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Un homme et une femme - Claude Lelouch

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Disons-le d'entrée, je pars avec un a-priori négatif sur Un homme et une femme, film de 1966 car je n'aime pas Claude Lelouch et son cinéma ! Que ce soit  La Belle Histoire, Itinéraire d'un enfant gâté, Tout ça...pour ça !  ou sa risible et ridicule réactualisation des Misérables avec des bombardiers de la Seconde Guerre mondiale ! Pour l'enfoncer encore un peu plus avant de passer au hors d'oeuvre, je dirais que je trouve ses films mièvres et grandiloquents, bref  prétentieux ! Le type nous promettait monts et merveilles à chaque sortie d'un de ses films comme si il avait l'impression de réinventer son art à chaque fois ! En réalité on était loin du compte !

Pourtant d'un autre côté, Un homme et une femme est le film qui a révélé ce réalisateur et il a obtenu un nombre incroyables de récompenses, plus d'une quarantaine dont la Palme d'or au Festival de Cannes 1966 pour les 20 ans de la compétition et pas des moindre l'Oscar du meilleur film étranger et du meilleur scénario original ! Alors pourquoi ce film confirme  tout ce que je pense de Lelouch et que je n'aime pas sans pour autant détester !

On ne retirera pas au film qu'il s'inscrit au plus près du Réel dans le sillage de la Nouvelle Vague filmé parfois avec un style un peu documentaire, il narre la rencontre entre deux veufs inconsolables et jeunes parents qui s'interdisent le bonheur et dont on revient sur le passé au cours de pas mal de flash-backs !

La morale à la fin du film nous est donné par une chanson : "L'amour est plus fort que nous" ! Jean-Louis Duroc  - joué  par Jean-Louis Trintignant et Anne Gauthier - interprétée par Anouk Aimée (qui eut le Golden Globe de la meilleur actrice pour ce rôle) vont se rencontrer, se recroiser et finir par s'aimer d'un amour fulgurant et passionné !

Une romance donc et - je reconnais - une fine analyse du sentiment amoureux ! Mais bon je suis imperméable à ce genre de récits, ces amours idéalisés - n'ayant jamais connu ce genre de situation pour ma part et j'aurais presque tendance à trouver ce genre d'"étalage" indécent !

Toutefois l'amour n'est pas si parfait ici car Anne Gauthier ne parvient pas à faire partir l'ombre de son mari décédé qui l'obsède, mari cascadeur de cinéma, Pierre Gauthier et joué par Pierre Barouh. Le film propose une réflexion sur le cinéma car Anne est une sorte de scripte/assistante de production sur les tournages là où Jean-Louis est pilote de rallye, un métier aussi dangereux que cascadeur et qui a entrainé le suicide de sa femme après un accident où il a été blessé.

Voilà, le film ne m'a pas particulièrement emballé mais je lui reconnais des qualités, sinon il n'aurait pas eu un tel succès à sa sortie et ne serait pas resté dans les mémoires notamment avec sa musique et son "Chabadabada" et aussi sa plage de Deauville. C 'est juste moi qui ne suis pas sensible à sa "magie" ! Une indifférence au ciné de Lelouch qui se confirme sur toute mon existence !

A bientôt !

Un homme et une femme - Claude Lelouch

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Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 4

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Pour ce nouvel Atelier cuisine, direction la Savoie avec une recette typique dont Wikipédia  nous dit qu'elle a été inventée dans les années 1980 donc tout récemment, la tartiflette, plat très calorique que nous avons équilibrée avec une salade de fruits en dessert ! Cette fois encore, Manuella, Damien, Fred et moi, aidés et supervisés par Estelle et Elise nous activons aux fourneaux dans notre belle cuisine collective de mon Foyer !

Je passe rapidement sur le dessert car rien de particulier à dire sur sa préparation, juste que nous avons mélangé des pommes, des poires, un pamplemousse, des kiwis et des bananes.

Tout de suite la recette de la spécialité savoyarde !

Tartiflette : la vraie recette

1h15
très facile
bon marché

Ingrédients
Version veggie

poivre
sel
2 cuillères à soupe d' huile
1 reblochon bien fait (lorsqu'on appuie sur le côté du reblochon, le doigt doit s'enfoncer un peu)
200 g d' oignon émincés
200 g de lardons fumés
1 kg de pomme de terre
1 gousse d' ail

Préparation
Temps total : 1h15

Préparation :15 min
Cuisson : 1 h

Étape 1
Eplucher les pommes de terre, les couper en dés, bien les rincer et les essuyer dans un torchon propre.

Étape 2
Faire chauffer l'huile dans une poêle, y faire fondre les oignons.

Étape 3
Lorsque les oignons sont fondus, ajouter les pommes de terre et les faire dorer de tous les côtés.

Étape 4
Lorsqu'elles sont dorées, ajouter les lardons et finir de cuire. Éponger le surplus de gras avec une feuille de papier essuie-tout.

Étape 5
D'autre part, gratter la croûte du reblochon et le couper en deux (ou en quatre).

Étape 6
Préchauffer le four à 200°C (thermostat 6-7) et préparer un plat à gratin en frottant le fond et les bords avec la gousse d'ail épluchée.

Étape 7
Dans le plat à gratin, étaler une couche de pommes de terre aux lardons, disposer dessus la moitié du reblochon, puis de nouveau des pommes de terre. Terminer avec le reste du reblochon (croûte vers les pommes de terre).

Étape 8
Enfourner pour environ 20 minutes de cuisson.

Pour la cuisson des pommes de terres, nous avons procéder différemment, non à la poele mais dans une cocotte avec de l'eau !

Une fois de plus on a très bien mangé dans une bonne ambiance d'entraide et de convivialité ! Je n'ai hélas pas de photos des plats qu'on a réalisé à vous proposer car on n'a pas pensé à les photographier et donc je mets juste des photos du Net.

A bientôt !

Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 4

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Le Cuirasse Potemkine - Serguei Eisenstein

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Le film de 1925 de Serguei Eisenstein a longtemps une mauvaise presse du fait qu'il s'agit d'un film de propagande voulu par les Soviétiques et qui commémore des évènements historiques pour les 20 ans de la première Révolution Russe, celle de 1905. Puis ce long-métrage fut "réhabilité" et reconnu pour sa valeur artistique et même choisi en 1958 comme le meilleurs film de tous les temps par 117 critiques internationaux ! Il fait désormais partie du patrimoine cinématographique mondial.

De quoi s'agit-il ? Ce film muet et en N&B raconte la révolte en 1905 des marins du cuirassé Potemkine contre les officiers du Tsar suite à une histoire de soupe à base de viandes avariés. Il se dégage une certaine émotion du film, à l'image de ce mausolée consacré à la première victime parmi les marins mutinés, Vakoulintchouk, qui va permettre de rallier les habitants d'Odessa à la cause de l'équipage du navire.

Le film peut être vu comme une succession de tableaux, film découpé d'ordinaire en cinq parties. La plus marquante étant sans doute "L'escalier d'Odessa" ou sur un escalier qui semble interminable, la garde impériale tire sur la foule des civils - avec une scène restée mythique du landau qui dévale ses escaliers à tel point que j'en avais entendu parler avant même de visionner le film ! Et au passage on voit que les Puissants et les dictateurs n'ont pas attendu Macron et les Gilets jaunes pour réprimer le peuple dans le sang !

La mutinerie du Potemkine eut lieu le 14 juin 1905. Le film se termine lorsque l'équipage rallie les marins des 12 navires venus l'affronter. Finalement  ce film servira l'URSS en montrant la révolte du point de vue des insurgés et en la considérant comme précurseurs de la Révolution d'Octobre 1917 !

Tout bon cinéphile épris de l'Histoire du 7ème Art se doit d'avoir vu cet incontournable !

A bientôt !

Le Cuirasse Potemkine - Serguei Eisenstein

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Charlot est content de lui - Charlie Chaplin

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Charlie Chaplin et Buster Keaton sont deux légendes du cinéma muet. Le personnage du vagabond Charlot est resté dans toutes les mémoires avec des films comme La ruée vers l'or.

Mais peu savent que le personnage apparait en 1914 dans un petit film de 6 minutes intitulé Charlot est content de lui (en VO, Kid Auto Races at Venice, Cal.). Le film se passe pendant une authentique course de "caisses à savon" et Chaplin a tourné durant cet évènement avec son équipe. Son but était de tester la réaction du public - ici ce ne sont ni des acteurs, ni des figurants mais des vraeis gens - face à sa nouvelle création de personnage vagabond !

Charlot arbore ici sa canne et son chapeau ainsi que sa démarche typique et joue les trouble-fêtes joyeux, se plante devant les caméras des reporters présents sur la course et perturbe leur tentative de filmer l'évènement. Il y a une dimension méta-filmique dans ce court-métrage, un film tourné dans le film.

La prestation de Charlot fut improvisée et le tournage n'a duré que 45 minutes et la foule s'est parait-il bien amusée des pitreries de notre larron.

Dans la réalité, la première apparition de Charlot est dans le film L'Etrange Aventure de Mabel, tourné avant. Mais comme cet autre film était plus long, plus long à monter, il n'est sorti que deux jours après Charlot est content de lui.

Expérience concluante pour Chaplin, son nouveau personnage plait et on sera appelé à le revoir souvent dans de nombreux films !

 A bientôt !

Charlot est content de lui - Charlie Chaplin

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Les Misérables - Deuxième Epoque - Jean-Paul Le Chanois

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Le récit adapté de Victor Hugo, le chef d'oeuvre de la littérature romantique, trouve son dénouement dans la Deuxième Epoque du film de 1958 de Jean-Paul Le Chanois, Les Misérables.

Les petites destinées individuelles sont généralement balayées dans le flux de la Grande Histoire et ici il s'agit de la Révolution de 1832 qui emmène Marius, dans les pas d'Enjolras - joué par Serge Reggiani, Eponine et Gavroche sur les barricades dans les rues de Paris. Entre temps Marius et Cosette se sont épris l'un de l'autre au grand désespoir d'Eponine.

Dans l'acte final, Valjean va trouver la rédemption en sauvant la vie de Marius lors d'un périple dans les égouts fétides de Paris qui s'apparente à un voyage aux enfers, suivi d'une renaissance. L'union de Cosette et Marius va pouvoir être célébré et le personnage magistralement incarné par Jean Gabin s'efface, devenu un vieil homme.

Mention spécial à Javert qui pris de doutes pour la première fois de sa vie, réussit sa sortie en se jetant dans la Seine.

Je voudrais terminé ce billet en mentionnant ce qui paraitra sans doute des évidences aux cinéphiles avertis mais Les Misérables, le film de Le Chanois marque un peu la fin d'une époque, celle du cinéma de grand-papa qui puisait ses sources et son inspiration dans le théâtre et la littérature, avec des épopées d'ampleur dans de grands décors ou en studios . C'est une nouvelle génération qui entend bien tout révolutionner qui arrive au début des années 1960 avec des films comme Les 400 coups  ou  A bout de souffle,  des réalisateurs de ce que l'on a appelé la Nouvelle Vague. J'en parle ici dans d'autres articles et vous y renvoie !

Reste que Les Misérables demeure un monument tragique, une leçon sur la nature humaine teintée de tristesse et d'espoir.

A bientôt !

Les Misérables - Deuxième Epoque - Jean-Paul Le Chanois

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Le Bossu - André Hunebelle

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Le Bossu  est un roman-feuilleton de Paul Feval en 1857 et a vu près d'une dizaine d'adaptations ciné dont la plus connue et la plus diffusée et rediffusé à la télé est celle sorti en France en 1960 avec Jean Marais accompagné de Bourvil, réalisé par André Hunebelle !

Le roman et le film se déroulent sous l'Ancien Régime et le récit commence au moment où Philippe de Gonzague  - joué par François Chaumette - convoite les titres et biens de son cousin Philippe de Nevers - joué par Hubert Noel. Ce dernier s'est marié secrètement à la fille de Monsieur de Caylus, Isabelle - jouée par Sabina Sesselmann/Selman (qui joue aussi sa fille Aurore) et a eu un enfant avec elle. Après plusieurs tentatives, Gonzague tue son cousin Nevers en parfait lâche d'un coup de fleuret dans le dos !

Henri de Lagardère - interprété par Jean Marais - va prendre la défense des intérêts de Nevers et fuir avec son enfant, Aurore, pour la protéger alors qu'elle est encore bébé. Son laquais Passepoil l'accompagne dans ses aventures - joué par Bourvil. Evidemment Gonzague fait porter le chapeau à notre chevalier Lagardère qui se retrouve accusé à tort du meurtre de Nevers et d'avoir kidnappé sa fille !

Nos héros échappent à divers traquenards dans un film de la tradition du genre Cape et d'Epée. Les années passent et dans un deuxième temps, vient le moment de la riposte. Apparait alors un mystérieux bossu !

De l'action, des grands sentiments, des personnages archétypaux et manichéens forment l'essence de ce film ! Dans les années 1960, le film de Cape et d'Epée comme mentionné plus haut est, comme le Western aux USA, très à la mode ! Avec Jean Marais et Bourvil qui se retrouvent ensemble dans la même configuration dans un autre film très similaire la même année 1960, je veux bien sûr parler du film Le Capitan du même réalisateur André Hunebelle (à se demander si les deux n'ont pas été tournés en même temps pour réduire les coûts de production ?).

Quoi qu'il en soit à la fin du Bossu, les méchants sont punis et Lagardère épouse Aurora qui est devenue une femme entre temps et est tombé amoureuse de son sauveur avec qui fort heureusement elle n'entretient aucun lien de parenté, juste une grande différence d'âge qui n'est même pas évoqué et ne semble gêner personne à part moi !?

A bientôt !

Le Bossu - André Hunebelle

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Les Tontons flingueurs - Georges Lautner

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Les dialogues de Michel Audiard pour le cinéma sont restés célèbres ! On a le "les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait" (dont Macron et sa clique de mafieux semblent avoir fait leur devise), "Touche pas au grisbi, salope !" ou "je vais l'éparpiller aux quatre coins de Paris façon puzzle" ! Toutes ces répliques mentionnées viennent d'un film tout aussi fameux de Georges Lautner, Les Tontons flingueurs sorti en 1963, en N&B puis en version colorisée !

Il s'agit de l'adaptation du roman Grisbi or not grisbi publié en 1955 par Albert Simonin, dernier tome de sa "Trilogie de Max le Menteur". Les adaptations cinématographiques des trois tomes de cette trilogie sont indépendantes et ne présentent pas le caractère de continuité des romans. Avec Les Tontons flingueurs, on a là le plus célèbre film de Lautner !

A la distribution, on retrouve des "tronches" ; Lino Ventura joue Fernand Naudin qui vient s'occuper de l'héritage du Mexicain, une figure importante du Milieu à la tête d'un vaste Empire criminel qui brasse prostitution, jeux d'argent et vente d'alcools, Bernard Blier et Jean Lefebvre jouent les Frères Volfoni, respectivement Raoul l'excité et Paul le calme, Francis Blanche et Maitre Folace, le notaire du Mexicain,  Robert Dalban est Jean le majordome, ex-cambrioleur de coffres-forts, Sabine Sinjen est la très fantasque et indisciplinée mais brillante et attachante Patricia la fille du Mexicain et Claude Rich est Antoine Delafoy, l'insupportable petit-ami de celle-ci et compositeur d'avant-garde !

Fernand gère désormais une honnête affaire d'engins de chantier à Montauban mais "replonge" pour le Mexicain et sait donner du poing dont Raoul Volfoni, un des grands ressorts comique du film par contraste avec son frère fait les frais ! Le personnage de Lino Ventura devra mater la rebellion qui couve dans les rangs des lieutenants du Mexicain, aussi à coups de silencieux  mais le plus dur est peut-être pour lui de cadrer Patricia !

Le film est franchement hilarant et c'est une comédie qui détourne les codes du film noir (là où le roman dont il est adapté était plus sombre). Ca part un peu puis carrément en vrille à partir de la scène de la réunion dans la cuisine autour d'une bouteille de "vitriol". C'est complétement délirant avec la scène de fusillades à coups de silencieux autour de la maison familiale ! Le tout haussé encore par les dialogues de Michel Audiard mentionnés au début de cet article ! J'adore ! Un film culte et pas pour rien !

Bref on rigole bien et on passe un moment délicieux !

A bientôt !

Les Tontons flingueurs - Georges Lautner

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La Guerre des boutons - Yves Robert

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La Guerre des boutons, film d'Yves Robert, en N&B, sorti en 1962 est la seconde adaptation du roman éponyme de Louis Pergaud, publié en 1912 - après le film La Guerre des gosses de Jacques Daroy et Eugène Deslaw en 1936. Yves Robert nous propose ici un voyage dans nos campagnes et dans le monde de l'enfance. On est ici dans une République des Enfants !

Les rivalités entre les enfants de Longeverne et ceux de Velrans se déroulent en pleine campagne et c'est au camp qui mettra la raclée à l'autre. Lebrac, un des plus grands, est le meneur des momes de Longeverne, joué par André Tréton et ceux de Velrans par l'Aztec - joué par Michel Isella. On a aussi l'irremplaçable Petit Gibus - joué par Martin Lartigue qui "si il aurait su, n'aurait pas venu".

Les batailles rangées entre les deux communautés de gamins se terminent généralement par des humiliations - j'ai pu constater que dans le monde réel, les enfants sont des vermines entre eux - mais ici ça ne va jamais très loin : on prend les boutons des habits des adversaires pour les faire rosser par leurs parents !

C'est alors que Lebrac a l'idée de se bagarrer en tenue d'Adam pour ne pas se faire dépouiller ! Les gosses de Longeverne remportent alors une série de victoires éclatantes qui leur permet d'accumuler un "trésor de guerre" de boutons et de bretelles !

Les adultes se tiennent à l'écart de toutes ces chamailleries. On a  l'instituteur de Longeverne, joué par Pierre Trabaud et les parents dont les pères, joués par Jean Richard, Michel Galabru, Jacques Dufilho ou encore Pierre Tchernia ! A la fin, craignant une rouste, Lebrac fait une fugue et finit en pension  - dans le même établissement que L'Aztec ! Les deux gamins s'empoignent alors amicalement pas pressés de devenir adultes !

Un film plein de gaieté, témoin d'une France rurale de l'ancien temps quand il y avait encore des foules de gosses dans les villages depuis devenus des déserts. En ce moment, je rédige d'ailleurs des nouvelles sur ce monde de la campagne de mon enfance !

Ce film a obtenu le Prix Jean Vigo 1962 !

Je me souviens aussi que dans les années 1980 une BD était parue dans Pif Gadget, dans ses BD Blocs - qui adaptait ce récit. Et autre anecdote amusante, en Classe de Seconde au Lycée, ma ptof de Français n'avait pas corrigé ma copie d'une interrogation sur Le Grand Meaulnes que je n'avais pas lu m'étant trompé dans le planning de lecture et que j'avais confondu avec La Guerre des boutons. Seuls points communs : deux romans sur la jeunesse écrit à la même période !

A bientôt !

La Guerre des boutons - Yves Robert

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Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 3

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Les papilles sont à la fête avec nos Ateliers cuisine dans mon Foyer ! Cette fois-ci nouvelle séance du mardi soir, tous les 15 jours, avec Manuella, Frédéric, Damien, Jean-Marie et moi encadrés par Estelle en solo ! La semaine précédente, nous avons convenu du menu et cette fois-ci on part pour le Mexique avec Old El Paso, non pas avec des Tacos comme j'avais annoncé mais des fajitas, de deux sortes, au poulet et à la viande de boeuf hachée !

Tout de suite, sans plus attendre les recettes !

Fajitas de poulet

Je vous donne ici la variante poulet, pour l'autre recette il suffit de remplacer le poulet par de la viande hachée !

très facile
bon marché

Ingrédients

Version veggie
poivre
sel
1 cuillère à café de cumin en poudre
1 cuillère à café de chili en poudre
6 cuillères d' huile
2 oignons
1 poivron vert
1 poivron rouge
4 blancs de poulet
2 gousses d' ail
20 cl de crème fraîche épaisse
8 tortillas
1 citron vert

Préparation

Temps total : 1h20

Préparation : 20 min
Repos : 30 min
Cuisson : 30 min

Étape 1
Couper finement les blancs de poulet, presser le citron vert et écraser l'ail.

Étape 2
Dans un plat, mettre le poulet, arroser de jus de citron, puis verser 4 cuillères à soupe d'huile; saupoudrer de chili, cumin, sel et poivre.

Étape 3
Mélanger, couvrir et laisser reposer au frigo.

Étape 4
Préchauffer le four à 210°C (thermostat 7). Couper les poivrons en lanières, et émincer les oignons.

Étape 5
Faire chauffer 2 cuillères à soupe d'huile dans une poêle, mettre les oignons et les poivrons à blondir; garder au chaud.

Étape 6
Envelopper les tortillas dans une feuille alu ,et les faire chauffer 10 min au four.

Étape 7
Egoutter les morceaux de poulet et les faire dorer. Dès qu'ils sont colorés, les arroser avec la marinade, couvrir et laisser mijoter 5 min.

Étape 8
Disposer la viande, les légumes et les tortillas dans un plat différent; et dans une coupelle, verser la crème. Ainsi, chacun garnira à sa convenance.

A déguster bien chaud !

Puis vient le dessert avec des iles flottantes sur une crème anglaise !

Îles flottantes

Préparation

Temps total :  55 min

Préparation : 13 min
Repos : 7 min
Cuisson : 35 min

Étape 1
Faire bouillir le lait avec la gousse de vanille fendue dans la longueur et en ayant préalablement gratté la gousse.

Étape 2
Laisser infuser la préparation 5 minutes, puis retirer la gousse.

Étape 3
Séparer les jaunes d'oeufs et les battre avec 80 g de sucre.

Étape 4
Ajouter le lait chaud puis remettre sur feu doux pour faire épaissir le mélange. Agiter sans arrêt avec une cuillère en bois et sans faire bouillir la crème. La crème est prise lorsque la mousse blanche en surface disparaît.

Étape 5
Mettre au réfrigérateur une fois la préparation refroidie.

Étape 6
Dans une grande casserole, mettre 2 l d'eau à bouillir.

Étape 7
Monter les blancs en neige avec une pincée de sel et ajouter doucement 30 g de sucre.

Étape 8
Former des boules de blancs d'oeuf avec deux cuillères à soupe et les faire cuire toutes les faces dans de l'eau bouillante.

Étape 9
Compter 1 min et égoutter sur papier absorbant.

Étape 10
Dorer les amandes à la poêle.

Étape 11
Faire un caramel blond avec le sucre en morceaux, un filet de citron et 2 cuillères à soupe d'eau.

Étape 12
Mettre la crème dans un plat creux. Y déposer les blancs puis décorer avec des filets de caramel et un peu d'amandes.

Voilà tout ce qu'il faut pour un bon repas pas cher et facile à préparer !

Je vous dis à la prochaine fois !

Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 3
Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 3

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Les Misérables - Première Epoque - Jean-Paul Le Chanois

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Le roman de Victor Hugo Les Misérables est un monument de la littérature française, roman historique, roman d'amour, roman populaire. Il avait déjà été adapté au cinéma dans les années 1930 - en 1934 très précisément -  et Jean-Paul Le Chanois en donne une nouvelle version sur les écran en 1958, en deux "Epoques" et je vais vous parler ici de la première partie ! Cette nouvelle adaptation - et qui ne sera pas la dernière car par la suite Lino Ventura et Gérard Depardieu endosseront le rôle de Jean Valjean - est pour son réalisateur, Jean-Paul Le Chanois "l'aboutissement de sa carrière". Le film est une des quatre coproductions d'alors avec la République Démocratique Allemande (l'Allemagne communiste) et la seule qui fut véritablement un succès ! Bref vous aurez compris que c'est un film d'ampleur ! Les dialogues additionnels sont de René Barjavel qui a collaboré à  plusieurs films à cette époque - dont certains déjà chroniqués sur ce blog mais ne l'ai pas mentionné !

Jean Gabin incarne Jean Valjean et lui prête tout son imposante stature et sa présence, et il en a ! Je ne reviendrai pas sur l'histoire de Valjean assez connue sinon brièvement ! Sitôt libéré du bagne, l'ancien forçat vole l'argenterie de Monseigneur Myriel - joué par Fernand Ledoux et l'écclésiastique fait alors une chose qui va surprendre Valjean : il lui achète son âme pour le prix des deux chandeliers !

Par la suite, Valjean n'a de cesse que de se racheter en devenant Monsieur Madeleine, l'honorable industriel et maire bienfaiteur de Montreuil-sur-Mer. Sa rédemption, il l'aura plus tard par le biais de Fantine - jouée par Danièle Delorme - et de sa fille Cosette - jouée tour à tour par Martine Havet (enfant) et Béatrice Altariba (jeune fille).

On a aussi Bernard Blier qui joue l'inflexible, incorruptible et psychorigide Javert pour qui il y a les honnêtes gens et la racaille ! En réalité Javert est un rempart de l'ordre bourgeois.

Ensuite on a la famille Thénardier dont le père est incarné par un Bourvil à contre-emploi et plus inquiétant qu'à l'habitude. Dans la famille on a le célèbre gamin des rues Gavroche Thénardier - joué par Jimmy Urbain et l'inoubliable Eponine Thénardier, un des personnages les plus complexes du roman - jouée par Silvia Monfort, dont je tiens à souligner le passé de Résistante contre les nazis, son action pour le théâtre populaire et à cette époque la compagne de Le Chanois.

Enfin, on nous introduit le jeune idéaliste sans-le-sou et étudiant en Droit Marius Pontmercy, fils d'un officier d'Empire - joué par Giani Esposito !

Dans cette Première Epoque, Valjean prend Cosette sous son ailes et ils se réfugient dans un couvent à Paris tandis que les évènements révolutionnaires de 1830 qui vont instaurer la Monarchie de Juillet s'enclenchent ! Il parait que le film prend des libertés par rapport au roman mais je ne saurais vous le confirmer car à mon grand dépit n'ai pas (pour le moment) lu le roman de Hugo !

A bientôt pour la Seconde Epoque ! Tout est en place !

Les  Misérables - Première Epoque - Jean-Paul Le Chanois

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