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Infinity Wars - Marvel

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Gerry Duggan au scénario et Mike Deodato Jr. au dessin ont eu la lourde tâche en 2018 de s'atteler à poursuivre les intrigues du pan cosmique de l'Univers Marvel en comics ! On retrouve donc dans Infinity Wars les éléments habituels auxquels nous a familiarisé précédemment un certain Jim Starlin : Thanos, les Pierres d'Infinité et des entités cosmiques ! Bien évidemment, ces BD font échos à l'événement cinéma de 2018, Avengers : Infinity War (sans "s").

Les Pierres de l'Infini sont d'incommensurables sources de pouvoir et c'est pourquoi précédemment, on les a réparti entre six héros de la Terre ! Le comics commence par une bataille entre Wolverine et des aliens pour protéger la Pierre de l'Espace puis Loki, le Dieu du Mensonge, entre en scène et l'intrigue s'enclenche !

Cet event de 2018 (disponible en 2019 en France !) a été précédé, précisons-le, d'une autre mini-série intitulée infinity Wars Countdown dont il ne sera pas question ici mais qui place le décor et situe les protagonistes et pose les enjeux - de même que tout un tas de numéros qui explorent les a-côté voire servent d'épilogues ! On s'intéresse ici à la série Infinity Wars en elle-même qui compte six issues !

Gerry Duggan parvient à commencer son récit en nous surprenant puisqu'il ne fait pas moins que tuer un méchant d'importance, un certain Titan Fou ! Le personnage de Requiem - qui n'est autre qu'un protagoniste bien connu - fait son apparition et constitue, lui (ou plutôt elle !) le vilain de ce récit ! Elle affronte ensuite les super-héros de la Terre pour s'emparer des Gemmes et dans la foulée crée une nouvelle dimension appelée le "Monde Plié" !

Dans ce "Monde Plié", les individus ont fusionné deux par deux et c'est ainsi qu'apparaissent des super-héros inédits ! C'est ainsi que Captain America et le Docteur Strange donnent le "Soldat Suprême" pour ne donner qu'un seul exemple !

Pendant ce temps, Loki s'adjoint les services d'une bibliothécaire de nature divine et enquête sur l'origine de l'Univers principal aux Catacombes de la Création !

Pendant ce temps, dans le "Monde Plié" certains super-héros réagissent et découvrent qu'une créature nommée Devondra menace cette nouvelle réalité ! L'alliance est de mise et finalement, après maintes péripéties, les héros vont être dupliqués pour donner les versions habituelles et les versions fusionnées - ce qui aboutira à la coexistence de deux univers ! Pour ma part, j'ai trouvé ce passage un peu bavard et que le seul prétexte est de donner naissance à une nouvelle gamme de comics nommée Infinity Warp avec les héros fusionnés comme protagonistes ! Pure stratégie marketing pour inonder le marché !

Différents épilogues suivent qui annoncent de futurs prolongements ! Dans l'ensemble, je suis un peu déçu par cet event, surtout par sa conclusion ! Il y a tellement mieux à faire avec le Cosmique dans l'Univers Marvel !

Après, ce n'est que mon avis et c'est à vous de juger par vous-même !

A bientôt !

Infinity Wars - Marvel

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Star Wars - Force Commander - LucasArts

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Avec sa branche jeux vidéo, LucasArts, George Lucas a pu développer un certain nombre d'objets vidéoludiques dans l'univers de la Guerre des Etoiles ! Mais à chaque fois, la société s'est montrée assez suiveuse et a surfé sur des modes existantes !

On a ainsi emboité le pas des Wing Commander avec la série des X-Wing  et autres TIE Fighter. On s'est engouffré dans la brèche des FPS avec la série des Dark Forces et Jedi Knight... Bref à chaque fois, la prise de risques était minime et on se contentait d'adapter l'univers de Star Wars à des types de jeu déjà éprouvés !

C'est ainsi que Star Wars - Force Commander surfe sur la mode des RTS à la suite de Warcraft II.  Il s'agit d'un jeu de stratégie sur PC - dans ce domaine, on n'avait eu que Star Wars - Rebellion auparavant mais avec des principes différents plus proches de la gestion avec des menus par fenêtres et plus orienté tactique que stratégie.

La période d'action sur laquelle se déroule le jeu est la Trilogie Originale, entre Un Nouvel Espoir et Le Retour du Jedi, en parallèle aux films ! Vous dirigez au choix les troupes de l'Empire ou des Rebelles !

C'est finalement un jeu assez classique et qui ne sort pas du lot ! Vous menez, via votre Holoconsole, un certain nombre de soldats, de véhicules, bref d'unités militaires en cliquant dessus et devez anéantir le camp adverse ! La réalisation hélas comporte un certain nombre de bugs dont certains rédhibitoires sur certaines versions !

C'est ainsi que bien que possédant ce jeu, n'ai jamais pu y jouer, et à peine l'entamé car, par la faute d'un bug, il m'était impossible de terminer la toute première mission impériale sur Tatooine contre les Hommes des Sables car le programme ne reconnait pas les conditions de victoires et donc ne les valide pas même si vous les avez remplies ! Avouez que c'est très embêtant !

Je ne peux donc que me fier aux avis sur le net, dans des magazines de l'époque - le jeu est sorti en 2000 !  - et aussi notamment par les vidéos Youtube ! Un jeu qui n'est pas TOP voire même le contraire, très décevant mais qui avait au moins le mérite de marquer la première tentative de LucasArts dans le domaine des Real Time Strategy Games avant des softs plus convaincants et fun, auxquels là j'ai joué par contre, que furent Star Wars - Galactic Battlegrounds et Star Wars - Empire at War et leurs extensions respectives puis plus récemment quelques petits jeux amusants et simples, toujours sur le principe des RTS, sur Smartphones et i-phones !

Enfin, signalons que pour ce Star Wars - Force Commander, il m' a semblé que pour un RTS, la phase "combats" était très mise en avant et la phase "exploitation de ressources" encore très limitée, voire inexistante, ce qui est pourtant le B.A.-BA de ce type de jeux ! Il est possible de jouer en réseau local ou par internet, ce qui est encore là un prérequis et un passage obligé du cahier des charges de tout RTS !

A bientôt !

Star Wars - Force Commander - LucasArts
Star Wars - Force Commander - LucasArts

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Hellboy - Guillermo del Toro

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Le personnage d'Hellboy s'est déjà vu décliné trois fois au cinéma, en 2004, 2008 et 2019. Le film Hellboy de 2004 est une réalisation de Guillermo del Toro habitué aux ambiances gothiques et décalées.  A l'origine, ce héros est un démon invoqué des Enfers qui a été déchu (on lui a coupé les cornes !) est un personnage de comics crée par Mike Mignola (dont c'est l'oeuvre la plus connue !) et il a épousé la cause du Bien au sein du BRDP (Bureau pour la Recherche et la Défense Paranormales).

Hellboy reprends grosso-modo l'intrigue du premier tome de la BD à savoir "Les Germes de la Destruction" et c'est donc une origin-story. L'action débute à la fin de la Seconde Guerre mondiale quand des occultistes nazis, membres de la Société de Thulé et du projet Ragnarok, acculés à la défaite, décident de jouer leur dernier va-tout et d'invoquer un démon. Un Hellboy juvénile - et doté d'une main de pierre ! - arrive donc Terre tandis que les G.I. dessoudent les méchants. Ce sont les Américains - et un certain Trevor Bruttenholm, un occultiste allié - qui vont finalement recueillir la jeune créature et en faire leur instrument contre le mal.

Soixante ans plus tard, Hellboy, travaille au sein du BRDP avec une créature aquatique nommée Abe et Liz Sherman, une jeune télékinésiste très puissante, momentanément mise à l'écart dans un asile psychiatrique. On découvre ce monde étrange par le biais de John Myers, un agent du FBI, transféré au BRDP. Liz est le "love interest" de Hellboy qui l'a prise sous sa protection.

Mais les méchants nazis sont aussi de retour en la personne de Raspoutine qui est celui qui a ouvert le portail dimensionnel pour l'invocation jadis, espérant en réalité commander à une créature nommée l'Ogdru Jahad. L'occultiste russe qui avait disparu en 1945 dans le portail est de retour et espère terminer son œuvre, aidé en cela par Ilsa von Haupstein, sa disciple et par un assassin d'élite du nom de Kroenen. Les méchants reçoivent l'appui de démons, notamment une bestiole nommé Sammael qui a la sale habitude de proliférer !

Beaucoup d'actions et d'effets spéciaux dans ce film ! L'affrontement est épique et Hellboy devra faire des choix notamment entre être celui qui détruira le monde ou celui qui le sauvera ! Après bien des péripéties, Raspoutine parviendra à invoquer le Behemoth mais notre héros causera une "indigestion" au monstre. Ca se termine par un baiser entre Hellboy et Liz ! Un peu de douceur dans ce monde de brutes !

L'ambiance de ce film fait évidemment penser à Lovecraft qui est une des influences reconnues de Mignola et une inspiration pour del Toro.

C'est Ron Perlman qui tient le rôle d'Hellboy sous le maquillage, Selma Blair est Liz Sherman, John Hurt endosse le costume de Bruttenholm tandis que Rupert Evans joue le rôle de Myers.

Un bon film mais on préferera la BD/le comics. On retrouve bien ici la patte caractéristique de del Toro et l'adaptation de Mignola est assez fidèle ! Y avait-il besoin de rebooter cette franchise en 2019 - pour le bide que l'on sait ?

A bientôt !

Hellboy - Guillermo del Toro

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Z-Corps - 7ème Cercle

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Les zombies sont décidément à la mode avec des films comme Shaun of the Dead, ZombieLand, ou 28 jours plus tard. Pour ma part, je connais surtout les comics Walking Dead de Robert Kirkman et toutes les séries-télés qui en dérivent mais aussi les oeuvres de Max Brooks, World War Z, le roman et le film avec Brad Pitt et encore le Guide de Survie en Territoire zombie.

Le jeu de rôles n'est pas épargné par l'invasion de morts-vivants et l'éditeur 7ème Cercle nous délivre Z-Corps qui nous raconte une épidémie de zombies aux Etats-Unis d'Amérique en 2012, parti de différents foyers et des Z-Corps, des unités spécialisées chargées d'éradiquer cette menace ! Lutte vaine et perdue d'avance ?

Pour le système de simulation, on est en terrain connu puisque c'est le bon vieux "D6 System", celui qu'utilisait déjà West End Games pour son jeu de rôles Star Wars, soit des facteurs de difficultés à atteindre en lançant un certain nombre de dés à 6 faces en fonction du nombre de ceux-ci dont vous disposez dans des attributs et compétences ! C'est hyper simple et très intuitive et les vieux routards de ce loisir ne seront pas dépaysés !

Le monde est vite dépassé par l'invasion de zombies et une grande entreprise spécialiste de santé nommée One World a armé les Z-Corps, une milice, pour faire face ! Mais vous avez aussi la possibilité d'incarner des survivants plus classiques qui tentent de rester en vie au milieu du chaos ambiant. Il est ainsi possible de dresser de vastes campagnes en alternant les deux styles.

Les Z-Corps, outre l'éradication des cadavres ambulants, doivent secourir les survivants mais aussi découvrir l'origine  de l'épidémie, collaborer avec l'armée américaine et évidemment survivre ! Au début du jeu, on en est à la Sixième Semaine de l'Epidémie et des régions entières sont touchées - comme le montrent des cartes ! - dans la régio du Texas et la Californie particulièrement !

L'intrigue générale est amené à évoluer en fonction des actions des joueurs mais surtout des suppléments parus par la suite, moins d'une demie-douzaine à ce jour ! Pour l'instant, on se limite aux USA : Savannah et Denver notamment !

Il y a aussi un système de gestion de la psychologie - pour gérer le stress et la folie ! - et un autre de gestion de la contamination par les zombies !

Au final, un bon petit jeu d'horreur qui surfe sur la mode du temps !

A bientôt !

Z-Corps - 7ème Cercle

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La chose écrite - Jean Dutourd

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Vous savez, si vous venez depuis longtemps sur mes blogs, que je suis un passionné de littératures - entre autres choses ! L'essai ou recueil de Jean Dutourd, La chose écrite, ne pouvait que retenir mon attention. C'est un ensemble de plusieurs centaines de petits textes parlant de livres, romans, théâtre, poésie, essais, mémoires, etc,... Et c'est d'ailleurs sous-titré "Chroniques littéraires" ! C'est publié en 2009.

Jean Dutourd était Académicien et est disparu en janvier 2011. Le grand public a surtout retenu de lui sa présence régulière aux "Grosses Têtes" de Philippe Bouvard où il tenait le rôle d'érudit de service !

On ne vantera jamais assez les bienfaits de la lecture et Dutourd place son livre sous le patronage de quelques citations en ouverture, notamment de Montesquieu, Descartes ou Léautaud. Dutourd est devenu fou amoureux de littératures tout en "refusant de devenir critique", ce qui aurait pu selon lui nuire à sa propre oeuvre ! Néanmoins, il signa de nombreuses chroniques sur ce domaine de l'art dans les journaux.

Les goûts de notre Académicien sont éclectiques mais on remarquera qu'il n'aime pas trop la littérature de son époque, la fin du XXème siècle et a une nette préférence pour le XIXème siècle, le "Siècle du Roman", des Balzac, Hugo, Lamartine, Sand, Stendhal, Chateaubriand, Flaubert, Zola,... Tous ces auteurs sont évidemment présents à l'occasion de recensions de livres mais, et c'est le mérite de Dutourd, il mets en avant aussi des auteurs moins connus, de tous les siècles, pas que du XIXème siècle, mais écrivains talentueux et aussi d'autres pays, des Anglo-Saxons, des Américains, des Latins, des Russes, etc,...

Notre chroniqueur ne manque jamais de superlatifs pour qualifier les auteurs qui le font vibrer ! Je ne vais pas vous faire ici la liste des écrivains présents dans ce livre car il y a en trop, entre Mauriac et Nabokov, avec Saint-Simon, Oscar Wilde ou Jean Giono ! Dutourd "réhabilite" même des écrivains mésestimés comme Marcel Aymé !

Un très bon essai ! Une table des matières alphabétique aurait été un plus ! J'ai pu lire ce livre en version numérique, moi, récent consommateur sur Google Play !

A bientôt !

La chose écrite - Jean Dutourd

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La Richesse de l'Emir - Miles Christi

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La Richesse de l'Emir est un scénario et l'un des rares suppléments pour cette excellent jeu de rôles des années 1990 qu'était Miles Christi où vous incarnez des "Chevaliers du Christ", c'est à dire des Templiers pendant les Croisades.

On avait pu se rendre compte, avec le scénario du livre de base, intitulé "Les Roses et l'Olivier" que ces aventures privilégient à part égales l'enquête et el combat.La Richesse de l'Emir continue dans cette logique puisque vous accompagné le Père Ernoud parti enquêter sur l'émir de la ville de Khoros qui a levé une puissante armée de mercenaires !

Il s'agira pour nos héros de déterminer si l'Emir est une menace pour la région, comment le contrer de manière diplomatique et aussi d'où il tient sa fortune. En toile de fond, se profile la légende de Saint George et du dragon et vous devrez aller déloger le Mal dans son antre !

Ce ne sera pas facile car l'Emir est vieux et sénile et néanmoins dangereux ! D'autant que très vite les choses se compliquent puisque le Père Ernoud est retrouvé égorgé comme un cochon dans la boucherie du palais ! Il va falloir la jouer serrée !

Une aventure qui demandera beaucoup de tact à vos joueurs et est à déconseiller aux bourrins et aux gros-bills ! Le jeu de rôles a bien évolué dans les années 1990 et ensuite, pour se détacher du "Porte/Monstre/Trésor" !

Un livret aussi particulier dans sa forme puisque l'histoire nous est présentée à la façon d'un petit roman, le récit qu'en fait un des héros, le frère Cortebarbe avec dans les marges toutes les statistiques pour l'adapter en partie ! Ceci est suivi d'une section contenant chronologie, plans, descriptifs des PNJ avec illustrations plus des aides de jeu.

On ne peut que regretter que ce jeu Miles Christi  n'ait pas connu plus de succès et une plus grande longévité ! Il dégage peut-être à tort un côté austère - la vie monastique de l'Ordre !. - mais mets pourtant en avant  le folklore, les légendes, bref l'exotisme (de l'Orient) !

A bientôt !

La Richesse de l'Emir - Miles Christi

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Star Wars - Tome 8 : Mutinerie sur Mon Cala

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La nouvelle série Marvel Star Wars qui raconte les aventures de Luke Skywalker, Leia Organa et Han Solo doit s'arrêter, en VO, à l'issue #75 ! Mais en France, Panini Comics a quelques arcs de retard ! C'est ainsi que vient seulement de sortir le Tome 8 de Star Wars, intitulé "Mutinerie sur Mon Cala".

On voit dans Le Retour du Jedi que l'Alliance Rebelle possède une flotte spatiale composée de plusieurs croiseurs Mon Calamari. Ce Tome 8 nous montre comment nos héros ont acquis ces vaisseaux et accessoirement comment les Mon Cala ont rejoints l'opposition à l'Empire.

Ce récit fait en fait écho à l'autre récit du Tome 3 de la série Dark Vador, Seigneur Noir des Sith. , qui s'intitulait "Mers de Feu". A la fin de cette première histoire, le Roi Lee-Char déposait les armes et sa planète tombait sous le joug de l'Empire.

Dans cette nouvelle histoire, nos héros se rendent sur Mon Cala avec l'intention de rallier et soulever la planète. Pour cela, ils doivent retrouver le Roi disparu. Ils font disposer de l'aide d'un métamorphe Clawdite qu'on est appelé à revoir par la suite.

Une aventure évidemment en grande partie aquatique ! On (re)découvre la culture des indigènes notamment les fameux opéras sous l'eau tant appréciés par l'Empereur.

Luke, Han et Leia retrouve le Roi Lee-Char mais celui-ci est à l'agonie ! Le peuple Mon Cala décide alors de ne faire qu'un et se révolte ! L'Alliance récupère entre douze et quinze gros vaisseau dans l'opération. Mais par la suite, l'Empire va frapper un coup fort suite à une trahison dont seront victimes nos héros !

C'est scénarisé par Kieron Gillen qui mène ses plans sur le long terme sur le thème de la Flotte Rebelle en incluant le monde de Shu-Torun et sa Reine Trios dans l'intrigue. C'est rondement mené !

Par contre, le dessin de Salvador Larroca, ce n'est plus possible ! Virez-moi ce type !

Voilà, je ne développe pas d'avantage, vous aurez compris que cet arc sur Mon Cala doit s'appréhender dans une intrigue plus vaste, sur la durée, juste dommage que ce soit desservi par le dessin !

A bientôt !

Star Wars - Tome 8 : Mutinerie sur Mon Cala

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Fear the Walking Dead - Saison 4

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On retrouve les héros de Fear the Walking Dead dans une Saison 4 qui tient toutes ses promesses et qui s'avère assez différente des Saisons précédentes !

Cette fois-ci l'intrigue se déroule au Texas après une ellipse temporelle consécutive aux événements du barrage de Tijuana. Une Saison 4 qui suit la règle de la plupart des Saisons, c'est un dire un récit en deux temps, en deux demies Saisons !

Dans la première partie de cette Saison 4, on retrouve la famille Clark, Madison et ses enfants, Nick et Alicia, qui se sont regroupés et se sont établis avec une quarantaine d'autres survivants dans un stade de baseball. La particularité de ce début d'intrigue est que le récit est fragmenté en de multiples temporalités façon puzzle à reconstituer avec de nombreux flashbacks qui se font échos entre eux ! Les différences de moments sont aussi accentuées par la photographie : teintes de jaune pour le passé et teintes de gris pour le présent !

La série a su bien se renouveler ! Au cours de la Saison, la famille Clark est décimée et il ne reste plus qu'un membre survivant à la moitié de l'histoire. De nouveaux protagonistes font leur apparition !

On découvre ainsi Althéa dites "Al", une sorte de reporter - jouée par Maggie Grace (Lost : Les Disparus,  Taken) que je n'avais pas reconnue car habituellement blonde, elle est ici brune et a gagné en maturité ! Celle-ci se déplace dans un camion blindé du SWAT doté de mitrailleuses qui vont faire des ravages parmi les Trépassés ! Mais surtout, elle s'est donnée la mission de recueillir les témoignages de vie des survivants qu'elle rencontre avec son camescope - ce qui donne lieu à d'autres flashbacks !

Une espèce de cow-boy fait aussi son apparition, John Dorie, qui a du répondant - joué par Garret Dillahunt, qui recherche une autre survivante, une certaine infirmière aux multiples identités car fuyant son propre passé. June/Naomi/Laura est jouée par Jenna Elfman.

On a aussi la jeune Alexa Nisenson qui joue Charlie, une enfant d'une douzaine d'années qui va commettre un geste fatal !

Mais surtout, cette Saison 4 est l'occasion d'un crossover, avec The Walking Dead avec le transfuge Morgan Jones - joué par Lenny James - qui a quitté Alexandria à la fin de la Guerre contre le Sanctuaire et de la Saison 8 de la série-mère. Ce personnage prend un peu le rôle de leader du groupe recomposé - avec les nouveaux venus ! - surtout dans la seconde moitié de Saison !

Dans la première moitié, nos héros tentent de survivre dans le stade mais cette solution sera vite condamnée surtout avec l'arrivée d'un autre groupe qui a choisit le mode de vie nomade et se comporte comme des vautours !

Dans la seconde moitié de Saison, une tempête a lieu qui peut être vue comme une métaphore de l'état intérieur des personnages, perdus dans l'espace comme dans leur "quête" ! Nos héros sont séparés et découvrent une organisation d'entraide formée de routiers qui déposent des cartons de vivres au bord des routes ! Hélas Martha, une survivante devenue folle suite au décès dans un accident de voiture de son mari auquel personne n'est venu en aide - jouée par Tonya Pinkins, dessoude tous les bons samaritains pour rendre les hommes plus forts - bref une bonne dingue ! Mais Martha n'est pas le seul nouveau personnage à ce stade et il faut compter aussi avec un "Ours polaire", un brasseur de bière, un handicapé moteur et une ex-marine qui a démissionné !

A travers ces organisations qui aident les survivants, doit-on y voir des éléments d'intrigues comme la mystérieuse communauté à l'hélicoptère de la série-mère ? Tout serait-il finalement lié ?

On notera aussi la présence de Victor Strand et de Luciana Galvez dans cette Saison ! Daniel Salazar est absent mais toujours en vie et sera de retour dans la Saison 5 !

Enfin, cette Saison 4 pose la question de la temporalité de Fear the Walking Dead par rapport à The Walking Dead  car les deux séries ont pratiqué plusieurs ellipses ! Mais force est de constater que ces deux oeuvres forment maintenant un univers bien plus vaste que celui des comics originaux de Kirkman et qu'une troisième série doit bientôt encore enrichir un peu plus dès 2020 !

On sera amusé de constater que le court générique présente des variations en fonctions des thématiques des épisodes !

J'ai beaucoup aimé cette Saison 4 - encore meilleure que les précédents ! - même si ce genre de série est assez anxiogène ! Les héros n'en sont que plus vaillants !

A bientôt !

Fear the Walking Dead - Saison 4

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Dragon Ball Super : Broly - Akira Toriyama

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En parallèle des mangas et animes Dragon Ball, s'est développée tout une série de films et d'OAV autour de la licence dont Dragon Ball Super : Broly, sorti au cinéma peu avant Noël 2018 au Japon (et en mars 2019 en France), constitue le vingtième opus ! J'ai déjà eu l'occasion de vous parler ici de Dragon Ball  Z : Battle of Gods et ce vingtième film a la particularité par rapport aux précédents longs-métrages d'être le premier à s'insérer dans la continuité et la trame de l'anime Dragon Ball Super - juste après l'arc "Survie de l'Univers" qui a vu les héros s'affronter dans le Tournoi du Pouvoir ! Ce récit est donc Canon !

Au fil du temps, l'Univers de Dragon Ball s'étoffe et ce dernier film ne manque pas de nous donner sa dose de fan-service, en faisant par exemple références au Tournoi du Pouvoir ou à la Patrouille Galactique.

Surtout, on replonge ici dans le passé et on suit les évolutions en parallèle de trois enfants Saiyans promis à des grands destins : le Prince Vegeta IV, Kakarot alias Son Goku et enfin le nouveau personnage Broly ! On revient dans le passé et on assiste à nouveau à la destruction de la planète Vegeta !

Broly est un personnage qui est déjà apparu par le passé, dans des OAV, mais de ce fait, il n'était pas canonique ! Le Broly ici est légérement différent et s'inscrit cette fois dans la continuité ! Il a été réécrit ! De même, dans l'anime et le manga Dragon Ball Super, le personnage de Kale présente des caractéristiques propres à Broly comme si Toriyama et Toyotaro avaient voulu tester le public avant de réintroduire ce Saiyan surpuissant !

La puissance de Broly pose un problème au Roi Vegeta III et celui-ci l'exile sur une planète inhospitalière avec son père Paragus, ce dernier avide de vengeance ! Broly se révèle malgré tout un être pacifique mais suite aux mauvais traitements que lui inflige son géniteur, il lui arrive de perdre le contrôle et dès lors devient une machine de destruction que rien ne semble pouvoir arrêter ! Des individus au service de Freezer, Cheelai et Lemo, retrouvent les deux Saiyans en disgrâce ce qui permet au Tyran de l'Espace de les incorporer temporairement à son armée.

En parallèle, Freezer veut mettre la main sur les Dragon Balls de la Terre, pour faire un voeu somme toute assez ridicule car cosmétique ! Il débarque avec Broly et son père sur le continent glacé et là commence un combat entre Broly et Vegeta puis entre Broly et Son Goku qui ne cesse de monter en intensité au fur et à mesure que la rage du jeune sauvage augmente !

Son Goku et Vegeta vont devoir faire étalage de toute leur puissance : Super Saiyan 3, Super Saiyan Gold puis Super Saiyan Blue - ne manque que l'Ultra-Instinct ou Rèflexe Transcendental, sans doute parce que nos héros ne le maitrîsent pas encore ! La zone de combat subit les impacts du combat et, d'un désert glacé, devient une vallée de lave !

Finalement, Goku et Vegeta pratiqueront la Fusion pour former Gogeto pendant que Broly passe ses nerfs sur Golden Freezer et a encore le dessus ! Gogeto devra atteindre son stade Gogeto Blue  pour l'emporter ! Mais en fait de victoire, on a plutôt un statut quo car Cheelai et Lemo, devenus les amis de Broly, formulent un voeu à Shenron qui mets fin au combat !

La fin du récit est ouverte et appelle de futurs développements ! A signaler que ce mini-arc ne figure ni dans le manga - qui après l'arc "Survie de l'Univers" enchaine sur "Le Prisonnier de la Patrouille Galactique" (arc dont je vous parlerais prochainement car il est une réussite !), ni ne fait l'objet d'une reprise dans l'anime, à priori comme cela avait pu être le cas pour Dragon Ball Z : Battle of Gods.  Pour le moment, on ne sait quel direction prendra l'anime quand il sera à nouveau diffusé, normalement fin 2019 ?

Côté animation, ça va à 300 à l'heure dans ce film ! Nombreuses explosions et effets de lumières ! Le combat final dure près de 40 minutes voire plus pour un film qui dure 1 heure 40 !

Ca distrait mais ça a les limites de la licence Dragon Ball, à savoir "une intrigue qui se résume souvent à de la baston et une surenchère à la puissance et des rugissements tenant lieu de dialogues" ! Mais je caricature sans doute car cette oeuvre de Toriyama n'est pas que cela, revoir pour s'en convaincre l'arc "Cell" de Dragon Ball Z qui mèle à un moment 4 ou 5 intrigues en parallèle !

Si c'est effectivement scénarisé par le Maître Toriyama, c'est réalisé par Tatsuya Nagamine pour la Toei Animation bien sûr !

A bientôt !

Dragon Ball Super : Broly - Akira Toriyama

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Esmera - Zep & Vince

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Dans le domaine de la BD érotique, il y a de petites perles et Esmera de Zep (dont l'oeuvre la plus connue est Titeuf et qui a aussi commis Happy sex !) et Vince fait partie de ces choses précieuses ! Un dessin superbe, très affriolant mais jamais vulgaire et un scénario intéressant qui nous livre une réflexion sur la différence homme/femme et le rapport des uns et des autres à la sexualité en fonction des genres.

Esmera est une jeune fille coincée/cloitrée dans un pensionnat pour jeunes filles où les anges veillent sur leur conduite ! On est en Italie, à Gênes, en 1965. La pauvre jeune fille aimerait bien goûté au fruit défendu mais elle ne le peut guère ! Mais elle a un petit espace de liberté que lui octroie sa meilleure amie qui partage sa chambre et qui reçoit des garçons en cachette. C'est dans les bras de celle-ci qu'Esmera va connaître son premier orgasme !

Et à partir de ce premier moment de plaisir, notre héroïne découvre sa particularité ! A chaque orgasme, elle change de sexe et est donc tantôt l'Esmera que l'on connaït, tantôt son alter-ego Marcello. Ca va la mettre dans un certain nombre de situations tantôt cocasses et drôles tantôt dramatiques - le récit oscille entre la farce et la tragédie !

Autre conséquence de vivre deux vies, Esmera/Marcello vieillit deux fois moins vite que la normale et à 70 ans, en parait 35 ! Ca permet aux deux auteurs de nous retracer l'évolution des moeurs et de la sexualité des années 1960 à nos jours  - avec passage obligé par Mai 68 et les années SIDA !

Zep et Vince avait auparavant collaboré sur une série jeunesse à partir de 2008,  avec également Stan au dessin, Les Chronokids. A partir de 2015, Zep scénarise les aventures d'Esmera et Vince dessine !

J'ai adoré ce récit Esmera qui lorgne aussi du côté du fantastique ! Esmera a des traits à la Audrey Hepburn, ce qui l'assagit un peu ! C'est le Tome 87 de la collection Hachette "Les Grands Classiques de la BD érotique" qui se poursuivra jusqu'au Tome 108 avec notamment la publication de la série très célèbre La Survivante de Gillon que je vous commenterais aussi dans ces blogs !

A bientôt !

Esmera - Zep & Vince
Esmera - Zep & Vince
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