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Resident Evil : Afterlife - Paul W.S. Anderson

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Le périple d'Alice Aetherby continue dans le quatrième opus, Resident Evil : Afterlife - tiré du célèbre jeu de Capcom - avec le retour de Paul W. S. Anderson à la réalisation ! Le film est sorti en 2010, en 3D !

Les Resident Evil sont un peu comme l'enfant caché entre Buffy contre les Vampires et Walking Dead. Avec des personnages de femmes puissantes !

Justement, Alice a gagné une armée de clones à la fin du précédent opus - Resident Evil : Extinction. Dans la première partie de ce nouveau chapitre, elle décide de se rendre à Tokyo liquider le quartier général d'Umbrella Corporation et son président Albert Wesker. Elle y parvient mais au prix de la vie de tous ses clones !

Puis, Alice se rend en Alaska à la recherche d'Arcadia, le dernier bastion sain de civilisation, espérant retrouver Claire Redfield, K-Mart et les survivants du périple dans le désert du Nevada. Elle fait chou blanc mais croise une Claire amnésique - avec une curieuse broche.

Alice et Claire, après un périple en biplan, échouent sur le toit d'une prison fédérale où se terre un groupe de survivants. Un nouveau personnage fait son apparition, Chris Redfield, le frère de Claire, un commando d'élite - interprété par Wentworth Miller, décidément "cantonné" aux rôles de prisonniers aptes à l'évasion, sans doute un clin d'oeil volontaire à Prison Break !

Le groupe doit évacuer en urgence vers Arcadia qui est en réalité un navire. Alice, Claire et Chris découvrent que ce bateau et ce supposé Eden - ne sont en fait qu'un subterfuge de plus d'Umbrella pour capturer des humains vivants et se livrer à de nouvelles expérimentations sur eux ! Les héros font capoter la petite entreprise.

Mais déjà des équipes d'intervention de la Corporation lancent l'assaut sur le navire, menées par... Jill Valentine !

La suite dans Resident Evil - Retribution !

A bientôt !

Resident Evil : Afterlife - Paul W.S. Anderson

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Chroniques de World of Warcraft V - Enquêtes dans la Marche de l'Ouest

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La Marche de l'Ouest, adjacente aux contrées de Hurlevent, fut jadis un magnifique verger mais n'est plus désormais qu'un désert ! Il y eu en effet ici une terrifiante confrontation entre les humains et les non-humains de la Confrérie Défias. Les garnisons de Hurlevent ont même déserté l'endroit et les sans-abris affluent désormais sans personne pour les protéger.

Toutefois, une Milice du Peuple s'est constituée et la Colline des Sentinelles est en voie de fortification. Ce n'est pas de trop pour repousser les incessantes attaques de gnolls !

Tarlab, mon chasseur humain, accompagné de son loup, s'aventure désormais dans la Marche de l'Ouest avec le titre de propriétés des Froncebouilles, trouvés dans la Forêt d'Elwynn. Mais ce papier n'a plus aucune valeur d'autant que les Froncebouilles ont été assassinés. Le lieutenant Horatio Laine est sur place et mène l'enquête. Tarlab décide d'agir pour lui faciliter les choses et découvre des indices chez les gnolls et les murlocs de la région.

Tarlab va ensuite "consulter" Lou Deux-Semelles, un informateur. Tarlab se cache ensuite dans une caisse au fond de la mine Veine-de-Jango et espionne une conversation entre une silhouette mystérieuse et un ogre-mage. Puis, il espionne aussi les Nervis, des malfrats responsables des meurtres et les occis sans découvrir leur commanditaire !

Lou, l'informateur est tué pendant ce temps. Horatio est sur place et envoie Tarlab à la ferme des Saldean. Là, Tarlab leur rend quelques services (recueillir des ingrédients pour un ragoût, chasser des Gardiens des Moissons..). Le couple l'envoie alors au devant de leur fille, la très dévouée Espérance Saldean, à la Colline des Sentinelles. Celle-ci demande l'assistance du chasseur pour nourrir les sans-abris.

Tarlab rencontre les responsables militaires de la Colline : Gryan Roidemantel, l’Éclaireur Galirean, le capitaine Danuuin. Ils le chargent de diverses missions, notamment décimer les rangs des gnolls qui assiègent la Colline, l'orientent vers d'autres militaires. Tarlab vainc notamment le chef gnoll Jango Salecouenne près de l’Étang de Stendel.

Parmi ces quêtes, il y a le jeu de pistes autour du trésor du capitaine Sanders !

Tarlab continue d'enquêter sur un possible complot de la "mystérieuse silhouette" pour déstabiliser la région. il retrouve l'Agent Kearnen, une femme qui vise juste, du SI-7 près de la tour où se trouve l'amiral Hélix - qui était mentionné dans un ordre de bataille pris sur les gnolls. Tarlab s'introduit dans la tour gardée par des mercenaires abattus à distance par le fusil de Kearnen, boit une potion d'invisibilité qu'elle lui a confiée et espionne une conversation entre la "mystérieuse silhouette" et un ogre-mage : la Colline des Sentinelles n'était qu'une diversion et quelque chose se prépare à Ruisselune !

Tarlab décide alors de se rendre à Ruisselune mais fait un détour par la côte où il rencontre - au Phare de l'Ouest - le fantôme du capitaine Grayson et aide celui-ci à se venger de la bande de murlocs du vieux Troubloeil qui l'ont jadis trucider !

Puis Tarlab reprends le chemin de Ruisselune pour contrer le complot qui pèse sur la région et découvrir qui est celle qui tire les ficelles !

A bientôt !

Chroniques de World of Warcraft  V - Enquêtes dans la Marche de l'Ouest

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Journey Into Mystery - Sif : Plus forte que les monstres

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Sif est un personnage du panthéon Asgardien au même titre que Thor ou Loki. Elle est une guerrière qui veut devenir encore plus forte pour protéger son royaume ! Tel est l'enjeu de ce Sif : Plus forte que les monstres !

A l'origine, il y avait la revue Journey Into Mystery, une anthologie de récits de monstres, d'horreurs et de SF crée en 1952 par Atlas Comics, l'ancêtre de Marvel.

Mais plus tard, dans les années 1960, Thor apparait dans cette revue au numéro 83 à tel point qu'elle est bientôt renommée The Mighty Thor !

Encore plus récemment, ce comics reprends son nom et sa numérotation d'origine durant la saga Fear Itself, en 2011 - 2012. C'est alors Kieron Gillen qui scénarise les numéros 622 à 645 du nouveau Journey Into Mystery - mettant en scène non plus Thor mais Loki - puis Kathryn Immonen prend le relais et nous fournit cette histoire sur Sif qui couvre les numéros 646 à 650 - à l'occasion de Marvel Now !

Il est amusant de constater que dans sa quête de puissance, Dame Sif se retrouve sur une ïle avec des Berserkers et affronte les monstres rétro des premiers numéros de l'anthologie ! Clin d'oeil au passé !

Comme disait un célèbre Tisseur : "avec des grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités" et Sif pète un peu les plombs quand elle acquiert les aptitudes d'un Berserker - car c'est de cela qu'il s'agit ! Elle a alors une soif de sang et le titre "plus fort que les monstres" fait autant allusion aux monstres bien réels de l'île qu'à ses pulsions et démons intérieurs !

La fin de l'histoire est certes un peu confuse ! Apparemment, Sif a traversé un lac noir et se serait retrouvée dans une copie d'Asgard ! Pas très clair à la première lecture !

Le graphisme, signé Valério Schiti, est très plaisant ! L'artiste a déjà travaillé sur un épisode d'Angel, du Buffyverse, pour IDW Publishing puis sur la BD John Doe et le cross-over Infestation toujours pour IDW ! Chez Marvel, il a œuvré sur Ghost Rider, Avengers A.I., Guardians of the Galaxy, Mighty Avengers et Avengers.

Kathryn immonen est l'épouse de Stuart Immonen. Ils ont travaillé ensemble sur Hellcat puis seule sur la série Les Fugitifs (chroniquée sur ce blog) et aussi sur des récits mettant en scène des X-Men en solo : Pixie, Jubilé...

Voilà pour Dame Sif !

A bientôt !

Journey Into Mystery - Sif : Plus forte que les monstres

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Dragon Ball Z : Battle of Gods - Akira Toriyama

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Dragon Ball d'Akira Toriyama - et sa suite Dragon Ball Z - est un phénomène de la culture japonaise populaire - faisant partie du genre manga Shonen. L'histoire de l'enfant à la queue de singe Son Goku, débarqua en France à la fin des années 1980 et fit les beaux jours du "Club Dorothée".

Il s'agit à la fois d'un manga et d'un anime. Le manga, dans sa traduction française, occupait à l'origine 42 tomes et regroupait les intrigues des deux animes Dragon Ball et Dragon Ball Z. On eut droit à une autre série moins convaincante - car sans Akira Toriyama - Dragon Ball GT, à des jeux vidéos de combat, à des OAV et films "dérivés" et récemment à une réécriture ne gardant que l'essentiel : Dragon Ball Kai !

Son Goku est un Saiyan que l'on a envoyé sur Terre enfant pour soumettre la planète ! Mais le gamin se cogne la tête et "oublie" sa mission. Il est recueilli par grand-père Son Gohan. Plus tard, il se joint à la jeune Bulma pour la quête des Dragon Balls qui exaucent les vœux, affronte l'Armée du Ruban Rouge, s'initie aux arts martiaux avec le pervers Tortue Géniale, participe et finit par remporter le Grand Tournoi des Arts Martiaux.

Son Goku se fait de nombreux amis et sauve plusieurs fois la Terre : de Piccolo Jr, de Végéta, de Freeza, de Cell, de Boo. Il ne cesse de gagner en puissance et devient un Super Guerrier ou Super Saiyan !

Le manga comme l'anime retranscrivent de manières très efficaces, chaque support avec ses propres techniques, les mouvements des combats, les chocs, les coups, les explosions de Kamehameha ! Le manga est sur ce point très dynamique et c'est une de ses particularité, propre au Shonen japonais - techniques que l'on retrouvera dans Saint Seiya : Les Chevaliers du Zodiaque, Naruto, One Piece ou Bleach !

Dans Dragon Ball Z : Battle of Gods - dont le ton demeure toutefois très "gamin", enfantin avec une moralité angélique - Son Goku est confronté à Bills, le Dieu de la Destruction qui se réveille après une période d'inaction et menace de détruire la Terre. Il recherche le Super Saiyan God et le trouvera lorsque tous les Saiyans (Goku, Gohan, Goten, Végéta, Trunk et l'enfant à naître de Videl) de la planète bleue uniront leurs forces.

Disons que la confrontation se termine sur un match nul et que Goku, déjà très fort, à encore une marge de progression - en se lançant dans une quête à travers l'Univers ! D'ailleurs,ce film, réalisé par Masami Hosoda, s'intercale entre Dragon Ball Z et Dragon Ball GT !

Nouveauté dans la réalisation : le recours plus marqué au traitement de l'image par ordinateur ! De plus, le film fut tourné en IMAX. Il est sorti en mars 2013.

Les aventures de Goku ne sont donc pas terminées ? On rêve d'avoir la suite en manga par Toriyama ! Même si sur la fin, la série a tendance à devenir répétitive et à surenchérir !

A bientôt !

Dragon Ball Z : Battle of Gods - Akira Toriyama

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1979 - Jean-Philippe Blondel

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1979 est un roman à plusieurs voix de Jean-Philippe Blondel, un récit qui est assez complexe dans sa structure d'histoires enchevêtrées et qui demande au lecteur d'être particulièrement attentif pour en apprécier la saveur !

Le roman s'ouvre par l'histoire d'une jeune femme à peine sortie de l'adolescence dont on comprends qu'elle vit une passion torride - mais très vite quelque chose cloche ! En fait, elle sera trompée, trahie et accoucheras sous X.

Commencent alors les récits parallèles où on a, à chaque fois, un narrateur différent qui parle de son point de vue, en utilisant un "je".

Un vieil homme vient de mourir et un matin, on a retrouvé un "1979" tagué en grosses lettres rouges sur son mur ! D'où provient cette marque ? qui en est l'auteur ? Quoi qu'il en soit elle va susciter des réactions chez tous les gens du voisinage - une dizaine de points de vues différents pour lesquels la date renvoie tous à quelque chose, un moment passé de leurs vies de quadragénaires où tous les chemins étaient encore possibles !

On a ainsi Virginie Lenoir, une mère de famille qui estime qu'elle a raté son orientation scolaire et aurait voulu devenir pianiste de concert. elle s'entiche d'un homme, patron de bar qu'elle a aperçut et voudrait bien s'extraire du quotidien !

Il y a Arnaud Becarre qui s'enfonce dans la dépression depuis que la femme de sa vie l'a quitté et s'est faite "engrosser" par un autre !

Il y a la famille Vericourt, Roger et Yvonne,et leur fils. Lui, Roger est en conflit avec le fils. Yvonne sert de tampon.

Il y a Fabien Moravia, obsédé par l'idée les gares ferroviaires et l'idée de départ qui va avec - et qui risque de connaitre le Grand Départ à cause d'un cancer du poumon foudroyant !

Il y a Julien Soulliers, un jeune tagueur mais qui n'est pas l'auteur du "1979" et déplore qu'on lui ai fauché un si beau mur !

Il y a Hervé Garrigue, le médecin et futur marié - qui se plait en compagnie d'une vieille dame comme amie mais et déçu le jour où elle lui dit "au-revoir" et part chez son fils à Bayeux. son métier lui pèse !

Il y a Paul Enero, le patron de bistrot qui en voyant le fameux tag croit à une vengeance de la famille de ce jeune, Matthieu, dont il provoqua involontairement la mort en &979 dans un accident de voiture !

Il y a Elizabeth Louviers. En 1979, elle laissait mourir son amant d'une surdose de drogue et de médicaments et, elle aussi, cela la hante !

Enfin, il y a les filles de l'ancien propriétaire de la maison Annie et Geneviève Lambert. Annie, employée municipale, qui, à ce titre, javellisera l'inscription, femme à la personnalité rude et aux idées d'extrème-droite, jalouse de sa soeur Geneviève davantage aimée par leur père - sans se rendre compte que l'ainée la protégeait en fait des tendances incestueuse de l'individu !

Je ne voudrais pas révéler la chute de ce roman mais le ferais quand-même ! Arrêtez votre lecture ici si vous ne connaissez pas encore ce livre !

Disons que le vieillard propriétaire de la maison était l'individu visé par le tag. C'est lui qui a séduit la jeune femme du prologue et c'est son fils qui s'est vengé en portant l'inscription qui fut fatale au vieux satyre ! Il est mentionné quelque part dans les chapitres précédents et vous laisse découvrir où !

Un roman donc un peu bâti comme un jeu de pistes, voire un récit policier - et qui mérite une deuxième lecture rétrospective ! QUE 163 pages donc mais des pages très denses !

Un récit plein d'humanité !

A bientôt !

1979 - Jean-Philippe Blondel

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Resident Evil : Extinction - Russell Mulcahy

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La franchise Resident Evil continue son voyage dans l'horreur et l'action ! Après le premier opus en 2002, le second -sous-titré "Apocalypse" en 2004, voici Resident Evil : Extinction en 2007. Cette fois-ci, c'est Russell Mulcahy, réalisateur australien dont les premiers films furent Razorback et le premier Highlander, qui est aux commandes ! Je dois tout de même signaler sur Paul W.S. Anderson, le réalisateur du premier Resident Evil est toujours dans les parages du "tome" 2 et du "tome" 3 puisqu'il scénarise et produit ! De là, découle une certaine cohérence entre ces films à travers notamment des personnages récurrents et une progression dramatique.

Le cadre du film s'élargit une fois de plus puisque l'on n'est plus à l’échelle d'une ville - Raccoon City - mais cette fois, c'est le monde entier qui est touché par le Virus-T et l'humanité en voie d'extinction - si elle n'est pas déjà éteinte !

Le film débute comme un écho du premier puisque l'on revoit Alice dans les couloirs du Hive - et son fameux couloir aux lasers - mais, comme cette "Alice" meurt, on s'aperçoit bien vite qu'il s'agit d'un clone !

Umbrella Corporation, ses dirigeants et ses cadres poursuivent leurs recherches sans éthique et constitue une aussi égale sinon une plus forte menace pour les derniers survivants de l'Humanité.Comme dans Walking Dead, la menace vient aussi des humains ! A côté de cela, nos héros doivent affronter hordes de morts-vivants, chiens zombies auxquels viennent s'ajouter dans cet opus, corbeaux mort-vivants, zombies "intelligents et rapides" - issu du sang d'Alice - et un Dr Isaac, le cerveau maléfique de l'affaire, transformé en un méchant emblématique du jeu !

Mais nos survivants ne sont pas dénués de ressources - même si leur nombre s'amenuisent ! Ils s'organisent - en convoi, qui parcourt le désert du Nevada - mené par une certaine Claire Redfield (jouée par Ali Larter, une des héroïnes de la série Heroes !). Cela donne d'ailleurs au film des allures de "road movie'" voire lorgne du côté de Mad Max ! On retrouve aussi là la distribution la chanteuse Ashanti et Obed Fehr - qui reprend le rôle de Carlos Oliveira. C'est aussi le retour de la Reine Rouge - dans un autre complexe souterrain d'Umbrella semblable au Hive, à croire que ces gens aiment agir dans l'ombre ! - sous la forme d'une autre I.A. plus sympathique, une sorte de Reine Blanche !

Alice, enfin, a des ressources - il lui en faut pour lutte contre ces horreurs - puisqu'elle développe des pouvoirs psioniques/TK !

La fin est encore une fois ouverte ! Alice se constitue une armée d'une nature inattendu et on découvre un potentiel nouveau méchant, le Big Boss de la Corporation !

Le film m'a semblé encore plus pêchu mais guère optimiste et guère porté vers la "réflexion philosophique" mais c'est un divertissement "fun" !

A bientôt !

Resident Evil : Extinction - Russell Mulcahy

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L'Homme qui tua Liberty Valance - John Ford

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L'Homme qui tua Liberty Valance est un film en N&B de 1962 de John Ford, le Grand Maitre du Western, adapté d'une nouvelle de Dorothy M. Johnson.

C'est un film plein de nostalgie qui débute par l'arrivée en train du sénateur Ransom Stoddard (interprété par James Steward)en gare de Shinbone. L'homme politique fait son retour dans la ville pour les obsèques de Tom Doniphon (interprété par la légende John Wayne). Le sénateur doit en effet la vie et sa carrière à l'homme qui repose dans un misérable cercueil, l'homme qui tua le hors-la-loi Liberty Valance.

Cette introduction du film se révèle emprunte de beaucoup de nostalgie. Le Mythe de l'Ouest américain est en train de s'éteindre ! C'est une nostalgie d'un Temps perdu. Le Chemin de Fer a contribué à apporter la civilisation. Stoddard revient sur son passé et raconte l'histoire de Doniphon - s'ouvre alors un flash-back qui dure tout le film.

Le jeune Ransom Stoddard, des années plus tôt débarque dans l'Ouest mais sa diligence est attaquée et il est battu par Liberty Valance. Il y a tout un jeu d'oppositions dans ce film, entre d'une part l'Ouest Sauvage "traditionnel" des pionniers et le jeune avocat Stoddard qui apporte l'éducation et la législation dans ces étendues sauvages où régnait jusque là la loi des colts !

Le film comporte aussi moins de scènes de grands espace que d'accoutumé dans les films de Ford et donc plus de scènes d'intérieurs. On préfère la salle de classe au désert stérile. Le territoire (sauvage) est en passe de devenir un État (assurant protection !).

Au niveau des acteurs, on a d'un côté James Steward qu'on a déjà vu dans des rôles de politiques (voir mon billet sur Mr Smith au Sénat) et de l'autre côté des stars du Western : John Wayne, John Carradine, Lee Marvin (Liberty Valance) ou Lee Van Cleef. Le rôle féminin principal est tenu par Vera Miles.

On a en fait un affrontement entre Liberty Valance contre Stoddard et Doniphon - donc un duel à trois ! - mais on a aussi un "duel" entre les deux gentils pour le coeur d'Alice !

Et même si c'est Stoddard qui apporte le loi, c'est - contrairement aux apparences et ce qui nous est révélé dans un flash-back (dans le flash-back) - Doniphon, tenant de la loi du colt, qui abat le hors-la-loi !

Mais c'est le futur sénateur qui en récolte les lauriers - et arrache la belle ! Il y a donc une imposture.La thèse de Ford serait la suivante : on veut nous faire croire que c'est le législatif qui a construit l'Ouest mais c'est en fait le cow-boy le révolver à la main !

Le rôle de la presse dans la construction de l'Ouest est également souligné !

A bientôt !

L'Homme qui tua Liberty Valance - John Ford

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Resident Evil : Apocalypse - Alexander Witt

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La franchise cinématographique - tirée du très populaire jeu vidéo - continue avec Resident Evil 2 : Apocalypse où Alexander Witt succède à Paul W. S. Anderson et réalise un opus qui m'a davantage convaincu que le premier !

Le cadre de l'intrigue s'élargit - cette fois à la ville entière de Raccoon City qui est la proie de l'infection de zombies dus au virus-T. Le film reprends très précisément où le précédent s'était clôt.

On retrouve donc la belle et très pêchue Alice Abernathy (jouée par Milla Jovovich), directrice de la sécurité du Hive - qui a fait l'objet d'expérimentations génétiques parallèles au projet Némésis !

La situation dégénère à Raccoon City et la ville est mise en quarantaine ! Les morts-vivants sont partout et on suit des petits groupes de survivants : Alice et sa bande, les membres des STARS - une unité de police - et des commandos d'Umbrella Corporation -qui n'a vraiment aucune pitié ni aucun scrupule et ne recule devant aucune horreur.

Alice est bien secondée, notamment par Jill Valentine (jouée par Sienna Guillory) et membre des STARS. Il faut compter aussi avec le commando Carlos Oliveira (jouée par Oded Fehr).

Les héros survivant se regroupent et doivent jouer des coudes pour quitter la ville avant qu'une bombe thermonucléaire n'explose ! Pour cela, ils sont dans l'obligation de sauver Angela Ashford, la fille du professeur, piégée dans l'école pour que le savant leur donne un ticket de sortie !

Umbrella, évidemment, leur mets des bâtons dans les roues et active notamment une sorte de super combattant mutant - le projet Némésis - qui n'est autre que l'un des héros du premier volet qui avait été infecté !

La fin de ce Resident Evil : Apocalypse laisse présager de nouveaux développements dans la suite !

Enfin, par rapport à la série de jeux vidéo - le film reprend des éléments de Resident Evil 2, Resident Evil : Code Veronica et Resident Evil 3 ! Mais ne connaissant pas les jeux, je ne peux vous en dire plus !

A bientôt !

Resident Evil : Apocalypse - Alexander Witt

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Resident Evil - Paul W.S. Anderson

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Resident Evil est à la base une série de jeux d'aventure type First-Person Shooter dans un climat horreur avec des zombies.

Mais c'est aussi à ce jour - en 2015 plutôt - une franchise de six films cinéma initiée en 2002 par Paul W. S. Anderson (à qui on devra plus tard AVP : Alien VS Predator puis Pompéi) avec Milla Jovovich (l'égérie de Luc Besson dans Le Cinquième Élément et Jeanne d'Arc) qui joue le personnage principale, l'amnésique Alice - sorte de femme forte jouant des poings à la manière d'une Buffy Summers.

Dans la distribution de ce premier Resident Evil daté de 2002 donc, il faut compter avec Michelle Rodriguez - qu'on verra par la suite brièvement dans la Saison 2 de Lost - ou un acteur moins "connu", Colin Salmon, qui joue Charles Robinson dans les James Bond avec Pierce Brosnan.

Umbrella Corporation est une multinationale omnipotente - qui fabrique virus, étudie la génétique et la cybernétique - et possède une usine/laboratoire secrète sous la ville de Raccoon City, le Hive.

Or un "incident" se produit et un dangereux virus qui transforme les morts en zombies est libéré et la Reine Rouge, le système informatique qui contrôle le Hive, décide de trucider les 400 employés. Pendant ce temps, Alice se réveille amnésique, sous sa douche, dans un manoir et apprend peu après par un commando délégué par Umbrella qu'elle est un agent de la firme chargée de veiller sur le point d'accès que constitue le château.

Alice retrouve peu à peu la mémoire et découvre qui a provoqué l'"incident" qui a eu lieu au Hive. Dans ce laboratoire, elle affronte zombies, chiens morts-vivants et bien pire encore !

Le final laisse présager du pire, le virus s'étend propager à Raccoon City puis au monde entier - dans les cinq films suivants que je commenterais plus tard !

Soyons clair ! Resident Evil est une série Z ! Ce n'est pas un chef d'oeuvre et cela relève plutôt du grand guignol ! Mais les histoires de zombies ont toujours un côté fun et pour cela je consacrerais d'autres billets à cette série ! Ceci illustre aussi les liens entre l'industrie du cinéma et celle du jeu vidéo dans une logique transmédia !

A bientôt !

Resident Evil - Paul W.S. Anderson

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L'Oeuf de Dragon - 90 ans avant le Trône de Fer - George R.R. Martin

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George R. R. Martin a réussi un coup de maitre avec sa saga fleuve Game of Thrones. Le récit total devrait compter entre 7 et 8 gros volumes - regroupés chez nous en autant d'intégrales !

Cependant, il existe d'autres histoires mettant de côté Daenarys Targaryen, Jon Snow ou Tyrion Lannister puisqu'elles se déroulent des générations avant ! Ce sont des nouvelles - ou plutôt des novellas au vu de leur longueur dont L'Oeuf de Dragon fait partie.

Je dois dire que ce récit autour d'un tournoi de chevalerie - avec descriptions des atours et des qualités de chevaliers participants rappelant la Chanson de Geste - m'a particulièrement plu ! D'abord parce que les personnages sont attachants, bien caractérisés malgré leur nombre important. Ensuite, parce que les enjeux vont bien plus loin qu'un simple tournoi amical ! Et comme dans tout Game of Thrones, il y a du sang et des morts !

On suit le chevalier errant Duncan - en abrégé Dunk - qui parcourt les routes avec l'Oeuf - un jeune écuyer qui n'est autre qu'Aegon Targaryen que son père Maekar a confié aux soins du chevalier. Dunk va participer à un tournoi organisé par Lord Ambrose Beurpuits, sire de Murs-Blancs,qui marie sa fille à un Frey.

On a alors droit à toute une galerie de chevaliers, nobles ou errants, bien dessinés comme je l'ai dit et chacun avec ses motivations. Il y a ainsi Heddle le Noir, Alyn Chantecoq, Joffrey Caswell, Kirby Pimm, Lord Gormon Peake, Glendon Boule, Jehan le Ménétrier, Kyle le Chat, Uthor Enverfeuille parmi tant d'autres...

Mais en réalité, derrière le tournoi se profile un complot contre le Trône de Fer, occupé par Aerys Ier Targaryen. En arrière plan, pour expliquer cette machination, il faut savoir qu'il y a peu les Targaryen étaient divisés et se battaient pour le trône. Il y eut ainsi la Guerre du Dragon Rouge contre le Dragon Noir et Daemon Feunoyr, le Dragon Noir fut battu au champ d'Herberouge. Les rebelles furent ensuite soit exécutés, soit graciés, soit exilés. Or ils sont de retour !

Comment Dunk, le héros de ce récit, va-t-il se tirer de ce nid de guêpes ?

Bref, une histoire prenante qui de plus est bien écrite/traduite !

A lire particulièrement pour les inconditionnels de Game of Thrones !

L'auteur, George R. R. Martin prévoit d'écrire d'autres nouvelles sur Dunk et l'Oeuf !

En attendant qu'elles voient le jour, je vous dis à bientôt !

L'Oeuf de Dragon - 90 ans avant le Trône de Fer - George R.R. Martin

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