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Le Schtroumpfeur de bijoux - Thierry Culliford

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Après la mort de Peyo se posait la question de son héritage et du devenir des petits lutins bleus. Ce fut Thierry Culliford, le fils de Pierre qui reprit le flambeau en s'entourant des artistes formés jadis au Studio Peyo et de nouvelles recrues ! La Saga des Schtroumpfs a en effet vu se succéder quantités de talents !

Le Schtroumpfeur de bijoux est une aventure de format long - 44 pages - deuxième album à paraître aux Éditions du Lombard mais surtout première histoire imaginée sans Peyo, après son décès le 24 décembre 1992 ! La pression sur les auteurs n'était donc pas négligeable et force est de constater que Luc Parthoens et Thierry Culliford au scénario et Alain Maury au dessin s'en acquittent parfaitement !

L'univers des Schtroumpfs est bien revisité et enrichi dans ce tome tout en restant dans une certaine tradition ! On fait en effet une incursion dans le monde des humains - ce qui permets de mettre en contraste la petite taille de nos héros - dans la continuité de La Flûte à Six Schtroumpfs !

Le Grand Schtroumpf a envoyé le Schtroumpf à lunettes et le Schtroumpf farceur au " Gué du Gai Schtroumpfeur" pour lui ramener des tiges de massettes pour la Grande Fête d’Équinoxe. Mais une blague du Schtroumpf farceur tourne mal et celui-ci s'assomme, manque de se noyer et est "capturé" par deux saltimbanques/brigands qui font l'exhiber sur les foires ! Nos deux compères se nomment  Adhémar et Godillot et se rendent au bourg d'Abélagot, une des villes qui entourent le Pays Maudit - dont on découvre la géographie ici !

Les Schtroumpfs, menés par le Grand Schtroumpfs se lancent à la recherche du disparu ! Le Schtroumpf farceur, lui, est contraint par un troisième individu peu recommandable qui se joint aux deux saltimbanques à cambrioler les maisons des habitants en profitant de sa petite taille ! Il rapporte dès lors diamants et bijoux et se retrouve coincé !

Ajouter à cela que le fils du seigneur local a été kidnappé ! De fait, le Schtroumpf farceur va tomber par hasard sur le gamin, détenu dans la cave de l'usurier ! Le complot est l'idée de Ganelon, un conseiller du châtelain ! Sur ces entrefaits, les autres Schtroumpfs retrouvent leur comparse et sont capturés à leur tour ! Direction le château où le troisième larron a décidé de commettre un larcin !

Nos petits héros vont dès lors se montrer plus malin et confondre les voleurs, aidés par un revirement du nain Godillot ! Le méchant Ganelon sera aussi démasqué et le fils retrouvé et libéré sain et sauf ! Tout se finit bien et la fête d’Équinoxe peut avoir lieu !

Ce récit est plein de rebondissements et mélange à la fois l'ambiance moyen-âgeuse et les personnages de voleurs masqués à la Arsène Lupin ! C'est assez savoureux au final pour une histoire qui fut publié directement en album - sans prépublication dans Spirou comme de coutume - en 1994 !

A bientôt !

Le Schtroumpfeur de bijoux - Thierry Culliford

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Lucky Luke : L'Escorte - Morris & Goscinny

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On retrouve William H. Bonney, plus connu sous le nom de Billy the Kid, dans le 28ème album - et la 42ème histoire ! - de la série Lucky Luke, prépubliée en 1965 dans le journal de Spirou et l'année suivante en album - toujours chez Dupuis !

Cet album, intitulé L'Escorte, du duo Morris et Goscinny, est en quelque sorte la suite du 20ème album, Billy the Kid. Alors qu'il brille dans un rodéo, notre cow-boy solitaire est convoqué par le pénitencier habituel. Luke pense alors que les Dalton se sont encore évadés mais il n'en est rien ! En réalité, le directeur de la prison a reçu un courrier de la petite ville de Bronco Pueblo, au nouveau-Mexique, demandant aux autorités du Texas, d'extrader Billy vers leur ville pour y être jugé ! Le "garnement" a en effet commis plus d'un méfait dans plus d'un État ! La surprise viendra à la fin lorsqu'on découvrira que Lucky Luke a fait tout ce périple pour une simple amende de stationnement de cheval !

Luke va donc convoyer la "petite terreur" qui tentera évidemment de s'évader à maintes reprises ! Billy terrifie les habitants des villes que le duo traverse - Goscinny aimait bien montrer la couardise de ses congénères - et c'est assez savoureux ! C'est un motif qu'on a déjà vu à propos des Dalton !

Lors d'un passage par une prison locale, Billy va attirer l'intérêt d'un certain  Bert Malloy, un despérado de troisième classe et lui promettre une part de son butin caché si celui-ci le délivre ! En fait, chacun a pour idée de rouler l'autre ensuite ! Cela donne lieu à un  certain nombre de péripéties lorsque Bert tente de délivrer The Kid ! Il s'adjoint même l'aide d'une bande de criminels, voleurs de grands chemins peu commodes !

Autre moment savoureux, quand Billy réalise que personne n'a peur de lui à Bronco Pueblo !

Somme toute, c'est du Lucky Luke assez classique ! Je en crois pas qu'on soit appelé à revoir beaucoup Billy the Kid par la suite - peut-être dans un ou deux autres albums mais n'en suis pas sûr !?

L'humour, l'absurde, la mise en scène, un découpage des cases méticuleux ! La période de plus grande forme de Morris qui durera 20 ans, jusqu'au moment où le cow-boy troquera sa cigarette pour un brin d'herbe !

je vous donne rendez-vous bientôt pour un autre album, Des Barbelés sur la prairie !

A bientôt !

Lucky Luke : L'Escorte - Morris & Goscinny

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Zéro de conduite - Michel Onfray

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Zéro de conduit sous-titré "Carnets d'après campagne" est le dernier volet du triptyque sur la politique française dans le cadre de l'élection présidentielle de 2017, commencé avec Décoloniser les provinces et poursuivi avec La cour des miracles.

Un ouvrage qui va faire encore polémique et attirer à Onfray les foudres du pouvoir ! Par ailleurs, l'auteur de cet essai en a distillé pas mal d'extraits au fil des mois de la rédaction sur sa chaîne/web-TV MichelOnfray.com !

La plume acerbe de Michel Onfray s'attaque à l'homme-lige de la finance, Emmanuel Macron, porté au pouvoir par les biais de médias vendus aux intérêts de l'argent ! Le "philosophe français le plus lu dans le monde", qui a précédemment défendu le système girondin contre le système jacobin, ressasse ses thèmes habituels, à savoir que nos présidents successifs depuis Mitterrand et le Traité de 1992, ne sont que les pions de l'Europe maastrichienne ultra-libérale.

Dans un paysage politique français en décomposition, Onfray délivre voire déchaine sa verve contre Macron, celui qui devait moraliser la vie politique mais a, dès le début de son quinquennat, des ministres impliqués dans des affaires louches tels Richard Ferrand, avec des montages financiers occultes et un fils engagé comme assistant parlementaire - ou François Bayrou qui rémunérait des collaborateurs avec l'argent de l'Europe et que Macron a nommé Ministre de la Justice ! Il y a dès le départ quelques chose de pourri dans le Royaume de Macronie !

Cette présidence, à défaut d'avoir des idées - avec ses intellectuels  et ses journalistes aux ordres - est appelée à se dérouler sous les auspices de la communication ! Macron a été élu grâce à des journaleux corrompus et, bien ingrat, décide de leur faire savoir qu'il est le patron en les faisant poireauter toute une matinée lors de l'annonce de la nomination d’Édouard Philippe comme premier ministre !

Mais l'"opposition" ne présente guère mieux pour Onfray ! Mélenchon a une passion suspect pour Robespierre et Hugo Chavez, Marine Le Pen a été consternante lors du débat de l'entre-deux-tours ! Et ce ne sont pas les simagrées des Insoumis concernant le port de la cravate à l'assemblée ou le logement HLM qu'occupent Raquel Garrido, avocate et son conjoint Alexis Corbière qui vont les réhabiliter ! En réalité, et Onfray pointe cela, les Insoumis ne défendent pas les ouvriers et ne sont que des petites bourgeois préoccupés d'eux-même - après on est d'accord avec cela ou pas !

Quelle doit être la stature d'une présidence ? Les Français avaient reproché à Sarkozy son côté "survolté" et à son successeur Hollande, son côté "mollasson". Avec Macron, on nous annonce un président "jupitérien" et dès lors les journalistes, vexés d'être mis sur la touche, dénonce son autoritarisme lors du Congrès à Versailles - avec Poutine ! - début juillet 2017. Il faudrait savoir ce que l'on veut !

Macron, accusé d'être le "président des riches" pense-t'il à l'intérêt général ou à son propre intérêt ? On peut douter du fait qu'il se préoccupe des Français - surtout des plus modestes ! On n'est pas à une bêtise et sottise prête dès le début du mandat notamment lorsqu'il déclare que le terrorisme vient du réchauffement climatique ou qu'il humilie le jour de la Fête Nationale Pierre de Villiers, le Chef d’État-major des Armées qui demandait juste plus de moyens et qui lui pour le coup travaille pour l'intérêt général de la France au contraire du président Macron, homme de courte vue !

La politique de Macron semble se résumer à de la communication (avec son cortège de Minc, Attali et Séguéla et autres pseudos intellectuels dévoyés !). Ainsi il nomme Stephane Bern au patrimoine en lieu et place d'un universitaire réellement compétant, ou il fait le pitre chez Hanouna ! La communication ne lui réussit pas toujours  comme lorsqu'il fait preuve d'une condescendance insupportable à l'égard du président du Burkina Faso qu'il traite de "réparateur de climatisation" ! Souvent le verni craque et le vrai Macron méprisante envers le peuple ressort, avec "ceux qui ne sont rien", les "fainéants" qui ne veulent pas travailler, les "alcoolos" et les "illettrés" ! Un homme éminement sympathique on vous dit !

Et ce ne sont pas ses prétendues connaissances philosophiques qui rattraperont Macron ! Il se targue d'avoir bossé avec Ricoeur ou Balibar (l'un est mort et l'autre ne se souvient plus de lui !), cite des phrases de  Lévinas que le cercle d'études lévinassienne est incapable de retrouver, bref, on lui conseillerais plutôt de lire "La philo pour les nuls" !

On s'approche progressivement vers la fin de nos libertés et ce projet de loi sur les fake news est la porte ouverte vers un monde à la Orwell ! Qui décidera ce qui relève de la fake news ?

Autre scandale, le statut de la Première Dame, payée des dizaines de milliers d'euros par mois alors qu'elle n'a pas été élue, elle ! Enfin, bon, c'est de l'argent pris sur nos APL ! Et je en parle pas du panda qui nous coûte 2 millions d'euros sur trois ans !

Le pouvoir n'est pas brillant mais l'opposition n'est guère mieux ! Les Républicains, les Socialistes et Marine Le Pen sont morts ! Le Front National revient vers une ligne maastrichienne et libérale et Marion Maréchal-Le Pen est en embuscade !

les Insoumis (Mélenchon, Garrido, Simmonet,...) ont aussi leur lot de casseroles (voyage en première classe, logements HLM, détournements de fond,...). Ils multiplient, à l'image de Mélenchon, les effets de manche ou clame "Nique la France" avec Danièle Obono ! Bref, on est vraiment mal barrés !

Onfray termine ainsi son triptyque et annonce qu'il consacrera par la suite son énergie à d'autres études ! Dans Décoloniser les provinces, il avait proposé l'alternative girondine, dans La cour des miracles, déconstruit comment l'élection présidentielle était une imposture. Dans ce dernier volume, il critique fortement le début de règne de Macron Ier qui n'augure rien de bon pour la suite ! Le Français de base en a encore pour 4 ans à souffrir - à moins que Macron fasse un second mandat ! - et la finance se régale !

Pas Robin des Bois mais le Sheriff de Nottingham !

Avec ce livre, Onfray va encore se faire des amis ! Il est vrai que j'ai remarqué que dans ma fac, il était de bon ton chez les professeurs de Lettres et de Philosophie de taper sur/dénigrer le philosophe bas-normand ! Les universitaires professionnels ne sont pourtant pas exempts de reproches non plus dans ce milieu qui fonctionne par cooptation  et copinages !

A bientôt !

Zéro de conduite - Michel Onfray

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Solo - A Star Wars Story - Ron Howard

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Le deuxième spin-off de la Saga Star Wars intitulé Solo - A Star Wars Story était précédé d'une réputation catastrophique ! En effet, le tournage avait été marqué par des aléas - en particulier le renvoi des deux réalisateurs, Phil Lord et Chris Miller - pour "divergences artistiques". On leur aurait reproché de laisser une trop grande part à l'improvisation ! Ron Howard reprenait la barque et retournait 80% des scènes !

Ce film de 2018, présenté en avant-première en Sélection Officielle Hors Compétition à Cannes, est un préquel qui nous raconte la jeunesse de Han Solo ! Un jeune acteur, Alden Ehrenreich, vu dans le film des Frères Coen, Avé, César !, se voit confier la lourde tâche de succéder à Harrison Ford, une des figures majeures du cinéma de ses 40 dernières années  ! Là encore, nombre de rumeurs comme quoi son jeu aurait été catastrophique et qu'on lui aurait alloué un coach !

Et alors verdict !? Et bien, malgré quelques critiques négatives que j'ai vu passer, ce Solo - A Star Wars Story est une bonne surprise et pas le désastre annoncé ! Je ne me fie pas aux critiques de (faux-)fans opportunistes qui sont "fans" parce que cela fait branché mais n'ont aucune connaissance de fond de cet univers ! Enfin, passons... Je ne veux pas polémiquer !

Donc ce film est un bon divertissement - qui fait bien le taf - et contient un nombre impressionnant de références à tous les autres films, Rogue One compris et aux séries The Clone Wars  et Rebels  ! Il y a même des Easters Eggs à des éléments "Légendes" (comme les romans Lando ou le jeu vidéo Masters of Teras Kasi) ! Et Alden Ehrenreich tient bien son rôle, reprends certaines mimiques de Ford - sans être dans la parodie  ! - et livre un Han Solo qui se cherche et qui évolue entre le début et la fin du film !

Toutefois, si ça fait le boulot, ce n'est pas non plus un chef d’œuvre absolu ! Si la photo est très belle, le scénario de Lawrence Kasdan et son fils Jonathan Kasdan est assez prévisible ! On a droit à tous les moments qui ont fait la légende de Han Solo - évoqués dans la Trilogie originale et pas encore montrés : le Kessel Run en 12 parsecs, la partie de Sabacc où Han gagne le Faucon Millenium, la rencontre avec Chewie/Chewbacca ou encore comment Han gagne son nom ou son blaster DL-44 !

Dans ce film, Solo a un mentor en la personne de Tobias Beckett - joué par Woody Harrelson - et une petite amie, Qi'ra - interprétée par Emilia Clarke, - notre égérie de Game of Thrones - ici plus convaincante que dans Terminator : Genysis ! Mais le plus bluffant est sans doute Donald Glover qui campe un Lando Calrissian parfait ! C'est l'acteur noir en vue du moment à Hollywood, qui mène aussi une carrière musicale remarquée avec son groupe Childish Gambino. Il est ici tout à fait dans le ton de ce qu'avait fait précédemment Billy Dee William !

Bon maintenant, je vais SPOILER ! Cessez ici la lecture de cet article si vous n'avez pas encore vu ce film !

Au début de Solo, notre héros cherche à quitter l'"égout" qu'est Corellia, un monde industriel ou le crime sévit dans les marges ! Il échappe ainsi à Lady Proxima - dont la voix est celle de l'actrice oscarisée Linda Hunt, et son chien de garde, Moloch, et s'engage dans la Marine Impériale ! Il ne parvient pas à s'enfuir avec son amie Qi'ra, son amour de jeunesse, qu'il laisse derrière lui en se promettant de revenir la chercher plus tard !

Han est ensuite viré de la Marine et finit dans l'infanterie et participe aux combats sur le monde boueux de Mimban ! Là il fait la rencontre de Tobias Beckett et de ses compagnons pirates qui ont infiltré les rangs impériaux pour voler un vaisseau. Han croise aussi la route de Chewbacca qu'il libère de captivité.  Par la suite, Han et Chewie suivent Beckett sur Vandor-1 pour participer au braquage d'un train afin de se fournir en coaxium, un hypercarburant, pour le compte du Syndicat "L'Aube Écarlate", dirigé par Dryden Vos - joué par Paul Bettany  - qui campe ici un méchant  "très méchant" et assez peu profond ! Val, la compagne de Beckett  - jouée par Thandie Newton, l'actrice de la série Westworld, y laisse la vie ainsi que Rio Durant, un alien à quatre bras dont la voix est celle du réalisateur Jon Favreau. Bref l'opération est un fiasco, compliqué par l'arrivée des "Cloud Riders", un gang de mercenaires mené par Enfys Nest.

Par la suite, nos héros se retrouvent face à Dryden Vos et Han a la surprise de voir que Qi'ra est devenue le meilleur lieutenant de celui-ci. Ils ne doivent la vie sauve qu'à la promesse de ramener du coaxium non raffiné et non stabilisé depuis les mines de Kessel ! Mais pour réussir cette opération, et pour que le produit instable n'explose pas en route, il leur faut un vaisseau rapide !

C'est là que Qi'ra introduit Han devant Lando Calrissian ! Solo ne parvient pas à gagner le Faucon au cours d'une partie de Sabacc car le dandy capé triche ! Puis, Han, Beckett, Chewie, Qi'ra, Lando et son droïde L3-37, le premier droïde féminin de la Saga, jouée en motion-capture par Phoebe Waller-Bridge. Ce dernier personnage qui revendique pour la cause droïde et l’égalité de leurs droits est une réussite !

L'opération sur Kessel se déroule, contre le Syndicat des Pykes, puis on assiste enfin à la fameuse Kessel Run. La mission est un succès malgré les pertes et le groupe se rends sur une autre planète pour raffiner le coaxium, où les attends Enfys Nest - en fait une jeune fille sous le casque - qui revendique les premiers embryons de la Rébellion ! Solo et Qi'ra devront  choisir entre cette jeune fille et le redoutable Dryden Vos ! Trahisons en série en prévisions !

La fin du film contient aussi son lot de surprises ! Des petites comme l'apparition de Warwick Davis qui reprends son rôle de l’Épisode I, en membre des "Cloud Riders" ! Des grosses comme l''apparition de Dark Maul (mais on savait déjà qu'il avait survécu à La Menace Fantôme si on avait suivi les séries animées The Clone Wars et Rebels !) ! Ron Howard rétablit aussi le "Han Shots First", clin d'oeil aux fans !

Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce film, rien qu'en citant toutes les références ! Dans les dernières minutes, Han Solo gagne finalement le Faucon dans une partie revanche contre Lando ! Cette fin de film semble poser des éléments pour de futurs films, romans, BD ou séries ! Alden Ehrenreich aurait signé pour trois films !

N'écoutez pas les esprits chagrins qui vous disent que ce film est une catastrophe car ce n'est pas le cas ! De l'action, de l'aventure dans la veine Star Wars ! Ambiance western et braquage !

A bientôt !

Solo - A Star Wars Story - Ron Howard

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Macadam Bumper - ERE Informatique

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Les flippers ont fait les beaux jours des bars-tabacs puis ont été peu à peu détrônés par les bornes d'arcade !

En réaction, on a vu apparaître des flippers de plus en plus perfectionnés, avec des rampes, des deuxièmes plateaux, tout un tas d'appareillages électroniques. Bally et Midway sont parmi les marques les plus connues !

Il était inévitable que les flippers voient aussi leurs déclinaisons en jeux vidéo. Je ne vais cité aujourd'hui qu'un éminent représentant du genre, à savoir Macadam Bumper, décliné de  1985 à 1988 sur divers ordinateurs de salon par l'éditeur ERE Informatique.

On aura en effet droit à des versions Amstrad CPC, Commodore 64, Oric et ZX Spectrum en 1985 puis Atari ST en 1986 (également édité sur cette machine sous le titre Pinball Wizard par l'éditeur Accolade), en 1987 sur PC MS-DOS et enfin en 1988 sur les machines Thomson !

Ce jeu est une création de Rémi Herbulot, programmeur vedette d'ERE Informatique. J'ai du y jouer dans sa version Atari ST et c'est un jeu très plaisant, à la bonne jouabilité et aux graphismes assez plaisants  ! Rien de surprenant toutefois, il s'agit de conserver sa bille le plus longtemps possible pour marquer un maximum de points et figurer au tableau des high-scores !

Mais ce que j'ai surtout retenu de ce jeu, et qui en fait un soft digne d'intérêt, c'est son "éditeur de flipper" sur lequel je m'étais bien éclaté, créant des flippers improbables !

Une réalisation "proche de la perfection" pour de nombreux aficionados ! Lé référence du flipper en jeu vidéo incontestablement !

A bientôt !

Macadam Bumper - ERE Informatique

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Les Aventures d'Alix - Tome 2 : Le Sphinx d'or

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Les premiers volumes d'une série de BD sont toujours ceux où le héros se cherche tant au niveau du scénario que du trait et du dessin. Le personnage principale prends peu à peu son allure définitive et s'entoure progressivement de tous ses comparses !

Alix n'échappe pas à la règle ! On retrouve le travail documenté de son papa Jacques Martin dans le tome 2 - intitulé "Le Sphinx d'or" et paru en 1956 aux Éditions du Lombard ! C'est dans ce second opus qu'est introduit le personnage d'Enak, jeune Égyptien métissé - qui sera le compagnon de route de toutes les aventures du jeune héros romain d'origine gauloise !

Il faut rappeler que les premières aventures d'Alix date de 1948 et donc signaler que cette année en 2018, le jeune héros post-adolescent fête ses 70 ans ! Ses aventures continuent d'ailleurs aujourd'hui - avec la série classique et l'autre série plus mature, Alix Sénator par Valérie Mangin ! Enfin, notons que le magazine L'Histoire lui a tout récemment consacré un hors-série !

Revenons au "Sphinx d'or" ! L'album et le récit peuvent se diviser en deux temps, deux moments !

Tout d'abord, il est fait référence au siège d'Alésia (voir le billet que j'ai consacré à cet événement !). La cité gauloise est encerclée par les armées de César et la situation de Vercingétorix est désespérée. Le chef gaulois espère néanmoins que des renforts vont arriver ! Cet épisode situe donc l'album en 52 avant J.-C.

Dans un village voisin, les divers clans et leurs leaders tergiversent quand arrive Alix, fils de l'ancien chef Astorix, qui vient en quelque sorte revendiquer sa lignée et surtout intercéder auprès de César pour faire parvenir des vivres aux assiégés. Là, Alix rencontre aussi son cousin Vanic. Pendant ce temps, un émissaire de Vercingétorix qui porte un message requérant d'envoyer des combattants supplémentaires est intercepté ! La neige tombe et s'accumule, bloque tout et finalement Vercingétorix dépose les armes aux pieds de César !

Alors que César fête sa victoire, il reçoit un petit sphinx en or accompagné d'un message qui l'avertit que de graves événements se préparent en Égypte ! Or le pays est stratégique car c'est le grenier à blé de l'Empire. Le chef de guerre et consul romain décide alors d'envoyer Alix en ces terres lointaines pour enquêter !

On suit donc les premiers voyages d'Alix de la Gaule à l’Égypte. En Égypte, Alix va découvrir un homme qui se fait appeler "Sphinx" et qui a levé une armée. Le jeune héros se rends au temple d'Efaoud avec le chef des archers royaux Sénoris ainsi qu'avec Enak. Ce récit réintroduit aussi le personnage d'Arbacès, un Grec retors qui va devenir un des pires ennemis du héros !

Un album parsemé de scènes épiques de combats, batailles de masses, duels, chevauchées, parsèment le récit et allègent une histoire assez bavarde !

Voilà, un des premiers albums qui augure d'une magnifique série !

A bientôt !

Les Aventures d'Alix - Tome 2 : Le Sphinx d'or

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Pour une philosophie de terrain - Christiane Vollaire

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L'image du philosophe perché dans sa tour d'ivoire à la peau dure ! Il serait l'intellectuel parfait qui théorise des revendications qui ensuite vont donner lieu à des luttes "sur le terrain" !

Christiane Vollaire, dans son essai Pour une philosophie de terrain, montre à contrario que c'est le combat sur le terrain - bref la praxis ! - qui va faire émerger de nouvelles réflexions philosophiques. Étymologiquement, le "terrain" est d'abord le terrain militaire, le lieu de la bataille - et donc de l'action ! Pour une philosophie de l'action qui agit sur le réel ?

On retrouve là la vieille opposition entre idéalisme - les idées tombent du ciel ! - et empirisme - tout procède des sens. La philosophie de terrain va engager le corps, le mouvement, le déplacement, voir l'exil ! C'est aussi l'expérience qui va importer !

L'auteure se base d'ailleurs sur son expérience personnelle. Diplômée de philosophie, elle a d'abord enseigné puis a été infirmière durant dix années. Elle a aussi pas mal publier dans des revues de philosophie et de médecine, réfléchissant sur sa pratique. Se pose alors, dans le recours au terrain, pour la pratique/pensée philosophique, la question de l'enquête. Quel est le statut de l'enquêté ? Victime, témoin ou expert ? Quelle attitude doit adopter l'enquêteur ? Doit-il être neutre ? Doit-il s'immerger dans le milieu étudié (investigation participante) ?

Dans un second chapitre, Christiane Vollaire revient sur sept figures de la philosophie et leur rapport au réel ! On a Spinoza, Marx et Engels, Simone Weil, Hannah Arendt, Pierre Bourdieu et Michel Foucault.

Avec Spinoza, nous est rappelé que l'intellectuel parle toujours depuis un point de vue inscrit dans un contexte historico-politique. Ici, c'est celui d'une société très religieuse.

On connaît les théories de Marx et Engels sur la réification des prolétaires et la marchandisation du travail. Il est montré ici que ces schémas se reproduisent alors dans la famille avec le patriarcat.

Simone Weil étudie et condamne la division du travail qui conduit à la séparation entre travail intellectuel et travail manuel - où ceux qui donnent les ordres sont dans un rapport de domination et ceux qui les subissent ne pensent plus pour éviter la souffrance.

Hannah Arendt revient sur le procès Eichmann en 1961, s'interroge sur les conditions du procès, les responsabilités dans le massacre des Juifs et pose la "Banalité du Mal"  - ce qui lui valut nombres de reproches !

Pierre Bourdieu se penche lui sur la Guerre d'Algérie et le déplacement des paysans algériens pour éviter qu'ils ne soient contaminer par les rebelles ! Une réflexion sur l'exil donc - et la désocialisation.

Enfin, je ne m'attarderais pas sur Michel Foucault, théoricien du bio-pouvoir et très engagé sur le terrain notamment sur la question des prisons ! Il est aussi question ici de son analyse de la révolution iranienne en 1979 qui s'est retourné en déversement de violence.

Enfin, dans le troisième temps de l'ouvrage, il est question d"études sur le terrain mené par la philosophe, auteure de cet essai !

C'est d'abord en Égypte en 2011, depuis la place Tahrir où elle donne la parole à des protagonistes qui s'opposent à un système étatique intégralement corrompu.

C'est ensuite au Chili, en 2012, dans un pays également corrompu, livré avec le coup d'état de Pinochet de 1973 à l'ultralibéralisme à des fins d'enrichissement personnel. On voit alors que l'Amérique du Sud est une terre déchirée la violence qui s'inscrit dans trois temporalités, courte, moyenne et longue durée et où se pose un problème mémoriel.

Puis, c'est la Bulgarie en 2014 où, on n'en a pas beaucoup parlé, mais vingt personnes se sont immolés par le feu un peu partout dans le pays, là encore pour protester contre un État corrompu. Christiane Vollaire donne la parole à ceux qui étaient là.

Pour finir est associée la possibilité de lier la philosophie de terrain à une pratique de la photographie documentaire, loin du pathos et du sensationnel - et qui donne encore plus de sens. En clair, procéder à une "politisation de l'Esthétique" là où on avait une "esthétisation du Politique". Il est ici mentionnée la collaboration avec le  photographe Philippe Bazin.

Un petit ouvrage - moins de 200 pages - néanmoins très dense - avec une bibliographie assez fournie et qui ouvre de nouvelles pistes de réflexions ! A une époque où la philosophie peut apparaître comme sclérosée, il est temps de la faire renouer avec le réel à travers la pratique et de savoir "d'où l'on parle" !

A bientôt !

PS : J'ai emprunté ce livre à la Bibliothèque Universitaire de ma ville où j'espère par ailleurs faire un stage cet été 2018 !

Pour une philosophie de terrain - Christiane Vollaire

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La Colombe - Soprano

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Soyons clair ! Ce n'est pas que je déteste le Rap ! Je ne suis pas un spécialiste même si j'écoute Skyrock depuis 1998 et ai entendu pas mal de tubes dans ce registre. Mais je trouve que la production actuelle est très médiocre. Après les vieux routards vous rabâchent toujours IAM et Suprême NTM ! C'est sûr que c'était clairement "l'Age d'Or du Rap" ! Tout est -il à jeter dans la production actuelle ?

Abordons maintenant le cas Soprano ! Ce rappeur est l'un des rares, dans le paysage du Rap actuel, à qui j'accorde un peu de crédit. Son "flow" trouve un peu grâce à mes yeux ! Son vrai état civil est Saïd M'Roumbaba, né en 1979, à Marseille, d'origine comorienne. Précédemment, il s'est illustré avec le groupe Psy 4 de la rime, dans les années 1990, groupe qui reste une référence. Puis l'artiste, chanteur, rappeur et compositeur entame une carrière solo en 2007 avec un premier album, Puisqu'il faut vivre.

Le label Hostile Records édite en octobre 2010 son album La Colombe - dont il va être question ici ! On retiendra surtout la chanson Crazy et plus encore le single Hiro - interprété avec la chanteuse Indila !

Hiro est une référence à Hiro Nakamura, le personnage de la série-télé Heroes alors très à la mode et qui a la particularité de pouvoir voyager dans le temps. Soprano profite de cette caractéristique pour énumérer un certain nombre d'événements marquants de ces dernières décennies - auxquels il aurait voulu assister - comme les discours de Martin Luther King,... - ou de beaux gâchis (le 11 septembre 2001, l’assassinat du commandant Massoud, l'accident d'avion de la chanteuse Aaliyah,...) qu'il souhaiterait pouvoir éviter !

Soprano jette un regard lucide et un peu désabusé sur le monde. Particulièrement, il passe en revue les manies de la nouvelle génération dans le single Crazy mentionné plus haut. Parmi les thèmes abordés, il y a la séparation de couples dans Châteaux de Sable, croqué de manière assez juste !

Un album qui bouge à l'image de ses mélodies ! Il s'agit de foutre le bordel dans la chanson Darwa, troisième single exploité sur les ondes avec Crazy et Hiro - en fait le premier chronologiquement !

Plusieurs collaborations ! Avec Indila donc, avec Constantine Windaman, RedK, Awa Imani, le duo de musiciens et chanteurs maliens Amadou et Mariam, et Psy 4 de la rime !

Revenons sur le titre avec Amadou et Mariam qui s'intitule On a besoin de toi - ou il est question de ces migrants africain attirés par les lumières de l'Europe et ses fausses promesses et qui sont autant de bras qui ne font pas croître le progrès en Afrique même ! Plus que jamais d'actualité avec la "Crise des Migrants" !

Signalons aussi le morceau Je rêvais qui reprends la chanson Un autre monde du groupe de rock Téléphone. Dans le titre Je serais là, l'artiste rends hommage à sa mère, sa femme et sa fille. A la Usain Bolt reprends une grande icône noire actuelle qui maîtrise son destin et son domaine ! Accroche-toi à mes ailes est assez réussi de même, avec une musique et des paroles que j'ai trouvé particulièrement belles et inspirantes !

Un album qui dresse un portrait de notre époque, des difficultés que beaucoup affrontent et de l'espoir et des forces qui résident en eux ! Soprano s'interroge aussi sur Ce qu'on laisse à nos mômes, lui le papa d'une petite fille qu'il adore ! Au total, dans La Colombe, on a droit à 14 titres

A noter que cet album, La Colombe, a connu une réédition en mars 2011, changeant de titre pour La Colombe et le Corbeau - et donc avec un nouvel opus intitulé Le Corbeau !

Cet album a eu un bon succès puisqu'il a atteint la tête des ventes en France avec plus de 190.000 exemplaires plus les 20.000 ventes de l'album Le Corbeau !

C'est distrayant et ça s'écoute ! Soprano est un artiste au profil assez sympathique contrairement à d'autres rappeurs qui se prennent pour des boss et des "Maîtres" ! Mais bon, si Rico m'a prêté ce CD, ce n'est pas le genre d'achat que je serais prêt à faire de ma poche !

A bientôt !

La Colombe - Soprano

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Spider-Men II - Brian M. Bendis & Sara Pichelli

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On connaît l'histoire de Peter Parker alias Spider-Man, personnage crée dans les années 1960. Tant d'histoire on été écrite sur ce héros que c'est encore un miracle que les auteurs de comics arrivent à se renouveler sur ce thème !

Pourtant, dans les années 2000, la Maison des Idées - Marvel Comics ! - décide de lancer un univers alternatif rajeuni - avec des versions différentes de ses principaux héros ! C'est l'univers Ultimates - que je connais bien mal et dont je ne suis pas vraiment fan ! Les principaux artisans de cet univers sont, au scénario, Brian Michael Bendis et Mark Millar et au dessin, Bryan Hitch et Mark Bagley.

Cet univers va connaître de multiples évolutions ! Ce qui nous intéresse ici, c'est la mort du Spider-Man/Peter Parker Ultimates - mort provisoire ? - qui sera remplacé par un autre Spider-Man nommé Miles Morales - qui a la particularité d'être afro-américain. Ce nouveau héros apparaît pour la première fois en août 2011 et est le fruit du travail de Bendis et de Sara Pichelli ! Notre nouveau héros a quasiment les mêmes pouvoirs que l'original, avec quelques différences ; super-venin et camouflage !

Se pose alors la question de "quand la Terre-616 et l'univers Ultimates vont-ils se croiser ?". La "confrontation" a lieu en 2013 dans le cross-over Spider-Men - avec Bendis au scénario et Pichelli au dessin ! Le Peter Parker "classique" croise Miles Morales, son alter-ego en quelque sorte, dans une histoire de voyage entre les dimensions ! La fin est ouverte et appelle une suite !

En 2017, sort Spider-Men II, avec toujours Bendis et Pichelli - assistée de Mark Bagley ! Entre temps, les univers sont entrés en collision et le Multivers a été réorganisé ! L'Univers Ultimates a notamment été détruit ! Nos deux Spider-Men se retrouve sur la même Terre, la Première Terre ! C'est là que commence Spider-Men II !

Ce comics interroge sur l'identité du Miles Morales de l'Univers "classique" originel. On sait que le Miles Morales de l'Univers Ultimates est notre nouveau Spider-Man et bien sur la Terre-616, devenue la Première Terre, il est en fait une sorte de gangster, ami de Wilson Fisk, le Caïd ! Il s'agit aussi d'une version adulte - et donc maléfique de notre héros - mais sans pouvoirs ! Après je ne connais pas assez l'Univers Ultimates pour pouvoir pousser plus loin la comparaison.

Ce Miles Morales adulte a une compagne, une certaine Barbara - qui porte le même prénom de la fille que le Miles Morales jeune a en vue ! - dont il est très amoureux et qui malheureusement va disparaître trop tôt ! Le gangster Morales, inspiré par des propos de Fisk, va explorer le Multivers - ou plutôt le faire explorer par le Maître de Corvée - pour trouver une autre version de sa Barbara ! A la fin, il ira la retrouver dans ce qui est... l'Univers Ultimates ressuscité ! Ceci présage donc de futures aventures dans ce monde rajeuni où Miles Morales ne figure plus - si ce n'est la version adulte et gangster qui y émigre à la fin pour retrouvé sa bien-aimée !

La morale de ce récit est que les méchants gagnent parfois et qu'il n'y a jamais de fin heureuse dans l'existence qui n'est qu'un flux continu et qu'y voir un dénouement à un certain moment n'est qu'une construction de l'esprit humain !

Mon verdict sur cette BD maintenant ! Sara Pichelli est une artiste vraiment au top et ses dessins sont tout bonnement magnifique ! Bendis est habituellement un assez bon scénariste, très en vue, un des Architectes de Marvel - passé à la Distinguée Concurrence - DC Comics - récemment, auteur que j'apprécie beaucoup. Mais ici, j'ai l'impression qu'il n'a pas poussé ses idées jusqu'au bout. On reste sur sa faim ! Je me demande vraiment ce qu'apporte le personnage du jeune Miles Morales, si ce n'est un peu de diversité ethnique et éditoriale - en même temps, je connais très mal, comme je l'ai dit, ce héros ! Si je devais donner une note à ce Spider-Men II, je donnerais un 11/20 pour le scénario et un 14/20 pour le dessin ! Moyenne à 12,5/20 donc !

J'espère dans le futur vous faire une review du premier cross-over, Spider-Men, qu'il faut que je relises et qui m'avait paru bien meilleur !

A bientôt !

Spider-Men II - Brian M. Bendis & Sara Pichelli

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Star Wars - Capitaine Phasma : La Survivante - Thompson & Checchetto

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La dernière Trilogie Star Wars - la Postlogie - initiée en 2015 sur les écrans (plus tôt si l'on tient compte de la préproduction et du tournage du premier des trois films ! Bref dès le rachat par Disney en 2012 !), a introduit son lot de nouveaux personnages ! Il est une tradition dans cet univers, ce sont les personnages qui portent des masques, des casques, des armures ou des costumes ! On retrouve parmi ces nouveautés la redoutable et sans pitié Capitaine Phasma, reconnaissable à son armure de Stormtrooper chromée !

A l'écran, Phasma est incarnée par l'actrice Gwendoline Christie - aussi connue pour son rôle de Brienne de Torth dans Game of Thrones, habituée des rôles un tantinet physique donc ! L'album de BD qui nous intéresse aujourd"hui - intitulé Capitaine Phasma : La Survivante nous explique dans son introduction que le personnage éponyme a été sollicité par le public, suscitant un "véritable engouement" ! Rien n'est plus faux ! Car Phasma est largement sous-exploitée ! De plus, Christie ne montre jamais son visage ! Rôle ingrat ?

Pour combler ces lacunes, il a été décidé - juste avant la sortie de l'Épisode VIII - Les Derniers Jedi - de développer le background de Phasma à travers la BD sus-citée et aussi à travers le roman de Delilah S. Dawson, Phasma - dont je vous livrerais dans l'avenir aussi une critique ! C'est la gamme de produits :"Voyage vers Star Wars : Les Derniers Jedi" qui reproduit une initiative similaire qui avait eu lieu à l'époque pour Le Réveil de la Force !

La BD qui nous intéresse est scénarisée par Kelly Thompson, romancière américaine qui a étudié l'Art Séquentiel à l'Université de Georgie ! Dans le domaine des comics, elle est connue pour trois titres qui l'ont lancé en 2015 : Captain Marvel & The Carol Corps, Jem and the Holograms et Heart in a Box ! Elle écrit par la suite A-Force, Hawkeye, Rogue & Gambit  et notre Capitaine Phasma  ! Elle se spécialise donc, semble-t'il, autour de personnages féminins, à quelques exceptions rares !

Nous connaissons déjà les travaux de l'Italien Marcho Checchetto sur Star Wars :Les Ruines de l'Empire, Obi-Wan & Anakin  et le cross-over La Citadelle Hurlante  en alternance avec d'autres dessinateur dont le très honni par nous-même Salvador Larroca ! Le style de Checchetto est très lisible, propre et net, très détaillé, dynamique et parfois servi par les talents du coloriste quand il ne dessine pas des environnements gris de planètes crépusculaire comme dans Obi-Wan & Anakin  ou encore dans la présente BD !

Les couvertures, magnifiques, sont signées du Français Paul Renaud ! Dont on savait déjà à quel point il était talentueux (par son travail sur Uncanny Avengers notamment !).

On avait laissé Phasma à la fin du Réveil de la Force  dans un compacteur d'ordures - clin d'oeil à une scène ultra-célèbre de l’Épisode IV - Un Nouvel Espoir  ! Plus grave pour notre capitaine du Premier Ordre, Finn et Han Solo l'avaient obligé à désactiver les boucliers de la Base Starkiller, conduisant à la destruction de celle-ci !

Ici, on en reprends là et Phasma parvient à s'échapper à temps, accompagnée du pilote TN-3465, une jeune femme qui ne survivra pas à cette aventure ! En vérité, Phasma a essayer d'effacer les traces de son irruption dans l'ordinateur centrale pour entrer les codes de désactivation et ne pas en endosser la responsabilité - ce qui signifierait sa disgrâce voire son exécution pour "trahison" ! Mais elle découvre qu'un autre officier, Sol Rivas, a accédé aux données et découvert le rôle de la capitaine dans ce fiasco !

Phasma va donc le traquer jusque sur la planète Luprora, un monde très hostile, lui faisant porter le chapeau de la trahison alors qu'en réalité, elle veut l'éliminer pour ne pas qu'il parle ! La planète Luprora ne va pas lui faciliter la tâches avec ses créatures mortelles, les Tsw'ells et ses indigènes tout aussi dangereux, les R'ora ! Phasma va se montrer fin stratège en s'adjoignant l'aide des Lup'ror, des colons, et les pousser contre les R'ora pour atteindre Rivas, prisonnier de ces derniers !

Au final, tout se goupille bien pour la capitaine sans pitié et sans scrupules qui éliminera tous les témoins et abandonnera aussi les colons Lup'ror à leur triste sort : l'extinction ! Elle regagnera la flotte du Premier Ordre et fera son rapport au Général Hux alors que ses armées et ses destroyers stellaires s’apprêtent à attaquer D'Qar et la Résistance  - cela nous est raconté dans Les Derniers Jedi !

Que dire ? Cet album m'a à moitié convaincu ! Côté dessin, c'est assez beau et peaufiné même si comme je l'ai dit l'ambiance de Luprosa ne mets pas en valeur le style de Checchetto ! Cé scénario, c'est au final un récit assez anecdotique qui ne nous en apprends pas beaucoup plus sur Phasma, rien ou presque sur son passé, surtout sur son caractère implacable voire cruel - en tout cas déterminé et on pourrait même dire fanatisé ! Ça me fait dire que le personnage ne méritait pas d'être éliminé par Finn de la façon dont elle l'a été dans l'Épisode VIII ! Peut-être à t'on tout dit sur la capitaine - objet de fantasmes car masquée (à l'instar d'un Boba Fett !) Mais est-elle vraiment morte ? Je pense que oui ! Ou alors elle aurait une capacité surhumaine d'échapper à son destin à la fin de chaque film ?

A bientôt !

Star Wars - Capitaine Phasma : La Survivante - Thompson & Checchetto

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