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L'Homme de la plaine - Anthony Mann

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L'Homme de la plaine - The Man from Laramie - est un western de 1955 d'Anthony Mann avec James Stewart dans le rôle de Will Lockhart.

Au début du film, Lockhart conduit un convoi de marchandises en provenance de Laramie. Il arrive à Coronado, communauté sous l'emprise d'Alec Waggoman, un vieil homme, riche propriétaire terrien et éleveur.

Lockhart va être le grain de sable, l'individu qui sème le trouble dans un système bien réglé, le redresseur de tort qui dévoile de vils secrets des gens du coin.

Car notre bon cow-boy vient pour la vengeance. Son jeune frère - qui était militaire - a été massacré avec sa colonne par des indiens Apaches pourvus de carabines. Mais qui leur a vendu ces armes ? C'est ce que veut découvrir Lockhart !

Il faut compter avec Dave Waggoman, le fils turbulent, limite hors-la-loi du patron. D'entrée de jeu, il cherche des noises au héros. C'est bel et bien lui qui est à l'origine du trafic d'armes - avec Vic Hansbro, le contremaître du ranch des Waggoman.

Titillé par Lockhart, Dave va perdre les pédales et sera abattu par Vic qui va faire porter le chapeau à Lockhart. Tout s'achemine vers le règlement de compte autour du riche propriétaire. Le vieux saura-t-il reconnaître en qui il peut avoir confiance ?

Will Lockhart est donc bien l'élément "dérangeant" qui renégocie les positions et les relations entre les membres d'une communauté entachée par une faute originelle.

Un très bon western avec un brin de psychologie !

A bientôt !

L'Homme de la plaine - Anthony Mann

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Guillaume et la Couronne d'Angleterre

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En 1051, le roi d’Angleterre, Edouard le Confesseur choisit comme futur successeur Guillaume qui vient d’asseoir son pouvoir en Normandie. N’ayant pas d’héritier, Edouard mène une vie monacale et songe à son jeune cousin normand. Guillaume de Normandie sait alors sur quoi il peut compter.

Cependant, il est une famille puissante en Angleterre, celle de Godwine dont les fils cumulent des charges importantes dans le royaume. Harold, frère de la reine Edith et donc beau-frère d’Edouard pourrait prétendre au trône.

Or Edouard envoie Harold en ambassade auprès de Guillaume en 1064. Harold prête alors serments au duc de Normandie et lui jure qu’il n’a pas de vues sur le trône d’Angleterre. Pendant plusieurs semaines, les deux hommes ne se quittent plus. Harold a-t-il prêté ses serments et promesses sous la contrainte ?

Quoi qu’il en soi, le 6 janvier 1066, lorsqu’Edouard meurt, Harold se fait proclamer roi quelques heures seulement après le décès. Guillaume, mis au fait quelques temps après, ne renonce pas pour autant. Mais avant tout, il lui faut une flotte. Il fera construire plusieurs centaines de bateaux – des esnèques inspirés des drakkars – en quelques mois seulement. Ses demi-frères lui viennent en aide : Eudes, évêque de Bayeux fournira cent navires et Robert de Mortain cent-vingt. Au total, près d’un millier de bateaux !

Mais le service d’ost des vassaux normands ne lui fournit pas assez d’hommes pour une expédition en Angleterre. Guillaume aura alors recours à des mercenaires de tout le Royaume de France attirés par l’appât du gain. Ces hommes d’armes arrivent notamment de Flandre et de Bretagne.

Guillaume s’assure également le soutien de l’Eglise et du pape Alexandre II en promettant des réformes. Il portera donc l’ « Étendard de Saint Pierre ».

En avril 1066, la comète de Halley traverse le ciel. D’aucuns y voient un mauvais présage pour Harold !

Le 29 septembre 1066, Guillaume et son armée débarquent à Pévensey. Le 14 octobre, Guillaume remporte l’éclatante victoire d’Hastings au cours de laquelle Harold, « le parjure » est tué. Le 25 décembre, Guillaume est couronné roi d’Angleterre à Westminster.

Dès lors commence l’aventure normande en Angleterre !

La Tapisserie de Bayeux raconte ces épisodes historiques !

A bientôt !

Guillaume et la Couronne d'Angleterre

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Star Wars - Rebellion - Tome 2 : Echos du passé

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Voici le deuxième tome de la série Star Wars Rébellion qui se nomme "Échos du passé" Cette histoire fait en effet le lien entre la période de la Rébellion contre l'Empire et la Guerre des Clones, à travers des lieux, les étendues de la planète Jabiim.

En effet, dans le tome 3 de la première série de BD - "Clone Wars", "Dernier combat sur Jabiim", Anakin Skywalker était affecté à cette planète excentrée - avec tout un groupe de padawans et des régiments de Clones - pour contrer un chef Séparatiste, Alto Stratus. Par une manœuvre sournoise du Chancelier Palpatine, Anakin - qui qui avait alors vu périr de nombreux Jedi sur Jabiim - se devait -sur ordre - d'abandonner les Jabiimi à un sort funeste !

Dans ce nouvel album, "Échos du passé", c'est cette fois Luke Skywalker, 20 ans plus tard, qui arrive sur Jabiim pour une mission. La seule mention de son nom va ranimer les vieilles tensions et rancœurs à l'égard du père qui a jadis abandonné ce peuple.

Pour la Rebellion, le sort d'un informateur Rebelle est en jeu tandis que pour les Jabiimi, c'est leur propre liberté qui est dans la balance.

Et Vador est toujours sur la piste du pilote qui a détruit l’Étoile Noire !

Un tome qui fait rentrer la série Rébellion dans le vif du sujet et on assistera bientôt - dans le tome 3 - au retour de Janek Sunber lors de la mise au pas de Jabiim !

Le scénario est de Thomas Andrews et le dessin d' Adriana Melo et Michel Lacombe.

Un Univers Étendu de Star Wars qui s'efforce de relier toutes ses périodes clefs mais que subsistera-t-il de ces récits - regroupés sous le label "Legends" - après la refondation de l'Univers Étendu - en une nouvelle incarnation - par Disney à l'occasion de la sortie de l’Épisode VII ?

On verra cela... bientôt !

Star Wars - Rebellion - Tome 2 : Echos du passé

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L'apiculture selon Samuel Beckett - Martin Page

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La littérature ne doit pas être l'apanage des seuls universitaires ! Il est coutume depuis des décennies pour les chercheurs de fouiner dans les archives que les écrivains laissent de leur vivant. Mais ces documents sont souvent une construction élaborée du vivant des auteurs ! Et si le principal n'était pas encore l’œuvre et l'appropriation que tout un chacun peut en faire ?

Martin Page, dans L'apiculture selon Samuel Beckett propose une biographie imaginaire du dramaturge du "théâtre de l'absurde", une fiction bâtie sur du réel et qui veut briser tous les clichés !

C'est en quelque sorte une imposture joyeuse à l'image de celle que Beckett fait lui-même dans le récit en fabriquant de fausses archives !

Le récit est celui d'un doctorant en anthropologie qui seconde l'espace d'un été - en 1985 - Samuel Beckett - et laisse un témoignage écrit de cette rencontre, le récit du livre - faux document qui veut se présenter sous des allures authentiques !

Un des points de l'histoire est la représentation par des prisonniers suédois de la pièce En attendant Godot, là où Beckett rêve d'un théâtre populaire accessible à tous !

Ce roman, c'est aussi l'appropriation de Beckett par l'imagination de Martin Page, le pouvoir libérée de la littérature.

Moi-même, qui ai fait depuis fin 2005, ma passion de la littérature, m'étant entre les années collège et les années 2000 fourvoyé dans des études de biologie, je trouve cette appropriation de la littérature et de la biographie officielle de l'écrivain très salutaire !

Un très bon livre - très court - 70 pages - mais très savoureux !

A bientôt !

L'apiculture selon Samuel Beckett - Martin Page

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Archon - Free Fall Associates

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Archon est un jeu vidéo de 1983 - à mi-chemin entre la stratégie et l'arcade - qui s'inspire vaguement du jeu d'échecs.

Comme la plupart des jeux vidéos que j'ai chroniqué jusqu'à présent (Arkanoïd, Boulder Dash etc...), j'y jouais à la fin des années 1980 dans la salle libre-service informatique de mon lycée - j'étais même un des champions d'Archon.

Dans ce jeu qui se pratique à deux, chaque joueur dispose d'une "armée" de 16 pièces - les Blancs et les Noirs - qui se déplacent chacune de manière différente sur l'échiquier - à tour de rôle.

Lorsque deux pièces adverses arrivent sur la même case, le jeu change de mode et passe en mode"arcade" où dans une sorte de duel, les deux pièces s'affrontent, se tirent dessus, se donnent des coups d'épée au milieu d'un terrain aléatoire. Chaque pièce à son mode de déplacement et d'attaque.

Il y a une alternance jour/nuit qui avantage à tour de rôle chacun des camps. Selon la couleur de la case, une ou l'autre pièce est avantagée, à plus de points de vie etc...

Le roi de chaque camp dispose de sorts, peut ressusciter ses alliés, redonner de la vie etc...

On gagne en éliminant totalement l’adversaire ou en occupant simultanément cinq cases stratégiques.

Un bon jeu qui allie réflexion et rapidité !

Les années Archon sont loin hélas !

A bientôt !

Archon - Free Fall Associates

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Contre-Histoire de la Philosophie - Tome 5 : L'Eudémonisme social - Michel Onfray

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Michel Onfray se lance en 2002 - dans le cadre de l'Université Populaire de Caen -dans une "Contre-Histoire de la Philosophie" qui veut présenter la ligne philosophique non officielle, celle qui n'est pas enseignée dans les Universités : la ligne hédoniste contre la ligne idéaliste. Onfray et son projet sont l'objet de nombreuses critiques de la part de l'Institution !

Onfray a commencé avec les philosophies antiques puis la Gnose, ensuite les Libertins Baroques et les Ultras des Lumières ! Il aborde le XIXème siècle, celui de la "Révolution Industrielle", du point de vue de l'antagonisme entre libéralisme et socialisme et présente l’utilitarisme.

Dans l'utilitarisme, Onfray oppose un hédonisme libéral et un hédonisme socialiste. L'utilitarisme vise l'"obtention du bien pour le plus grand nombre". Dans la suite des écrits d'Adam Smith, une partie des utilitaristes croient à la "main invisible" du marché et qu'en accroissant la richesse de quelques uns, on augmente le bien être de tous ! Or des textes comme ceux de Flora Tristan montrent une paupérisation accrue !

Ce tome 5 de la "Contre-Histoire" présente dans un premier temps William Godwin et Jérémy Bentham. Godwin présente une société future idéale et les moyens d'y parvenir. Il est contre l'intervention de l'Etat dans les affaires économiques. Dans la même veine, Jérémy Bentham décrit l'organisation du panoptique sur laquelle il voudrait construire le modèle carcéral mais aussi le modèle éducatif...

John Stuart Mill défend la cause des laissés pour compte du progrès économique et notamment le droit des femmes. Il est d'une nature altruiste et milite aussi pour l'éducation des masses. Il est un précurseur du socialisme.

On a donc d'un côté Godwin et Bentham qui croient au libéralisme utilitariste et de l'autre les partisans d'un socialisme nouveau comme Mill ou Robert Owen.

Owen investira dans des manufactures proposant des innovations en faveur du droit des ouvriers, leur instruction et tentera des premières expériences communistes qui échoueront? Owen voulait changer la société pour l'adapter à l'individu et non l'inverse.

Le tome se clôt sur les cas de Charles Fourier - et son phalanstère - et Bakounine. Il est évidemment question de çi de là de Mandeville - et sa "fable des Abeilles"- , de Proudhon, Marx et Engels !

Onfray s'est livré à un gros travail de lecture et d'analyse pour constituer ce tome. Son livre permet à ceux que cela intéresse d'avoir une porte d'entrée dans des œuvres. Il procède d'abord par des éclairages biographiques puis analyse la "doctrine" !

En relisant ce billet, je me rends compte que je n'ai pas été assez précis sur les auteurs cités dans le livre d'Onfray - leurs pensées ! Ce qu'il faut retenir c'est que la pensée utilitariste est un courant alternatif aux philosophes de l'Université française (Platon, Descartes, Kant...) et est surtout étudiée dans les pays anglo-saxons adeptes du libéralisme. Un certain courant utilitariste a conduit à la naissance du socialisme - c'est en tout cas ce que j'ai cru comprendre à la lecture d'Onfray !

Voilà, il n'est pas impossible que je fasse un jour UN billet sur Godwin, UN sur Bentham, UN sur Mill etc...En attendant, je vous dis ...

.. A bientôt !

Contre-Histoire de la Philosophie - Tome 5 : L'Eudémonisme social - Michel Onfray

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La guerre des Boers

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La guerre des Boers couvre les années 1899 à 1902. On peut donc dire que c'est le premier conflit du XXème siècle mais il reste relativement localisé.

Le 17 janvier 1852, le Traité de Sand River, signé entre les représentants des Boers et les Britanniques reconnait l'indépendance du Transvaal. Ceci permet aux premiers d'échapper à la domination des seconds en se réfugiant dans ce nouvel état et aussi dans l'Etat libre d'Orange. L'ensemble demeure proche des colonies britanniques du Cap et du Natal. Cette proximité va être la source du conflit d'autant plus que ces régions d'Afrique du Sud sont riches en ressources, or et diamants...

Le 29 décembre 1895, un administrateur colonial britannique, Leander Starr Jameson, lance une attaque surprise contre la République du Transvaal depuis la Rhodésie (l'actuel Zimbabwé). Il souhaite causer une révolte parmi les "étrangers" pour ensuite se porter en rétablisseur de l'ordre. Hélas pour lui, il est capturé avec ses 600 hommes par les Boers. Ce n'est que le premier d'une série d'incidents qui montre que les tensions demeurent !

En septembre 1899, Joseph Chamberlain envoie un ultimatum à Paul Kruger, le président du Transvaal pour le respect des droits des Britanniques dans ce pays. Kruger, depuis le raid Jameson, se méfie et a levé une puissante armée. Kruger réplique en exigeant le retrait des troupes britanniques !

Le 11 octobre 1899, la guerre éclate ! Les paysans boers, vêtus en civils, franchissent les frontières du Natal et de la colonie du Cap et organisent des sièges autour des villes de garnisons Ladysmith et Mafeking et de la ville des diamants Kimberley. Ils pilonnent ensuite les forces britanniques à l'aide de 4 canons de fabrication française baptisés Long Tom. Le siège va se poursuivre jusqu'au printemps 1900 tandis que les vivres s'épuisent chez les assiégés.

Durant ces évènements,un jeune Winston Churchill fait ses première expériences comme correspondant de guerre et participera à la libération de Ladysmith ! Sa réputation s'en voit grandi à l'échelle nationale !

A lieu ensuite la bataille de Colenso, en décembre 1899, au Natal. Le pont qui enjambe le fleuve Tugula est détruit. C'est la "semaine noire" et une défaite de plus pour les Britanniques mais ceux-ci vont dès lors reprendre la main !

En effet, en février 1900, le vent tourne et Piet Cronjé, vaillant général des Boers et ses 4000 hommes se rendent lors de la bataille de Paardeburg. Cronjé est interné sur l'Ile de Sainte-Héléne. Les Britanniques reprennent l'avantage !

Très vite, les Britanniques obligent les Boers a levé les sièges devant Ladysmith et Kimberley et le maréchal lord Roberts pénètre en Orange et s'empare de la ville de Bloemfontein le 13 mars 1900.

En mai 1900, c'est au tour de Mafeking d'être libérée après 217 jours de siège et la nouvelle est accueillie avec liesses à Londres. Robert Baden-Powell qui a mené l'offensive est acclamé. Auréolé de gloire, il fondera le scoutisme en 1907.

Les Boers changent alors de tactiques et optent pour la guérilla. Les Britanniques répliquent avec des trains blindés pour assurer leur propre ravitaillement. Ils prennent aussi des mesures de rétorsion - en détruisant les fermes et les récoltes - pour affamer leur ennemi. Ils vont même jusqu'à construire des camps de concentrations où sont parqués des femmes, des enfants et des vieillards pour éviter qu'ils ne ravitaillent les combattants. Près de 26000 personnes y mourront de faim !

Le 31 mai 1902, un traité de paix est signé car les deux parties sont à bout de force ! le traité de Vereeniging place les Républiques boers sous le contrôle de l'empire britannique tout en leur laissant une certaine autonomie. Louis Botha, chef de la campagne des Boers, deviendra premier ministre de l'Union sud-africaine en 1910 !

Ainsi se clôt cette page d'Histoire !

A bientôt !

(Informations tirées de Le XXème Siècle - Larousse et de diverses sources internet)

La guerre des Boers

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Marvel's Agents of Shield - Saison 1

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J'avais consacré un billet sur l'épisode pilote de la série des frères Whedon, Marvel's Agents of Shield - je vais maintenant faire un bilan de la première saison alors que l'on en est à quatre épisodes de la fin (comme cela, je laisserais le suspens de la fin de saison en ne pouvant pas spoiler sur le final !).

Le bilan est mitigé ! Du moins pour un grand nombre de critiques et de fans ! Pour moi, c'est une bonne série qui gagne en puissance mais les fans ont été déçus, à cause d'espoirs trop grand, de ne pas croiser Iron Man, Thor ou Captain America dans la série !

On a pourtant une belle brochette de héros sous les ordres de Phil Coulson (Clark Gregg) : l'Agent Ward, les Agents Fitz et Simmons (les scientifiques), la dynamique Melinda May et la nouvelle venue, la hacker Skye. Au total, six personnages principaux.

Mais Coulson était censé avoir pris une lance en plein coeur dans Avengers. Eh oui, il était bel et bien décédé et c'est un des story-arc de cette saison à savoir la manière dont il est revenu à la vie ! Même Fury cache des choses à Coulson !

Qui dit équipe de héros dit antagonistes ! Ici, c'est la bande du Clairvoyant qui sont les méchants principaux et regroupent un homme d'affaire véreux, Ian Quinn et la mystérieuse femme à la robe de fleurs, Raina. Ces méchants-là buchent sur le projet Centipède dont Michael Peterson fera les frais en devenant le premier Deathlok !

Il y a aussi des intrigues one-shot, autour des futurs supervilains Graviton ou Blizzard, des intrigues asgardiennes - autour du film Thor - Le monde des Ténèbres et aussi de Lorelei (avec une apparition de dame Sif dans la série).

On découvre les bases du Shield et ses agents. Parmi les bases, citons juste le Hub et le Frigo. Pour les agents, on retrouve Victoria Hand !

A partir de l'épisode 15/16, l'intrigue prend véritablement une autre dimension - et ceci est lié aux évènements du film Captain America - Le Soldat de l'Hiver ( que je n'ai pas encore vu mais dont je sais de quoi il retourne !) à savoir que l'Hydra a infiltré en profondeur le Shield. Les règles du jeu viennent alors à changer et il se trouve qu'il y a un traitre parmi nos six héros !

Comment se terminera cette Saison 1 ? Y aura-t-il une Saison 2 ? Ce n'est qu'une question de semaines avant d'avoir les réponses !

A bientôt !

Marvel's Agents of Shield - Saison 1

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Un Yankee nommé Blueberry - Charlier & Giraud

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Un Yankee nommé Blueberry est le tome 2 de la série de BD "La Jeunesse de Blueberry" qui reprends l'intrigue là où l'avait laissé le récit précédent "3000 mustangs".

Il y a là trois récits : "La Chevauchée vers la mort", " Chasse à l'homme" et "Private M.S. Blueberry" publiés à l'origine en 1969 et 1970 dans Super Pocket Pilote N°5 à 7.

Blueberry passe son temps à fuir dans cet album pour tenter de rejoindre les lignes nordistes. Mais, malheureusement pour lui, il est traqué par Lewis Norton sa Némésis qui tient à régler un vieux contentieux.

Notre héros est donc vite repris par son ennemi mais usant lui aussi de ruse, il parvient à s'évader du camp sudiste en faisant miroiter un trésor familial enterré à un de ses geôliers. Il regagne alors - sous bonne escorte - sa plantation pour découvrir qu'elle est en ruine et que son père est mort ! Grâce au vieux noir Jérémy, Blueberry parvient à mettre les voiles !

Dans le récit suivant, toujours en route vers le nord, Blueberry, Norton à ses trousses, échappe à la pendaison comme voleur de chevaux en faisant claquer sa pétoire puis intercepte une missive secrète sudiste. Il rejoint les lignes nordistes -mais est capturé par les Yankee comme agent double - avec Norton.

Dans le dernier récit du tome, Blueberry voit enfin donner du crédit à sa parole - alors qu'il est sur le point d'être fusillé par ses alliés ! - et repart vers le sud où il met tout en œuvre pour stopper un train de munitions sudiste. Le train explose mais Blueberry est laissé plus mort que vif... jusqu'au tome suivant ?

On constate ici un désaccord entre Charlier et Giraud. Au niveau du scénario Blueberry agit comme un boy-scout - et n'est visiblement pas congratulé pour son attitude - ce qui rend son attitude de héros un peu dérisoire. Mais au niveau du dessin, Giraud, qui voyait le "héros" plus comme un hors-la-loi dessine sur lui une sorte de décrépitude physique progressive ! Ce sera d'autant plus marqué dans les albums suivants !

en tout cas voici une excellente BD de western pleine d'aventures échevelées !

A bientôt !

Un Yankee nommé Blueberry - Charlier & Giraud

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300 - La naissance d'un Empire - Noam Murro

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300 est -vous le savez sans doute - à l'origine un Graphic Novel de Frank Miller. Il devint par la suite un film sous la direction de Zack Snyder - avec son esthétique si particulière : slow-motion, lumières crépusculaires et giclées de sang sur la caméra...

Encore plus récemment, en 2014, une séquelle originale, 300 - La naissance d'un Empire - non basée sur une BD - vit le jour qui raconte la lutte de Thémistocle, héros grec qui protège sa patrie les armes à la main. Noam Murro prend la relève à la réalisation mais Snyder supervise ! Cette séquelle raconte des événements des Guerres Médiques - depuis un flash-back sur la Bataille de Marathon jusqu'à la Bataille de Salamine - qui se déroule en même temps que la Bataille des Thermopyles où Léonidas et 300 spartiates se sacrifièrent. Donc le film reprends des personnages du premier film (Xerxés, la Reine Gorgô, le bossu Ephialtès...) et en introduit de nouveaux dont la troublante et sans-pitié Artémise Ière (interprétée par la sensuelle Eva Green).

Au delà de la lutte entre deux armées, il y a l'affrontement entre un homme -Thémistocle - et une femme, Artémise - préfigurant la guerre des sexes ? - chacun luttant pour ce qu'il croit. Du côté de Thémistocle, il y a la défense de la démocratie et plus encore de la famille. De l'autre côté, Artémise représente la guerre menée pour la vengeance mais aussi la solitude. La belle guerrière est seule au milieu d'une troupe d'hommes ! Elle va faire des avances au héros grec qui va évidemment la repousser - blessure qui lui sera fatale !

Encore une fois, ce film pose la question de la représentation de la violence au cinéma - c'est ici encore une boucherie esthétisée - un peu rock n' roll. On assiste à une succession de batailles navales jusqu'à Salamine. Le cycle de 300 devrait être narré sur une trilogie -trois films donc dont on attend à ce jour le dernier volet !

Et puis, je n'avais pas capté que c'était Lena Headey qui endossait le rôle de la reine spartiate... Je me disais: " j'ai déjà vu ce visage quelque part ?". Évidemment puisqu'elle interprète une autre reine, la machiavélique Cersei dans Game of Thrones...

Pour peu qu'on ne soit pas regardant sur le déferlement d'hémoglobine, on passe un bon moment avec ce film - qui a pourtant été éreinté à sa sortie par une partie de la presse !

A bientôt !

300 - La naissance d'un Empire - Noam Murro

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