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Star Wars : Knights of the Old Republic - Bioware

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Star Wars : Knights of the Old Republic est peut-être LE plus gros carton de la franchise Star Wars dans le domaine des jeux vidéo ! Sorti en 2003, sur XBox, PC et Apple Macintosh, KOTOR - en abrégé - est développé par Bioware et édité par LucasArts ! C'est un jeu de rôles et d'aventures qui se déroule quatre millénaires avant la Bataille de Yavin, durant l'Ancienne République tandis que celle-ci s'est enlisée dans une guerre contre les Mandaloriens puis contre les Sith regroupés sous la bannière de Dark Malak !

Ce jeu fut un immense succès critique et commercial, vendu à plus de trois millions d'exemplaires et qui donna lieu à un KOTOR 2 ainsi qu'à un MMORPG : Star Wars : The Old Republic, sur lesquels nous reviendrons en temps voulus ! Il y eut aussi une série de comics chez Dark Horse/ Delcourt !

KOTOR utilise une partie méconnue de l'Univers Étendu et son système de jeu, optimisé, est assez révolutionnaire ! C'est une version encore plus poussée de ce que Bioware avait fait pour les Baldur's Gate ! Là encore vous gérez une équipe de personnages au tour par tour ! Vous utilisez des armes ainsi que les pouvoirs de la Force !

En effet, vous incarnez un Forceux, qui par un coup du Destin, se retrouve amnésique au début de l'histoire et doit repousser une invasion par les troupes Sith du vaisseau "Endar Spire" au dessus de Taris ! Vous êtes acculé et obligé de prendre une capsule de sauvetage ! Par la suite, vous recrutez vos compagnons dont une certaine Bastila Shan, une Jedi d'importance, à laquelle vous semblez lié ! Vous aurez également à vous confronter aux Seigneurs Sith Dark Revan et Dark Malak ! A ce sujet - et je ne veux pas vous spoiler ! - la fin du jeu révèle un ultime twist ou renversement de situation qui est de taille !

Le jeu est une immense quête, celle des Cartes Stellaires qui doivent vous mener à la Forge Stellaire, une arme antique redoutable de l'Empire Infini Rakata, arme que convoitent les Sith à même de générer des flottes à l'infini !

Pour retrouver ces Cartes, vous vous rendrez sur des mondes déjà connus, tel Tatooïne, Kashyyyk, Manaan, une nouvelle planète ou Korriban le bastion du Côté Obscur ! Vous affronterez les Sith et la Corporation Czerka, voyagerez à bord de votre vaisseau, l'"Ebon Hawk", gagnerez des points d'expérience, des niveaux et donc de la puissance, devrez choisir si vous tombez du Côté Lumineux ou du Côté Obscur en fonction de chacun de vos choix ! Des combats haletants, de l'exploration, des énigmes, des coups de théâtre vous attendent ! Aussi des Cinématiques plutôt réussies et prenantes aux moments clés du jeu, la possibilité de dialoguer avec les PNJ etc...

Mais trêve de longs discours, le mieux est encore de jouer à KOTOR qui est disponible sur la plateforme de jeux Steam !

A bientôt !

Star Wars : Knights of the Old Republic - Bioware
Star Wars : Knights of the Old Republic - Bioware

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L'Eté meurtrier - Jean Becker

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L'Eté meurtrier est à l'origine un roman de Sébastien Japrisot qui a donné lieu à une adaptation par Jean Becker, dans le registre dramatique, et sorti en 1983 ! Ce film a révélé la grande Isabelle Adjani et constitue une des premières et rares incursions du talentueux chanteur populaire Alain Souchon, aussi convaincant sur grand écran que lorsqu'il compose ses œuvres musicales !

L'Eté meurtrier se déroule donc... l'été - et c'est un été particulièrement torride à tous point de vue tant du point de vue de l'exposition des corps - et la belle et sulfureuse Éliane dite "Elle", interprétée par Adjani ! - n'est pas en reste ! - que par rapport aux esprits qui s'échauffent ! C'est l'histoire d'une vengeance familiale, d'une femme violée par trois inconnus, et du mari qui poursuit de sa vindicte les trois criminels puis de sa fille qui poursuit la vendetta ! Il s'avère qu’Éliane est le fruit de ce viol et qu'elle est aussi responsable de la paralysie motrice du père qui a eu un geste déplacé envers elle alors qu'elle était gamine ! La paternel est interprété par Michel Galabru, subtil et magistral, à mille lieu ici des innombrables "nanars commerciaux" qu'il a pu tourner !

"Elle" est un personnage rongé par la culpabilité, fruit du "pêché" - celui des hommes ! - et qui semble détruire tout ce qu'elle touche en particulier les hommes - comme pour leur faire payer ! - , son père et le pauvre Florimond, surnommé "Pin-Pon" pompier volontaire et garagiste, joué par Alain Souchon, mené par le bout du nez par cette nouvelle Eve et ses charmes vénéneux !

"Elle" va être à l'origine d'une méprise dramatique, croyant avoir retrouvé les violeurs de sa mère ! Elle épouse Florimond et va se servir de lui pour assouvir sa vengeance ! Mais il s'avère que les hommes qu'elle soupçonne sont innocents et elle apprends de la bouche de son père qu'il a "liquidé" les trois pervers il y a des années ! Sous le choc, Eliane sombre dans la folie tandis que "Pin-Pon" par l'intermédiaire d'une copine d’Éliane, croit à la culpabilité des individus qu'"Elle" soupçonnait à tord, et commets l'irréparable en les assassinant à tort ruinant sa vie à son tour tout comme la vie d’Éliane est brisée !

Un film très sombre donc avec maints et maints ressorts psychologiques ! On s'aventure ici dans les tréfonds de l'âme humaine et c'est profondément déprimant ! Il n'en reste pas moins que c'est un film remarquable, certes cruel envers les innocents, mais très marquant ! Le public et les critiques ne s'y sont pas trompés ! Ce fut un des grands succès de l'année 1983 qui lança Isabelle Adjani dans un rôle où elle donne beaucoup d'elle même, pas seulement en dévoilant sa plastique remarquable mais surtout en manipulant des émotions dangereuse ! L’Été meurtrier a révélé le talent de tous ses acteurs ! Ce film de Becker a remporté quatre Césars dont "Meilleur Scénario" et "Meilleure Actrice" !

Il comporte néanmoins des différences avec le roman ! Dans le roman, pas de meurtres d'innocents à la fin et "Elle" n'apprends pas la vérité sur le sort des violeurs de la bouche de son père mais en recoupant des articles de vieux journaux - et le reste n'est que supposition !

A bientôt !

L'Eté meurtrier - Jean Becker

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Candide ou l'Optimiste - Voltaire

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Candide ou l'Optimiste est un conte philosophique de Voltaire, paru à Genève en 1759. Pour publier cette oeuvre, son auteur utilise le pseudonyme du "Docteur Ralph" pour éviter la censure !

Ce conte est profondément ironique et, pour qui connaît les Philosophes des Lumières, le style de Voltaire est aisément reconnaissable !

Sur le fond philosophique, Candide apporte sa pierre au débat sur le Fatalisme et l'Existence du Mal ! En effet, la problématique est la suivante : si Dieu peut tout et est bon, comment permet-il l'existence du Mal ? Ou bien, il n'est pas bon ou bien il ne peut pas tout ! c'est aussi une réponse au système philosophique de Leibniz ! A savoir, le "principe de raison suffisante" et d"harmonie préétablie" !

Ces questions sont particulièrement prégnantes après la survenue du tremblement de terre de Lisbonne, le 1er novembre 1755 ! Pour Leibniz, les visées de Dieu nous sont incompréhensibles car un mal aujourd'hui peut conduire à un bien demain - et "nous vivons dans le meilleur des mondes possibles !". Dans le conte, le personnage de Pangloss - celui qui "parle beaucoup" est ridiculisé en défenseur de la philosophie de Leibniz ! Effectivement, la théorie du "meilleur des mondes possibles" est difficilement défendable au vue de toutes les catastrophes qui tombent sur la tête de Candide !

Candide,le héros du récit, invoque l'innocence de l'âme et la pureté d'une attitude sans défiance, le parfait naïf ! C'est aussi un honnête jeune homme ! Le grand philosophe et professeur de "métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie" est le précepteur du garçon ainsi que de Cunégonde, une jeune femme amoureuse du héros ! Il y a aussi un personnage classique de conte, la "marraine", incarnée par la "vieille", bienfaitrice de Cunégonde !

Candide vit au château du baron de Thunder-ten-tronckh qui se trouve en Westphalie ! Il est enrôlé de force dans les troupes bulgares et assiste à la boucherie de la guerre. Il s'enfuit, est recueilli par Jacques l'anabaptiste. Il retrouve Pangloss réduit à l'état de vieillard, atteint de la vérole qui lui apprend la mort de Cunégonde, violée par des soldats bulgares. Avec Jacques, ils embarquent pour Lisbonne. Les catastrophes s'enchaïnent : Jacques meurt noyé dans une tempête, le tremblement de terre de Lisbonne survient à leur arrivée puis Pangloss est victime d'un autodafé et pendu ! Candide retrouve Cunégonde, maitresse d'un grand inquisiteur et d'un riche juif : don Issachar9. Il est amené à tuer les deux hommes et s'enfuit avec la jeune femme et sa vieille servante vers Cadix en Espagne.

Candide embarque avec son valet Cacambo, Cunégonde et sa vieille servante pour le Paraguay mais est contraint d'abandonner Cunégonde à Buenos Aires puis s'enfuit avec Cacambo. Le duo y retrouvent le frère de Cunégonde que Candide transperce d'un coup d'épée, s'échappent à nouveau, évitent de peu d'être mangés par les sauvages Oreillons et découvrent le pays d'Eldorado, la Cité mythique de l'Or. Les deux compagnons y sont heureux mais préfèrent le quitter avec toutes leurs richesses pour retrouver Cunégonde.

Envoyant Cacambo racheter Cunégonde, Candide se fait voler par un marchand et un juge, fait la connaissance de Martin, dégoûté de la vie et rejoint l'Europe avec lui. Ils arrivent à Bordeaux avant de passer par Paris où Candide manque de mourir des soins prodigués par la médecine, se fait voler par un abbé et échappe de peu à la prison. Candide et Martin s'engagent ensuite pour l'Angleterre, en bateau, où ils ne posent même pas le pied à terre car ils assistent à l'exécution d'un officier anglais. Enfin ils rejoignent Venise où ils cherchent en vain Cacambo et Cunégonde. Ils y rencontrent Paquette, la servante du Baron de Thunder-ten-tronckh, et son amant le moine Giroflée, découvrent un riche désabusé et font la connaissance de six rois détrônés.

Leur périple se poursuit à Constantinople pour délivrer Cunégonde, devenue laide, esclave du roi déchu Ragotski et racheter le valet Cacambo. Sur la galère, parmi les forçats, ils retrouvent Pangloss, ayant échappé à la pendaison, et le frère de Cunégonde, ayant échappé au coup d'épée, que Candide délivre contre rançon. À Constantinople, il rachète Cunégonde enlaidie et acariâtre, l'épouse contre l'avis de son frère qu'il est contraint de chasser, s'installe dans une métairie, se fait voler par des marchands, recueille Paquette et Giroflée et finit en cultivant son jardin.

Comme vous le voyez, ce conte est abondant en rebondissements, souvent cocasses qui accentuent le caractère ridicule du périple !

Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié ce conte ! De bonnes formules ironiques comme pour mieux dénoncer les injustices du monde ! A lire pour se détendre et/ou pour entamer une réflexion ! Donc bien moins innocent et puéril qu'il n'y parait !

A bientôt !

Candide ou l'Optimiste - Voltaire

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Overlander - Elite Systems

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Lorsque je fis l'acquisition de mon ordinateur Atari 520 ST en 1987, cadeau de mon père, j'achetais trois jeux : Beyond the Ice Palace, le très médiocre Thundercats - d'après le dessin animé Cosmocats et enfin Overlander ! Ces trois jeux ont en commun d'être développés par la société Elite Systems !

Overlander est une course de voitures ! Mais sa particularité est qu'elle se déroule dans un monde apocalyptique ! Votre véhicule est donc armé et vous devez effectuer des courses pour des commanditaires, livrer une marchandise d'un point à un autre pour gagner des dollars et mieux équiper votre "bagnole" !

Cependant, au début de chaque stage, vous avez le choix entre une mission "légale" et une mission "illégale" - où vous trimballerez notamment de la drogue ou des armes ! Évidemment le second type de mission rapporte plus d'argent mais la difficulté - l'opposition ! - est de même plus forte !

La mission est "payable d'avance" ! Et une fois empochés les billets, vous achetez de l'essence et équipez votre voiture de diverses options et équipements que je n'ai plus en tête ! En gros, des plaques de blindage, des armes plus puissantes et variées, une nitro-injection pour aller plus vite etc...

Puis, vous vous engagez sur la route où des gangs, les "Overlander", tentent de vous empêcher de rallier votre destination ! Vous avez un nombre de vies limitées ! De même, vous perdez la partie si vous tombez en rade d'essence ! Il s'agit alors d'être prévoyant !

Les ennemis comprennent des voitures, des motos, des camions, des épaves sur le bord de la route ou des barrières sur la trajectoire ! Mention spéciale aux tireurs embusqués sur le bas-côté ! Vous avez le choix entre les dégommer ou passer à toute vitesse entre les balles avec le bon timing !

Ce jeu demande du doigté mais n'est pas d'une difficulté extraordinaire ! La preuve, avec un peu de pratique, j'étais parvenu à le terminer !

Un jeu à l'ambiance Mad Max ! Dans le même style, il y avait le logiciel Fire and Forget à la même époque ! Overlander est donc sorti sur Atari ST mais aussi sur Amiga, Amstrad CPC, ZX Spectrum et Commodore 64 ! Il date de 1988 !

A bientôt !

Overlander - Elite Systems

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La Forteresse de la Perle - Michael Moorcock

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La Forteresse de la Perle est le second tome de la Saga d'Elric par le britannique Michael Moorcock ! De fait, c'est un add-on qui a été écrit plus tardivement que les autres tomes, en 1989, et qui s'insère donc entre Elric des Dragons et Le Navigateur sur les Mers du Destin ! On y retrouve donc l'Empereur melnibonéen toujours aussi torturé après qu'il ait vaincu son cousin maléfique Yrkoon et acquis l'épée-démon Stormbringer, durant son exil tandis qu'il parcourt les Jeunes Royaumes !

Au début de ce tome, Elric se retrouve dans le désert, en manque des drogues qui le maintiennent habituellement en vie ! Il erre dans le Désert des Soupirs, près de la ville de Quarzhasaate ! Ce volume est donc emprunt d'un exotisme marqué et les noms des lieux ne sont pas sans évoqué le Maroc !

L'exil d'Elric risque à ce stade de mal se terminer ! Rappelons que le Mélnibonéen a remis Yrkoon sur le trône et a laissé derrière lui sa bien-aimée Cymoril en lui promettant de revenir ! Par ces voyages, Elric espère acquérir toute la sagesse nécessaire pour une bonne gouvernance ! Trop naïf Elric ?

Finalement, le héros est sauvé par un jeune garçon prénommé Anigh qui l'amène auprès du riche notable, le seigneur Gho. En échange d'une quête qu'il effectue pour lui, à savoir retrouver une légendaire Perle, Elric aura la vie sauve ainsi que celle du garçon... En effet, Gho lui a fait absorber un poison et menace de ne pas lui donner l'antidote à moins de lui rendre un "service" !

Le Désert des Soupirs est un lieu récurrent dans la Saga d'Elric et on y reviendra dans La Sorcière dormante et dans L’Épée Noire ! C'est aussi le première fois qu'Elric quitte son île pour s'aventurer dans les Jeunes Royaumes ! Il est donc relativement inexpérimenté et ne manque pas de commettre des erreurs ! Heureusement, il est le Champion Éternel !

Sa route va le mener par Quarzhasaate, qui est une ville qui défia il y a longtemps Melnibonée et qui est la seule cité qui soit encore restée debout après cette grande guerre ! Un lieu de péril donc pour l'albinos ?

Par la suite, Elric rencontre Oone qui l'accompagnera dans le Royaume des Songes ! Ce passage est comparable à l'Enfer de Dante car les deux compagnons doivent traverser sept portes pour accéder à la Forteresse de la Perle avec autant d'épreuves sur les seuils !

C'est donc un roman d'héroic-fantasy avec les ingrédients du genre et quelques variations ! On retrouve exotisme et onirisme ! Bref c'est dépaysant !

On y trouve aussi des passages moralistes assez étonnants de la part d'un "débauché" comme Elric et même une réflexion philosophique !

A bientôt !

La Forteresse de la Perle - Michael Moorcock

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Doom - id Software

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Doom fait partie de ces jeux qui introduisent la 3D - subjective - dans les jeux vidéo au début des années 1990 ! Daté de 1993, ce jeu n'est pourtant pas le premier FPS - First-Person-Shooter ! - de l'Histoire - ce privilège revenant à Wolfenstein 3D, précédent titre de la même société id Software, réalisé tout comme Doom par les petits génies et brillants programmeurs/ concepteurs/dessinateurs John Romero, alors 21 ans au moment de la conception de Doom, Adrian Carmack, 22 ans et John Carmack, 18 ans (ces deux derniers n'étant pas, contre toute apparence apparentés !).

Par la suite de nombreux FPS verront le jour dont on ne citera ici que les premiers ! Après Wolfenstein 3D et Doom, on eut droit à Quake - toujours du même studio id Software - Duke Nukem, Half Life, Halo, Counter-Strike, la série Battlefield etc... Pour ma part, je n'ai joué qu'aux FPS ayant trait à l'Univers de Star Wars - car je collectionne les jeux de cette franchise ! - à savoir Dark Force et la série des Jedi Knight plus les jeux Star Wars : Battlefront ! Mais revenons à notre sujet du jour : à savoir Doom !

L'action se déroule dans une cave dont les murs humides font penser à des bas-fonds de citadelles médiévales ! Là vous, joueur chevronné, évoluez en vision subjective avec devant vous le canon d'un fusil ! A tout moment un monstre peut surgir d'un recoin et se jeter sur vous ! C'est pourquoi il vous faut être constamment en alerte et disposer de bons réflexes ! Vous affronterez une galerie de mutants, démons et créatures dégénérées dont des araignées métalliques crachant un venin verdâtre ! Vous devrez aussi gérer convenablement vos armes et munitions !

Voilà le principe d'un jeu qui, dès sa sortie - en 1993 donc ! - se révéla fortement addictif ! Car ce soft révolutionnaire n'inaugurait pas que la 3D mais aussi le jeu en réseau ! En effet, 1993 est l'année des débuts d'internet et des réseaux ! Addictif à tel point que des responsables d'administrations durent - selon la légende - installer des caméras dans leurs locaux pour vérifier que leurs employés ne jouaient pas à Doom au lieu de taffer !

A la base, les trois créateurs de Doom se rencontrent chez Softdisk, un éditeur de magazines accompagné de logiciels sur disquettes (dans le même genre, j'achetais Logistrad du temps de mon Amstrad CPC - donc c'était une mode répandue à l'époque !). Les trois programmeurs réalisent des jeux pour ces magazines mais regrettent de ne pas disposer de plus de temps pour les concevoir ! Toutefois, avec l'aide d'un quatrième larron, Tom Hall, ils publient le jeu d'un peu plus d'envergure, Commander Keen, qui leur permet de fonder id Software en février 1991 !

En mai 1992, id Software publie son premier succès, Wolfenstein 3D - dont il était question plus haut ! Perfectionnistes, John Carmack planche alors sur un moteur graphique plus spectaculaire, Romero conçoit des décors "hallucinés" et Adrian Carmack élabore une galerie de monstres - qu'il va même jusqu'à modéliser en pâte-à-modeler - que n'aurait pas reniés l'artiste Giger ! Par la suite, l'action du jeu à venir, qui sera Doom, est privilégié à l'aspect esthétique !

John Romero conçoit alors les labyrinthes et ai aidé pour cela par Sandy Petersen, auparavant connu pour la création du jeu de rôles L'Appel de Cthulhu chez Chaosium, la boite qu'il a fondée ! Adrian Carmack, lui, est aidé par un autre graphiste, Kevin Cloud.

Doom deviendra un phénomène de société aux Etats-Unis ! L'idée marketing innovante et de génie des responsable d'id Software est de distribuer gratuitement le jeu et ses premiers niveau via internet - pour hameçonner les futurs fans ! - puis de proposer un numéro vert permettant d'acheter cette fois le reste du jeu ! C'est un succès commercial !

Le jeu donna naturellement - en raison de son succès - naissance à une franchise éponyme et plusieurs suites et spin-offs !

Évidemment, Doom et tous les FPS qui ont suivi posent la question de la violence dans les jeux vidéo ! A ce niveau, il faut dédramatiser ! La quasi-majorité des utilisateurs font la différence entre le réel et le virtuel - pas besoin de sang vert pour cela ! Toutefois quelques individus fragiles ayant un terrain, peuvent éventuellement déraper - mais aurait dérapé avec d'autres médias par exemple la télévision de toute façon ! Et le jeu vidéo ne rends pas plus fou que n'importe quel autre produit culturel ! La télévision, les jeux de rôle, la musique rock que sais-je encore ? Après le débat est ravivé et est un véritable marronnier à chaque nouveau Columbine ! On devrait mieux s'inquiéter - aux Etats-Unis puisque c'est là-bas que cette question est la plus vive -sur les armes en ventes libres ! Mais bon, le lobby des armes est puissant là-bas ! Après, il est peut-être bon de ne pas exposer des enfants trop jeunes à ce type de jeux - de même qu'aux écrans de manière générale de façon à ce que les petits puissent d'abord aborder le monde par leurs cinq sens sans intermédiaire !

Voilà ! Pour ma part, je ne suis pas fan des FPS ! D'abord parce que je ne sais pas y jouer -suis nul à ces jeux ! Bref ! Et enfin, les trouve trop répétitifs ! Néanmoins, je reconnais qu'ils font régulièrement faire des pas de géant à la technologie, notamment concernant les cartes graphiques dont ils poussent à fond les capacités !

Sortez vos guns ! A bientôt !

Doom - id Software
Doom - id Software

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Le Pont de la rivière Kwai - David Lean

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Le Pont de la rivière Kwai est un film britanno-américain, sorti en 1957 et réalisé par David Lean qui disposa de moyens conséquents sur cette super-production ! C'est un des monuments du 7ème Art, qui s'inspire du roman éponyme de Pierre Boulle, publié lui en 1952 !

Ce film a remporté un vif succès critique et s'est vu attribué de nombreuses récompense dont je ne mentionnerais ici que les Sept Oscars lors de la 30ème Cérémonie de l'Académie dont Meilleur Film, Meilleur Réalisateur et Meilleur Acteur pour Alec Guinness ! La musique du film composée par Malcom Arnold - et restée célèbre ! est également consacrée par un Oscar !

A ces récompenses déjà prestigieuses, il faut ajouter des Golden Globes et des BAFTA Awards, les récompenses britanniques ! Ce film fait indubitablement partie du patrimoine mondial ! Ce fut aussi un carton au box-office dès sa sortie !

Alec Guinness livre ici une interprétation impeccable, en officier flegmatique, ne désirant d'abord pas collaborer avec les Japonais mais finissant par vouloir protéger son œuvre, son Pont, fusse contre les Alliés et donc son propre camp - par delà les camps ! Alec Guinness est connu des plus jeunes pour son rôle d'Obi-Wan Kenobi dans La Guerre des Étoiles ! C'est vite oublier l'éblouissante carrière très éclectique qu'il eut avant le film de Lucas !

L'intrigue se passe dans un camp japonais de prisonniers de guerre en Birmanie lors de l'expansion de l'Empire japonais en Asie durant la Seconde Guerre mondiale. Un nouveau groupe de prisonniers britanniques,sous les ordres du colonel Nicholson (Guinness) arrive et est chargé par Saïto de construire un pont sur la célèbre "voie ferrée de la mort", au dessus de la rivière Kwai pour y faire passer un train d'importance stratégique !

Saito a alors des exigences - comme faire travailler les officiers ! - auxquelles s'oppose Nicholson car le colonel les juge contraire à la Convention de Genève ! Le Japonais fera tout pour briser physiquement le citoyen de sa Majesté, qui en dépit de tout résiste et gagne ainsi l'admiration de ses hommes.

Mais Nicholson voit aussi l'effet de la captivité et des travaux forcés sur ses hommes qui par ailleurs font tout pour saboter l'ouvrage ! Il décide alors d'un compromis avec Saito : ce sera lui et non les Japonais qui dirigeront la construction du pont ! Ce but commun va avoir un effet très positifs sur les prisonniers britanniques qui se soudent davantage ! Un sentiment de fierté les envahit même devant l’œuvre accomplie !

En parallèle, un détenu américain, le commandant Shears, est parvenu à s'enfuir et fait part aux Alliés de la construction de ce pont. Cela les inquiète et ils décident de renvoyer cet ancien prisonnier avec un commando pour plastiquer le pont dont il faut à tout prix empêcher la réalisation. Le commando arrive sur place la nuit précédant le passage du train et met en place les explosifs sur le pont achevé la veille. Ils attendent alors l'aube, le but étant de faire sauter le train avec le pont. En attendant le passage du convoi, les deux colonels vivent des moments opposés : le colonel Saïto se prépare à se donner le Seppuku plutôt que devoir le pont aux prisonniers britanniques, tandis que le colonel Nicholson aperçoit le dispositif de destruction, le niveau de la rivière ayant baissé durant la nuit. Perdant tout à fait de vue que la construction du pont sert l'ennemi dans une guerre qui dépasse les enjeux locaux, il prévient le colonel Saïto et provoque la mort du commando, sauf celle de son chef, le major Warden couvrant ses hommes. Nicholson est mortellement blessé dans la fusillade, mais retrouve sa lucidité dans ses derniers instants, et dans son dernier souffle déclenche lui-même l'explosion en tombant sur la boîte de commande au moment où le train franchit le cours d'eau.

Le colonel Saito est joué par l'acteur/ réalisateur/producteur japonais renommé Sessue Hayakawa à la filmographie longue comme trois fois mon bras !

Le tournage - de grande ampleur - connut quelques moments chaotiques ! Il eut lieu à Ceylan, actuelle Birmanie.

Le film repose sur des faits historiques établis mais prend tout de même de grandes liberté avec la réalité telle qu'elle fût - de même qu'avec le roman de Boulle ! Ainsi, le colonel Philip Toosey qui inspira le personnage de Nicholson ne collabora jamais avec le Japonais et l’intéressé aurait très bien pu intenter un procès ce qu'il ne fit pas !

Un classique à voir absolument !

A bientôt !

Le Pont de la rivière Kwai - David Lean

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La Métamorphose et autres récits - Franz Kafka

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La Métamorphose est un des récits les plus emblématiques de Franz Kafka - récit sous forme de nouvelle qui penche vers le fantastique mais n'appartient pas qu'à cette catégorie à laquelle il emprunte pour devenir en réalité un compte philosophique ! Un récit sur le soi, l'altérité et le regard des autres !

Gregor Samsa connaît une nuit de rêves agités et s'éveille changé en un énorme cafard ! comme on n'est pas dans un récit réaliste mais dans une sorte de fable ou d'allégorie, cela n'étonne pas outre mesure sa famille !

On peut retrouver ce récit puissant qu'est La Métamorphose dans l'édition de Claude David en Folio classique ! Ce n'est pas, comme l'indique le titre, le seul texte du recueil qui contient en outre : Conversation avec l'homme en prière, Conversation avec l'homme ivre, Regard, Vacarme, Le Verdict et Le Soutier ! Mais la célèbre histoire qui narre la mésaventure de Gregor Samsa, éclipse toutes les autres ! Je ne parlerais dont que d'elle car n'ayant plus l'édition sous la main et ma lecture remontant déjà à des années, n'ai plus la teneur de ces autres récits secondaires en tête !

Cependant, Regard comporte différents "fragments de réel" avec parfois un humour délicieusement grinçant et cynique, des textes qui peuvent faire mal par les vérités qu'ils assènent ! Il est clair que Kafka porte un regard désabusé sur le monde ! Les autres nouvelles se résument à des collections d'anecdotes qui tendent vers un "but" précis, ce qui est parfois surprenant ! Humour au second degré de mise !

Dans La Métamorphose, pas d'explication au fantastique ! Samsa est devenu un cafard et c'est comme ça ! Il est vraiment devenu physiquement un cafard ! Le personnage central, de plus, ne s'interroge pas sur ce qu'il lui est arrivé, ce qui est déconcertant pour le lecteur ! Les autres protagonistes n'agissent pas non plus "comme attendu" ! Toutefois la famille de Samsa a une réaction qui elle n'est pas surprenante ! En effet, ils sont dégoûtés et apeurés par le monstre qu'est devenu leur fils qu'ils continuent à reconnaître toutefois ! Peu à peu, le pauvre Samsa est ostracisé, rejeté, mis à l'écart ! C'est une métaphore efficace pour tous les individus qui ont été, de tout temps, bannis par les leurs, leur communauté, en raison de leurs croyances politiques, religieuse, ou orientations sexuelles - ce qui en dit long sur le caractère désespérant de la nature humaine que l'auteur a bien cerné !

On peut donc faire à la fois une lecture "au pied de la lettre" de ce texte puis par la suite une lecture plus métaphorique ! Ce texte a donné lieu a plus d'une centaine d'interprétations selon certains théoriciens !

Voilà ! C'est le "gros morceau" de ce recueil !

A bientôt !

La Métamorphose et autres récits - Franz Kafka

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Tremors - Ron Underwood

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Disons le tout de suite, le film Tremors - de Ron Underwood, sorti en 1990 - est un nanar qui ne se prends pas au sérieux ! Cet ovni a donné naissance à une franchise par la suite allant jusqu'à Tremors 5 : Bloodlines ! Ces suites toutes aussi improbables n'ont, à ma connaissance jamais été à l'affiche d'un quelconque cinéma sous nos contrées hexagonales -peut-être aux USA par contre ? - en tout cas ils sont sorti directement en vidéos ! Pour ma part, je n 'ai vu que le film d'origine - au cinéma toutefois !

Tremors est un hybride - à l'image des monstres qu'il met en scène, croisement entre un lombric, un requin et un éléphant - et plus tard un poulets dans les opus suivants avec les mémorables rejetons des Graboids ! Tremors est donc aussi un mix, entre le film de monstres donc, le film à suspens - façon Jaws - le film d'horreur et surtout le western ! Ce film plaira aux fanas du lobby des armes et du Deuxième Amendement aux États-Unis ! En effet, les protagonistes font un large usage des flingues et en particulier le couple de survivalistes Burt et Heather Gummer !

L'histoire se passe dans un petit patelin paumé, ironiquement nommé Perfection, situé au milieu du désert à l'est des montagnes de la Sierra Nevada ! La monotonie règne et risque d'avaler Valentine "Val" McKee et Earl Basset, deux hommes à tout faire du coin, joués respectivement par Kevin Bacon et Fred Ward ! Mais des gens commencent à disparaître car quelque chose s'est réveillée dans les profondeurs ! Au final , c'est l'escalade dans l'horreur, le bled est attaqué par les Graboïds et ce n'est pas que l'ennui qui risque d'avaler Val et Earl mais bien des "saloperies" de plusieurs tonnes qui fouissent sous terre !

Le film raconte comment Val, Earl, le couple Gummer et une poignée d'autres vont devoir lutter pour survivre ! C'est la vieille lutte pour la vie, face à l'adversité et à l'inconnu dans l'ouest américain le colt civilisateur à la main !

Les effets spéciaux valent la peine toutefois d'être signalés ! Les bestioles sont le fruit des travaux de la société Amalgamated Dynamics ! Je ne connais pas la nature des effets utilisés mais on peut supposer qu'à cette époque, pré-Jurassic Park, ce sont encore des techniques à l'ancienne et pas des modèles numériques ! Bref c'est plus organique pour un film "viscéral" !

Le décor a été construit à Lone Pine, en Californie, l'année précédent la sortie du film, avec en fond lointain, effectivement les montagnes de la Sierra Nevada ! L'endroit fut complètement dévasté suite aux événements du tournage !

Voilà ! Pas un bon film - il ne restera pas dans les mémoires (quoi que ?) - mais à la limite un téléfilm distrayant !

A bientôt !

Tremors - Ron Underwood

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Les Particules élémentaires - Michel Houellebecq

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Les Particules élémentaires fut l'événement de la rentrée littéraire 1998 et l'on se déchira dans des polémiques sans fin à son sujet ! C'est peut-être à cause de ces critiques que Houellebecq manqua cette année-là le Prix Goncourt où ce roman à l'acide était nominé !

En réalité, toute une presse fut alors partagée entre enthousiasme et répulsion devant le style novateur de l'auteur mais décontenancée par sa vision négative et sans concession de nos sociétés - lucidité ? A voir !

Houellebecq connut donc le succès avec ce livre alors qu'il avait auparavant remporté l'estime du public et de la critique avec Extension du domaine de la lutte ! Les Particules élémentaires est considérable par sa taille (400 pages), par son ambition et par son sujet !

On suit le parcours parallèle de deux frères très dissemblables durant les cinquante dernières années du XXème siècle où on peut contempler toutes les métamorphoses de cette époque tant sur le plan social, moral ou métaphysique ! Houellebecq s'inscrit donc dans une démarche que l'on peut qualifier de balzacienne, retranscrire son époque en chirurgien ! C'est bien ce qu'il manquait dans notre littérature contemporaine aux dires de nombreux commentateurs !

A côté de Balzac, on retrouve l'influence du sociologue/philosophe Auguste Comte et son positivisme dans ce roman ! La théorie des trois âges de l'Humanité y figure en bonne place : âge théologique, âge métaphysique et âge positif, celui de la science qui doit nous dessiller !

Avec ce livre, Houellebecq accède au statut convoité d'écrivain majeur de notre époque !

Bruno et Michel sont donc deux frères, nés dans les années fastes des Trente Glorieuses, eux demi-frères en réalité, dont la mère est une caricature de la femme libérée adepte de toutes les utopies. Mais délaissés par leurs parents biologiques, les deux hommes ont été élevés par des grands-mères très pieuses voire bigotes !

Bruno va avoir une adolescence chaotique et brimée puis s'orienter vers l'enseignement tout en tentant de percer comme écrivain. Les premières années de Michel, à contrario, se caractérisent par les études et l'activité intellectuelle avant qu'il ne devienne une sommité dans la recherche en biologie moléculaire !

L'idéologie libertaire est illustrée par la sexualité problématique des deux frères ! Bruno est en effet obsédé par le sexe mais toujours frustré et finit par rencontrer Christiane. Michel, lui, est indifférent au désir et dénué de passion, tout cérébral ! Il reconnaît trop tard l'amour qu'il porte depuis le lycée à Annabelle puis retourne dans la solitude.

Les destins des personnages sont tragiques ! Christiane et Annabelle finiront par se suicider, Bruno terminera à l'asile tandis que Michel disparaîtra en mer, après avoir laissé des travaux sur le code génétique qui changeront l'Humanité !

Houellebecq dénonce et veut régler ses comptes dans ce roman avec l'idéologie libertaire et individualiste - matérialiste aussi ! - qui fait des hommes des "particules élémentaires" ! Les individus sont toujours en proie à la souffrance et à la solitude !

La fin du roman fait écho à Aldous Huxley ! En effet, les travaux de Michel Djerzinski, grâce au clonage, ont donné naissance à une nouvelle Humanité (thématique qu'on retrouvera dans La Possibilité d'une île !), libérée du désir , de la sexualité et de la mort (bref débarrassée d'Eros et Thanatos - ce qui fait notre côté humain précisément) !

J'ai beaucoup aimé ce livre ! Houellebecq, auteur polémique, confirme tout le bien que je pense de lui ! Une mention spéciale au passage nostalgique - et anecdotique ! - sur Pif Gadget, ses haricots sauteurs et ses Artémia salina !

A bientôt !

Les Particules élémentaires - Michel Houellebecq

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