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Du Bonheur - Un voyage philosophique - Frédéric Lenoir

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Qu'est-ce que le Bonheur ? Est-il encore possible dans notre époque troublée ? C'est à ces question et à beaucoup d'autres que Frédéric Lenoir, philosophe contemporain, tente de répondre dans un essai, petit de taille mais dense en matière. Il ne prétends pas donner de recettes mais indique quelques pistes pour le lecteur averti !

Tout d'abord faut-il se poser la question du bonheur ? On recherchera au maximum ce qui apporte du plaisir et on évitera le plus possible ce qui est pénible. Les stoïciens, cités abondement, ont des choses à nous enseigner sur ce point. Mais ce n'est pas toujours facile et la vie apporte diverses entraves à la réalisation de notre bonheur. Il faut noter que nous n'avons pas toujours de prises sur la réalité et donc il faut changer notre représentation des choses. Et sans être dans une attitude de "passivité", il faut savoir "lâcher-prise".

En matière de quiétude, un adage dit "il ne suffit pas d'être heureux encore faut-il que les autres soient malheureux". En vérité, il est plus sage de mettre fin à tout comparatisme dans ce domaine pour éviter de se "pourrir la vie" !

C'est vous l'aurez compris un travail sur soi qu'il faut exercer dans ce domaine. Il ne s'agit pas d'oblitérer une certaine forme de lucidité mais au contraire d'être en contact étroit avec les choses qui importent vraiment !

Frédéric Lenoir illustre son propos de références aux stoïciens - je l'ai déjà dit ! - mais aussi aux épicuriens, à Baruch Spinoza, à Aristote, Montaigne, aux sagesses orientales : Tao, Bouddhisme, Hindouisme, aux paroles de Jésus etc...

Mais notre époque est assez déboussolée et l'homme a perdu ses racines, son contact avec la nature depuis au moins la révolution industrielle !

Voilà, je n'en dis pas plus et vous recommande vivement la lecture de ce petit livre !

A bientôt ! Portez-vous bien !

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XIII - Tome 3 : Toutes les larmes de l'enfer - Vance & Van Hamme

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Ce tome 3 de la labyrinthique série de BD XIII se nomme "Toutes les larmes de l'enfer" et est en réalité une histoire d'évasion de pénitencier. Mais un pénitencier d'un genre particulier : un asile psychiatrique de haute sécurité pour fous dangereux !

Pendant que l'on suit les péripéties de l'internement de XIII - actuellement identifié comme Steve Rowland, Seal et raciste notoire - et les mauvais traitements qu'il subit de la part d'un chef d'établissement sadique et plus dérangé que ses "patients", on a droit en parallèle à la suite de l'enquête sur l'assassinat du président Sheridan par Allenby, le colonel Amos et le général Carrington !

L'enquête avance - en effet - a pas rapides semble-t-il et je ne vous en donnerais pas la teneur pour ne pas vous spoiler ! Disons simplement que l'identité de XIII est encore flottante et un certain Tanner entre en scène ! Mais dans les tomes suivants, on découvrira encore de surprenants rebondissements dans cette intrigue à tiroirs !

Pendant ce temps, donc, Rowland vit au jour le jour "vol au-dessus d'un nid de coucou". La Mangouste vient le menacer dans l'enceinte de la prison et notre "héros" décide alors de se faire la malle, non sans traîner un psychopathe derrière lui qui lui attirera des ennuis ! Heureusement, le fugitif-en-devenir peut compter sur l'aide de quelques alliés !

Le "camp des gentils" prépare sa contre-attaque à la fin de ce tome !

Voilà, sur un scénario ciselé de Van Hamme, Vance nous fournit toujours un dessin très travaillé et riche en détails et très précis ! C'est de la bande-dessinée de haute volée ! Même remarque que pour les précédents billets sur cette série ! La qualité est toujours là et l'intensité ne faiblit pas !

A bientôt pour la suite !

XIII - Tome 3 : Toutes les larmes de l'enfer - Vance & Van Hamme

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Bagdad Café - Percy Adlon

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Bagdad Café est un film américano-allemand, de Percy Adlon, sorti en 1987 et qui connu un vif succès en France, tout comme sa chanson phare, Calling You, interprétée par Jevetta Steele.

L'"action" se déroule quelque part dans le désert, entre San Francisco et Las Vegas, avec une photographie saturée de jaune et de bruns. C'est l'histoire de la rencontre de deux femmes au milieu de nulle part et la naissance d'une amitié profonde passé la méfiance initiale.

Brenda - interprétée par CHH Pounder - est une femme à bout de nerfs, qui "porte la culotte" et gère à bout de bras le Bagdad Café, un petit motel au milieu du désert, abandonné par la clientèle ! Elle a fort à faire avec son mari, ses deux enfants et son petit-fils.

Débarque alors Jasmine - interprétée par Marianne Sagebrecht, une Allemande en visite touristique que son mari a "déposé" au bord de la route. Jasmine débarque au Bagdad Café où vit une petite "faune" ou communauté de marginaux : peintre en décors retiré d'Hollywood - joué par la légende Jack Palance- , tatoueuse misanthrope, campeur lanceur de boomerang, serveur amérindien anémique...

Jasmine va se faire accepter, permettre à Brenda de se raccrocher à quelque chose, "séduire" le peintre qui voudra la poser sur sa toile. Mais hélas, elle devra repartir faute de visa encore valide... Pour finalement mieux revenir !

Au milieu de nulle part, l'Art tient une place particulière : musique (piano), peinture, tatouage, prestidigitation, comme relégués en marge de la société parcequ'"inutiles" !?

Un film un peu particulier, à l'ambiance caractérisée, devenu film-culte -comme son lieu de tournage avec son château d'eau ! Certains pourront le trouver ennuyeux et il est sûr qu'il ne faut pas le regarder un jour de déprime !

Pour ma part, j'aime bien mais pas assez pour lui donner la mention "coup de cœur"!

A bientôt !

Bagdad Café - Percy Adlon

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Trolls de Troy - Tome 6 : Trolls dans la brume - Arleston & Mourier

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Le 6ème tome des aventures des trolls d'Arleston, la série Trolls de Troy et l'album intitulé "Trolls dans la brume " est toujours le prétexte pour les auteurs de fournir une critique de la société de ces monstres poilus et à travers eux de nos sociétés humaines, nombreuses références à l'appui !

Nos trolls, Tétram, Waha - qui est en fait une humaine - et les petits Gnondpom et Tyneth - sont une fois de plus "victimes" des manigances des humains, même si cela va encore se retourner contre ces derniers ! Un individu ayant le pouvoir d'"invoquer" des trolls, se mets au service du Baron Haglau de Bois-perdu des Baronnies, et dans le but d'aller faire la guerre à un rival du seigneur, "téléporte" nos quatre héros précités. Tétram se retrouve "enchanté" et la bande de trolls n'a plus qu'à obéir !

On retrouve dans ce tome le personnage de la guerrière Guewan, qui est chargée de l’entraînement militaire des trolls ! Il y a en effet dans ce tome 6 des allusions aux tomes précédents même si il s'agit désormais d'histoires en one-shots et plus de tétralogie !

Parmi les clins d’œil de l'ouvrage, il y a une référence à la télévision avec la communication par Saath d'Elite qui permet à la bien-aimée de Tétram, Puitépée d'observer son époux à distance. Elle se prends à rêver de "télé-réalité" !

Des allusions à Matrix, aux jeux vidéo, aux jeux de rôles médiévaux-fantastiques, aux obsessions des femmes enceintes parsèment l'album !

La règle est la "Loi de Murphy", le pire peut toujours arriver avec les trolls et finit par arriver ! On est toujours dans la veine rabelaisienne ! Je vais arrêter ici mon discours et vous recommande plutôt de vous lancer dans la lecture de cette série si ce n'est pas déjà le cas !

A bientôt !

Trolls de Troy - Tome 6 : Trolls dans la brume - Arleston & Mourier

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Les Dents de la Mer - Steven Spielberg

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Les Dents de la Mer - Jaws ("mâchoires") en VO - marqua un tournant dans l'histoire du cinéma, lors de sa sortie en 1975, en instaurant, au même titre que le premier Star Wars deux ans plus tard, la notion de blockbuster ou film à grand spectacle ou succès de l'été ! Ce film rendit aussi, encore plus que Duel, Steven Spielberg "bankable" et lui permit de réaliser d'autres films qui dormaient dans ses cartons comme Rencontres du Troisième Type !

Le film raconte, sur l'ïle d'Amity, le combat du nouveau chef de la police locale, Martin Brody - incarné par Roy Scheider (un acteur que j'adorais !)-contre un grand requin blanc qui multiplie les attaques contre les baigneurs de cette petite station balnéaire ! Le shérif est seul face à l'incrédulité du maire, désireux de protéger sa saison touristique... Jusqu'à ce qu'une nouvelle attaque meurtrière, le 4 juillet, ne pousse à engager Quint, un chasseur de requin bourru, et à prendre la mer !

Le film a crée, lors des années 1970, une véritable phobie autour des requins. Les autorités américaines constatèrent en effet une diminution du nombre de plagistes !Le film est tiré d'un roman de Peter Benchley, écrit en 1974, s'inspirant d'un fait survenu en 1916 dans le New Jersey. Par la suite, Benchley devint un militant écologiste et écrivit Shark Trouble où il critique vivement son précédent livre et le film associé à cause du tort causé aux requins !

Au casting, Spielberg ne voulait pas d'acteurs trop connus - et engagea Roy Scheider, Robert Shaw et Richard Dreyfuss - afin qu'on ne puisse pas savoir qui allait survivre !

Le réalisateur - pour des raisons de budget - n'avait pas la possibilité de filmer de vrais requins. On créa donc trois requins en "maquettes" - ou animatroniques - de plus de huit mètres et d'une tonne et demi chacun, baptisés "Bruce" du nom de l'avocat de Spielberg et nécessitant 40 techniciens à la manœuvre. Le tournage et la manipulation de ces faux requins s'avéra un cauchemar et Spielberg du adapter sa méthode de tournage aux circonstances réelles, ce qui s'avéra très formateur !

On ne peut peut évoquer Les Dents de la Mer sans parler du rôle crucial de la musique de John Williams. Le compositeur, devenu célèbre pour ses compositions pour ce film, pour Star Wars, pour Indiana Jones entre autres, signe là un de ses premiers coups de maître ! Il avait auparavant composé pour des films catastrophes, La Tour infernale ou L'aventure du Poséidon. La scène d'ouverture est un modèle du genre qui suggère le danger plutôt qu'il ne le montre ! La musique, le fameux fa et fa dièse incarne le requin. Le spectateur a une longueur d'avance sur la baigneuse, première victime du grand blanc, car il sait qu'il y a un danger qui pèse sur elle, ce qu'elle ignore. On suit là les préceptes du cinéma hitchcockien !

Le film fut un succès et généra trois suites ! Seul le deuxième vaut encore le coup, la qualité baissant par la suite !

Un classique du film à suspens et de l'horreur ! L'affiche du film est encore dans toutes les mémoires ainsi que certaines répliques comme "il nous faut un plus gros bateau !" et le final dantesque !

A bientôt !

Les Dents de la Mer - Steven Spielberg

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One Piece - Saison 1 - Episodes 1 à 47

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One Piece est un manga d'Eiichiro Oda, prépublié pour la première fois en 1997 ! Cette oeuvre a donc plus de 15 ans et continue d’additionner les tomes ! Ce qui va nous intéresser aujourd'hui, c'est l'anime qui en a été tiré, sous l'égide de la célèbre maison Toei ! Cette série ou anime compte plus de 800 épisodes et 17 saisons à ce jour ! Je parlerais pour commencer de la Saison 1 - et encore pas de tous ses épisodes, seulement les 47 premiers, mettant de côté pour plus tard les arcs "Logue Town" et "Île du navire de guerre".

Cette saison 1 se nomme "East Blue", du nom de la mer plutôt tranquille - tout est relatif ! - où se déroule les premières pérégrinations du jeune Monkey D. Luffy dit "chapeau de paille" - homme élastique du fait qu'il a mangé un jour un "fruit du démon" qui donne des pouvoirs !

Dans ces premiers épisodes, Luffy, qui rêve de parcourir "Grand Line" sur les traces de Gold Roger et devenir "Roi des pirates", Luffy donc, recrute son équipage au cours des différents arcs !!

Je ne rentrerais pas dans les détails de chaque story-arc, réservant cette possibilité pour lorsque je parlerais des différents tomes du manga associé !

Cependant, dans l'Arc "Morgan", arc très court, Luffy rencontre le chasseur de primes Roronoa Zoro et l'engage comme premier partenaire ! Il affronte aussi un officier de la Marine, la police des mers !

Les motivations et background des personnages sont exploités dans ces épisodes ! Ainsi on apprends que Luffy est un ami du pirate Shanks Le Roux, que Zoro veut devenir le meilleur escrimeur du monde !

On apprends aussi que Nami veut réunir la somme de 100 millions de Berry. Nami est une jeune femme que rencontre Luffy et qui deviendra sa navigatrice ! Elle s'associe à lui dans l'Arc "Baggy le clown". On en apprendra bien plus sur elle dans l'Arc "Arlong" !

Luffy recrute aussi Usopp, mythomane invétéré ou conteur de génie, et mettra en déroute le pirate Kuro dans l'arc du même nom !

Dans l'arc "Baratié" - du nom d''un navire restaurant, Luffy engage Sanji, comme cuisinier et mets là encore un pirate redoutable en déroute, l'amiral Don Krieg !

Dans ces premiers épisodes, la série est lancée sur les chapeaux de roues ! Luffy gagne ses premiers galons et recrute à la pelle - et sur ce plan là cela ne s'arrêtera pas là ! La série One Piece - calée sur le registre de l'aventure et de l'humour - est une série généreuse qui comporte une galerie de personnages qui semble sans fin ! L'auteur Eiichiro Oda a de l'imagination à revendre et développe un monde digne des plus grands manga du genre shonen : DragonBall, Bleach ou Naruto !

J'ai longtemps hésité avant de me lancer dans cette aventure mais j'ai finalement franchi le pas à l'été 2015 - soit très tardivement - et ne le regrette pas !

Embarquez avec les pirates sur le Vogue Merry !

A bientôt !

One Piece - Saison 1 - Episodes 1 à 47

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Atelier Cuisine N°25

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Depuis 2012, je participe à un Atelier Cuisine avec un groupe d'amis dans des locaux qui nous sont prêtés dans le cadre d'une association !

Début juin 2015, a eut lieu le dernier atelier de cette saison ! Je ne sais pas encore si j'y reparticiperais en 2015 - 2016 ? Quoiqu'il en soit, je continuerais à cuisiner, équilibré si possible pour baisser mon cholestérol ! Je prévois notamment de faire la recette du flan antillais que ma Maman me faisait dans les années 1990 et quelques recettes que je faisais enfant avec les livres de la série "La Cuisine sans Maman" !

Le menu de ce 25ème Atelier Cuisine fut : pamplemousses garnis, brochettes au barbecue et haricots verts et fraisier ! Humm, délicieux !

Voici les recettes des pamplemousses garnis et du fraisier - tirées du site " Marmiton" !

Pamplemousses garnis :

Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 0 minutes

Ingrédients (pour 4 personnes) : - 2 pamplemousses (roses)
- 12 cuillères à soupe de fromage blanc à 20%
- 12 crevettes fraîches
- 1/2 poivron rouge
- 1/2 poivron vert
- 1/2 poivron jaune
- 1 oignon
- ciboulette
- sel, poivre

Préparation de la recette :

Couper les pamplemousses en deux (ils serviront de coupelle).
Vider les pamplemousses en prenant soin de ne pas les abimer -Réserver.
Couper les poivrons en petits cubes - réserver.
Émincer l'oignon assez finement - réserver.
Égoutter les crevettes, les laisser entières (si boîte), les couper (si crevettes fraîches).
Dans un saladier, mettre le fromage blanc avec une pincée de sel, du poivre, de la ciboulette, mélanger.
Dans le fromage blanc mettre :
Le pamplemousse égoutté et coupé en petits bouts.
Les cubes de poivrons.
Les crevettes.
Les oignons émincés.
En garnir les 1/2 pamplemousse.
Mettre au frais.

Il est bien sûr possible de varier la garniture !

Fraisier :

Temps de préparation : 45 minutes
Temps de cuisson : 25 minutes

Ingrédients (pour 6 personnes) : Pour la génoise :
- 5 oeufs
- 125 g de sucre
- 30 g de farine
- 70 g de maïzena
- 1/2 sachet de levure
- 1 pincée de sel

Pour la garniture :
- 35 cl de lait
- 4 jaunes d'oeufs
- 27 g de maïzena
- 50 g de sucre
- 150 g de beurre
- 500 g de grosses fraises
- 12 fraises des bois (pour la décoration)
- quelques framboises (pour la décoration)
- 200 g de pâte d'amande rose
- quelques feuilles en pâte d'amande verte
- 10 cl de sirop de sucre de canne
- 4 cuillères à soupe de kirsch
- sucre glace


Préparation de la recette :

Prévoir 6 h de réfrigération.
Préchauffez le four à thermostat 6 (180°C).
Battez les oeufs entiers avec le sucre dans un saladier. Placez le saladier dans un bain-marie modéré et continuez de fouetter le mélange jusqu'à ce qu'il triple de volume. Retirez du feu et continuez de battre jusqu'à refroidissement.
Incorporez la farine et le beurre fondu. Versez dans un moule carré, beurré et fariné. Enfournez et laissez cuire 25 à 30mn.
Démoulez la génoise tiède sur une grill.
Portez le lait à ébullition. Battez les jaunes d’œufs et le sucre jusqu'à blanchiment du mélange, puis incorporez la maïzena. Délayez avec le lait, transvasez la crème dans une casserole à fond épais.
Portez à ébullition et remuez 1mn.
Hors du feu, incorporez le tiers du beurre coupé en morceaux avec la moitié du kirsch. Saupoudrez de sucre glace et laissez refroidir cette crème pâtissière.
Battez au robot le reste du beurre en pommade, puis ajoutez peu à peu la crème pâtissière froide.
Battez jusqu'à ce que le mélange soit lisse et homogène, puis faites-le raffermir 15 mn au frais.
Lavez, séchez et équeutez les fraises. Réservez 5 cuillères à soupe de crème pour la finition.
Découpez la génoise en deux dans le sens de l'épaisseur. Imbibez-la de sirop mélangé à 2 cuillères à soupe d'eau et au reste de kirsch.
Posez un des carrés sur un plat, masquez-le de crème et posez les plus grosses fraises sur le bord, la pointe vers le haut.
Continuez à garnir l'intérieur de fraises et couvrez-les de crème.
Posez le deuxième carré de biscuit et tartinez le dessus avec le reste de crème.
Placez le gâteau au frais, au moins 6 heures.
Avec un couteau tranchant, coupez le tour du fraisier à la verticale, à 1cm de bord.
Abaissez la pâte d'amande rose sur 2mm et recouvrez-en le dessus du fraisier.
Décorez de fraises des bois, de framboises et de feuilles en pâte d'amande verte et rose.
Servez le fraisier entier ou en parts.

Voilà, je vous dit "bon appétit" et rendez-vous en septembre !

A bientôt !

Atelier Cuisine N°25

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Cendrillon - Walt Disney

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Cendrillon - Cinderella - est un conte de Charles Perrault, publié en 1697 mais qui reste dans nos mémoires d'enfants sous la forme du classique de Walt Disney, sorti sur les écrans en 1950, et qui constitue le 12ème "Grand Classique" de la Maison à la Souris. Pour l'anecdote, en 2015, La même société Disney en a fait un film live-action avec Lily James dans le rôle de la jeune fille et Cate Blanchett dans le rôle de la Belle-Mère !

L'histoire est archi-connue mais je vais quand même la résumer ! Cendrillon est la fille d'un veuf qui se remarie avec une femme acariâtre et qui cache son jeu jusqu'à la mort de son nouveau mari ! Après le funeste événement, Cendrillon se retrouve seule, victime de sa Belle-Mère et des humeurs de ses deux filles, Anastasie et Javotte, aussi peu gracieuses que méchantes ! Elle devient la bonne de la maisonnée et leur souffre-douleur mais en conserve sa beauté et sa gentillesse !

Le film de 1950 de Disney reprends tous ses éléments mais rajoute des séquences cocasses tournants autour des souris anthropomorphisées, Jac et Gus - dans ce qui ressemble à des épisodes à la Tom & Jerry ! Il y a aussi des numéros de chants, passages obligés dans un Disney !

Le Prince du Royaume organise un bal pour trouver sa promise ! Cendrillon veut s'y rendre mais sa belle-famille l'en empêche ! Arrive alors la bonne fée, sa marraine qui transforme souris, cheval et chien du logis en chevaux, majordome et une citrouille en carrosse ! Mais le charme sera rompu à minuit et Cendrillon devra être rentré avant !

Je vous passe l'analyse psychanalytique et symbolique de ce conte de fée pour ne pas en briser la magie parfaitement restituée par Disney !

Cendrillon quittera la bal précipitamment, laissant le Prince sous le charme et perdant une pantoufle de verre ! Le Prince voudra retrouver la jeune fille et essayera la pantoufle aux pieds de toutes les jouvencelles du Royaume !

Un récit sur le rêve, la joie et la lutte contre l'adversité ! Jeune fille idéale, archétype de la belle-mère acariâtre, promotion sociale sont les éléments de cette histoire !

A bientôt !

Cendrillon - Walt Disney

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Les Nerfs à vif - Martin Scorsese

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Les Nerfs à vif est un thriller de 1991, réalisé par Martin Scorsese, qui est en fait un remake d'un métrage de 1961 de Jack Lee Thompson et d'après le livre de John D. MacDonald, The Executioners. Le titre original de ce film, qui s'inscrit dans la lignée des thrillers des années 1990, tel Le Silence des Agneaux ou Seven ou encore dans celle de films comme La Nuit du chasseur, est Cape Fear.

C'est un film centré autour de Robert De Niro qui tient en effet véritablement tout le projet sur ses épaules. Il incarne Max Cady, emprisonné durant 14 années pour viol et voie de fait sur une mineure, et qui retrouve la liberté. L'ex-détenu a appris à lire ainsi que le droit en prison et a découvert que son avocat, Sam Bowden, incarné par Nick Nolte, a écarté des éléments du dossier qui aurait pu lui valoir les circonstances atténuantes. Cady décide alors de se venger et s'acharne sur l'avocat, sa femme (Jessica Lange) et sa fille (Juliette Lewis).

Pour ce rôle, Robert De Niro a suivi un entraînement de musculation. Il a également fait modifier sa dentition par un spécialiste pour le rôle. Il sera d'ailleurs nominé en 1992 aux Oscars comme "Meilleur Acteur" pour ce film ainsi que Juliette Lewis - retombée dans l'anonymat en 2015 ? - nominée en tant que "MeilleureActrice dans un second rôle".

Juliette Lewis est la révélation de ce film. Elle joue une adolescente en crise de rebellion. La scène de l'auditorium et du baiser volé a par ailleurs été totalement improvisée par elle et De Niro.

Le bon Sam Bowden va subir la colère de Max Cady, personnage très violent, dans ce qu'il est convenu d'appeler une escalade dans l'angoisse. L'avocat n'est pas tout "blanc", trompe sa femme, cache des choses. Or la famille Bowden devra se montrer unie face à la menace du détenu !

Le climax du film se déroule dans une mangrove, sur un bateau, près de Fort Lauderdale, en Floride. La famille tente de fuir mais Cady s'accroche sous la voiture - si ma mémoire est bonne ! Un film ponctué par les notes fracassantes d'une mélodie tonitruante. La conclusion se joue au milieu des éléments déchaînés, métaphore filmique pour l'état intérieur des protagonistes !

J'avais vu ce film à l'époque, en 1992, et j'avais assez apprécié !

A bientôt !

Les Nerfs à vif - Martin Scorsese

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Cosmos - Michel Onfray

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Je commence à être bien familiarisé avec l’œuvre de Michel Onfray, le philosophe bas-normand. Il est en effet l'auteur de dizaines d'ouvrages sur l'hédonisme, la contre-Histoire de la philosophie, les impostures philosophiques. Pourtant, l'homme a déclaré que Cosmos était véritablement son premier livre !

J'ai lu Cosmos de bout en bout et l'ai trouvé très intéressant ! Le propos est varié, large mais précis et documenté ! Seulement voilà, comme Michel Onfray critique - pas dans le sens de dénigrer mais d'analyser - les religions, la chapelle de Freud, Sartre et la Gauche Libérale qui a vendu son âme, il est de bon ton pour les journalistes bien pensants qui accourent quand le Pouvoir les siffle de dézinguer notre philosophe ! Ceci explique la critique assassine qu'un "merdeux" de tâcheron a signé dans un des récents "Magazine littéraire" de 2015, qualifiant Cosmos de creux, vide et plat ! Je ne souscris pas du tout à cet avis et vais peut-être arrêter d'acheter le "Magazine littéraire" du coup ! Voyons plutôt de quoi il retourne dans l'épais opus d'Onfray !

L'ouvrage s'organise en cinq parties de cinq sous-parties chacune ! Ce volume fait partie d'une trilogie, une Brève encyclopédie du monde - qui fera l'objet des cours de ces prochaines années à l'Université Populaire de Caen - si on ne coupe pas les fonds au philosophe (il n'est jamais bon d'instruire le peuple, mieux vaut l'abrutir avec Secret Story et Plus belle la vie !). Les deux tomes suivants seront Décadence - philosophie de l'histoire et Sagesse - philosophie pratique.

Cosmos reprends et synthétise - et approfondit - tous les propos d'Onfray jusque là !

Dans la première partie, il est question du "Temps" ! C'est "une forme à priori du vivant" et les cinq chapitres de cette première partie y sont consacrés ! Onfray plaide pour un temps virgilien, fait de l'observation de la nature au plus près, en s'éloignant des livres qui éloignent du monde ! C'est la sagesse du paganus (le paysan/la païen) contre le judéo-christianisme et la religion du Livre ! Onfray nous parle ensuite du peuple tzigane, qui vit dans son propre temps, loin des contraintes de notre époque. Le temps est aussi dans chaque cellule , chaque être vivant et compose avec le cosmos. Il s'agit de restaurer un temps qui "compte", qui "prend le temps", loin de l'immédiateté de notre époque... Le temps de prendre du recul aussi !

La deuxième partie se nomme "La Vie". Onfray nous reparle du Sipo Matador, cette plante tropicale citée par Nietzsche, qui illustre la "volonté de puissance" ! Le vivant croit et se déploie - mais n'échappe pas à la finitude. Mais tout est "éternel retour" ! Il est aussi question de la répartition des rôles dans la nature, entre prédation et proies ! Cette nature est éloignée de la morale, ni bonne ni mauvaise ! Onfray s'arrête ensuite sur les propos délirants de l'anthroposophe Rudolf Steiner qui propose une vue biaisée de la nature sous prétexte de culture livresque ! On se rabattra plutôt sur le rapport de l'Africain à la nature, cette sagesse que l'on a voulu enfermer dans des musées !

La troisième partie traite de "L'animal" et de notre rapport aux bêtes, formaté par le Christianisme là encore et les idées de Descartes et Malebranche ! Or l'animal n'est pas un automate où une ressource dont il faudrait se rendre maître ! Il est capable de souffrir comme nous, il ressens ! Onfray parle ici darwinisme, de Peter Singer, de végétarisme et de vegans - positions intenables philosophiquement ! - et de corrida, cruelle apologie de la mort, activité pour les impuissants sexuels" selon l'auteur - ce en quoi je suis d'accord et il n'y a qu'à lire Leiris !

L'avant-dernière partie reviens sur le Cosmos - l'Ordre étymologiquement - et sur son approche par la religion ! Onfray reviens sur un thème qu'il connaît bien : comment le christianisme a recyclé des éléments de paganisme das ses fêtes et ses rituels ! Le Christ est la transformation dans notre ère du culte solaire de la préhistoire ! La religion a remplacé la lecture directe du monde par des symboles set des fictions ! Faisant ceci, l'Homme s'est coupé du savoir ancestral avec la nature, du contact ancien. Le ciel n'a plus été observé pour prédire le temps des moissons mais a été peuplé d'arrières-mondes, anges, chérubins, séraphins, trônes... La modernité et la productivité, le capitalisme - qui découle du Protestantisme comme l'a montré Max Weber (c'est moi qui rajoute) - ont coupé le paysan de la terre et l'ont ruiné !

La dernière partie est sur le "Sublime" ! Il s'agit en fait de l'Art : haïku, Art contemporain, Land Art, dont Onfray déplore qu'il ne soit le plus souvent accessible qu'à une "élite" - celle qui est à l'abri matériellement ! L'Art dispose de codes qui sont le plus souvent hermétique ! Le philosophe bas-normand en livre ici quelques uns dans une interprétation poétique du monde !

N'en déplaise à certains grattes-papiers imbéciles d'une certaine presse du Prince, ce Cosmos est un excellent opus ! Le mieux est encore de vous faire une idée par vous-même !

A bientôt !

Cosmos - Michel Onfray

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