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Joë chez les fourmis - Jean Image

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Après la série d'animation Joë chez les abeilles, on retrouve son jeune héros dans la suite que lui a donné Jean Image ! C'était à partir de février 1962 sur la télévision d'alors, RTF Télévision et la seconde série se nomme Joë chez les fourmis.

Car après la ruche, Joë laisse provisoirement son ami Bzz et part visiter la fourmilière. Les épisodes se veulent avant tout comme des moments de distraction mais il y a une légère dimension éducative.

On voit ainsi que les Fourmis, comme le dit la fable, sont d'âpres travailleuses. Joë va sympathiser avec plusieurs d'entre elle, la Reine, le bouffon, le professeur, deux autres petites fourmis, Mic et Mac, et vivre de nouvelles aventures tout au long des 13 épisodes.

On aura donc la visite de Fourmi-City, les Batailles contre les fourmis rouges, représentées à la manière des indiens, lesquelles voudront devenir maîtresses du monde en fabriquant des fourmis géantes. Mais le jeune héros va mettre fin à leur projet !

Des moments de détentes entre deux batailles ! On a droit à la fable de La Cigale et la Fourmi revisitée dont on nous apprend à la fin que la cigale joue maintenant de la musique pour la fourmilière. On aura un spectacle de cirque, la confrontation de nouveau avec les guêpes, la culture de champignons géants ou le sauvetage "en train" des réserves !

A la fin, Joë retourne dans le monde des humains et écrit ses mémoires !

C'est Linette Lemercier qui donne sa voix à Joë !

Un bon divertissement pour les plus jeunes - ou les plus vieux, nostalgiques ! On trouve aisément tous les épisodes sur Youtube !

A bientôt !

Joë chez les fourmis - Jean Image

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Les Manifestes du Surréalisme - André Breton

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Le mouvement du Surréalisme fait partie de ces avant-gardes artistiques du début du XXème siècle, tout comme Dada et le Futurisme, qui entendaient marquer une rupture avec tout ce qui s'était fait avant, dans le contexte de l'Après-Première Guerre mondiale !

Le Surréalisme touchait à tous les genres de l'art, aussi bien la littérature que la peinture, la musique ou le cinéma, et, alors que la psychanalyse commençait à avoir de l'écho, voulait utiliser toutes les forces psychiques de l'homme - mentionnons juste le recours à l'écriture automatique. Ce mouvement se caractérise par sa grande transdisciplinarité et la collaboration entre ses membres.

Le chef de file du Surréalisme est André Breton qui écrira deux Manifestes du Surréalisme, en 1924 et en 1930 (et des prolégomènes à un troisième manifeste ou non en 1942). Parmi les surréalistes éminents, on peut citer aussi Robert Desnos, Louis Aragon, Paul Eluard, Antonin Artaud, pour les Lettres, Max Ernst, René Magritte, Salvador Dali pour la peinture et  Luis Bunuel et Man Ray pour le cinéma et la photographie.

Le Manifeste de 1924 était à l'origine une préface. Ces textes rassemblent des principes d'écriture et se veulent un hommage à l'imagination, un appel à l'émerveillement et ils mettent en avant la contamination de la réalité par le rêve. Parmi les procédés, on a donc l'écriture automatique et dans les exercices, celui du Cadavre exquis, qu'il soit sous forme de texte ou de dessin.

Sont donc données en 1924 des premières définitions du Surréalisme, exhibant ce que doit être l'image surréaliste. L'inspiration est puisée aussi dans la psychanalyse, le genre fantastique et les arts primitifs, en particulier africains. Bref, c'est une attitude non conformiste qui est prônée et revendiquée !

Définition du Surréalisme donnée par Breton : « Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale ».

Dans le second Manifeste de 1930, Breton affranchit le Surréalisme de la morale, redonne les définitions, critique certains surréalistes après avoir prononcé les premières "excommunications"? C'est aussi un refus de la politique et du mercantile. En revanche, est affirmé le goût pour l'ésotérisme.

Breton a, à ce moment là, quelques conflits avec d'autres artistes, positions qu'il clarifiera plus tard sans les désavouer.

Nous aurons l'occasion de revenir sur des oeuvres surréalistes ! En attendant, je vous renvoie à mon billet sur Corps et bien de Robert Desnos.

Après, certains considèrent le Surréalisme comme un "vaste enfumage", il n'en reste pas moins que c'est un mouvement qui a fait école jusqu'à nos jours et qui a compté !

A bientôt !

Les Manifestes du Surréalisme - André Breton

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Silent Service - Microprose

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Si les simulations d'aéronautique sont parmi celles que l'on rencontre le plus souvent, il en est des plus rares comme Silent Service, jeu vidéo de la société MicroProse, sorti en 1985 et disponible sur un grand nombre de machines, mentionnons pêle-mêle que ce jeu est  jouable sur Amiga, Amstrad CPC, Apple II, Atari 8-bit, Atari ST, Commodore 64 mais aussi sur les PC via le système DOS, sur les divers Thomson (MO6, TO8 et TO9), sur TRS-80 et aussi sur ZX Spectrum ! Pour les consoles, il fut porté sur NES. Ah oui, je n'ai pas dit de quoi il s'agissait !? C'est une simulation de sous-marin !

Le jeu est signé de la légende Sid Meier, auteur de la gamme des Civilization et de nombre d'autres simulations ! Malgré ça, Silent Service n'est pas exempt de gros défauts, en particulier sa lenteur qui fait qu'on s'y ennuie ferme ! J'y reviendrai !

Vous incarnez donc un commandant américain effectuant des missions dans l'Océan Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale (contre les Japonais donc !).

Il y a trois modes de jeu suivant le niveau plus ou moins appuyé de simulation, de la campagne complète de A  à Z au simple entraînement au lancer de torpilles, donc soit "gestion", soit "action".

Vous dirigez les différentes fonctions de votre sous-marin, du périscope (avec différents niveaux de zoom) à la gestion du régime des moteurs en passant par le rapport d'avaries ! Vous pouvez plonger ou faire surface et alors aller observer sur le pont à la jumelle... et bien sur vous lancez des torpilles ! Tout ça demande de la maitrîse, de la patience et du doigté pour vraiment apprécier le jeu !

Silent Service vous "immerge" aussi dans son ambiance sonore.

Vous devez toujours garder un oeil sur le radar afin de détecter les navires ennemis, leur balancer des torpilles puis plonger et faire silence le temps que les représailles passent !

Vous approchez les convois ennemis en scrutant au périscope et c'est là le gros défaut du jeu comme l'a d'ailleurs pointé le Youtubeur/testeur de jeu Joueur du Grenier ! Le temps que vous approchiez les navires ennemis (des tas de pixels tout moches) pour choisir le bon angle d'attaque, il peut se passer 20 à 30 minutes ! C'est beaucoup trop long ! Et les tirs de torpîlles qui prennent 5 minutes entre le lancement et l'impact !

Ce jeu ne s'adresse clairement pas aux plus jeunes plus avides d'action et d'arcade mais plutôt aux "papys" pars bousculés par la vie !

Il est évidemment - et heureusement - possible d'ajuster le niveau de difficulté (et de réalisme ?).

Voilà un jeu, assez austère, qui me laisse un avis assez mitigé ! Pourtant y avais joué à l'époque et n'en gardait pas alors un souvenir désagréable mais il est vrai, maintenant que l'on me le dit, que le jeu était lent, trop lent !

En même temps, quand on est confiné chez soi, on a du temps !

Le jeu a eu une suite, Silent Service II, en 1990. On est loin des World of Warships actuels qui d'une certaine façon rendent hommage au jeu de Sid Meier !

A bientôt !

Silent Service - Microprose

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Fanfan - Alexandre Jardin

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Fanfan est à la fois un roman et un film d'Alexandre Jardin, le roman est paru en 1990 et est le troisième roman de l'auteur. Alexandre Jardin se chargea lui-même de son adaptation au cinéma en 1993 avec Sophie Marceau et Vincent Perez dans les rôles principaux !

Dans le roman, on suit Alexandre qui rencontre Fanfan, une jeune fille du même âge que lui à l'hôtel de Monsieur TI, son précepteur et grand-père spirituel? Le jeune homme est attiré par la jeune femme mais ne vaut pas tromper sa copine du moment, Laure, pour ne pas reproduire la luxure de ses propres parents, des libertins.

Le roman et le film traitent de l'amour et en particulier de l'usure des sentiments, d'une certaine forme d'amour détaché et idéalisé, pur en quelque sorte !

Dans le film, Alexandre a tout pour être heureux et il est d'ailleurs resté un éternel adolescent, mais sa relation avec Laure s'englue dans la routine. Là aussi, il tombe éperdument amoureux de Fanfan et décide de ne jamais lui déclarer sa flamme pour éviter le déclin de la passion et les déconvenues de la vie de couple !

Mais l'amour, c'est aussi affronter le quotidien à deux, dans sa banalité crue ! L'amour est une promesse et rien n'est éternel et Alexandre en est bien conscient !

Pour tout vous dire, n'ai pas lu le roman et n'ai vu que le film et comment vous dire ? Ca se regarde mais c'est loin d'être un chef-d'oeuvre ! C'est beaucoup trop guimauve et à l'époque, ce genre de propos, "l'amour est grand, l'amour est tout, l'amour est le bonheur" m'était proprement insupportable, moi qui sortait juste d'une rupture sentimentale, un amour non-partagé (merci Isabelle B.) ! Bref c'est naïf voire niais mais je ne doute pas que tous les fans de Sophie Marceau, ici dans son registre familier, adoreront sa performance et ce film - je dédie ce billet à Didier A., collègue de travail et grand fan de Miss Marceau !

Un film pour midinettes, clairement ! Ca ne me donne pas envie de lire le roman ! Alexandre Jardin fait le malin et est bien prétentieux qui prétend connaître le secret de l'amour idéal ! Principe de plaisir et principe de réalité !

La musique du film - signée Nicolas Jorelle - est bien sirupeuse aussi ! J'avoue que le thème principal se retient bien.

A bientôt !

Fanfan - Alexandre Jardin

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La Captive du désert - Raymond Depardon

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Quel est le pire film que j'ai vu de toute ma vie ? Si on mets de côté certains nanars américains avec Dwayne Johnson, le moment le plus pénible de cinéma que j'ai passé, c'était en 1989 à la séance du film de Raymond Depardon, La Captive du désert, avec Sandrine Bonnaire !

En soi, le film n'est pas spécialement mauvais et remplit bien l'objectif qu'il se donne ! Il s'agit de nous raconter la captivité d'une jeune femme détenue en otage dans une zone aride - le film a été tourné au Niger ! On suit donc la succession de jours où il ne se passe rien !

En effet, le film est d'un ennui mortel et si l'objectif était de nous faire sentir le désespoir d'une otage et bien c'est réussi ! Mais est- ce que cela valait le coup d'en faire un film !? J'imagine que La Captive du désert n'a pas "cartonné" au box-office car il ne s'y prête guère !

On a donc de longs plans séquences de dix minutes, sur un caillou, sur une dune, sur un arbre ! Le temps qui passe tout comme l'espace sont vides et semblent s'éterniser !

Je me rappelle être allé voir ce film à l'arrache sans même avoir jeté un coup d'oeil sur l'affiche ou sur le pitch, juste au titre, pensant qu'il s'agissait d'une rediffusion du western La Prisonnière du désert  avec John Wayne - sans rapport !

En réalité, le film fait écho de façon très stylisée à la prise d'otage vécue par Françoise Claustre (puis son mari) au Tchat (Tibesti) dans les années 1970, prise d'otage(s) suivie comme reporter par Raymond Depardon.

Bref, c'est le spectateur qui est "pris en otage" et la fin du film voit la libération de l'otage et aussi la délivrance du public dans la salle !

Mais je suis sans doute un Béotien !

Aussi un film avec des moyens minimalistes, presque documentaire aussi, et qui a bénéficié du Prix Spécial de l'Aide à la Création de la Fondation GAN pour le Cinéma !

A bientôt !

La Captive du désert - Raymond Depardon

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Butch Cassidy et le Kid - George Roy Hill

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Deux légendes du cinéma américain, Paul Newman et Robert Redford, se rencontrent à l'écran dans le film de George Roy Hill, sorti sur les écrans en 1969, Butch Cassidy et le Sundance Kid. Paul Newman incarne Butch Cassidy, de son vrai nom Robert Leroy Parker et Robert Redford est le Sundance Kid alias Harry Longbaugh, deux stars du 7ème Art pour incarner deux légendes de l'Ouest dans un Western qui redonne ses lettres de noblesse à un genre qui avait sombré dans le pessimisme dans les années 1960 !

Ce film inaugure le genre du Buddy Movie, le "film de copains". Il reçut à l'époque un accueil mitigé mais au fil du temps, les cinéphiles lui donnèrent ses lettres de noblesse.

Butch Cassidy et le Kid sont deux hors-la-loi, excellentes gâchettes et jouant de la dynamite, qui multiplient les attaques de banques et de train à la tête de leur bande, la  "Wild Bunch" (la "Horde Sauvage" ou la gang de Butch Cassidy) renommée dans le film, le "Hole in the Wall Gang" (la " bande du trou du mur") pour éviter toute confusion avec le film La Horde sauvage  de Sam Peckinpah, sorti trois mois plus tôt.

Bien vite nos deux hors-la-loi vont avoir tous les shérifs et détectives du coin à leurs trousses ! Au milieu du film, ils sont poursuivis sans relâche par six traqueurs implacables. Les deux braqueurs de coffres finiront leur périple en Bolivie, dans le sang, au terme d'une fusillade épique !

Parmi les autres moments épiques du film, on a notamment la chute d'une falaise !

Un excellent film, comportant à la fois des dialogues ciselés, des scènes d'action et de l'humour ! Paul Newman avait entamé sa carrière et était devenu célèbre en 1956 avec Marqué par la haine. Robert Redford, lui, est devenu un acteur qui compte avec ce film de George Roy Hill !

Au casting, on a aussi Katharine Ross qui joue la jeune institutrice de 20 ans, Etta Place, le "love interest" du Kid ! Elle avait reçu auparavant, en 1967, une nomination aux Oscars pour son rôle dans Le Lauréat. Sa présence donne lieu à une autre scène d'anthologie, celle de la balade champètre à vélo entre Etta et Butch sur la chanson, "Raindrops keep falling on my head", composée par Burt Bacharach sur des paroles de Hal David et interprétée par B. J. Thomas.

Le scénario/script de ce film fut à l'époque le plus cher d'Hollywood, acheté à William Goldman pour la modique somme de 400.000 $.

Jack Lemmon, Dustin Hoffman, Marlon Brandon ou Steve McQueen furent un temps pressentis pour les rôles titres !

Les deux acteurs, Newman et Redford, se retrouvèrent à nouveau à l'écran par la suite dans le film L'Arnaque.

A bientôt !

Butch Cassidy et le Kid - George Roy Hill

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Flashdance - Adrian Lyne

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Toutes les passionnées de danse connaissent le film d'Adrian Lyne, Flashdance, sorti sur grand écran en 1983, un classique du genre avec Fame! et Dirty Dancing ! C'est une des premières coproductions d'un certain Jerry Bruckheimer et qui a révélé la jeune actrice Jennifer Beals.

Ce film doit se voir à la manière d'un clip musical et explore le monde de la danse sous tous ses aspects, des classiques écoles de danse aux boites de strip-tease !

C'est l'histoire de la déterminée Alex Owens (jouée par Jennifer Beals) qui vit à Pittsburgh, capitale de l'industrie sidérurgique, cité dévastée par le chômage où l'avenir parait bien sombre ! Notre jeune femme travaille comme soudeuse sur un chantier, un métier bien peu féminin mais il faut bien gagner sa vie ! Elle a cependant un rêve, intégrer une grande école de danse et ne vit que pour cet art dans lequel elle se révélera assez douée. Pour arrondir ses fins de mois, elle danse dans un cabaret et consacre son temps libre à s'entrainer ! Déterminée donc !

Un film dont la morale serait "tout est possible, on peut réaliser ses rêves si on s'en donne les moyens !" - une devise qui colle parfaitement au "Rêve américain" pourtant mis à mal dans ce film par la crise industrielle !

Ce film, relativement convenu, est un classique des années 1980, écrit par Tom Hedley et Joe Eszterhas, futur scénariste de Basic Instinct ! Comme dans le film de Paul Verhoeven, Il se dégage de Flashdance un certain érotisme, du moins un côté glamour indéniable, contrastant avec le côté sale de l'industrie sidérurgique ! Les scènes où Jennifer Beals se prends une douchée d'eau sur la scène du cabaret ou sa prestation lors de l'audition finale sont restées dans toutes les mémoires !

C'est Jeffrey Hornaday qui a réglé toutes les chorégraphies du film, qui a par la suite opéré sur Chorus Line. L'actrice principale était doublée dans les scènes clés par Marine Jahan, une danseuse française, notamment dans la scène finale ! Ce fut la gymnaste Sharon Shapiro qui effectua les sauts et Crazy Legs, membre du groupe rock Steady Crew réalisa le break dance pour la toupie au sol !

Jennifer Beals remporta le rôle d'Alex Owens suite à un casting national. Une certaine Demi Moore figurait aussi parmi les finalistes et le choix final dépendit de la question à laquelle fut soumise l'équipe de production : "avec laquelle de ces actrices aimeriez-vous coucher ?" !

Enfin le film est aussi célèbre pour sa bande originale, vendue dans le monde à vingt millions d'exemplaires ! Un carton et l'un des albums les plus vendus au monde avec les hits "Flashdance...What a Feeling", d'Irène Cara et "Maniac" par Michael Sembello. On retrouve aussi  Laura Branigan et Joan Jett sur cette B.O. !

Un très bon spectacle !

A bientôt !

Flashdance - Adrian Lyne

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Crossroads - Tracy Chapman

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On connaît surtout Tracy Chapman pour son single emblématique "Talkin' ' bout a Revolution" mais son oeuvre est bien plus vaste - l'arbre qui cache la forêt ! -  et c'est de son album Crossroads - de 1989 - dont il va être question ici. J'avais emprunté le CD à mon voisin Rico mais mon PC n'arrive pas à le lire alors finalement, l'ai écouté sur Youtube où on trouve vraiment tout !

Selon Wikipédia, " Tracy Chapman est une auteure-compositeure-interprète américaine née le à Cleveland (Ohio). Son répertoire, qui comprend une dimension contestataire et engagée, et son style mêlant blues, rock folk et soul lui ont valu le surnom de « Dylan noire » au début de sa carrière."

Entre 1988 et 2008, cette artiste a sorti huit albums studio, vendus à plus de 40 millions d'exemplaires dans le monde.

Crossroads  est son deuxième album qui comprends 10 titres et qui ne connaîtra pas un succès comparable au carton du premier album, Tracy Chapman, de 1988. Disons le tout de suite, ça s'écoute bien, c'est bien pensé, réalisé et interprété mais moi, ce Crossroads ne m'a pas fait vibrer - ce qui est un avis sans doute sacrilège vu l'immense stature de cette artiste ! J'en suis désolé par avance !

Ce deuxième album est néanmoins devenu disque de platine, preuve que la majorité ne partage pas mon appréciation mitigée. Il a été coproduit avec David Kershenbaum.

Les titres des chansons sont "Crossroads", "Bridges", "Freedom Now", "Be Careful of My Heart",, "Born to Fight" ou" A Hundred Years" pour n'en citer que quelques unes ! On notera sur la chanson qui clot l'opus, "All That You Have Is Your Soul", une collaboration avec Neil Young !

Crossroads atteignit la première place des charts allemands, britanniques et néo-zélandais. En France il se hissa à la deuxième place. Pas mal au final !

A bientôt !

Crossroads - Tracy Chapman

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Le Grand Meaulnes - Alain-Fournier

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Le destin tragique d'Alain-Fournier, tué durant la Grande Guerre,le 22 septembre 1914 dans les Hauts-de-Meuse, à vingt-huit ans, est connu.

Il est pratiquement l'auteur d'un seul ouvrage, Le Grand Meaulnes. Un seul roman donc, et un deuxième inachevé, de la poésie, des articles à Paris-Journal et une correspondance (principalement avec son beau-frère Jacques Rivière).

Mais quel roman ! Roman paysan, roman de l'enfance, basé sur des éléments en partie autobiographique, roman initiatique, roman de l'échec (et non échec du roman !), c'est aussi le premier ouvrage classique du XXème siècle, abondamment étudié à l'école.

Le Grand Meaulnes est un adolescent qui, un jour d'hiver, découvre le Domaine inconnu, sorte de Paradis Perdu, le mode de l'enfance regretté où l'on trouve des amoureux, des dames évanescentes, des Pierrots, des Fées, des paysans et des enfants.

Pris par cette ambiance éthérée, le jeune héros n'aura de cesse de retrouver ce lieu isolé, caché et mystérieux et la jeune Yvonne de Galais, princesse du lieu.

Le drame du frère, Frantz de Galais, abandonné par sa fiancée, simple couturière, laquelle ne veut pas croire à son bonheur, apporte un ancrage réaliste au passage. Le roman oscille en permanence entre merveilleux et réalisme, entre rêve et réalité.

Le Grand Meaulnes parviendra-t'il à réunir Frantz et Valentine, sortes d'Adam et Eve chassés du Paradis ? Va-t'il y sacrifier son propre bonheur ?

Le dénouement, elliptique, suggère que le héros retrouve une partie de son enfance et part "vers de nouvelles aventures" avec sa propre fille que lui a donnée Yvonne de Galais, qu'il a épousé entre-temps et qui finit par mourir, dans une sorte d'expiation.

Un roman enchanteur et un incontournable !

A bientôt !

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Hot Shots! 2 - Jim Abrahams

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Jim Abrahams est un habitué des films parodiques et en 1993, il récidive avec Hot Shots! 2 avec en tête d'affiche Charlie Sheen, accompagné de Lloyd Bridges et Valeria Golino. Comme le film parodie entre autre la série des Rambo,  on retrouve Richard Crenna qui reprends son propre rôle de Colonel dans les films avec Stallone !

Charlie Sheen joue un héros de films d'action ("action hero" en anglais) et a donc suivi un entrainement spécial pour ce Hot Shots! 2.

Par une nuit noir, un commando des Forces Spéciales Américaines s'introduit dans le palais de Saddam Hussein pour secourir des prisonniers de la Première Guerre du Golfe et de l'Opération Desert Storm. Mais la Task Force est attendue par les Irakiens et capturée à son tour ! Ceci force le président Benson - joué par Bridges - et déjà dans le premier Hot Shots! a soupçonner une trahison dans son propre camp. Le Colonel joué par Crenna va alors solliciter l'aide du héros Topper Harley - joué par Sheen - qui s'est retiré dans un temple bouddhiste. Après un refus initial, Topper finit par accepter la mission.

Notre héros improbable se lance alors en Irak avec une petite équipe et rencontre bientôt leur contact qui s'avère être Ramada - jouée par Golino, le "love interest" de Topper. Les deux se remémore alors leur histoire d'amour avortée - ce qui donne lieu à cette occasion à des parodies de films romantiques comme le dessin-animé Disney, La Belle et le Clochard - ce qui est très drôle ! Ramada a ensuite plaqué Topper quand elle a appris que son premier mari, Dexter, était toujours en vie et prisonnier de Saddam Hussein.

La confrontation avec les Irakiens a lieu notamment sur une rivière mais il en faut plus pour décourager nos héros ! 

Finalement, Topper confrontera et ridiculisera le dictateur irakien et délivrera Dexter au passage. De plus, le traitre est enfin démasqué !

Dit comme ça, ça ressemble à un film d'aventures mais en fait c'est truffé de gags le plus souvent exagérés, très outranciers, reposant beaucoup sur le visuel et aussi dans le genre un peu cartoon à la Tex Avery. On retrouve bien le style des Y a-t'il un pilote dans l'avion ? ou des Y a-t'il un flic... ?avec Leslie Nielsen ! Après faut aimer l'humour bien gras et pas toujours fin ! C'est bien absurde aussi !

La ressemblance de l'acteur Jerry Haleva avec Saddam Hussein est frappante et assez cocasse et à tel point qu'il rejouera le dictateur dans  d'autres films, notamment The Big Lebowski  des Frères Coen !

On retrouve outre les clins d'œil à Rambo des références à Apocalypse Now !

A bientôt !

Hot Shots! 2 - Jim Abrahams

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