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Warhammer 40.000 : Adeptus Titanicus - Games Workshop

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Games Workshop, société anglaise est connue pour ses jeux de combats de figurines qui se déroulent dans l'univers futuriste de Warhammer 40.000 ! Un gigantesque empire humain règne sur la galaxie, assurant sa domination avec ses armées inseparables de Space Marines, pour la Gloire de l'Empereur, figure quasi-divine ! Les menaces sont plurielles : orcs, armées du Chaos, Hérésie d'Horus, Tyrannides,...

Je ne suis pas très fan de cet univers ultra-violent ! Je connais des fans qui investissent tous leur argent dans des centaines de figurines qu'ils passent ensuite des heures à peindre ! J'avais, en 2010 ou par là, lu quelques BD Warhammer 40.000 mais ai eu mes premiers contacts avec cette licence à la fin des années 1980, en 1989 - avec le jeu Space Hulk  (chroniqué ailleurs sur ce blog !) et aussi Adeptus Titanicus !

Mes connaissances, Cyril, David et Hervé, s'étaient pris d'engouement pour ce jeu, Adeptus Titanicus ! Le jeu se présentait sous la forme d'une grosse boite qui contenait une demi-douzaine de figurines de Titans en plastique ! Et des règles pour mesurer les distances de tir et de déplacement, des armes que l'on pouvait monter sur le dos des Titans selon différentes configurations !

Que sont les Titans ? Ce sont les machines géantes, sortes de Méchas dans la plus pure veine Steampunk, développés par l'Adeptus Mechanicus, le corps d'ingénieurs de l'Empire qui adore le Culte de la Machine basé sur Mars ! Ces Titans vont donc se foutre sur la figure !

Je ne vous parlerais pas du système de règles car n'en connais pas la mécanique ! Juste de mon ressenti sur l'ambiance du jeu ! Adeptus Titanicus est un jeu que l'on peut associer à d'autres jeux ! L'échelle certes n'est pas la même que l'autre jeu Space Marines où l'on déplace les fantassins mais des escouades de fantassins à l'échelle des Titans étaient disponibles sur le marché mais aussi des tanks, des bâtiments en polystyrène pour former le terrain, des Titans en plomb dont des Titans d'autres races : Eldars (elfes du futur), Titans du Chaos, etc... La guerre est le quotidien de ce 40ème millénaire où des mondes entiers périssent dans le feu nucléaire !

La dernière édition de ce jeu date d'août 2018 !

A bientôt !

Compte à rebours -6

Warhammer 40.000 : Adeptus Titanicus - Games Workshop

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L'empire du moindre mal - Jean-Claude Michéa

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Nous allons maintenant commencer une série de critiques de livres portant sur le libéralisme, au sein de la Modernité dont il est quasiment l'emblème ! Nous débutons ce jour avec un livre de Jean-Claude Michéa intitulé L'empire du moindre mal  - et sous-titré "Essais sur la civilisation libérale".

Il faut distinguer tout d'abord les deux constituantes du libéralisme. Il y aurait d'abord un libéralisme politique, octroyant de nouvelles libertés aux individus - et qui par cela serait de Gauche - et un libéralisme économique, la "main invisible" (du marché), qui serait de Droite !

Avec les penseurs du libéralisme du XVIIIème siècle, derrière Adam Smith et son livre L'Enquête sur la nature et les causes de la Richesse des Nations, la théorie libérale se mets en place ! Elle est rupture mais pas de manière brutale et est en fait le résultat d'une longue évolution. Depuis la Renaissance, la guerre avait évoluée : nouvelles armes, nouvelles stratégies plus meurtrières et aussi portée idéologique de la guerre à travers notamment les guerres civiles que sont les guerres de religions !

Or le libéralisme porte en lui le dégoût de la mort et de la guerre ! La seule guerre moralement acceptable et la guerre contre la nature ! La guerre naît parcequ'une partie du genre humain est certaine de détenir la vérité, veut faire le Bien et imposer ses vues aux autres humains ! C'est pourquoi l'Etat libéral prônera la neutralité axiologique. On a donc d'une part le déploiement de l'industrie et de sa révolution technique dans la lignée d"une autre révolution, la révolution galiléenne ! L'Etat lui doit se limiter à ajuster les différentes parties de la société en recourant aux experts et aux juristes et non pas en prônant des idéologies ! C'est aussi l'apparition de la notion de Progrès.

L'époque moderne qui se veut pourtant rationnelle ne manque pas de mythes fondateurs ! On a ainsi l'idée du "malin génie" chez Descartes ou l'Etat de Nature" chez Hobbes et Rousseau.

L'Etat se doit donc d'être neutre et le Droit revêts alors un aspect purement technique. Il ne doit plus nous imposer de mode de vie, seulement poser des régulations. C'est désormais le Marché qui nous dicte, dès le plus jeune âge, nos manières de penser !

Il convient de légiférer pour "éviter une société de démons". De plus, parvenir à une société plus juste suppose d'accroitre la richesse de tous, ainsi l'envie et le ressentiment qui découlent de la pauvreté n'engendreront plus le mal ! Il est bien connu que les riches sont moralement exemplaires, ne pratiquent pas l'évasion fiscale ou n'exploitent pas leurs ouvriers, ironise Michéa, critiquant le théoricien libéral Bastiat !

C'est précisément parce que les qualités morales des individus, depuis Hobbes, sont considérées comme désormais douteuses en tout cas suspectes, que la société doit dorénavant se régler par un Droit purement technique selon le modèle de la science alors dominante.

D'autre part, avec la théorie libérale, les individus sont dépouillés de leur libre-arbitre, dans une logique augustinienne, et sont soumis aux déterminismes notamment ceux du Marché.

Il semble bien - et certains savants l'ont montré avec des expériences comme "le dilemme du prisonnier" que l'individu néolibéral soit mené par des motivations égoïstes. Michéa nous explique que le juge intègre, l'administrateur consciencieux où l'ouvrier investi sont des reliques d'époques antérieures au libéralisme. Une telle société fondée sur l'égoisme n'est pas fiable, contrairement à ce qu'affirmait Mandeville dans sa Fable des Abeilles et au XXIème siècle, cela commence à se voir ! On remarque aussi au passage que notre essayiste, Michéa utilise souvent dans son ouvrage un ton acerbe et dénonciateur, particulièrement visible dans les notes de fin de chapitres !

Alors certes le libéralisme veut éviter la "guerre de tous contre tous" mais il engendre en réalité la guerre économique et la guerre juridique !

La société libérale renonce aux valeurs morales, voit le règne de l'égoïsme et de l'intérêt personnel car on ne croit plus en l'homme depuis la philosophie du XVIIème siècle. Avec Hobbes, on pense que l'homme est mauvais par nature et on écarte la morale ! On obtient une société "sans morale" où l'on voit des crimes partout paradoxalement !

L'individu libéral est en fait un individu "qui se tue au travail" et qui consomme ! Ce sont ses deux activités principales au dépens de l'éducation des enfants ! Le libéralisme est alors gagnant sur tous les plans ! L'Ecole, de plus, ne doit plus transmettre de connaissance mais laisser s'épanouir l'enfant érigé en roi qu'il ne faut pas contrarier !

Le libéralisme veut alors une nouvelle humanité déshumanisée. Selon Francis Fukuyama, c'est la Science qui mène désormais le monde et on s'achemine vers la fin de l'Histoire qui verra cette nouvelle humanité transformée par la Science  (le Transhumanisme !?). Notre civilisation risque de s'écrouler en entrainant - et c'est inédit ! - l'effondrement planétaire avec elle !

Un essai très intéressant, très critique et qui ne se contente pas de parler du libéralisme économique mais aussi du libéralisme politique ! On retiendra que le monde libéral est un monde calqué sur la science avec un Etat qui promeut des lois qui fonctionnent comme des engrenages automatiques excluant les sujets et aussi régulé par la "main invisible" du marché ! On éloigne les valeurs morales et les idéologies et on considère les individus comme des ennemis les uns pour les autres !

A bientôt !

Compte à rebours -7...

L'empire du moindre mal - Jean-Claude Michéa

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