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anime

Cobra - Buichi Terasawa

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"Androides et robots, c'est l'univers zéro mais votre roi est là et votre roi c'est Cobra." Le générique de l'anime Cobra,  sorti au Japon en 1982 et en France en 1985 dans l'émission Cabou-Cadin sur Canal + est resté emblématique ! Toute ma génération se rappelle des paroles de "Paul Persavon" qui n'est autre que l'animateur Antoine de Caunes !

Cobra est un personnage créé par l'imagination de Buichi Terasawa dans les années 1970. Ca donne lieu à un manga puis à plusieurs animes, en 1982 et en 2010, à des OAV, des jeux vidéo (dont un chez Loriciels dont j'ai eu l'occasion de parler) et même à un jeu de rôles français en 2013 par Pulp Fever Editions.

Cobra est le type même de l'aventurier ! Il sait tout faire dans la série : du ski, de la natation, de la lutte, jouer aux échecs, au billard, reprogrammer un ordinateur !... Mais surtout Cobra se caractèrise par son Rayon Delta (psychogun en VO) un rayon-laser mortel dissimulé sous son bras gauche avec lequel il abat les Pirates de l'Espace, ses ennemis ! Il est secondé par l'androide-cyborg Armanoïde, un bijou de haute technologie et il possède son vaisseau équipé d'une piscine, d'un garage, d'un hangar à sous-marin et d'un grappin ! Un homme multitâches et multitalents !

Au début des  31 épisodes que compte la série de 1982, Cobra est amnésique et retrouve la mémoire dans un scénario à la Total Recall ! Il est le légendaire Cobra, l'ennemi des Pirates de l'Espace et était présumé mort mais a en réalité changé de visage ! Et ce visage est connu puisqu'il s'inspire de celui de l'acteur français Jean-Paul Belmondo !

31 épisodes donc ! Des one-shots mais aussi beaucoup d'arcs de entre 2 et 4 épisodes ! Cobra affronte l'Homme de Verre, Sandra et Salamandar. Il secourt les filles du Capitaine Nelson, Jane, Catherine et Dominique, pour retrouver son fameux trésor. Il participe à des braquages, à une guerre, évite une révolte de robots et s'aventure dans les fonds marins ou combats des épées vivantes !

Un des arcs les plus fameux de cette série est sans doute celui au milieu de l'anime, la compétition de Rug-Ball qu'on peut assimiler à du base-ball sauf qu'on a le droit de cogner à mort ses adversaire ! Ca donne 4 épisodes bien badass d'anthologie !

Un univers space-opera à la Star Wars avec des méchants bien typés et des jolies filles dévétues à tout bout de champ ! La série a marqué les esprits !

C'est visionnable actuellement sur Netflix !

A bientôt !

PS : Pour 2023, je lance un Défi Série et un Défi Cinéma, histoire de savoir au 31 décembre 2023 si j'ai regardé plus de séries ou de films !

Donc là : Défi Série N°1 !

Cobra - Buichi Terasawa

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Chainsaw Man - 1ère partie

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J'ai découvert un anime que je ne connaissais pas et qui s'avère aussi une réussite, l'anime Chainsaw Man, d'après le manga de Tatsuki Fujimoto ! Ca parle de démons, de devil hunters, c'est violent et gore mais plein de surprises et de rebondissements ! Un récit atypique qui nous emmène toujours là où on ne l'attend pas !

Le héros est Denji, un adolescent un peu looser qui vit dans la misère mais s'est lié d'amitié avec un démon - car oui les démons sont courant dans cette histoire qui se déroule au Japon de nos jours ! L'ami de Denji est une sorte de démon-chien tronconneuse Pochita.

Mais Denji a sa vie menacée par un mafieux et est sauvé par Pochita qui lui donne son coeur de démon. L'adolescent peut dès lors se transformer en homme-tronçonneuses et est recruté par Makima, la cheffe de la Section Spéciale 4, personnage angélique mais en réalité très inquiétante et qui cache bien son jeu. Denji en tombe amoureux et devient alors un Devil Hunter !

Notre héros rejoint l'équipe de devil hunters de la Sécurité Publique dont font partie Power, une hominidémone du sang aux manières assez frustres et Aki, Himeno et Kobeni,  d'autres devil hunters dont chacun à son histoire bien développée.

Cette troupe a un objectif : trouver et buter le démon-flingue, un très puissant démon qui a tué un million de personnes en tirant un énorme projectile ! L'équipe combat différents démons, signe des pactes avec d'autres démons et subit des pertes !

Cette première fournée de 12 épisodes se conclut par le combat dans un hôtel contre Samourai Sword, le petit-fils du mafieux et ses yakusas ! Cette première salve d'épisodes n'est en fait qu'une introduction car les choses sérieuses ne vont commencer vraiment que par la suite ! "Nous ne sommes pas prêt !" !

Un manga et un anime au ton très adulte, qui nous surprend tout le temps et l'adaptation en animé qui nous en met plein la figure est signée par le Studio Mappa et elle est de grande qualité !

A bientôt !

Chainsaw Man - 1ère partie

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Bleach - Thousand Year Blood War - 1ère partie

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Ichigo Kurosaki revient en animé en 2022 pour l'adaptation du dernier arc du manga : "La Guerre sanglante de 1000 ans". Ce retour de Bleach  était très attendu et l'enjeu était grand ! Qu'en est-il du résultat ?

Et bien on peut dire que c'est une Masterclass ! Ce Bleach - 1000 Year Blood War nous offre de grands moments épiques. Des révélations aussi et des moments d'émotion ! Ichigo est un héros de Shonen qui poursuit une quête d'identité et ici on a de nouvelles informations sur son passé qui lient très bien tous les éléments ensemble ! Et question animation, on est au TOP aussi !

Ce nouveau Bleach s'organise en 4 fournées qu'on appelle des cours. Le premier cour fait 13 épisodes !

Le Roi des Quincy vient de se réveiller d'un sommeil de 1000 ans et rassemble ses troupes ! Ca commence dans le vif avec l'assaut sanglant des troupes Quincy, les Stern Ritters, sur la Soul Society ! Et c'est un massacre ! Nos héros sont en déroute et Ichigo est coincé dans le Hueco Mundo qui est aussi attaqué !

Les Qujncy ont été éradiqués jadis par les hommes de Yamamoto car ils menacaient l'équilibre du monde. La défaite de la Soul Society est totale et Ywach, le Roi des Quincy parvient même à tuer le Capitaine-Général Yamamoto ! Mais l'ennemi finit par se retirer et les héros pansent leurs plaies.

Nouvelles révélations pour Ichigo qui apprend que sa mère, Masaki, était une Quincy ! Il doit par ailleurs faire reforger son Zanpakuto et rencontre la Division Zéro qui le soigne avec Renji. Mais on refuse de l'aider tant qu'il n'aura pas éclairci son passé !

C'est alors qu'on a un flash-back sur le père d'Ichigo et sa mère - avec les complots d'Aizen dans le récit.  Masaki est blessé par un Hollow et sauvée par le père d'Ichigo. Dès lors, elle aura un Hollow en elle dont héritera son fils ! On en apprend alors plus sur le Zanpakuto Zengetsu d'Ichigo et l'origine de ses pouvoirs et c'est très intéressant !

On suit également les autres capitaines de la Soul Society comme Zaraki Kenpachi dont la puissance est vraiment démesurée.

Et par ailleurs, Uryu Ishida, le Quincy ami d'Ichigo, est placé devant un dilemme et rejoint Ywach à la fin de cette première partie !

Le récit se mets en place de façon magistrale et ça donne furieusement envie de voir la suite ! Pari réussi pour cette nouvelle Saison ! La deuxième partie s'appellera "The Separation" et sortira sur nos petits écrans en juillet 2023 !

A bientôt !

Bleach - Thousand Year Blood War - 1ère partie

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Zen : Grogu et les Susuwatari - Studios Ghibli

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Un court billet pour vous parler d'un programme de Disney + tout aussi court sorti ce samedi 12 novembre 2022 pour marquer le coup des 3 ans du lancement de la plateforme Disney +! Il s'agit d'un court-métrage d'animation traditionnelle fait à la main qui dure dans les 3 minutes et qui s'intitule Zen : Grogu et les Susuwatari.

C'est en réalité une association entre Lucasfilm qu'on ne présente plus ici et le Studio Ghibli, studio d'animation japonais célèbre pour la magie de ses films, Mon Voisin Totoro et Le Tombeau des Lucioles. Je vous en parle par ouie-dire car à ma grande honte n'ai vu encore aucun de ces films pour l'instant ! Ce court-métrage annonce-t'il aussi une participation du Studio Ghibli à la Saison 2 de Star Wars - Visions dont je croyais qu'elle se focaliserait sur des Studios européens ?

Au coeur de ce petit film, on retrouve Grogu, le fameux "Bébé Yoda" de The Mandalorian, coup de génie marketing de Favreau et Filoni qui est encore ici une fois de plus tout en mignonnitude, fait dodo, puis se réveille, ouvre ses grands yeux, marche et court entouré par les pittoresques Suswatari appelés en anglais les Dust Bunnies, des petites boules de suifs qui font cadeau d'une jolie fleur à Grogu !

C'est donc très enfantin mais très bien réalisé ! C'est accompagné d'une musique de Ludwig Goransson déjà à l'oeuvre sur les aventures de Din Djarin? Ca n'apporte pas grand chose à Star Wars et il faut plutôt y voir un hommage à une certaine pop-culture ! J'ai apprécié ce programme pour ce qu'il est !

Voilà à voir car ça se regarde vite !

A bientôt !

Zen : Grogu et les Susuwatari - Studios Ghibli

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Cyberpunk : Edgerunners

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Parmi les bonnes surprises séries-télé de cette rentrée 2022, on a l'anime Cyberpunk : Edgerunners, série polono-japonaise basé sur le jeu de rôles papier Cyberpunk 2020 de Mike Pondsmith (qui a aussi donné le jeu vidéo Cyberpunk 2077).

L'anime est très fidèle au matériel de base et on retrouve avec jubilation les Cyberpunk, Netrunners, Fixer qui luttent contre les Mégacorporations comme Arasaka et Militech au gré de contrats juteux mais mortels !

Le héros est un certain David Martinez, un jeune plein d'ambition qui perd tout au début de la série et se retrouve quasiment à la rue. Mais très vite, ce jeune homme va s'implanter du Chrome en l'occurrence un appareillage qui accroit sa vitesse récupéré sur un cyberpsycho. On retrouve le thème éculé du cyborg que le jeu de Mike Pondsmith (je vous renvoie à mon billet sur le jeu de rôles) et le genre littéraire cyberpunk avaient remis au goût du jour deux décennies avant la veine transhumaniste qui veut en faire une réalité !

Le monde de Night City est un monde violent et sans espoir où l'issue est toujours fatale à moyen ou long terme et l'anime est violent au cours de ses dix épisodes. Pas de happy end ici ! David se joint à une bande de Netrunner dont il va prendre la tête au fil des pertes humaines et nouer une romance avec la Netrunner Lucy qui faisait jadis partie d'un programme d'Arasaka !

Les missions vont bien vite tourner autour de la technologie Arasaka et des trahisons auront court. Chaque épisode a pour titre un titre de chanson et l'ambiance est globalement assez rock'n'roll.

L'équipe de David, Maine, Dorio, Lucy, , Kiwi, Rebecca et Falco va connaitre des moments de tension. Arasaka souhaite tester un exosquelette de haute technologie qui rend son porteur invincible et David va endosser ce matériel au risque de perdre sa santé mentale. L'issue ne peut donc être que fatale !

Au vue de la conclusion de ces 10 épisodes, il me parait douteux qu'il y ait une Saison 2 à cette tragédie grecque, à moins de partir sur des bases entièrement nouvelles et avec de nouveaux personnages ! On verra bien !

Je me rappelle qu'en 1989, un camarade, Cyril D. nous faisait jouer à la version du jeu de rôles première édition - avant même Cyberpunk 2020 - et avait construit un système de netrunning. C'était mon grand-père qui lui avait ramené le jeu depuis l'Oeuf Cube à Paris car on ne le trouvait pas à Caen mais ai finalement assez peu joué au jeu de rôles, moins d'une demi-douzaine de parties ! Mais ça m'a suffi pour ressentir le caractère oppressant de cet univers !

A bientôt !

Cyberpunk : Edgerunners

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Cobra - Loriciels

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Le dessin-animé japonais Cobra,  dans les années 1980, est rapidement devenu culte et je ferai prochainement un article dessus ! On y retrouvait le mercenaire de l'espace aux traits inspirés de Jean-Paul Belmondo qui trucidait les Pirates de l'espace à grands coups de son rayon-Delta, entouré de belles nanas aux formes généreuses et pas farouches !

Bizarrement, il n'y a pas eu tant de produits dérivés que ça de Cobra Space Adventure ! On eut droit à un jeu de rôles papier par chez nous assez tardivement en 2013 mais surtout on eut quelques jeux vidéo ! C'est à l'un de ces jeux vidéo que je vais m'interesser ici, le soft de 1987, édité par la société française Loriciels qui aimait les coups marketing, jeu sobrement intitulé Cobra et sorti alors sur  Amstrad CPC, Atari ST et les machines Thomson, du MO6 au TO9+. Les auteurs de ce soft sont François Le Griguer à la programmation et Bruno Masson aux graphismes !

L'appel de l'aventure retentit pour Cobra dans ce soft et il part avec sa compagne androïde Armanoïde car sa belle Dominique a été enlevée par l'odieux Salamandar, le chef des Pirates de l'espace !

Décor assez dépouillé pour ce jeu et Cobra et son allié robotique se déplacent sur un fond bleu. Notre héros tire sur ses ennemis dans une tentative de 3D isométrique s'apparentant plus à de la 2D. Cobra ne doit jamais perdre de vue Armanoide car elle lui sert de bouclier. Il lui faut aussi suivre les flèches qui lui indiquent où est Salamandar !

Mais Cobra doit faire attention à recharger régulièrement la réserve d'énergie de son rayon-Delta à partir de statues qui sortent du sol dont certaines sont piégées et captent toute son énergie !

Voilà, on est dans de l'arcade-aventure mais ça ne casse pas des briques ! Un soft pas très impressionnant  et assez répétitif ! C'est assez moche et fouillis en plus ! Ca se termine en moins de 5 minutes chrono ! Loriciels produisait vraiment à côté de chefs-d'oeuvre comme Crafton & Xunk des trucs sans grand intérêt !

Facilement oubliable, on se rabattra sur l'anime !

A bientôt !

Cobra - Loriciels

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Super Dragon Ball Heroes - Arc Big Bang Mission

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Avec la Big Bang Mission, et ses Arcs "Création de l'Univers" et "Spécial II", soient respectivement 8 et 12 épisodes, l'anime promotionnel Super Dragon Ball Heroes se poursuit ! Rappelons qu'il s'agit bien d'un anime promotionnel pour des bornes d'arcades disponibles uniquement au Japon et qui marchent avec des cartes à jouer et à collectionner ! Chaque épisode ne fait qu'une dizaine de minutes, générique compris !

Fu fait encore des siennes dans cette nouvelle Mission et il a créé un Arbre-Univers à partir de la Graine de Vie de l'Arc précédent. Au début de l'Arc, la Kaio du Temps envoie Trunks et Pan à la recherche de l'Oiseau magique Tokitoki, ce qui les amènent à rencontrer nos héros, Goku, Vegeta, Gohan et Piccolo. La situation est grave car les 12 Seigneurs de la Destruction, derrière Beerus, se pointent sur Terre !

L'Arbre-Univers de Fu, aidé de l'Oiseau maléfique Dogidogi, puise son énergie dans les planètes de l'Univers-6. De nouveaux combats contre les sbires de Fu, venus de tous les Univers alternatifs se profilent. Au bout du processus, Fu créé aussi un nouvel univers à partir de rien où nos héros affrontent de nouveaux périls !

Voilà pour le scénario qui pourrait tenir sur un Post-it ! Comme la borne d'arcades, l'anime Super Dragon Ball Heroes (SDBH) mélangent les univers et les timelines ! On retrouve donc plusieurs versions de Goku et Vegeta, venues de Dragon Ball Super ou de Dragon Ball GT, même des versions maléfiques, plusieurs (Golden) Freezer, le Broly des vieux OAV et des tas d'autres personnages - y compris un improbable retour de Cell ! Ca se résume à de la baston qui vous lassera vite si vous n'avez plus 6 ans et l'âge de "jouer à la bagarre" dans la cour de récré ! Je rédige juste ce billet parce que je suis la franchise mais n'ai pas été emballé par cet anime dont le seul intérêt est de créer un multivers et de recanoniser en quelque sorte des trucs !

A la fin, Fu est défait mais la suite s'annonce déjà avec Aios une ancienne Kaio Shin du Temps apparue à la fin du présent Arc dont il est question ici, entourée de mystérieux guerrier encapuchonnés, encore des version alternatives ! Cet univers SDBH a aussi des liens avec les jeux vidéo Dragon Ball Online et Dragon Ball Xenoverse !

Bref, bof, bof !

A bientôt !

Super Dragon Ball Heroes  - Arc Big Bang Mission

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Star Wars Visions - Lucasfilm/Disney +

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George Lucas est un grand admirateur du cinéaste Akira Kurosawa et il s'est largement inspiré de la culture japonaise pour son Star Wars ! Les influences sont à rechercher du côté de La Forteresse cachée du réalisateur que je viens de mentionner ! Les Jedi et leur Code, les sabres-laser, l'armure de Vador, on  pense inévitablement aux samourais !

En 2021, juste retour des choses, Lucasfilm revient aux sources et rend hommage à la japanimation en collaborant avec moins d'une dizaine de studios de créatifs du Pays du Soleil-Levant ! Ces artistes se voient donner carte blanche pour produire leur propre vision de Star Wars, c'est précisément Star Wars Visions (qui est à Star Wars ce qu'Animatrix était aux films des Wachowski).

Que dire de cette anthologie puisque c'est de cela qu'il s'agit ? Que c'est plutôt réussi ! On est au croisement de l'univers de Star Wars et de la culture nipponne ! C'est étonnant indéniablement ! C'est rythmé, poétique, tantôt lumineux ou sombre et même porteur de petite leçons philosophiques !

On retrouve surtout des Jedi - mais aussi des Sith. Dans " Le Duel" du studio Kamikaze Douga, on retrouve un Jedi qui vient en aide à des villageois, un Ronin qui va combattre et vaincre une Sith et ses mercenaires - le tout en noir et blanc ! C'est très énergique, très stylisé et un bon début pour cette mini-série ! C'est aussi très classique !

Je suis plus dubitatif avec les graphismes un peu enfantins de "Tatooine Rhapsody" et son Jedi improbable devenu star du rock. Le guitariste Hutt (Guy ou Gizzer ?) me fait penser à Alfred le compagnon d'Albator/"Captain Harlock" (mêmes lunettes !) et on peut déjà y voir un hommage à un classique du genre Leiji Matsumoto ! Le terrain de courses de podracers de Mos Espa est très bien modélisé ! Mais le moins convaincant des récits, par le Studio Colorido. Même si Boba Fett y fait une apparition !

Tant que j'y suis, j'ai oublié de préciser, dans ce 2980ème article de mes blogs,  que ces 9 récits de l'anthologie ne sont pas Canon (et ne font pas non plus partie de l'Univers "Légendes") afin de donner plus de libertés créatives !

"Les Jumeaux",  du studio Trigger reprend un grand thème de Star Wars explicité dans le titre ! Ici ce sont deux jumeaux Sith, un frère et une soeur, qui commandent à une super-arme et dont le frère se tourne vers le Côté Lumineux et va tenter d'y amener sa jumelle ! Ca va à 100 à l'heure et c'est très coloré ! Un peu hystérique même !

"La Mariée du village" est sans conteste le plus réussi de tous ces courts-métrages. Il est réalisé par le studio Kinema Citrus, est empreint d'une grande poésie servie par une musique de qualité et très lyrique ! Très émouvant ! Encore une histoire de Jedi qui s'oppose à des gangsters pour protéger un village - avec une histoire d'amour et des références à la Nature en plus ! Tous ces métrages sont dessinés à la main et pour certains comme pour cet épisode 4, ça pourrait très bien être Canon !

"Le Neuvième Jedi" bénéficie d'un très bon scénario ! Un certain nombre de Jedi ont été appelés par un vieil aristocrate excentrique en vue de reformer l'Ordre Jedi (ça pourrait se passer après l'Episode  IX : L'Ascension de Skywalker) - sauf presque tous ces "Jedi" vont se révéler être des Sith ! Désolé pour le Spoiler ! Des combats de sabres-laser encore en perspective, par le studio Production I.G. Autre précision sur la série : ces films durent en moyenne 15 à 20 minutes - on est bien sur du format court !

Tous ceux qui ont réalisé ces films sont de grands fans de Star Wars mais connaissent aussi leurs classiques comme le studio Science Saru (dirigé par des Coréens et qui signe deux récits de cette anthologie, celui-ci et le dernier épisode, "Akakiri" !). On peut voir dans le court-métrage "T0-B1" et le robot qui en est le protagoniste principal un hommage à Osamu Tezuka, le pionnier de la Japanimation et de son célèbre AstroBoy ("Astro le Petit Robot" par chez nous) et on a ici un décalque de cette oeuvre initiale dans l'esprit et jusque dans le  design des personnages ! Un peu dommage, ! Le deuxième récit le moins intéressant pour cette raison !

Après il y a surement quantités d'autres références à la Japanimation mais n'en suis pas assez connaisseur pour les repérer ! Moi, sorti de One Piece, Dragon Ball  et Bleach (pour le moment !) !

Le studio Trigger (qui a donc aussi 2 épisodes à charge de réalisation) nous offre un méchant très réussi et proprement terrifiant dans les septième épisode intitulé "L'Ancien" - un vieillard arrogant et très dangereux qui va donner du fil à retordre à un maitre et son Padawan ! On frissonne pour les héros ! Et on se dit que certains de ces récits appellent des suites un jour ! Une Saison 2 dans l'avenir ? Rien ne le laisse supposer et ce n'est pas envisagé pour le moment ! Et je pense qu'on laissera s'exprimer d'autre studios !

"Lop & Ocho" a pour thème la famille et transpose un clan de Yakusa dans l'univers de Star Wars ! On y retrouve le personnage de Lop, une improbable (mais très mignonne !) femme-lapine de la même race que Jaxxon, le Lepus Carnivorus vert du Canon et du "Légendes" ! Ici, l'équipe de Geno Studio nous raconte l'opposition de deux soeurs dont l'une tombe du Côté Obscur et fait allégeance à l'Empire par ambition personnelle !

Enfin, on retrouve le studio Science Saru - et sa réalisatrice coréenne  Eunyoung Choi - sur "Akakiri" qui revient au duo comique et à la façon de filmer de La Forteresse cachée. On en retrouve les ingrédients : le guerrier, les comiques et la princesse ! Ici un Jedi devient le disciple d'une Sith pour sauver une princesse faisant écho à Anakin dans la Prélogie !

Voilà pour ce rapide tour d'horizon ! 7 studios pour 9 courts-métrages ! Je vous recommande vraiment Star Wars Visions ! C'est dépaysant, très réussi, surprenant ! Tous les épisodes ont été rendus disponibles le même jour, le mercredi 22 septembre 2021 et ça se regarde assez vite ! C'est sur Disney + qui propose aussi pleins de vidéos Bonus Making-off en complément !

A bientôt !

Star Wars Visions - Lucasfilm/Disney +

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The Witcher : Le cauchemar du Loup - Netflix

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Les romans et la série The Witcher dépeignent un univers d'héroic-fantasy sombre et violent, peuplé de monstres et de magiciennes où le fer parle plus souvent qu'il ne faut. Je suis en train de visionner la Saison 1 de cette série (la Saison 2 arrive bientôt !) mais Netflix nous offre à l'été 2021 un film d'anmation préquel- spin-off autour de Vesemir le mentor et collègue de Geralt.

Vesemir est donc un sorceleur et cet animé, au dessin magnifique, nous raconte en quelque sorte la chute de l'Ordre, suite à la cupidité de certains sorceleurs. En effet, à la perspective de ne plus avoir de monstres à occire, leur nombre étant en diminution du fait de l'efficacité des chasseurs, des sorceleurs, menés par Deglann, mènent des expériences, notamment sur des jeunes filles elfes, pour créer d'autres créatures infernales. Vesemir va découvrir cette "machination" et s'y opposer mais il est déjà trop tard car les partisans de la sorcière Tetra se rassemblent pour annihiler l'Ordre.

Le récit a dans ses thèmes récurrent l'idée de la différence et de l'acceptation de l'autre. Les sorceleurs sont aux yeux des humains ordinaires, eux-mêmes des monstres, crées par la magie de vieux mages, chasseurs immortels dotés de capacités surhumaines et soupçonnés à juste titre d'être devenus cupides !

Le film revient sur la jeunesse de Vesemir et sa formation de sorceleur et ça ne rigole pas ! L'Ordre n'hésite pas à faire trépasser de morts violentes des foules de jeunes garçons pour trouver la perle rare ! Cet univers est violent - un peu trop d'ailleurs, fait un peu dans la surenchère à ce niveau et c'est pour ça que j'ai du mal à accrocher ! - et les premières minutes du film avec ces trois gamines réduites en charpies sanguinolentes par une créature des bois donnent le ton !

Bref, les fans de cet univers devraient y trouver leur compte mais moi, ça ne me donne pas plus envie de finir la Saison 1 ! Verrais peut-être mon jugement et mon évaluation à la hausse, l'avenir le dira !

C'est réalisé pour Netflix par le Studio coréen Mir.

A bientôt !

The Witcher : Le  cauchemar du Loup - Netflix

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Resident Evil : Infinite Darkness - Capcom

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Retour sur la franchise vidéoludique  de Capcom Resident Evil déclinée aussi en films (avec Milla Jovovich) et en séries d'animation. Si j'ai chroniqué ici tous les films avec l'actrice du Cinquième Elément, je vous avouerais que je n'ai jamais joué au moindre jeu vidéo de cette série et à vrai dire ne sais pas trop comment s'articulent tous les différents médias entre eux ! J'imagine que la série Resident Evil : Infinite Darkness - dont il est question ici - est canon avec les jeux vidéo mais pas avec les films de cinéma qui sont à part !

La série de jeux vidéo est dans le genre FPS et Survival Horror. Un virus s'est répandu sur la Terre, qui transforme les gens en zombies (ce qu'au moins le Covid ne fait pas encore si ce n'est que lui il transforme nos dirigeants en abrutis quoi que pour la tête de l'Etat on avait déjà un terrain favorable !). Le point de départ est le drame de Raccoon City où deux personnages, Leon S. Kennedy et Claire Redfield, ont dû batailler à coups de pétoires pour se frayer un chemin au milieu des morts-vivants avant l'oblitération totale de la ville par le feu ! Le premier jeu de la franchise, pour rappel, est sortie en 1996 et la série d'animation dont il est question dans cet article est sortie le 8 juillet 2021 sur Netflix pour coincider avec les 25 ans de la franchise.

Resident Evil : Infinite Darkness est donc une série d'animation en quatre épisodes d'à peu-près 25 ou 30 minutes chacun. Ca fait donc un film de 2 heures au total. Côté animation, c'est très proche - à dessein - du graphisme des jeux vidéo, loin de la qualité d'un Pixar et pour tout vous dire, je n'aime pas, trouve cela très moche ! Même si un effort a été fait pour se rapprocher de la réalisation d'un film live au niveau des positions de caméras.

Claire Redfield fait partie de l'ONG TerraSave et découvre une première épidémie de zombies au Penamstan où a été impliquée l'unité de Marines Mad Dog dont fait partie Jason, le "héros du Penamstan". Plus tard, la Maison Blanche subit un piratage informatique et une attaque conjointe de zombies qui est repoussée par Leon, Patrick, Shen May et Jason. Ceci va créer des dissensions avec la Chine soupçonnée d'être l'instigatrice de ces actes.

Leon, Shen May et Jason sont envoyés dans l'Empire du Milieu pour infiltrer un labo d'armes biologiques mais Shen May et Jason poursuivent leur propre agenda. On découvre qu'un ministre américain tenait les Mad Dogs et donc Jason sous sa coupe au moyen d'un antidote. Un de nos héros va être tué et un autre se transformer en monstre et vouloir tout révéler au monde en instaurant la terreur généralisée ! Deux autres de nos héros vont devoir le contrer !

Rien de bien nouveau donc au niveau du scénario à base d'épidémies de zombies et de complots gouvernementaux. La série a un happy-end mais non sans pertes donc. Je sjuis assez mitigé sur le résultat final mais ne suis pas vraiment fan de cette franchise à vrai dire comme je vous ai fait comprendre au début de l'article. Je dirais une série dispensable !

Information prise, cette série se situe entre les jeux vidéo Resident Evil 4 et Resident Evil 5.

La musique est de Yugo Kanno et c'est réalisé par Eiichiro Hasumi qui a coécrit l'histoire avec Shogo Moto.

A bientôt !

Resident Evil : Infinite Darkness - Capcom

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