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Prose Combat - MC Solaar

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Pour moi, dans le monde du Rap, Claude Honoré M'Barali, plus connu sous son nom d'artiste, MC Solaar, Français d'origine sénégalaise, a toujours émergé du lot ! Des textes d'une poésie rare, porteurs de messages, des musiques planantes, une certaine ironie rafraichissante et jamais blessante, le gars, qui a perfectionné son art en fréquentant assidûment la BPI (la Bibliothèque du Centre Pompidou - Beaubourg) a assurément ses qualités et j'ai adoré son oeuvre dès sa première apparition télé ! C'était au début des années 1990, dans l'émission alors célèbre de Christophe Dechavanne, "Ciel mon mardi !" où notre chanteur interpréta son "Bouge de là !" et se fit aussitôt remarquer ! Depuis, il touche un large public !

En 1994, MC Solaar sort son deuxième album qui réponds au nom de "Prose Combat" et est d'une grande richesse, comportant en outre pas moins de 15 titres !

Notre artiste a toujours été habité par une certaine nostalgie ! Il croque la société avec un oeil amusé et cela donne des textes d'une grande richesse, plein de figures de styles et de références à toutes sortes de domaines, dans des titres qui se répondent en échos ! L'humour est très présent dans tout l'album excepté peut-être sur des titres comme "Séquelles", un peu amer (et avec Charlotte Gainsbourg qui fait une apparition dans le clip, en forme de clin d'oeil, son père Serge Gainsbourg étant une des inspirations revendiquées de MC Solaar !).

"Nouveau Western" est une des perles de l'album et dénonce le mode de vie à la manière des Etats-Unis et clame aussi la fin d'un certain nombre de mythes ! MC Solaar mets la lumière sur les méfaits de la société de consommation et du capitalisme, appelle à un mode de vie "plus authentique" dans le titre "Relations humaines" (où il mets le pied à l'étrier à son ami Bambi Cruz !). On se laisse emporté par le flow (débit) rapide mais néanmoins audible du chanteur !

Bref, MC Solaar parle de la société sans rien dissimuler - encore dans des titres comme "La concubine de l'hémoglobine" où il aborde la violence ! Mais il le fait sans la haine dont font preuve beaucoup de rappeurs d'alors - et ça ne perds pas en efficacité au contraire ! Et aussi il 'capture' les moeurs de nos contemporains, dresse des "instantanés de vie" comme dans "Obsolète", "Superstarr ou "Dévotion". Est-il appelé à faire école comme il apparaît dans "A dix de mes disciples" ? Il a en réalité toujours fait un peu figure d'OVNI je trouve !

Les clips des différents titres parus en singles sont aussi très soignés - particulièrement "Nouveau Western".

Cet album provient de ma collection personnelle de CD pour une fois et pas de celle de mon voisin et camarade Rico ! Hélas, le CD a pris quelques accros et rayures et ai du écouter les quatre derniers titres sur Youtube car inaudibles sur la galette !  Suis assurément plus soigneux avec mes livres ! Ecoute sur le net donc ! Le plaisir n'en est pas diminué !

Voilà ! Je ne passe pas en revue les 15 titres de l'album ni n'en dévoile sa génèse à la façon d'un article Wikipédia et pour une fois me contente de vous donner mon ressenti qui est très bon ! Pour la biographie de Claude M'Barali, il sera bien temps de le faire une autre fois car possède au moins deux autres albums de lui - dont une compilation/Best-of !

A bientôt !

Prose Combat - MC Solaar

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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise - Dai Sijie

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Continuons notre incursion dans les littératures étrangères, avec cette fois-ci un auteur chinois, Dai Sijie !

Balzac et la Petite Tailleuse chinoise a remporté le Prix Relay du Roman d'évasion en 2000. Le cadre est la Chine des années 1970, sous le régime communiste donc.

On suit le parcours de deux jeunes gens de dix-huit ans, le narrateur et son ami Luo voués à moisir dans un village au fin fond de la campagne dans le cadre d'un programme de "rééducation".

C'est dans ce cadre qu'ils vont faire la connaissance de la Petite Tailleuse. Le roman se présente donc à ce stade comme un traditionnel triangle amoureux, si ce n'est le cadre dépaysant de l'Asie.

Mais, c'est aussi un roman sur la littérature. Les deux compagnons ont un ami, le Binoclard, auquel ils vont subtiliser une valise qui contient des romans "subversifs". Vous me voyez venir : il y a dans la valise des romans de Balzac.

Le dépaysement est bien au rendez-vous. On découvre la vie des paysans chinois, leur dur labeur, leurs conditions misérables. Dans cet univers morne, les deux amis s'évadent par la littérature.

Je voudrais terminer en précisant que dans la lignée des Don Quichotte et des Madame Bovary, ce roman est aussi l'histoire sur la façon dont la littérature peut nous influencer.

Au final, Balzac aura le dernier mot !

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L'élégance du hérisson - Muriel Barbery

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Vous l'aurez sans doute remarqué, les livres dont je choisis de parler ici sont des livres que j'ai apprécié. Il n'est toutefois pas exclut qu'un jour je publie une critique négative...

Mais bon, pour l'instant je voulais vous parler d'un roman qui m'a vraiment épaté ! L'élégance du hérisson est un livre dont on a beaucoup parlé. Un bouche-à-oreille très favorable en a fait un best-seller et il a récemment été porté à l'écran.

Muriel Barbery a signé là un petit bijou d'intelligence, de drôlerie et d'émotion !

Le roman tourne autour de deux personnages (en fait trois en rajoutant Monsieur Ozu).

Il y a tout d'abord madame Michel, la concierge d'un immeuble bourgeois de la rue de Grenelle. Elle n'est guère engageante et parait assez rustique. Mais en réalité, il s'agit d'un masque car Renée Michel est une femme autodidacte, très éduquée et remarquablement intelligente. Seulement, elle se méfie des bourgeois et ne veut pas se mêler à leur monde alors elle feint d'être stupide.

L'autre personnage est une gamine de douze ans redoutablement vive d'esprit et qui ne supporte plus ses parents et sa sœur Colombe. Voulant échapper au "bocal à poisson", elle a décidé de faire une overdose d'anti-dépresseurs le jour de ses treize ans.

Muriel Barbery exerce ici une plume acerbe et très inspirée. A travers ses personnages, elle pose une interrogation sur le sens de la vie, la nature biologique de l'homme, et avance que le salut vient par l'Art qui nous fait un temps oublier notre condition. Elle se livre aussi à une critique sociale dans une moindre mesure.

Ses personnages ont une réelle ampleur et profondeur psychologique. D'ailleurs, elle nous livre les états de Paloma, la gamine, à travers des "Pensées profondes".

La raison du subterfuge de la concierge nous est également expliquée.

La fin du roman - qu'évidemment je tairais - se conclut sur une note en mi-ton, à la fois triste et tragique pour un des deux personnages et pleine d'espoir pour l'autre (j'en dis déjà trop là :) )

Il semble par ailleurs - après avoir feuilleté Une gourmandise dans un Relais H, que son premier roman se situe dans le même immeuble de la rue de Grenelle. Avec le hérisson, l'auteur pratique donc le retour des personnages, technique chère à Balzac.

Voila, précipitez-vous sur cette merveille sans tarder !

A bientôt !

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Les Valseuses - Bertrand Blier

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Les Valseuses, film de Bertrand Blier de 1974, a véritablement contribué à lancer trois grands acteurs : Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou. Depardieu y arbore déjà sa légendaire truculence, Dewaere y laisse transparaître  son caractère d'"écorché vif" et Miou-Miou y joue une ingénue dont se gaussent les hommes !

Ce film est en réalité une comédie dramatique, volontairement crue et satirique ! C'est assez caustique et on est dans la comédie de mœurs où ca parle de libération sexuelle post-Mai 68. C'est donc dans l'air du temps ! On a tous en tête la fameuse somme où Depardieu et Dewaere balance Mio-Miou courte vétue dans un lac !

C'est l'histoire de Jean-Claude (Depardieu) et Pierrot (Dewaere), deux petits voyous sans envergure qui s'entichent de Marie-Ange (Miou-Miou), une shampouineuse qui devient leur complice et qui n'est pas farouche !

Ces deux là ne sont pas les derniers pour "faire des conneries" comme harceler une dame avec un chariot de supermarché, voler et remettre à sa place une DS sous le regard d'un patron de salon de coiffure qui appelle la police et blesse Pierrot à l'entrejambes. Les deux voyous prennent alors la clé des champs avec Marie-Ange, l'employée et maîtresse du patron du salon de coiffure. Le film raconte leurs pérégrinations cocasses !

Au casting, on a aussi une jeune Isabelle Huppert dans son premier rôle - une jeune femme en révolte contre l'autorité paternelle ! -  et des personnalités confirmées comme Jeanne Moreau qui joue une taularde tout juste sortie de prison qui devient la maitresse des deux voyous. On a aussi deux figures montantes du Splendid, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte dans des petits rôles !

C'est paillard et déjanté à souhaits, un peu poétique et ca donne dans la critique sociale. On analyse aussi des sexualités dites "marginales" alors comme la bisexualité., la prostitution occasionnelle, le voyeurisme, la différence d'âge, le fétichisme ou la défloration (ici en pleine nature !) Et enfin, le triolisme et les partenaires multiples ! C'est aussi le fossé entre une jeunesse transgressive, post-Mai 68 et une France conservatrice, pompidolienne et bourgeoise. Evidemment, à l'époque, ce film devenu culte, fit scandale !

Je n'ai pas besoin de souligner que le titre, Les Valseuses, peut faire référence aux testicules ou roubignolles !

A bientôt !

Les Valseuses - Bertrand Blier

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Rorke's Drift - Impressions Games

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Intéressons-nous maintenant à un wargame décliné en jeu vidéo, Rorke's Drift, jeu conçu par Edward Grabowski pour le studio Impressions Games et sorti en 1990 sur IBM PC, Amiga et Atari ST. J'avais acheté un original de ce jeu et non une version piratée !

On voit tout de suite l'intérêt de l'outil informatique mis au service des principes de simulation des Wargames ! Rorke's Drift se déroule pendant la Guerre anglo-zouloue à la fin du XIXème siècle, peu après la bataille d'Isandhiwaha où six compagnies de l'armée britannique furent anéanties par 20000 Zoulous, le 22 janvier 1879. Par la suite, 137 soldats dont un nombre non négligeable de blessés se retranchèrent dans une ferme pour tenter de résister à 4000 Zoulous !

En fait de wargame, ce jeu s'apparente plutôt à un jeu de bataille de figurines. L'action se décompose en deux temps ! D'abord, vous stoppez le temps pour assigner à chaque soldat une action - un ordre ! -  puis vous relancez l'horloge pour voir le déroulement du combat !

Vous pouvez définir position de tir (debout ou genou à terre) et cible - puis répéter ensuite l'ordre à plusieurs soldats. Il va sans dire que les Britanniques ont l'avantage des armes à feu - et une discipline éprouvée ! - mais ont intérêt à demeurer à distance car les Zoulous sont plus forts au corps-à-corps avec leurs lances ! Mais historiquement, ce sera une victoire de la Couronne !

Le tout est de ne pas se laisser submerger et les ennemis arrivent par vague de plus en plus nombreuses ! Vous avez aussi la possibilité de soigner vos hommes et d'autres hommes doivent les réapprovisionner en munitions ! Au bout du compte, vous commandez vos troupe "en temps réel" ! Un ancêtre de Warcraft ?

J'avais joué à ce jeu vidéo sur Atari ST et même si la jouabilité n'est pas mauvaise, je dois dire que je n'ai jamais eu la patience d'aller jusqu'au dénouement de la bataille ! Rorke's Drift constitue un jeu un peu à part mais les wargames informatiques ont leurs adeptes. Les graphismes sont un peu au-dessus de ce qui se fait couramment dans le genre - avec des persos façon Lego (mais pas Lego hein !?) mais un environnement sonore très pauvre !

Ce jeu eut une postérité car de 1990 à 1993, au moins quatre autres produits sur le même principe sortirent sur le marché dont Fort Apache et The Charge of the Light Brigade auxquels je n'ai pas joué !

A bientôt !

Rorke's Drift - Impressions Games

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Viens chez moi, j'habite chez une copine - Patrice Leconte

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Nous allons maintenant parler d'un film français sorti sur les écrans de cinéma en 1981 et signé Patrice Leconte alors auréolé du succés des Bronzés.

Dans Viens chez moi, j'habite chez une copine, Le réalisateur retrouve Michel Blanc qui se lance alors dans une carrière solo comme la plupart des membres du Splendid. Michel Blanc y incarne Guy, qui travaille comme pompiste dans une station service mais se fait renvoyer parce qu'il arnaque les clients et drague les clientes ! Il retrouve alors son copain Daniel - interprété par Bernard Giraudeau, qui va le dépanner ! Mais Guy va attirer la mouise sur Daniel !

On retrouve ici un peu la recette fameuse qui a connut maintes fois le succès au cinéma de deux comparses dont l'un est un boulet qui attire des ennuis à un brave type, recette de L'Emmerdeur, en 1973, avec Jacques Brel et Lino Ventura ou des Compères en 1983 avec Pierre Richard et Gérard Depardieu. Ici, Guy et Daniel se révèlent au final deux galériens vivant dans un monde de débrouilles et de combines.

Guy va vivre chez Daniel et sa compagne Françoise - jouée par Thérèse Liotard - et fréquenter une artiste de cirque échangiste, rôle tenu par la truculente et faussement ingénue Anémone !

Daniel va donc héberger Guy et le faire entrer comme déménageur dans la boite où lui-même travaille mais notre invétéré magouilleur va encore initier quelques combines comme voler des caisses de Château Margaux.

Ce film est en réalité une comédie douce-amère ! Daniel par la faute de Guy va perdre son boulot et se faire mettre à la rue par sa copine ! Mais la réconciliation finira par arriver et la fin est heureuse même si on pressent que Guy n'a pas fini de faire des siennes ! Le type est plus gaffeur et inconscient, sans-gène et roublard, pique-assiette, que vraiment malveillant ! Mais une calamité quand même qui contraste avec la bienveillance du couple Daniel/ Françoise ! Il a des points communs, le côté dragueur, avec un certain Jean-Claude Dusse !

Dans la distribution, on retrouve aussi Marie-Anne Chazel, autre figure du Splendid !

Un film amusant qui tire partie du comique des situations et où on s'amuse des déboires des héros !

Et le film est resté célèbre pour la chanson de Renaud au titre éponyme !

A bientôt !

Viens chez moi, j'habite chez une copine - Patrice Leconte

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Toutes les nouvelles de mon quartier intéressent le monde entier - Louis- Stéphane Ulysse

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Voici un petit roman, de moins de 150 pages qui se présente sous le forme d'un peu plus d'une soixantaine de chapitres (souvent très court, rarement plus de quatre pages) et s'articule en trois parties. L'auteur, Louis-Stéphane Ulysse nous livre, avec Toutes les nouvelles de mon quartier intéressent le monde entier, un récit très vivant où les différents éléments introduits de chapitre en chapitre se répondent dans des jeux d'échos amusants.

Le narrateur est un "négro" qui zone dans un quartier de banlieue nommé Près-de-Paris, ce qu'on nomme aujourd'hui les "territoires perdus de la République", ces zones qu'on a laissé honteusement à l'abandon. Pourtant ici nul misérabilisme car l'auteur a choisi le parti-pris de l'humour pour dédramatiser et n'insiste pas sur la violence même si il y a des morts et des drames - en particulier l'assassinat de la "petite filles des caves" !

Notre narrateur a une passion, le Graph à laquelle il s'adonne avec son ami Kadaf. Ils sont repérés par Sandra, une jeune galeriste, qui les fait connaître. Après la mort de Kadaf, sa côte s'envole sur le marché de l'art et personne ne sait que c'est en réalité le narrateur qui signe ses toiles.

Une pittoresque galerie de personnages dans ce roman, Christian le drogué, Macintosh la racaille, Marvelous, l'adepte de la gonflette, Faye, l'immigré malien,  "Sanchez le fou" qui voit des soucoupes volantes, Wham qui tapine derrière la gare, Mathilde la vieille dame, Rabah le travesti ou encore Bartone le patron du café et ses concours de blagues. On suit les destins de tout ce petit monde.

A la fin, la Cité est rasée et un lotissement est construit à sa place. Les personnages retournent dans l'anonymat pourtant entre temps, leurs histoires ont suscité notre intérêt.

Je referme donc la dernière page de ce livre dont je vais faire don à la bibliothèque de mon Foyer car il pourrait intéresser des gens pas habitués à la lecture !

A bientôt !

Toutes les nouvelles de mon quartier intéressent le monde entier - Louis- Stéphane Ulysse

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Star Wars - Le Spectre du Passé - Timothy Zahn

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En 1991, l'auteur de SF Timothy Zahn avait crée la sensation en relançant l'Univers Etendu de Star Wars avec le roman L'Héritier de l'Empire, premier tome de la Trilogie "La Croisade Noire du Jedi Fou". Il devait ainsi nous introduire des personnages fameux, appelés à une belle postérité, comme Mara Jade et surtout le Grand Amiral Thrawn !

Zahn va par la suite revenir maintes fois dans l'univers de Star Wars, jusqu'à récemment en 2019 avec de nouveaux romans intégrant le Nouveau Canon - après la réintroduction et la réécriture de son personnage fétiche Thrawn ! Mais dès la fin des années 1990, l'auteur récidive avec la Duologie "La Main de Thrawn" qui marque le retour du Grand Amiral de l'Empire, supposé mort , assassiné par son garde du corps Noghri, à la fin de la précédente trilogie romanesque !

Publié à la fin des années 1990 donc, en 1997 précisément, Star Wars - Le Spectre du passé - qui sera suivi par Star Wars - Vision du Futur - est le premier volume de cette Duologie, bien écrite mais bien moins forte en intensité que son oeuvre précédente dans ce domaine, l'effet de surprise et de nouveauté retombé. En fait de Thrawn, on a affaire à une espèce de clone, en réalité un comédien, mis en place par un Moff de l'Empire et un ex-garde impérial !

L'Empire se réduit désormais à ce qu'on nomme "les Vestiges de l'Empire", soit moins de mille systèmes stellaires. L'amiral Pellaon,anciennement sous les ordres de Thrawn, est aux commandes. Dans ce contexte, Leia Organa et Han Solo tentent toujours de parer aux menaces intérieures contre la Nouvelle République tandis que Luke Skywalker et Mara Jade sont sur la piste d'un vaisseau pirate qui transporte des clones.

Un tome qui brille par ses intrigues politiques et ses conspirations mais qui n'oublie pas les bonnes scènes d'action. Le conflit avec l'Empire est sur le point de s'achever avec cette Duologie - par la signature d'un Traité de Paix et ce sera ensuite le temps du "Nouvel Ordre Jedi" avec la menace des Yuuzhan Vongs !

J'ai bien aimé ce premier tome et cette duologie de manière générale mais regrette que le vrai Grand Amiral Thrawn soit vraiment mort ! Après, c'est désormais son sort dans l'Univers "Légendes", reste à voir ce que Disney a prévu pour lui dans le nouveau Canon où il est pour l'instant disparu dans les Régions Inconnues - endroit auquel son sort à toujours été lié, en rapport aussi avec l'Ascendance Chiss ! - disparu en compagnie de Ezra Bridger à la fin de la série Star Wars Rebels !

A bientôt !

Star Wars - Le Spectre du Passé - Timothy Zahn

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In Nomine Satanis/ Magna Veritas - Croc

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Le monde du jeu de rôles contient aussi son lot de figures et personnalités ! Steve Jackson, feu Gary Gigax aux Etats-Unis et Croc en France ! Concernant ce dernier, j'avais croisé sa figure débonnaire et rock'n'roll dans les années 1990 à l'Oeuf Cube à Paris ! Il est l'auteur de jeux mythiques : Bitume et Animonde, Heavy Metal  et Scales  mais surtout son gros succès, dont  la première édition a été vendue à 12.000 exemplaires, In Nomine Satanis/ Magna Veritas,  INS/MV en abrégé !

INS/MV  est sorti la première fois en 1990 et j'ai tout de suite accroché ! Je ne parlerais ici que de la première édition qui se présente sous la forme d'une boite de couleur noire ! Il s'agit en fait de deux jeux en un. Dans le monde des années 1990, vous incarnez des anges ou/et des démons qui s'incarnent dans des corps humains et se livrent à une lutte de longue haleine sur Terre, effectuant des "missions" pour leurs supérieurs, les Archanges ou les Princes-Démons !

Le jeu se caractérise par son ton irrévérencieux et caustique, qui lorgne vers un humour à la Desproges et à la Monthy Python. A l'époque, je trouvais cela très pertinent mais ayant mûri depuis, je trouve ce genre de blagues un peu facile et immature !

Un autre élément propre à ce jeu est le type de dès utilisés pour simuler les mécanismes du jeu. Exit les D10, D20 et autres, on utilise ici des D6 - des dés à six faces. Les héros sont définis par six caractéristiques. Les pouvoirs des personnages joueurs sont ainsi numérotés de 111 à 666.

INS/MV est tout bonnement un jeu de super-héros à la française ! Les anges et démons ont des pouvoirs - voire des limitations, progressent suivant trois grades. L'Univers est riche et Croc nous a concocté toute une série/galerie d'Archanges et de Princes-Démons qui représentent chacun des domaines : la connaissance, les enfants, la guerre, le sexe, la folie, la justice - mais tout ceci est amplement plus détaillé dans un supplément intitulé Daemonis Compendium, un recueil de fiches cartonnées.

Le jeu en est actuellement à sa cinquième édition, sortie en 2015 ! J'ai passé de très bons moments sur ce jeu, à la fois comme joueur et comme maître de jeu, un des premiers jeux que j'ai mastérisé avec Star Wars et Château Falkenstein !

La boite de base contient en outre huit scénarios courts, quatre pour MV, quatre pour INS.

Je ne détaille pas plus et y reviendrais dans la présentation des suppléments et des autres éditions !

Je dédie ce billet à feu mon ami Guillaume B.

A bientôt !

In Nomine Satanis/ Magna Veritas - Croc

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Demolition Man - Marco Brambilla

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Parlons maintenant de Science-Fiction et d'utopie ou de dystopie, c'est selon ! De nos jours, dans les années 2010, on constate, même si ce n'est pas l'impression qu'a le commun des mortels, une baisse des crimes de sang et moins de guerre dans le monde mais avec toutefois des épisodes encore très violents comme en Syrie ! Tendons-nous vers la société dépeinte dans le film de 1993 de Marco Brambilla, une société aseptisée sans aucune trace de crimes et de violences ?

On est en 2032 et un grain de sable va venir perturber cette belle société ! Simon Phoenix - joué par Wesley Snipes alors au début de sa carrière et cantonné dans des rôles de méchant, est un psychopathe arrêté en 1996 et condamné à être cryogénisé ! Or, en semant derrière lui les cadavres lors d'une affreuse boucherie, Simon va s'échapper dans le monde du futur. Qui pourra l'arrêter ?

Nul autre que le sergent de police John Spartan, le "Démolisseur" - joué par Sylvester - "Sly" - Stallone, celui qui l'a interpellé en 1996 mais qui a aussi été plongé en stase car l'opération initiale fut un fiasco scellant le sort de 30 otages ! Le bon et le vilain vont donc jouer au chat et à la souris dans une Los Angeles ultra-sécurisée !

En quelque sorte, comme tout œuvre de science-fiction, ce film projette nos espérances et ici nos peurs en l'avenir ! Car cette société sans crimes et sans violences est aussi une société sans libertés - où jeter un mégot par terre est même impensable ! La lieutenant Lenina Huxley - jouée par Sandra Bullock - fait office de thermomètres et est horrifiée par les actes de Phoenix et Spartan ! On notera au passage l'emploi du nom Huxley qui est sans doute une référence à Aldous Huxley, auteur de la dystopie Le Meilleur des Mondes.

Dans les aléas du casting,  Steven Seagal fut pressenti pour jouer Spartan et Jean-Claude Van Damme pour jouer Phoenix !  On est donc bel et bien dans un bon vieux film d'action et de castagne où on distribue des mandales à la pelle ! Pas étonnant donc qu'on ai d'abord pensé à ces deux stars du montant du film d'action ! Jackie Chan a aussi été approché pour le rôle de Phoenix mais a refusé, ne voulant pas ternir son image joviale en jouant un méchant !

On notera que la bande musicale de ce film contient de nombreuses interprétations de Sting : "Shape of my Heart" et "It's Probably Me "étant les deux titres que je connais le mieux !

Un film d'action/science-fiction dans la moyenne qui livre en plus une petite critique de la société qui se profile !

A bientôt !

Demolition Man - Marco Brambilla

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