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Toon - Steve Jackson Games

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Pour ce 2600ème article sur mes plus anciens blogs, nous allons retomber en enfance avec l'évocation du monde des dessins-animés. Qui n'a pas connu et rit de bon coeur sur Bugs Bunny, Daffy Duck, Bip-Bip et le Coyote, Droopy, Titi et Grosminet ? Ces personnages appartiennent à la catégorie des Toons (ou Looney Toons !) et en 1984, il vous devient possible de les incarner et de vivre les mêmes aventures délirantes et loufoques lorsque Steve Jackson Games édite son jeu de rôles Toon.

Toon  est donc un jeu de rôles qui ne se prends pas au sérieux ! Il n'est par ailleurs pas forcément destiné aux plus jeunes comme on sait que les dessins-animés, les Disney par exemple, comportent plusieurs niveaux de lectures. Tex Avery n'aurait pas désavoué ce jeu qui vous plonge dans le monde des cartoons.

Le but d'une session sur table est de générer des gags à profusion et en continue, selon un rythme effréné, bref de faire n'importe quoi, d'exagérer leurs actions, voire de se taper dessus dans la joie et la bonne humeur ! Les scénarios ne sont qu'une base de départ car vous pouvez être sûr que vos joueurs sortiront du cadre si ils ont bien assimilé le principe du jeu et sont d'humeur facétieuse. Les parties de même seront plutôt courtes, car trop rire épuise vite. Vous aurez compris que Toon se prête mieux aux parties one-shoot qu'aux longues campagnes sérieuses. 

Les personnages-joueurs seront des humains, des animaux voire des objets du moment qu'ils soient bien typés. Un personnage est défini par ses caractéristiques, ses compétences et ses pouvoirs mais aussi des ennemis naturels, ses croyances, objectifs et possessions.

Le système est éprouvé et simple et se rapproche du système à base de dés à 6 faces du jeu de rôles Star Wars de West End Games, c'est à dire que vous faites des jets de dès (deux dès en l'occurrence)  que vous comparez à votre caractéristique additionnée de votre compétence. Les personnages ne meurent pas à 0 points de vie mais sont KO pendant trois minutes avant de revenir en pleine forme !

J'ai eu l'occasion de lire des scénario pour ce jeu et me rappelle d'un excellent "Toon Wars" qui était un pastiche humoristique de Star Wars avec des Toons !

En France, ca avait été traduit au début des années 1990 par Halloween Concept.

Un jeu parfait pour se détendre avec des amis !

A bientôt !

Toon - Steve Jackson Games

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Le train sifflera trois fois - Fred Zinnemann

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Nous allons maintenant parler d'un long-métrage qui fait partie intégrante du Patrimoine culturel américain, datant de la grande époque du Western car sorti en 1952, il s'agit de Le train sifflera trois fois, réalisé par Fred Zinnemann avec la légende Gary Cooper.

Ce film se déroule pratiquement en temps réel, comme l'indique l'horloge de la gare, comme pour accroitre à la tension du récit. L'action se déroule de 10 heures 40 à peu après midi.

Dans la petite bourgade d'Hadleyville, le shérif Will Kane (joué par Gary Cooper) vient d'épouser la jeune quaker Amy Fowler (jouée par Grace Kelly). Mais un ancien hors-la-loi que l'homme de loi avait contribué à arrêter par le passé, un certain Frank Miller, finalement libéré de prison, revient à ce moment là en ville avec la ferme intention de se venger et alors que Will Kane est sur le point de rendre son étoile ! Miller doit arriver par le train de midi à la gare où trois de ses complices l'attendent.

Le shérif va alors devoir une dernière fois accomplir son sens du devoir et il tente de recruter des aides parmi les villageois. Ceux-ci refusant tous par lâcheté, le héros se retrouvera seul et même sa femme est sur le point de l'abandonner.

Mais Amy Fowler finit, grâce à l'intervention de la maîtresse de son époux, par comprendre quel rôle elle a à jouer et abattra même un des hors-la-loi. Le couple, ayant triomphé, quitte alors la ville.

Ce western repose au final sur une certaine tension psychologique et montre un homme face à ses responsabilités et proprement héroïque, qui semble aller à l'abattoir mais s'en sort grâce à celle qu'il aime. La morale est sauve !

Dans cette histoire, le héros doute, a gros à perdre et a même peur - on est loin du cow-boy monolithique et invincible d'alors ! Ce western se démarque aussi par sa bande-son dépouillée et son image très sobre. On peut même y voir un "anti-western" et John Wayne détestait ce film. Son film Rio Bravo (1959), avec son héros courageux, sera une réponse au train sifflera trois fois.

Ce film est le premier grand rôle d'une jeune Grace Kelly appelé à devenir par la suite Princesse de Monaco? Lee Van Cleef y fait aussi sa première apparition au cinéma dans un rôle muet.

Le train sifflera trois fois vit par chez nous, sa chanson titre, en forme de ballade, interprétée par John William sous l'appellation "Si toi aussi tu m'abandonnes" avec des paroles françaises de Henri Contet

C'est aussi le genre de film qui a fait les beaux jours de l'émission La Dernière Séance d'Eddy Mitchell dans les années 1980, sur FR3. Il peut aussi être vu comme une parabole sur Hollywood et le maccarthysme. Enfin, il a été largement récompensé à la 25ème Cérémonie des Oscars avec des statuettes pour le meilleur acteur (Gary Cooper), le meilleur montage, la meilleure musique (pour Dimitri Tiomkin) et la meilleure chanson - et aussi lors de la 10ème Cérémonie des Golden Globes dans les catégories meilleur acteur dans un film dramatique (Gary Cooper encore), meilleure actrice dans un second rôle (pour Katy Jurado) et enfin pour la meilleure photographie noir et blanc (car le film est en N&B).

De nombreuses autres oeuvres culturelles rendent hommages à ce film : un épisode de  Chapeau melon et bottes de cuir (sur le mode parodique), l'album de Lucky Luke, "Les Dalton à la noce", paru en 1993, le film de SF, Oultand... loin de la terre,  film de 1981 avec Sean Connery en transpose la trame dans l'espace et enfin, on eu même un film porno en 1975 qui parodie le titre du western de Zinnemann, L'arrière-train sifflera trois fois - avec un scénario sans aucun rapport avec le film original.

Moi, c'est un de mes westerns préférés !

A bientôt !

Le train sifflera trois fois - Fred Zinnemann

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Star Wars - L'Ere de la Rébellion : Les Héros

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En 2019, Marvel a sorti tout une gamme de comics consacrés aux Héros et aux Vilains emblématiques des trois périodes clés de la Saga Star Wars : celle de la République, celle de la Rébellion et enfin celle de la Résistance ! Nous allons nous intéresser ici aux histoires courtes de l'Ere de la Rébellion consacrées aux Héros, et scénarisées par Greg Pak et mis en images par différents dessinateurs.

On aura donc droit à un récit sur Leia Organa, un autre sur Han Solo, encore un autre sur Lando Calrissian et enfin un dernier sur Luke Skywalker ! Enfin, pas tout à fait le dernier car il y a aussi deux récits plus courts d'un numéro "Spécial" consacrés à Yoda et au duo de pilotes Rebelles décédés durant l'Attaque de la Première Etoile Noire, Biggs Darklighter et Jek Porkins !

Dans "Princesse ou vaurien", on est peu de temps avant Le Retour du Jedi et Leia, accompagnée de Chewie et Lando, s'est procurée la tenue du chasseur de primes Boushh et va être confrontée à d'autres mercenaires, avec à leur tête le reptilien, Bossk, le rdoutable Trandoshan qui a formé Boba Fett. C'est une sorte de test pour Leia qui devra montrer si elle a les "guts" pour endosser le costume d'un chasseur de primes, préalable avant de se jeter dans la gueule du loup (du Rancor plutôt !), le Palais de Jabba ! C'est donc scénarisé par Greg Pak et dessiné par Chris Sprouse dont j'aime beaucoup le style clair.

Dans "Fuir la Rébellion", Han Solo a touché l'argent que lui avait promis Obi-Wan Kenobi dans la Cantina de Mos Eisley - et va pouvoir rembourser un certain Baron du Crime Hutt ! - mais hélas, pour lui, son grand coeur fait qu'il accepte des missions d'urgence pour le Rébellion et se retrouve embarqué dans le conflit galactique.

Lando Calrissian a "Le blues de Bespin" dans le récit éponyme ! Il a lâché ses arnaques telles qu'il les pratiquait encore dans le film Solo : A Star Wars Story et se retrouve administrateur de la Cité des Nuages ! Mais les finances sont au plus mal et l'aide du dévoué cyborg Lobot ne suffit pas à purger les comptes ! Il va alors accepté une mission pour un alien de la race des Fantanine, des espèces d'insectes à la longue espérance de vie et qui-plus-est richissime ! Alors que notre héros semble avoir touché le jackpot, un dilemme moral lui fait renoncer à tout cet argent ! Adieu les Crédits !

Luke Skywalker est très impliqué dans la lutte contre l'Empire dans "La lutte ou la fuite". Le récit, par le biais d'une vision, explore les deux options du titre ! En tant que dernier Jedi, Luke impressionne les soldats Rebelles sous ses ordres à l'exception d'un officier Pau'an. ce dernier aura aussi l'occasion d'être un héros à l'instar de Luke.

On a là quatre histoires courtes, plus ou moins convaincantes ! En raison du court format, le récit n'est pas vraiment développé comme il conviendrait et je préfère, pour ma part, les histoires en six numéros qui forment un album (TPB) complet au final.

En plus, on a donc deux autres récits encore plus anecdotiques sur lesquels je ne dirais pas grand chose si ce n'est que "L'épreuve de Dagobah" revient sur le quotidien - et les états d'âme durant son exil forcé - de Yoda sur la planète marécageuse et se conclut par l'arrivée de Luke tandis que "Valeur volée" à une orientation - et un dessin - clairement humoristiques ou deux pilotes Rebelles célèbres prennent des vacances sur une planète touristique.

Dans moins d'un mois, nous aurons la sortie de Star Wars - Episode IX : L'Ascension de Skywalker - qui clot un nouveau cycle et en ferais évidemment assez vite un billet - qui sera mon 200ème article sur Star Wars ! J'irais sans doute le voir entre le 21 et le 24 décembre 2019 - après mes examens universitaires de Sociologie ! (?)

A bientôt !

Star Wars - L'Ere de la Rébellion : Les Héros

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Dragon Ball Super - Tome 9 : Conclusion et dénouement - Toriyama & Toyotaro

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L'arc de Dragon Ball Super ayant pour titre "Survie de l'Univers" se termine dans le tome 9 - intitulé sobrement "Conclusion et dénouement" - du manga avant d'enchainer directement sur une autre aventure. Son Goku est toujours en lice dans le Tournoi du Pouvoir, seul face au surpuissant Jiren dont la force semble illimitée !

Nous avions laissé notre héros au moment le plus dramatique, au moment où il avait atteint l'"Ultra Instinct" (que la traductrice française a choisi d'appeler "Réflexe Transcendantal" - ce qui est un choix judicieux je trouve !). Les coups vont continuer à pleuvoir sur un ring dévasté.

Mais comme Goku manque de pratique avec ce nouveau "Power up", il va vite s'épuiser et ensuite va agir de concert avec Vegeta, lui aussi encore sur le ring pour pousser le champion de l'Univers 11 jusque dans ses dernières limites. Au passage, on en apprends un peu plus sur les motivations de Jiren, notamment sur le voeu qu'il souhaite faire exaucer si il remporte le tournoi, en rapport avec son ancien maître et un besoin de reconnaissance.

Le Tournoi se conclut par la victoire de nos héros mais en réalité ce n'est pas Goku le dernier en lice sur le terrain et nos amis ont su se montrer malin et ruser ! Le voeu final solutionne tous les problèmes et ouvre des possibilités d'arcs en grand nombre pour le futur du manga.

On enchaine ensuite rapidement sur une nouvelle histoire ! Au passage, Goku tient sa promesse faite à Freezer et ressuscite le Tyran de l'Espace. On a aussi une allusion à l'arc Broly tel qu'il est montré dans le film du même nom - et juste évoqué ici dans ce manga et donc canonique (mais qu'en sera-t'il quand l'anime reprendra ? En 2020 ?)? L'arc du film de fin 2018/début 2019 s'intercale en fait entre le "Tournoi du Pouvoir " et l'arc "Le Prisonnier de la Patrouille Galactique".

Des êtres venus de l'espace tentent de kidnapper Maijin Boo - toujours plongé dans sa sieste ! - et y parviennent. Ils embarquent aussi Goku et Vegeta. On retrouve le Patrouilleur Jaco ainsi qu'un nouveau venu ,Meerus, dont Vegeta pense à raison qu'il cache sa véritable puissance qui est très grande ! La vraie nature de ce Meerus a été révélée tout récemment dans le Shonen Jump au Japon et rien que son apparence révèle cette nature - mais je ne vous en dit rien pour le moment.

Les Patrouilleurs sont venus chercher Boo afin de libérer le Dai Kaio Shin (le Grand Kaio Shin) que le gros bonhomme rose a absorbé il y a cinq millions d'années ! En effet, un nouveau péril est apparu car un terrible prisonnier, enfermé depuis dix millions d'années, s'est évadé de la Prison Galactique, le surpuissant et maléfique Moro (on prononce aussi"Mollo" !), être à l'apparence de bouc démoniaque qui manie la magie mais est pour l'instant très affaibli - et néanmoins très dangereux !

La Patrouille Galactique espère ramener le Dai Kaio Shin car c'est lui qui a vaincu et permis de capturer le Bouc il y a dix millions d'années. Moro a la capacité d'absorber à distance l'énergie vitale de toute une planète pour accroître sa force et sa longévité.

Meerus et Jaco proposent à Son Goku et Vegeta d'intégrer La Patrouille Galactique - ce qui est ensuite effectif et acté. Mais Moro, qui a entendu parler des Dragon Ball par un déserteur de l'armée de Freezer se dirige sur le nouveau monde des Nameks ! Nos deux Saiyans se téléporte aussitôt là-bas grâce au déplacement instantané de Goku et le combat commence.

C'est Vegeta qui ouvre le bal et a affaire à la télékinésie du  nouveau grand méchant de cet arc ! Le mari de Bulma a plutôt intérêt à rester sur ses gardes car on ne sait pas ce que Moro nous réserve et sa réputation d'ennemi redoutable le précède même si une puissance de combat relativement "modeste" se dégage de lui !

Le scénario de ce nouvel arc est intéressant et ça part sur de bonnes bases. Côté dessins, c'est assez inégal  et il y a des cases réussies et d'autres franchement laides ! Il est clair que Toyotaro n'a pas le talent de dessinateur/mangaka de Maître Toriyama ! Mais ce dernier doit normalement toujours chapeauté le tout, fournir le scénario et valider les croquis préparatoires ! Non ?

J'ai lu ce tome 9 sur la plateforme de BD en ligne Iznéo  - qui n'est évidemment pas gratuite ! - en attendant d'acheter le volume papier. C'est une bonne alternative pour gens pressés !

Je vous donne rendez-vous déjà au tome 10 !

A bientôt !

Dragon Ball Super - Tome 9 : Conclusion et dénouement - Toriyama & Toyotaro

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Mortal Kombat - Acclaim

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Les années 1990 ont vu l'expansion et le succès des jeux vidéo de combat qui ont fait les beaux jours des salles d'arcades. On retiendra que le chef de file est le Street Fighter de Capcom mais ce hit était en concurrence avec une autre borne, jeu développé par Midway et publié par Acclaim - et connu pour son ambiance ténébreuse et ses séquences gores, grand-guignolesques bref sanguinolantes (désignées dans le jeu sous le terme de "Fatality", des coups spéciaux pour achever l'adversaire), j'ai nommé Mortal Kombat !

Mortal Kombat  est en réalité une franchise déclinée en de nombreux opus du jeu vidéo éponyme, de 1992 à 2019 et qui a donné lieu aussi à des films où notre cher Christophe Lambert national a pu relancer un temps sa carrière. On a aussi eut des animés, des novélisations et des comics.

Le premier opus sort en 1992 et est tout de suite très populaire chez les ados mais déclenche, aux Etats-Unis, la colère des associations bien-pensantes de parents qui dénoncent son extrême violence (rappelons que la libre-circulation des armes à feu, elle, ne dérange pas trop ces braves américains moyens - pays pas à un paradoxe près !)

Mortal Kombat sort un an après Street Fighter II et est conçu par John Tobias et Ed Boon. Sa particularité - et ce qui lui confère un ton très réaliste (si on fait l'impasse sur le caractère exagéré des "Fatality") - est que les graphismes sont en fait des séquences filmées avec des acteurs qui ont été digitalisées et numérisées.

On est dans un univers composé de dix-huit Royaumes crées par les Dieux Anciens. Ces Royaumes (dont la plupart sont nommés mais je vous fais grâce des noms !) lorgnent évidemment les uns sur les autres ! Cependant, pour assurer une paix relative, les Dieux Anciens ont décrété qu'un Royaume ne pouvait en envahir un autre que si son champion avait battu celui du Royaume convoité au cours du tournoi Mortal Kombat.

L'histoire évolue au fil des onze jeux (et trois spin-off) que compte la franchise à ce jour (mais ce n'est qu'un prétexte et je dois dire que je ne connaissais pas tout ce "background" en 1992 quand je jouais au jeu !). Ainsi, le premier jeu Mortal Kombat se déroule dans l'EarthRealm, où sept guerriers participent au tournoi. Le gagnant sauvera le royaume de l'invasion par Outworld. Avec l'aide du dieu du tonnerre Raiden (joué par Christophe Lambert au cinéma), les guerriers de l'EarthRealm gagnent le tournoi et Liu Kang devient le nouveau champion du jeu.

Précisons que les premiers jeux de la franchise sont de "classiques" jeux de combat en 2D. Mentionnons les noms de quelques protagonistes : Reptile, Scorpion, Sub-Zero, Kitana, Kung-Lao ou Sonya Blade ! Mais tous n'apparaissent pas dans le premier épisode et au fil de la série, on comptera plus de 70 personnages !

Ces jeux ont été portés sur la plupart des consoles existantes  : Dreamcast, les Game Boy, Game Gear, GameCube, Master System, Mega Drive, Nintendo 64, Nintendo DS,  Super Nintendo, les diverses PlayStations, Saturne, les différentes X-Box, et les ordinateurs Commodore Amiga et plus près de nous les PC, sous Windows.

Voilà, je vous laisse après l'évocation de cet univers "plein de poésie et de douceur" où l'amour du prochain prévaut !

A bientôt !

Mortal Kombat - Acclaim
Mortal Kombat - Acclaim

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Mes Souvenirs en BD : Année de Naissance 1972

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Je suis presque de la génération des cinquantenaires et quand je repense à toutes ces années parcourues, une certaine nostalgie m'étreint ! Cinq décennies, ca en fait des expériences de vie ! Le secteur culturel l'a bien compris qui surfe sur cette nostalgie. On sait que la mode des "Journaux de votre jour de naissance" ne date pas d'hier mais dans cette lignée, les Editions Dupuis lancent une série de BD intitulée "Mes Souvenirs en BD". Je vais ici vous parler du tome consacré à mon année de naissance, soit 1972 !

Les choses ont bien changé en un demi-siècle, le monde semble aller plus vite - vers sa fin ? Si on reste optimiste, on peut voir des promesses dans l'avenir que nous réserve le XXIème siècle en espérant que l'Homme saura, par sa technologie, surmonter les défis qui s'annoncent.

Pour ce tome 1972, les auteurs, Samuel Otrey et Gabriele Bagnoli, nous ont concocté une petite BD sympathique et pleine d'humour - mais dont le dessin n'est certes pas d'une très grande facture et ce n'est pas le but - au fil des cases agrémentées de photos de produits et d'objets culturels de ces années-là ! Je suis frappé à ce stade de constater que la nostalgie se résume à des marques ! C'est un peu triste mais en même temps, c'est plus visuel.

J'ignore si les autres tomes reprennent certaines des planches de cet album. Y a t-il des cases communes par exemple, entre les années 1972, 1973 et 1974 ou s'agit-il à chaque fois d'une histoire différente à chaque fois ? Ici, un certain Stéphane, né en 1972, se rends chez "Papi et Mamie" avec sa femme et ses deux enfants (le fils ainé et la fille plus jeune, bonjour le cliché de la "famille modèle", pauvre de moi, moi le célibataire endurcit qui selon ces critères a raté sa vie ! C'est conformiste au possible !) afin de faire un peu de rangement et se débarrasser de ce qu'ils pensaient être des "vieilleries" sans importance et qui vont être en réalité l'occasion d'un voyage vers le passé (de l'enfance !).

En tournant ces pages, on se rends compte que chaque génération a grandit sur les mêmes objets. En 1972, naissaient Vanessa Paradis,  Candeloro, Sébastien Cauet, Geri Halliwell, Alyssa Milano, Cameron Diaz; Titoff (le comique, pas l'acteur porno !), Jennifer Garner ou encore Gwyneth Paltrow et disparaissaîent Dino Buzzati et Maurice Chevalier. On décidait aussi de l'agrandissement de la Communauté Européenne.

Le Tome contient son lot de madeleines de Proust et je ne vais pas vous en faire l'inventaire exhaustif. Sont couvertes toutes les années d'un jeune qui serait né en 1972 jusqu'à ses 18 ans, en 1990 !

On retrouve  les Playmobils, les Barbie, les Big Jim les albums de stickers (on disait alors "images autocollantes" Panini,  les jeux LCD, la console Atari 2600 et l'Amstrad CPC 6128, les oeufs en chocolat Kinder Surprise, le chocolat en poudre Nesquik (bizarrement la poudre Tang n'est évoquée nul part ?), les Stylos BIC, les Cahiers de Vacances Passerelle, les calculatrices scientifiques Casio (utilisée pour mon Bac en 1990 !), les Bibliothèques Rose et Verte, les Livres dont vous êtes le héros,, les jeans troués, les walk-man ou baladeurs et leurs cassettes audio (là encore pas un mot sur les VHS !), les films pop-corn et blockbusters apparues dans ces années-là (Ghostbusters, E.T. l'Extraterrestre, Retour vers le Futur et bien sûr Star Wars alors encore appelée La Guerre des Etoiles !).

Côté musique, les incontournables sont Michael Jackson à l'international et Jean-Jacques Goldman par chez nous ! Le Top 50 est lancé avec son magazine papier où on retrouve des interviews et les paroles des chansons de Mylène Farmer, Julie Piétri, Jeanne Mas,ou encore les très sexy Sabrina et Samantha Fox qui provoquent des "cartes de France" !

Le paysage urbain se modifie avec l'apparition des premiers grands centres commerciaux lancés dans les années 1950 (après-guerre) et 1960. On entre dans l'Ere de la (sur)consommation et du paraître avec des marques comme Levi's, Lee Cooper ou Benetton. Dans cette société de l'artifice et du superficiel, des hommes comme Coluche appellent à réveiller le sens de la solidarité de tout un chacun.

Côté Sport, l'album nous rappelle les grandes Coupes du Monde de Foot de ces années-là (1982, 1966, 1990 et 1994 - je vous laisse essayer de vous remémorer où elles se déroulaient !), les Jeux Olympiques d'Eté (en 1980 à Moscou et en 1984 à Los Angeles, chaque fois avec un boycott d'un camp de la Guerre Froide ou de l'autre !) et d'Hiver (Alberville en 1992, en sortant un peu du cadre !) et les victoire du "Blaireau", Bernard Hinault sur le Tour de France cycliste, en  1978, 1979, 1981 et 1982 (Hinault que je n'appréciais pas trop jusqu'à ce qu'il soit battu par Laurent Fignon quelques années plus tard !) et enfin la victoire historique d'un Français, jamais égalé depuis, en Tennis à Roland Garros avec Yannick Noah en 1983.

Je passe sur la politique ! Elections et années Mitterrand, Thatcher et Reagan, Chute du Mur de Berlin en 1989 - dont on fête ces jours-ci, le 9 novembre 2019, les 30 ans, et qui clôt la période historique commencée en 1914 pour les Historiens.

Je passe aussi sur le Minitel (qui me valut dans les années 1990 une facture de 12.000 francs en deux mois !), les émissions sur les chaînes de télé, Récré A2 et ses animés, Goldorak, Albator, Candy, Rémi sans Famille et la Cinq avec ses séries importées à bas coût, K-2000 et Supercopter !

La presse enfantine est marquée par Pif Gadget, Le Journal de Mickey, Tintin ou Spirou  qui font découvrir des classiques de la BD, Astérix, Lucky Luke ou Rahan. La relève est assurée avec Largo Winch, Valérian ou XIII  tandis que du côté de l'Asie nous arrive Akira (pas un mot sur Dragon Ball hors période !). Pour ceux qui n'aiment pas les images, il y a évidemment J'aime Lire !

Finalement, je vous l'aurais fait cette liste presque exhaustive, emporté par mon enthousiasme à l'évocation de cette période fabuleuse ! La plupart de ces "objets culturels" a ou aura un jour un article et des analyses sur mes différents blogs !

Pour ce que j'en ai vu les années 1950, 1960 et 1970 sont les seules disponibles dans cette collection pour l'instant, ce qui représente tout de même 30 ans !

Il y aurait encore bien d'autres choses à dire mais vais m'arrêter là et vous dire "à bientôt" !

Mes Souvenirs en BD : Année de Naissance 1972

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Star Wars - The Mandalorian - Episode Pilote

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Pendant longtemps, George Lucas a rêvé d'adapter Star Wars - qui se prête bien au format sériel ! - à la télévision. Jusqu'ici, cela a donné des séries d'animation - assez réussies ! - mais on attendait toujours une série live-action (avec des acteurs en chair et en os.). Lucas avait bien compris que l'avenir de la narration est à la télé et dans les années 2000 - aux alentours de 2005, après la sortie de La Revanche des Sith -  il mets en chantier une série au nom de code Star Wars Underground dont une centaine de scripts sont écrits et censée se concentrer sur la pègre galactique dans une ambiance très "dark and gritty". Mais en raison de coûts trop faramineux, ça restera une Arlésienne !

La suite, on la connaît. En 2012, Lucas vends sa société Lucasfilm à Disney et une Postlogie très controversée voit le jour. Controversée mais rentable et qui octroie l'argent pour des séries live-action. A ce jour, trois séries sont programmées pour la nouvelle plateforme de VOD Disney + : Cassian Andor, Obi-Wan et avant elles The Mandalorian.

La Saison 1 de The Mandalorian - déjà renouvelé pour une Saison 2 - ne compte que huit épisodes qui devraient faire chacun une quarantaine de minutes, ceci s'explique par les sommes d'argent faramineuses investies dans cette série - autant que le budget de Game of Thrones (et ça se voit à l'écran !). C'est Jon Favreau - à qui on doit Iron Man qui a lancé le MCU en 2008 et le film live-action Le Roi Lion - qui est le showrunner de cette série à l'ambiance de western dans la Galaxie très lointaine. Dave Filoni, artisan des séries animées Star Wars, est à la réalisation du premier épisode.

Le Mandalorian est un chasseur de primes appartenant à ce peuple de guerriers, en fait adopté par eux semble-t'il, interprété par Pedro Pascal (vu dans Game of Thrones), qui ne retire jamais son casque et fait son chemin dans une Galaxie où l'Empire s'est effondré, cinq ans après Le Retour du Jedi. L'action prends place dans la Bordure Extérieure, "repaire des malandrins les plus infâmes", comme dirait Obi-Wan.

Le "Chapitre 1" de cette Saison 1, sans être une révolution, est une vraie réussite. La réalisation de Filoni - qu'on attendait au tournant, est soignée, autant que les effets spéciaux, tant au niveau des décors, des aliens et des créatures ou des vaisseaux et engins. La série est très respectueuse de l'univers crée par Lucas tout en apportant son lot de nouveautés rafraîchissantes.

Le héros est certes un gars bien "badass" mais il n'est pas invincible. Des révélations restent encore à venir sur lui et seront révélées au compte-gouttes Tout le casting n'apparaît pas dans ce premier épisode mais on a déjà la présence de Werner Herzog qui joue un ancien gouverneur impérial et de Nick Nolte, grimé en Ugnaught. Taika Waititi donne de la voix pour un droïde de la série IG qui sait se servir de ses pétoires.

Notre chasseur de primes remplis donc des contrats et notamment pour l'ex-impérial. Il traque une cible et l'action culmine dans la scène finale, une fusillade très explosive. L'épisode lui se termine avec une grosse surprise qui ajoutée à bien d'autres éléments de ce Pilote donne furieusement envie de voir la suite ! On nous avait promis une grosse révélation sur l'univers de Star Wars et elle est bien là et de taille ! Mais je ne vous spoilerais pas quoi que ce en quoi elle consiste va sûrement inonder le net d'ici les prochains jours !

En France, il faudra attendre la fin du mois de mars 2020 pour avoir accès à Disney +. Moi, je vous donne rendez-vous fin décembre 2019 pour une review complète de cette très prometteuse première Saison !

A bientôt !

Star Wars - The Mandalorian - Episode Pilote

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Thorgal - Tome 14 : Aaricia - Rosinski & Van Hamme

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La série Thorgal est un des grands succès de la bandes-dessinées, vendu à plus de 16 millions d'exemplaires, traduit dans 18 langues et s'écoulant encore à 400.000 albums chaque année, un best-seller au même titre que XIII  et Largo Winch (du même scénariste Van Hamme), ou que les classiques Astérix et Lucky Luke.

En 1989, alors qu'on fête les dix ans de la série, le quatorzième tome paraît et se centre à nouveau sur un personnage particulier du récit, la courageuse et débrouillarde Aaricia, l'épouse du héros Thorgal, présentée ici dans quatre histoires qui se déroulent durant ses jeunes années. De manière plus anecdotique, la prépublication de ces quatre récits ne se fait plus dans Le Journal de Tintin mais désormais dans Hello Bédé.

Le premier des récits s'intitule "La Montagne d'Odin" et Aaricia y a 6 ans et refuse de croire que sa maman a rejoints le Walhalla. Elle s'enfuit donc à la recherche de celle-ci et rencontre des nixes, des créatures malicieuses et menteuses qui se font passer pour des elfes des bois pour tromper la pauvre gamine.  Un jeune Thorgal sauvera son amie, abandonnée sur une montagne enneigée par les petits démons et Aaricia finira par admettre que sa mère est morte et ne reviendra plus !

Le second récit a pour titre "Première neige" et commence par le décès d'un autre des parents des héros. L e chef viking Leif Haraldson, père adoptif de Thorgal est mort et les honneurs funéraires lui sont rendus. Mais Gandalf-le-fou, aperçu dans les premiers tomes de la série, lui succède et Thorgal doit s'exiler volontairement si il ne veut pas subir sa foudre.

Aaricia, pour éviter à son ami de mourir dans le froid, force son père Gandalf et ses hommes a retrouver le jeune garçon en inventant une histoire de trésor dont Haraldson aurait confié le secret à son fils adoptif. Un représentant des autorités vikings sauve finalement la mise à Thorgal. En effet, Hiérulf-le-Penseur exige que le nouveau roi protège les faibles et les enfants pour obtenir sa couronne. Gandalf épargne alors, contraint, le jeune garçon mais l'oblige à vivre à l'écart.

Dans "Holmganga", on découvre un rite ou un guerrier viking offensé peut demander réparation pour son honneur au cours d'un duel. C'est ainsi que Bjorn, le fils ainé de Gandalf et donc frère d'Aaricia provoque, à la demande de son père, une dispute avec Thorgal et le défie. Tout ceci est bien entendu une machination pour se débarrasser du Bâtard et Bjorn - qui périra, adulte, dans le tome 2 "L'Île des mers gelées"  - n'entends pas l'emporter à la loyale. Mais une fois de plus, Thorgal devra sa survie à sa jeune amie Aaricia qui saura une fois de plus ruser !

L'album se termine avec "Les Larmes de Tjahzi" où Aaricia vit une aventure qui pourrait être un réve mais n'en est pas un ! Comme Thorgal dans le tome 7, "L'Enfant des Etoiles", Aaricia rencontre des êtres mythologiques et vient même en aide au dieu poète  Vigrid qui a quitté Asgard pour Mitgard en quête d'aventures et d'exploit. Hélas ça tourne mal pour lui ! Un dernier récit largement orienté vers le fantastique et le merveilleux qui est aussi le propre de cette série !

En conclusion, un album très bon comme à l'habitude ! On appréciera cette volonté de revenir sur le passé des personnages principaux afin d'étoffer leurs biographies et leurs personnalités. Ces récits confirment ce que l'on savait déjà sur l'héroïne Aaricia comme femme volontaire et intelligente.

A bientôt !

Thorgal - Tome 14 : Aaricia - Rosinski & Van Hamme

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Petite Histoire du Manga : Les origines

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La société japonaise est une société très codifiée et aux normes strictes. C'est un monde de paradoxes, à la fois ancré dans des traditions millénaires et à la pointe de l'innovation technologique. Dans ce cadre, le manga est une forme d'expression qui ouvre un espace de liberté ! Revenons sur la genèse de cette forme d'art !

La Chine voisine est une des civilisations de l'écriture, au même titre que la Mésopotamie ou l'Egypte antique. De l'Empire du Milieu, la technique de l'emaki ou emakimono va gagner le Pays du Soleil Levant. L'emaki est un long rouleau de papier alternant textes et dessins pour conter un récit. Il va servir notamment à répandre les enseignements du Bouddhisme. Le Japon va d'abord reprendre des récits chinois avant de s'approprier le support. A partir du XIIe siècle va se développer notamment un goût pour la satire sous ce format.

C'est ainsi que l'oeuvre appelée Choju-giga va se moquer de la société japonaise. Elle ne contient aucun texte et s'émancipe ainsi du modèle chinois. Elle présente déjà des caractéristiques du manga.

Le prêtre bouddhiste Toba Sojo, auteur d'oeuvres similaires à Choju-giga, peut être considéré comme le père spirituel du manga. Une forme de récits qui se développe alors ! Avec un humour japonais assez particulier comme par exemple ces "batailles de pets" ! Cette littérature regorge aussi d'esprits de la nature en abondance comme les fameux kappa.

Au début du XIXe siècle apparaissent les kibyoshi, des ouvrages d'une dizaine de pages imprimées qui sont considérés comme les premiers "romans illustrés" pour adultes. Le dessin y prends en effet une place de plus en plus importante. Pendant l'Ere Edo, on avait les kusazoshi qui s'adressaient plus aux enfants.

Ces premiers romans illustrés font référence aux arts de la scène, décrivent les quartiers des plaisirs, font de la critique politique, de la satire sociale et dénoncent aussi la corruption des dirigeants, en utilisant la parabole et l'humour. Le texte était gravé sur la même planche dans l'espace laissé libre par le dessin. Ce type d'ouvrages n'existera que durant la période allant de 1775 à 1790 et connaîtra un véritable succès.

Mais l'âge d'or vient véritablement à la fin de l'Ere Edo (1603 - 1868) porté par d'immenses artistes tel Hokusai dont on connaît la Grande Vague de Kanagawa, une des oeuvres les plus célèbres au monde. Va suivre bientôt la grande mode des estampes japonaises et tout cet art oriental influencera des génies occidentaux tels Vincent Van Gogh, Claude Monet ou Paul Gauguin. C'est en outre à Hokusai qu'on doit la paternité du mot "manga".

Par la suite, Hokusai décide de constituer en volumes ses carnets de croquis et d'études pour réunir ces "images dérisoires". On comptera quatorze "Hosukai manga" !

En 1868, les choses changent avec l'Ere Meiji qui fait entrer le Japon dans la Modernité et est notamment marquée par l'essor d'une presse nouvelle ! Mais cela, nous en parlerons dans un autre billet !

A bientôt !

P.S. : Pour réaliser cette nouvelle série d'articles, je me suis basé sur la collection de magazines "Tout Savoir", le N°4 en particulier, "Spécial Japon - Le guide de la Pop Culture" sur les mangas, animés et jeux vidéo ! L'équipe rédactionnelle de ces magazines réalise à chaque fois un énorme et superbe travail que ce soit sur les dessins animés, les séries télé, la SF ou leurs numéros spéciaux sur Star Wars, Game of Thrones ou le Marvel Cinematic Universe !

Petite Histoire du Manga : Les origines

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Star Wars - Han Solo : Cadet Impérial - Thompson & Kirk

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Même si le film Solo : A Star Wars Story a été un demi-échec pour Lucasfilm et Disney, il aura donné son lot de produits dérivés ! Rien d'inhabituel ! On a donc eu novelisation et adaptation en BD/comics.

Le récit en comics Star Wars - Han Solo : Cadet Impérial  de Robbie Thompson, au scénario, et Léonard Kirk au dessin (et dont je n'aime pas trop le crayonné) étends le propos du film, en nous racontant, comme le titre le laisse supposer, l'entrainement militaire de Han Solo à l'Académie impériale de Carida. En effet, dans le film, le jeune Corellien était séparé de sa compagne Qi'ra et un peu forcé par les circonstances, s'engageait dans la Marine Impériale et c'est d'ailleurs ainsi que lui, le gosse des rues, gagnait son patronyme de "Solo".

Mais la vie dans l'armée n'était pas ce qu'attendait notre héros qui s'imaginait piloter un Tie Fighter. Il se retrouve en réalité à patauger dans la boue - bien avant Mimban et aura des désaccords idéologiques très tôt avec la doctrine impériale qui exige une bonne obéissance de ses troupes avant même de réelles capacités de combattant !

Han tentera alors de déserter et, repris, ne devra de ne pas être fusillé que par les incroyables dons de pilotage dont il a fait preuve dans sa tentative. Par la suite, il va se lier avec d'autres recrues, c'est à dire Karina Nico et les frères Dree, Lyttan et Tamu. On croise aussi parmi les recrues le personnage de Beilert Valance (bien connu des fans de l'Univers "Légendes" et des comics Marvel des années 1980 !) dont on apprends comment il est devenu un cyborg dans ce tome. Ce récit sur Han Solo lance aussi des passerelles vers d'autres comics du Canon récent car on retrouvera les frères Dree dans le récit Tie Fighter (qui se passe après l'Episode VI) - et l'autre histoire, Cible : Vador a pour protagoniste Valance, réintroduit dans le nouveau Canon !

Han Solo va faire son petit chemin au sein de l'Empire, véritable tête brûlée et électron libre qui essaie vainement de ne pas se faire remarquer ! Rien de bien surprenant ici dans le traitement du personnage ! Il se montrera dévoué à ses compagnons  mais finira à nouveau en cellule avant d'être envoyé sur Mimban et là on est raccord avec le film de 2018 !

Petite mention à la couverture du tome paru chez Panini Comics qui montre Han et ses amis en train de jouer au casino lors d'une permission qu'ils se sont octroyé à l'initiative du Corellien ! J'aime particulièrement cette couverture de D.N.A. et l'air étonné de la donzelle aux cheveux violets - très belle fille ! - dans les bras de notre héros, dragueur impénitent ! Ca a son charme et vends bien le comics !

A bientôt !

Star Wars - Han Solo : Cadet Impérial - Thompson & Kirk

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