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L'ivresse du kangourou - Kenneth Cook

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Kenneth Cook est un journaliste, réalisateur et écrivain australien, décédé d'une crise cardiaque en 1987 et dont les trois recueils de nouvelles sur ses pérégrinations dans le bush australien ne furent traduit en français de manière posthume que très récemment.

L'ivresse du kangourou et autres histoires du bush fait en effet partie d'un triptyque avec Le koala tueur et La vengeance du Wombat.

Les nouvelles de ces recueils mettent en scène un narrateur qui s'exprime à la première personne dont on peut supposer qu'il s'agit à la fois de l'auteur Kenneth Cook dans des aventures réelles ou fantasmées.

L'autre trait marquant et fil rouge de ces histoires - que l'on pourrait rapprocher de contes modernes - est leur aspect cocasse. Souvent, sont mis en scène des animaux de la faune locale, kangourou, chiens sauvages, autruche, rat etc qui jouent des tours "pendables" à l'homme - au narrateur ! Et quand ce ne sont pas les animaux, ce sont les éléments : blizzard, mer déchainé etc...

Les hommes, à l'instar des sauveteurs en mer, paraissent pour le moins maladroits, voire incompétents !

Mais pas tous les hommes car il y a dans ces nouvelles, une catégorie d'individus, très souvent des indigènes du cru - les arborigènes - qui semblent tirer leur épingle du jeu : type capable de lancer une balle au cricket comme personne, autre personnage pouvant faire tomber une pièce de monnaie du côté qu'il désire à tout coup, cow-boy impossible à désarçonner ou bras-de-ferriste imbattable quand on ne connaît pas sa faiblesse. Beaucoup de ces personnages ont un côté roublard et bluffeur !

Bref, le bush de Kenneth Cook est un endroit où la surprise et l'inattendu vous attendent au bout de la moindre piste... Et c'est souvent le narrateur qui en fait les frais !

Une lecture que j'ai beaucoup apprécié au point d'avoir envie d'étendre ma connaissance de cet écrivain dans le futur.

Et pourquoi ne feriez-vous pas de même ?!

A bientôt !

L'ivresse du kangourou - Kenneth Cook

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Le Journal intime d'un arbre - Didier Van Cauwelaert

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On trouve toute sorte de narrateurs en littérature : des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des héros, des salauds, des narrateurs non fiables, des animaux, des objets... mais il est peu fréquent que celui qui raconte l'histoire soit un arbre...

C'est pourtant le cas dans ce roman de Didier Van Cauwelaert, Le Journal intime d'un arbre.

Tristan est un poirier qui s'est effondré au début du récit et dont la "conscience" va subsister après son débitage en buchettes et aussi dans une petite statuette de femme qu'a façonnée une adolescente mal dans sa peau.

Car l'arbre a un contact -une empathie - particulier avec les humains : avec la famille de Georges Lannes, avec Manon l'adolescente qui deviendra Tristane, "sculpteuse" mondialement connue et défenseuse de la forêt amazonienne, Yannis, écrivain et historien, l'amant de Tristane, Rafik, le petit voleur de banlieue qui cache un secret que ses frères intégristes n'admettraient pas.

L'arbre en a croisé des vies, a vu maints destins s'accomplir.

En effet, dans ce livre, Van Cauwelaert tisse une mosaïque d'existences qui s'entrecroisent, destinées individuelles et évènements historiques. On retrouve une sorcière, des révolutionnaires, les batârds de Louis XV, des Résistants de la Seconde Guerre Mondiale, un botaniste parachutiste et même le capitaine Dreyfus !

Bein évidemment, le livre a aussi une portée écologique et l'auteur, qui a une vive imagination, s'est documenté sur la biologie des arbres.

Je regrette seulement un certain "angélisme", une forme de naïveté dans le propos surtout perceptible à la fin de l'ouvrage.

N'hésitez pas à parler à vos plantes et à bientôt !

Le Journal intime d'un arbre - Didier Van Cauwelaert

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Ubik - Philip K. Dick

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En SF, on peut considérer que le XXème siècle a connu trois maitres : Asimov, Herbert et P.K. Dick ! C'est de ce dernier dont je vais vous parler, sans doute le plus mystique des trois !

On connait les adaptations cinématographiques de ses oeuvres marquantes : Blade Runner, Total Recall ou encore Minority Report...

Le propos métaphysique est récurrent dans les oeuvres de K. Dick. L'auteur ne cesse d'interroger : "qu'est-ce que le réel ?" à travers rêves, états post-mortem, folie hallucinatoire, réalité informatique virtuelle, drogues, pouvoirs psioniques...

Philip K. Dick entretenait lui-même un rapport problématique avec la réalité : utilisateur de drogue, diagnostiqué un moment comme schizophrène, il n'en reste pas moins que ses écrits sont largement en avance sur l'époque où ils ont été écrits : les années 1960 - 1970, faut -il rappeler alors période de la vague psychédélique (Beat Generation, Hippies...) ?

Je vais donc vous parler plus précisément de Ubik, roman bluffant du début à la fin. Mais je ne voudrais pas vous dévoiler les surprises et les retournements de situations magistraux de l'intirgue, je me contenterais donc de vous parler de deux éléments majeurs sur lesquelles repose la trame de l'histoire : les pouvoirs psy et le concept de semi-vie.

Le roman met en jeu la lutte entre deux sociétés dans un monde où les gens disposant de pouvoirs de précognition et de télépathie sont apparus, individus qui mettent en danger les libertés individuelles et l'intimité des citoyens de la Confédération Nord-Américaine.

On a d'une part les précog et les psy de Hollis, sorte de meurtrier sociopathe et terroriste en puissance et de l'autre les Neutralisateurs de Glen Runciter, managés par Joe Chip, le "héros" de ce récit. Vous l'aurez compris tous ces différents pouvoirs -dont les plus puissants permettent même de remonter le temps et de créer autant d'univers parallèles - ouvrent beaucoup de possibilités scénaristiques. Il sera question aussi de précogs dans Minority Report. Cependant l'action ne repose pas que là dessus !

Car l'idée, le concept, qui est véritablement au coeur du récit - sans même que le lecteur lambda le comprenne tout de suite - est celui de semi-vie, une sorte d'état de conscience entre la vie et la mort en stase cryogénique. Le point fort d'Ubik est que tout au long du roman le lecteur s'interroge sur quelle est la vraie réalité ! On revient à la métaphysique mentionnée plus haut !

Je ne veux rien vous dire de plus pour ne pas vous gacher vos révélations à la lecture de Dick. Seulement, si vous êtes amateur éclairé de SF, il est inimaginable de ne pas lire ce roman ou cet auteur !

Bienvenue dans l'autre réalité et à bientôt !

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Le Mayflower et les Pilgrim Fathers

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Je continue présentement ma série sur l'Histoire des Etats-Unis, d'après un cours que j'ai suivi à la fac en 2008. Les informations qui suivent proviennent essentiellement de wikipédia mais je crois bon de les reproduire dans le cadre de ce blog.

On a vu précédemment l'histoire tragique et mystérieuse de la colonie de Roanoké. D'autres tentatives de colonisation du continent nord-américains vont se succéder au XVIIème siècle, à commencer par celle du Mayflower.

Le Mayflower était un naivre marchand d'une trentaine de mètres qui transportait 102 immigrants anglais (les "Pères Pélerins") entre les deux Plymouth, celle d'Angleterre et celle qu'ils fondèrent dans le Massachusetts.

Après l'échec de la tentative anglaise de 1584 - Colonie de Roanoké - et avant l'arrivée du Mayflower, les Anglais avaient établis un fort, le fort de Jamestown (qui fut plus tard détruit par divers maux).

La situation pour les protestants très pieux était délicate du temps du Roi Jacques Ier car celui-ci les persécutait. Ainsi trente-cinq d'entre eux s'embarquèrent sur le Mayflower. Avec eux, il y avait 67 "étrangers". La plupart étaient des gens modestes et adhérant aux principes puritains.

Le navire quitta Londres en juillet 1620, accompagné du Speedwell, un autre navire, qui rebroussa chemin suite à une avarie. Il fit escale à Plymouth le 6 septembre de la même année. Il se ravitailla par la suite à Terre-Neuve, essuya une tempête qui le fit dévier du fleuve Hudson -qui était sa destination - vers Cap Cod, à la pointe du Massachusetts.

Cette colonie allait perdurer et promulga d'ailleurs un pacte, le Mayflower Compact Act, à cette fin !

L'hiver 1620 fut particulièrement rude et 62 colons périrent de faim et de froid. La petite communauté dut sa survie aux indiens qui enseignèrent aux colons comment cultiver le maïs. Un an plus tard, on récoltait la première moisson !

C'est pour remercier la providence qu'il fut décréter plus tard que le dernier jeudi de novembre serait un jour béni : c'est la fête de Thanksgiving !

On continuera prochainement cette série de billets... En attendant, je vous dis à bientôt !

Le Mayflower et les Pilgrim Fathers

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Bleach - Saison 1 - Tite Kubo

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Ouvrons maintenant une nouvelle rubrique sur "La Bibliothèque éclectique" à savoir une section "Anime et manga" qui débute avec un billet sur l'Anime Bleach !

Bleach est donc une production japonaise, adaptée d'un manga de Tite Kubo dont les premiers épisodes ont été diffusés en 2004. Je vais vous parler ici des 20 premiers épisodes qui constituent la saison 1.

La saison 1 nous introduit dans un univers mélant histoires de fantômes et combats de samourais dans le monde contemporain et par la même occasion pose les personnages... et des personnages, cette anime en présente un grand nombre au fil de plus d'une douzaine de saisons !

L'univers des Shinigamis -autrement dit les Soul Reapers - est dévoilé aux yeux du spectateur par le biais d' Ichigo Kurosaki, qui se découvre une "Energie spirituelle", une aptitude à communiquer avec les morts, en même temps que sa vocation de Shimigami. Mais il n'est enocre qu'un novice !

L'histoire débute lorsque Rukya, une membre de la Soul Society, organisation d'outre-monde chargée de guider les bonnes âmes et de purger les mauvaises -les Hollows - transmet son pouvoir à Ichigo et se retrouve par là même coincée dans le corps d'une lycéenne !

Ichigo va dès lors vivre ses premières aventures de Soul Reaper, sauver son amie Orihimé de la vindicte du frère de celle-ci devenu un Hollow, s'acoquiner avec une peluche nommé Kon qui prendra possession du corps de notre héros lorsque celui-ci accomplit sa mission ou encore affronter le dernier des Quincy ou un effrayant Mennos.

Ichigo est secondé par ses amis qui possèdent de même des pouvoirs ! Il y a ceux que l'on a cités : Orihimé, Rukya Kuchiki, Uryu Ishida le Quincy, Kon mais aussi Chad et Kisuke, l'étrange propriétaire d'une boutique...

Certes, tout n'est pas révélé sur les personnages et de nombreux détails vont s'agencer dans les saisons suivantes.

Cette saison 1 se termine par un cliffhanger ! Rukya doit retourner à la Soul Society pour être jugée et exécutée ! Ichigo est alors entrainé par Kisuke pour voler à son secours dans la suite de la série !

Une mention spéciale à la bande originale de l'anime - avec ses pré et postgénériques - que je trouve personnellement assez réussis!

Je ne suis pas spécialiste en manga. Je connais juste un peu les anime de ma jeunesse, de Goldorak aux Chevaliers du Zodiaque mais je dois avouer avoir pris goût à Bleach !

A bientôt !

Bleach - Saison 1 - Tite Kubo

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Moulin Rouge - Baz Luhrmann

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Je vais maintenant vous parler d'un réalisateur pour qui j'ai la plus grande admiration, Baz Luhrmann, à travers son film de 2002, Moulin Rouge qui appartient à la catégorie des comédies musicales mais qui est à mon avis bien plus que cela !

C'est bien simple à chaque fois que je visionne ce chef-d'oeuvre, j'en suis tout remué ! Si on ne se laisse pas décontenancé par le style de narration baroque et atypique et par les pitreries de la première demi-heure de film, on découvre un petit bijou.

Le film se déroule en 1900, à Montmartre, au célèbre Cabaret tenu par Harold Zidler. Dans ce monde de la Bohême débarque Christian un jeune poète anglais sans le sou (joué par Ewann Mc Gregor) qui va faire rapidement la connaissance du nain Toulouse-Lautrec, d'Erik Satie et consorts. La fine équipe va s'atteler à la conception du "spectacle révolutionnaire bohême" pour le Moulin Rouge. Mais la naissance de ce spectacle est entre les mains de Zidler et plus encore de Satine, LA Courtisane du Moulin Rouge (jouée divinement par Nicole Kidman) et de sa capacité à s'attirer les faveurs du Duc, un financier jaloux.

Seulement voilà, la situation s'enlise dans un quiproquo initial. Satine prend Christian pour le duc et pire que cela en tombe amoureuse : "Tu vas ruiner mon commerce ! "dit-elle au poète. Le Duc se retrouve alors le Dindon de la farce, amené tant bien que mal, par l'entremise de Zidler, à financer "Spectaculaire, spectaculaire", spectacle écrit par Christian dans lequel Satine doit réaliser son rêve de devenir l'égal de Sarah Bernard !

Moulin Rouge est un film épatant -je ne le dirais jamais assez - ou encore pourrait-on dire GENEREUX ! C'est un peu un délire visuel et musical, une orgie de spectacle. Tout y est superbe, les décors (volontairement un peu kitsch !), les costumes, les chorégraphies... Le film a aussi -et c'est essentiel à sa réussite -une Bande Originale fort sympathique ! Jugez plutôt : Nirvana, Queen, Madonna, Elton John, U2, Jimmy Sommerville réarrangés à la sauce Moulin Rouge ! Anachronisme me direz-vous ? Certes mais c'est bien là que réside le coup de force !

Le film ne manque pas non plus d'humour et de cocasserie ! Le spectacle écrit par Christian est une mise en abyme dans le film puisque les mésaventures du Maharadjah, de sa courtisane et de son joueur de Cithare ne sont que le reflet de celles du Duc, de Satine et de Christian dans la "vraie vie". C'est aussi un hommage à Méliès !

Le film parle enfin de l'amour qu'il met en chansons et en spectacle ! Qu'on ne s'y trompe pas, sous l'aspect bouffon du début puis festif tout du long du film, Moulin Rouge raconte bel et bien un drame de l'amour !

Bref, Baz Luhrmann nous avait éblouit avec Roméo + Juliette (révélant au passage Léonardo DiCaprio), il récidive avec Moulin Rouge. Ce type est un authentique génie et j'attends avec impatience Gatsby le Magnifique (d'après Fitzgerald) !

Bonne séance et à bientôt !

Moulin Rouge - Baz Luhrmann

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Avancer - Maria Pourchet

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Je vais vous parler d'un roman, Avancer, d'une jeune auteure, Maria Pourchet que j'ai trouvé excellent sur la forme mais un peu convenu sur le fond ! Pourtant, je réalise bien que dans ce cas les deux sont liés !

Sur la forme, Maria Pourchet use sans vergogne d'une écriture incisive, ironique, fondue dans un registre de langage familier et une "méthode" qui s'inscrit dans la lignée ouverte par Jacques le Fataliste de Diderot.

Le fond est , je disais précédemment, un peu convenu : c'est l'histoire d'une bourgeoise bohême, une bobo, qui se noie dans des problèmes qui, selon moi, sont un peu superficiels (mais peut-être est-ce voulu ?).

Les situations dans lesquelles avance notre Marie-Laure/Victoria/Agathe relèvent en effet beaucoup du pathétique, de l'absurde et du ridicule peut-être pour souligner la vanité et -précisément - l'absurde de nos existences d'occidentaux aisés du début du XXIème siècle. Et là - j'avance une hypothèse de lecture - le style, le ton employé, volontairement ironique, serait là pour souligner ce caractère vain !

La narratrice - qui interpelle le lecteur et use de la troisième personne du singulier - s'affuble de différents prénoms comme autant de masques - ou signes d'une détérioration névrotique ? - tour-à-tour, Marie-Laure, la brave fille naïve débarqué de province, Victoria, la tête brulée un peu pied -nickelée ou Agathe la coincée. Il y a aussi deux personnages attachants qui sont deux enfants jumeaux : le Petit et sa soeur, le premier semblant avoir accaparé toute l'intelligence disponible à la naissance pour le duo !

L'"héroine" se cherche, vit avec Marc-Ange un sociologue raté, fait des enquêtes sur les Vellenville, cherche son chat, se fait "virer" pour infidélité et joue la cartomancienne sur un chantier du métro près de l'Hôtel de Ville de Paris. La référence à la sociologie sous-entend que la "vie" ne serait pas dans les manuels de sociologie mais dans des romans comme Avancer qui se montreraient plus lucides.

Bref un roman que j'ai globalement apprécié et que j'ai trouvé plus réussi dans sa conclusion.

A bientôt !

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Star Wars : The Clone Wars - Gambit : Infiltré - Karen Miller

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Je vais maintenant revenir sur les romans Star Wars de la série The Clone Wars en relation avec la série d'animation commencé en 2008. Il y eu en tout cinq romans, deux écrits par Karen Traviss (qui officia par ailleurs sur la série Republic Commando) et trois signé par Karen Miller... un duo de Karen donc !

Il s'agit ici plus précisément du diptyque Gambit dont les deux tomes se nomment respectivement Infiltré pour le tome 1 et Siège pour le tome 2, tous deux signé de Karen Miller. Je ne parlerais ici que de Gambit : infiltré !

Dans le précédent roman de Miller sur la Guerre des Clones, En territoire inconnu, Obi-Wan Kenobi se rendait, avec Bail Organa sur Zigoola, une planète Sith et en était profondément marqué. Pendant ce temps, se déroulait pour Anakin Skywaker la campagne de Bothawui, relaté dans des épisodes de la Saison 1 de la série d'animation.

Ici, dans le roman présent, le général Grievous poursuit sa campagne contre les Bothans et s'attaque à leur colonie de Kothlis qui est le siège de leur réseau d'espionnage (rappelez vous Le retour du Jedi : "Beaucoup d'espions Bothans sont morts pour nous fournir cette information !"). Anakin, Obi-Wan et Ashoka vont une fois de plus stopper l'armée de droides Séparatistes.

Nos héros sont marqués et blessés une fois de plus et récupère sur Coruscant. Là, le sénateur Organa, très lié avec Kenobi depuis les évènements de Zigoola attire l'attention des Jedi sur la planète Lanteeb qui est tombée sous le joug du Comte Dooku !

Anakin et Obi-Wan vont s'y rendre et devoir stopper la mise au point d'une arme biologique. Mais ils agiront comme des espions et seront donc seuls. Les choses vont mal tourner !

Ce roman a reçu des critiques plus que mitigées de la part de certains sites de fans. Il est vrai que ce n'est pas un chef d'oeuvre mais il présente néanmoins des aspects intéressants comme d'approfondir la psychologie d'Anakin, l'"Elu" qui explique rétrospectivement sa transformation en Dark Vador. Mais certes, on pourra trouver cela très convenu ! On a aussi un aperçu des relations entre Anakin et Obi-Wan.

A vrai dire, j'ai même trouver un petit côté oppressant durant la lecture de ce roman. il y a un ignoble Séparatiste qui bat une scientifique pour arriver à ses fins et menace sa famille - neveux et nièces en bas âges compris. Le résultat des travaux de la scientifique consiste en un poison qui liquéfie littéralement ses victimes !

Mais bon, ce n'est pas nouveau ! L'univers de Star Wars -contrairement à ce que l'on pourrait croire - n'est pas tout rose ! Citons par exemple le génocide d'Alderande dans l'Episode IV, la Purge des Jedi. Il n'est pas facile d'être un simple citoyen dans cette galaxie lointaine !

Un roman -quoi qu'il ait été dit - qui est plus intéressant qu'il n'y parait mais dont la lecture peut réserver quelques longueurs ! Le final de ce tome 1 du diptyque mets nos deux héros dans une situation encore plus délicate et je m'attèle rapidement à la lecture du tome 2, Siège, pour vous dire bientôt si mes impressions sont confirmées !

A bientôt !

Star Wars : The Clone Wars - Gambit : Infiltré - Karen Miller

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Rain Man - Barry Levinson

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Tout d'abord, je souhaite à tous mes lecteurs (trices) une bonne année 2013 qui sera riche en nouveaux billets.

Nous allons commencer par un film célébrissime de Barry Levinson, film sorti en 1988 qui n'est autre que Rain Man.

Rain Man est l'histoire de la rencontre de deux frères dont l'un est un autiste, l’aîné, et dont le plus jeune ignorait jusqu'alors l'existence. Or à la mort de son père - avec lequel il était en conflit - Charlie Babbitt, revendeur de voiture de luxe de Los Angeles, criblé de dettes, voit son héritage lui passer sous le nez, comme une ultime pirouette du père tant détesté !

En réalité, Charlie a un frère, qui vit dans une institution depuis des décennies car il est autiste. il s'agit de Raymond Babbitt. Je n'ai pas précisé que Charlie était interprété par Tom Cruise et Raymond par le bluffant Dustin Hoffman.

On a tant dit de la performance de Dustin Hoffman dans ce film. Il a reçu l'oscar du meilleur acteur pour ce film cette année là. Hoffman semble avoir un dos pour endosser des masques très variés, du vieillard de Little Big Man au travesti de Tootsie. On devine que le rôle a du lui demander un travail conséquent de documentation ! Mais à vrai dire, de manière général, jouer des autistes ou des malades psychiques exige toujours une bonne performance des acteurs : je citerais par exemple dans cette catégorie, Jack Nicholson dans Vol au dessus d'un nid de coucous ou Tom Hanks dans Forrest Gump ! Ce sont ce que l'on appelle un peu cyniquement des films à Oscars !

Tom Cruise qui donne la réplique à Dustin Hoffman n'est pas mal non plus dans son rôle de frère au départ cynique qui finit par s'attacher à son ainé ! Soyons clair, je n'aime pas Tom Cruise, pas tant pour son jeu que pour son image à la ville -oui je sais c'est très subjectif ! - mais là, dans ce film, il est très bon !

Bref, Rain Man est une histoire d'amour fraternel plus forte que les aléas du sort - et aussi un improbable road-movie. Il y a évidemment des scènes cultes : la boite d'allumette, le coup de l'annuaire téléphonique, les scènes au casino !

Toutefois, si le film a fait connaitre l'autisme dans le monde, le cas de Raymond Babbitt n'est pas représentatif de cette maladie. Il y a certes des constantes, en particulier l'incapacité à nouer des liens avec autrui, le repli sur soi et l'impossibilité d'analyser ses sentiments. Mais le Rain Man n'en reste pas moins un autiste surdoué ! Dans d'autres cas, on trouve les autistes Asperger dont Daniel Tammet -dont je vous recommande la lecture du livre Embrasser le ciel immense - est un exemple.

Bref, au delà du divertissement, il ne faut pas attendre de Rain Man qu'il vous apporte toutes les réponses sur l'autisme. Ce n'est pas un documentaire et cette maladie -dont je connais moi-même très peu de choses - est éminemment compliqué et diverse !

Il n'en reste pas moins un film qui pourra peut-être vous arracher quelques larmes ! Sait-on jamais !

A bientôt !

Rain Man - Barry Levinson

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