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Et Dieu...créa la femme - Roger Vadim

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En 1956, la jeune Brigitte Bardot crée le scandale dans un film où elle dévoile toute sa féminité,  Et Dieu...créa la femme, film de Roger Vadim, l'époux de la jeune actrice qui célèbre ici sa femme !

Le film va déchainer des cascades de sentiments entre passion, idôlatrie et coups de foudre pour certains, indignation, colère et haine pour d'autres. Vue précédemment dans Le Trou normand  avec Bourvil puis dans un petit rôle dans Si Versailles m'était conté...  de Sacha Guitry, la carrière de celle qu'on appellera bientôt B.B. décolle avec ce film de Vadim.

Bardot joue Juliette Hardy dans ce film, une jeune femme qu'on a sorti de l'orphelinat, fille facile et pas farouche qui fait tourné la tête des hommes dont celle de l'homme d'affaires Eric Carradine - joué par Curd Jurgens qui veut construire un casino à Saint-Tropez et tombe amoureux de la jeune fille.

Pour construire son établissement, Carradine doit racheter un terrain aux trois frères Tardieu qui fréquentent Juliette. Le premier des frères est Antoine - joué par Christian Marquand - qui sort le premier avec Juliette, se moque d'elle la considérant comme une fille légère mais deviendra son amant ! Le second frère est Michel  - interprété par Jean-Louis Trintignant avec qui la jeune femme se mariera un peu par dépit et le troisième frère est Christian Tardieu, le plus jeune, joué par Georges Poujouly.

Juliette est une femme fatale qui va faire naitre une rivalité entre Antoine et Michel tandis que Carradine s'associe aux frères Tardieu en leur proposant des parts dans son établissement ! Juliette, femme désirée par tous les hommes, a peur paradoxalement de ne pas être aimée !

Une des scènes les plus célèbres du film est celle à la toute fin où Bardot/Juliette danse sur un mambo de façon sensuelle et lascive, oubliant ses soucis et se laissant emporter par la volupté !

A la fin un espoir est perdu pour le mari délaissé, Michel, alors que sa femme semble enfin se rapprocher de lui !

Ce film est aussi un classique du cinéma de l'immédiate après-guerre alors que la société entrait dans les 30 Glorieuses et se laissait aller à plus de légèreté !

A bientôt  !

Et Dieu...créa la femme - Roger Vadim

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Dragon Ball Super - Tome 21 : Confrontation avec le Dr Hedo - Toriyama & Toyotaro

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Quittons un peu le cinéma des années 50 pour revenir sur le manga des années 2020 avec la suite de Dragon Ball Super dont le tome 21 vient de sortir et qui s'intitule "Confrontation avec le Dr Hedo".

Qui est le Dr Hedo ? Et bien c'est un génie du mal, un savant fou et surtout le petit-fils du Dr Gero, affilié à l'armée du Red Ribon (Armée du Ruban Rouge en VF, mais qui garde son nom en anglais bizarrement dans le manga) et c'est le Dr Gero qui avait conçu notamment C-17 et C-18, les cyborgs et surtout Cell ! Pour le plus grand malheur à venir de nos héros, le Dr Hedo a gardé en tête les travaux de son ancêtre et compte créer les cyborgs les plus puissants possibles !

Dans ce tome 21, Son Goku et Vegeta sont absent et sont partis s'entrainer chez Beerus (on ne voit que Goku et Broly dans les dernières pages) et ce sont Trunks, Goten et Mai qui sont mis en avant, du temps de leurs années lycée. Trunks a récupéré précédemment un CD du Dr Hedo dont il ne sait pas qu'il contient les données pour concevoir un Cell Max ! Nos deux ados jouent au super-héros sous les noms de Saiyaman X1 et Saiyaman X2.

Le Dr Hedo va bien sûr leur envoyer des cyborgs pour récupérer le CD, mais il n'a que des cyborgs de base, des zombies sous la main au début puis des créations de plus en plus puissante comme Béta-1, puis le Dino-Cyborg et encore plus tard après une ellipse de quelques mois Gamma 1 et 2 ! Il a aussi des insectes-cyborgs miniaturisés dont une guêpe qui donnera bien du fil à retordre à Krilin qui est devenu entre-temps officier de police !

En réalité les tomes présents, après l'arc Granola, de DBS mènent à et reprennent ensuite l'intrigue du film Dragon Ball Super : Super Hero et on pourra juger ça dommage et considérer que c'est une perte de temps car ça n'apporte rien de neuf ! Au moins ça canonise le film !

Krilin et la police veulent empêcher l'Armée du Red Ribon de contacter le Dr Hedo mais ils le font quand même par la suite et le savant maléfique qui veut épurer ce monde corrompu mene ensuite des travaux dans la base secrète de cette organisation.

Dans le même temps, Piccolo entraine Pan, la fille de Gohan et Videl alors que la gamine n'a que 3 ans afin d'en faire une bonne combattante. C'est ensuite que Piccolo est attaqué par Gamma 2 qui le croit mort ce qui permet à notre héros à la peau verte, notre Namek de remonter jusqu'à sa base caché et à découvrir les plans des méchants et notamment que Cell Max, plus puissant que le Cell de jadis, est en train d'incuber ! Il part ensuite avertir ses amis pour mobiliser la Z-Team ! La suite au prochain tome !

A bientôt !

Dragon Ball Super - Tome 21 : Confrontation avec le Dr Hedo - Toriyama & Toyotaro

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Si Versailles m'était conté... - Sacha Guitry

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Le film 1er au box-office français en 1954 est un projet de grande ampleur, qui n'a rien à envier aux super-productions américaines et comme elles en couleurs ! Il s'agit de Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry !

Le film est une fresque historique pour laquelle Sacha Guitry, esprit à l'inventivité inépuisable, auteur de 124 pièces de théâtre, d'une trentaine de livres, autant de disques, des centaines d'articles de presse et 38 films a mis les petits souliers dans les grands ! On retrouve à l'écran un casting exceptionnel pour ce récit qui compte toute la crème des acteurs de l'époque : George Marchal, Jean Marais, Gérard Philipe, Edith Piaf, Jean Richard, Bourvil, Brigitte Bardot, Annie Cordy ou Tino Rossi !

Après la Seconde Guerre mondiale le Château de Versailles - de nos jours le monument français le plus visité par les touristes, avec la Tour Eiffel et le Mont Saint-Michel - était alors  abandonné et en mauvais état. Guitry fait partie de ceux qui veulent lui redonner son prestige en aidant à une collecte de fonds avec son film à succès !

On passe en revue dans ce film les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI et on croise tous les personnages de ce temps : Henri IV, Madame de Montespan, Racine, Colbert, Vauban, Molière, Bossuet, Madame de Sévigné, D'Artagnan, Madame de Maintenon, Fénelon, Madame de Pompadour, Fragonard, Voltaire, Rousseau, Benjamin Franklin, Rivarol, Marie-Antoinette, Fersen, le Cardinal de Rohan, Beaumarchais, Robespierre, Napoléon, Louis-Philippe, Clémenceau, bref toutes les personnalités importante sur trois siècles.

Et bien évidemment le film est en totalité tourné à Versailles !

Le Glorieux Règne du Roi-soleil, le Classicisme, l'Affaire des Poisons, l'Affaire du Collier de la Reine et pour finir la Révolution ! Beaucoup d'évènements mais le film dure 2 heures 48 donc on a le temps de tout évoquer !

Avec ce film, Sacha Guitry témoigne de son amour pour la France et pour l'Histoire de notre pays ! Par la suite,  inspiré par cet énorme succès, le réalisateur filmera deux autres épopées historiques : Napoléon  (1955) et  Si Paris nous était conté... (1956).

Ca vaut vraiment le détour, un film qui allie divertissement et cours d'Histoire !

A bientôt !

Si Versailles m'était conté... - Sacha Guitry

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Le Salaire de la peur - Henri-George Clouzot

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J'ai déjà parlé du Salaire de la peur sur ce blog mais dans un article sur le roman de Georges Arnaud et j'avais brièvement mentionné le film d'Henri-George Clouzot. Je vais cette fois m'attarder plus sur le film Le Salaire de la peur , qui est un classique du cinéma français, en N&B, sorti en 1953 et qui a alors réussi l'exploit de décrocher la même année, en la Palme d'Or au Festival de Cannes (et en plus le Prix d'interprétation masculine pour Charles Vanel) et le Lion d'Or au Festival de Berlin !

On a ici un film sombre qui commence dans la crasse et finit dans le drame ! Des mauvais garçons sont piégés, desoeuvrés et sans le sou à Las Piedras une bourgade désolée et pauvre d'Amérique Centrale. Ils souhaitent tous gagner assez d'argent pour prendre l'avion et partir de là mais sont tous au chômage ! Parmi ces hommes, il y a Mario, un Corse joué par Yves Montand qui va se lier avec Jo - joué par Charles Vanel - qui se présente comme un mafieux mais la baudruche va vite se dégonfler !

Une opportunité d'empocher le pactole va finir par se présenter car un pipeline de la S.O.C. - Southern Oil  Company, l'exploitant de pétrole du coin, va exploser et se transformer en puissant geyser de flammes. Le responsable, Bill O'Brien, interprété par Williams Tubbs - qui est une ancienne connaissance et compère de combines de Jo est bien embêté pour éteindre l'incendie puis va opter pour la solution de souffler le feu avec de la nitroglycérine. Mais pour se faire, il veut véhiculer les jerricans de liquide explosif sur des routes cahoteuses et donc peu sur, la nitro pouvant exploser avec les conducteurs des deux camions qui vont la transporter au moindre choc !

Finalement, quatre chauffeurs sont sélectionnés : Mario, Jo, Luigi - joué par Folco Lulli et Bimba - joué par Peter van Eyck. Et Linda, la serveuse du coin, rôle tenu par Vera Clouzot, l'épouse brésilienne du réalisateur depuis 1950, disparu très tôt en 1960, ne parviendra pas à convaincre Mario qu'elle aime de ne pas se lancer dans cette mission suicide !

Abordons maintenant les différences avec le roman, bien que ma lecture du livre date un peu ! La grande partie du récit en roman ou en film raconte les divers obstacles sur le chemin des deux camions ! Dans le roman, le chauffeur remplacant, Smerloff, sabote les freins d'un des camions. Si Smerloff est bien présent et évincé dans le film, nul mention d'un sabotage éventuel. De plus je ne me rappelais pas que dans le livre, le quotidien de tous ses hommes à Las Piedras était aussi détaillé ! On a ici presque 1 heure de film avant l'explosion du puit de pétrole. Et autre détail important dans le roman Mario s'appelle Gérard et Jo est Johnny.

Un des quatre conducteurs va parvenir au bout du voyage en livrant la nitro puis être rattrapé par le destin à la toute fin du film, à cause d'une imprudence particulièrement stupide ! On nous a fait miroité un happy end mais même si je n'avais pas lui le roman, vue l'ambiance générale du film je savais pertinemment que ça se terminerait très mal !

A bientôt !

Le Salaire de la peur - Henri-George Clouzot

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Le petit monde de Don Camillo - Julien Duvivier

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Alors que la Guerre froide fait trembler la planète, un sympathique film de Julien Duvivier, Le petit monde de Don Camilo, sorti en 1952, retranscrit l'opposition  - et la réconciliation finale - entre les Rouges et les Noirs à travers le conflit hilarant d'un curé bagarreur et d'un maire communiste. On retrouve à l'écran  l'emblématique Fernandel et la star italienne Gino Cervi dans cette coproduction  franco-italienne dans les rôles respectivement de Don Camillo et de Peppone. Un film que mon grand-père adorait et à qui je dédie cet article et un film que je considère comme un "Coup de coeur" de par ses personnages attachant et sa façon de régler les conflits par le compromis et les bons sentiments !

Peppone, le communiste, vient d'être élu maire d'un village du Nord de l'Italie, dans la Plaine du Po. Cela agace fortement Don Camillo qui est en outre un interlocuteur privilégié de Jésus à qui le Christ parle ! Notre prêtre et notre maire ne perdront pas une occasion de se chamailler comme des gamins, s'envoyant coups de batons ou de bonnes baffes mais au final, ces deux hommes-là, rapprochés dans le maquis durant la Seconde Guerre mondiale, s'apprécient et s'estiment à leur juste valeur, on peut même dire que dans le fond ce sont deux amis qui partagent le même désir de faire le bien du peuple, seulement ils s'opposent sur les méthodes à employer.

On a là un bel instantanée de la société au début des années 1950, une vraie réussite et un film plein de tendresse qui aura en tout 5 autres suites.  Cette comédie suscitera en son temps la colère des partis politiques mais aura un vrai plébiscite populaire en étant 1er au Box-office français en  1952 avec en plus 13 millions d'entrées en Italie ! Le moindre petit rôle y est très travaillé, film en N&B encore et dont le personnage de Don Camillo, curé de Brescello, vient d'une série de nouvelles humoristiques, crées à partir de 1948 par l'écrivain italien Giovannino  Guareschi.

Et donc  le film se termine par une Grande Réconciliation entre les parties opposées avec l'inauguration conjointe de la Maison du Peuple de Peppone et la Cité-Jardin de Camillo, ainsi que le mariage des Roméo et Juliette du village ! Un bel appel à la tolérance et à la compréhension mutuelle pour un film plein de bonnes valeurs positives et qui met du baume au coeur en ces temps difficiles !

Bref je recommande absolument ce film !

A bientôt !

Le petit monde de Don Camillo - Julien Duvivier

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Aeon's End - Matagot

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Je vous emmène maintenant dans un univers med-fan post-apocalyptique avec le jeu de l'éditeur Matagot appelé à devenir un classique, Aeon's End. Il s'agit d'un jeu de deck-building de type coopératif pour jusqu'à 4 joueurs qui incarnent des mages qui doivent repousser une Némésis pour protéger le village de Gravehold.

Au départ, vous disposez d'un certain nombre de cristaux qui vont vous donner de l'éther pour acheter d'autres cristaux et augmenter votre capital d'éther car c'est l'éther qui va vous permettre d'agir !

Avec cet éther vous pourrez ouvrir ou stabiliser des brèches dimensionnelles et acheter des sorts ou des reliques. Vous devez ensuite jouer les sorts sur les brèches en les préparant puis en les lancant au tour suivant. C'est ainsi que vous pourrez occasionner des dégats à la Némésis et aux légions de monstres qu'elle invoque. Vous gagnez quand la Némésis n'a plus de points de vie et vous perdez quand votre village, Gravehold perd aussi tous ses points de vie !

Il faut donc jouer intelligemment en coopérant avec les autres joueurs ! Vous avez 5 cartes dans la main que vous mettez ensuite dans votre Défausse puis dans la pioche ! Votre Deck va donc augmenter de taille et n'est jamais mélangé.

C'est un très bon jeu, très immersif et aux mécanismes bien rodés ! Pour peu qu'un des joueurs ait lu toutes les régles, il n'aura aucun mal à les expliquer aux autres et elles sont simples à retenir car assez répétitives ! A vous d'élaborer vos stratégies et combos ensuite !

J'ai fait une partie à 4 joueurs, par un beau samedi, avec mes camarades Gautier, Nicolas et Pierre et ce fut très disputé mais on a réussit à vaincre la Némésis - ce qui ne fut pas simple ! - mais on a particulièrement bien joué même si par moments, on a eu chaud aux fesses ! On doit remettre ça un prochain samedi avec une autre Némésis !

Un bon jeu pour passer d'agréables moments !

A bientôt !

Aeon's End - Matagot

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Jung, un voyage vers soi - Frédéric Lenoir

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Frédéric Lenoir nous livre avec Jung, un voyage vers soi un très intéressant et très bien conçu ouvrage de vulgarisation pour qui voudrait se lancer dans l'oeuvre propre de Carl Gustav Jung, le psychiatre zurichois,  fils spirituel puis ennemi de Sigmund Freud.

En France, on connait et on jure davantage par Freud  alors que Jung est plus enseigné dans le monde britannique. Pourtant là où Freud fait preuve d'un pessimisme sur la nature humaine qu'il ne pense qu'en terme de perpétuel déchirement intérieur, Jung est plus positive et plaide pour la réalisation du Soi. On lui doit des concepts comme les archétypes, l'anima et l'animus et l'inconscient collectif.

Pour ma part, j'aime beaucoup la pensée de Jung . Parmi ses différences avec Freud, j'en mentionnerai deux essentielles? Tout d'abord pour Jung la libido ne se borne pas à une origine dans la sexualité mais s'explique aussi par l'élan vital - thème emprunté à Henri Bergson - et à la recherche de sens que poursuit tout être humain. Et aussi pour Jung, l'inconscient n'est pas constitué que d'affects négative mais contient aussi pleins  de choses positives.

Jung théorise le Soi qui comprend le moi, la conscience, l'inconscient personnel et l'inconscient collectif. L'homme a une tendance naturel à s'auto-réaliser. L'inconscient collectif est l'ensemble des images propre à l'Humanité et inclus les archétypes qui sont des concepts vides qui prennent telle ou telle signification en fonction du vécu de la personne. Ils sont l'interface entre notre monde psychique et le monde physique et responsables des synchronicités, quand deux évènements, sans lien de causalité surviennent à brèves échéances et prennent sens pour la personne.

Jung a passé toute sa vie à étudier les rêves, ceux de milliers de ses patients, a recouru à l'imagination active aussi. Grand érudit, certes un peu confus dans ses écrits où il passe du coq à l'âne, il s'est penché sur les mythes, sur l'alchimie ou encore sur les religions qu'il s'agisse du Christianisme ou des religions d'Orient.

Pour le psychiatre zurichois, là ou Freud voit en la religion une névrose, il y voit un moyen de trouver du sens, un outil pour se réaliser et pense qu'il existe en chacun de nous un besoin religieux ancré dans notre esprit. Nous avons une "'image de Dieu" en nous et aussi parce que nous baignons dans des civilisations imprégnés par le religieux. Il va jusqu'à dire que les gens religieux sont plus heureux, ceux qui ont une vie spirituel dans nos civilisations matérialistes.

Pour la réalisation de Soi, Jung, père du développement personnel et de la psychologie positive parle de langages (les rêves, les images,, les mythes) et de procédé. Sa pensée en ce domaine  est circulaire et pour se réaliser il faut rendre conscients sa persona, son ombre et son anima ou animus. il n'y a pas qu'une seule voie.

Bref ça donne furieusement envie de se plonger dans l'oeuvre de Jung, ce que je vais essayer de faire si j'ai le temps. Je vous reparle aussi de spiritualité très prochainement.

Je tiens à remercier Fred - pas Frédéric Lenoir, un autre Fred qui est mon voisin - qui m'a prêté ce livre que j'ai dévoré en 5 jours. Un voisin très intéressé par tout ce qui touche à la spiritualité.

A bientôt !

Jung, un voyage vers soi - Frédéric Lenoir

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Fanfan la Tulipe - Christian-Jaque

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"En avant Fanfan la Tulipe, en avant la Tulipe en avant !"

Parlons maintenant d'un grand film d'aventure des années 1950 dont le héros est resté célèbre au point d'avoir des récits en bandes-dessinées dans les années 1980 dans Pif  Gadget (récits que je ne lisais pas préférant largement Rahan), je veux bien sûr parler de Fanfan la Tulipe, film de cape et d'épée de Christian-Jaque, sorti en salles en 1952, en N&B et avec à l'écran le jeune premier trop tôt disparu Gérard Philipe dans le rôle-titre qui partage l'écran avec la très sensuelle Gina Lollobrigida dans le personnage d'Adeline la fausse bohémienne, fille du sergent-recruteur, ici dans son premier rôle notable et qui elle est décédée en janvier 2023, à  95 ans.

L'intrigue se passe durant le règne de Louis XV, précisément pendant la Guerre de Sept ans mais Fanfan lui, qui se sait beau garçon, est plus occupé à courir les filles qu'à faire la guerre provoquant le courroux des pères des jeunes filles. Mais le conflit de ce temps rattrape Fanfan qui se fait berner par Adeline et rejoint une compagnie de soldats du Roi.

Adeline a commis une fausse prédiction pour notre jeune héros, en se faisant passer pour une voyante, ce qu'elle n'est nullement et lui a promis la gloire et l'amour de la fille du Roi. Or la fille du Roi, Fanfan va croiser son chemin accompagnée de Madame De Pompadour - jouée respectivement par  Sylvie Pelayo et Geneviève Page. Fanfan va même tirer les deux nobles dames d'un mauvais pas en trucidant des brigands qui attaquent leur carrosse en se rèvèlant un bretteur hors-pair ! Dès lors l'idée de séduire Henriette de France ne va plus le quitter et elles vont alors lui remettre une tulipe en or et lui donner son sobriquet !

Puis Fanfan arrive au camp militaire où on s'entraine entre deux batailles ! Il va provoquer l'hostilité de Fier-à-Bras, maréchal des logis - interprété par Noel Roquevert car il refuse de faire les exercices qu'il trouve stupides. Fier-à-bras est aussi un excellent escrimeur et les deux hommes s'affrontent dans un duel "amical" jusque sur les toits de la caserne.

On suit donc dans ce film les péripéties que rencontre notre héros qui ne sert que son intérêt propre et profite de la vie ! C'est un rebelle dans l'âme qui sera condamné à mort par le Roi avec son nouvel ami Tranche-Montagne, un autre soldat - joué par Olivier Hussenot - pour s'être introduit dans la demeure de Louis XV - joué par Marcel Herrand - pour tenter de voir la princesse. Les deux compagnons se verront ensuite graciés mais uniquement parce que le Roi s'est mis dans la tête de mettre la belle Adeline dans son lit ! Adeline résiste au souverain et s'enfuit dans un couvent et ne saurait céder aux attentes royales d'autant qu'entre temps, elle est tombée amoureuse de Fanfan, un amour vite réciproque.

De nouveaux duels à l'épée s'ensuivent, des courses poursuites à cheval et des batailles rangées au milieu de canonnades car la guerre reprend. Tout se terminera bien car par un jeu de circonstances, notre fine équipe va permettre de capturer l'Etat major ennemi, par un coup de chance involontaire pour être plus précis et ne pourrait-on mieux dire ! Fanfan est récompensé en épousant la fille du Roi ou plutôt sa "fille adoptive" car Louis Xv a entre-temps adopté Adeline ! Tout est donc bien qui finit bien !

On a donc là un film haletant et rythmé qui ne se prend pas la tête et reste dans le pur divertissement ! A voir pour passer un bon moment !

A bientôt !

Fanfan la Tulipe - Christian-Jaque

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Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 2

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Les affaires reprennent et les fourneaux s'activent avec un nouvel Atelier Cuisine, notre rendez-vous tous les 15 jours, toujours avec Manuel, Frédéric, Jean-Marie, Damien et moi Sylvain, encadrés cette fois par la seule Estelle car Elise est souffrante et on lui souhaite un bon rétablissement !

Cette fois-ci ma terre normande est à l'honneur avec des escalopes normandes, recette suggérée par Fred, un grand classique pour lequel on peut choisir la volaille, dinde ou poulet ! On a opté pour la dinde il me semble.

Et en dessert un autre classique, un dessert glacé, une Banana Split ! Je dédié ce billet à ma défunte Tante Andrée qui quand j'avais 10 ans m'offrait quotidiennement le soir durant les vacances d'été en Corse, à Saint-Florent, des Bananas Split, des Chocolat Liégeois, des Pêches Melba et des Poires Belle-Helène au Salon de Thé/café du coin !

Mais tout de suite les recettes !

Escalopes à la Normande

25 min
facile
bon marché

Ingrédients

1 cuillère à soupe de fond de veau
4 escalopes de dinde
50 cl de crème d'Isigny
500 g de champignon
4 cl de calvados
20 cl de cidre (brut de préférence sinon le sucre ressort à la cuisson)


Préparation
Temps total : 25 min
Préparation : 5 min
Cuisson : 20 min

Étape 1
Faire cuire les escalopes de dinde et les faire flamber au calvados.

Étape 2
Dans une casserole, porter à ébullition le cidre et y ajouter une cuillère à soupe de fond de veau.

Étape 3
Laisser réduire de moitié.

Étape 4
Eplucher les champignons et les faire revenir dans une poêle.

Étape 5
Y ajouter le cidre et le fond de veau ainsi que la crème.

Étape 6
Incorporer les escalopes à l'ensemble et laisser réduire la sauce 5 minutes.

Étape 7
Servir avec un bon cidre.

Mais bon, nous nous n'avons pas mis de calvados ou de cidre !


Banana-split

10 min
facile
moyen

Ingrédients

4 bananes
glace vanille
glace au chocolat

20 cl de crème chantilly
100 g de nappage chocolat

Préparation

Temps total : 10 min
Préparation : 10 min

Étape 1
Mettre une banane dans chaque plat (de préférence de la même forme).

Étape 2
Placer ensuite 2 boules de glace puis napper de chocolat.

Étape 3
Ajouter quelques noisettes de chantilly !!!

Comme vous le voyez, c'est une recette très facile à réaliser !

Je vous donne rendez-vous très bientôt où on partira pour le Mexique avec une recette de Tacos et en dessert un autre classique, les ïles flottantes sur crème anglaise !

Une fois de plus bon appétit et à bientôt !

Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 2
Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 2

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Caroline Chérie - Richard Pottier

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Caroline Chérie est un film de 1951 qui tient à la fois de la romance et de la fresque historique ! Le roman de Cecil Saint-Laurent se déroule durant la Révolution Française et est transposé à l'écran avec quelques moyens par Richard Pottier. Les dialogues sont de Jean Anouilh.

Durant cette période agitée de l'Histoire de France, on suit le parcours romanesque de Caroline de Bièvre, une jeune aristocrate qui fête ses 16 ans le 14 juillet 1789, date de la Prise de la Bastille.  Caroline est une  héroïne d'une grande beauté - incarnée à l'écran par Martine Carol - et usant de volupté durant ces années-là pour manipuler quelques hommes et échapper aux périls dont la guillotine n'est pas le moindre.

Mais même si elle est mariée à Georges Berthier, un noble qui est aussi parlementaire jacobin incarné par  Jacques Clancy, elle est éprise de Gaston de Sallanches, un autre aristocrate qui va s'engager dans l'armée de la République - interprété par  Jacques Dacqmine et rencontré dans un grenier alors qu'il était à l'origine destiné à la soeur de l'héroïne !

On sait que de 1789 à la période de la Terreur, le vent tournait vite et tout ce casting est bientôt promis à l'échafaud et Caroline s'en tire un temps car Gaston la cache chez une autre de ses maitresses,  Mme de Coigny   - jouée par Marie Déa qui finira elle guillotinée. Caroline tente de fuir à Caen mais est violée par un postillon qui lui fait un odieux chantage. Voulant se réfugier chez sa nourrice, femme du peuple rancunière, notre demoiselle est arrêté et en attente de jugement par le tribunal révolutionnaire qui ne chôme pas à cette période !

Puis Caroline finit dans la sinistre clinique du Docteur Belhomme  - joué par Raymond Souplex qui a monté une combine qui consiste à éloigner des aristocrates du couperet fatal si on lui verse un "loyer". Lieu sordide empli de lâcheté où on cherche des protecteurs et Caroline attachée à la vie ne fera pas exception !

D'autres péripéties s'enchainent et Caroline chevauche vers la Bretagne. Elle croise la route des Chouans confrontés au terrible Général Hoche et devient la maitresse de Pont-Bellanger qui dirige ces réfractaires.

Caroline est donc ballotée entre les Bleus et les Blancs. Retrouvera-t'elle l'amour de sa vie ? On a la réponse dans les toutes dernières minutes du film !

Ce film fait partie d'une trilogie avec Un caprice de Caroline Chérie en 1952 et Le Fils de Caroline Chérie en 1954. Le dernier de ces films se fait sans Martine Carol car le personnage de Caroline n'apparait pas dans l'intrigue ! Puis on eut un remake en 1968 avec France Anglade qui succède à Martine Carol dans la peau de l'héroïne.

Si vous êtes friands de ce genre de films, vous n'aurez pas pu ne pas noter les ressemblances avec la série de films Angélique, marquise des anges. Il y a en effet bien des similitudes ! Et de même, Martine Carol, icone glamour et héroïne romanesque à la ville entre suicide ratée et hypothétique enlèvement par l'ennemi public N°1de l'époque , Pierrot le Fou, préfigure des actrices comme Brigitte Bardot qui va l'éclipser par la suite !

Caroline Chérie est un film plaisant quoi qu'un peu long avec ses 2 heures 18. Comme les films de cette époque, il est en N&B. Je déciderai plus tard si je vous fais des résumés de ses deux suites et du remake.

A bientôt !

Caroline Chérie - Richard Pottier

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