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Tales of Suspense (1964) : Iron Man

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Tony Stark continue de perfectionner son armure d'Iron Man dans les issues #49 à 60 de Tales of Suspense qui constituent la fournée 1964 de ses aventures. Le récit prend sa vitesse de croisière et des méchants et des héros - d'abord présentés comme des antagonistes - emblématiques sont introduits cette année !

On commence doucement avec une rencontre avec Angel, sous son identité civile Warren Worthington III - qui est un des Mutants des premiers X-Men, car à l'instar de Bobby Drake dans Strange Tales, les élèves du Professeur X qui ont eu il y a peu leur propre série continuent de s'inviter dans les autres titres pour mieux se faire connaitre. Tout est connecté et on n'a pas attendu le MCU pour utiliser de tels procédés !

Dans la plupart de ces histoires, Tony Stark et son alter-ego de fer passent des contrats avec l'armée, développent des technologies et doivent essuyer et contrecarrer de permanentes attaques contre les usines de Stark Industries telle celles menées par Crimson Dynamo ou la Licorne ! Tout ceci sur fond de menace communiste !

Mais venons-en sans plus tarder à un évènement de taille, l'année 1964 est importante car c'est à ce moment qu'est présenté l'un des plus grands ennemis de Tête de Fer, si ce n'est le plus grand, je veux parler du Mandarin ! Ce nouveau Fu Manchu, ce "Péril jaune" remis au goût du jour tire sa puissance de ses dix Anneaux d'origine alienne ! Il a tout pour faire le méchant ultime ! C'est un génie scientifique, un stratège hors-pair et aussi un expert en arts martiaux, le tout sous une âme noire. Il sera bien prêt de vaincre notre héros. Il faudra néanmoins attendre le début de l'année 1965 pour lire le récit de ses origines.

Tony Stark mène donc sa routine habituelle entre son entreprise, aidé par sa secrétaire Pepper Potts et Happy Hogan son chauffeur qui ne sourit jamais, et ses aventures trépidantes et dangereuses notamment au sein des Avengers. Mais ça, c'est encore une autre histoire et un autre magazine pour une autre série.

1964 est aussi l'année où sont développés les personnages de Natasha Romanoff et de Clint Barton. Natasha n'est pour l'instant qu'une espionne en manteau de fourrure et col d'hermine assez classique à la James Bond et pas encore l'athlète en combinaison de latex noir et tueuse patentée, la Veuve Noire ou Black Widow telle qu'on la connait dans le MCU notamment. Il faudra attendre quelque aventure de Spidey ou sa période en duo avec Daredevil pour constater cette évolution. Clint Barton aka Hawkeye ou Oeil de Faucon en VF est un ex-artiste de cirque qui a une grande dextérité à l'arc et un arsenal de flèches spéciales et qui est manipulé par notre espionne russe dont il est clairement épris. Ce n'est aussi qu'un peu plus tard que ces deux-là passeront du camp des "méchants" à celui des "gentils" !

Et bien entendu, la vie de Tony Stark dépend toujours de son armure. A la fin de l'année, il est mis en mauvaise posture face au Chevalier Noir et doit porter son armure en permanence, ne vivre plus que sous son identité du Vengeur doré et donc le beau Tony disparait de la circulation, faisant, le comble, suspecter Iron Man de son meurtre !

En conclusion, cette deuxième année des aventures d'Iron Man amène de nouveaux développements intéressants et lance des intrigues encore en suspens à la fin de l'année. La série s'inscrit donc dans la durée.

Ces aventures sont toujours scénarisées par le grand artisan et seul Architecte Marvel de cette époque à savoir Stan Lee et  dessinées par Don Heck. En parallèle de ces récits, Tales of Suspense accueille les courts "Tales of the Watcher" entre janvier et octobre 1964 soient entre les numéros 49 à 58. Mais je vous en ai déjà parlé dans un article précédent. Puis en novembre et décembre 1964, c'est Captain America qui est de la fête mais sur lui l'article viendra plus tard !

Ne vous étonnez pas si vous n'avez pas d'articles sur les comics Marvel pendant quelques semaines puis une demi-douzaine d'articles d'un coup car il me faut le temps de lire par le menu tous ces récits sur Marvel Unlimited dans l'ordre chronologique et en parallèle - et je veux bien faire les choses. Et je termine du coup une année pour toutes les séries en même temps mais, de ce fait, ça prend du temps. Comme on dit "la patience est une vertu" ! Bientôt un article sur les Avengers ou Vengeurs dans la langue de Molière !

A bientôt !

Tales of Suspense (1964) : Iron Man

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Strange Tales (1964) : The Human Torch

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En parallèle à ses aventures au sein de sa famille que sont les 4 Fantastiques, Johnny Storm, plus connu sous son alias de la Torche humaine, continue à se confronter au danger en solo dans Strange Tales. L'année 1964 nous apporte son lot de nouveaux récits et se termine par un petit changement dans le titre j'y reviendrai !

Johnny a pour lui la fougue de la jeunesse et est un peu tête brulée sans mauvais jeu de mots ! Ses passions se partagent entre les voitures de sport et sa petite amie Doris à qui il pose des lapins pour voler au secours de la veuve et de l'orphelin.

L'année 1964 couvre les issues #116 à 127 et notre Torche nationale y retrouve des ennemis déjà rencontrés précédemment comme le Sorcier et Pete Pot-de-Colle qui sont en quête de vengeance.  Ces deux-là avec l'Homme-Sable et Medusa l'Inhumaine formeront bientôt l'équipe des Terrifics qui iront même jusqu'à se frotter aux 4 Fantastiques. Mais on a aussi de nouveaux ennemis comme l'Homme-Plante ou le Scarabée qui plus tard affronteront aussi Spider-Man, le Tisseur pour qui Johnny voue une vraie admiration malgré une sorte de rivalité d'ados bonne enfant.

Johnny s'associe aussi avec Iceberg des X-Men dans un épisode où ce duo improvisé entre le feu et la glace a en face de lui des pirates détrousseurs de bijoux sur un ferry.

Si des ennemis de la Torche se retrouvent face aux 4 Fantastiques, l'inverse est aussi vrai puisque notre jeune tête brulée va se retrouver face au Terrible Trio, les sbires que Fatalis a doté de pouvoirs dans un récit de la plus célèbre famille Marvel - ou encore l'alliance maléfique entre le Penseur Fou et le Maitre des Maléfices - et aussi contre Namor !

La grosse nouveauté à la fin de cette année 1964 est un changement dans le titre qui ne sera plus la série de la seule Torche mais du duo "La Torche et la Chose", notre "Chose aux yeux bleus" à partir de la rentrée de septembre 1964 et du numéro 124 ! On verra aussi Mister Fantastic en antagoniste caché et inattendu qui entend prouver que son leadership est salutaire pour le groupe en donnant une petite leçon à nos deux héros !

Voilà pour cette review de l'année 1964 et le titre continue son bonhomme de chemin en 1965 et je vous en parlerai en temps voulu dès que j'aurais fini de lire cette production annuelle sur Marvel Unlimited, plateforme que je ne saurais que trop vous recommander si vous n'êtes pas anglophobe - moi pourrais l'être difficilement avec une nièce et un neveu américains (mais je m'égard !).

Dernière précision, les récits de la Torche ne font que 14 pages sur un magazine d'une trentaine de pages. En effet notre jeune héros partage la revue à partir du numéro 110 d'août 1963 - et durant toute l'année 1964 - avec le Docteur Strange, Maitre des Arts Mystiques par Stan Lee et Steve Ditko dans des récits de 9 pages ! Mais je vous parlerais de l'autre sorcier aussi célèbre qu'Harry Potter et Gandalf quand j'aborderai son Intégrale 1963 - 1966 !

Pour en revenir à la Torche, ses récits sont toujours écrits par Stan Lee, aidé de quelques coscénaristes et illustrés par Jack Kirby ou plus souvent Dick Ayers - avec aussi le retour de Carl Burgos sur le récit avec le Scarabée dans l'issue #123 !

A bientôt !

Strange Tales (1964) : The Human Torch

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Ms. Marvel - Marvel Studios

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La série Ms. Marvel fait partie de la Phase 4 du Marvel Cinematic Universe et introduit dans le game le personnage de Kamala Khan, lycéenne de Jersey City d'origine pakistanaise et d'obédience musulmane. J'avais déjà eu l'occasion de vous parler ici, sur mes divers blogs, des deux premiers tomes de son comics dédié et la série comporte quelques différences notables, redéfinit notamment les pouvoirs de notre héroïne et leur origine. Dans le comics, Kamala était une Inhumaine, ici elle est une djinn ou une Clandestine - et finalement peut-être une Mutante si on en croit la fin de la série.

Cette série est censée aussi nous amener vers le film The Marvels avec Carol Danvers et Monica Rambeau. Kamala est une grande fan de Captain Marvel et tient une chaine YouTube sur son idole, dessine, invente des fan-fictions et fabrique des cosplays. Une vraie geekette !

Dans la série Kamala est interprétée par  Iman Vellani, une jeune actrice formidable qui tient bien le personnage et le rend attachant. Elle est entourée de son ami Bruno Carrelli -  joué par Matt Lintz (qui était insupportable dans The Walking Dead et sa tête finissait au bout d'une pique) - qui est un petit génie mais est hélas rentré dans la Friend-Zone - et de Nakia Bahadir - jouée par Yasmeen Fletcher - une jeune femme très volontaire qui a choisi de porter le voile. Du côté de la famille, on a les parents,  Muneeba - jouée par Zenobia Shroff - et Yusuf dont le rôle est tenu par Mohan Kapur. Elle a aussi un frère ainé, Amir, joué par Saagar Shaikh - très religieux (mais moins dans la série que dans le comics) et qui va bientôt se marier !

Les pouvoirs de Kamala vont lui venir d'un bracelet légué par sa grand-mère qui va lui permettre de créer des cristaux vivants. C'est en fait un moyen d'ouvrir un passage vers le monde de Noor, une autre dimension d'où vient le groupe des Clandestins mené par Najma - jouée par Nimra Bucha - et dont Kamala va sympathiser avec le fils, Kamran - interprété par Rish Shah - qui héritera aussi de pouvoirs similaires à ceux de Kamala. Les Clandestins sont les "méchants" de cette série.

La série Ms. Marvel,  créé par Bisha K. Ali a d'indéniables qualités, pourtant elle n'a pas rencontré autant de succès que les précédentes séries Marvel Disney + du MCU ! Sans doute à cause de l'aspect teen-movie qui n'est pourtant pas trop marqué ! Niveau visuel, c'est un feu d'artifices avec des éléments graphiques qui s'insérent et jouent avec le décor (surtout dans le premier épisode). Mais l'aspect le plus important de la série, c'est son côté "chronique quotidienne".

Paradoxalement, ce récit de super-héroïne s'envole quand l'aspect super-héroique est laissé de côté pour nous montrer la vie d'une jeune fille, ses doutes, ses joies, ses peines. On a aussi une approche intelligente et pas trop caricaturale de la religion musulmane et ici les musulmans pour une fois ne nous sont pas dépeins comme des fanatiques ou des terroristes ! Un message apaisant ressort de ce récit sur la différence, l'intégration réussie d'une famille pakistanaise aux Etats-Unis.

La serie fait un détour par Karachi et nous offre une jolie carte postale (salutaire après l'Egypte dans Moon Knight). Là Kamala qui apprend à maitriser son pouvoir tout en le dissimulant encore à sa famille et ses amis sauf à Bruno et Kamran va rencontrer le groupe des Red Daggers avec notamment son membre actif, le jeune Kareem - joué par Aramis Knight - qui manie les couteaux et ce groupe s'efforce de contenir le Surnaturel  !

Au Pakistan surtout, Kamala va mieux connaitre ses origines et quoi de mieux qu'un voyage dans le temps pour ça pour retrouver au moment de la Partition du pays d'avec l'Inde et de conflits religieux, son arrière-grand-mère Aisha - jouée par Mehwish Hayat, une Clandestine qui a trahit son groupe pour trouver l'amour et qui était la première détentrice du bracelet qui donne ses pouvoirs à Kamala !

On a aussi la présence du groupe Damage Control et de sa prison Supermax pour super-vilains et êtres améliorés qu'on est appelé à revoir dans la prochaine série, She-Hulk, avocate  en août 2022 toujours sur Disney +.

Pour ma part, j'ai kiffé cette série avec de très bons épisodes et un ou deux épisodes un peu en-dessous ! On a droit en plus à la fin dans la scène post-générique à une apparition mystérieuse de Brie Larson, notre Captain Marvel si antipathique et cheatée !

A bientôt pour la prochaine série Marvel Studios !

Ms. Marvel - Marvel Studios

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Spider-Man - L'Intégrale 1964

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On repart pour la review d'une autre année de comics Spider-Man avec la production de 1964 - où le Tisseur entre dans sa troisième année (et sa deuxième Intégrale) et qui couvre les numéros d'Amazing Spider-Man #8 à 19. Il faut compter aussi avec le premier Annual d'Amazing Spider-Man qui le met aux prises avec les Sinister Six, coalition de six de ses plus redoutables ennemis, menés par Doc Ock  - mais je n'en parlerai pas car ai déjà publié un article dédié uniquement à cet Annual par le passé et vous invite à utiliser la barre de recherche si ça vous intéresse.

Dans ces premiers épisodes de l'"Araignée du quartier", Stan Lee au scénario et Steve Ditko au dessin continuent d'introduire un par un les ennemis de notre héros. Si on commence par un banal robot, le "Living Brain", on enchaine avec des figures plus emblématiques.

On a ainsi Electro, Mysterio ou les Exécuteurs, dans le désordre ! Chaque vilain est très typé et pose un problème à Spider-Man pour en venir à bout. Et quand il n'interpelle pas des braqueurs de banques ou des voleurs de sacs à main, Spidey se confronte à la pègre avec son trio d'hommes de main que sont les Exécuteurs !

Mais le sel des aventures de Spider-Man, c'est comment son alter-ego, Peter Parker gère les lourds problèmes du quotidien. Notre ado timide et doué en sciences prend de l'assurance mais est toujours dans le collimateur de la brute du lycée, Flash Thompson. Amusant et ironique car dans le même temps, Flash est le plus grand admirateur de Spider-Man et créé même et dirige son fan-club ! Liz Allen, la copine de Flash, elle, se montre plus sympathique avec Peter, ce qui suscite la jalousie de Betty Brant, la secrétaire du Daily Bugle.

On a droit à un arc avec Betty qui met en opposition de nouveau le Tisseur au Docteur Octopus, pas loin de le démasquer, pour sauver la mise au frère de Betty. Peter prend aussi de l'assurance avec la gente féminine mais sa relation avec Betty est compliquée car il doit préserver son identité secrète et lui pose notamment des lapins. Par dépit et pour rendre Peter jaloux, à la fin de 1964, Betty Brant sort avec le journaliste Ned Leeds mais ça n'a pas l'effet escompté !

Parmi les nouveaux ennemis, on a aussi le personnage de Kraven, très important par la suite - et qui aura bientôt son film Sony, sans doute en 2023 -  qui se met en tête d'ajouter Spidey à son tableau de chasse ! Un ennemi redoutable pour notre héros !

Spider-Man croise aussi la route de Daredevil dont les aventures viennent de débuter durant cette année 1964 et les deux font face au Ringmaster et à son cirque, un antagoniste qu'on a déjà vu dans une des premières aventures de Hulk ! Je me rappelle de cette aventure particulière avec nostalgie dans un de mes premiers albums LUG : "Une Aventure de l'Araignée" ! Accessoirement Spidey fait la rencontre du Titan Vert, Hulk, première rencontre d'une longue série de face-à-face qui sont restés emblématiques et significatifs !

Notons aussi le retour de l'Homme-Sable mais la grosse nouveauté, c'est le Bouffon Vert dont on nous cache encore l'identité civile, ne nous ayant pas encore introduit Norman Osborn. C'est peut-être LE méchant ultime pour Spider-Man qui sera notamment responsable plus tard de la mort de Gwen Stacy et père de Harry Osborn, le futur meilleur ami de notre héros. Ici l'Araignée est forcée de fuir en plein combat contre ce sinistre lutin quand il apprend que Tante May - dont il est le seul soutien -  a fait un autre infarctus.

Suite à cette fuite, un malentendu a lieu dont J. Jonah Jameson fait ses gorges chaudes et les gros titres du Bugle : "Spider-Man est un lâche". Le Bouffon est le seul à l'avoir vaincu ! Les gens, Flash, la Torche, ceux qui admiraient Spidey s'interrogent ! Mais très vite Tante May se rétablit et "la Fin de Spider-Man" cède la place à "Spidey contre-attaque !", les deux derniers issues #18 et 19 de 1964 !

Et accessoirement aussi, on nous tease l'arrivée de Mary-Jane Watson, la future Madame Parker dans encore très longtemps que May veut présenter à son neveu mais qui est plusieurs fois indisposée et indisponible à cause de rhumes à répétition ! Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle sait se faire désirer du lecteur mais pas de Peter que la perspective de ce rendez-vous arrangé laisse de marbre.

Voilà, une écriture de comics déjà moderne pour l'époque où le lecteur peut s'identifier à cet ado qui a les mêmes problèmes que lui. C'est là le génie de Stan Lee avec tous ses persos mais particulièrement avec Peter Parker !

A bientôt !

Spider-Man - L'Intégrale 1964

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Les Contes du Gardien - Tales of Suspense (1964)

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Le Gardien (ou Watcher en VO, plus tard prénommé Uatu) est un personnage d'ampleur cosmique introduit pour la première fois en avril 1963 dans Fantastic Four  #13. Cet être indéchiffrable réside sur la Lune où il se contente d'un rôle d'observateur et suit les événements du Cosmos tout autour de lui sans intervenir. Il faut dire qu'avec tout ce qui se passe sur la Terre-616, il a de quoi faire ?

Par la suite, ce personnage se voit rapidement attribuer sa propre série - de format assez court d'une demi-douzaine de pages à chaque épisode dans Tales of Suspense, de janvier à novembre 1964 (encore que je ne sois pas si sûr des dates car les mois de parution différaient alors des mois indiqués sur la couverture - je donne ici les dates inscrites). Il est le second récit de cette publication en complément des aventures de "Tête de Fer", Iron Man puis sera remplacé fin 1964 par un récit sur Captain America. C'est publié dans Tales of Suspense #49 à 58. C'est la première série sur le Gardien car il y en aura d'autres et ça s'appelle "Les Contes du Gardien" (donc si vous suivez bien "Tales of the Watcher" en VO). En France, c'est republié récemment dans  l'Intégrale Marvel Rarities  1961 - 1971 (avec le Docteur Droom - voir mon article récent - et des récits sur Fatalis).

Plus récemment, on a revu le Gardien dans la série animée What If...?  liée au MCU. Mais pour ces premiers épisodes en BD de 1964, on a Stan Lee et son frère Larry Lieber et sur le dernier épisode George Tuska, un "vieux de la vieille" qui remplace Lieber au dessin comme maitres d'oeuvre. Lieber est co-scénariste avec Stan Lee en plus d'illustrer !

Le Gardien est un être quasi omniscient et omnipotent. Il peut manipuler l'énergie, l'espace et le temps, faire disparaitre des flottes entières de vaisseaux spatiaux rien qu'en levant le bras ou faire vieillir prématurément quelques tyrans ! Pourtant il s'est juré comme ceux de sa race de ne jamais intervenir, juste observer. il contourne cette règle supposé absolu par nécessité quelque fois en rusant sur les termes - comme quand la planète des Gardiens est menacée directement. Rien ne saurait le détourner de sa mission pas même l'amour.

Il y a un petit parfum de The Twilight Zone dans ces récits dans le plus pur style SF qui marque la transition avec ce que Marvel faisait avant les super-héros ! Un propos et une portée philosophiques aussi.

Un des récits parmi les plus intéressants est celui qui nous apprends les origines du Gardien et pourquoi cette race se contente d'observer quel qu'en soit le prix ! Ils ont en effet précipiter la destruction d'un monde en apportant aux indigènes l'énergie nucléaire. Depuis, à l'image de Kirk et de la Prime Directive dans Star Trek, plus d'ingérence !

Ces récits peuvent nous paraitre désuets aujourd'hui avec nos intrigues plus complexes mais à l'époque, ça avait son charme et je suis content que ça ait été republié.

A bientôt !

Les Contes du Gardien - Tales of Suspense (1964)

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Marvel - Les Agents du Shield - Saison 7

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Pour cet article, on reste encore dans les univers de Marvel ! La série des Frères Whedon, Joss et Jed, tire sa révérence avec cette Saison 7 de Marvel - Les Agents du Shield qui comme la Saison 6 ne compte que 13 épisodes.

On repart dans cette Saison sur la thématique des voyages dans le temps car nos héros disposent désormais d'un Zephyr qui outre qu'il peut voyager dans l'espace peut voyager dans le temps suite à un gros bricolage de Jemma Simmons (jouée par  Elizabeth Henstridge) et de Leopold Fitz (joué par Iain Caestecker ) - absent les trois quarts de la Saison jusqu'à la fin où il ressort du Royaume Quantique (oui, celui d'Ant-Man) pour rattacher deux temporalités.

Mais commençons par le début ! Jemma, assistée du Chronicom, sorte d'androide hyper-sophistiqué et immortel, Enoch (joué par Joel Stoffer), récupère son équipe à la sortie du temple d'Izel, la divinité alien maléfique de la Saison 6 avec le Zéphyr et direction New York dans les années 1930. En effet, l'équipe suit la trace du reste des Chronicoms, nettement moins amicaux qu'Enoch, qui veulent conquérir la Terre pour cela en annihilant le Shield avant même sa création !

Rappelons la constitution de l'équipe. On a Daisy Johnson que les médias ont surnommé Quake (jouée par Chloe Bennet), Melinda May (jouée par Ming-Na Wen vue depuis dans The Mandalorian et Le Livre de Boba Fett et donc habituée des rôles avec de l'action, ce qui la change d'Urgences). L'équipe est dirigée par Alphonso "Mack" Mackenzie (joué par Henry Simmons) et comprends aussi Elena "Yo-yo" Rodriguez (jouée par Natalia Cordova Buckley) et sa vélocité ainsi que l'évadé du futur, le transfuge Deke Shaw (joué par Jeff Ward). Et surprise, Phil Coulson (joué par Clark Gregg) est de retour avec sa personnalité et tous ses souvenirs dans le corps d'un LMD/Chronicom bricolé aussi par Simmons, Fitz et Enoch !

Le Zéphyr va suivre l'ennemi à la trace et bondir d'une époque à une autre, pendant la Grande Dépression, puis dans les années 50 du temps du S.S.R. - recrutant au passage en lui sauvant la vie Daniel Sousa (vue dans la série Agent Carter et joué par Enver Gjokaj) - puis un passage par la Zone 51 et ensuite les années 70 pour finir dans les années 80. Détail amusant, chaque générique a un logo "Agents du Shield" en rapport avec l'époque dans l'épisode !

Cette Saison construit sur le déjà-bâti de la série désormais très riche, faisant des références en les revisitant aux éléments des Saisons précédentes. On retrouve ainsi la famille Malick - dont Nathaniel (joué par Thomas E. Sullivan) va poser des problèmes en dupliquant des pouvoirs des Inhumains et s'allier à Sybil (jouée par Tamara Taylor), la prédictrice des Chronicoms et un jeune Agent John Garrett (jouée par James Paxton). Comme potentiels alliés, on retrouve les Inhumains d'Outremonde menés par Jiaying (jouée par Dichen Lachman) qui n'a pas laissé un très bon souvenir mais qui ici n'a pas encore viré du côté obscur et a des soucis avec Kora (jouée par Dianne Doan) qui ne maitrise pas encore son pouvoir et qui est la soeur ainée de Daisy.

La Timeline va se trouver complétement bouleversée ! Ces voyages dans le temps, c'est toujours un problème et on a aussi droit à l'épisode de la Boucle Temporelle qui est un classique dans l'univers des séries (Star Trek : la Nouvelle Génération, Stargate SG-1, X-Files, Buffy contre les Vampires, je n'y reviens pas ! Mais le scénario est brillant et retombe sur ses pattes puisqu'à la fin, Fitz ramène tout le monde dans la Timeline d'origine et on retourne au début de la Saison pour régler la guerre contre les Chronicoms !

Marvel -Les Agents du Shield est terminé et ça fait bizarre de se dire qu'on ne va pu revoir nos "copains" -on sent déjà la nostalgie ! La série a mené sa barque sans encombre du début à la fin s'améliorant à chaque Saisons et osant des trucs - en marge du MCU par rapport auquel la question de la Canonicité de cette série se pose ! Mais comme on est désormais dans un Multivers, tout est possible ! La série a commencé à bien diverger du MCU à partir de la Saison 5 et les films n'ont jamais fait références à la série alors que l'inverse est vrai.

J'ai passé un très bon moment durant toutes ces années à regarder Marvel - Les Agents du Shield  mais il est temps de passer à autre chose !

A bientôt !

Marvel - Les Agents du Shield - Saison 7

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Amazing Adventures #1 à 6 : Docteur Droom - Marvel

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Je vais maintenant vous parler d'un moment méconnu de l'Histoire de Marvel Comics, qui remonte à juin 1961 - dans ce qu'on a appelé l'Âge d'Argent des comics. Découvrons un maitre des arts mystiques, non pas Docteur Strange mais avant lui et avant-même les 4 Fantastiques en novembre 1961, le Docteur Droom !

Tout commence dans les pages d'Amazing Adventures où le Docteur Anthony Droom entend parler d'un vieux mystique mourant au Tibet et décide de se porter à son secours espérant acquérir un peu de sa sagesse. De ce point de vue, Droom ne sera pas déçu puisqu'en réalité, l'Ancien (qui sera par la suite apparemment le même personnage que le mentor de Stephen Strange) se cherche un successeur pour lutter contre les forces du mal partout dans le monde. Il fait subir un tas d'épreuves à Droom, pour tester son désintéressement, son courage et sa dévotion puis fait de lui un mystique en dévoilant ses pouvoirs cachés.

Droom est maitre des techniques des Yogis, la concentration et la volonté de fer, peut hypnotiser les foules, résister aux balles, projeter sa pensée ou sa voix et est aussi un expert en judo. Dans la quelque demi-douzaine d'épisodes qui suivent en 1961 - que l'on peut retrouver en VF dans l'Intégrale Marvel Rarities 1961 - 1961, le Docteur Droom fait face aux Atlantes, démasque des sorciers extraterrestres, ou encore déjoue des invasions de ces extraterrestres (un classique des comics Marvel d'alors !).

A l'oeuvre sur ces quelques comics, on a Stan Lee, son frère Larry Lieber et Jack Kirby. A chaque aventure, Droom mène une enquête, se montrant plus sceptique et rationnel que véritablement pratiquant la magie ! Il dira même que la Magie n'existe pas, il n'y a que des techniques !

Par la suite, le Docteur Droom - pour ne pas qu'on le confondes avec le Docteur Doom - connue chez nous sous le sobriquet Docteur Fatalis - sera renommé Docteur Druid - et tirera plus sa magie de ses ancêtres, une lignée de druides. Il fait partie du panthéon des magiciens de l'Univers Marvel avec Docteur Strange, la Sorcière Rouge, Frère Vaudou, Agatha Harkness ou Magik ! Mais je ne vous cache pas que c'est un personnage de troisième ou quatrième plan ! Je crois même que son statut actuel, en 2022, dans le récit est "décédé" !?

A bientôt !

Amazing Adventures #1 à 6 : Docteur Droom - Marvel

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Moon Knight - Marvel Studios

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Une nouvelle série Marvel vient de se terminer sur Disney +, en 6 épisodes, la série Moon Knight, chapeautée par Mohamed Diab qui nous emmène dans une ambiance de mystères et d'horreur à l'oriental ! Le personnage  de Moon Knight, parfois considéré comme un "sous-Batman" de chez Marvel, a été créé en 1975 par le scénariste Doug Moench et le dessinateur Don Perlin.

Ce "Chevalier de la Lune" est un avatar du dieu égyptien Konshu, qui est un dieu de la vengeance et ce Moon Knight a pour tâche de punir les criminels ! Sous la cape blanche, on trouve Marc Spector - incarné à l'écran dans la série par Oscar Isaac (notre Poe Dameron de Star Wars) qui livre ici une prestation vraiment épatante ! Car en effet, Marc Spector, suite à un traumatisme de l'enfance, a développé un TDI (Trouble Dissociatif de l'Identité) que les fictions confondent généralement avec la schizophrénie or ce n'est pas ça ! Mais Marvel Studios aborde bien cet aspect des choses car ils ont fait appel à un "Mental Health Consultant" pour traiter ce dédoublement de la personnalité du héros.

Si Marc Spector est un mercenaire qui a signé un pacte avec Konshu au seuil de la mort pour être son Avatar, son autre personnalité, Steven Grant, est un modeste employé de musée un peu penaud à Londres mais néanmoins calé en Egyptologie ce qui s'avèrera utile dans l'aventure. Steven dort mal et est conscient d'avoir des problèmes psys sans en connaitre la vraie nature ! Il découvre la vérité lorsqu'il se réveille dans les Alpes poursuivi par les sbires de la secte d'Arthur Harrow (joué par Ethan Hawke tout en sobriété), l'Avatar de l'autre déesse-crocodile égyptienne Ammit qui punit les pécheurs avant que leurs crimes ne soient commis.

De fil en aiguille, Marc Spector et Steven Grant se confrontent l'un à l'autre et cohabitent dans le même corps et font équipe avec Layla El-Faouly (jouée par May Calamawy), fille d'un égyptologue décédé et femme de Spector pour stopper Harrow. Ceci les conduit en Egypte où le méchant cherche la tombe d'Ammit pour la libérer et répandre son jugement sur le monde.

Lorsque les choses se compliquent, Marc Spector revêt l'armure régénératrice de Moon Knight et Steven Grant le costume de Mister Knight. On retrouve une ambiance à la Indiana Jones dans cette série assez déconnectée du reste du MCU et avec ce nouveau héros de Moon Knight appelé, selon Kevin Feige, à apparaitre ensuite dans les films. Le costume de Moon Knight est très réussi par ailleurs !

Sur la fin de la série, Marc Spector se réveille dans un asile de fous ou Harrow est son psychiatre ! A-t'il halluciné toutes ses aventures ? C'est plus compliqué que cela car l'hôpital est en fait une projection mentale et Marc/Steven, abattu de deux balles dans la poitrine dans le tombeau d'Ammit, est en fait aux portes de l'Au-delà égyptien, prêt à subir le jugement de la Balance, assisté par la déesse hippopotame Taouret ! On pourrait crier au génie devant ce retournement de situation de l'asile psychiatrique mais ne réalité c'est un ressort usé des séries tél, déjà vu dans les séries Star Trek, Code Quantum, Smallville et Buffy contre les Vampires !

J'insisterai ici sur le jeu des acteurs qui sont tous épatants en particulier Oscar Isaac qui joue brillamment deux personnalités totalement différentes et facilement discernables par sa façon de les interpréter ! Chapeau l'artiste ! Le personnage de Layla est également intéressant qui devient la première super-héroïne égyptienne, l'Avatar de Taouret, munie d'ailes de métal, dans le dernier épisode ! On regrettera la disparition précoce dans un accident de ski de l'acteur français Gaspard Ulliel qui jouait ici un antagoniste.

Le meilleur épisode de cette série est sans conteste l'épisode 5 qui revient sur l'origine des traumatismes de Marc Spector, enfant battu par sa mère suite à l'accident mortel de son jeune frère dont elle le rend responsable. On découvre dans la scène post-générique à la toute fin, la troisième personnalité de Marc Spector, très inquiétante et dont on soupçonnait nous l'existence mais pas le héros à savoir le très brutal et dénoué d'éthique Jack Lockley ! Dans quelles directions nous emmènera la suite du traitement de Moon Knight par rapport à ça ?

Bref une bonne série ! Le nombre de super-héros du MCU devient désormais très important et ça offre de belles possibilités ! Je suis vraiment fan de toutes ces séries Marvel de Disney + et j'en redemande et serai bientôt comblé avec Ms. Marvel, début juin 2022  puis She-Hulk, à une date encore indéterminée ! ca s'enchaine dans cette Phase IV.

A bientôt !

Moon Knight - Marvel Studios

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Spider-Man : No Way Home - Jon Watts

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Sorti en 2021, Spider-Man : No Way Home  clôt la Trilogie "Home" du Tisseur réalisée par Jon Watts et ce 27ème film du MCU - en droits partagés avec Sony - est toujours réalisé par le même Jon Watts ! Soyons clair le film a été un gros succès et pour l'avoir vu je dirais que c'est peut-être le meilleur film sur Spider-Man avec le Spider-Man 2 de Sam Raimi et le film d'animation : Spider-Man : New Generation (Into the Spider-Verse).

Ce Spider-Man : No Way Home introduit aussi le Multivers dans la MCU et certains parlent déjà de "Saga du Multivers" après la "Saga de l'Infini" avec Thanos et son Gant. Le Multivers a déjà été présenté dans cette phase 4 dans la série Loki et dans la série animée What If...?  Et on le reverra au moins dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness et dans Ant-Man et la Guêpe : Quantumania  ! Ca promet de grands moments !

Le film surfe sur la nostalgie et permet de connecter les trois films de Spider-Man de Sam Raimi avec Tobey Maguire et la duologie "Amazing Spider-Man" avec Andrew Garfield.

Précédemment, dans  Spider-Man : Far From Home, le vilain Mystério a fait passer sa propre mort pour un meurtre de Spider-Man et a révélé son identité secrète de Peter Parker ! Celui-ci, toujours joué par Tom Holland, voit sa vie bouleversée ainsi que celles de ses proches : M.J. (jouée par Zendaya), Ned Leeds (joué par Jacob Batalon) et Tante May (jouée par Marisa Tomei). Il fait bien appel à l'avocat Matt Murdock (joué par Charlie Cox qui reprend son rôle de la série Netflix) mais comme ça ne suffit pas et qu'en plus, il se fait recalé du M.I.T., il décide d'aller trouver le Docteur Strange (interprété par Benedict Cumberbatch) pour qu'il lance un sort d'amnésie afin que le monde entier oublie son identité secrète.

Mais le rituel est perturbé et cela ouvre les portes du Multivers. Les vilains des autres films Sony, "ceux qui savent que Peter Parker est Spider-Man" débarquent dans notre univers ! On a donc le retour d'Alfred Molina en Docteur Octopus, de Willem Dafoe en Norman Osborn/ Bouffon Vert, de Thomas Haden Church en Flint Marko/l'Homme-Sable pour la Trilogie de Raimi et de Jamie Foxx en Max Dillon/Electro et pour finir de  Rhys Ifans aka Curt Connors ou le Lézard (qui lui fait un peu de la figuration). La tâche pour Peter va alors être de les capturer avec l'aide de Strange et de ses compagnons lycéens pour les renvoyer chez eux.

Mais voilà que notre jeune héros se met en tête de soigner ces cinq super-vilains de leurs super-pouvoirs comme une forme de rédemption pour eux. Mauvaise idée car Norman Osborn ne voit pas ça comme une malédiction mais se prend pour un dieu et va provoquer la mort tragique et brutale d'un proche de Peter !

On retrouve dans ce film la substance qui fait Peter Parker, à savoir un héros en proie au doute, un peu looser sur les bords et pas un teenager avec un costume high-tech conçu par Tony Stark. Le Peter Parker des comics est continuellement fauché et fait souvent de mauvais choix !

Peter/Tom Holland va avoir besoin d'aide et Ned qui se découvre des dons de sorcier fait venir sur notre monde du MCU sans vraiment le vouloir les deux autres Peter Parker : Maguire et Garfield ! Les trois Parker vont faire face en équipe aux méchants !

C'est le grand moment du film : les trois Spider-Men évoluant ensemble ! Force est de constater que ce soit avec les méchants ou les autres Peter, tout est parfaitement raccord et cohérent avec les autres sagas du Tisseur ! Très bien joué tout en nous promettant le Multivers pour Docteur Strange 2 car le problème n'est pas réglé !

A la fin, notre Peter Parker du MCU prend un nouveau départ, tous ses amis l'ayant oublié car tel est le prix pour protéger notre réalité ! Une seconde Trilogie de l'Araignée avec Tom Holland va pouvoir commencer ! Après les années lycée, les années fac !

Un très bon film, très réjouissant ! Avec beaucoup de fan-service mais bien amené ! Je recommande !

A la fin, on a droit à une connexion avec les films Venom !

A bientôt !

Spider-Man : No Way Home - Jon Watts

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Strange Tales (1963) : The Human Torch

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Reprenons notre critique des Strange Tales chez Marvel, année par année, avec 1963. En réalité, je vous ai déjà présenté le début de cette année-ci - qui comprend les issues #104 à 115 - dans mon article précédent sur les issues #101 à #106. Il va être bien sûr question ici du plus jeune des 4 Fantastiques, Johnny Storm alias la Torche Humaine.

Passons donc directement au numéro 107 et on commence très fort puisque la Torche y affronte pas moins que Submariner, un héros de l'Âge d'or qui avait refait surface chez les 4 Fantastiques. Johnny décide de le défier et ça se termine par un match nul - force est de constater que le Prince des Mers est dans toutes les séries car il apparaitra bientôt dans les comics Avengers et X-Men ! Ce n'est qu'encore plus tard qu'il aura sa propre série !

Les super-vilains se succèdent et les 4 Fantastiques font des apparitions de temps à autres. On a droit à un peintre maléfique dont les tableaux se réalisent, à un sorcier qui manie la Boite de Pandore,  ou encore à Asbestos Man (l'Homme d'Amiante je crois en VF ?).  Mais surtout on a le retour d'ennemis récurrents du jeune Storm à savoir le Wizard (le Sorcier en VF) et Pete Pot-de-Colle qui s'allient ici contre notre héros.

La Torche affrontera aussi PlantMan et l'Anguille, appelé à réapparaitre très vite pour ce dernier !

Mais il faut signaler le numéro 114 de novembre 1963 où notre tête brulée est face à... Captain America ! Un Captain America maléfique mais qui est en réalité un imposteur. Marvel et Stan Lee testaient en fait ici la fanbase pour connaitre la popularité de Cap avant de le faire revenir très vite dans Avengers #4 moins de 6 mois plus tard, le vrai Cap cette fois !

Enfin, la rivalité des débuts entre Johnny Storm et Spider-Man est connue et Johnny va avoir mailles à partir avec un ennemi du Tisseur : l'Homme-Sable.

Voilà pour cette année 1963 - des histoires sommes toutes assez classiques avec des vilains très typés autour d'une thématique. Signalons tout de même qu'à partir de cette année 1963 Strange Tales va accueillir aussi, en plus, dans ses pages épisodiquement/occasionnellement puis régulièrement le Sorcier Suprême, notre bon vieux Docteur Strange mais je vous en parlerai dans des articles dédiés aux Intégrales Docteur Strange un peu plus tard !

Pour ces épisodes de Human Torch, pas encore d'Intégrales dédiées chez nous par Panini Comics mais certains de ces récits figuraient dans certains numéros des "Aventures des Fantastiques", de temps en temps au début des années 1980 par les éditions lyonnaises LUG, qui publiait Strange.

Ces épisodes de Human Torch sont scénarisés par Stan Lee aidé parfois pas d'autres personnes comme Jerry Siegel et illustrés par Dick Ayers ou Jack Kirby.

A bientôt !

Strange Tales (1963) : The Human Torch

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