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Nouvelles histoires extraordinaires - Edgar A. Poe

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J'avais déjà eu l'occasion d'écrire un billet sur les Histoires extraordinaires de Poe, voici maintenant un article sur un autre recueil dont la traduction est aussi dû à Charles Baudelaire.

Bien sûr, j'aurais pu revenir sur certains aspects biographiques de la vie de l'auteur, son enfance, la mort de ses parents, ses rapports difficiles avec son beau-père Allan, son renvoi de West Point pour indiscipline, sa carrière journalistique, ses écrits théoriques sur l'art de la nouvelle...

Au lieu de cela, je vais présenter très succinctement chaque texte de ce recueil sous une certaine perspective,celle de Thanatos, l'omniprésence de la Mort, du funeste et du morbide dans l’œuvre.

Le Démon de la perversité raconte comment un homme commet un assassinat et finit, poussé par une étrange force, par tout avouer sans même s'en souvenir.

Le Chat Noir

Un individu passe de la souffrance qu'il fait endurer à des chats au meurtre de son épouse qu'il enterre dans la cave, derrière un mur. Mais il est trahi par un animal.

William Wilson est a ranger dans la catégorie de ces textes fantastiques qui traitent du double.

L'Homme des foules Le narrateur consacre sa journée à suivre un curieux individu à travers la ville.

Le Cœur révélateur Un nouveau meurtre est commis et comme dans Le démon de la perversité ou Le Chat Noir, le criminel se trahit lui-même!

Bérénice Un homme viole une sépulture pour s'emparer d'un bien de la défunte. Un texte très connu de Poe. Tout comme le suivant...

La Chute de la Maison Usher

Une histoire à trois protagonistes. Une femme enterrée vivante sort de son caveau. La Maison Usher finira par se fissurer puis s'écrouler.

Le Puit et le Pendule

Un homme, enfermé dans une cellule de l'Inquisition, voit un pendule aiguisé osciller au dessus de lui, le menaçant de sa lame. Un supplice de torture.

Hop-Frog

Un bouffon se joue d'un roi malfaisant lors d'une fête qui se termine mal pour le roi.

La Barrique d'Amontillado reprend et mêle les thèmes de l'emmurement et de l'enterré vivant.

Le Masque de la Mort Rouge

Une fête royale. Une étrange figure fait son apparition funeste tandis que chacun est obsédé par les coups de l'horloge. La Peste en arrière fond.

Le Roi Peste Encore le thème de la Peste. Deux marins font face à une étrange assemblée dans une nouvelle qui se veut conte loufoque. Tout la panoplie de la danse macabre est présente.

Le Diable dans le Beffroi

La thématique de la Mort est indissociable de celle du Temps. Ici, tout se dérègle ! Un univers clos comme dans la Maison Usher.

Lionnerie : Traité de nosologie - Naseaulogie?

Où l'auteur a du nez!

Quatre bêtes en une se déroule en Syrie durant l'antiquité et met en scène un souverain.

Petite discussion avec une momie

Une nouvelle, qui comme souvent chez Poe, mêle burlesque, dérision et grande érudition. N'est pas sans rappeler l’œuvre de Mary Shelley.

Puissance de la Parole, Colloque entre Monos et Una; Conversation d'Eiros et de Charmion sont des dialogues improbables entre des défunts, des anges? Le dernier texte met en scène la fin du monde, la Mort ultime.

Ombre se déroule durant l'antiquité et met en scène de nouveau la Peste.

Silence est une sorte de parabole biblique.

L’île de la Fée raconte l'écoulement d'une vie, la fuite du temps, succession d'étés et d'hivers sous une forme allégorique.

Le Portrait Ovale pose la question de l'Art, de la Mimésis, de la vie réelle et de sa représentation, de l'artiste fou et maudit. Le Tout dans un décor à la Ann Radcliffe.

Bref, une étude plus poussée s'imposerait. Les textes sont tous différents mais il est possible de dégager des thématiques communes. Le mieux est de lire soi-même le recueil pour se faire un avis.

A bientôt !

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Pas si bête - André Berthomieu

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Bourvil a commencé sa carrière dans les années 1940 comme chansonnier, inteprétant "Les Crayons" parmi d'autres titre et créant son personnage de paysan normand naif. Puis en 1946, il entame une carrière au cinéma  en transposant cette figure rurale et comique. C'est Pas si bête,  film en N&B, une comédie d'André Berthomieu.  Film dont je ressors mitigé du visionnage !

Bourvil y incarne donc Léon Ménard un modeste paysan en apparence bien naif ! Il va recroiser la route de sa cousine Nicole - jouée par Suzy Carrier - et son fiancé Didier - avec Bernard Lancret, descendant du Comte de Bellemont au volant de sa voiture de luxe. Notre agriculteur est alors invité chez son oncle Henri Meinard, joué par Albert Duvaleix qui a fait fortune dans les affaires !

Léon détonne un peu au milieu de toute cette bonne société huppée où il amuse la galerie qui le prend un peu pour un idiot mais il est cependant bien accueilli et accepté par la suite. Le film  propose des séquences où notre protagoniste raconte des anecdotes amusant voire même pousse la chansonnette devant une assemblée qui s'esclaffe à la fin de chacune de ses phrases et ces moments-là détonne un peu car ça ne fait pas trop "cinéma" mais plutôt One-Man-Show dans la plus pure tradition cabaret et chansonnier !

Mais un certain nombre de parasites tournent autour de l'oncle Henri qui pourra compter sur Léon pour les démasquer ! Par exemple le père de Didier, le Comte de Bellemont - interprété par Jacques Louvigny souhaite que son fils épouse Nicole pour avoir de l'argent pour réparer son château qui prend l'eau. Par chance, le fils, lui, n'est pas vénal et est rééllement amoureux de la jolie cousine et se désolidarisera de son paternel et l'unio avec le beau brin de fille aura bien lieu ! Il y a aussi Gaby Moreuil, une actrice - jouée par Mona Goya - et son compère qui espèrent récupérer de l'argent pour ouvrir une boite de nuit à Paris si Gaby épouse Henri. Léon fera aussi échouer leur projet !

Au casting, on a aussi Yvette Andréyor qui joue Mademoiselle, la gouvernante qui sera une alliée de Léon dans la place !

Pour être franc, j'ai trouvé le personnage de Léon insupportable et j'ai connu Bourvil plus inspiré ! Pas si bête n'est pas son premier film mais c'est le premier où il a le rôle principal. Il aura de meilleur réussites par la suite car c'est ici son coup d'essai et il demeure un grand acteur, au demeurant plutôt sympathique. Mais ici quand il se mêle des affaires d'Henri et Nicole, j'ai envie de lui dire que ce ne sont pas ses oignons d'autant que lui aussi n'est pas désintéressé de l'argent puisqu'il épouse à la fin Rosine, une paysanne qui "lui apporte 80 hectares" !

Bref, un film dispensable ! Pour les fans de l'acteur avant tout !

A bientôt !

Pas si bête - André Berthomieu

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La Bataille du rail - René Clément

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Quelle fut l'attitude générale des Français durant l'Occupation de la Seconde Guerre mondiale ? Que firent les Français moyens, les industriels ou encore les fonctionnaires ? Furent-ils résistants ou collaborateurs ? En 1946, on solde les comptes mais l'heure est aussi à l'appaisement et à la réconciliation. René Clément va exalter la Résistance dans ses films Le Père tranquille et La Bataille du rail,  tous les deux sortis en 1946.

On a retenu de sinistre mémoire les images et témoignages des wagons de déportés, Juifs, tziganes, communistes, homosexuels et autres vers les camps de concentration et d'extermination. Mais René Clément ne parle pas du tout de cet aspect-là - peut-être parce qu'il en sous-estime la portée ? - et avec la collaboration des services de la Résistance raconte le combat des cheminots de France contre les Allemands en procédant à des sabotages, des actions armées et autres actes durant le conflit.

La SNCF a payé un lourd tribut durant cette lutte, les plaques commémoratives, comme celle à l'entrée de la Gare de Caen avec "les tombés pour la France de la Compagnie des Chemins de Fer" en atteste ! En effet, devant ces sabotages, l'Occupant n'hésitait pas à rafler des otages et à les fusiller !

Le film de René Clément - qui est en N&B relate ces actes de Résistance et comporte quelques séquences spectaculaire comme le déraillement d'un vrai train, pas une maquette, dans les Côtes du Nord, en direction de Rennes au-dessus d'une rivière. De plus, les scènes de bataille utilisent de vraies balles plus faciles à trouver que les balles à blanc.

Je ne commente pas le casting car on est sur un film chorale où personne ne se détache de la masse et les noms de ces acteurs ne nous disent plus rien aujourd'hui : Jean Clarieux, Jean Daurand, Howard Vernon,  Pierre Latour parmi bien d'autres ou le narrateur  Charles Boyer !

Avant ce film, René Clément produisit le court-métrage Ceux du rail. Lorsque le film La Bataille du rail sorti en 1946, on était en pleine Guerre d'Indochine et il fut interdit très vite là-bas notamment à Saigon car les Viet-Minh s'inspirait des séquences du film pour saboter nos trains là-bas !

La plus grande partie du film se déroule juste après le D-Day et raconte les tentatives pour géner le ravitaillement allemand et bloquer les renforts en arrêtant une série de dix trains se suivant à distance rapprochée ! Tout va être tenté contre l'ennemi : détours et déviations, sabotages, embuscades à coups de mitraillettes, locomotive-bélier, coupure de courant pour les trains électriques, bref l'imagination n'a pas de limites !

J'ai aussi pensé en voyant les premières images de ce film à un clin d'oeil à L'arrivée d'un train en gare de la Ciotat. Comment ne pas y penser !?

En 1946, ce film de René Clément recut deux prestigieux Prix à Cannes ainsi que le Prix Méliès !

Ca se regarde bien mais c'est certes édifiant et un peu de la propagande ! La nuance sur ce conflit viendra des années voire des décennies plus tard ! Ici on est encore dans un rapport passionnel et à chaud !

 A bientôt !

La Bataille du rail - René Clément

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Boule de suif - Christian-Jaque

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Permettez-moi de vous parler d'un film de 1945, donc sorti après la Libération et ça se ressent car toutes les restrictions que faisaient peser l'Occupation allemande sur le cinéma (et plus généralement sur le quotidien des Français) sont levées et les réalisateurs retrouvent leur liberté !

C'est dans ce contexte que Christian-Jaque sort sur les écrans Boule de suif qui comme son titre l'indique est une adaptation de Maupassant, de deux nouvelles en réalité, "Boule de suif" et "Mademoiselle Fifi".

Mais cette adaptation de Christian-Jaque et de Henri Jeanson n'est qu'un prétexte pour parler du conflit qui vient de se terminer et de l'Occupation. Le film adapte assez fidèlement les deux nouvelles mais rajoute pas mal de décorum, de l'ornementation, voire des scènes d'action. La France de la défaite de Sedan de 1870 voit le pays mis sous domination  prussienne comme deux guerres plus tard elle le sera sous la botte jadis. Dans ce contexte, Elisabeth Rousset dite "Boule de suif", une dame galante - interprétée par Micheline Presle lumineuse - est une figure de la Résistance à l'Occupant. Dans le même temps, la bonne société de 1870 est une métaphore pour la Collaboration de 1939 - 1945 qui s'illustre par sa lâcheté et son hypocrisie ! On a ici une échelle de la moralité qui est à l'inverse de celle du niveau social, les bourgeois ayant peut-être le plus à perdre en résistant !

C'est Louis Salou qui joue "Fifi", l'officier prussien qui fait régner l'arbitraire et la violence sur tout un village n'ayant pour seul opposant que le curé du village. Ce personnage pervers et sadique prend un malin plaisir à faire fusiller un père de 5 enfants d'autant plus vite que la femme de l'otage vient quémander sa clémence  ! Mais le bras vengeur de "Boule de suif" s'abattra sur lui à la fin ! Pour la petite histoire, Louis Salou est vraiment un excellent comédien car sa personnalité à la ville était tout à fait à l'opposé de son rôle à l'écran, acteur d'une extrême gentillesse et  délicatesse ne supportant pas la moindre manifestation de violence ! Il est excellent dans le film tout comme Micheline Presle !

Autre personnage truculent, électron libre et perturbateur dans le film, le personnage de Cornudet joué par Alfred Adam retiendra votre attention. Il est le seul à prendre le parti de "Boule de suif" !

Un très bon film, à voir pour passer un bon moment !

A bientôt !

Boule de suif - Christian-Jaque

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Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates - Mary Ann Shaffer & Annie Barrows

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Bon entamons maintenant une nouvelle série de 100 billets avec un excellent livre !

Le Cercle peut intriguer par son titre original. Il est l'unique livre écrit par une ancienne bibliothécaire et libraire, Mary-Ann Shaffer, née en 1934, Américaine, et décédée en février 2008, juste après avoir appris que son ouvrage serait publié. Le livre rencontre partout un immense enthousiasme public et critique.

C'est un roman épistolaire. Les lettres des protagonistes s'intègrent dans une construction souple et recherché et on ne peut qu'être frappé par la grande cohérence de l'ensemble, les caractères des personnages et les situations finement élaborés.

C'est l'histoire de Juliet Ashton, jeune écrivain, qui cherche un nouveau sujet de roman au sortir de la Seconde Guerre Mondiale. Londonienne, elle a écrit des billets pour la presse durant le conflit.

Un éleveur de porc de l’île de Guernesey va entrer en contact par le biais du courrier avec elle car il détient un livre qui lui a appartenu et aimerait en savoir plus sur Charles Lamb, son auteur.

Petit à petit, Juliet va se prendre d'amitié pour le communauté de Guernesey qui pour résister aux difficultés de l'occupation a crée le Cercle littéraire et des amateurs de tourtes aux épluchures de patates de Guernesey.

Il y a Amelia, Dawsey, Eben, Kit, Isola et tout un tas d'autres gens. Et aussi Elizabeth, l'absente, la généreuse, déportée à Ravensbruck. Le livre alterne la description des horreurs de la guerre - mais tout n'est pas blanc ou noir - et un humour incisif qui fait mouche.

Juliet se lie également avec un magnat de la presse mais lui préférera la figure généreuse de l'éleveur de porc.

Bref un roman à offrir pour les fêtes - et à ne surtout pas revendre sur eBay, quelle pratique inqualifiable ! - et l'on peut regretter que ce soit demeuré l’œuvre unique d'une auteure talentueuse !

A bientôt !

Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates - Mary Ann Shaffer & Annie Barrows

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Black Panther (2005) - Reginald Hudlin

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En 2018, le regretté Chadwick Boseman a crevé l'écran et rendu très populaire le personnage de Black Panther, T'Challa, Roi du Wakanda ! Historiquement, T'Challa est le premier super-héros noir de la Maison des Idées (chez DC Comics ce titre revient à Cyborg bien avant je crois ?).

La série de 2005, Black Panther, est la troisième série régulière du personnage après aussi deux séries limitées et des apparitions dans d'autres titres, les Fantastic Four notamment. Nous allons nous intéresser ici au premier arc "Qui est Black Panther ?" scénarisé par Reginald Hudlin et dessiné par John Romita Jr. au style si reconnaissable qu'on apprécie ou pas ?

Ce premier récit sert à poser le cadre, présente le Wakanda à travers son Histoire, son avancée technologique, son Roi T'Challa, sa soeur Shuri, le gouvernement et quelques dignitaires et aussi les Dora Milaje. On retrouve aussi Ulysses Klaw et on comprend tout de suite qu'on a ici affaire à une réactualisation et donc réécriture de l'histoire de Black Panther et de son principal méchant ! Klaw est un mercenaire belge ici dont les ancêtres ont fondé l'Afrique du Sud et il n'a pas sa forme rouge de créature faite de son habituelle.

On revient donc sur le passé et l'assassinat du Roi précédent T'Chaka par Klaw qui récidive dans la malveillance ici en rassemblant une équipe de super-vilains (lui-même, le Cannibale, le Rhino, Batroc, Radioactive Man, le Chevalier Noire) et des mercenaires du Niganda, un autre pays Marvel imaginaire situé à la frontière sud du Wakanda. Leur but : prendre le pays de T'Challa par un attaque concertée !

Et ce plan concerté manque presque de réussir ! Black Panther parvient cependant à repousser les opposants, certains des méchants sont tués, d'autres capturés et d'autres s'échappent ou s'infiltrent pour la suite ! Une BD assez violente qui ne fait pas dans la dentelle ! Mais c'est bien amené et ça ménage un certain suspens !  A lire donc si le personnage vous intéresse !

Je vous parle prochainement de la suite, le récit one-shot de Black Panther en lien avec House of M puis un crossover avec les X-Men, l'équipe de Polaris et Havok .

A bientôt !

Black Panther (2005) - Reginald Hudlin

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Mystique (2004 - 2005) - Sean McKeever & Manuel Garcia

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Abordons la suite et la fin de notre série Mystique commencée fin 2003 et terminée début 2005, qui est reprise en main au scénario par Sean McKeever après l'issue #13 - "Nevermore" (qui est un one-shot de transition et le dernier numéro sur lequel je passe rapidement, écrit par Brian K. Vaughan) jusqu'à l'issue #24 et final. C'est Manuel Garcia qui dessine.

On a ensuite un arc en cinq issues, de l'issue #14 à l'issue #18 intitulé "'Unnatural" où notre espionne change-forme enquête sur la société Dermafree dirigée par une ancienne top-modèle Helena Carlson, société que C C Charles Xavier soupçonne de se servir de mutants comme cobayes qui n'y survivent pas pour élaborer leurs solutions dermatologiques. Mystique se rend alors en Autriche, dans leur usine où elle libère des mutants puis met fin au trafic d'êtres humains perpétré par un certain Viktor, un autre mutant qui joue sur les esprits en effacant leurs souvenirs au moyen de ses tentacules noirs. Notre mutante peut toujours compter sur l'aide de Shortpack mais elle va commencer à aller contre les ordres et recommandations de Xavier en tuant des ennemis ! Elle découvrira aussi que mademoiselle Carlson possède des échantillons de son ADN de mutante.

L'issue suivante, le #19 est aussi un arc en un seul issue. Mystique continue de recevoir dans le même temps des ordres de Shepard et du "Quiet Man" qui ne lui demandent pas moins que de tuer le Professeur X ! Dans ce one-shot, Mystique vole un stylo de son auteur préféré, Oscar Wilde, tandis que Shepard la manipule !

Les issues #20 à #24  de l'arc "Quiet" constituent la conclusion en cinq numéros et les choses s'accélèrent puisque Mystique doit y tuer pour de bon Charles Xavier qui est parti (dans  la série Excalibur) sur les ruines de Genosha, la nation mutante. Mais en réalité, elle va piéger Shepard avec l'aide de Forge et de Fantomex. Le point intéressant est qu'on nous révèle enfin l'identité du "Quiet Man", révélation en deux temps ! Surprise pour le coup !

Une série intéressante mais assez éphémère en fin de compte. On creuse le personnage de Mystique mais on sera appelé à revoir Raven Darkholme, notre méchante repentie et pénitente, par la suite !

A  bientôt !

Mystique (2004 - 2005) - Sean McKeever & Manuel Garcia

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Centième billet !

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Pour ce centième billet,

UN JOYEUX NOEL 2009 A TOUS ET TOUTES !!!

Pour marquer le coup de ce centième billet et aussi du centième fichier publié sur ILV, je mets, sur ILV justement, comme centième fichier, un "petit guide à l'usage de mes nouveaux lecteurs".

Voici le lien :

http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre27503.html

Et voici l'accroche !

" L’air de rien, cela fait maintenant près d’une centaine de fichiers publiés par mes soins sur inlibroveritas depuis mon inscription en janvier 2007. Certes, il y a des doublons, des textes figurant en solo et dans des recueils et des recueils regroupant des textes inédits mais véritablement un cap est franchi.

J’estime, par ailleurs, que mon style a évolué depuis mes débuts. Et c’est heureux !

J’ai donc décide de guider mes nouveaux lecteurs. En effet, celui qui découvre aujourd’hui ma page sur ILV peut être surpris voir découragé par l’abondance de textes.

C’est pourquoi, j’ai décidé de procéder dans ce petit livret à une présentation, accompagné d’un classement de l’ensemble de mes textes. Des thématiques se dégagent. Si des lecteurs entreprenants veulent par ailleurs se livrer à des analyses en profondeur de mon corpus, j’en serais très heureux et flatté. Mais je m’estime encore débutant dans le domaine de l’écriture alors la postérité attendra ! En tout cas, merci à tous ceux qui ont laissé, laissent et laisseront des commentaires et des notes.

Trois parties dans ce livret :

Tout d’abord, un petit texte autobiographique où je reviens sur mon parcours vis-à-vis de l’écriture.

Ensuite, le classement et les résumés de tous mes textes, recueils, poèmes, chroniques, essais etc. Le gros morçeau ! A lire en priorité pour ceux qui sont perdus.

Enfin, des « dossiers préparatoires et ébauches » concernant une demi-douzaine de textes. Ces documents sont bien sûr incomplets car je prends aussi des notes manuscrites et il existe plusieurs versions sous Word qui n’ont pas toutes été conservées. De plus, je tiens un journal, des carnets de rêves, des carnets de citations, une liste de mes lectures (qui comprend à ce jour, depuis octobre 2005, 270 ouvrages en grande partie des romans - mais pas seulement - dans lesquels je puise la matière !) qui n’ont pas vocations à être publiés.

Voila, bonne lecture à tous !"

A bientôt pour le cent-unième billet qui portera sur Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Mary-Ann Shaffer ! Un coup de coeur comme je n'en avais pas eu depuis L'élégance du Hérisson de Muriel Barbery !

Centième billet !

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Comment je vois le monde - Albert Einstein

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Ce blog parle plus particulièrement de littérature mais je ne m'interdit pas de vous présenter des ouvrages scientifiques. Avant Darwin et Claude Bernard, abordons aujourd'hui une série d'articles, de conférences, de lettres, de déclarations diverses de celui qui passe pour le plus grand cerveau du XXème siècle, Albert Einstein.

Comment je vois le monde est un recueil paru dans la collection Le Monde-Flammarion "les textes qui ont changé l'Histoire".

En 1905, à l'âge de 26 ans, Einstein a, par une série d'articles, bouleversé les fondements de la physique; en 1915, il parvient à la première formulation de la théorie de la relativité générale.

Le 7 novembre 1919, le Times annonce "une révolution scientifique. Une nouvelle théorie de l'Univers. Newton détroné."

Dans l'Histoire de la physique, Il y a d'abord Galilée puis Newton et enfin Einstein.

Dans des articles, Einstein expose sa démarche et celles de ses prédecesseurs auxquels il rend hommage : Kepler, Max Planck et la théorie des quanta, Maxwell-Lorentz et l'électromagnétisme, les mathématiques Riemanniennes...

Il reçoit le prix Nobel de Physique en 1921 et se sent dès lors chargé d'une mission de porte-parole, pas seulement des scientifiques. Il s'engage pour le respect des idéaux démocratiques (en pleine montée du nazisme d'où des affrontements avec l'Académie de Prusse - il finira par s'exiler).

Par ailleurs, Einstein se distingue par un sionisme original; il s'engage pour l'établissement des Juifs en Palestine et se montre très sensible au devenir de la cohabitations entre Juifs et Arabes.

L'ouvrage Comment je vois le monde contient cinq parties : Comment je vois le monde, Politique et pacifisme, Lutte contre le national-socialisme, Problèmes juifs et Etudes scientifiques. Einstein n'était pas seulement un cerveau mais aussi un homme de coeur et de convictions.

Je souhaite un joyeux Noel à tous, et avec une petite pensée en particulier pour les personnes isolées, malades et les sans-abris.

Par ailleurs, j'ouvrirais un troisième blog à caractère scientifique - car c'est ma formation initiale - en juillet 2010 ! A bientôt !

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Mystique (2004) - Issues #7 à #12

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On continue notre recension sur la série de 2004 chez Marvel consacrée à la "Shapeshifter" Mystique employée dans le réseau d'espions de Charles Xavier en marge de son école de Jeunes Surdoués.

Dans les issues #7 à #12, nous avons droit à deux arcs, un premier nommé "Tinker, Taylor, Mutant, Spy", dessiné par Adrian Alphona couvre les numéros  7 à 10 (soient 4 issues) et un second intitulé "Maker's Mark" qui ne s'étend que sur les deux issues suivantes le #11 et le #12 et est illustré par Manuel Garcia. L'ensemble est toujours scénarisé pour le moment (ça changera plus tard !) par Brian K. Vaughan.

Dans le premier de ces deux arcs, Mystique doit récupérer un virus synthétisé en Afrique du Sud auprès d'une espèce de savant local. Elle pense alors emprunter les traits de son infirmière en s'habillant sexy et en jouant de séduction mais elle est devancée par une autre mutante, "The Host" qui héberge dans son corps toutes sortes de pathogènes et souhaite en ajouter un nouveau à sa "collection" !

Mystique est toujours bien entendu supervisée par son agent de terrain, Shortpack, dont on se rendra compte à la fin de ces deux arcs qu'il joue aussi un double jeu avec Shepard, celui qui veut faire de Mystique une sorte d'agent double et teste ici sa loyauté !

Dans "Maker's Mark", Mystique et Forge se lancent à la recherche de Spencer Bronson, un gamin de leur quartier qui a disparu, enlevé par son père Anthony. En réalité, il n'en est rien et le pouvoir de Spencer est d'exercer un contrôle mental sur les humains de sexe masculin et c'est lui qui a manigancé l'enlevement par son père car sa mère ne se pliait pas à ses caprices ! Le soucis est qu'à un moment il va retourner Forge contre Mystique puis finalement il sera envoyé dans l'Institut de Xavier pour lui apprendre ce qu'est le Bien et le Mal !

Deux récits intéressants pour une série qui ne l'est pas moins avec toujours en toile de fond le fil rouge avec Shepard et le "Quiet Man" ! Comme toujours je lis ça en VO, en Anglais sur Marvel Unlimited car je suis parfaitement bilingue ayant par ailleurs de la famille à New York, bref,...

A très bientôt pour la suite où on attaquera la deuxième moitié de cette série Mystique de 24 issues !

Mystique (2004) - Issues #7 à #12

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