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L'Affaire Dreyfus - Georges Méliès

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Nous allons maintenant remonter aux prémices du cinéma - muet et en noir & blanc - en 1899, année où Georges Méliès, pionnier du 7ème art, réalise avec beaucoup d'ingéniosité et les moyens du bord une série de 11 petits films - des scénettes d'une minute chacune ayant pour but de relater des moments marquants de l'Affaire Dreyfus qui a déchiré la France !

Je ne parlerais pas ici des faits en eux même -car j'aurais sans doute l'occasion d'en faire un billet complet un jour ! Mais pour faire vite, le capitaine Dreyfus est accusé à tort de trahison au profit de l'Allemagne, déporté au Bagne et réhabilité après que l'on découvre qu'il s'agissait d'un coup monté ! Ces évènements ont lieu en pleine rivalité des deux côtés du Rhin et dans un contexte d'antisémitisme marqué !

Dreyfus fut notamment défendu par Émile Zola mais aussi par Méliès qui ici tente d'influencer l'opinion par le cinéma et le genre reconstitution historique qui se démarque de ses productions habituelles : contes, féérie et fantastique !

Les scénettes sont filmées en plan fixe et Méliès utilise des toiles peintes. Les acteurs se doivent alors d'être très expressifs et se démènent avec forces gestes larges ! Il y a aussi des "effets spéciaux" : giclées de sang lors du suicide du Colonel Henry, éclairs sur le port de Quiberon, coups de feu sur Maitre Labori (joué par Georges Méliès !)... Méliès choisit de représenter les évènements les plus "spectaculaires" - comme cette bataille de journaliste - ou avec le plus de "pathos" - comme les retrouvailles de Dreyfus et de sa femme !

Les scénettes sont par ailleurs disponibles, notamment sur Youtube (tapez "L'Affaire Dreyfus - Méliès") avec un accompagnement sonore qui n'est sans doute pas d'origine ! Aux moments des représentations - dans ce cinéma primitif tenant encore de l'attraction de foire ! - un pianiste ou un autre musicien quelconque jouait "en direct" pour accompagner l'image ! On peut toutefois se figurer que pour cette "Affaire Dreyfus", les tonalités musicales étaient en effet dans le genre dramatique et grandiloquent !

Voilà un pan d'histoire cinématographique !

A bientôt !

L'Affaire Dreyfus - Georges Méliès

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X-Men : Days of Future Past - Bryan Singer

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X-Men : Days of Future Past est le cinquième film de la franchise X-Men de la Twentieth Century Fox, réalisé par Bryan Singer et sorti en 2014 ! Or, précédemment, entre la trilogie originale X-Men et le précédent film X-Men : First Class, on note de nombreuses incohérences de continuité ! Ce Days of Future Past, jouant sur le voyage temporel, résout pas mal de ces contradictions et unifie en quelque sorte la saga !

L'histoire se base sur le comics Uncanny X-Men 141 de Chris Claremont. Dans le comics original, le futur est bien sombre pour les mutants qui ont été exterminés, les survivants parqués dans des camps suite à l'assassinat d'un sénateur américain. Kitty Pride remonte le temps pour empêcher ce meurtre et la suite des évènements !

Le film reprend l'intrigue de la BD sauf que c'est Wolverine qui remonte le temps et doit convaincre Charles Xavier et Erik Lensherr de sauver Mystique et de l'empêcher de tuer Bolivar Trask, l'inventeur du programme Sentinelle !

Le film mets en jeu une bonne trentaine de mutants : Wolverine, Xavier, Magnéto, Iceberg, Colossus, Blink, Tornade, le Crapaud, le Hurleur, le Fauve, Bishop, Malicia, Vif- Argent et bien d'autres. Avec un casting pléthorique : les deux versions de différents âges de Xavier (Patrick McAvoy et Patrick Stewart) et Erik (Michael Fassbender et Ian McKellen), Omar Sy, Jennifer Lawrence, Halle Berry, Famke Janssen, Anna Paquine et Peter Dinklage (qui joue ici un personnage beaucoup moins sympathique que Tyrion Lannister !).

L'action se passe en partie en 1973 sur fond de fin de Guerre du Viet-Nam. On retrouve des allusions à l'assassinat de Kennedy - imputé à Magnéto - et au gouvernement Nixon !

Le film s'achève sur une scène mettant en avant En Sabah Nur qui préfigure la venue du vilain Apocalypse dans le prochain film !

A bientôt !

X-Men : Days of Future Past - Bryan Singer

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Double Dragon - Technos

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Double Dragon est un jeu vidéo - d’abord sorti sur borne d'arcade en 1987 - du type baston, genre spécifique nommé Beat them all.

Il s'inscrit dans toute une tradition du Beat them All qui comprend Kung Fu Master et Vigilante, deux jeux de Irem et Renegade et Double Dragon par Technos ! Tous ces softs mettent en scène des justiciers de rues qui affrontent des gros bras !

Ce jeu peut se pratiquer à deux et vous incarnez Billy et Jimmy, les frères Lee dont Marion, la petite amie du premier a été enlevée par le gang des Blacks Shadows. Vous affrontez les membres de ce gang et les différents boss dans les rues de la ville !

Les deux joueurs peuvent coopérer mais aussi s'affronter - c'est d'ailleurs ce qu'il advient après la défaite du boss final ! Ils disposent d'une palette de coups : coups de poings, coups de boule, saut avec frappe en avant, lancer de couteaux, et le fameux coup de coude ! il est possible également de saisir l'adversaire, de lui donner des coups de genoux et de le balancer par dessus tête ! A l'époque, cette panoplie diversifiée est une véritable révolution dans le genre !

Le jeu se déroule sur un plan horizontal mais -autre nouveauté - il est possible d'évoluer en profondeur ! Il s'agit de bien se positionner par rapport aux méchants - pour éviter les coups adverses et les projectiles et fondre sur eux au bon moment !

Un panel d'arme peut aussi être ramassé au long des quatre niveaux : battes de baseball, fouets, couteaux, bâtons de dynamites !

Le jeu se termine facilement en moins d'une demi-heure ! Pour preuve, moi qui ne suis pas un "pro" des jeux vidéos, je réussissais à l'été 89 (ou 90 ?) à le finir sans me faire frapper une seule fois ! Merci au coup de coude dévastateur !

Le jeu a bénéficié d'une suite : Double Dragon II - The Revenge !

A bientôt !

Double Dragon - Technos

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Expendables : Unité spéciale - Sylvester Stallone

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Les années 1980 et 1990 ont vu exploser le genre film d'action et de castagne. En tête du genre, on avait les deux géants : Sylvester Stallone avec des films comme la saga des Rocky et surtout des Rambo et Arnold Schwarzenegger avec d'autres morceaux d'anthologie comme Commando, les Terminator, Last Action Hero et tant d'autres ! Dans la foulée d'autres acteurs bodybuildés se sont lancès dans le créneau : Dolph Lundgren, Jean-Claude Vandamme, Jet Li Burce Willis, Steven Seagal, Chuck Norris ou Jason Statham...

On retrouve la plupart de ces cadors dans le film The Expendables, sorti en 2010, et réalisé par Sylvester Stallone, conçu comme un hommage - et un chant du cygne - au genre !

Stallone tient le rôle de Barney Ross qui dirige un groupe à la puissance de feu impressionnante, pas vraiment mercenaire, ni agents secrets - qui choisit lui-même ses missions et n'obéit à aucun gouvernement !

Or voila que Mr Church (joué par Bruce Willis) - un agent de la CIA ? - contacte Ross pour lui confier une mission sur l'Île de Velina et déloger un tyran local allié à un agent américain corrompu qui profitent du trafic de drogue. Mais Ross sent qu'il y a entourloupe et s'apprête à refuser la mission !

Le groupe de gros bras héroïques accepte finalement de renverser le dictateur qui commet des exactions sur sa population. Mais en rentrant à leur base, ils se rendent compte qu'on leur a tendu un traquenard ! Ils devront mettre en œuvre tout leur talent pour s'en tirer et revenir dans les opus 2 et 3 de cette nouvelle franchise !

Bon, disons le tout de suite, ce genre de film ne fait pas dans la finesse ! Ca déborde de testostérone ! Mais c'est assez efficace et la réalisation de Stallone tire son épingle du jeu ! Le film réussit sa mission là où des "oeuvres" comme Die Hard 5 se plantent monumentalement ! Comme quoi, même si un film d'action est un film plutôt basique, il n'en reste pas moins qu'il faut suivre une recette précise pour le réussir !

Citons enfin une partie du casting de ce The Expendables : Stallone, Jason Statham, Jet Li, Dolph Lundgren, Mickey Rourke, Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger ! Dans les rares rôles féminins, on retrouve Charisma Carpenter, la belle du Buffyverse !

A bientôt !

Expendables : Unité spéciale - Sylvester Stallone

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Starcraft II - Heart of the Swarm - Blizzard Entertainment

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"Heart of the Swarm" est la première extension - et la seconde partie - du jeu vidéo Starcraft II, extension parue en mars 2013 et qui met cette fois le joueur dans la peau de la Reine des Lames à la tête de l'Essaim Zerg !

Dans "Wings of Liberty", on dirigeait les projets de Jim Raynor et ses rebelles qui s'opposaient au Dominion et harcelaient l'Empereur Mengsk. Les rebelles révélaient au grand jour la forfaiture de l'Empereur lors de la Chute de Tarsonnis et récoltaient aussi différents artefacts de l'antique race des Xel Naga qui devaient rendre à la Reine des Lames son identité humaine de Sarah Kerrigan. Ce premier opus s'achevait sur un final épique sur Char, le monde volcanique des Zergs !

Dans ""Heart of the Swarm", Kerrigan a donc retrouvé son enveloppe humaine et se "repose" dans le Protectorat Umojan. Malheureusement, les troupes de l'Empereur rappliquent, Sarah doit fuir et Jim est capturé ! La jeune femme apprend ensuite l'exécution de son amant et se rapproche de son héritage Zerg !

La campagne consiste en des missions très variées aux commandes de l'Essaim. La nouvelle Reine des Lames se rend sur le monde des Zerg Primordiaux - avant leur manipulation - et leur contamination par les Xel Naga - et assimile leur essence, n'en devenant que plus puissante.

Kerrigan/ La Reine des Lames apprends ensuite que Jim Raynor est en vie et n'a d'autre but que de le secourir avant un ultime assaut sur Khoral et la confrontation avec Arcturus Mengsk !

Le jeu est varié et une campagne ne ressemblera jamais à une autre vu que le joueur peut personnaliser ses hordes au cours de "Missions d’Évolution" où il peut configurer ses Zerg suivant différentes alternatives en assimilant tel ADN plutôt que tel autre !

Le jeu introduit aussi des unités inédites pour chaque camp ! La diversité et les tactiques s'en trouvent d'autant accrues.

Et de plus, il est plaisant de retrouver des personnages comme les membres de l'Hypérion, le vaisseau de Raynor, la psionique fantôme Nova - dont il était question dans le roman Starcraft Ghost : Nova - ou le terrien Alexei Stukov qui était un personnage central de l'extension de Starcraft premier du nom ! "Brood War". Ceci assure une certaine unité à l'Histoire !

J'ai pu récemment assister en vidéo aux RedBull BattleGrounds Detroit 2014 - des championnats de Starcraft - où je dois dire les joueurs Coréens sont assez impressionnant ! C'est un certain Pohl qui a gagné ce tournoi ! Les stratégies en multijoueurs sont différentes et sont une autre paire de manche que la campagne solo !

En solo, cependant, nous avons droit à une série de "Haut Faits" qu'il faut accomplir pour obtenir un certain pourcentage d'achèvement du jeu !

Voilà, je retourne affronter Terrans, Zergs et Protoss !

A bientôt !

Starcraft II - Heart of the Swarm - Blizzard Entertainment

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Fight Club - David Fincher

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Fight Club est un film de David Fincher de 1999, d'après un roman de Chuck Palahniuk qui est entré au Panthéon des Films Cultes !

Le personnage principal en est un cadre - le narrateur (interprété par Edward Norton) - qui mène une vie bien rangée ! Le film est une critique de la société de consommation et du matérialisme, du culte des objets. Mais la vie du narrateur est monotone, ennuyeuse. il est comme anesthésié dans son cadre aseptisé, perd le sommeil et -pour retrouver le droit à la parole - se rend dans des groupes de soutien. Là, il rencontre Maria Singer, une désespéré, déjantée, interprété par Helena Bonham-Carter.

Puis le narrateur fait une autre rencontre : Tyler Durden (interprété par Brad Pitt) qui vend des savons et insère des scènes porno dans des dessins animés durant son travail de projectionniste ! Avec lui, ils fondent le Fight Club et se livrent à des combats de rues pour ressentir à nouveau !

Le vie accentue le cynisme de nos sociétés actuelles et les activités du Fight Club - qui va vite se transformer en milice aux buts imprécis - rompent avec une petite vie tranquille ! Ce film est aussi celui d'une génération perdue, damnée par la publicité - "genre" marketing auquel Fincher a par ailleurs contribué !

Le film est par moment - à mon goût - assez vulgaire mais politiquement incorrect - assez osé pour Hollywood ! Le film sombre progressivement d'un monde aseptisé dans la crasse, paradoxale quand on sait que Tyler vend des savons !

Le Fight Club a des règles au nombre de huit ! La première est "On ne parle pas du Fight Club" !

Le narrateur va vite mené une double vie - mais en fait il cache un secret bien plus lourd qui n'est révélé qu'à la fin du film et constitue le twist final ! Et si tout cela n'était que le fruit de son manque de sommeil ?

Bref un film atypique qui marqua son époque ! Mais qui nécessite un travail d'interprétation car rien n'y est explicite !

A bientôt !

Fight Club - David Fincher

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Embrasser le ciel immense - Daniel Tammet

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Le cerveau humain et son exploration est un des grands défis du XXIème siècle ! Ayant suivi une formation en biologie/biochimie et neurosciences avant de suivre des études de Lettres, c'est un domaine auquel je suis particulièrement sensibilité même si je ne crois pas à l'hypothèse du 'tout-biologique" qui a cours dans des domaines comme la psychiatrie et fait les beaux jours des labos pharmaceutiques qui veulent nous vendre des "pilules du bonheur" !

Je vais revenir sur une lecture que j'ai faite il y a quelques années, le livre autobiographique d'un "phénomène" cognitif, le Britannique Daniel Tammet, autiste Asperger - autrement dit "surdoué" - et classé parmi les "100 génies vivants". Ce livre se nomme Embrasser le ciel immense.

Dans ce livre, Tammet explore le fonctionnement du cerveau, de son cerveau. Mais il veut s'éloigner de l'image mécaniste, de celle d'un homme-ordinateur, popularisé par des films comme Rain Man ! Tammet a en effet une capacité incroyable à manier les chiffres et à apprendre les langues. il explique que de fait, il visualise les chiffres et les mots comme des paysages - c'est ce qu'on appelle, en langage médical, une synesthésie, un phénomène qui consiste par exemple à associer automatiquement des couleurs aux chiffres !

Daniel Tammet publie son premier livre en 2007, Je suis né un jour bleu, où il raconte sa vie, son enfance , sa famille, ses premiers émois amoureux, ses capacités hors normes telle sa mémoire absolue. A la suite de quoi, il parcourt l'Europe et le monde, ses Mémoires sous le bras, pour donner des conférences.

Embrasser le ciel immense est son deuxième livre et date de 2009. Tammet y approfondit son propos, donne des explications, dissipe des malentendus et des clichés scientifiques.

Dans ce livre, il fait aussi un étalage des connaissances actuelles sur le cerveau, sur le Q.I., donne des méthodes pour faciliter l'apprentissage.

Enfin, l'auteur s'interroge sur le futur de l'esprit humain. Avec le développement d'internet et des réseaux de connaissances, on est en droit de se questionner en effet !

Aujourd'hui, Daniel Tammet est écrivain à plein temps et vit à Avignon !

Un livre intéressant - et abordable- même pour le néophyte !

A bientôt !

Embrasser le ciel immense - Daniel Tammet

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Les Mages de Sumer - Michel Pagel

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Les Mages de Sumer est un récit d'heroic-fantasy dans un cadre historique, celui de la Mésopotamie des millénaires avant l'ère chrétienne. C'est un roman de Michel Pagel qui inaugure sa série intitulée Les Immortels qui narre la lutte de tout temps de deux forces pour la domination du monde ! L'éternel lutte du Bien contre le Mal en somme !

Tout démarre au XXXème siècle avant J.-C.lorsque deux demi-frères, accomplissant une quête pour un roi, rencontrent un survivant du Déluge qui leur octroie l'immortalité.

Certes il y a des règles mais Eneresh et Alad, tout deux mages, voient très vite leurs routes diverger ! Eneresh décide alors d'user de son immortalité pour perfectionner ses talents de mage - donc à ses fins personnelles tandis qu'Alad, le "Batard" prend peur et s'enfuit, manquant d'être assassiné par le garde-du-corps de son demi-frère.

Plus tard, sous le règne du roi Lugalzagesi à Sumer - tandis qu'une guerre avec Sargon d'Akkad au Nord fait rage, Eneresh est en position de pouvoir et monte un complot pour assurer son emprise sur le Pays-des-Deux-Fleuves. Il va utiliser pour cela Pirig, un jeune soldat et Nadua, une pauvre jeune fille victime d'un mariage forcé, son but ultime étant d'assassiner Sargon.

Mais il va retrouver en face de lui, Alad qui fait en réalité partie du Peuple, des êtres dont descendent les humains et qui sont affiliés aux éléments : Terre, Eau, Air, Feu. Alad va contrecarrer les plans d'Eneresh, disposant lui-même d'alliés, ayant une maitrise accrue au fil du temps de la magie - ce qui lu permettra de contrer un troisième mage manipulant des forces encore plus obscures !

Un très bon récit, vif, bien écrit et prenant ! Une histoire qui mêle avec brio les éléments de l'heroic-fantasy : magie, morts-vivants, démons, Elementaires, envoutements... et réalités historiques. Certes, cela n'a pas la justesse d'un travail d'historien mais cela ancre bien le récit dans une certaine réalité!

Le contexte de la Mésopotamie est peu courant en littérature ! Et l’Épopée de Gilgamesh plane sur tout cela !

Le tome 2 se passera en Égypte ! J'imagine qu'ensuite Michel Pagel nous fera dérouler toute la frise chronologique jusqu'à nos jours, complexifiant le récit au fil des tomes !

En tout cas, c'est prometteur - si la qualité se maintient ! A voir !?

A bientôt !

Les Mages de Sumer - Michel Pagel

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American Beauty - Sam Mendes

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American Beauty est une comédie dramatique au ton grincant de 1999, réalisée par Sam Mendes. Le film raconte la vie quotidienne d'une famille américaine de la classe moyenne, de nos jours et leurs tribulations, dans un esprit qui fait penser à la série Desperate Housewives.

On a trois membres dans cette famille, les Burnham ! La communication chez les Burnham est déficiente, ce qui va vite conduire au chaos total !

D'abord, il y a Lester (interprété par Kevin Spacey, drôlissime !), le chef de famille, qui a 42 ans, va connaitre sa crise de la quarantaine et fantasmer à fond sur la jeune Angela, la séduisante copine de sa fille Jane. Lester semble connaitre une deuxième jeunesse, se mets à faire de la muscu, à fumer des pétards, plaque son boulot, bref part un peu en vrille. Il est régulièrement assailli de visions éthérées autour d'Angela - montrant en quelque sorte sa déconnexion de la réalité et de ses obligations de chef de famille !

Ensuite, il y a Carolyn (interprêtée par Annette Bening), la mère de famille, obsédée par ses rosiers, ne couchant plus avec son mari, aussi obnubilée par sa réussite professionnelle et son agence immobilière ! Elle aura une relation extra-conjugale avec un autre agent immobilier, un type prétentieux, vulgaire et carrément superficiel !

Enfin, il y a Jane (interprétée par Thora Birch), une adolescente mal dans sa peau, qui ne communique plus avec ses parents, vivant dans l'ombre d'Angela. Elle va faire la connaissance d'un drôle de garçon, Ricky Fitts (joué par Wes Bentley), le fils des voisins, qui passe son temps à filmer la fille perdue des Burnham, refile de la drogue à Lester, et à une vision particulière, pessimiste mais intense de la vie et du monde, un coeur plein de sensibilité sous des allures morbides. Il tente de saisir la vérité par l'image, discours métatextuel, film dans le film ! Il va réveiller Jane !

Des personnages qui connaissent des changements dans leurs vies, tant Lester, que Carolyn et Jane.et qui témoignent d'un malaise existentiel ! Un film qui questionne sur les apparences, la façade bourgeoise et les travers cachés des gens, sur le sens à donner à sa vie.

Bref un film plus profond qu'en apparence !

J'ai beaucoup aimé malgré quelques longueurs !

A bientôt !

American Beauty - Sam Mendes

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Des Citations à foison - I

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L'année dernière, en 2013, je publiais un recueil de citation sur le site inlibroveritas. Depuis, ce site, cédant à la logique du profit, ne remplit plus mes attentes et j'y ai arrêté toute publication !

Cependant, je collecte régulièrement des citations, ne serait-ce que celles que je publie chaque lundi dans mon journal personnel. Je commence ici une nouvelle série de billets - "Des Citations à foison" où je mettrais à chaque fois dix citations !

Voici la première fournée !

  • Muriel Barbery ; L’élégance du Hérisson

« Ceux qui savent faire font, ceux qui ne savent pas faire enseignent, ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants et ceux qui ne savent pas enseigner aux enseignants font de la politique ! »

  • Edgar Allan Poe ; Lettre du 14 février 1849 à Frédérick Thomas

« Tiens t’en assuré, après tout, Thomas, la littérature est la plus belle des professions. En fait, c’est à peu près la seule qui convienne à un homme. Pour ma part, aucune séduction ne pourrait m’en distraire. Je serais un « littérateur » à tout le moins, toute ma vie : je ne voudrais pas abandonner les espaces qui continuent de me faire avancer pour tout l’or de la Californie. »

  • Michel Tournier ; Le vent Paraclet ; Page 287

« Quand ton cœur pleure de solitude, ton esprit rit de liberté, ton cerveau accouche les inventions les plus surprenantes. Les œuvres sont les fruits du destin et ne s’épanouissent que dans l’aridité. »

  • Ernst-Robert Curtius

« La plupart des hommes ne se sentent à l’aise que dans des entraves – qu’ils se forgent eux-mêmes au besoin, et qu’ils voudraient imposer aux autres. »

  • Baudelaire ; « Une mort héroïque » :

« L’ivresse de l'Art est plus apte que toute autre à voiler les terreurs du gouffre; que le génie peut jouer la comédie au bord de la tombe avec une joie qui l'empêche de voir la tombe, perdu, comme il est, dans un paradis excluant toute idée de tombe et de destruction. »

  • Claude Levi-Strauss ; Le Cru et le Cuit

« Le savant n’est pas l’homme qui fournit les vraies réponses ; c’est celui qui pose les vraies questions. »

  • Napoléon Ier

« La guerre, c’est comme l’Amour : à un moment faut aller au contact. »

  • Woody Allen

« Non seulement Dieu n’existe pas mais essayez de trouver un plombier le week-end ! »

  • Gabriel Chevalier ; La Peur ; 1934

« Les hommes sont des moutons. Ce qui rend possibles les armées et les guerres. Ils meurent victimes de leur stupide docilité. »

  • Neil Gaiman ; American Gods

« Chaque heure blesse, la dernière tue. »

A bientôt !

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