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cinema

Rampage : Hors de contrôle - Brad Peyton

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Dwayne Johnson est l'acteur "bankable" du moment et il avait déjà collaboré avec le réalisateur Brad Peyton dans le nanar San Andreas. On retrouve le duo, en 2018,  dans Rampage : Hors de contrôle, qui tient à la fois du genre SF, aventure-action et film de kaijus, inspiré d'un jeu vidéo de 1986 du même nom, Rampage (voir le billet que j'ai consacré à ce jeu vidéo !). Nos monstres attaquent la ville et détruisent hélicos, tanks et avions dans la ville de Chicago comme dans la borne d'arcade - Chicago à nouveau ravagée comme elle l'était déjà dans la saga Transformers !

Davis Okoyé - joué par notre monsieur muscle - est un primatologue, ancien militaire et chasseur de braconniers, qui a jadis sauvé George, un gorille albinos des machettes d'une bande de tueurs. Davis n'a guère de sympathie depuis pour le genre humain et a créé une sorte de relation fraternelle avec son animal protégé préféré avec qui il communique par la langue des signes. Tout va désormais bien dans le meilleur des mondes !

Mais une famille de milliardaires, les Wyden, le frère Brett et la soeur Claire  - joués respectivement par Jake Lacy et  Malin Akerman, des Elon Musk maléfiques (comment ça Elon Musk est maléfique !?) mènent des expériences de génétique avancée pour créer des armes biologiques à bord d'une station spatiale notamment ! La station explose et des échantillons se retrouvent sur Terre, contaminant un loup (Ralph), un alligator (Lizzie) et notre bon George !

Les animaux vont alors attendre une taille gigantesque accompagnée d'une férocité sans bornes ! Davis perd vite le contrôle de George mais bénéficie de l'aide du Dr Kate Caldwell, jouée par Naomie Harris, une généticienne et biochimiste dont les Wyden ont détourné les travaux.

Ajoutez à cela Jeffrey Dean Morgan (Negan dans The Walking Dead bien sûr !) qui joue l'agent Harvey Russell, d'une "Autre Agence Gouvernementale" ! Un allié de notre duo de héros, Davis et Kate !

Les Wyden vont tout faire pour récupérer leur précieux matériel génétique et c'est ce qui causera leur perte ! Bien sûr un antidote existe et George reviendra du "Côté Lumineux de la Force" ! Le gorille affrontera les deux autres monstres dans un duel de titans !

On a comme résultat un film sans prétentions et assez fun ! Du bon divertissement avec des effets spéciaux au top et un bon suspense à la fin ! Finalement une bonne surprise, bien meilleur que le fastidieux et oubliable San Andreas !

Un film pouvant "satisfaire le public de bonne humeur pour un blockbuster sans cervelle" !

A bientôt !

Rampage : Hors de contrôle - Brad Peyton

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Camping - Fabien Onteniente

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Camping est une comédie à la Française, sortie sur les écrans en 2006, un des gros cartons de cette année-là, une sorte de satire sociale plus subtile qu'elle n'en a l'air et qui repose sur le principe de la rencontre des opposés, le chirurgien guindé et le prolétaire jovial ! C'est aussi le film qui a propulsé l'humoriste Frank Dubosc - alors déjà en plein succès - vers les sommets !

A première vue, je n'ai pas été emballé par ce film - c'est sympa mais pas à se rouler par terre ! - puis en avancant dans le film en ai compris le message et vu que c'est plus intéressant qu'il n'y parait !

Tout se déroule au camping des Flots bleus où se retrouvent chaque été plusieurs familles à la mentalité simple, de ces gens que les "élites", Macron et ses sbires, les éditorialistes méprisent ! Les familles Gatineau et Pic, ce sont à la fois ceux qui ont dit "Non" au référendum de 2005, les Gilets jaunes et ceux qui s'opposent, à juste titre, au Pass sanitaire, ces gens que des sombres connards traitent d'"illettrés" mais qui ont de vraies valeurs, qui se dénigrent à longueurs de journées mais sur qui on peut compter en cas de coups durs et qui ne sont pas rongés par le conformisme, le fric et la corruption (hein Macron ?) !

Au casting, Franck Dubocs est Patrick Chirac, un playboy, beauf un peu grande gueule, une sorte de grand gamin naïf et attachant et que sa femme a quitté . On a aussi Mathilde Seigner qui est Sophie Gatineau qui avec son mari Paul, joué par Antoine Duléry - qui l'a trompé pour une passade - vient de Nantes. Enfin, les Pic, Jacky, retraité, joué par feu Claude Brasseur et sa femme Laurette - jouée par Mylène Demongeot - qui viennent de Melun et le retraité qui va user de mauvais coups pour récupérer sa place de camping et sera puni en quelque sorte par les attributs divins à la fin du film !

Tout ce monde se retrouve aux Flots bleus dans un film qui fleure bon les vacances et la Nostalgie avec ses phrases cultes et ses éléments iconiques : le Benco, les Choco BN, le slip moule-burnes, le groupe "Début de soirée", la Chenille en soirée et l'élection de Miss Camping ! Evidemment à la manière d'une enquête anthropologique, il faut introduire un élément extérieur dans ce petit monde, ce sera  Michel Saint-Josse, chirurgien esthétique des stars, un Parisien pur jus, joué par Gérard Lanvin - qui suite à une panne de voiture - la "voiture de James Bond" - se retrouve bloqué avec sa fille, Vanessa, une ado empathique, jouée par Armonie Sanders !

Nos campeurs ont bien le coeur sur la main et aide le snobinard ! Patrick, totalement désintéressé lui ouvre sa tente et essaye de l'initié aux joies du camping - mais notre praticien garde ses distances ! on sait qu'à un moment on atteindra le point de rupture où chacun assénera ses vérités à l'autre - et après s'être moqué de Patrick - dont il ignorait qu'il était dans la tente à côté, Michel se fait remettre en place par le playboy naif, soutenu par Vanessa ! Michel se trouve qualifié d'égoïste, aveugle aux sentiments des autres, qui n'a même pas remarqué que sa fille qui passe les meilleures vacances de sa vie, était amoureuse d'un garçon du camping !

Le chirurgien semble alors avoir compris la leçon et aide une femme du camping à accoucher par un temps orageux puis part le coeur plus léger souhaitant bonne continuation  à tout le monde et offrant même un emploi à Patrick aussi au chômage !

Une caricature grossière ? Peut-être, en tout cas un éloge de la simplicité ! Saint-Josse va s'humaniser au contact de ces gens ! Un film aussi inspiré - de loin - d'un sketch de Franck Dubosc. Devant le succès de ce premier opus, on aura par la suite un Camping 2 en 2010 et un  Camping 3 en 2016 !

Au final, un très bon film, très plaisant, et porteur de messages et de valeurs positives ! Humaniste quelque part ! Je n'ai pas besoin de vous le recommander car ce film a déjà été vu par plus de 5 millions de Français lors de sa sortie !

A bientôt !

Camping - Fabien Onteniente

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Black Widow - Cate Shortland

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Plusieurs fois reportée à cause de la pandémie de Covid, Black Widow  a finit par arriver dans les salles de cinéma de l'Hexagone le 7 juillet 2021 et deux jours plus tard aux USA ! On retrouve donc Scarlett Johansson dans le rôle de l'espionne super-héroique, et Avenger, Natasha Romanoff, la "Veuve Noire" ! C'est une réalisatrice, Cate Shortland qui a dirigé ce film qui inaugure la Phase 4 pour le cinéma !

Black Widow n'avait pas eu droit à son film solo jusqu'à maintenant mais cette injustice est réparée ! L'action se déroule entre Captain America : Civil War (avec une Natasha en fuite suite aux Accords de Sokovie) et Avengers : Infinity War. Si vous êtes comme moi un afficionado du MCU, vous savez que notre héroïne s'est sacrifiée dans Avengers : Endgame afin d'obtenir la Pierre de l'Âme ! C'est donc on suppose la dernière fois qu'on voit Scarlett Johansson dans cet univers et le film est assez adroit pour opérer une transition avec une autre Black Widow, la soeur de circonstances de Natasha, à savoir Yelena Belova incarnée par la jeune actrice à la carrière déjà multi-primée, Florence Pugh qui est ici très convaincante !

C'est donc un film de super-héroïne(s) dans le registre "espionnage" (avec une référence à James Bond) qui a un peu une ambiance similaire à Captain America : le Soldat de l'Hiver  ! Le film est plaisant mais pas exceptionnel non plus ! Il réalise de gros scores d'entrées un peu partout surtout je pense du fait de l'absence de films du MCU sur grand écran depuis deux ans, depuis 2019 et Spider-Man : Far From Home ! Pour ses enjeux, le film arrive peut-être trop tard mais peut-être aussi au bon moment si sa finalité est d'introduire Yelena Belova !

Une famille que l'on peut qualifier de "dysfonctionnelle" est au coeur du récit ! On a donc les deux filles, Natasha et Yelena (Johansson et Pugh) mais aussi le père, Alexei Shostakov - joué par l'excellent David Harbour, l'emblématique shérif de Stranger Things - qui est ici Red Guardian, le Super-Soldat de l'URSS (et qui est à la fois puissant, hilarant, pathétique et touchant) et enfin la mère Melina Vostokoff - jouée par Rachel Weisz. Signalons dans les anecdotes que c'est la jeune Ever Anderson, fille de Milla Jovovich et du réalisateur Paul W. S. Anderson qui joue la Natasha jeune !

Famille dysfonctionnelle donc car fausse-famille de façade, en fait un alibi pour les deux parents, deux espions de l'URSS en pleine Guerre froide, résidants dans l'Ohio pour récupérer les données d'un programme de contrôle mental développé par le SHIELD (en réalité par l'HYDRA). Couverture grillée, puis fuite précipitée et les deux gamines se retrouvent dans la "Chambre Rouge" (la "Red Room" en VO) où le maléfique général Dreykov  - joué par Ray Winstone - n'hésite pas à trucider des enfants pour sélectionner les plus "prometteuses" et en faire des assassins d'Etat ! C'est l'Histoire des Black Widows, reprise des Comics Marvel et qu'on a déjà pu voir dans le MCU dans la Saison 1 de la série Agent Carter !

Des années plus tard, Natasha est devenue la "Black Widow", est passée à l'Ouest et est désormais une Avenger, sa deuxième famille ! Elle pensait avoir par le passé assassiné Dreykov dans une explosion mais n'a réussi en réalité qu'à blesser gravement Antonia la fille de celui-ci - qui est jouée par Olga Kurylenko. Dreykov n'a jamais cessé de former et de diriger les Black Widows et dispose même, tel un grand-méchant à la Ian Flemming, d'un réseau de milliers de Veuves qui décident du sort politique du monde, réparties sur tout la planète, parmi ces Veuves, qui n'est pas consciente de l'ampleur du complot, Yelena Belova !

Yelena, comme Natasha avant elle, réussit à se libérer du contrôle mental de Dreykov et les deux soeurs vont alors tout faire pour éliminer une bonne fois pour toutes le méchant et libérer leurs camarades ! Elles feront face à "l'Homme de main" du général à savoir Taskmaster, le Maitre de Corvée, capable de copier les styles de combat de ses adversaires !

Mais pour localiser la Chambre Rouge et éliminer Dreykov, nos deux héroïnes vont devoir réunir à nouveau leur "première famille" et retrouver Alexei et Milena ! Ca donne lieu à une réunion de famille dans le film qui est le point fort du récit, à la fois pathétique et émouvant tant les personnages sont maladroits mais ressentent véritablement un amour les uns pour les autres qui va au-delà du simple service pour la patrie et qu'ils ne parviennent pas à exprimer ! Il aurait fallu exploiter plus ce côté-là du film plutôt que de mettre trop de scènes d'actions dont certaines sont "illisibles" comme à la fin du périple quand Natasha affronte les autres Veuves et où on ne parvient pas à distinguer qui est qui car elles ont toute la même combinaison de cuir noir !

Le projet de ce Black Widow était dans les cartons depuis longtemps et Scarlett Johansson est une grande actrice qui méritait d'avoir son propre film solo dans le MCU - avant d'être trop âgée pour porter le costume ! Marvel Studios a toujours eu des coups de génie pour choisir ses castings !

Voila un film qui aurait pû être meilleur et qui décevra sans doute ceux qui ne sont pas des fans hardcore de Marvel comme moi ! Moi j'ai bien aimé car ça fait avancer la trame générale du Marvel Cinematic Universe où tout est connecté ! On va avoir encore trois films - sauf aggravation de la pandémie ! - d'ici la fin de l'année : Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux en septembre 2021, Les Eternels en novembre 2021 et Spider-Man : No Way Home en décembre 2021.

Vue la conjoncture mondiale, nos vies sont peut-être difficiles en ce moment mais pour le MCU, 2022, 2023 et après seront des années prometteuses ! Je suis d'accord, c'est un peu "Du pain et des jeux !" mais comme pour moi, c'est du divertissement de qualité, je ne vais pas bouder mon plaisir - même si étant vacciné, je compte laisser le Pass sanitaire dans un tiroir car ce n'est pas le petit tyran d'opérette Macron qui va décider de mes libertés (j'apprends aux grincheux que la définition d'un "tyran" est : "qui règne par l'arbitraire" et lâchez-moi aussi la grappe avec la Corée du Nord, la différence entre nous et Pyong-Yang n'est pas de nature mais de degrés !) !

A bientôt !

Black Widow - Cate Shortland

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Les 101 Dalmatiens - Stephen Herek

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A partir des années 1990, Disney commence à adapter en long-métrages live-action ses classiques de l'animation, habitude qui se poursuit en 2020 avec Mulan. Les 101 Dalmatiens est ainsi transposé de la celluloid aux acteurs en chairs et en os - avec parmi ces interprètes  Glenn Close qui vole la vedette aux chiens dans le rôle de l'hystérique et machiavélique créatrice de mode, Cruella d'Enfer (qu'on reverra en 2021 dans un préquel sur sa jeunesse avec Emma Stone dans le rôle-titre).

Le film de 1996, réalisé par Stephen Herek reprend presque scène pour scène le classique de l'animation de 1961 ! Outre Glenn Close, Jeff Daniels incarne le nonchalant Roger et Joely Richardson est la brave Anita. Chacun de ces jeunes gens, qui ne se sont pas encore rencontré, ont un dalmatien, Pongo pour Roger et Perdita pour Anita. L'intrigue se déroule à Londres ! Nos deux citadins vont se croiser par l'entremise de leurs compagnons familiers et avoir le coup de foudre ! Bien vite, Perdita attend des chiots et ce sont 15 petits êtres qui naissent, vite convoités par Cruella !

Car Cruella raffole de fourrures et Anita qui travaillait auparavant pour la virago lui a designé une gamme de manteaux et de vêtements tâchetés en noir et blanc. Elle veut donc mettre la main sur les chiots. Force est de constater que la lutte contre la fourrure a bien avancé dans le monde réel de nos jours, milieu où on recours à des animaux d'élevage et où on n'est pas supposé kidnapper les animaux domestiques ! Dédicace en passant à ma grand-mère Ginette, âgé de 95 ans bientôt,  qui était couturière, spécialisée dans la fourrure !

Deux hommes de main au service de Cruella et de son "écorcheur", Skinner, deux nigauds nommés Jasper et Horace - joués respectivement par Hugh Laurie et Mark Williams - enlèvent les chiots et les gardent avec d'autres dalmatiens - au nombre total de 99 au final - avant de les transformer en manteau de fourrure ! Mais Pongo et Perdita aidés de la solidarité animale, se lancent à la rescousse ! On peut saluer au passage le travail des dresseurs car pas d'images de synthèse ici mais des animatroniques ! 230 chiots dalmatiens et 20 dalmatiens adultes ont été utilisés pendant le tournage !

Quelques différences avec le dessin-animé toutefois ! L'intrigue du film se déroule en 1996 et pas en 1961 et Roger est concepteur de jeux vidéo et pas compositeur de musique. Dans le dessin-animé, Anita ne travaille pas.

Cruella, si elle est la méchante, est cependant une femme libre au contraire d'Anita qui ne rêve que d'être femme au foyer. Je crois que cet aspect de D'Enfer est mis en avant dans le film-préquel de 2021 ! (?) Et il est vrai que Disney n'assume pas ses méchants !

Les tenues de Cruella ont été crées par le couturier Anthony Powell et la musique est de Michael Kamen.

Les 101 Dalmatiens est un film familial, à destination des plus jeunes. Une suite Les 102 Dalmatiens verra le jour en 2001 suite au succès de ce premier opus !

A bientôt !

Les 101 Dalmatiens - Stephen Herek

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The Tomorrow War - Chris McKay

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Je ne sais plus qui a dit : "mettre le concept du voyage dans le temps dans un récit de SF, et vous êtes sûr d'avoir, dans 90% des cas, un scénario de merde.". C'est une chose qui n'est pas facile à manier en effet. Alors The Tomorrow War de Chris McKay à la réalisation, sur un scénario de Zach Dean, sorti en juillet 2021 directement sur Prime Video, parvient-il à être crédible ?

Le film est ambitieux mais selon moi rate un peu son objectif à cause de facilités scénaristiques, de quelques naivetés (pour plaire au jeune public) et incohérences - mais il y a des moyens en jeu. Je n'irais pas jusqu'à dire, comme certains Youtubeurs (Regelegorila pour ne pas le nommer !) que je me suis ennuyé (ces Youtubeurs sont blasés) ! N'attendant pas grand chose, je n'ai pas été déçu et le spectacle n'est pas un naufrage comme l'a pu l'être Cosmic Sin par exemple !

En décembre 2022 (alors que le monde a vaincu le Covid ?), un groupe de voyageurs temporels, un bataillon de soldats, arrive en plein milieu de la Coupe du Monde de Foot, porteurs de mauvaises nouvelles. D'ici 30 ans, l'Humanité sera sur la voie de l'extinction - avec à peine 500.000 humains survivants - sous les attaques de créatures extra-terrestres terrifiantes et voraces, les Whitespikes ! Nos voyageurs du futur viennent recruter des combattants dans le passé.

Le héros est Daniel "Dan" Forester, un ancien membre des forces spéciales devenu prof de biologie - et interprété par Chris Pratt - qui reste donc dans le registre de la Science-Fiction après le MCU. Pour protéger sa femme et sa fille, il va accepter de s'enrôler et partir par le portail temporel pour 2051.

Là en 2051, la déroute des humains est complète et Dan découvre bien vite que c'est la Colonelle Muri Forester, jouée par Yvonne Strahovski - qui est en réalité la fille de notre héros qui l'a fait venir pour ses compétences en biologie afin de développer une toxine contre les femelles Whitespikes.

Vous aurez compris que le thème de la famille est très présent dans ce film - avec la relation entre Dan et Muri - mais aussi entre Dan et James Forester, son père  - joué par J.K. Simmons (le J. Jonah Jameson des Spider-Man), et donc grand-père de Muri, un ancien du Viet-Nam.

Les Whitespikes sont réellement coriaces et bien servis par les effets spéciaux. Ce The Tomorrow War m'a fait penser à Edge of Tomorrow par certains aspects mais il lorgne également du côté de la franchise Alien (les monstres du film sont en fait une arme biologique d'une autre race extra-planétaire). Le film devait initialement être distribué au cinéma par Paramount Pictures mais avec la pandémie de Covid, Amazon Prime a fini par le racheter, ce qui n'est pas si mal car je trouve que les programmes de cette plateforme de SVOD sont un peu en-dessous niveau intérêt de ceux de Netflix et Disney + (mais ce n'est que mon avis très subjectif !).

Ayant perdu la guerre du futur, une équipe de baroudeurs menée par le héros va essayer d'empêcher la catastrophe dans le présent en 2022, et est introduit au passage un propos écologique (sur la fonte des glaces).

Voilà pas un chef-d'oeuvre assurément mais pas non plus une catastrophe industrielle ! A voir si vous avez du temps superflu mais pas en priorité !

A bientôt !

The Tomorrow War - Chris McKay

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Chronicle - Josh Trank

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Chronicle, film de 2012, est le premier long-métrage de Josh Trank. C'est un film de science-fiction avec de jeunes "super-héros" qui usent et abusent de leurs pouvoirs. Ce qui commence au départ comme un amusement de jeunes gens va se transformer en drame et en jeu de massacre quand l'un des "héros" perd les pédales !

Le titre du film, Chronicle, vient du fait qu'un des protagonistes vient d'acquérir une caméra et décide de se filmer au quotidien, de dresser une "chronique". Andrew Detmer - joué par Dane DeHaan - notre jeune "caméraman", n'a pas la vie facile, entre sa mère gravement malade et son père alcoolique et tyrannique. C'est un lycéen perturbé qui manque de confiance en lui. Il n'a pour seul ami que Matt Garetty - joué par Alex Russell - qui est son cousin et l'emmène dans des soirées étudiantes afin d'élargir ses horizons !

Lors d'une de ces soirées, le duo, accompagné de Steve Montgomery - joué par un jeune Michael B. Jordan - fait une découverte dans la forêt non loin, en pleine nuit, et tombent sur une drôle de structure, visiblement extra-terrestre qui va avoir des effets inattendus sur eux !

Dès lors, les trois lycéens se mettent à développer des pouvoirs télékinésiques dont la puissance va aller en augmentant. Ils se révèlent même capables de voler et Andrew continue ses vidéos filmant les exploits du trio. Il a même son heure de gloire lors d'une soirée de découverte de nouveaux talents, tout en cachant bien sûr l'origine de leur don, faisant passer ça pour des "trucs de magicien".

Mais comme je vous l'ai dit la vie d'Andrew n'est pas rose et, en proie aux brimades de son père et dévasté par l'état de sa tendre mère qui décline de plus en plus, il va franchir la ligne rouge, tuer des gens puis complément péter un cable quand sa génitrice décède et que son père l'accuse de l'avoir tuée.

Le film s'achève sur une séquence de dévastation de ville où Andrew se prenant pour un "super-prédateur" détruit les alentours, envoyant valdinguer dans le décor, voitures, camions et hélicoptères, faisant exploser des immeubles, blessant des innocents et les forces de l'ordre ! L'issue fatale est inévitable !

A la fin, un seul membre du trio a survécu et il se rend au Tibet pour trouver des réponses.

Ce qui était au départ un amusement va donc devenir une question de vie ou de mort et on voit une fois de plus que l'adage de l'Oncle Ben se vérifie : "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités".

Un film au scénario assez basique - avec de nombreux effets spéciaux -  mais qui aborde néanmoins des thèmes comme le sens des responsabilités donc, mais aussi le pouvoir de l'amitié et plus largement la question du Bien et du Mal ! Le personnage de Matt notamment se pose tout le long du film des questionnements philosophiques et c'est par lui que l'on atteindra la résolution de l'intrigue.

Sans être un méga-blockbuster, ce Chronicle a obtenu des avis critiques honorables et un nombre satisfaisant d'entrées en salles. La fin laisse la porte ouverte à une suite éventuelle. Mais Josh Trank ira se perdre dans le film Les 4 Fantastiques de 2015 qui sera un bide monumental avant d'être débarqué par la suite du projet d'un autre spin-off de Star Wars (possiblement sur Boba Fett je crois ?).

Un film de super-héros sans costumes, ni capes qui prouve une fois de plus que ce genre est très vivace et diversifié !

A bientôt !

Chronicle - Josh Trank

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La Graine et le Mulet - Abdellatif Kechiche

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Commençons pour être original par décortiquer le titre du film franco-tunisien d'Abdellatif Kechiche de 2007, ce titre est La Graine et le Mulet. C'est très simple en réalité ! La "Graine", c'est la graine de couscous, ce qui n'étonnera pas dans un long-métrage d'un réalisateur issu du Maghreb et le "Mulet", non, perdu !, ce n'est pas le croisement de l'âne et de la jument mais c'est un poisson ! Il va donc s'agir de cuisine traditionnelle typique et pour votre information, le film est aussi appelé dans certains pays, Couscous mit Fish.

Il y a eu à l'époque un vrai plébiscite autour de ce film, excellente surprise qui a raflé plein de récompenses (j'y reviendrai) et qui mets en scène des acteurs non-professionnels mais "pas pour autant dénoués de sérieux et de talent" dixit le réalisateur enthousiaste à propos de son casting et La Graine et le Mulet  a aussi permis de révéler la jeune actrice Hafsia Herzi, née en 1987 - et donc alors âgée de 20 ans. Avec une bonne direction d'acteurs on peut faire des miracles et ma collègue de travail Brigitte C. qui joue aussi dans des films d'auteurs ne me démentira pas (j'en parlerai aussi un jour prochain), mon autre collègue et voisin, Didier A. qui veut toujours réaliser des films amateurs devrait en prendre de la graine (et du mulet ?).

Le récit se déroule à Sète où monsieur Beiji, 61 ans, Slimane de son prénom, père de famille divorcée - joué par Habib Boufares, qui travaille sur un chantier naval, est mis à la porte. Avec ses maigres indemnités de licenciement et espérant obtenir un prêt de la banque, il va vouloir réaliser un vieux rêve : ouvrir un restaurant installé sur un bateau racheté aux clous ! Il est surtout soutenu par sa famille et ses amis et pas tant par les décisionnaires locaux, opportunistes et pour certains racistes ! Au premier chef, il est porté et soutenu par sa belle-fille, Rym, - jouée par Hafsia Herzi donc  - qui est un personnage dans le film très énergique, volontaire et qui n'a pas froid aux yeux, ni peur de donner de sa personne (comme en atteste surtout la fin du film !). Dans le récit, la jeune femme de 20 Printemps tient un hôtel avec sa mère, la maitresse du "héros". Rym a trouvé une figure paternelle de substitution.

La spécialité du restaurant de monsieur Beiji sera donc le "couscous au poisson" dont l'ex-femme de Slimane, Souad - jouée par Bouraouia Marzouk (qui a aussi une belle carrière depuis) - est la grande spécialiste. Ce rôle que reprend Souad dans la vie devenu triste de Slimane, va contrarier et rendre jalouse Latifa - jouée par Haitka Karaoui, la mère de Rym.

Le film parle aussi avant tout de transmission, de l'héritage qu'on veut laisser à ses enfants. Slimane ne fait pas de différence entre sa famille et sa belle-famille même si certains ne sont pas irréprochables, comme son fils ainé, Majid - joué par Sami Zitouni -  qui "fait le con" en trompant sa jeune compagne en allant voir des prostituées (j'en connais d'autres !) et des maitresses ! "On ne juge pas ses enfants" (et réciproquement ses parents qui font de leur mieux) est une des leçons du film.

Un film très réaliste, presque un documentaire, tournée au plus proche des "vraies gens", pas ces familles idéalisées à 6000 euros de revenus mensuels qu'on nous montre à longueur de journée à la télévision dans les fictions ! Réaliste car pas idéalisé, loin de là, bien au contraire ! J'ai beaucoup aimé ce film pour tout vous dire car il est très "rafraichissant" ! C'est du cinéma "honnête" dans son propos et ça fait du bien.

Il est bien évidemment question de la communauté des expatriés du Maghreb, à une période où on dénonce les communautarismes et où on n'en montre que les mauvais côtés ! Un film avec des vraies gens donc, des musulmans et sans l'ombre d'un terroriste, d'un intégriste et même pas une "racaille" (à peine trois gamins farceurs qui chipent une mobylette à la fin). BFMerde nous aurait donc menti sur cette communauté ? La communauté, avec ses solidarités, comme l'a montré le sociologue Georg Simmel, au passage entre les XIXème et XXème siècles, est toujours préférable à la société de contractants rongés par l'individualiste (quand la Sociologique se veut normative ?). Le présent film illustre parfaitement cette thèse ! Là où la banque refuse le prêt et la mairie le permis d'accoster, la famille et les amis viennent à la rescousse !

Revenons sur les acteurs ! Tous très bon ! J'ai particulièrement été marqué par la sobriété et la justesse de leur jeux, des acteurs et actrices mentionné(e)s plus haut mais mention spéciale à l'actrice "non-professionnelle" (?) qui joue la compagne bafouée de Majid qui est bouleversante de vérité - mais dont malheureusement je n'ai pas noté le nom ni celui de son personnage (il y a beaucoup de personnages, joués tous par des inconnu(e)s et n'ai pas été assez attentif à mon unique visionnage ! Et Wikipédia et Allociné ne sont pas clairs sur cette information). Ah si, recherches et rectifications faites pendant la rédaction de cet article, c'est la talentueuse Alice Houri et elle joue "Julia, la femme de Majid". Le critique Cédric Mal vante dans un livre la "conviction" et la "subtilité" de son jeu ainsi que sa délicatesse ! Elle, à contrario, est bien une actrice professionnelle !

Un film sur la "solidarité familiale"  et donc aussi un film humaniste et humain. Rien n'est surjoué ! Kechiche filme la joie, la peine, l'entraide mais aussi l'hypocrisie...

Je ne vais pas m'étaler sur les récompenses innombrables que le film a raflées : Grand Prix du Jury de la Mostra de Venise 2007, Prix Louis-Delluc 2007, Prix Méliès 2007, Prix Lumières 2008, classé 6ème parmi les meilleurs films des années 2000 et meilleur film français de la décennie par les "Cahiers du Cinéma" qui l'ont littéralement encensé (on peut penser à juste titre qu'il s'agit là d'une "revue de snobinards" mais pour une fois ils ont vu juste et il y a consensus). Le long-métrage ("long" car presque 2 heures et demie qu'on ne voit pas passer - ce qui tient du "miracle" et est généralement bon signe !) a été financé par Claude Berri et comparé au cinéma de Maurice Pialat, de Claude Sautet, de Jean Renoir, des néo-réalistes italiens, de John Cassavetes et de Ken Loach.

Pour parler des Césars 2008, le film a décroché ceux de "Meilleur film", "Meilleur réalisateur", "Meilleure révélation féminine" (pour Hafsia Herzi donc, passé en 2019 à la réalisation avec Tu mérites un amour) et "Meilleur scénario" (il a aussi été écrit par Kechiche qui s'est inspiré de son propre père pour le personnage principal). Une razzia donc !

Un film qui commence à la façon d'une comédie douce-amère et qui finit en tragédie grecque ! Alors que Slimane est sur le point de concrétiser son rêve, il est en quelque sorte trahi par un des siens qui fait défaut ! Je vous laisse deviner qui ? Rym donne alors de sa personne et exécute une danse orientale, une "danse du ventre" quoi, pour faire patienter des convives fascinés par la jeune femme dans un moment de grande "tension érotique" ! La séquence a demandé un entrainement physique de folie, intense quoi !, à Hafsia Herzi, ici fascinante et dont la plastique pas tout à fait parfaite (un petit bidon !) la rend d'autant plus humaine et réelle quoi qu'inaccessible !

Ironiquement, seul le SDF du quartier aura son couscous et on peut donc dire que si  monsieur Beiji et sa famille risquent d'échouer sur le plan social,  par leurs actes de charité, ils trouveront  sans doute le salut devant l'Eternel et on sait que le religieux compte beaucoup pour ces gens-là !

je recommande vivement ! Vous devriez passer un bon moment ! C'est visible notamment sur Disney + qui après The Artist semble collectionner les films français primés !?

A bientôt !

La Graine et le Mulet  - Abdellatif Kechiche

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Luca - Pixar

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Si vous suivez régulièrement ce blog, vous savez tout le bien que je pense des productions Pixar ! Luca est leur dernier petit "bijou", sorti directement et exclusivement en streaming, (pandémie oblige !) sur Disney + par chez nous, le 18 juin 2021. C'est une réalisation d'Enrico Casarosa d'après une histoire originale de lui-même, Jesse Andrews, Mike Jones et Simon Stephenson.

C'est l'histoire de Luca Paguro, un jeune monstre marin adolescent qui vit caché des humains avec les siens au large du petit village de pêcheurs de Portorosso, quelque part dans une Italie de cartes postales ! Un récit qui fleure les vacances d'été riches en possibilités ! Luca finit par s'ennuyer à garder ses poissons-moutons et décide de s'aventurer à la surface car son peuple à la capacité de se transformer en humains dès qu'ils ne sont plus en contact avec l'eau !

Là il fait la rencontre d'un autre jeune monstre marin, nommé Alberto Scorfano, qui vit seul dans une tour abandonnée sur une petite île déserte et qui est fasciné par la surface, le monde des humains, collectionne leurs objets et rêve d'avoir un jour une Vespa pour faire le tour du monde ! Ces deux-là finiront par se mélanger incognito à la population de Portorosso - même si Daniela et Lorenzo, les parents de Luca vont chercher activement leur fils pour le protéger !

Nos deux jeunes héros vont faire la connaissance de la pétillante Giulia Marcovaldo, une adolescente qui passe les vacances d'été avec son père manchot et pêcheur, Massimo, et le chat de la famille très méfiant.

Une course pluridisciplinaire, la Portorosso Cup  - comportant natation, dégustation de pâtes et course à vélo, est organisé tous les étés et a été remportée cinq fois de suite par  Ercole Visconti, petit "tyran" local du haut de ses 16 ans et propriétaire d'une Vespa qui va être l'antagoniste du groupe formé de nos trois "Rebelles" : Luca, Alberto et Giulia.

L'entente est parfaite entre les trois amis qui s'entrainent pour l'épreuve, les deux garçons tentant de protéger leur secret sur leur nature de monstres marins, secret qui sera finalement éventé. Luca est particulièrement en accord avec Giulia qui lui apprend plein de trucs sur le monde et lui ouvre son horizon, provoquant même le désir chez l'adolescent d'aller avec elle à l'école des humains à la rentrée ! Mais cette complicité déclenche la jalousie d'Alberto et conduit Giulia à découvrir la vérité sur le duo !

La course a finalement lieu après d'autres rebondissements amusants ! Le village va-t'il chasser Luca et Alberto une fois que tout le monde a découvert qui ils sont ? En réalité non et ils finiront par être acceptés et Luca pourra aller à l'école, ce que raconte le générique de fin au moyen de quelques dessins fixes.

Un bon Pixar mais un Pixar mineur par rapport aux questions existentielles que pouvaient soulever un Vice-versa un Coco ou un Soul ! Ca reste toutefois très plaisant, très innocent et optimiste car ça parle de liberté, de l'acceptation de soi-même et du respect des différences ! Et comme toujours, c'est techniquement irréprochable avec tous ces effets d'eau et de réverbérations ! Et j'ai particulièrement adoré la bande son, la musique de Dan Romer qui est très réussie !

Une réussite et un succès de plus pour le studio à la loupiotte ! A voir sans hésitations !

A bientôt !

Luca - Pixar

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Raya et le dernier Dragon - Disney

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Parlons maintenant et parlons bien du dernier film d'animation de Disney, Raja et le dernier Dragon, sorti en 2021, dans lequel, par sa thématique orientale, on voudra bien voir plus qu'une énième tentative de séduction de l'immense marché chinois et tellement plus que deux ou trois "polémiques à la con" dont la "cancel-culture", ce fléau et cette imposture intellectuelle des temps modernes nous impose !

Disons-le tout de suite, j'ai bien aimé ce film ! On n'atteint certes pas la qualité des derniers Pixar comme Coco, Vice-Versa ou Soul mais le scénario est intéressant ! C'est un bon récit d'aventures mettant en avant, selon la mode du moment, une héroïne forte mais en proie par instants au doute et dont le schéma narratif suit la "Quête du Héros/de l'Héroïne" théorisée par Joseph Campbell dont on nous a tant rabâché les oreilles à propos de Luke Skywalker dans Star Wars. Et bien sûr, l'animation est superbe et j'aime particulièrement les expressions de visages des personnages ! comme toujours, c'est une "claque visuelle" !

Il y a 500 ans, le Royaume de Kumandra était unifié et prospère et Humains et Dragons vivaient en harmonie et en paix ! Mais survint le "Druun", une entité maléfique incorporelle qui change les êtres en statues de pierre et qui sema le désespoir dans le pays ! Mais il fut au bout du compte vaincu par l'alliance des cinq derniers dragons qui créèrent une sorte de "boule magique" qui repoussa le Mal.

500 ans plus tard, le Royaume est morcelé, divisé en cinq souverainetés portant les noms des parties du corps d'un dragon (certains abrutis dignes de l'asile psychiatrique ont voulu voir dans ce film un plaidoyer pour l'Europe et le Gouvernement mondial, rigolez pas, j'ai vu un crétin affirmer ça le plus sérieusement du monde sur Allociné ! Sérieux, fais-toi soigner mec !). Je vous passe aussi les polémiques évoquées plus haut sur le melting-pot de toutes les cultures asiatiques car je ne vois pas en quoi ce serait dérangeant, Kumandra étant une terre fictive et une synthèse de cultures !

C'est dans "Coeur du Dragon" que le chef Benja et sa jeune fille Raya protègent l'orbe appelé "Pierre du Dragon", en rêvant de réunifier le pays ! Mais lors d'une cérémonie festive de Réconciliation, Raya est trahie par la jeune Namaari, fille de la cheffe Virana de la tribu de "Croc du Dragon. L'orbe est brisé dans l'escarmouche et le "Druun" réapparait semant de nouveau le chaos et la misère !

Six ans ont passé et Raya finit par retrouver Sisi, la dragonne qui contrôle l'eau et qui a créé l'orbe, seule survivante de son espèce ! Le duo va alors se lancer dans une quête visant à réassembler les cinq fragments de la "Pierre du Dragon".

Cela va amener nos héroïnes dans toutes les souverainetés où elles vont à chaque fois  rencontrer de nouveaux compagnons : un gamin capitaine de bateau nommé Boun, Noi, un "bébé-pickpocket" avec son trio de compagnons simiens et Tong, une grande brute au grand coeur (cliché ?), dernier survivant de son village ! Tous ont perdu au moins un proche lors du retour du "Druun" !

Le film est avant tout un récit sur la confiance que les humains s'accordent entre eux ! Raya pourra-t'elle accorder la sienne à Namaari qui l'a trahi par le passé ? Il va bien le falloir car c'est la clé pour triompher du monstre qui ravage ces contrées !

Mention spéciale au dénouement du film, qui est épique, enchaine les rebondissements et sait véritablement ménager son suspense, faisant faire le yo-yo à nos émotions ! Bien sûr à la fin, la Concorde est rétablie car n'oublions pas qu'on est chez Disney !

N'en déplaise à quelques esprits chagrins et cyniques qui ont perdu leurs âmes d'enfants, souhaiteraient voir "un film avec une héroïne solitaire et badass faisant dans l'ultra-violence en découpant ses adversaires à l'épée" (Pfff ! Qu'est-ce qu'on peut pas lire comme âneries sur Allociné encore ! N'importe quoi !), et malgré les critiques globalement tièdes de gens qui ne paient même pas leurs places de ciné (ou en l'occurrence pour ce "Raya" leurs abonnements à Disney + - car pour cause de pandémie et de salles de spectacle fermées, il est sorti direct par chez nous le 4 juin 2021 sur la plateforme de SVOD !), ce 59ème "classique d'animation" de Disney qui verse dans la fantasy exotique, réalisé par Don Hall, Carlos Lopez Estrada, Paul Briggs et John Ripa, scénarisé par les mêmes avec en plus Adele Lim et quelques autres à l'écriture - et doublé en VO par Kelly Marie Tran, est une excellente surprise sans atteindre non plus les sommets mais ne mérite cartainement pas un bashing à moins d'être un crétin de mauvaise foi !

Et avec ce film, Disney vise aussi "à combattre le racisme qui vise les communautés asiatiques" !

A bientôt !

Raya et le dernier Dragon - Disney

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Tomb Raider - Roar Uthaug

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Succéder à quelqu'un d'aussi iconique qu'Angelina Jolie n'est pas gagné d'avance ! C'est pourtant le défi que doit relever en 2018 Alicia Vikander, jeune comédienne suédoise, qui est la seconde actrice à endosser la panoplie d'aventurière de Lara Croft - en dehors de toutes ses incarnations, donc par des mannequins de chairs et d'os, pour les campagnes promotionnelles des jeux vidéo ! C'est en effet en 2018 que sort Tomb Raider, reboot réalisé par Roar Uthaug, toujours d'après le célèbre jeu vidéo.

Comme on peut s'y attendre, on va retrouver des jungles, des îles perdues, des temples abandonnés et des catacombes et tombes infestés de pièges mortels. Sans oublier les mercenaires qui sont ici au service des méchants de l'Ordre de la Trinité qui bien entendu veut dominer le monde ! Un bon petit film d'action donc !

Contrairement aux deux précédents films, on a ici une sorte d'origin-story, les tous débuts d'une jeune Lara Croft, là où Angelina Jolie incarnait déjà une pilleuse de tombes vétérante, pardon une archéologue !

Au début du film, Lara a renoncé à son avenir suite à la disparition de son père, Lord Richard Croft, chercheur de trésors, joué par Dominic West et dont elle ne veut pas croire au décès ! C'est en lisant finalement et en acceptant de signer le testament qu'elle tombe sur un puzzle que lui a légué son géniteur qui va ouvrir une piste permettant de remonter sa trace !

Direction la Mer du Diable au Sud du Japon, sur les traces de la Reine Himiko et de sa tombe, reine maudite qui pouvait tuer des foules d'un simple toucher ! La jeune femme échoue sur une île perdue et retrouve finalement son père mais aussi les sbires de la Trinité dirigés par Mathias Vogel, joué par Walton Goggins.

Au casting, parmi les personnalités notables, on a aussi Kristin Scott Thomas qui joue Ana Miller, la tutrice de Lara qui découvre à la fin du film qu'elle est en fait la dirigeante de Trinity ! Une fin ouverte  - avec une sorte de scène post-générique - où l'aventurière acquiert ses deux flingues légendaires là où d'autres archéologues préfèrent le fouet !

Parmi les thématiques du film est exploré le rapport entre mythes et réalité, Lord Croft pensant que le mythe a un fondement de vérité là où Vogel adopte l'approche rationaliste ! Le pouvoir de la Reine maudite est en réalité une maladie très contagieuse dont elle était porteuse saine !

Un bon divertissement avec une fin ouverte donc qui suppose la possibilité de suites ! Vikander fait le taff mais c'est un film de franchise qui sera vite oublié ! Un Tomb Raider : Obsidian de Misha Green, la suite, est d'ores et déjà en projet - mais repoussée pour cause de Covid - toujours avec la belle Alicia Vikander qui a déjà accumulé les prix et les éloges mais davantage dans le cinéma indépendant que dans les blockbusters, un acteur complet s'essayant aux deux formats !

Ce Tomb Raider de 2018 a toutefois reçu d'assez bons accueils critique et public - on n'est pas dans le nanar à la Cosmic Sin (pour référer à un autre film que j'ai vu sur Amazon comme le présent film avec Vikander et chroniqué tout récemment sur mes blogs !).

A bientôt !

Tomb Raider - Roar Uthaug

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