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La musique de la pluie - Silvina Ocampo

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Après la lecture d'Un siècle de philosophie 1900 - 2000, gros pavé de 700 pages, il me fallait un livre plus léger dans ma PAL (Pile à Lire). Mon choix s'est porté sur un Folio à 2 euros le recueil de nouvelles de Silvina Ocampo, La musique de la pluie - et autres nouvelles qui est en fait une sélection de textes tirés d'un autre recueil lui-même nommé Mémoires secrètes d'une poupée, paru dans la collection L'Imaginaire chez Gallimard.

Silvina Ocampo est une écrivaine argentine, née en 1903 et décédée en 1993, qui s'est illustrée dans la poésie et la nouvelle. Ces nouvelles sont empreintes de fantastiques, comme l'illustrent plusieurs nouvelles qui sont dans le recueil dont je parle ici. Elle était l'épouse de l'autre célèbre écrivain argentin Adolfo Bioy Casares.

Il y a six nouvelles dans ce petit recueil d'une centaine de pages. On commence avec "Rêveuse persuasive" qui est là nouvelle que j'ai le plus apprécié et qui raconte le quotidien de Luz, une gamine d'une dizaine d'années qui a des dons de voyance. Ces rêves lui montrent des brides de futur pour peu qu'elle puisse les interpréter. La petite est toutefois en bute avec sa mère qui ne reconnaît tout d'abord pas son don puis finit par l'accepté ! Dès ce premier texte, on voit la tonalité fantastique !

Tonalité fantastique encore plus affirmé dans le second texte, " Okno, l'esclave" avec une femme qui entend un chien dans le voisinage et, dessinatrice, entreprend de le représenter, avant elle-même de se changer en chien. On n'est cependant pas dans La Métamorphose de Kafka avec son Gregor Samsa qui se change en cafard géant ! Ce récit m'a laissé dubitatif, et n'ai pas vraiment compris ou l'auteure voulait en venir (mais n'ai pas vraiment essayer de décoder !) - Tout cela est sans doute métaphorique !

"L'inauguration des monuments" est aussi ma nouvelle préférée du recueil, peut-être même plus que l'histoire de la petite voyante à bin y réfléchir ?! C'est le récit de la vengeance posthume d'un général qui avait peur des chevaux ! Le général Drangulsus a été précipité dans une crevasse par un cheval peureux que lui avait fourni à dessein un certain Domingo Alopex à qui le militaire avait jadis  piqué la fiancée ! L'ironie du récit est que la statue équestre du général va tuer Domingo en se dévissant et en l'écrasant ! Toujours la subtile touche fantastique !

La nouvelle suivante, "La musique de la pluie" dresse le portait d'un pianiste atypique, Octavio Griber, qui joue avec ses gros orteils et a pour habitude de désaccorder ses pianos avec ses petits papiers. Dans le récit, il donne un concerto par une nuit d'orage en interprétant seulement des morceaux ayant pour thèmes l'eau et la pluie !

Une nouvelle transformation a lieu dans "L'automobile" où une femme, Mirta, folle de voiture, finit par se transformer en une de ces mécaniques ! Du moins, c'est ce que pense le narrateur, son mari lors d'un séjour à Paris ! a moins qu'elle ne soit partie avec son amant français ! L'alternative entre l'explication rationnelle et l'explication fantastique propre au genre !

Le recueil se termine par "Le Destin" où Lily, la narratrice n'a d'yeux que pour Roque, un boulanger. Mais elle est invisible à ses yeux et le jeune homme emmène Silvio, un collègue boulanger, mauvais garçon, dans un supposé rendez-vous galant avec deux jeunes femmes sur un terrain vague ! Mais Silvio cède à la colère quand il voit que les deux donzelles ne sont pas là et que Roque s'est moqué de lui ! Lily, devenue invisible, a suivi le duo et assiste à l'assassinat de son amour secret poignardé par le mauvais Silvio ! Ainsi se termine le recueil !

Quelques bons récits mais ce recueil me laisse sur ma faim ! Je n'ai pas trouvé grand relief à ces histoires mais suis prêt à donner une seconde chance à Silvina Ocampo car il y a quelques bonnes idées et la traduction laisse supposé un style littéraire intéressant ! Ca vaudrait le coup de lire en Espagnol, si seulement je lisais cette langue, pour se faire une meilleure idée !

A bientôt !

La musique de la pluie - Silvina Ocampo

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Un siècle de philosophie 1900 - 2000

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Comme vous le savez peut-être si vous suivez ce blog, je suis un féru de Philosophie (et de Sciences humaines en général, les institutions enseignent les Sciences dures m'ayant trop déçu !). C'est donc avec un certain plaisir que je me suis lancé dans la lecture de Un siècle de philosophie  1900 - 2000, épais ouvrage de près de 700 pages, ce qui est encore bien peu pour ne serait-ce que "résumer" cette période ! C'est paru chez Gallimard en Folio Essai et ai emprunté ce livre à la Bibliothèque d'un Séminaire.

C'est donc un ouvrage collectif de Karl-Otto Apel, Jonathan Barnes, Enrico Bellone, Catherine Chevalley, Gerald A. Cohen, Jean Cournut, Vincent Descombes, Pascal Engel, Pierre Guenancia, Jürgen Habermas, Alain de Libera, Kevin Mulligan, François Recanati, Paul Ricœur, Jerome B. Schneewind, John R. Searle, Salvatore Veca, Michael Walzer et de Daniel Widlöcher. Soit une vingtaine d'articles qui offrent un tour d'horizon.

La philosophie au XXe siècle a profondément transformé ses objets, ses méthodes, ses interrogations - qu'elle traitât de la métaphysique, du langage, de la phénoménologie, de l'éthique ou bien encore des concepts de la science, voire de sa propre histoire. Plus que jamais, les frontières avec d'autres champs de savoir sont devenues poreuses ; plus fortes aussi les intrusions d'autres modalités de mise en forme du monde - à commencer par l'idéologie marxiste ou la psychanalyse.

Ce n'est pas à l'exhaustivité que vise cet ouvrage : un volume n'y suffirait pas. Il entend plutôt jeter quelques coups de projecteur pour aider à éclairer le motif de ce qui, du fait d'une trop grande proximité dans le temps - puisque le XXe siècle philosophique était encore il n'y a pas si longtemps le nôtre - demeure un puzzle.

Comme ce siècle philosophique presque écoulé aura été marqué par l'opposition, plus souvent artificielle que réelle, entre une tradition continentale et une tradition anglo-saxonne, les contributeurs ont préféré, dans certains cas, apporter des réponses à deux voix. Afin, justement, de fausser la perspective des lieux communs et de montrer qu'il y a parfois plus convergence que divergence.

On retrouve donc les philosophes de ce siècle, depuis Bergson, Husserl, Heidegger, Wittgenstein pour ne citer que les plus célèbres. Les chapitres sur l'Epistémologie sont ceux qui m'ont le plus passionné mais je ne suis pas insensibles aux questions portant sur le langage. Par mon vécu personnel, les pages sur la psychanalyse me parlent aussi !

Je ne rentrerai pas dans le détail mais ce livre est un bon filon pour exercer sa pensée ! Je reprends juste en fait dans ce billet le quatrième de couverture qui résume bien l'ouvrage et son esprit !

L'an prochain et l'année suivante, vous aurez droit à pleins de billets "Philo" car je reprends cette partie de cursus de mes longues et passionnantes études !

A bientôt !

Un siècle de philosophie 1900 - 2000

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Star Wars : Rogue Squadron 3D - LucasArts

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A côté de la série des X-Wing, LucasArts a développé dans les années 1990 une autre série de jeux vidéo basée sur la franchise Star Wars dans le genre simulateur de vol spatial mais plus orientés arcade, la Trilogie Rogue Squadron - dont le premier opus Star Wars : Rogue Squadron  est sorti en 1998 sur Nintendo N64 et sous le titre un peu différent de Star Wars : Rogue Squadron 3D sur PC !

Le jeu est développé en réalité par le studio Factor 5 dont LucasArts avait été satisfait de la partie jeu vidéo sur le projet transmedia Star Wars : Shadows of the Empire. Dans Star Wars : Rogue Squadron 3D, vous incarnez les pilotes de l'Escadron Rogue, crée à partir des restes de l'Escadron Red qui avait détruit l'Etoile Noire dans l'Episode IV, par le fait de Luke Skywalker et Wedge Antilles, entre les Episodes IV et V ! En parallèle, était aussi sorti à peu près à la même époque éditoriale, des comics et des romans Rogue Squadron !

Le gameplay de ce nouveau jeu de 1998 s'inspire de la séquence en snowspeeder de Star Wars : Shadows of the Empire. Le moteur de jeu permets de générer des terrains de grande échelle et il y a un brouillard de distance ! L'ensemble est assez maniable mais la difficulté n'est pas absente ! De longues séquences musicales accompagnent l'action !

Le jeu comporte seize missions dont les quinze premières se déroulent entre Un Nouvel Espoir  et L'Empire contre-attaque où la Rébellion affronte l'Empire ! Le dernier niveau se passe lui après Le Retour du Jedi durant le siège de Mon Calamari par les "Dévastateurs de Mondes" de l'Empereur cloné, soit durant les événements de la BD L'Empire des Ténèbres. Evidemment, depuis le rachat par Disney, L'Empire des Ténèbres  et les romans, comics et ces jeux estampillés Rogue Squadron font désormais partie de ce qu'on appelle le "Légendes" !

Ce premier jeu Star Wars : Rogue Squadron 3D a connu un assez bon succès public en terme de ventes et de bonnes critiques dans la presse spécialisée, mais plus encore ses suites dont je parlerais en temps voulu ! En réalité, moi n'ai joué qu'à ce premier Rogue Squadron 3D mais que sur PC même si j'avais aussi la cartouche de la version Nintendo N64 (pour la collection car ne possédais pas la console ! C'est ballot me direz-vous mais j'ai quantité de jeux Star Wars PlayStation, Xbox et Gamecube sans avoir les machines, pour la collection aussi car hormis la Game Boy, n'ai jamais été pour les consoles modernes !). J'avais trouvé ce jeu de Factor 5 assez difficile et plus encore le jeu qui avait été développé sur le même moteur de jeu par le même studio à la sortie de l'Episode I intitulé Star Wars : Battle for Naboo (dont j'ai déjà parlé par ailleurs !) !

Pour en revenir à notre jeu, il s'agit d'une succession de missions d'escorte, de sauvetage, de raids ou de défense, sur diverses planètes à commencer par Tatooïne (mais aussi Corellia, sur la lune de Gerrard V ou sur les planètes Kessel, Kile 2, Thyferra, Taloraan, Fest, Chandrila, Sullust et Mon Cala !) ! Votre opposant sera le moff Kohl Seerdon et ses troupes ! Vous devrez détruire des infrastructues ou des appareils ennemis en l'air ou au sol : TIE Fighters, TR-TT et TB-TT, droïdes-sondes, Stormtroopers, speeder-bikes et et divers canons et tourelles !

Vous disposez d'une jauge de vie et d'un radar ainsi que de compteurs de munitions pour les armes secondaires. La vue de fait depuis l'arrière de votre chasseur, généralement un X-Wing (le vaisseau type de l'Alliance) mais il y aura aussi des snowspeeders et après Le Retour du Jedi, les nouveaux V-Wing qui sont aussi des vaisseaux à répulseurs donc réservés aux missions qui ne déroulent pas dans l'espace, contrairement au X-Wing et aux A-Wing et Y-Wing aussi disponibles !

Vos performances sont évaluées à la fin de chaque niveau et donnent lieu à l'obtention de médailles de différents métaux ! Des niveaux secrets sont également présents et peuvent être débloqués grâce à ces médailles ou à des mots de passe et il y a même bien caché dans le jeu le chasseur Naboo N1 dont la présence ici ne fut révélée qu'une fois La Menace Fantôme sortie sur les écrans !

La modélisation du vol est ici améliorée par rapport aux précédents travaux de Factor 5 sur la franchise Star Wars avec "des mécanismes de tangage, de roulis et de virages réalistes". Il y a aussi plus d'ennemis et l'I.A. a été améliorée ! Enfin, ceci explique peut-être que ce jeu a reçu l'Origin Award du meilleur jeu d'action sur ordinateur en 1998 !?

A bientôt !

Star Wars : Rogue Squadron 3D - LucasArts

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West Side Story - Robert Wise & Jerome Robbins

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En dehors des films de Baz Luhrmann (Moulin Rouge ! en tête), je ne suis pas trop fan des comédies musicales ! Dans ce genre cinématographique, West Side Story, film de Robert Wise et Jerome Robbins, sorti en 1961 - et qu'on peut voir comme une transposition moderne de Roméo et Juliette de Shakespeare, avec des latinos, ce film donc fait figure d'incontournable ! Sorti avant ma naissance donc, mes parents m'avaient raconté que ce film avait alors été un véritable événement ! Moi, l'ai vu enfant à la télé et m'étais franchement ennuyé, d'autant que ce long-métrage dure pas moins de 2 heures 32 !

Véritablement, le film en lui-même est de Robert Wise d'après une pièce d'Arthur Laurents, Stephen Sondheim et Leonard Bernstein, mis en scène par Jerome Robbins, comédie musicale du même nom, pièce montée à l'origine à Broadway où elle connut un vif succès ! Une nouvelle adaptation, signée Steven Spielberg, doit sortir cette année au cinéma, en 2020, si la pandémie de Covid le permet !?

L'intrigue se déroule à New York, dans les années 1950 et raconte les rivalités entre deux gangs de la ville, les Jets (Américains d'origine polonaire, irlandaise et italienne) et les Sharks (immigrés d'origine portoricaine). On sait à quel point les questions de l'immigration sont sensible aux Etats-Unis dans une nation qui s'est batie sur ce phénomène ! Qui est légitime à contrôler les quartiers ? En attendant, Jets et Sharks font la loi dans le quartier West et se provoquent et s'affrontent à l'occasion !

C'est dans ce contexte que Tony, ex-chef des Jets qui a pris ses distances avec le gang et Maria, la soeur du chef des Sharks tombent amoureux malgré les antagonismes des clans !

J'ai surtout un titre dans la tête là, la chanson "Maria" de l'Acte 1 d'un film qui en compte deux ! Mais la chanson la plus connue est sans conteste "America" dans ce même Acte 1 !

On va donc avoir droit à des chansons et des numéros de danse qui ponctuent l'action, principe des comédies musicales ! La problématique du genre est comment ces numéros s'intègrent dans le récit général, assez bien ici !

Enfant, quand j'ai vu ce film, je n'avais sans doute pas la bonne sensibilité car West Side Story est un spectacle qui mérite le détour, lyrique à souhait, poétique, plein d'énergie et bien exécuté ! Un visionnage adulte de ma part est requis ! A défaut, n'ayant pas trop le temps pour l'instant, me contenterais d'extraits sur Youtube !

Mais West Side Story, c'est aussi l'éblouissante et iconique Nathalie Wood, chantée par Jil Caplan et dont on a surtout retenu la fin tragique par noyade, qui joue ici Maria au côté de Richard Beymer dans le rôle de Tony ! Précisons que ce ne sont  pas ces acteurs qui chantent mais respectivement  Marni Nixon et Jimmy Bryant, même pas crédités au générique (un comble !) mais mentionnés sur Wikipédia (justice !) !

A vrai dire, Nathalie Wood est la seule actrice qui était vraiment connue avant ce film, les autres étant de parfaits inconnus et Elvis Presley,  alors débordé de tournages, ayant refusé le rôle de Tony !

Jerome Robbins est crédité au générique au même titre que Robert Wise alors qu'il n'a réglé que les scènes de danse ! C'est donc avant tout un film de Robert Wise à qui ont devait auparavant une autre comédie musicale La Mélodie du bonheur et qui est aussi connu pour avoir lancé la franchise Star Trek au cinéma entre autre !

Les dix premières minutes du film, qui s'ouvre par un survol inédit de la ville de New York, sont totalement muettes, avec seulement la musique et la danse, ce qui donne d'entrée le ton !

Le film a fait un carton aux Oscars en 1962 puisqu'il en a raflé dix ! Dont Meilleur film et Meilleur réalisateur !

Un classique du cinéma au-delà du genre comédie musical !

A bientôt !

West Side Story - Robert Wise & Jerome Robbins

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L'Héritage de Rantanplan - Lucky Luke

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En Droit anglo-saxon, il est possible de faire d'un animal son héritier ,testamentaire ! Ceci fournit le pitch de départ à l'album de Lucky Luke : "L'Héritage de Rantanplan" où un certain Oggie Svenson, joueur et tricheur invétéré, propriétaire d'une immense fortune et présumé mort va tout léguer à Rantanplan "le chien le plus stupide de l'Ouest" ! De cette situation absurde de départ, Goscinny crée tout un festival de gags dont il a le secret, illustrés avec brio par Morris !

L'action se déroule à Virginia City dans le Nevada et Rantanplan loge désormais l'Hôtel International dont il est propriétaire, protégé par Lucky Luke contre Joe Dalton ! Car en effet, Svenson a eu la mauvaise idée de faire du bandit l'héritier supplétif si le clébard venait à décéder ! On imagine alors la suite ! Pour la petite histoire, l'Hôtel International est un très grand édifice qui a réellement existé à Virginia City et tel que le dessine Morris ! C'était le premier hôtel avec ascenseur mais il a brûlé en 1914. Outre l'hôtel, Rantanplan détient des mines, des saloons et les maisons du quartier chinois !

Mark Twain qui était alors journaliste à cette époque à Virginia City fait une apparition brève en forme de clin d'oeil dans le récit ! Le dessin de Morris est assez ressemblant aux photos qu'on a de l'écrivain et on le reconnaît facilement !

Car la communauté chinoise nord-américaine est dépeinte avec réalisme dans cet album où Goscinny dénonce le raciste dont ce peuple a alors été victime ! On a fait venir les Chinois en nombre pour construire la ligne de chemin de fer du Transcontinental dès 1861, dans des conditions très difficiles. Puis par la suite, les émigrés ont batit des commerces, le cliché de la blanchisserie dans les albums de Lucky Luke et aussi le restaurant ! A Virginia City comme à San Francisco, les Chinois ont édifié leur Chinatown avec leurs sociétés secrètes. Dans le récit, comme ils sont oppressés par des loyers trop chers, ils vont fournir de l'aide aux Dalton, en les cachant notamment, pour éliminer Rantanplan ! En réalité, tout ceci part d'un malentendu !

Les animaux sont aussi à l'honneur dans cet album : Gouttière, le chat "au caractère difficile", Oreilles, l'âne du prospecteur. Goscinny a crée à l'origine Rantanplan en réaction au personnage de Rintintin, chien qui sait tout faire, même ouvrir des boites de conserve avec ses pattes (ce qui en devient ridicule !), icône canine qui énervait le scénariste de Lucky Luke et Astérix !

Evidemment, dans le récit, Rantanplan ne comprend, comme toujours, rien à la situation, imaginant que Joe Dalton qu'il garde au pénitencier est son maître et qu'on veut le séparer de lui ! Ca donne lieu a pas mal de gags !

Tout rentre dans l'ordre quand il s'avère qu'Oggie Svenson n'est pas mort ! Lucky Luke lui suggère alors de ne plus faire de testament farfelu et de revoir les loyers des Chinois .

Un très bon album comme d'habitude ! Par la suite, Rantanplan aura droit à sa propre série d'albums, de gags en une page, d'une vingtaine de titres à ce jour ! Orthographié à l'origine "Ran-Tan-Plan", puis "Ran Tan Plan", le nom du cabot deviendra définitivement "Rantanplan" en 1987 !

A bientôt !

L'Héritage de  Rantanplan - Lucky Luke

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La philosophie des sciences au XXe siècle - Barberousse, Kistler et Ludwig

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L'Epistémologie, autrement dit tout ce qui touche à la philosophie de la connaissance me passionne, à tel point que j'envisage de faire une thèse la-dessus ! Ils se sont mis à pas moins de trois auteurs, Anouk Barberousse, Max Kistler et Pascal Ludwig pour nous pondre La philosophie des sciences au XXe siècle,  en Champs-essais, ouvrage assez pointu qu'on réservera aux initiés ! L'essai soulève nombres de problèmes fondamentaux par rapport aux sciences, la question de l'empirisme, de l'induction, de l'expérimentation ou encore la remise en cause de la causalité, la notion de loi !

Cet ouvrage se livre à une critique et à une remise en cause de la science à l'image du chapitre "La mise à l'épreuve du monde". Cette mise à l'épreuve qui est le moteur de la science depuis le XVIIe siècle ! Peut-on réduire la science à quelques principes, ce qui serait revenir à une forme de déterminisme ?

Le Cercle de Vienne, historiquement, s'est intéressé à la justification des énoncés scientifiques par l'expérience. Il existe des "énoncés protocolaires" et le physicien Pierre Duhem a montré, au début du XXe siècle, l'importance des équipements expérimentaux dans les protocoles et que chaque expérience inclut une part de théories ne serait-ce que pour justifier le fonctionnement des détecteurs ! On sépare aussi traditionnellement observation  - qui conduit à formuler des hypothèses - et expérimentation - qui valide ou pas ces hypothèses !

A l'encontre d'un certain positivisme, la probabilité s'est aussi invitée dans les sciences !

On cite également les travaux de Wittgenstein et Popper - sur la réfutabilité pour ce dernier - et on appuie sur le caractère incertain - probabiliste donc - des sciences et de la connaissance ! Rappelons au passage que dès Aristote, on établit qu'il n'y a de science que du général !

Les références abondent dans cet ouvrage : Laplace, Bas van Fraassen et le  modèle bayesien. Pour tout vous dire, je ne peux vous en parler pour le moment car ai très peu étudié la question et ça me dépasse un peu mais une des problématique est comment on sort du modèle probabiliste, entre déterminisme et indéterminisme.

Le livre se décline en 10 chapitres suivis de présentations et de définition de concepts et enfin quelques paragraphes sur les principaux auteurs de l'épistémologie et leurs controverses !

Voilà, j'en resterais là pour cette rapide présentation ! Un ouvrage très ardu qui invite à d'interminables approfondissement ! Les chapitres sur la nécessité des lois de la Nature - dont pour ma part, je me demande avec Etienne Klein, si elles sont inclues dans l'essence-même des choses ou "gravées " en dehors du monde, et sur le principe de causalité sont également très intéressants mais demandent au lecteur de "s'accrocher" pour bien comprendre - de lire lentement et de relire ! Mais c'est instructif et enrichissant ! Très !

Ce genre de questionnement devrait faire partie des prérequis de tout étudiant en science mais ai trop souvent mis de côté dans les cursus - les premières années mais même par la suite et c'est dommageable et très regrettable ! C'est une "culture" que le scientifique doit acquérir par lui-même tout comme l'Histoire de sciences, de sa discipline et les questions d'éthique !

A bientôt !

La philosophie des sciences au XXe siècle - Barberousse,  Kistler et Ludwig

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Soleil vert - Richard Fleischer

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Avec le Réchauffement climatique, qui a pris le relais du péril nucléaire de la Guerre Froide, l'avenir nous semble bien incertain si ce n'est bouché ! Les oeuvres de Science-Fiction qui nous dépeignent des sociétés du futur au bord de la catastrophe sont légions et c'est la cas de Soleil vert, film de Richard Fleischer de 1973 inspiré du roman de Harry Harrison de 1966 qui porte le même titre en français ! Il s'agit en fait d'une adaptation libre du roman !

L'action se déroule en 2022 (on n'en est donc plus loin !) et décrit une dystopie où le monde est menacé par la surpopulation et les problèmes d'approvisionnement en nourriture que cela pose ! Par ailleurs, le désastre écologique est aussi présent car les océans sont mourants et la canicule continuelle et permanente en raison de l'effet de serre.

Les ressources naturelles s'épuisent - ce qui rejoint les conclusions et prédictions du Club de Rome en 1972 ! - la pollution , la pauvreté, la surpopulation et l'euthanasie volontaire sont la règle ! Et des émeutes ont lieu où les manifestants sont carrément ramassés par des gros bulldozers (les "dégageuses")  - on n'avait pas fait pire depuis la répression des Gilets Jaunes ! C'est donc une société moralement à la dérive !

Dans ce contexte, Charton Heston incarne le détective Frank Thorne, un policier "de premier ordre" de la ville de New York, devenu une mégalopole de 44 millions d'habitants. Soleil vert et en effet un film hybride entre la SF et le film policier et notre détective enquête sur le meurtre d'un riche homme d'affaires, assisté par le vieux professeur "Sol" Roth, véritable mémoire du temps passé, joué par Edward G. Robinson dont ce sera le dernier rôle.

Le riche industriel assassiné n'est autre que William Simonson, un des dirigeants de la société agroalimentaire Soylent Corporation, multinationale qui a résolu les problèmes de famines avec son aliment "Soleil vert" ('"Soylent Green"), produit à partir de plancton marin. Pourquoi l'a-t'on assassiné ? Thorn va enquêter et rapidement découvrir que ce n'est pas un crime crapuleux mais que le dirigeant s'apprêtait à révéler un secret ! On va évidemment mettre de plus en plus de bâtons dans les roues du policier au fur et à mesure qu'il s'approche de la vérité !

"Sol" Roth va lui comprendre pourquoi Williamson a été tué. Le vieillard va alors se faire euthanasier pour mener le détective sur la voie de la vérité ! En effet, Thorn suit le camion qui emporte le corps de son vieil ami et des autres vieillards vers le crématorium pour découvrir que les cadavres sont en fait... recyclés en l'aliment "Soleil vert", ce que Williamson s'apprếtait à révéler ! Une fin particulièrement glaçante ! Les individus se nourrissant sans le savoir des cadavres des anciennes génération ! Ca s'apparente à du cannibalisme ! Car en effet le plancton a cessé d'exister !

Le roman de Harry Harrison (Soleil vert en français et Make room ! Make room ! dans son titre original) est un plaidoyer en faveur de la contraception et du contrôle des naissance, à une époque, les années 1960, où la dénatalité n'avait pas encore remplacé le Baby-Boom, et donc contre certains conservatisme

Le premier rôle féminin du film, le personnage de Shiri, est incarné par Leigh Taylor-Young.

Ce fut la dernière apparition d'Edward G. Robinson à l'écran. Alors qu'il interprète cette terrible scène d'euthanasie, il est déjà très malade. Atteint d'un  cancer, l'acteur meurt peu de temps après la fin du tournage, le . Charlton Heston a déclaré plus tard qu'il pleure vraiment dans la scène où le personnage de Thorn découvre qu'il ne peut plus arrêter le suicide de Sol.

Il s'agit du dernier film tourné aux studios MGM. Le film a reçu d'assez bonnes critique et a bien marché en salles. Il est considéré comme un "monument du cinéma d'anticipation". il reçut plusieurs nominations et prix dont le plus marquant fut le Grand prix du Festival International d'Avoriaz 1974 qu'il remporta !

Dans le film apparaît le tout premier jeu vidéo commercialisé en série, Computer Space, créé en 1971 par Nolan Bushnell, aussi créateur d'un autre jeu célèbre, Pong.

À sa sortie en France, en , le film était interdit aux moins de douze ans.

L'action du film se déroule durant l'année 2022, comme dans les films Absolom 2022 (1994) et American Nightmare (2013) qui décrivent, eux aussi, un univers dystopique.

Dans la pop-culture, on trouve des références à Soleil vert dans le film Cloud Atlas  et dans les séries télé Futurama, Les Simpsons et South Park !

A bientôt !

Soleil vert - Richard Fleischer

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XIII - Tome 22 : Retour à Greenfalls - Jigounov & Sente

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On retrouve le deuxième cycle des aventures du plus célèbre amnésique de la BD, Jason Mac Lane ou XIII dans une machination encore plus énorme que "la Conspiration des XX" puisqu'elle remet en question la Fondation de l'Amérique par les Pères Pèlerins !

Abordons ce Tome 22 intitulé " Retour à Greenfalls" - scénarisé par Yves Sente et dessiné par Youri Jigounov - et qui commence par un drame ! Jason Mac Lane, le Major Jones et le Général Carrington sont tombés dans un pièce lors du Tome précédent "L'Appat" et sont dètenus en Afghanistan ! La Fondation Mayfloyer espère sous-tirer un secret à notre héros et pour être sûr que XIII collabore, provoque un massacre d'innocents gamins dans un bus scolaire à Harrisville dans le Mississippi !

Contraint et forcé, Mac Lane collabore et est rapatrié clandestinement - avec toutes les relations de la puissante Fondation - aux Etats-Unis puis amené dans  la clinique Wahsburne où la psychiatre Suzanne Levinson va utiliser l'hypnose pour tenter de raviver sa mémoire enfouie.

Pendant ce temps Betty Barnowsky mène sa propre enquête et la rousse piquante est sur la trace du parrain de Mac Lane et d'un Indien dénommé "Trois Sources" qui protègent un ancien document juridique.

La mystérieuse présidente de la Fondation Mayflower révèle à Jason qu'en réalité, il y avait deux groupes d'émigrés à bord du Mayflower, les ancêtres de la présidente, des puritains hollandais, et les ancêtres de Mac Lane, un groupe d'aventuriers anglais. L'entente n'était pas parfait entre les deux groupes qui une fois en Amérique signèrent un contrat d'entente et de partage des ressources de la colonie pour quatre siècles ! Mais les aventuriers firent signer un acte de renonciation aux puritains et cachèrent le document ! Ce sont ces papiers que la Fondation recherche pour revendiquer ses droits !

Jason Mac Lane est donc le dernier descendant d'une des branches de colons mais en réalité d'un troisième groupe, la Branche 3 !

Pendant ce temps, Betty retrouve la trace de David Rigby et de la pharmacienne Judith Warner et se pointe à Greenfalls et dans l'ancien chalet abandonné de trois sources ! Elle suit la piste jusqu'aux documents tandis que le docteur Levinson parvient à réveiller des souvenirs chez notre amnésique !

La mystérieuse "Julianne" et son acolyte interceptent Betty, qui s'est faite interpellée par le shérif local, en se faisant passer pour des agents du FBi et, accompagnés de Betty et de Jason, les deux exécutants de la Fondation tentent de remonter jusqu'à" "Trois Sources". Nos deux héros parviennent à neutraliser temporairement leurs géoliers et gardes-chiourme et XIII retrouve l'indien qui, avant de décéder du fait de bikers revanchards et racistes, lui révèle quelques maigres secrets, lui confie un dessin et lui indique la piste suivante ! Pendant ce temps, Julianne a retrouvé ses esprits et blesse d'une balle au ventre Betty avant de prendre la fuite à l'arrivée du vrai FBI ! Le Tome 22 se conclut sur Jason encore dans la nature et la dernière image sur Betty sur la table d'opération entre la vie et la mort !

Un scénario toujours aussi complexe et élaboré, un dessin somptueux et détaillé, et j'avoue qu'il n'est pas toujours évident de se rappeler tous les détails de l'intrigue quand, comme moi, on lit un tome tous les 6 mois ! Des relectures s'imposent donc ! La série révèle une dimension didactique, nous délivrant des leçons d'Histoire revisitées par la pure fiction ! On a hâte de lire la suite !

A bientôt !

XIII - Tome 22 : Retour à Greenfalls - Jigounov & Sente

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C'en est fini de moi - Alfred Hayes

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Je continue à profiter du confinement - qui devrait se terminer bientôt  ?! - pour avancer dans mes lectures et C'en est fini de moi du romancier, scénariste et poète Alfred Hayes est le 27ème livre que je lis en 2020 (hors BD en ne comptant même pas tous les livres !). Je ne connaissais pas cet écrivain, né en Grande-Bretagne en 1911 et décédé à Los Angeles en 1985 mais ai trouvé ce premier roman que je lis de lui extrêmement plaisant avec surtout des personnages bien croqués et très attachants ! Je comprends alors que cet auteur, quoique discret, ai pu être acclamé par la critique ! Pour être complet, ajoutons qu'il s'installa un temps à Rome et écrivit des scénarios pour Roberto Rossellini.

Dans C'en est fini de moi, on suit le parcours de Asher, romancier et scénariste vieillissant, ayant atteint la soixantaine, ayant connu un grand succès à Hollywood mais que depuis, on n'appelle plus guère pour solliciter les services et qui a connu deux mariages désastreux ! Le roman s'ouvre d'ailleurs par une scène assez mystérieuse où notre homme, blessé, fuit dans la rue. On comprendra plus tard que la blessure est psychologique et qu'il vient d'assister aux ébats de sa seconde épouse avec son amant, révélant la trahison de celle-ci !

Notre Asher est donc au bout du rouleau et quitte la Californie pour retourner à New York, véritable personnage du roman (comme chez Paul Auster), la ville où il a grandit ! On peut se demander qu'elle est la part que Alfred Hayes, qui exerce la même profession que son personnage, a tiré de sa propre vie !? On n'écrit jamais mieux qu'à partir de sa propre expérience mais je ne pourrais répondre à cette question car n'ai pas fait de recherches approfondit sur la vie de l'auteur !

A New York, un Asher nostalgique et qui va retourner sur les lieux du passé, fait la connaissance de Michael, son cousin, un jeune homme de 30 ans, cynique, manipulateur et désabusé, qui écrit des poèmes pornographiques qu'Asher qualifiera d"'idiots" ! Michael a une petite amie d'origine ritale nommée Aurora d'Amore, une créature délicate et un peu naïve (mais pas si innocente que cela car manipulée par Michael, elle va manipuler à son tour Asher !). La jeune femme est étudiante en Droit et notre écrivain en pleine errance va entretenir une sorte d'amitié amoureuse pour le moins ambigue avec elle et on voit bien par le récit à la première personne, selon le point de vue d'Asher que celui-ci s'aveugle sur ses propres sentiments à propos d'Aurora !

Mais au contact de l'étudiante en Droit candide, Asher se "sent une nouvelle jeunesse" alors qu'il  éprouve une certaine antipathie pour l'autre moitié de ce couple d'enfants sauvages, Michael, qui finira par avouer qu'il déteste son cousin plus âgé que lui car selon le trentenaire, Asher est persuadé de pouvoir détecter ce qui est véritablement authentique dans le monde, du fait, selon le jeune auteur de poèmes pornographiques, qu'il est né à l'époque de la Grande Dépression ! En réalité, au-delà d'une ressemblance physique, les deux cousins partagent le même désespoir pour la vie et une passion pour la même jeune femme Aurora !

Michael, en se servant d'Aurora, va tromper le "détecteur d'authenticité" d'Asher pour mener à terme sa démonstration. Aurora va soutirer de l'argent au vieux scénariste en inventent une histoire d'abus sexuel (qu'Asher ne qualifie même pas de viol car il y manque l'angoisse et la souffrance mais plutôt d'"accident" !). La petite amie de Michael prétends alors devoir se faire avorter mais en réalité, le jeune cousin s'achètera la même chemise de soie qu'Asher avec les 500 dollars !

En guise de dénouement, Aurora, peut-être par mauvaise conscience et remords, finit par coucher avec Asher avant de s'évaporer dans la nature et de retourner vers Michael à qui elle dit appartenir ! Le duo fait une dernière "blague" au vieux cousin !

Finalement, on a là un roman doux-amer avec des personnages un peu perdus !  Mais ça reste excellent ! Je conseille !

A bientôt !

C'en est fini de moi - Alfred Hayes

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Assassin's Creed - 2500 ans d'Histoire : Sparte contre Athènes - 431 - 404 av. J.-C.

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La série Assassin's Creed d'Ubi Soft est un succès incontesté du jeu vidéo ! Une large part de ce succès est du aux cadres dans lesquelles prennent place les récits de la lutte plurimillénaires entre les Assassins et les Templiers qu'il s'agisse de la Grèce antique, de l'Egypte antique, de la Troisième Croisade, du règne des Borgias, de la Révolution Française ou de la Révolution  Industrielle pour ne pas citer toutes les époques et contextes où se déroulent les jeux vidéo (et encore en s'en tenant aux seuls jeux vidéo et en laissant de côté les romans et BD de cette riche licence !). De plus, pour fin 2020, un Assassin's Creed : Valhalla - avec des Vikings donc - est annoncé (le trailer est grandiose !).

Assassin's Creed mets donc en pratique le vieil adage "divertir et instruire en même temps" (qui est aussi ma devise d'écrivain !) et l'occasion était trop belle pour ne pas sortir un gros bouquin d'Histoire illustré par les graphismes du jeu et cet ouvrage, c'est Assassin's Creed - 2500 ans d'Histoire sous la direction de Aymar Azaizia et Victor Battaggion  et  "raconté par de grands Historiens", clame fièrement un sticker sur la couverture de cet épais livre très coloré !

Contrairement à mon habitude, je ne vais pas faire un billet pour présenter l'ouvrage de manière générale, du moins pas un seul billet, car ce ne serait que survoler que très superficiellement le livre - ou alors l'article n'en finirait pas - et d'autres part n'en ai pas encore fini toutes les parties ! On va donc commencer par un article sur la première section "Sparte contre Athènes" soit la Guerre du Péloponnèse qui s'étend de 431 à 404 avant J.-C. (avec la défaite d'Athènes) mais section qui commence en réalité au début du Vème siècle avant J;-C. vers 480 avec les Guerres Médiques !

Durant les Guerres Médiques, les Grecs finiront par vaincre les envahisseurs perses menés par les Rois Darius et Xerxès à la célèbre Bataille des Thermopyles où l'un des deux Rois de Sparte, Léonidas, s'est illustré et honoré en tenant tête à une armée de plusieurs millions de Perses - que les Historiens évaluent en réalité à 200.000 hommes. Dans cet étroit passage entre mer et montagne, 300 Spartiates et des milliers de Thébains et Thespiens vont repousser les hordes d'Immortels, la garde d'élite de Xerxès avant de succomber ! Ceci a donné le film 300 et sa suite et je vous renvoie aux articles que j'ai fait sur ces films !

Suite à cette défaite qui va se changer en victoire, les Grecs vont être galvanisés et gagner la Deuxième Guerre Médique en 479 avant J.-C. à Salamine et Platées. A la suite de quoi, les Athéniens vont fonder la Ligue de Délos dont il prendront la tête, coalition de cités autour de l'Attique, de la Mer Egée et des côtes ioniennes. Face à elle, la Ligue du Péloponnèse avec Sparte et Corinthe. Une rivalité qui va dégénérer en conflit devant "l'impérialisme démocratique d'Athènes". Athènes dominera longtemps Sparte grâce à sa flotte de trières ! La cité de l'Attique, puissance navale d'envergure grâce au trésor de Délos !

Ce premier chapitre de Assassin's Creed - 2500 ans d'Histoire nous présente évidemment les institutions de Sparte - et le mode de vie spartiate basé sur la guerre et l'honneur - puis la démocratie athénienne avec son organisation politique ! Je le mentionne juste ici car aurais l'occasion d'y revenir dans d'autres articles plus proprement dans la rubrique "Histoire". Pour Athènes, il est aussi question de ses monuments, avec le Parthénon pour commencer, de ses hommes politiques : en premier lieu, Périclès qui réforma le système, finança aussi la pièce d'Eschyle à la gloire des Grecs,  Les Perses et périt en 429 avant J.-C. de la peste (voir mes articles sur Périclès et sur Les Perses). Et en face de lui, Cléon le démagogue. On nous présente aussi rapidement Hérodote et Socrate, ainsi que les courtisanes d'Athènes en faisant au passage un point sur le statue de la femme à Athènes, laquelle n'était pas reconnu comme citoyenne au même titre que les esclaves et les étrangers (métèques).

On sort aussi un peu d'Athènes et de Sparte avec l'Oracle de Delphes et sa Pythie, célèbre pour ses prédictions aux Rois mais qui en réalité répondait aussi aux demandes des gens de la base pourvu qu'on y mettes le prix !

Voila, ce premier chapitre du livre est très intéressant ! Même si je connaissais déjà pas mal de choses sur la Grèce antique - ayant eu des cours dessus lors de ma Licence L3 d'Histoire que j'ai fini par obtenir (avec la note peu "glorieuse" de 10,2/20 ayant fait l'impasse sur une matière !), ça permet de fixer et de rappeler les choses et ai quand même appris deux trois choses inédites pour moi !

Je vous donne rendez-vous pour la section 2 du livre sur Cléopâtre et Rome !

A bientôt !

Assassin's Creed - 2500 ans d'Histoire :  Sparte contre Athènes - 431 - 404 av. J.-C.
Assassin's Creed - 2500 ans d'Histoire :  Sparte contre Athènes - 431 - 404 av. J.-C.

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