ! Cela demande donc de bien réfléchir à l'étape de fabrication !

Trivial Pursuit rencontra tout de suite le succès ! J'avais aussi testé, pour ma part, une version en jeu vidéo, emprunté à ma logithèque de Caen ! N'oublions pas, preuve de sa popularité, qu'il y eut aussi un jeu télévisé dans les années 1990, présenté par Marie-Ange Nardi !

Depuis, la fièvre est un peu retombée mais le Trivial Pursuit a été adoubé au rang de "classique" et de nouvelles Editions et recharges paraissent régulièrement ! C'est Hasbro, le leader mondial du jouet, qui distribue le Trivial Pursuit !

A bientôt !

Trivial Pursuit - Hasbro

See comments

Crazy Cars - Titus Interactive

Posted on

En matière de courses de voitures sur bornes d'arcades, dans les années 1980, la référence reste tout de même Out Run de Sega ! Mais un éditeur français, Titus Interactive, reconnaissable à la tête de renard sur son logo (ou est-ce un coyote ?), a produit une série de trois jeux à la même époque où vous pourrez piloter des bolides de luxe, Ferrari ou Lamborghini par exemple et foncer sur les routes sans risquer votre intégrité physique !

Ces jeux, ce sont la série des Crazy Cars  ! Je vais vous présenter ici le premier volet, sorti en 1987 et oeuvre d'un certain Eric Caen, game-designer, avec des graphismes d'Olivier Corviole ! A l'origine, il s'agit d'un jeu édité pour Amiga, machine au top de la performance à l'époque et grande rivale de l'Atari ST. Mais des conversions ont vité été réalisées, sur Atari ST justement et notamment aussi sur PC, Amstrad CPC et MSX.

Les courses se déroulent sur diverses routes des Etats-Unis et vous commencez avec une magnifique Mercedes puis, une fois que vous aurez gagné 9 stages, vous atteignez le niveau 2 et cette fois, vous vous retrouverez au volant d'une Porsche 911 et au niveau 3 d'une Lamborghini ! Je ne suis pas sur que vous pilotiez une Ferrari dans ce premier opus - car elle reste alors l'apanage de Out Run mais vous en conduirez une dans Crazy Cars II où elle est au coeur du jeu !

Il y a en tout 9 niveaux mais en fait, le jeu n'a pas de fin ! Vous devez terminer, à chaque niveau, un certain parcours en un temps limité.

Crazy Cars, premier du nom, mais aussi la série, rencontra un succès international, ce qui fut de bonne augure pour Titus Interactive car ce fut son premier jeu ! Un autre jeu, un peu similaire, sortirait peu de temps après mais cette fois avec une ambiance plus à la Mad Max ou à la RoadBlasters avec des véhicules qui se tirent dessus et intitulé Fire & Forget  dès 1988 qui vit aussi la sortie chez notre éditeur de Galactic Conqueror et Off Shore Warrior !

A bientôt !

Crazy Cars - Titus Interactive

Jeux vidéo

See comments

Star Wars - Boba Fett : Apprenti mercenaire - Terry Bisson

Posted on

Boba Fett a toujours suscité un grand intérêt parmi les fans de Star Wars ! Son succès est inversement proportionnel, à l'instar d'un Dark Maul, au nombre de répliques qu'il a dans les films ! Et le fait que ce soit un personnage sous un costume et muni d'un casque qui cache son visage permets de le faire jouer par n'importe quel acteur, même si à l'origine, ce fut Jeremy Bulloch son interprète !

En 2002, l'Episode II de la Prélogie Star Wars - qui a mal vieilli je trouve ! - lève un coin du mystère sur les origines de Boba ! Dans L'Attaque des Clones, on apprends qu'il est le fils d'un autre mercenaire mandalorien, le terrible et sans pitié Jango Fett et en fait son clone parfait crée par les Kaminoens !

Une série de six romans jeunesse a été écrite dans la foulée - dont un seul, le premier, a jamais été traduit en France et qui à partir de 2014, ne fera plus partie du Canon et sera estampillé "Légendes" comme tout l'Univers Etendu d'alors d'ailleurs !

La série animée The Clone Wars montrera certains aspect de la vie de Boba après la mort de Jango, décapité par Mace Windu d'un coup de sabre-laser dans l'arène de Geonosis, comment le jeune "apprenti mercenaire" appelé à devenir une légende parmi les chasseurs de primes, se joint à Aurra Sing, Bossk et Dengar et cherche à se venger du maître Jedi !

Mais revenons au premier roman de la sus-mentionnée série de six ! Dans Boba Fett : Apprenti mercenaire, écrit pas Terry Bisson, on suit le garçon depuis Geonosis jusqu'à son association avec Aurra Sing et le Comte Dooku sur Raxus Prime ! Mais les deux tiers du livre reprennent les événements de l'Episode II,  mais par les yeux du fils de Jango !

Là aussi, Boba est prêt à sacrifier son enfance pour venger Jango et va nouer des alliances ! Il se retrouve tout seul dans une galaxie pleine de danger mais montre déjà la force de caractère qui va faire sa réputation ! En quelque sorte un roman qui introduit cette série qu'on ne peut lire hélas qu'en VO ! Ca pourrait être d'un intérêt limité par la redite avec un certain film mais comme c'est bien écrit et amené, ca passe !

En tout cas, et comme c'est estampillé "Jeunesse", ca se lit très facilement !

Boba Fett fait ses premiers actes de bravoure dans une galaxie qui s'apprête à trembler sous ses coups de blasters qui font toujours mouche !

A bientôt !

Star Wars - Boba Fett : Apprenti mercenaire - Terry Bisson

See comments

Wing Commander - Origin Systems

Posted on

L'histoire du jeu vidéo a bénéficié au fil du temps des innovations technologiques. Wing Commander est une série de jeu vidéo des années 1990, qui a connut un petit succès à l'époque, étant alors considérer comme le grand rival de la série des jeux LucasArts X-Wing, TIE Fighter et autres X-Wing VS TIE Fighter ! Certes le jeu de Chris Roberts, dont le premier opus est sorti en 1990, sous MS-DOS chez Origin Systems, ne bénéficiait pas du riche background de l'univers transmedia de George Lucas mais il avait pourtant un bon scénario assez riche !

Wing Commander est un donc un jeu de simulation de combat spatial. La série va donc bénéficier  d'une grosse innovation technique : l'arrivée du support CD-Rom (pas encore DVD) qui vient remplacer les sempiternelles disquettes (et je ne parle même pas des laborieuses cassettes !). Ceci permets donc d'inclure des séquences vidéos qui vont venir augmenter la trame narrative ! C'est un véritable film auquel on à alors droit  et si je ne m'abuse Mark Hamill figure au casting de ces séquences qui sont en quelques sorte des cinématiques filmées avec des acteurs ! Dans les faits, cette nouveauté n'arrive qu'à partir de Wing Commander III , sorti en 1994, et les opus 1 et 2 se contentent encore de traditionnelles séquences animées par ordinateur.

Le jeu de Chris Roberts a été pensé comme un "Seconde Guerre mondiale dans l'espace" ! La Confédération humaine est en prise avec les redoutables Kilrathi, des hommes-félins très belliqueux ! Vous incarnez un pilote sans nom à bord du TCS Tiger's Claw. Au fil des batailles, vous gagnez des rangs dans la hiérarchie de votre groupe jusqu'à devenir le "Wing Commander" et mener le combat au coeur du Système Venice, le centre de l'empire ennemi !

Suivant vos réussites ou échecs au cours des missions, une trame narrative se construit ! Il y a en effet plusieurs alternatives et seule une voie particulière est considérée comme canon !

Au niveau du simulateur en lui-même, c'est assez classique mais fort bien réalisé ! Que vous dire de plus ? C'est un simulateur de combat spatial ! Et une référence dans ce domaine !

De nombreuses suites et add-ons furent réalisés ! La série se conclut en 1996 avec un Wing Commander IV : The Price of Freedom puis un Wing Commander : Prophecy, en 1997 l'année des vingt ans de Star Wars  !

Wing Commander, premier du nom, a été porté initialement sur PC MS-DOS donc mais aussi sur Amiga, Amiga CD32, Mega-CD et Super Nintendo puis par la suite sur PC Windows et Mac !

Le succès fut tel qu'une série animée vit le jour en 1996 et un film en 1999 avec Tcheky Karyo, métrage qui fit un beau flop car l'heure de gloire de la franchise était passée et d'autant que cette année là le concurrent emblématique et éternel, le point de comparaison, sortait Star Wars - Episode I : La Menace Fantôme  !

Pour vous dire la vérité, n'ai jamais joué à aucun des Wing Commander - mais je me dois d'être exhaustif dans ma présentation de l'Histoire des Jeux Vidéo - et de toute façon à l'époque, on ne pouvait pas passer à côté de ces jeux de Chris Roberts car les magazines spécialisés, Gen 4 et autres Joystick ne cessait d'en parler et nous inondaient d'analyses, de photos et de tips et autres soluces ! Il était alors assez facile de connaitre par le menu l'histoire de ce jeu dans les détails sans même y avoir joué ! Moi, j'étais plutôt dans le camp X-Wing ! Wing Commander n'était pas disponible sur ma machine, l'Atari ST !

A bientôt !

Wing Commander - Origin Systems
Wing Commander - Origin Systems

See comments

Les Philosophes Présocratiques

Posted on

Dans la perspective d'ouvrir aussi ce blog a la philosophie, je livre ici un nouveau billet. commençons par le commencement, à savoir les présocratiques (ceux qui viennent avant Socrate).

On ne sait pas grand chose d'eux et leur passé est mêlé au mythe. Leur période s'étend du VIème au Vème siècle avant J.-C. On n'a plus d'eux que des fragments ou des propos rapportés par d'autres. Voici ici une présentation rapide de certains d'entre eux (propos issus de "la philosophie pour les nuls " de Christian Godin).

Tout d'abord, Thalès, l'homme du théorème. Originaire de Ionie (l'actuelle Turquie), il est l'un des premiers à avoir poussé la réflexion sur l’Être. Selon lui, la nature des choses consiste en l'eau.

Thalès démontre la puissance de la pensée. Il calcule la hauteur de la grande Pyramide d'après l'ombre portée sur un bâton (là où les Égyptiens se servaient d'une toise).

On raconte qu'il était tellement absorbé dans sa pensée qu'il tomba dans un puit !

Parlons ensuite de Pythagore qui fonda une école où il enseignait derrière un rideau. Pour les pythagoriciens, la Nature des choses repose dans les nombres (logos = parole et raison en grec). La Raison des choses est donc dans les nombres. Une anecdote veut qu'un des disciples du maître se suicida en mer ou fut noyé parce qu'il avait révélé le secret des nombres irrationnels.

On doit entre autre a Pythagore le carré de l'hypoténuse et l'harmonie des sphères.

"On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve." La phrase serait due à Héraclite. Pour lui, les choses ne restent pas en l'état. il pose le problème de l'identité.

A l'inverse, Parménide pose l'existence de l’Être unique, immobile, absolu et la non-existence du non-être.

On doit à Empédocle, l'invention des quatre éléments.

Démocrite, quant à lui, est le père de l'Atome.

Voila un aperçu rapide de quelques philosophes grecs. J'aurais pu aussi parler du paradoxe d'Achille et de la tortue ou des sophistes mais j'y reviendrais plus tard.

A bientôt !

See comments

Princess Bride - Rob Reiner

Posted on

Princess Bride, film de Rob Reiner, sorti en 1987 est un long-métrage qui possède bien des qualités ! Notamment une histoire enchanteresse à la manière des contes de fées et aussi des personnages atypiques, hauts-en-couleurs et auxquels on s'attache !

Il s'agit à la base d'un roman éponyme de William Goldman, paru en 1973. Le récit nous est présenté via le biais d'un grand-père qui lit une "histoire de princesse et de vengeance" à son petit-fils malade et alité. Le narrateur, ce grand-père donc, n'est autre que l'acteur Peter Falk, mondialement célèbre pour son rôle de l'Inspecteur Columbo !

Je vous parlais de personnages marquants ! On a ainsi Inigo Montoya, joué par Mandy Patinkin (rendu célèbre depuis par la série Esprits criminels), qui est un maître d'escrime d'origine espagnole et à la recherche de l'homme à six doigts qui a tué son père et l'a balafré ou encore Fezzik, gigantesque lutteur danois et poète d'un tempérament doux - joué par le catcheur André The Giant.

L'héroïne centrale du récit est une nommée Bouton d'or  - jouée par Robin Wright (qui avant d'épouser l'acteur Sean Penn, était dans ces années 1980 - 1990 célébrissime pour son rôle dans le soap Santa Barbara !).

L'intrigue comprends de nombreux rebondissements et coups de théâtre et est en réalité assez alambiquée ! Bouton d'or vit dans le pays de Florin et finit par se rendre compte que son valet de ferme, le palefrenier Wesley  - joué par Cary Elwes - , est amoureux d'elle ! Les deux se jurent alors fidélité ! Mais Wesley prends la mer et est suppose tué par le terrible pirate Roberts ! La jeune fille se résous alors à épouser le prince Humperdinck mais elle est enlevée par un trio de bandits d'allures assez comiques : le Sicilien Vizzini, Inigo Montoya et Fezzik !

C'est alors qu'un Homme en noir très mystérieux se lance sur la trace du trio ! Il finira par révéler son identité à la grande surprise de tous ! On découvrira aussi que c'est Humperdinck qui a engagé les trois bandits pour faire accuser un royaume voisin et provoquer une guerre !

Je ne vous en dit pas plus sur l'intrigue pour ne pas vous gâcher les nombreuses surprises de ce film - qui repose beaucoup sur ses Twists - et vous laisser le découvrir par vous-même !

Vengeance, faits d'armes, coups de théâtre, amour, complots et humour !... Ce film reprends des éléments des contes de fées, des romans picaresques, eux-mêmes dérivées des romans de chevaleries, des moments dignes des drames shakespeariens, du roman d'aventure et du roman-feuilleton, du sérial, du récit de capes et d'épées et de l'héroic-fantasy ! Ca donne au final un film très riche et très séduisant qui demeure un film-culte pour beaucoup de gens notamment dans le milieu du jeu de rôles sur table, façon storytelling et interprétation !

Princess Bride  a d'ailleurs reçu de nombreuses récompenses en 1988, l'année suivant sa sortie sur les écrans : Saturn Awards (meilleur film fantastique et meilleurs costumes), Prix Hugo (meilleur film), Antenne d'or du Festival d'Avoriaz et la liste ne s'arrête pas là  ! Et même une nomination aux Oscars pour la meilleure chanson originale pour Willy DeVille pour "Storybook Love" !

C'est un film que vous vous devez de voir si vous aimez la fantaisie car ce long-métrage der Rob Reiner possède toujours un charme indéniable et a très bien vieilli !

A bientôt !

Princess Bride - Rob Reiner

See comments

1 2 3 4 > >>