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Star Wars : Docteur Aphra - Tome 4 : Un Plan Catastrophique

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Notre héroïne Chelli Lona Aphra est dans de beaux draps au début du Tome 4 de ses aventures, Tome intitulé "Un Plan Catastrophique" (ce qui n'augure rien de bon !). Suite à ces frasques qui ont mené à la destruction des reliquats de l'Initiative Tarkin, notre archéologue galactique a été appréhendée par l'Empire et est détenue dans la prison Accresker, un amas de 80.000 tonnes de débris de vaisseaux tracté par un croiseur. Pour corser le tout, les prisonniers sont équipés de colliers explosifs et ne peuvent jamais s'éloigner trop des droïdes sentinelles !

Mais Aphra a de la ressource comme on sait et a un "plan". Elle se lie avec Lopset un métamorphe aussi au nombre des prisonniers et réussit à passer un appel à l'extérieur entre deux raids effectués par l'armée de prisonniers sur des vaisseaux ou bases rebelles.

Notre prisonnière va ainsi contacter l'impériale Tolvan - rétrogradée sur Coruscant - qu'elle a embrassé la dernière fois et qui est responsable de son emprisonnement. Car si Dark Vador découvre que la prisonnière enregistrée sous le faux nom de Joystick Chevron est en réalité Chelli Aphra, il ne tardera pas à remonter jusqu'à Tolvan ! Cette dernière doit donc la faire évader.

De son côté, Sana Starros, la "meilleure contrebandière de la Galaxie" et ancienne amante d'Aphra (car oui, l'archéologue est lesbienne ! Les comics Star Wars surfent sur les évolutions des moeurs de la société !), Starros donc est contactée elle par Hera Syndulla qui a besoin que notre héroine "casse" un code informatique que cette dernière a posé sur les données du complexe de l'Initiative Tarkin. Mais la relation entre Chelli et Sana s'étant mal terminée, la contrebandière en garde une grande rancoeur et leurs retrouvailles ne vont pas être sans problème.

On retrouve d'autres personnages dans ce tome, notamment Triple-0 et BT-1, le duo de droides mortels ! Et aussi un certain Seigneur de Sith, redouté par Aphra ! Et pour terminer Tam Posla, le mercenaire, bien décidé à venger son compagnon Caysin Bog mort durant le Tome 3 de la série.

Tout semble aller de mal en pis pour la prisonnière et rien ne se déroule comme prévu mais elle va retomber sur ses pieds. Elle fera équipe avec Lopset, Sana Starros et Tolvan et parviendra un s'évader d'une prison condamnée à s'écraser sur un site rebelle ! La prison est un personnage à part entière du récit et elle abrite un esprit Jedi - un "Fantôme" - en réalité une espèce de moisissure consciente !

Cette série n'en finit pas d'accumuler les surprises ! Le nouveau Canon de Star Wars se construit peu à peu avec ses allusions à l'Univers et aux autres oeuvres ! On retrouve ainsi le Beskar de la culture mando et un Bor Mairan, redoutable bestiole télépathe aperçue dans Rogue One.

Le Tome 4 se conclut sur un ultime rebondissement très inattendu où on se rends compte qu'un personnage insignifiant nous a trompé tout du long et n'est pas qui il dit être ! La suite dans le Tome 5 !

A la réalisation de ce Tome 4, toujours Si Spurrier au scénario et Kev Walker au dessin.

Et ce billet est le 200ème billet Star Wars sur Overblog ! A l'origine, je comptais faire de ma critique de L'Ascension de Skywalker  qui sort le 18 décembre en France, le 200ème billet mais ne vais pas attendre aussi longtemps pour vous chroniquer d'autres livres, romans et BD Star Wars ! Le film sera donc le billet N°201, 202 ou 203 dans cette catégorie !

A bientôt !

Star Wars : Docteur Aphra - Tome 4 : Un Plan Catastrophique

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L'empire de l'éphémère - Gilles Lipovetsky

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Dans le cadre de mes études en cours de Sociologie, j'ai réalisé une note de lecture sur l'essai de Gilles Lipovetsky, L'empire de l'éphémère - sous-titré La mode et son destin dans les sociétés modernes. Je recopie ici le corps du texte !

Dans son ouvrage de 1991, Gilles Lipovetsky s'attarde sur un phénomène qu'il juge constitutif de nos démocraties modernes et qui est le propre du monde occidental, la question de la mode tout en versatilité et inconstance. Sa thèse est que la mode est le corollaire voire le soubassement de la démocratie et va de paire avec la montée de l'individualisme. On trouve des échos de la pensée de Tocqueville dans L'empire de l'éphémère.

L'auteur commence par poser le constat que le phénomène de la mode, si il a déjà été abondement traité, n'a jamais été abordé de façon vraiment satisfaisante. Les penseurs précédents se contentait de mettre l'accent sur le caractère versatile de la mode sans vraiment en chercher les origines. Lipovetsky se propose ici d'aller en profondeur et va démonter un certains nombres de postulats qui l'ont précédé dès le départ du livre et dans la dernière partie, dans les chapitres sur la publicité et les médias.

La problématique pourrait être « quel(s) sont les moteurs de la mode ? » et « en quoi la question pas n' a pas été correctement traitée ? ». Se dessine alors son rapprochement avec la démocratie.

La mode apparaît à la fin du Moyen âge et à la Renaissance – et on pourrait évoquer ici les théories de Norbert Elias sur la curialisation de la vie sociale au XVIIème siècle. Jusque ici, on explique la mode par l'opposition entre les classes et le désir de distinction entre celles-ci.  Mais ne sommes nous pas là devant une lecture marxiste qui explique la mode par l'opposition entre l'aristocratie, qui veut montrer son prestige à travers le luxe du vêtement et la bourgeoisie qui s'enrichit et rêve d'ascension sociale. Cette explication est peut-être valable pour les premiers moments de la mode – son apparition – mais très vite un autre phénomène apparaît : l'individualisme démocratique.

Pour Lipovetsky, chez qui on sent l'influence de Tocqueville, la mode est liée à la montée de l'individualisme et est une caractéristique voire un des fondements des démocraties modernes. En effet, la démocratie disqualifie les marques de la supériorité hiérarchique. Ca va être progressivement la fin des dépenses somptueuses aristocratiques.

L'essayiste dresse plusieurs temps de la mode : son apparition puis la « mode de cent ans »  et ensuite la « mode ouverte » et qui se termine avec la « mode achevée » - qui applique la mode à tous les domaines, vêtements mais aussi tous les objets et même les pensées et idéologies. Dans le même temps, l'individualisme et la démocratisation progressent.

L'auteur prends ses premiers exemples de ce qu'est la mode dans le cadre de l'habillement, secteur traditionnel quand on pense « mode ».

Le luxe vestimentaire a encore cours dans la « mode de cent ans » qui voit apparaître la figure du couturier comme artisan voire artiste avec la Haute Couture, encore dans une logique de luxe donc, mais par la suite, la Haute Couture va perdre son prestige et ne concernent plus que quelques milliers de clients.

S'ensuit une démocratisation du vêtement avec l'apparition du prêt-à-porter et l'industrialisation du secteur. C'est ici qu'on quitte la logique de distinction sociale pour évoquer la montée de l'individualisme comme corrélé à la mode. On est alors dans une culture de masse hédoniste et une culture jeune : « paraître jeune ». Deux temps  se sont alors succèdés : Haute Couture puis prêt-à-porter (mode  jeune), les vêtements d'abord comme distinction sociale –  avec une ornementation à la marge, puis comme moyen de s'individualiser. Il y a ici une dialectique entre conformisme/imitation et distinction/individualisation.

En réalité, il n'y a pas une mais des modes. Dans la « mode ouverte », le Paraître fonctionne comme symbole d'un style de vie -  comme un « self-service généralisé » et l'auteur pose que l'identité sociale s'est brouillée mais pas l'identité sexuelle. La séduction serait l'apanage des femmes. Les possibilités se sont accrues pour elles,  car elles conservent la jupe et la robe mais ont désormais le pantalon.

On a toutefois aussi un décalage avec une certaine lenteur entre la création d'avant-garde et sa diffusion de masse –  qui serait une forme de « sagesse », toutes les excentricités de la Haute-couture ne pouvant s'afficher dans la rue. Décalage mais pas de déficit créatif au contraire ? Le « must » en matière de mode est plus flou. Enfin, il y a une dépassionnetisation sociale de la mode, mais pas la disparition des codes sociaux et des phénomènes mimétiques.

Grâce au vêtement, les personnes s'individuent, en affichant leur style propre. En terme de statistiques, il y a baisse de la consommation vestimentaire, avec la vogue du sportswear (toujours le bien être avant l'honorabilité sociale et paraître jeune et « dans le coup »).

Il y a aussi une rupture avec le passé et des vêtements choisi  (comme le jeans) et non imposés par la tradition – à la fois uniformisation et individualisation, individualisme (à travers le mimétisme) et conformisme (on a donc bien encore des phénomènes mimétiques. Mais au bourgeois qui imitait le noble, on a, avec la démocratisation et le règne de l'individualisme, des personnes qui s'habille pour satisfaire leur bien-être plus que le paraître (réalisation de soi et culte du corps). Et évidemment, les possibilités sont multiplié par le choix offert avec l'industrialisation de la production du vêtement.

On est passé de l'imitation verticale (d'une société d'ordre) — avec hiérarchie, distinction, reconnaissance sociale et  valorisation, à l'imitation horizontale (autour de soi) – avec des individus égaux, qui veulent  « être bien », dans une logique hédoniste et dans le cadre de la démocratie – bref on est passé à une distinction individuelle et esthétique et non plus de classe sociale.

La mode  est désormais liée à l'affirmation de l'individualisme par rapport au collectif (imitation et distinction).

La « mode achevée » a pour vocabulaire : l'éphémère, la séduction, la différenciation marginale et Lipovetsky y voit un nouvel investissement des valeurs démocratiques et non une décadence. Il n'y a pas disparition des idéaux mais transformation de ceux-ci.

Avait-on raison de parler d'une « hégémonie aliénante de la mode » ?  Ou encore une aliénation généralisée (selon les termes de Guy Debord) ? Il est clair qu'on est passé à une « Société de consommation » - avec augmentation du niveau de vie, abondance et culte des objets.

Concernant ceux-ci c'est la fin de la permanence des objets – d'où une instabilité des choses industrielles. Avec sa phase « mode achevée » , la mode touche les plus petits objets du quotidien : rasoirs, briquets, bouteilles,… Les firmes créent de nouveaux produits en permanence et il s'instaure une relation ludique avec ces objets. Là encore, ce n'est plus le désir de briller en société mais le désir de fonctionnalité et d'accomplissement/réalisation personnelle qui prédomine dans un égalitarisme démocratique et individualisation. Des multitudes de produits permettent de se différencier et d'affirmer ses goûts individuels (valable aussi pour les produits culturels, films, livres, séries télé et eux aussi soumis à la mode et à l'oubli).

Par ailleurs, on est entré dans l' « Ere du design » avec une grande importance de la nouveauté. L'analyse classique, que démonte Lipovetsky, pose les objets comme des signifiants et discriminants sociaux, des « marqueurs de classe » - là encore une concurrence symbolique des classes. Or, là encore, l'auteur insiste : on ne consomme plus pour éblouir mais pour soi-même, par plaisir et gratification personnel : individualisme narcissique, culte du corps, égalisation des conditions, imitation, culte de l'utilité et de la nouveauté. L'individu hédoniste se replie sur lui-même.

L'auteur aborde ensuite les question de la publicité, des médias, de la culture et des idéologies, montrant que la mode ne se restreint pas qu'aux objets et idées mais touche aussi l'immatériel, toujours dans nos sociétés démocratiques contemporaines occidentales.

Il note ainsi l'importance de la publicité qui joue sur le registre ludique et de la surprise –  dans une stratégie de séduction, appliquée aussi à la politique ce qui a pour conséquence de pacifier les débats. Là encore Lipovetsky s'oppose à des théories qui ont eu cours : la pub n'a pas l'impact totalitaire qu'on lui prête car elle n'influence qu'à la marge. Le choix reste libre. La publicité n'impose rien. On peut la « zapper ». Les produits et marchandises ont des temps de vie courts et la pub se doit de les mettre en avant.

Mais les  produits culturels aussi marqués par l'éphémère. Dans la lignée d'un Edgar Morin, mais en s'en démarquant, Lipovetsky pointe l'Impact des stars –  avec une adoration qui ne saurait être comparée à la religion, comme l'affirmait Morin,car cette engouement est ici le fait d'individus jeunes qui s'affirment pas leurs goûts culturels (notamment les jeunes filles). Par ailleurs, les stars des années 1980 sont plus proches des gens du commun, moins inacessibles (démocratisation).

De même, les médias ne sont pas sources d'aliénation et de décervelage mais ramènent au contraire du débat public et les experts combattent les idéologues dogmatiques. Là aussi, vitesse de l'information et présentation ludique prédominent.

Enfin, l'auteur observe un changement rapide des idéologies dans nos sociétés, un « procès mode » dans les idées avec les idéologies qui relèvent de l'orthodoxie opposées à l'investissement flottant de la mode, où la Foi est remplacée par l'engouement. Il y a encore désacralisation et plus le même rapport au passé/ nouveauté avec le moment charnière de Mai 68 (contre les autorités du passé et vers l'individualisme et l'hédonisme).

Mais la mollesse des convictions conduisant à l'affaiblissement de la démocraties ne sont-ils pas devenus la règle ? La combativité affaiblie par le culte de l'Ego ? En réalité, il y a une pacification des mœurs et des discours : « calme collectif et fermeté d'opinion ». Enfin, le recul des idéologies renforce la légitimité des institutions démocratiques Il y a plus d'autonomie  des individus et de la société civile qui s'investissent dans des combats pour le bien-être (Droits des femmes, contre le racisme, la pauvreté). Le jugement de l'Autre recule en même temps que le désir de distinction s'écroule au profit du bien-être personnel.

Il y a toutefois un retour du conservatisme qui n'est pas un effet de la mode mais une survivance  des temps anciens. Ce conservatisme se sert de la mode comme canal de diffusion mais va contre elle (paradoxe).

Il y a en réalité deux éléments qui assurent la cohésion sociale : la mode d'une part (vers la nouveauté) opposée à la coutume d'autre part (vers le passé). Mais aujourd'hui, les individus se tournent vers les novateurs plutôt que vers l'autorité des anciens.

On n'a plus un seul maître à penser mais des milliers de petites références qui forgent la pensée d'un individu « à la carte ». Lipovetsky termine son propos sur une note nuancée qu'on pourrait considérer comme pessimiste (après avoir dédouané la publicité et les médias comme pour contrebalancer) : l'individu est de plus en plus exigeant en terme de relation interpersonnelle et de communication menacé par la solitude (autre paradoxe).

Dans L'empire de l'ephèmère, parce qu'il considère que le phénomène mode n'a jamais été correctement abordé par la pensée, pas assez en profondeur, Lipovetsky invalide la théories de la mode comme moyen de distinction de classe au profit d'un moyen de s'épanouir personnellement, en lien avec la montée de l'individualisme propre à la Modernité. Il assure ainsi le lien entre mode et démocratie, les deux allant de paires ? Ce faisant, il s'oppose à un certain nombre de théoriciens qui l'ont précédé et s'efforce de nuancer voire d'invalider leurs apports.

A bientôt !

L'empire de l'éphémère - Gilles Lipovetsky

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Toon - Steve Jackson Games

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Pour ce 2600ème article sur mes plus anciens blogs, nous allons retomber en enfance avec l'évocation du monde des dessins-animés. Qui n'a pas connu et rit de bon coeur sur Bugs Bunny, Daffy Duck, Bip-Bip et le Coyote, Droopy, Titi et Grosminet ? Ces personnages appartiennent à la catégorie des Toons (ou Looney Toons !) et en 1984, il vous devient possible de les incarner et de vivre les mêmes aventures délirantes et loufoques lorsque Steve Jackson Games édite son jeu de rôles Toon.

Toon  est donc un jeu de rôles qui ne se prends pas au sérieux ! Il n'est par ailleurs pas forcément destiné aux plus jeunes comme on sait que les dessins-animés, les Disney par exemple, comportent plusieurs niveaux de lectures. Tex Avery n'aurait pas désavoué ce jeu qui vous plonge dans le monde des cartoons.

Le but d'une session sur table est de générer des gags à profusion et en continue, selon un rythme effréné, bref de faire n'importe quoi, d'exagérer leurs actions, voire de se taper dessus dans la joie et la bonne humeur ! Les scénarios ne sont qu'une base de départ car vous pouvez être sûr que vos joueurs sortiront du cadre si ils ont bien assimilé le principe du jeu et sont d'humeur facétieuse. Les parties de même seront plutôt courtes, car trop rire épuise vite. Vous aurez compris que Toon se prête mieux aux parties one-shoot qu'aux longues campagnes sérieuses. 

Les personnages-joueurs seront des humains, des animaux voire des objets du moment qu'ils soient bien typés. Un personnage est défini par ses caractéristiques, ses compétences et ses pouvoirs mais aussi des ennemis naturels, ses croyances, objectifs et possessions.

Le système est éprouvé et simple et se rapproche du système à base de dés à 6 faces du jeu de rôles Star Wars de West End Games, c'est à dire que vous faites des jets de dès (deux dès en l'occurrence)  que vous comparez à votre caractéristique additionnée de votre compétence. Les personnages ne meurent pas à 0 points de vie mais sont KO pendant trois minutes avant de revenir en pleine forme !

J'ai eu l'occasion de lire des scénario pour ce jeu et me rappelle d'un excellent "Toon Wars" qui était un pastiche humoristique de Star Wars avec des Toons !

En France, ca avait été traduit au début des années 1990 par Halloween Concept.

Un jeu parfait pour se détendre avec des amis !

A bientôt !

Toon - Steve Jackson Games

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Le train sifflera trois fois - Fred Zinnemann

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Nous allons maintenant parler d'un long-métrage qui fait partie intégrante du Patrimoine culturel américain, datant de la grande époque du Western car sorti en 1952, il s'agit de Le train sifflera trois fois, réalisé par Fred Zinnemann avec la légende Gary Cooper.

Ce film se déroule pratiquement en temps réel, comme l'indique l'horloge de la gare, comme pour accroitre à la tension du récit. L'action se déroule de 10 heures 40 à peu après midi.

Dans la petite bourgade d'Hadleyville, le shérif Will Kane (joué par Gary Cooper) vient d'épouser la jeune quaker Amy Fowler (jouée par Grace Kelly). Mais un ancien hors-la-loi que l'homme de loi avait contribué à arrêter par le passé, un certain Frank Miller, finalement libéré de prison, revient à ce moment là en ville avec la ferme intention de se venger et alors que Will Kane est sur le point de rendre son étoile ! Miller doit arriver par le train de midi à la gare où trois de ses complices l'attendent.

Le shérif va alors devoir une dernière fois accomplir son sens du devoir et il tente de recruter des aides parmi les villageois. Ceux-ci refusant tous par lâcheté, le héros se retrouvera seul et même sa femme est sur le point de l'abandonner.

Mais Amy Fowler finit, grâce à l'intervention de la maîtresse de son époux, par comprendre quel rôle elle a à jouer et abattra même un des hors-la-loi. Le couple, ayant triomphé, quitte alors la ville.

Ce western repose au final sur une certaine tension psychologique et montre un homme face à ses responsabilités et proprement héroïque, qui semble aller à l'abattoir mais s'en sort grâce à celle qu'il aime. La morale est sauve !

Dans cette histoire, le héros doute, a gros à perdre et a même peur - on est loin du cow-boy monolithique et invincible d'alors ! Ce western se démarque aussi par sa bande-son dépouillée et son image très sobre. On peut même y voir un "anti-western" et John Wayne détestait ce film. Son film Rio Bravo (1959), avec son héros courageux, sera une réponse au train sifflera trois fois.

Ce film est le premier grand rôle d'une jeune Grace Kelly appelé à devenir par la suite Princesse de Monaco? Lee Van Cleef y fait aussi sa première apparition au cinéma dans un rôle muet.

Le train sifflera trois fois vit par chez nous, sa chanson titre, en forme de ballade, interprétée par John William sous l'appellation "Si toi aussi tu m'abandonnes" avec des paroles françaises de Henri Contet

C'est aussi le genre de film qui a fait les beaux jours de l'émission La Dernière Séance d'Eddy Mitchell dans les années 1980, sur FR3. Il peut aussi être vu comme une parabole sur Hollywood et le maccarthysme. Enfin, il a été largement récompensé à la 25ème Cérémonie des Oscars avec des statuettes pour le meilleur acteur (Gary Cooper), le meilleur montage, la meilleure musique (pour Dimitri Tiomkin) et la meilleure chanson - et aussi lors de la 10ème Cérémonie des Golden Globes dans les catégories meilleur acteur dans un film dramatique (Gary Cooper encore), meilleure actrice dans un second rôle (pour Katy Jurado) et enfin pour la meilleure photographie noir et blanc (car le film est en N&B).

De nombreuses autres oeuvres culturelles rendent hommages à ce film : un épisode de  Chapeau melon et bottes de cuir (sur le mode parodique), l'album de Lucky Luke, "Les Dalton à la noce", paru en 1993, le film de SF, Oultand... loin de la terre,  film de 1981 avec Sean Connery en transpose la trame dans l'espace et enfin, on eu même un film porno en 1975 qui parodie le titre du western de Zinnemann, L'arrière-train sifflera trois fois - avec un scénario sans aucun rapport avec le film original.

Moi, c'est un de mes westerns préférés !

A bientôt !

Le train sifflera trois fois - Fred Zinnemann

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Star Wars - L'Ere de la Rébellion : Les Héros

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En 2019, Marvel a sorti tout une gamme de comics consacrés aux Héros et aux Vilains emblématiques des trois périodes clés de la Saga Star Wars : celle de la République, celle de la Rébellion et enfin celle de la Résistance ! Nous allons nous intéresser ici aux histoires courtes de l'Ere de la Rébellion consacrées aux Héros, et scénarisées par Greg Pak et mis en images par différents dessinateurs.

On aura donc droit à un récit sur Leia Organa, un autre sur Han Solo, encore un autre sur Lando Calrissian et enfin un dernier sur Luke Skywalker ! Enfin, pas tout à fait le dernier car il y a aussi deux récits plus courts d'un numéro "Spécial" consacrés à Yoda et au duo de pilotes Rebelles décédés durant l'Attaque de la Première Etoile Noire, Biggs Darklighter et Jek Porkins !

Dans "Princesse ou vaurien", on est peu de temps avant Le Retour du Jedi et Leia, accompagnée de Chewie et Lando, s'est procurée la tenue du chasseur de primes Boushh et va être confrontée à d'autres mercenaires, avec à leur tête le reptilien, Bossk, le rdoutable Trandoshan qui a formé Boba Fett. C'est une sorte de test pour Leia qui devra montrer si elle a les "guts" pour endosser le costume d'un chasseur de primes, préalable avant de se jeter dans la gueule du loup (du Rancor plutôt !), le Palais de Jabba ! C'est donc scénarisé par Greg Pak et dessiné par Chris Sprouse dont j'aime beaucoup le style clair.

Dans "Fuir la Rébellion", Han Solo a touché l'argent que lui avait promis Obi-Wan Kenobi dans la Cantina de Mos Eisley - et va pouvoir rembourser un certain Baron du Crime Hutt ! - mais hélas, pour lui, son grand coeur fait qu'il accepte des missions d'urgence pour le Rébellion et se retrouve embarqué dans le conflit galactique.

Lando Calrissian a "Le blues de Bespin" dans le récit éponyme ! Il a lâché ses arnaques telles qu'il les pratiquait encore dans le film Solo : A Star Wars Story et se retrouve administrateur de la Cité des Nuages ! Mais les finances sont au plus mal et l'aide du dévoué cyborg Lobot ne suffit pas à purger les comptes ! Il va alors accepté une mission pour un alien de la race des Fantanine, des espèces d'insectes à la longue espérance de vie et qui-plus-est richissime ! Alors que notre héros semble avoir touché le jackpot, un dilemme moral lui fait renoncer à tout cet argent ! Adieu les Crédits !

Luke Skywalker est très impliqué dans la lutte contre l'Empire dans "La lutte ou la fuite". Le récit, par le biais d'une vision, explore les deux options du titre ! En tant que dernier Jedi, Luke impressionne les soldats Rebelles sous ses ordres à l'exception d'un officier Pau'an. ce dernier aura aussi l'occasion d'être un héros à l'instar de Luke.

On a là quatre histoires courtes, plus ou moins convaincantes ! En raison du court format, le récit n'est pas vraiment développé comme il conviendrait et je préfère, pour ma part, les histoires en six numéros qui forment un album (TPB) complet au final.

En plus, on a donc deux autres récits encore plus anecdotiques sur lesquels je ne dirais pas grand chose si ce n'est que "L'épreuve de Dagobah" revient sur le quotidien - et les états d'âme durant son exil forcé - de Yoda sur la planète marécageuse et se conclut par l'arrivée de Luke tandis que "Valeur volée" à une orientation - et un dessin - clairement humoristiques ou deux pilotes Rebelles célèbres prennent des vacances sur une planète touristique.

Dans moins d'un mois, nous aurons la sortie de Star Wars - Episode IX : L'Ascension de Skywalker - qui clot un nouveau cycle et en ferais évidemment assez vite un billet - qui sera mon 200ème article sur Star Wars ! J'irais sans doute le voir entre le 21 et le 24 décembre 2019 - après mes examens universitaires de Sociologie ! (?)

A bientôt !

Star Wars - L'Ere de la Rébellion : Les Héros

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Dragon Ball Super - Tome 9 : Conclusion et dénouement - Toriyama & Toyotaro

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L'arc de Dragon Ball Super ayant pour titre "Survie de l'Univers" se termine dans le tome 9 - intitulé sobrement "Conclusion et dénouement" - du manga avant d'enchainer directement sur une autre aventure. Son Goku est toujours en lice dans le Tournoi du Pouvoir, seul face au surpuissant Jiren dont la force semble illimitée !

Nous avions laissé notre héros au moment le plus dramatique, au moment où il avait atteint l'"Ultra Instinct" (que la traductrice française a choisi d'appeler "Réflexe Transcendantal" - ce qui est un choix judicieux je trouve !). Les coups vont continuer à pleuvoir sur un ring dévasté.

Mais comme Goku manque de pratique avec ce nouveau "Power up", il va vite s'épuiser et ensuite va agir de concert avec Vegeta, lui aussi encore sur le ring pour pousser le champion de l'Univers 11 jusque dans ses dernières limites. Au passage, on en apprends un peu plus sur les motivations de Jiren, notamment sur le voeu qu'il souhaite faire exaucer si il remporte le tournoi, en rapport avec son ancien maître et un besoin de reconnaissance.

Le Tournoi se conclut par la victoire de nos héros mais en réalité ce n'est pas Goku le dernier en lice sur le terrain et nos amis ont su se montrer malin et ruser ! Le voeu final solutionne tous les problèmes et ouvre des possibilités d'arcs en grand nombre pour le futur du manga.

On enchaine ensuite rapidement sur une nouvelle histoire ! Au passage, Goku tient sa promesse faite à Freezer et ressuscite le Tyran de l'Espace. On a aussi une allusion à l'arc Broly tel qu'il est montré dans le film du même nom - et juste évoqué ici dans ce manga et donc canonique (mais qu'en sera-t'il quand l'anime reprendra ? En 2020 ?)? L'arc du film de fin 2018/début 2019 s'intercale en fait entre le "Tournoi du Pouvoir " et l'arc "Le Prisonnier de la Patrouille Galactique".

Des êtres venus de l'espace tentent de kidnapper Maijin Boo - toujours plongé dans sa sieste ! - et y parviennent. Ils embarquent aussi Goku et Vegeta. On retrouve le Patrouilleur Jaco ainsi qu'un nouveau venu ,Meerus, dont Vegeta pense à raison qu'il cache sa véritable puissance qui est très grande ! La vraie nature de ce Meerus a été révélée tout récemment dans le Shonen Jump au Japon et rien que son apparence révèle cette nature - mais je ne vous en dit rien pour le moment.

Les Patrouilleurs sont venus chercher Boo afin de libérer le Dai Kaio Shin (le Grand Kaio Shin) que le gros bonhomme rose a absorbé il y a cinq millions d'années ! En effet, un nouveau péril est apparu car un terrible prisonnier, enfermé depuis dix millions d'années, s'est évadé de la Prison Galactique, le surpuissant et maléfique Moro (on prononce aussi"Mollo" !), être à l'apparence de bouc démoniaque qui manie la magie mais est pour l'instant très affaibli - et néanmoins très dangereux !

La Patrouille Galactique espère ramener le Dai Kaio Shin car c'est lui qui a vaincu et permis de capturer le Bouc il y a dix millions d'années. Moro a la capacité d'absorber à distance l'énergie vitale de toute une planète pour accroître sa force et sa longévité.

Meerus et Jaco proposent à Son Goku et Vegeta d'intégrer La Patrouille Galactique - ce qui est ensuite effectif et acté. Mais Moro, qui a entendu parler des Dragon Ball par un déserteur de l'armée de Freezer se dirige sur le nouveau monde des Nameks ! Nos deux Saiyans se téléporte aussitôt là-bas grâce au déplacement instantané de Goku et le combat commence.

C'est Vegeta qui ouvre le bal et a affaire à la télékinésie du  nouveau grand méchant de cet arc ! Le mari de Bulma a plutôt intérêt à rester sur ses gardes car on ne sait pas ce que Moro nous réserve et sa réputation d'ennemi redoutable le précède même si une puissance de combat relativement "modeste" se dégage de lui !

Le scénario de ce nouvel arc est intéressant et ça part sur de bonnes bases. Côté dessins, c'est assez inégal  et il y a des cases réussies et d'autres franchement laides ! Il est clair que Toyotaro n'a pas le talent de dessinateur/mangaka de Maître Toriyama ! Mais ce dernier doit normalement toujours chapeauté le tout, fournir le scénario et valider les croquis préparatoires ! Non ?

J'ai lu ce tome 9 sur la plateforme de BD en ligne Iznéo  - qui n'est évidemment pas gratuite ! - en attendant d'acheter le volume papier. C'est une bonne alternative pour gens pressés !

Je vous donne rendez-vous déjà au tome 10 !

A bientôt !

Dragon Ball Super - Tome 9 : Conclusion et dénouement - Toriyama & Toyotaro

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Mortal Kombat - Acclaim

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Les années 1990 ont vu l'expansion et le succès des jeux vidéo de combat qui ont fait les beaux jours des salles d'arcades. On retiendra que le chef de file est le Street Fighter de Capcom mais ce hit était en concurrence avec une autre borne, jeu développé par Midway et publié par Acclaim - et connu pour son ambiance ténébreuse et ses séquences gores, grand-guignolesques bref sanguinolantes (désignées dans le jeu sous le terme de "Fatality", des coups spéciaux pour achever l'adversaire), j'ai nommé Mortal Kombat !

Mortal Kombat  est en réalité une franchise déclinée en de nombreux opus du jeu vidéo éponyme, de 1992 à 2019 et qui a donné lieu aussi à des films où notre cher Christophe Lambert national a pu relancer un temps sa carrière. On a aussi eut des animés, des novélisations et des comics.

Le premier opus sort en 1992 et est tout de suite très populaire chez les ados mais déclenche, aux Etats-Unis, la colère des associations bien-pensantes de parents qui dénoncent son extrême violence (rappelons que la libre-circulation des armes à feu, elle, ne dérange pas trop ces braves américains moyens - pays pas à un paradoxe près !)

Mortal Kombat sort un an après Street Fighter II et est conçu par John Tobias et Ed Boon. Sa particularité - et ce qui lui confère un ton très réaliste (si on fait l'impasse sur le caractère exagéré des "Fatality") - est que les graphismes sont en fait des séquences filmées avec des acteurs qui ont été digitalisées et numérisées.

On est dans un univers composé de dix-huit Royaumes crées par les Dieux Anciens. Ces Royaumes (dont la plupart sont nommés mais je vous fais grâce des noms !) lorgnent évidemment les uns sur les autres ! Cependant, pour assurer une paix relative, les Dieux Anciens ont décrété qu'un Royaume ne pouvait en envahir un autre que si son champion avait battu celui du Royaume convoité au cours du tournoi Mortal Kombat.

L'histoire évolue au fil des onze jeux (et trois spin-off) que compte la franchise à ce jour (mais ce n'est qu'un prétexte et je dois dire que je ne connaissais pas tout ce "background" en 1992 quand je jouais au jeu !). Ainsi, le premier jeu Mortal Kombat se déroule dans l'EarthRealm, où sept guerriers participent au tournoi. Le gagnant sauvera le royaume de l'invasion par Outworld. Avec l'aide du dieu du tonnerre Raiden (joué par Christophe Lambert au cinéma), les guerriers de l'EarthRealm gagnent le tournoi et Liu Kang devient le nouveau champion du jeu.

Précisons que les premiers jeux de la franchise sont de "classiques" jeux de combat en 2D. Mentionnons les noms de quelques protagonistes : Reptile, Scorpion, Sub-Zero, Kitana, Kung-Lao ou Sonya Blade ! Mais tous n'apparaissent pas dans le premier épisode et au fil de la série, on comptera plus de 70 personnages !

Ces jeux ont été portés sur la plupart des consoles existantes  : Dreamcast, les Game Boy, Game Gear, GameCube, Master System, Mega Drive, Nintendo 64, Nintendo DS,  Super Nintendo, les diverses PlayStations, Saturne, les différentes X-Box, et les ordinateurs Commodore Amiga et plus près de nous les PC, sous Windows.

Voilà, je vous laisse après l'évocation de cet univers "plein de poésie et de douceur" où l'amour du prochain prévaut !

A bientôt !

Mortal Kombat - Acclaim
Mortal Kombat - Acclaim

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Mes Souvenirs en BD : Année de Naissance 1972

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Je suis presque de la génération des cinquantenaires et quand je repense à toutes ces années parcourues, une certaine nostalgie m'étreint ! Cinq décennies, ca en fait des expériences de vie ! Le secteur culturel l'a bien compris qui surfe sur cette nostalgie. On sait que la mode des "Journaux de votre jour de naissance" ne date pas d'hier mais dans cette lignée, les Editions Dupuis lancent une série de BD intitulée "Mes Souvenirs en BD". Je vais ici vous parler du tome consacré à mon année de naissance, soit 1972 !

Les choses ont bien changé en un demi-siècle, le monde semble aller plus vite - vers sa fin ? Si on reste optimiste, on peut voir des promesses dans l'avenir que nous réserve le XXIème siècle en espérant que l'Homme saura, par sa technologie, surmonter les défis qui s'annoncent.

Pour ce tome 1972, les auteurs, Samuel Otrey et Gabriele Bagnoli, nous ont concocté une petite BD sympathique et pleine d'humour - mais dont le dessin n'est certes pas d'une très grande facture et ce n'est pas le but - au fil des cases agrémentées de photos de produits et d'objets culturels de ces années-là ! Je suis frappé à ce stade de constater que la nostalgie se résume à des marques ! C'est un peu triste mais en même temps, c'est plus visuel.

J'ignore si les autres tomes reprennent certaines des planches de cet album. Y a t-il des cases communes par exemple, entre les années 1972, 1973 et 1974 ou s'agit-il à chaque fois d'une histoire différente à chaque fois ? Ici, un certain Stéphane, né en 1972, se rends chez "Papi et Mamie" avec sa femme et ses deux enfants (le fils ainé et la fille plus jeune, bonjour le cliché de la "famille modèle", pauvre de moi, moi le célibataire endurcit qui selon ces critères a raté sa vie ! C'est conformiste au possible !) afin de faire un peu de rangement et se débarrasser de ce qu'ils pensaient être des "vieilleries" sans importance et qui vont être en réalité l'occasion d'un voyage vers le passé (de l'enfance !).

En tournant ces pages, on se rends compte que chaque génération a grandit sur les mêmes objets. En 1972, naissaient Vanessa Paradis,  Candeloro, Sébastien Cauet, Geri Halliwell, Alyssa Milano, Cameron Diaz; Titoff (le comique, pas l'acteur porno !), Jennifer Garner ou encore Gwyneth Paltrow et disparaissaîent Dino Buzzati et Maurice Chevalier. On décidait aussi de l'agrandissement de la Communauté Européenne.

Le Tome contient son lot de madeleines de Proust et je ne vais pas vous en faire l'inventaire exhaustif. Sont couvertes toutes les années d'un jeune qui serait né en 1972 jusqu'à ses 18 ans, en 1990 !

On retrouve  les Playmobils, les Barbie, les Big Jim les albums de stickers (on disait alors "images autocollantes" Panini,  les jeux LCD, la console Atari 2600 et l'Amstrad CPC 6128, les oeufs en chocolat Kinder Surprise, le chocolat en poudre Nesquik (bizarrement la poudre Tang n'est évoquée nul part ?), les Stylos BIC, les Cahiers de Vacances Passerelle, les calculatrices scientifiques Casio (utilisée pour mon Bac en 1990 !), les Bibliothèques Rose et Verte, les Livres dont vous êtes le héros,, les jeans troués, les walk-man ou baladeurs et leurs cassettes audio (là encore pas un mot sur les VHS !), les films pop-corn et blockbusters apparues dans ces années-là (Ghostbusters, E.T. l'Extraterrestre, Retour vers le Futur et bien sûr Star Wars alors encore appelée La Guerre des Etoiles !).

Côté musique, les incontournables sont Michael Jackson à l'international et Jean-Jacques Goldman par chez nous ! Le Top 50 est lancé avec son magazine papier où on retrouve des interviews et les paroles des chansons de Mylène Farmer, Julie Piétri, Jeanne Mas,ou encore les très sexy Sabrina et Samantha Fox qui provoquent des "cartes de France" !

Le paysage urbain se modifie avec l'apparition des premiers grands centres commerciaux lancés dans les années 1950 (après-guerre) et 1960. On entre dans l'Ere de la (sur)consommation et du paraître avec des marques comme Levi's, Lee Cooper ou Benetton. Dans cette société de l'artifice et du superficiel, des hommes comme Coluche appellent à réveiller le sens de la solidarité de tout un chacun.

Côté Sport, l'album nous rappelle les grandes Coupes du Monde de Foot de ces années-là (1982, 1966, 1990 et 1994 - je vous laisse essayer de vous remémorer où elles se déroulaient !), les Jeux Olympiques d'Eté (en 1980 à Moscou et en 1984 à Los Angeles, chaque fois avec un boycott d'un camp de la Guerre Froide ou de l'autre !) et d'Hiver (Alberville en 1992, en sortant un peu du cadre !) et les victoire du "Blaireau", Bernard Hinault sur le Tour de France cycliste, en  1978, 1979, 1981 et 1982 (Hinault que je n'appréciais pas trop jusqu'à ce qu'il soit battu par Laurent Fignon quelques années plus tard !) et enfin la victoire historique d'un Français, jamais égalé depuis, en Tennis à Roland Garros avec Yannick Noah en 1983.

Je passe sur la politique ! Elections et années Mitterrand, Thatcher et Reagan, Chute du Mur de Berlin en 1989 - dont on fête ces jours-ci, le 9 novembre 2019, les 30 ans, et qui clôt la période historique commencée en 1914 pour les Historiens.

Je passe aussi sur le Minitel (qui me valut dans les années 1990 une facture de 12.000 francs en deux mois !), les émissions sur les chaînes de télé, Récré A2 et ses animés, Goldorak, Albator, Candy, Rémi sans Famille et la Cinq avec ses séries importées à bas coût, K-2000 et Supercopter !

La presse enfantine est marquée par Pif Gadget, Le Journal de Mickey, Tintin ou Spirou  qui font découvrir des classiques de la BD, Astérix, Lucky Luke ou Rahan. La relève est assurée avec Largo Winch, Valérian ou XIII  tandis que du côté de l'Asie nous arrive Akira (pas un mot sur Dragon Ball hors période !). Pour ceux qui n'aiment pas les images, il y a évidemment J'aime Lire !

Finalement, je vous l'aurais fait cette liste presque exhaustive, emporté par mon enthousiasme à l'évocation de cette période fabuleuse ! La plupart de ces "objets culturels" a ou aura un jour un article et des analyses sur mes différents blogs !

Pour ce que j'en ai vu les années 1950, 1960 et 1970 sont les seules disponibles dans cette collection pour l'instant, ce qui représente tout de même 30 ans !

Il y aurait encore bien d'autres choses à dire mais vais m'arrêter là et vous dire "à bientôt" !

Mes Souvenirs en BD : Année de Naissance 1972

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Star Wars - The Mandalorian - Episode Pilote

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Pendant longtemps, George Lucas a rêvé d'adapter Star Wars - qui se prête bien au format sériel ! - à la télévision. Jusqu'ici, cela a donné des séries d'animation - assez réussies ! - mais on attendait toujours une série live-action (avec des acteurs en chair et en os.). Lucas avait bien compris que l'avenir de la narration est à la télé et dans les années 2000 - aux alentours de 2005, après la sortie de La Revanche des Sith -  il mets en chantier une série au nom de code Star Wars Underground dont une centaine de scripts sont écrits et censée se concentrer sur la pègre galactique dans une ambiance très "dark and gritty". Mais en raison de coûts trop faramineux, ça restera une Arlésienne !

La suite, on la connaît. En 2012, Lucas vends sa société Lucasfilm à Disney et une Postlogie très controversée voit le jour. Controversée mais rentable et qui octroie l'argent pour des séries live-action. A ce jour, trois séries sont programmées pour la nouvelle plateforme de VOD Disney + : Cassian Andor, Obi-Wan et avant elles The Mandalorian.

La Saison 1 de The Mandalorian - déjà renouvelé pour une Saison 2 - ne compte que huit épisodes qui devraient faire chacun une quarantaine de minutes, ceci s'explique par les sommes d'argent faramineuses investies dans cette série - autant que le budget de Game of Thrones (et ça se voit à l'écran !). C'est Jon Favreau - à qui on doit Iron Man qui a lancé le MCU en 2008 et le film live-action Le Roi Lion - qui est le showrunner de cette série à l'ambiance de western dans la Galaxie très lointaine. Dave Filoni, artisan des séries animées Star Wars, est à la réalisation du premier épisode.

Le Mandalorian est un chasseur de primes appartenant à ce peuple de guerriers, en fait adopté par eux semble-t'il, interprété par Pedro Pascal (vu dans Game of Thrones), qui ne retire jamais son casque et fait son chemin dans une Galaxie où l'Empire s'est effondré, cinq ans après Le Retour du Jedi. L'action prends place dans la Bordure Extérieure, "repaire des malandrins les plus infâmes", comme dirait Obi-Wan.

Le "Chapitre 1" de cette Saison 1, sans être une révolution, est une vraie réussite. La réalisation de Filoni - qu'on attendait au tournant, est soignée, autant que les effets spéciaux, tant au niveau des décors, des aliens et des créatures ou des vaisseaux et engins. La série est très respectueuse de l'univers crée par Lucas tout en apportant son lot de nouveautés rafraîchissantes.

Le héros est certes un gars bien "badass" mais il n'est pas invincible. Des révélations restent encore à venir sur lui et seront révélées au compte-gouttes Tout le casting n'apparaît pas dans ce premier épisode mais on a déjà la présence de Werner Herzog qui joue un ancien gouverneur impérial et de Nick Nolte, grimé en Ugnaught. Taika Waititi donne de la voix pour un droïde de la série IG qui sait se servir de ses pétoires.

Notre chasseur de primes remplis donc des contrats et notamment pour l'ex-impérial. Il traque une cible et l'action culmine dans la scène finale, une fusillade très explosive. L'épisode lui se termine avec une grosse surprise qui ajoutée à bien d'autres éléments de ce Pilote donne furieusement envie de voir la suite ! On nous avait promis une grosse révélation sur l'univers de Star Wars et elle est bien là et de taille ! Mais je ne vous spoilerais pas quoi que ce en quoi elle consiste va sûrement inonder le net d'ici les prochains jours !

En France, il faudra attendre la fin du mois de mars 2020 pour avoir accès à Disney +. Moi, je vous donne rendez-vous fin décembre 2019 pour une review complète de cette très prometteuse première Saison !

A bientôt !

Star Wars - The Mandalorian - Episode Pilote

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Thorgal - Tome 14 : Aaricia - Rosinski & Van Hamme

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La série Thorgal est un des grands succès de la bandes-dessinées, vendu à plus de 16 millions d'exemplaires, traduit dans 18 langues et s'écoulant encore à 400.000 albums chaque année, un best-seller au même titre que XIII  et Largo Winch (du même scénariste Van Hamme), ou que les classiques Astérix et Lucky Luke.

En 1989, alors qu'on fête les dix ans de la série, le quatorzième tome paraît et se centre à nouveau sur un personnage particulier du récit, la courageuse et débrouillarde Aaricia, l'épouse du héros Thorgal, présentée ici dans quatre histoires qui se déroulent durant ses jeunes années. De manière plus anecdotique, la prépublication de ces quatre récits ne se fait plus dans Le Journal de Tintin mais désormais dans Hello Bédé.

Le premier des récits s'intitule "La Montagne d'Odin" et Aaricia y a 6 ans et refuse de croire que sa maman a rejoints le Walhalla. Elle s'enfuit donc à la recherche de celle-ci et rencontre des nixes, des créatures malicieuses et menteuses qui se font passer pour des elfes des bois pour tromper la pauvre gamine.  Un jeune Thorgal sauvera son amie, abandonnée sur une montagne enneigée par les petits démons et Aaricia finira par admettre que sa mère est morte et ne reviendra plus !

Le second récit a pour titre "Première neige" et commence par le décès d'un autre des parents des héros. L e chef viking Leif Haraldson, père adoptif de Thorgal est mort et les honneurs funéraires lui sont rendus. Mais Gandalf-le-fou, aperçu dans les premiers tomes de la série, lui succède et Thorgal doit s'exiler volontairement si il ne veut pas subir sa foudre.

Aaricia, pour éviter à son ami de mourir dans le froid, force son père Gandalf et ses hommes a retrouver le jeune garçon en inventant une histoire de trésor dont Haraldson aurait confié le secret à son fils adoptif. Un représentant des autorités vikings sauve finalement la mise à Thorgal. En effet, Hiérulf-le-Penseur exige que le nouveau roi protège les faibles et les enfants pour obtenir sa couronne. Gandalf épargne alors, contraint, le jeune garçon mais l'oblige à vivre à l'écart.

Dans "Holmganga", on découvre un rite ou un guerrier viking offensé peut demander réparation pour son honneur au cours d'un duel. C'est ainsi que Bjorn, le fils ainé de Gandalf et donc frère d'Aaricia provoque, à la demande de son père, une dispute avec Thorgal et le défie. Tout ceci est bien entendu une machination pour se débarrasser du Bâtard et Bjorn - qui périra, adulte, dans le tome 2 "L'Île des mers gelées"  - n'entends pas l'emporter à la loyale. Mais une fois de plus, Thorgal devra sa survie à sa jeune amie Aaricia qui saura une fois de plus ruser !

L'album se termine avec "Les Larmes de Tjahzi" où Aaricia vit une aventure qui pourrait être un réve mais n'en est pas un ! Comme Thorgal dans le tome 7, "L'Enfant des Etoiles", Aaricia rencontre des êtres mythologiques et vient même en aide au dieu poète  Vigrid qui a quitté Asgard pour Mitgard en quête d'aventures et d'exploit. Hélas ça tourne mal pour lui ! Un dernier récit largement orienté vers le fantastique et le merveilleux qui est aussi le propre de cette série !

En conclusion, un album très bon comme à l'habitude ! On appréciera cette volonté de revenir sur le passé des personnages principaux afin d'étoffer leurs biographies et leurs personnalités. Ces récits confirment ce que l'on savait déjà sur l'héroïne Aaricia comme femme volontaire et intelligente.

A bientôt !

Thorgal - Tome 14 : Aaricia - Rosinski & Van Hamme

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