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musique

Transformer - Lou Reed

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Mon ami Rico continue à me prêter des CD pour parfaire ma culture musicale - le pan culturel sur lequel j'ai le plus de lacune (avec peut-être la peinture !?). Là j'ai découvert un album qui a mon âge puisqu'il est sorti l'année de ma naissance, 1972 et est signé Lou Reed !

Il s'agit de Transformer ! C'est le second album studio solo de ou Reed, une galette qui influencera tout le genre glam rock. C'est surtout dans cet album qu'on retrouve le titre emblématique et très connu : "Walk on the Wild Side" qui aborde le sujet controversé de l'orientation sexuelle et des drogues en nous invitant à passer de l'autre côté !

A cette époque, Lou Reed faisait ses débuts avec le groupe The Velvet Underground - et David Bowie, un de ses plus grands fans, fera la promotion de la musique de Reed et produira ce Transformer qui sort en novembre 1972.

On retrouve dans ce second album de l'artiste des titres enregistrés à l'origine pour et avec The Velvet Underground  - comme "Andy's Chest" (de 1969) ou "Satellite of Love" (de 1970). De même, "New York Telephone Conversation" et "Goodnight Ladies" ont été joués en live par le groupe durant l'été 1970.

Parmi les influences de Reed, on peut citer Andy Warhol qui lui inspira la chanson qui ouvre l'album, "Vicious" !

Un autre titre de cet album est la chanson "Perfect Day" dont j'ai entendu dans les décennies plus récentes une reprise par un autre artiste mais je n'arrive pas à me rappeler qui au moment où je rédige cet article !?

Un album qui parle de transgressions, de drogues, de stimulations sexuelles ! C'est "politiquement incorrect" - et en tout cas, très agréable à écouter ! Lou Reed est vraiment un grande artiste et ce CD est une vraie perle ! J'adore !

En 1997, Transformer  a été classé 44ème meilleur album de tous les temps dans un classement UK conduit par HMV, Channel 4, The Guardian et Classic FM. Ce n'est pas usurpé à mon avis ! C'est un album que vous vous devez d'écouter - un classique !

Pour les 30 ans de cet album, ont été rajoutées des versions acoustiques de deux des titres ! Pour un total de 13 titres !

A bientôt !

Transformer - Lou Reed

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Kool & the Gang - Entre Jazz et Funk !

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Kool & the Gang est un groupe originaire du New Jersey composé d'Afro-américains et qui incarne l'évolution de la musique populaire de leur nation dans les années 1970 et 1980 qui voient notamment la déferlante disco !

Robert Bell - alias Kool ! - et son frère Ronald - que l'on surnomme Khalis sont nés dans l'Ohio mais ont bien grandi dans le New Jersey. Ils forment l'ossature du groupe autour de laquelle vont s'agglomérer une demi-douzaine d'autres membres. Le père de ces deux -là, Bobby Bell est boxeur professionnel et régulièrement reçoit son copain Miles Davis lors de sessions d’entraînement lorsque ce dernier est tenté d'abandonner la musique pour le ring ! La paternel est aussi très ami du pianiste Thelonious Monk, qui habite dans le même immeuble et qui sera le parrain de Robert.

Voilà pour les influences qui ne s'arrêtent pas là puisqu'en grandissant, les deux frères Bell fréquentent aussi Bud Powell et John Lewis. McCoy Tyner veut recruter Ronald dans son groupe et Pharaoh Sanders engage les deux frangins pour leurs premières parties. Délaissant une possible carrière de boxeurs, Robert et Ronald ont une véritable passion pour la musique ! Mais n'ayant pas d'argent, il bricole des instruments de musique d'occasion comme de spots de peinture vides en guise de percussions ! Ils fondent un groupe ou Ronald est au saxophone et robert à la basse, Kool a alors 14 ans et son frère 13 ans !

Ces deux-là échappent au be-bop des amis de papa pour se diriger vers le free jazz. Ils s'associent à quelques copains et son fascinés par les évolutions de la soul vers des rythmiques plus spectaculaires, plus anguleuses et plus explosives ! Comme James Brown de la même génération, ils plongent dans le grand bain du funk !

Kool et son groupe se tournent donc vers le funk mais sans renier le jazz avec lequel ils vont la marier. Pas de grands délires vocaux à la James Brown amis des chorus instrumentaux tonitruants. Ils accompagnent un temps les Temptations ou les Four Tops, changent de nom pour successivement The Jazziacs, The Monikers,  Soul Town Review, The New Dimensions, Kool & The Flames... Puis Kool & the Gang à partir de 1969 !

Kool & the Gang entre dans le Billboard américain - avec leur musique séduisante - dès leur premier album, dans le classement R'n'B. En 1973, ils écoulent  plus d'un million d'exemplaires pour chacun des titres que sont "Jungle Boogie" et "Hollywood Swinging". "Open Sesame", inclut dans la B.O. du film La Fièvre du Samedi soir - qui lança Travolta ! - leur apporte un Grammy Award. Leurs concerts leur attirent une très bonne réputation, avec leurs sections de cuivres éblouissantes ! Ils composent sur scènes des chorégraphies réglées au millimètre qui sont leur marque de fabrique.

Kool & the Gang connaît ainsi une décennie de gloire puis la machine se grippe ! C'est l'arrivée de la disco qui leur fait une rude concurrence ! On recherche donc une nouvelle formule au sein du groupe... Et on la trouve ! Les compositions de Kool & the Gang étaient jusque ici surtout instrumentales alors on décide d'engager un chanteur. Ce sera un instituteur de 26 ans, James Taylor, alias JT, qui sera retenu au terme des auditions. Voix haut perchée, charisme énorme !

On décide en outre de s'associer au producteur Eumir Deodato qui va réaliser quatre albums de Kool & the Gang à partir de Ladies'Night en 1979. Un palier est franchi ! Kool & the Gang enchaîne les tubes mondiaux ! On peut les entendre sur toutes les radios et dans les boites de nuit avec des tubes comme "Ladies'Night" (repris plus tard par Atomic Kitten), "Too Hot","Celebration" (qui ponctuera nombre d’événements sportifs  et de remises de diplômes !), "Take My Heart", "Get Down On It", "Let's Go Dancing (Oooh, La, La, La)" ou encore "Joanna" (chanson la plus diffusée de l'année 1984 aux USA !) !

En 1984, sort l'album Emergency avec deux premiers singles qui font un carton, "Fresh" et "Misled" - avant l'arrivée de "Cherish" un énorme tube qui deviendra un standard des cérémonies de mariages avec sa mélodie un brin sirupeuse ! La chanson, encore une fois, la plus diffusée par les radios en 1985 !

Niveau classements et ventes, les performances de Kool & the Gang restent "raisonnables" tout en étant assez conséquentes ! La concurrence est rude dans les années 1984 (Madonna, Michael Jackson pour ne citer qu'eux !). Le groupe demeurera un poids lourd de la scène !

Voila pour la bonne musique funk des années 1980 !

A bientôt !

PS : j'ai puisé la "substantifique moelle" de cet article dans le volume "Novembre/décembre 1985" (le fascicule !) de la collection TOP 50 !

Kool & the Gang - Entre Jazz et Funk !

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Samedi soir à Beyrouth - Bernard Lavilliers

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Bernard Lavilliers est l'archétype du chanteur engagé ! C'est aussi un baroudeur qui parcourt le monde, dénonçant les dictatures et récoltant sons et influences : salsa, reggae, ska, rumba, musiques africaines. Notre artiste s'imprègne de toutes ces ambiances telle une éponge et nous les restitue dans des albums très travaillés à l'image de ce Samedi soir à Beyrouth, production datant de 2008 !

Notre gringo rebelle dénonce la misère du monde, aborde des thèmes tels que la drogue, les voyous, les voyages, et cela dès les années 1980 - avec son style et sa voix à la Léo Ferret !

L'opus qui nous intéresse aujourd'hui contient 11 pistes plus un titre bonus avec le groupe Tryo. L'ambiance qui en ressort est fortement reggae - par exemple avec "Maria Bonita" qui parle de "récits d'esclaves et de voyageurs", et de cités d'or.

Samedi soir à Beyrouth  a été enregistré essentiellement au Tuff Gong Studio de Kingston, en Jamaïque donc, et aux Royal Studios de Memphis. Les musiciens sont très bons : Shawn Mark Dawson (batterie), Robbie Lynn (piano), Mickey Chung (guitare), Georges Baux (orgue) pour n'en citer que quelques uns - des noms qui ne m'évoquent rien et que je reprends de la notice mais qui parleront peut-être aux spécialistes ? Le travail de mixage de cet album très court de seulement 46 minutes est lui aussi très propre. C'est cohérent à tous les niveaux ! du bon voire très bon Lavilliers !

Le titre de l'album provient du fait que "Samedi soir à Beyrouth" en fut la première chanson achevée ! Mais Lavilliers ce sont surtout des textes forts et poignants, voire cinglants comme dans "Ordre nouveau". Le chanteur est aussi connu pour ses interprétations musclées - il faut bien cela pour dénoncer !

Autre titre reggae, on a l'ouverture de "Rafales" ou encore "Solitaire" dans le même registre ! "Bosse" m'a bien fait rire avec son "dans le sapin, t"auras plus besoin de rien" ou quelque chose d'approchant ! "Killer" est aussi un titre pêchu mais dans l'ensemble notre artiste s'est "un peu calmé" sur la forme et le disque est assez calme dans l'ensemble !

Hugo Chavez se voit tailler un bon costard dans  "Balèze" - le bonus avec Tryo - critiqué voire assassiné - Mélenchon n'approuverait pas !

En résumé, c'est soul et reggae, bien construit, avec une interprétation nickel ! Lavilliers est dans son registre habituel de la revendication. Ce disque se classe parmi les meilleures réalisations de Lavilliers selon ses fans, en dessous de Les Barbares (1976 - le Top !) et Pouvoirs (1979) et assez différent d'autres albums tels que If (1988) ou Les Poètes (1972).

Pour moi, c'était mon entrée dans le monde de Lavilliers - hormis les chansons qui passèrent durant toutes ces années à la radio - et j'ai beaucoup aimé !

A bientôt !

Samedi soir à Beyrouth - Bernard Lavilliers

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Entre Ciment et Belle Etoile - Keny Arkana

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J'avais de Keny Arkana l'image d'une rappeuse contestataire - voire altermondialiste ! Mon écoute de son album de 2006 - Entre Ciment et Belle Etoile - qui est en réalité son premier album m'a renforcé dans cette image !

Dans ce CD, la rappeuse engagée raconte son enfance et son adolescence mouvementées - entre foyers, fugues et vie dans la rue. Elle règle quelques comptes au passage avec éducateurs, psy etc... ("Eh connard" ou "Je me barre").

A côté de cela, il y a bien évidemment une critique du monde actuel, un monde de prédateurs pourri par l'argent. Un monde où toute une jeunesse est laissée de côté et paradoxalement, c'est de cette jeunesse que pourrait venir le salut ("jeunesse du monde").

Keny Arkana traite donc de sujets "on-ne-peux-plus" sérieux dans cet opus assez généreux qui contient pas moins de 19 titres ! Des morceaux aux noms évocateurs comme "J'viens d'l'incendie",  " Ils ont peur de la liberté", "Victoria" ou "Nettoyage au Kärcher" qui dénonce l'attitude d'un certain président !

On notera la présence de quelques chansons plus posées où l'artiste s'accompagne d'une seule guitare mais demeure toute aussi sérieuse !

J'avoue que c'est ce rap là, engagé, que je préfères ! Quand c'est bien fait ! Et ici, c'est le cas ! Même si parfois ne me sens pas toujours concerné par les messages de la chanteuse - n'étant pas une ado fugueuse de 16 ans !

A bientôt !

Entre Ciment et Belle Etoile - Keny Arkana

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Garbage - Garbage

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Dans les années 1990, où j'écoutais beaucoup plus de musique que dans les années 2010, suivant même le TOP 50 ou le Hit Machine et l'actualité musicale - mon intérêt s'est depuis sensiblement déplacé vers la littérature, romans et comics, et  ces autres arts du récit que sont les séries-télés, dans les années 1990 donc, j'avais trois groupes de pop-rock préférés, que je suivais quasiment pour les trois depuis leurs débuts, à savoir Texas, No Doubt et Garbage !

J'avais découvert ce dernier groupe, Garbage, au milieu des années 1990 - leur premier album, éponyme, Garbage, datant de l'été 1996, un peu par hasard en tombant sur le clip de "Queer", cette étrange mise en scène d'un garçon qui tombe entre les griffes de Shirley Manson qui lui rasait le crâne !

Ce groupe a été formé en 1993 à Madison, dans le Wisconsin et comprends outre la chanteuse guitariste écossaise Shirley Manson, les musiciens américains Duke Erikson (guitare, claviers), Steve Marker (guitare) et Butch Vig (percussions). Les quatre membres aisément reconnaissables, s"investissent tous dans l'écriture et la production !

Les clips et les chansons de Garbage ont toujours cette atmosphère décalée, punk et un peu trash propre au rock alternatif ! Leur premier album sort donc en août 1995 chez le label Mushroom Records. Il est tout de suite "acclamé" par la critique - sans doute pour ses audaces tant dans les textes que les arrangements musicaux !

L'opus en question, qui contient douze pistes - se classe vingtième au classement US, le "Billboard 200", et sixième au Royaume-Uni ! Ce sont ses meilleurs classements ! Il reçoit également plusieurs disques de platine tandis que le groupe se lance dans une tournée longue d'une année, se produisant notamment dans des festivals européens !

Outre "Queer" dont j'ai déjà parlé, un des titres phares de l'ensemble est "Stupid Girl" et son rythme entêtant ! On retiendra aussi "Only Happy When It Rains" et dans une moindre mesure "Milk" qui sont les quatre principales chanson qui ont donné lieux à des singles et des clips !D Des clips qui ont fait le "buzz" certifié par MTV !

De très bons débuts pour un très bon groupe, coup d'essai confirmé par l'album studio suivant, en 1998, Version 2.0 - dont il sera question une autre fois !

A bientôt !

Garbage - Garbage
Garbage - Garbage

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Bretonne - Nolwenn Leroy

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Découverte dans une émission de télé-réalité, la saison 2 de la Star Academy, fin 2002, Nolwenn Leroy s'est révélée par la suite être plus qu'un phénomène de mode télévisuelle, une véritable artiste, à la fois auteure-compositrice- interprète et multi-instrumentiste !

Entre 2002 et 2017, la jeune femme a publié six albums studio et deux albums live et s'est classée deux fois en tête du TOP 50 ! Mais par ailleurs, la chanteuse voue une relation particulière à la Bretagne, sa terre natale, puisqu'elle est en effet née, en 1982, à Saint-Renan dans le Finistère !

C'est ainsi qu'en décembre 2010, elle sort son quatrième album, consacré à la musique bretonne et celtique, avec des arrangements par Jon Kelly ! La galette - bretonne ? - s'intitule Bretonne et comprends 13 titres - et verra une autre édition avec 7 titres supplémentaires fin 2011 ! Dans ce CD, Nolwenn fait une déclaration d'amour à la Bretagne !

Un album au contenu varié, oscillant entre airs traditionnels, "Dans les prisons de Nantes", "Suite sudarmoricaine", " Bro gozh ma zadou" (hymne traditionnel de la Bretagne) - dont certaines ont été popularisées par Alan Sitvell et Tri Yann,  et des chansons plus récentes de la variété moderne comme " Le Bagad  Lann-Bihoué" d'Alain Souchon (un artiste que je vénère !) ou "Ma Bretagne quand elle pleut" de Jean-Michel Caradec.  Aussi des compositions plus récentes comme "Brest" de Miossec mais une seule chanson inédite composée spécifiquement pour cet album : "Je ne serai jamais ta Parisienne" du même Miossec !

Le dernier titre de la version "simple" nous invite à "Rentrer en Bretagne" !

Au sein d'une telle diversité, un album qui possède néanmoins une certaine unité, autour du thème du folklore breton !

Dans les titres bonus, on pouvait trouver "Sunday Bloody Sunday" (titre de U2) via iTunes et sur l’Édition Deluxe, du Mike Oldfield, "Moonlight Shadow" ou "To France" ou encore Simon & Garfunkel !

L'interprétation de Nolwenn est impeccable et inspirée ! C'est devenu un lieu commun et une banalité de dire qu'elle a une très belle voix tellement c'est évident dès la première écoute !

Paradoxalement, très peu de binious et de bombardes (instruments spécifiquement bretons !) dans cet album ! Ils sont même absent et l'accompagnement musical oscille entre traditionnel irlandais et folk rock ! Ca reste de la World Musique aussi !

Petit détail amusant, la couverture de l'album ! C'est une photo que l'artiste a retrouvé chez sa grand-mère qui la présente à trois ou quatre en habit traditionnel breton, preuve de son véritable attachement à ses racines ! Photo qui fut prise à Locronan dans le Finistère !

Nolwenn Leroy nous rappelle qu'à une époque d'incertitudes et de perte d'identité, il est bon de retrouver ses racines ! il est encore possible de dire cela sans laisser ce genre de discours aux identitaires, aux nationalistes belliqueux, aux racistes et à l'extrême-droite ! En effet, je pense personnellement que c'est en sachant d'où l'on vient que l'on pourra apporter sa part dans la construction du cosmopolitisme et de l'échange des cultures pour l'enrichissement mutuel et l'ouverture à l'autre !

Pour en revenir à Bretonne, Nolwenn a reçu pour cet album un double disque de diamant en 2012, moment où le disque a commencé une carrière international. En France, il s'est en effet écoulé à plus d'un million d'exemplaires ! Nolwenn a trouvé là un créneau mais ne s'y est pas campée !

Merci à mon pote et voisin Rico, autre Breton, qui m'a prêté ce disque !

A bientôt !

Bretonne - Nolwenn Leroy

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Nevermind - Nirvana

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Avec son suicide - à propos duquel ce sont développées toutes sortes de "théories du complot" - Kurt Cobain est entré dans la légende. Mais ce serait un peu court de le réduite à ça ! Ce qui fait son mythe, en réalité, c'est surtout et avant tout sa musique au sein du groupe Nirvana ! Cobain, instigateur du mouvement "grunge" a été fauché en pleine ascension !

Sa vie pourrait donner matière à films - et je me demande même si cela n'a pas déjà été fait ? Son enfance fut difficile et le jeune chanteur fut un être torturé ! Ajoutez à cela la réputation sulfureuse de sa compagne Courtney Love, longtemps cible des tabloïdes, et le tableau est complet !

Nirvana est un groupe de rock alternatif américain, originaire d'Aberdeen, dans l’État de Washington, formé en 198è par le chanteur guitariste Kurt Cobain et le bassiste Krist Novoselic. Les batteurs se succèdent et le groupe se stabilise en 1990 avec l'arrivée de Dave Grohl.

Cette formation est surtout connue pour son deuxième album Nevermind, sorti en 1991, reconnaissable par sa Oh combien iconique pochette avec son bébé nageur nu poursuivant un dollar ! De cet opus, sont extraits des titres comme "Smells Like Teen Spirit " et "Come As You Are". Ce sont aussi des clips qui feront la gloire du groupe et les belles heures de la chaîne musical MTV !

C'est Kurt Cobain qui a écrit et composé seul quasiment toutes les chansons inspirées de l'album, preuve de son génie ! Le succès fut assez innatendu en vérité et la galette atteint la première place des charts et des classements aux Etats-Unis, au Canada et en France, plébisicité par la critique et avec plus de 30 millions d'exemplaires vendus !

Le succès foudroyant a-t'il fait perdre la boule au leader du groupe ! C'est fort possible mais comme on l'a dit plus haut, le type est torturé à la base et compliqué !

Revenons à la musique ! L'album est dans un style de son punk rock puissant, matinée de pop ! Il fait sortir de l'ombre la scène grunge de Seattle ! qu'est-ce que le grunge ? Ce sont des ados destroy et défoncés, cheveux gras pas peignés, vêtements sales qui exprime bien plus qu'un simple look mais aussi une attitude désespérée face à l'existence et au fond un message contestataire ! "Nous ne sommes plus la jeunesse dorée que vous espérez !". Au fond, c'est une sorte de réaction et de contre coup au style "sculpture de son corps et golden-boys" des années 1980, années Reagan ! La décennie 1990 s'engage mal aux USA car elle s'ouvre avec la Première Guerre du Golfe !

On est aujourd'hui, dans les années 2010, nostalgiques de ces décennies 1980 - 1990 ! Il n'y a qu'à voir les reboots de films (Star Wars, Ghostbusters) et de séries (X-Files, Twin Peaks) ou encore des œuvres comme Stranger Things ! Aujourd'hui, internet nous donne instantanément accès à toute "l'ordure" du monde ! Mais ces années de l'élection de Reagan et qui s'achève avec le 11 Septembre, étaient loin d'être idyllique ! Épidémie de Sida, ultralibéralisme triomphant, génocide rwandais, guerre en Ex-Yougoslavie... Nirvana  est aussi un bon thermomètre de cette désillusion -  au point donc que Cobain se donna la mort !

Parmi les titres de l'album Nevermind, citons "Lithium", un antidépresseur , "Breed", "In Bloom", "Sappy", "Lounge Act" ou encore "Something in the Way" ! On retrouve le long de la plupart de ces morceaux la saturation des guitares électriques et le flow,/ la voix hurlante de Cobain ! Parler fort pour mieux se faire entendre ?!

Parmi les rares critiques négatives, certains sont allés jusqu'à qualifié Cobain de "crétin qui n'a rien à dire" ! Nous dirons à ces gens : "composez toute un album de cette ampleur à vous tout seul et on en reparle !".

Un album mélancolique et sombre que l'on se doit d'écouter ! Pour une analyse plus poussée, je vous renvoie à la page de Wikipédia sur Nevermind très copieuse et très complète !

A bientôt !

Nevermind - Nirvana

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Frenchy Tour - Eddy Mitchell

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Nous allons parler maintenant de "Schmoll", la légende Eddy Mitchell ! Si Johnny Hallyday a ses fans, "Monsieur Eddy", son copain et complice de toujours a les siens ! Ainsi Marc, le cousin de ma mère collectionne tous ses disques et mon père - à qui j'ai offert la discographie complète du grand artiste - en est aussi un admirateur fervent !

Les grands tubes de Mitchell sont répartis sur une cinquantaine d'albums, sur plus de 50 ans de carrière ! Mais nous allons nous intéresser aujourd'hui à un album de 2004 qui a l'avantage de regrouper certaines de ses meilleures chanson, le Frenchy Tour où Eddy montre qu'il est aussi une bête de scène qui assure sur les planches !

En mai 2003, la maison de disques de l'artiste publie un CD Double nommé Collection qui offre à l'amateur un survol de 50 ans de arrière en autant de tubes et chansons marquantes dont on retrouvera des échos dans la "set list" du Frenchy Tour à venir !

Dans le même temps, Eddy Mitchell sort un nouvel album qui lui s'appelle Frenchy qui contient d'agréables surprises et quelques audaces et mélange mythes, couleurs rock/ jazz/ country, le tout accompagné d'une efficace campagne de promotion avec parutions promo, DVD making-of et clips !

Un mois plus tard, en juin 2003, le journaliste Thierry Liesenfeld publie chez Saphir la bio définitive des Chaussettes Noires avec une iconographie "renversante". A la rentrée de septembre 2003 sort enfin la BD/ l'ouvrage illustré Les Chansons de Mr Eddy - chez Soleil - qui présente quelques une des plus célèbres œuvres de l'artiste comme Lèches-bottes blues, Pas de boogie-woogie, Le Cimetière des éléphants, La Dernière Séance,... Pour cette BD, quelques unes des plus belles plumes officient comme Mézières, le papa de Valérian, Blanc-Dumont ou Floch attaché à la ligne claire.

Au milieu de cette actualité foisonnante, et de cette pluie de parution, est donné le coup d'envoi du Frenchy Tour, à l'Olympia, du 23 septembre au 5 octobre 2003. "Schmoll" arrive sur scène en costume rose, allusion aux excentricités d'artistes du rhythm'n'blues comme James Brown ou Solomon Burke ! Il s'agit aussi de faire abondement référence à la longue carrière du chanteur et en particulier à Collection et Frenchy !

Pour être complet, disons aussi que c'est le 24 septembre 2003 que sort le film de Stéphane Clavier (le frère de Christian) intitulé Lovely Rita, sainte patronne des désespérés avec Eddy Mitchell à l'artiste - qui a toujours considéré le cinéma comme une autre de ses passions et un autre de ses talents !

Puis, à partir de l'automne 2003, le Frenchy Tour sillonne la France ! Devant le succès, Eddy remets ça au Boulevard des Capucines, du 2 au 20 mars 2004 tandis que les 3 et 4 mars est enregistré l'album éponyme de la tournée ! - qui ne parait qu'en novembre de la même année flanqué d'un DVD double avec un entretien entre l'artiste et Pierre Lescure.

Le CD Frenchy Tour est donc une sorte de best-of saisi en public, un "Live 2004" décrit modestement par la pochette !

Le disque rentre dans le vif du sujet dès l'intro avec le titre Mister JB - hommage à  James Brown sous le patronage duquel se place notre artiste ! Un album tourné vers le passé et la nostalgie avec des chansons comme La Dernière Séance ou Un portrait de Norman Rockwell ou encore Sur la route de Memphis (en duo avec Michel Sardou ) !

Des tubes emblématiques, il y a en a sur cette galette ! On retrouve en effet : Rio Grande, Couleur menthe à l'eau, Le Cimetière des éléphants, Lèches-bottes blues, 18 ans demain !... Parmi les musiciens qui accompagnent le chanteur, on a aussi Basile Leroux, Michel Ansellem, Michel Gaucher et Jean-Yves Lozac'h, que des pointures hexagonales !

Cet album et cette tournée s'inscrivent dans la tradition des grands live de "Schmoll"  - entre le Live 2000 et le Jambalaya Tour de 2007 ! La presse va évidemment couvrir largement ce "Live 2004" pour lequel Eddy recevra un disque de platine !

J'aurais l'occasion de vous reparler à de nombreuses reprises d'Eddy Mitchell puisque mon paternel possède toute sa discographie par mes soins !

A bientôt !

Frenchy Tour - Eddy Mitchell

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Réaliste - Florent Pagny

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Florent Pagny est devenu au fil du temps une figure incontournable du paysage musical français ! Pour ma part, si je reconnais un indéniable talent à cet artiste - qui possède une voix puissante qui lui permets de chanter de l'opéra !- et si je l'aimais bien à ses débuts - et avec des titres forts et marquants comme Savoir aimer, je suis un peu plus mitiger sur l'homme qui a choisi de s'exiler de France pour fuir le fisc ! Mais bon aujourd'hui, restons sur le registre musical !

Pagny est une star médiatique qui fut souvent la cible de la presse à sensations ! Cela date de son idylle avec Vanessa Paradis qu'au début de sa carrière et cela continue en 2017 - 2018 à propos de ses interventions comme jury et coach dans The Voice, la plus belle voix, depuis 2012 ! Artistiquement parlant, Pagny a toujours beaucoup de projets, participations à des albums d'autres artistes, album en espagnol, nouvelle album,etc,...

Son premier album, sorti en 1990, s'intitule Merci et devient très vite disque d'or ! Le succès est donc là dès le départ ! Son deuxième album, Réaliste, sorti en 1882, n'est pas un succès, lui par contre, et plombe un peu la carrière de notre artiste ! Il faudra attendre 1994 et le troisième opus, Rester vrai,  dont il écrit lui-même cinq titres et qui marque aussi une collaboration, sur trois titres avec Jean-Jacques Goldman sous le pseudonyme de Sam Brewski !

Mais, nous allons parler ici de "l'album qui fâche", à savoir Réaliste ! il corresponds à une période plus sombre de la vie de Pagny qui vient de rompre avec Vanessa Paradis et qui connaît aussi le début de ses problèmes fiscaux ! La presse - à scandales notamment dont il est la cible privilégié ! - le boycotte toujours suite à une chanson de son album précédent,  Presse qui roule ("me casse les couilles" !).

Dans ce contexte, Pagny prépare son second album dans une maison de la banlieue parisienne aménagé en studio au sous-sol. Il retrouve ses collaborateurs Jean-Yves d'Angelo et Franck Langolff et s'adjoint aussi David Rhodes, arrangeur de Peter Gabriel entre autres nouveaux !

Le premier single extrait de l'album porte sur la séparation et le lassitude des couples et s'intitule Tue-moi et est en fait une reprise de Franck Langolff et le seul titre de la galette auquel le chanteur n'a pas participé à l'écriture des paroles ! C'est pourtant le titre le plus marquant - assez émouvant ! - du disque, celui qu'on a retenu dans la postérité ! Le second extrait se nomme Qu'est-ce qu'on a fait ? L'ombre de Vanessa plane sur ces titres !

C'est un album marqué par la douleur en quelque sorte, en tout cas rattrapé par la vie, donc réaliste ! Principe de plaisir et principe de réalité !

On signalera aussi une collaboration avec la chanteuse Viktor Lazlo, grande star des années 1980 ! C'est le premier duo de Pagny avec le titre Paupières closes !

L'album ne rencontra pas beaucoup d'écho - tout est relatif ! Ne restera que 11 semaines dans les classements des ventes avec comme meilleure place, le rang 20 !

Comme quoi, la peine,si elle accouche parfois de chefs-d’œuvres, n'est pas toujours bonne conseillère ! Mais Pagny saura rebondir deux ans plus tard et rencontrera la gloire qu'on lui connaît par la suite !

J'ai écouté cet album prêté par mon ami Rico d'une oreille assez peu concentré et n'en retiens pas de grands moments marquants ! L'album s'ouvre avec Tue-moi, et l'intérêt diminue par la suite sur les neuf chansons suivantes ! Dispensable !

A bientôt !

Réaliste - Florent Pagny

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Labour of Love II - UB40

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La musique n'est pas mon domaine de prédilection mais ai décidé toutefois de m'y mettre ! Mon voisin d'en face et ami Rico me prête ses CD et me fais découvrir sa collection d'albums !
C'est ainsi que j'ai pu écouter le groupe britannique UB40 !

A priori, à l'époque de sa gloire, UB40 n'a jamais été ma tasse de thé ! Leur registre est le reggae et même si je trouve cette musique sympa, cela ne m'a jamais attiré plus que cela ! Ça doit être la politique "vive les joints !" qui y est associée ! Je ne vais pas me faire des amis mais suis contre la légalisation du cannabis car on n'a pas trouvé mieux si vous voulez vous déclencher une schizophrénie, comme je l'ai observé chez certains proches qui pointent désormais à la MDPH !

UB40 est un groupe fondé en 1978 à Birmingham, au Pays de sa Très Gracieuse Majesté donc ! Ils mélangent des influences irlandaises, galloises, écossaises, yemenites, africaines et bien évidemment jamaïcaines. Leur nom est tiré d'un formulaire britannique de demande des droits au chômage ! UB40, une "bande de branleurs" ?

Des mecs cools en tout cas avec une musique assez groovy qui prends aussi ses racines dans le Blues. Leur style musical, issu de ce mélange, est assez unique !

Parmi ses faits d'armes, UB40 compte une des premières tournées d'un groupe européens en URSS, en 1987, alors que le Rideau de Fer était sur le point de se fendiller ! Ils ont donné de grandes tournées de par le monde, avec des concerts prestigieux, notamment aux USA ! De nos jours, ils effectuent encore de ces grandes virées, par exemple en Australie en 2015 - même si ils sont un peu moins dans l'actualité !

C'est aussi un groupe qui s'est engagé pour de grandes causes, notamment contre le racisme ou le chômage des années Thatcher - ce qui me les rendrait sympathique, contre l'Apartheid aussi du temps où il existait encore.

Le groupe a compté une douzaine de membres dont le plus connu est Ali Campbell à la guitare et au chant principal.

L'album que j'ai écouté est Labour of Love II, opus de 1989 qui fait suite à un Labour of Love de 1983 et précède des opus III de 1998 et IV de 2010. Ces travaux de l'amour exhalent la paix et la liberté !

Ce sont des chansons d'un âge "où la musique était faite par des hommes et non par des machines", où l'on dansait dessus déjà certes mais de manière moins frénétique. Il ressort une vraie émotion de ces 14 morceaux !

On retiendra surtout les titres - largement exploités à la radio et parmi les plus connus de l'album : "Here I Am (Come and Take Me)", "The Way You Do the Things You ddo" qui vous fera bouger les hanches !

Plus connu encore est le single "Kingston Town", reprise de Lord Creator ou encore la chanson "Homely Girl" - hymne à la femme !

Un bon album - pour un groupe dont je ne suis pas spécialiste et que je ne fais que découvrir en le survolant de manière, je le reconnais, trop superficiel ! Cela s'écoute très bien et fournit un bon fond sonore pour une ambiance de soirée cool et relax !

A bientôt !

Labour of Love II - UB40

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