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La Guerre du Vietnam - L'Offensive du Têt

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La Guerre du Vietnam est le prolongement direct de la Guerre d'Indochine. Ce conflit y trouve ses origines et c'est une escalade constante depuis le début des années 1960. Des rebelles Viet-congs tentèrent de faire tomber le Vietnam du Sud - sous l'emprise d'un dictateur - sous la domination du Vietnam du Nord, communiste, allié de l'URSS et de la Chine !

C'est pourquoi les USA allaient s'en mêler avec 23000 Américains engagés en 1964 puis près de 500000 soldats dont 80000 Marines en 1968. Cette année - 1968 - allait avec l'Offensive du Têt, offensive généralisée sur Saigon et les grandes villes du pays, marquer un tournant !

L'Opération "Rolling Thunder", initiée en mars 1965, déverse des millions de tonnes de missiles et de bombes au delà de la zone démilitarisée. Les Américains épaulent les Sud-Vietnamiens à bord de leurs hélicoptères Huey, lançant des incursions rapides de type "Search & Destroy" armés de leurs M-16, équivalent des AK-47 dans l'autre camp.

Les Nord-Vietnamiens et les Viet-congs transitent par la "Piste Ho Chi Minh" à travers le Laos et le Cambodge, sont sous les ordres du ministre de la défense Vo Nguyen Giap et du général Tran Van Tra. Les Viet-congs creusent des kilomètres de tunnels dans la campagne - particulièrement dans le "Triangle de Fer" - et pratiquent des tactiques de harcèlement. Le général américain Westmoreland emploie des "taupes" des soldats US spécialisés dans le combat souterrain qui opèrent de concert avec des chiens.

Les Sud-Vietnamiens se chargent des zones côtières tandis que les forces US, très mobiles, opèrent dans l'arrière-pays. Avant chacune de leurs attaques, les rebelles Viet-congs font des repérages très minutieux, cachés dans la population locale qu'ils tentent d'acquérir à leur cause !

Les combats sont violents et très vite le moral des jeunes recrues US est en berne ! Le Viet-cong est un adversaire redoutable, fort de 60000 combattants déterminés. Leur parfaite connaissance du terrain les avantage.

Les rebelles vont planifier une attaque généralisée pour le 30 janvier 1968. Ces nombreuses attaques simultanées sont préparées minutieusement dans le plus grand secret. Les plans sont préétablis et compartimentés pour de petits groupes. Aucun des fantassins rebelles "de base" n'a de vue d'ensemble de l'opération, limitant les risques de "parler" en cas de capture. Des éclaireurs sont envoyés. Comme il sera impossible d'amener de l’artillerie, des commandos Viet-congs ont pour objectif de s'emparer de celle de l'ennemi. Il est prévu de prendre la radio du sud pour diffuser un message d'Ho Chi Minh afin de rallier la population.

L'Armée du Nord commence par lancer une diversion sur la ville de Khé Sanh, le long de la frontière. Westmoreland dirige alors 6000 Marines pour sa défense. Préalablement à l'assaut, le général Weyand s'inquiète de capter des communications ennemies parlant d'invasion et de ne voir aucun mouvement entre Saigon et le Cambodge. Il demande alors à sa hiérarchie de redéployer ses troupes.

20000 soldats du Nord, soutenus par un pilonnage intensif, attaquent Khé Sanh. Le brouillard empêche - les premiers jours - les Américains d'effectuer un bombardement aérien. Lorsque le sol est à nouveau visible, les Américains constatent que l'offensive s'étend en fait à des centaines de village. Le commandement US ne veut pas d'un nouveau "Dien Bien Phu". Pourtant à Saigon, 4000 ennemis surgit de nulle part attaquent le quartier général de l'armée et de la marine, la radio nationale, le palais présidentiel et l'ambassade US.

Au lever du jour, les assaillants de l'ambassade sont à terre. Les combats de rue font rage et l'Associated Press retransmet des images du sceau des États-Unis à terre. Ceci aura une influence déplorable - comme toute la suite - sur l'opinion publique américaine et les mouvements contestataires au pays vont redoubler.

Mais très vite, les petits groupes de combattants isolés Viet-congs sont tour à tour vaincus. Les renforts que devait apporter une supposée et espérée insurrection populaire ne viendront jamais. Dans le delta du Mékong, les soldats du Nord n'ont pas de plan de repli et la bataille y devient apocalyptique ! Des îlots de résistance se constituent dans les campagnes et les Américains, au prix de lourdes pertes, les reprennent et lancent leur contre-attaque.

Le 13 février 1968, l'assaut final est lancé, les lignes de ravitaillement du Nord sont coupées. Après 8 jours de combats acharnés, on compte 2000 soldats Sud-Vietnamiens et 1500 Américains blessés ou tués contre près de 5000 morts et moins de 100 prisonniers dans l'autre camp. Le plus lourd tribut est encore une fois payé par les civils avec près de 6000 victimes parmi les "contre-révolutionnaires" !

L'Offensive du Têt demeurera une victoire américaine mais les retombées médiatiques sont tellement désastreuses, l'image de l'Oncle Sam tellement écornée que ceci conduira peu à peu - jusqu'en 1975 - au retrait progressif des États-Unis.

Ces événements ont laissé une trace indéniable dans l'esprit américain !

A bientôt !

La Guerre du Vietnam - L'Offensive du Têt

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Star Wars - Dark Vador - Ryder Windham & Peter Vilmur

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Lorsqu'en mai 1977, Dark Vador franchit le sas du forceur de blocus Rebelle, Tantive IV, sa sombre silhouette marque les mémoires et impressionne les spectateurs - dont les plus jeunes dont je fus. Dark Vador est l'un des méchants emblématiques du 7ème Art comme Le Joker ou Jafar !

De multiples comédiens ont donné vie à l'icône : David Prowse endosse le lourd costume, Bob Anderson, cascadeur, chorégraphie les combats au sabre-laser, James Earl Jones lui donne sa voix, Sebastian Shaw, acteur shakespearien, lui prête son visage. Avec la Prélogie, ce sont Jake Lloyd et Hayden Christensen qui interprètent à tour de rôles Anakin Skywalker, l'alter-ego de Vador avant sa Chute et le jeune Jedi prometteur mais irritable devient le Seigneur des Sith dans l’Épisode III - faisant le lien avec mai 1977 ! Sans compter, tous les employés de Lucasfilm qui ont endossé aussi l'armure à l'occasion de pubs, de conventions, de jeux vidéo ou de l’Édition Spéciale de 1997 !

Dark Vador est emblématique tant par son destin tragique - un héros, chose rarissime, qui devient un grand méchant - tant par son armure noire, avec son casque inspiré des samouraïs et son respirateur. Le personnage est sans pitié et au service de l'Empereur, l'ultime Incarnation du Mal !

Vador est une icône de la culture populaire, cité dans maintes séries, films, BD etc... Il est très tôt au centre d'un merchandising et la phrase culte "je suis ton père" est également reprise et parodiée !

Le livre de Ryder Windham et Peter Vilmur : Star Wars - Dark Vador, retrace le phénomène depuis sa genèse avec de nombreuses photos, croquis, images de production, des films ou des coulisses, affiches promotionnelles, anecdotes, jouets et des encarts inclus et détachables.

Cet ouvrage de référence est coédité par Huginn & Muninn - qui nous a déjà prouvé son excellence - et Bragelonne, bien connue des amateurs de Fantasy ! Un must !

A bientôt !

Star Wars - Dark Vador - Ryder Windham & Peter Vilmur

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L'herbe des nuits - Patrick Modiano

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La Littérature et la France vivent depuis toujours une longue histoire d'amour ! Et en 2014, le jury de Stockholm a encore - après Jean-Marie Gustave Le Clézio en 2008, attribue le Prix Nobel de Littérature à Patrick Modiano !

Patrick Modiano est né le 30 juillet 1945 à Boulogne-Billancourt et auteur d'une trentaine de romans. C'est un écrivain de l'intériorité, tourné vers une certaine forme d'autofiction autour du passé et de la jeunesse perdue.

Le thème de "l'absence" est récurrent chez Modiano et le travail d'écriture doit permettre une "archéologie de la mémoire". C'est aussi le cas dans le roman court de 2012 intitulé L'herbe des nuits ou le narrateur, Jean, consigne dans un "Carnet noir" des lieux du passé - dans les années 1960 - des rencontres des inconnus croisés furtivement !

Ce roman - qui se déroule à Paris - est bien mystérieux et l'auteur ne nous donne pas toutes les réponses. Que fabriquent ces gens autour de l'Unic Hotel ? Qui sont-ils ? Ils semblent tremper dans quelque affaire louche impliquant les Services Spéciaux Marocains, prennent de fausses identités, de faux noms.

Dans ce contexte, le narrateur a une amie, Dannie, à laquelle il se refuse à poser des questions, se contentant d'observer, de consigner des noms, des dates, des personnes et des lieux dans le Carnet noir ! Modiano ne livre jamais la clé de l'énigme !

C'est comme si l'écriture tentait de décrypter un réel agencé selon un code chiffré mystérieux sans jamais y parvenir. Même un inspecteur de la Mondaine ne parvient pas à résoudre le fin mot de l'histoire à travers son langage administratif. Tous les mots, tous les langages n'approchent jamais la Vérité !

Cela laisse autant de marge au lecteur pour forger sa propre version et s'approprier l’œuvre de Modiano, œuvre ouverte notamment à l'interprétation ! Œuvre jamais close !

Est-ce cette "connivence " qui peut être frustrante - avec le lecteur qui fait les grands écrivains ?

A bientôt !

L'herbe des nuits - Patrick Modiano

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Trolls de Troy - Tome 3 : Comme un vol de pétaures - Arleston & Mourier

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Tetram le troll, sa fille adoptive Waha et leur compagnon demi-troll Pröfy continuent leur quête dans ce tome 3 de la série de BD, Trolls de Troy - intitulé "Comme un vol de pétaures" - pour délivrer leurs compagnons trolls d'un enchantement qui les asservi !

Dans le tome 2, le trio, aidé de Trollane Bey, a réussi à mettre la main sur le premier "ingrédient" , une mèche de cheveux du Vénérable Rysta Fuquatou et cette fois-ci, ils traversent les océans - malgré l'aquaphobie réputée des trolls - pour récupérer le feu ardent du volcan Salaston.

Pour ce faire, nos trolls vont d'abord traverser un océan au sens classique fait d'eau, être abandonnés par leur équipage, "combattre" - ou plutôt massacrer des pécheurs inconscient - puis se livrer à une course de bateaux rapides à voiles. Arleston introduit de nouveaux personnages qui seront appelés à devenir récurrent dans la série comme la bimbo Guewan qui a le pouvoir d'endormir les gens !

Par la suite, Tetram, Waha et Pröfy traversent une mer de hautes herbes au coeur du Delpont, affrontent la faune locale fort dangereuse dans la tradition des Dents de la Mer puis font face à un évènement extraordinaire : la Grande Conjonction - qui annule momentanément la gravité - suscitant des scènes assez "psychédéliques" !

Le tome se termine sur un cliffhanger, nos trois "aventuriers" passant pour le coup de Charybde en Scylla.

Le style de Mourier - particulièrement doué pour dessiner les "crétins" dont le récit ne manque pas - sert parfaitement l'humour omniprésent d'Arleston. Un journaliste et critique de BD a présenté le duo d'auteurs comme s'inscrivant dans la tradition d'humour ouverte par Goscinny et Uderzo. Il y a certes des points communs entre Astérix et Troy - comme le goût pour les calembours ou les noms de personnages significatifs - mais Troy est différents car c'est un univers plus sanglant et où la magie existe !

Quoi qu'il en soit, je continue à suivre cette série prometteuse avec un vif intérêt !

A bientôt !

Trolls de Troy - Tome 3 : Comme un vol de pétaures - Arleston & Mourier

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Troie - Wolgang Petersen

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L'Iliade est avec L'Odyssée le récit fondateur de la culture grecque antique ! A notre époque contemporaine, la machine à rêves s'appelle Hollywood et elle s'est donné pour tâche de recycler tous les Mythes à sa sauce ! C'est pourquoi, en 2004, Wofgang Petersen nous livre sa version du conflit antique le plus célèbre avec son Troie !

Un récit hautement épique - avec des batailles spectaculaires et sanglantes - avec un casting de premier choix ! Jugez plutôt ! Brad Pitt est Achille, Orlando Bloom est Paris tandis qu'Eric Bana interprète Hector. On retrouve aussi Ulysse, joué par le Sean Bean du Seigneur des Anneaux et de Game of Thrones !

L'histoire est bien connue. Lors d'une visite à Sparte pour négocier une paix, le jeune et impétueux Paris s'éprend de la femme de Ménélas, la plus belle femme du monde, Hélène (Diane Kruger) et la kidnappe. Dès lors le roi de Sparte demande de l'aide à son frère Agamemnon, ambitieux politique qui mobilise le ban et l'arrière- ban de la Grèce contre Troie. Les héros sont aussi convoqués : Achille et ses Myrmidons, Patrocle, les deux Ajax, Ulysse. La guerre est imminente, elle va durer dix ans et le malheur va s'abattre sur Troie !

Achille, la légende, est au coeur du récit. Il a le choix entre une vie longue et morne ou un destin voué à la gloire mais impliquant une existence courte. Achille choisit la gloire au combat même si il se défie d'Agamemnon. Leur désaccord va culminer lorsque le roi de la Grèce va s'accaparer Briséis (Rose Byrne), la captive d'Achille ! C'est par cet épisode que débute par ailleurs le récit d'Homère (je vous renvoie au billet que j'ai déja fait sur le récit fondateur, L'Iliade).

Certes, on n'évite pas la surenchère propre à Hollywood mais le réalisateur, Wolfgang Petersen, livre un film soigné - dans la reconstitution "historique" - malgré des divergences dans le récit ! Troie est un film à grand spectacle, durant plus de trois heures, dans un genre tombé en désuétude, le péplum !

Lisez donc le poème d"Homère et visionnez ce film de concert !

A bientôt !

Troie - Wolgang Petersen

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Kramer contre Kramer - Robert Benton

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Dustin Hoffman et Meryl Streep sont deux habitués de ce blog. Le premier avec Tootsie, Les Hommes du Président et Rain Man, la seconde avec Out of Africa et La mort vous va si bien !

Ces deux monstres sacrés du cinéma sont réunis - et désunis - dans Kramer contre Kramer, film américain de Robert Benton, sorti en 1979.

Le film raconte une péripétie somme toute assez banale de nos jours - la séparation d'un couple marié...Joanna Kramer étouffe dans son mariage. Elle a l'impression de ne pas se réaliser, de ne pas être "à la hauteur". Son époux, Ted Kramer, est immergé en permanence dans son travail de publiciste et délaisse sa famille. Alors un jour Joanna décide de partir !

Ted se retrouve alors seul à élever son fils Billy et réalise qu'il a été déficient jusque là. Le gosse est d'autant plus malheureux que sa mère lui manque ! Son père l'assure qu'il n'y est pour rien dans la départ de sa Maman.

Dustin Hoffman et Meryl Streep sont impeccables comme toujours ! Pour ce film, Meryl Streep obtint l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle et Justin Henry ( 8 ans), interprète de Billy Kramer, fut le plus jeune nominé pour un Oscar ! Le film a eu en tout neuf nominations aux récompenses Hollywoodiennes et décroche celles du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleur acteur principal !

Les enfants - quant il y en a - sont toujours des enjeux dans les divorces ! Quand Joanna refait surface, elle demande la garde de Billy, ce à quoi évidemment Ted - qui s'est rapproché de son garçon - s'oppose ! Daniel Balavoine dit s'être inspiré de ce film lorsqu'il écrivit Mon fils, ma bataille.

Le procès "Kramer contre Kramer" peut alors s'ouvrir ! Quelle en sera l'issue ?

A bientôt !

Kramer contre Kramer - Robert Benton

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Homeland - Saison 1

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La série Homeland est une série à succès autour de la problématique du terrorisme islamiste. Un sujet aussi grave méritait une approche subtile et l’œuvre d'Howard Gordon et Alex Gansa fait dans la nuance.

Tout d'abord, l'histoire met en scène des personnages finement caractérisés. D'une part, Carrie Mathison est une analyste brillante de Langley, brillante mais souffrant de troubles bipolaires - ce qui diminue sa crédibilité.

De l'autre, on a Nicholas Brody qui est un marine - sniper de spécialité - qui a été détenu par Al-Qaïda pendant 8 ans avant d'être libéré par l'armée US. Or le problème est que Carrie Mathison soupçonne Brody d'avoir été "retourné".

Certains spectateurs de "mauvaise foi" ont accusé la série de porter une sale image de l'Islam. Il n'en est rien ! Il est important de ne pas faire d'amalgames entre l'Islam telle que le pratique au quotidien des millions de musulmans paisibles et le fanatisme des djihadistes. Dans la série, on nous présente des musulmans "modérés" - comme cet imam versé dans l'Humanitaire - et des Occidentaux coupables de mauvaises actions comme d'avoir commandité des frappes de drones sur d'innocents civils !

Nicholas Brody va parvenir à "endormir" les soupçons de l'agent Mathison. Un autre soldat va concentrer toutes les recherches de la CIA sur lui, le sniper Tom Walker. Mais Walker n'est en fait qu'une diversion pour permettre à Brody - resté en "dormance" - de faire un plus gros coup !

Quelles sont les motivations de Brody ? Dans cette Saison 1, sa cible est le vice-président William Walden qui a permis les attaques de drones sur des enfants. Brody agit donc selon ses convictions et entre au service du terroriste Abu Nazir qui a perdu un membre de sa famille dans l'opération du drone !

Carrie est brillante - on l'a dit - et va parvenir à démêler les tenants et les aboutissants mais pourra-t-elle empêcher le passage à l'acte !

Une série à suspens - sur les faux-semblants, les complots et machinations dans un monde qui n'est pas tout noir et blanc ! Le jeu d'actrice de Claire Danes est fabuleux !

Une bonne série que je suis avec attention ! La Saison 1 compte 12 épisodes avec un Season Premiere et un Season Finale plus longs !

A bientôt !

Homeland - Saison 1

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Mensonges d'Etat - Ridley Scott

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Ridley Scott a trois "chevaux de bataille", trois orientations dans son cinéma : la Science-Fiction (Alien, le huitième passager, Prométhéus), la reconstitution historique (1492, Kingdoms of Heaven) et la géopolitique moderne (La Chute du Faucon Noir, Mensonges d’État).

Mensonges d’État raconte le combat contemporain contre le terrorisme djihadiste. Tandis que les fanatiques sèment la mort en Occident, à travers maints attentats sanglants, un agent de terrain, Roger Ferris (interprété par Leonardo DiCaprio) et Ed Hoffman (Russell Crowe), chef de la division Moyen-Orient de la CIA traquent Al-Saleem, un des leaders d'Al-Qaida. Les désaccords et "couacs" entre Ferris et Hoffman ne sont pas la moindre des péripéties. On est bien dans le stratégique et le politique !

Le film, très réaliste et violent, montre les méthodes opérationnelles de l'Agence et des terroristes. Ceux-ci combattent les "Hommes du Futur" en utilisant des procédures du passé comme le fait de ne pas laisser de signature électronique qui pourrait être tracée par la NSA, recourant au bouche-à-oreille pour transmettre leurs messages.

La CIA de son côté est bien obligée de ménager les gouvernements instables de ces pays, de collaborer par exemple avec les Jordaniens et d'éviter les "mensonges d'Etat". Ferris propose alors à Hoffman de monter une organisation te

Ridley Scott a trois "chevaux de bataille", trois orientations dans son cinéma : la Science-Fiction (Alien, le huitième passager, Prométhéus), la reconstitution historique (1492, Kingdoms of Heaven) et la géopolitique moderne (La Chute du Faucon Noir, Mensonges d’État).

Mensonges d'état - Ridley ScottMensonges d’État raconte le combat contemporain contre le terrorisme djihadiste. Tandis que les fanatiques sèment la mort en Occident, à travers maints attentats sanglants, un agent de terrain, Roger Ferris (interprété par Leonardo Di Caprio) et Ed Hoffman (Russell Crowe), chef de la division Moyen-Orient de la CIA traquent Al-Saleem, un des leaders d'Al-Qaida. Les désaccords et "couacs" entre Ferris et Hoffman ne sont pas la moindre des péripéties. On est bien dans le stratégique et le politique !

Le film, très réaliste et violent, montre les méthodes opérationnelles de l'Agence et des terroristes. Ceux-ci combattent les "Hommes du Futur" en utilisant des procédures du passé comme le fait de ne pas laisser de signature électronique qui pourrait être tracée par la NSA, recourant au bouche-à-oreille pour transmettre leurs messages.

La CIA de son côté est bien obligée de ménager les gouvernements instables de ces pays, de collaborer par exemple avec les Jordaniens et d'éviter les "mensonges d’État". Ferris propose alors à Hoffman de monter une organisation terroriste "bidon" pour entrer en contact avec Al Saleem...

Roger Ferris est ainsi obligé de s'associer avec Hani Salaam, le chef des Services Secrets Jordaniens. Celui-ci utilise des méthodes brutales comme la torture et infiltre des agents parmi les terroristes.

C'est la 4ème collaboration entre Russell Crowe et Ridley Scott dont le travail en commun sur Gladiator est resté le plus fameux. Crowe s'investit a fond dans ses rôles et pour celui-ci il a du prendre 20 kilos. Leonardo DiCaprio et Russell Crowe s'étaient déjà croisés sur le tournage de Mort ou vif de Sam Raimi en 1995.

Mensonges d’État traite donc d'un sujet éminemment sensible en ce moment ! Le film est sorti en 2008.

A bientôt !

rroriste "bidon" pour entrer en contact avec Al Saleem...

Roger Ferris est ainsi obligé de s'associer avec Hani Salaam, le chef des Services Secrets Jordaniens.Celui-ci utilise des méthodes brutales comme la torture et infiltre des agents parmi les terroristes.

C'est la 4ème collaboration entre Russell Crowe et Ridley Scott dont le travail en commun sur Gladiator est resté le plus fameux. Crowe s'investit a fond dans ses rôles et pour celui-ci il a du prendre 20 kilos. Leonardo Di Caprio et Russell Crowe s'étaient déjà croisés sur le tournage de Mort ou vif de Sam Raimi en 1995.

Mensonges d’État traite donc d'un sujet éminemment sensible en ce moment ! Le film est sorti en 2008.

A bientôt !

Mensonges d'Etat - Ridley Scott

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Le Combat ordinaire - Tome 2 : Les quantités négligeables - Manu Larcenet

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Marco, le héros du Combat ordinaire, BD de Manu Larcenet, continue son petit bonhomme de chemin dans le tome 2 intitulé "Les quantités négligeables".

Servi par un dessin nerveux, oscillant par moment entre le sombre et le psychédélique, le récit montre notre photo-reporter qui continue sa relation avec une jolie vétérinaire ! Sa famille est également davantage montrée dans cet opus... Son père sombre peu à peu dans la maladie d’Alzheimer et refuse de se soigner, revit dans la nostalgie du passé comme notre héros. Le frère Georges - avec sa petite famille - est également une invitation au retour à l'enfance !

Mais qui sont les "quantités négligeables" du titre ? Peut-être ces ouvriers de l'"Atelier 22" au milieu desquels Marco a grandit et dont la situation sociale va progressivement en se détériorant !? A tel point que le vote Front National est la "solution" pour laquelle opte un pote du photographe, provoquant son incompréhension.

Marco va réaliser un reportage sur cet "Atelier 22", rencontrera une ponte de la photographie avant de comprendre que sous son talent, cet individu est en réalité ignoble et le méprise ! L’œuvre et l'artiste seraient donc dissociables, paradoxe que lève Manu Larcenet si impliqué dans son histoire !

La BD - comme le tome précédent - oscille entre humour, amertume, joie et tristesse ! Il n'y a pas à dire, nous sommes là en présence d'un récit profond qui mériterait une analyse plus poussée !

A la fin du tome, le jeune couple du photographe et de la vétérinaire déménage tandis que Marco continue à ressentir des crises d'angoisse et évite Sainte-Anne de peu ! Dommage, j'aurais bien aimé avoir l'avis de l'auteur sur la condition des "fous" ! Peut-être plus tard ?

A bientôt !

Le Combat ordinaire - Tome 2 : Les quantités négligeables - Manu Larcenet

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Patricia Kaas

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Patricia Kaas est une chanteuse qui a marqué - par sa tessiture vocale notamment - la variété française de la fin des années 1980 et des années 1990. Elle possède son propre univers, ambiance louchant vers les cabarets allemands de l'Entre-Deux Guerres et L'Ange Bleu !

La mademoiselle qui chantera plus tard le blues est née le 5 décembre 1966 à Forbach en Lorraine. Elle est la dernière de sept enfants d'un père mineur et d'une mère, d'origine allemande, femme au foyer. Toute petite, Patricia fait l'admiration de ses proches ! Elle chante, juste et fort ! Sa mère va l'encourager dans sa vocation artistique précoce.

Ce sont d'abord les majorettes puis, à à peine 8 ans, les radios-crochets ! Elle chante du Sylvie Vartan, du Mireille Matthieu, du Claude François et du Liza Minnelli - repris par Frank Sinatra - avec New York, New York en phonétique - ou encore Just a gigolo.

Patricia Kaas grandit à Stiring-Wendel, ville jouxtant la frontière allemande où se parle le « platt ». Ce dialecte qui appartient au moyen allemand est la langue maternelle de Patricia, qui ne parlera pas le français avant l'âge de 6 ans.

Très tôt, elle va se confronter au public, rite de passage implacable, et s'adapte très bien. En effet, à partir de 1979, à l'âge de 13 ans, elle est embauchée pour chanter dans un cabaret de Sarrebruck, le "RumpelKammer Club" où elle chante pendant 7 ans tous les samedis soirs devant un public qui parle, bois, casse la croûte ou chahute ! Elle chante aussi souvent en Allemagne où il y a davantage de foires et de bals qu'en France.

Patricia Kaas est finalement remarquée en 1985 par par François Bernheim qui fait le déplacement en Allemagne pour l'écouter à une Fête de la Bière. Elle va alors produire son premier 45 tours, Jalouse, avec l'aide d’Élisabeth et Gérard Depardieu. Ce premier essai sera -comme c'est souvent le cas pour les artistes émergents - un échec !

A 21 ans, la jeune chanteuse rencontre Didier Barbelivien qui ressort de ses tiroirs une chanson écrite pour et refusée par Nicoletta, Mademoiselle chante le blues, sans trop y croire. Ce sera cette fois le carton Le 23 novembre 1987, la chanson entre au TOP 50 directement à la 29ème place puis grimpe rapidement pour atteindre la 7ème position le 18 janvier 1988. Barbelivien lui confie alors d'autres chansons qui feront la renommée de la jeune artiste et l'installeront dans la mémoire et le cœur des Français. Ce sont : D'Allemagne, Mon mec à moi, Elle voulait jouer Cabaret ou Quand Jimmy dit...

A 22 ans, Patricia Kaas remporte la Victoire de la musique de la révélation féminine - cinq autres Victoires suivront.

Dès lors, Patricia Kaas est entrée dans le cycle du succès avec trois albums vendus à plus d'un million d'exemplaires - Mademoiselle chante en 1988, Scène de vie en 1990 et Je te dis vous en 1993 dont est issu le tube de l'été, Il me dit que je suis belle (Goldman) où on retrouve une Patricia Kaas, langoureuse sur une plage, qui affirme sa féminité. Des auteurs-compositeurs renommés vont concevoir des tubes pour elle, ainsi Jean-Jacques Goldman et Pascal Obispo se succèdent.

A cette époque, la chanteuse tourne aux quatre coins du monde, URSS avant l'effondrement du Bloc communiste, concert humanitaire à l'invitation de Pavarotti à Modène. Elle intègre aussi la troupe des Restos du Cœur !

Après avoir enregistré Café Noir - un album en anglais qui ne sortira pas, elle tente de moderniser son image en 1997. Goldman lui compose alors Dans ma chair puis Obispo, l'album suivant, Le Mot de passe. Si ses ventes de disques sont en léger déclin, elle remplit par contre toujours les salles.

Les années 2000 seront plus difficiles pour Patricia Kaas avec notamment l'échec du film de Claude Lelouch, And Now, Ladies and Gentlemen... avec Jeremy Irons. Toutefois, 2009 marque son grand retour avec un nouvel album Kabaret en hommage aux années 1930. Une nouvelle tournée internationale a lieue. Le 16 mai 2009, à la demande de France 3, elle représente la France au Concours de l'Eurovision avec Et s'il fallait le faire mais on connait les copinages de ce concours ("France - 1 point ! Yougoslavia - 12 points !").

En 2012, à l'occasion du 50ème anniversaire du décès d’Édith Piaf, Miss Kaas sort un album hommage : Kaas chante Piaf. Là encore nouvelle tournée !

Enfin, signalons qu’en novembre 2011, elle a sorti sa première autobiographie, L'ombre de ma voix !

Certes, ce n'est plus le succès des années 1990 pour Patricia Kaas, plus discrète ! Néanmoins, elle a marqué son époque et continue d'avoir une actualité et de faire salles combles !

Personnellement, ce n'est pas trop ma tasse de thé même si je ne déteste pas et reconnait son talent ! Par contre, mon paternel adore !

A bientôt !

Patricia Kaas

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