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Petits arrangements conjugaux - Eric Mouzat

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Quand, dans une petite ville de province, dans un milieu bourgeois, un homme surprend sa femme en train de « s’occuper » de l’éducation sexuelle d’un ami de leur fils, que peut-il arriver ? Dans un journal local, ou un film de Chabrol, on peut être sûrs de se repaître de conséquences mesquines et sanglantes. Mais notre narrateur est plus ouvert que cela. Loin de s’offusquer du spectacle, il y prend plaisir et y voit une amorce de renaissance pour son couple. Dès lors, plutôt que de laisser sa femme filer dans les bras de courtisans plus sérieux, il n’a de cesse de l’attirer dans des jeux nouveaux auxquels lui-même pourra participer...

C'est l'intrigue de Petits arrangements conjugaux, petit roman érotique d'Eric Mouzat, un universitaire qui est à la fois écrivain, scénariste et réalisateur ! Ici, comme dans la plupart de ses oeuvres érotiques, il explore l'ambiguité sexuelle de ses personnages, en l'occurrence la part féminine de son narrateur, qui ayant vécu précocement une expérience homosexuel, se sent attiré par Matthieu, l'étudiant en philosophie, ami de leur fils, sur lequel sa femme Myriam a jeté son dévolu !

Partagé en désir et jalousie, le narrateur est prêt à tenter une expérience candauliste voire le triolisme ! Travaillant comme avocat dans un cabinet juridique et sa femme étant une violoniste de renom international, les occasions de séduire de ses deux là, que ce soit devant un public de procès ou de concert ne manque pas !

Le narrateur et son épouse Myriam franchiront finalement le pas avec Matthieu ce qui renforcera leur relation ! Précédemment, notre protagoniste principal avait redécouvert de nouveaux aspects de sa sexualité et de celle de sa femme, des souvenirs de sa jeunesse avec une gamine délurée adepte des "tournantes" dans les caves étaient remontés à sa mémoire et il avait succombé à la tentation dans un club de strip-tease avec une jeune prostituée noire de 18 ans !

Notre homme avait pourtant senti son couple menacé par Alexandre, un admirateur de sa femme rencontré lors d'une tournée de concerts ! Cet Alexandre vouant un amour véritable et pas qu'une attirance physique envers Myriam, Matthieu lui fut préféré pour passer le cap du triolisme car il n'y avait pas de danger pour leur couple, de rivalité possible !

A la fin, notre narrateur se découvrira véritablement bisexuel puisqu'il se fera sodomiser par Matthieu et ira ensuite proposer une autre expérience à trois avec Emilie, une collaboratrice du cabinet juridique que Myriam a trouvé charmante au cours d'un dîner précédent et la jeune aide avocate ayant avoué à l'épouse qu'elle avait une préférence pour les femmes !

Un roman qui va crescendo, qui est mieux écrit que la plupart des romans Esparbec de Gare, avec de vrais qualités littéraires mais tout en restant assez cru - qu'on ne s'y trompe pas - mais jamais vulgaire ! C'est assez amusant de savoir que c'est un prof de fac qui a écrit ça ! Comme quoi ça confirme ce que je pense, que les intellectuels sont généralement très portés sur le sexe !

A bientôt !

Petits arrangements conjugaux - Eric Mouzat

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Hitcher - Robert Harmon

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Si le 7ème Art nous a donné quelques belles figures du Mal - et j'estime que Dark Vador est la plus éminente, la sous-catégorie des tueurs en séries, harceleurs et autres psychopathes est pas mal non plus ! On a évidemment Hannibal Lecter, Norman Bates avant lui mais aussi le "messie" de Seven, le camion de Duel... La liste est longue !

Je vais ici m'intéresser à l'auto-stoppeur déjanté du film de Robert Harmon, de 1986, le très angoissant Hitcher, film policier pas loin du thriller qui ne pouvait avoir qu'une issue tragique ! Rutger Hauer, très charismatique et inquiétant à la fois est John Ryder, ce malade qui sème ici la mort sur sa route !

Je n'ai vu ce film qu'une seule fois dans ma vie et il m'a laissé une forte impression ! Je l'avais alors emprunté en VHS au vidéo-club au début des années 1990 !

Jim Halsey, un jeune Américain, joué par C.Thomas Howelle, faisant route avec sa voiture vers la Californie, est bien mal inspiré quand il prend un auto-stoppeur avec lui qui s'avère un véritable psychopathe ! Dans ce film qui ressemble aussi à un road-movie commence alors pour Jim un long voyage vers l'horreur !

Notre pauvre victime est à la fois traqué par le tueur et pris pour cible par la police qui le croit responsable des meurtres et des cadavres que Ryder laisse derrière lui ! On retiendra surtout la terrible scène finale où le méchant mets le héros face à un dilemme et un choix impossible et où la jeune Nash, jouée par Jennfier Jason Leigh, finit écartélée entre la remorque d'un camion ! Tout la scène est suggéré alors qu'il me semble que l'horreur est montrée explicitement dans un remake qui en a été fait ces dernières années ! Deux approches différentes donc !

Oui, il y a effectivement eu un remake en 2007 et un Hitcher 2  en 2003 !

Le scénariste Eric Red a déclaré que l'histoire lui fut inspirée par la chanson des Doors, "Riders on the Storm". On notera aussi les nombreuses similitudes (clins d'oeil ?) avec le célèbre téléfilm Duel de Steven Spielberg !

Terence Stamp et Sam Eliott furent également pressentis pour le rôle de John Ryder avant que Rutger Hauer n'ait finalement le rôle ! Un clin d'oeil est également rendu au film Blade Runner,  à travers le nom du "ROY's Motel Cafe", film de Ridley Scott où Rutger Hauer intéprétait le Réplicant Roy Batty !

Le film fut cependant un échec commercial et recut aussi des critiques très mitigés ! Il a néanmoins décroché tout de même les Grand Prix du Jury, Prix de la Critique et Prix TF1 lors du Festival du film policier de Cognac en 1986, preuve qu'il n'y a pas que sur moi qu'il fit grande impression !

A bientôt !

Hitcher - Robert Harmon

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La Femme en vert - Arnaldur Indridason

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On connaît la réputation du polar nordique, considéré comme une référence dans le domaine et je me suis intéressé à Arnaldur Indridason, un auteur islandais, qui a publié en 2001, La Femme en vert, qui fait partie de la série "Une enquête du commissaire Erlendur" et a raflé plusieurs prix dont je mentionnerais seulement le Grand Prix des Lectrices de Elle de 2007 !

J'ai été agréablement surpris par cette lecture ! J'envisageais de donner l'exemplaire que je possède car je dois faire de la place chez moi après ma lecture mais vais peut-être le conserver finalement ? Et irais acquérir d'autres polars à ma librairie spécialisée dans le genre préférée, Eureka Street ! Un polar qui vous prend aux tripes, démarre lentement puis tout s'accélère et les rebondissements s'enchaînent dans les 100 dernières pages !

Je ne m'attarderais pas ici sur le protagoniste principal, le commissaire Erlendur car je suppose que le bonhomme est développé sur l'ensemble de la série ! Ici, le policier a des soucis avec sa fille, Eva Lind, une toxicomane, qui est tombée dans le coma et que sa mère a monté contre son père ! On découvre aussi un secret de famille qui remonte quand Erlendur avait 10 ans, dans une tempête de neige avec son frère ! Accessoirement on en apprend aussi sur ses assistants, ses inspecteurs Sigurdur Oli et Elinborg !

L'action se passe à Reykjavik, où sur les hauteurs, on découvre un squelette enterré là depuis la Seconde Guerre mondiale ! De qui s'agit-t'il ? Nos policiers remuent ciel et terre et découvre deux pistes ! Ici, près de groseilliers, il y avait jadis une maison d'été louée par un certain Benjamin Knudsen, un riche commerçant à une famille de cinq personnes.

La première piste est celle de Solveig, la fiancée de Benjamin, jeune femme dont le commerçant était follement épris et qui a disparu un matin et dont on a dit qu'elle s'était suicidée en se jetant dans la mer ! La deuxième piste et celle de la famille qui habitait là, dont le père, Grimur, était un tyran domestique, un de ces "salopards" qui tapent leur épouse quotidiennement la brisant physiquement aussi bien que mentalement ! Le roman développe la thèse que les hommes violents ont souvent été des enfants battus même si je pense que ce n'est pas une fatalité ! C'est le cas de ce Grimur ici et d'un de ses fils, Tomas ! Grimur a-t'il finit par tuer un membre de la famille ou bien a-t'il été occis par son épouse ou par son fils ainé, Simon bien décidé à défendre sa mère ? Ou alors le squelette a-t'il un rapport avec Dave, ce soldat de Brooklyn, qui a fait tomber le despote familial dans une histoire de vol de rations militaires pour protéger la mère dont il est tombé amoureux ?

Et qui est cette femme en manteau vert que l'on voit près des groseilliers ?

Ce roman nous relate donc un drame qui se déroule entre quatre murs. Les femmes battues sont une triste réalité et les parricides une autre et ai moi-même eu un ami de collège/lycée qui confronté à son père tyrannique, deviendra lui-même un assassin, connu sous le nom de "parricide de Ouistreham" et qui a fait la une du Nouveau Détective dans les années 2000 !

Finalement, après avoir joué avec nos nerfs, l'auteur nous dévoile la solution - même si elle est assez prévisible et espérée ! Un premier contact avec le roman nordique qui m'aura laissé une bonne impression même si je me doute qu'il y a de meilleurs romans dans ce sous-genre à commencer par la Saga Millenium !

A lire et ça donne envie de retrouver Erlendur, ne serait-ce que pour savoir comment va évoluer la relation du commissaire avec sa fille qui sort du coma à la dernière page !

A bientôt !

La Femme en vert -  Arnaldur Indridason

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Spectreman - Fuji TV

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"Plus rapide qu'un missile, audacieux, inflexible", c'est Spectreman ! Aujourd'hui une telle série live-action parait fortement kitsch et de très mauvaise qualité mais à l'époque, en 1982, la série Spectreman, diffusée dix ans plus tôt, entre 1971 et 1972 au Japon amusait beaucoup le gamin que j'étais à tel point que parti avec ma classe de CM2 en classe de mer à Granville, et allant louper les épisodes, j'avais demandé à ma Maman de m'envoyer un résumé de l'épisode en question avec un dessin du monstre !

Spectreman est un être mi-humain, mi androïde, envoyé sur Terre par le mystérieux Ordinator - de la planète Nebula-79 - afin de lutter contre la pollution ! La série montre en effet des préoccupations écologiques, au moment où ces mouvements s'éveillaient dans les paysages politiques occidentaux et fait le constat que l'Homme ravage son environnement !

La situation s'aggrave lorsque le cruel et démoniaque Docteur Gori, un homme-singe au fort Q.I. tente de prendre le contrôle de l'Humanité en survolant le Japon avec sa soucoupe volante et en lâchant toutes sortes de monstres pollueurs sur le monde ! Le Docteur Gori vient d'une planète très avancée technologiquement à laquelle il a tenté d'imposer sa dictature avant d'être arrété et de s'enfuir, délivré par le général Karas, un gorille de force brute mais très stupide !

Mais Spectreman veille et sous son alter-ego humain, Georges  -  joué par Tetsuo Narikawa - rejoint la Brigade Anti-Pollution qu'il avertit des menaces à venir dont l'informe Ordinator ! Pour l'anecdote, Narikawa, décédé en 2010 d'un cancer du poumon, était un maître de karaté qui avait un vrai crédo de bonne vie et qui s'était illustré sur ses vieux jours en maitrîsant un pyromane ! Un modèle dans la série comme dans la vie donc !

Spectreman  comporte, dans sa version complète japonaise, 62 épisodes mais seuls 35 de ces épisodes ont été diffusés par chez nous, en France, dans Récré A2 à partir de l'été 1982 ! On trouve deux épisodes en VF de plus dans les VHS, ce qui porte le total d'épisodes doublés à 37. Mais la version française a fait l'objet d'une censure en retirant les scènes jugées trop violentes ! La série est enfin connue par chez nous pour son générique intérprété par Richard Dewitte.

Cette série appartient au genre des Tokusatsu - qui signifie "effets speciaux" en Japonais et se rapproche un peu des Godzilla et annonce les X-Or, Bioman et autres Power Rangers !  C'est une création d'un certain Ushio Shoji. Le schéma de chaque épisode est le même : une catastrophe écologique survient et un monstre apparaît ! Georges/Spectreman se rend alors sur place, et affronte et terrasse la créature ! Spectreman fait partie de ces oeuvres ou des humanoides affrontent des monstres géants en quelques sorte des Kaijus !

A l'origine, Spectreman devait être diffusée en France dès 1979 mais s'était retrouvée évincée par San Ku Kai, autre série japonaise culte et sans doute même plus ! Il y eu un merchandising Spectreman avec notamment le verre à moutarde - que je possédais, et  des apparitions en BD dans le magazine Télé Junior et dans des albums dédiés et même quelques romans et livres illustrés ! Les dessins de ces BD  étaient signés Roland Garel ! Il y avait enfin un album de stickers ! Et bien sûr enfin le disque 45 tours du générique ! Et je me rends compte que j'avais en fait quasiment tous les produits dérivés (verre à moutarde, BD, album de stickers et disque !) !

Spectreman, ou les aventures de ce cyborg improbable, était vraiment une série réalisée avec des bouts de ficelles et du scotch mais quelque part c'est ce qui fait son charme ! Pour les nostalgiques uniquement !

A bientôt !

Spectreman - Fuji TV

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Guêpe - Eric Frank Russell

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Eric Frank Russell est un auteur méconnu mais de grand talent qui a sévit dans le genre Science-Fiction. Guêpe est considéré comme probablement son meilleur roman et peut être vu comme un "petit manuel amusant de terrorisme". Une lecture post-11 septembre a remis cette oeuvre au goût du jour ! On y sent bien l'humour qui caractérise l'auteur. Guêpe  a été publié en 1957 dans un contexte de Guerre Froide.

Dans le futur, la Terre, rebaptisée Terra, est en guerre contre les Siriens, la habitants de Sirius. Leurs flottes s'affrontent dans l'espace sur la ligne de front. Les Terriens ont l'avantage qualitatif mais les Siriens ont celui du nombre.

Au début du roman, William Wolf, un militaire, convoque James Mowry, un futur "agent perturbateur", au bout d'une longue sélection. il lui expose alors sa "théorie de la guêpe". Ce petit animal est en effet capable de provoquer par son seul bourdonnement un grand chaos en allant jusqu'à susciter des accidents de voiture en harcelant un conducteur dans son habitacle !

James Mowry sera débarqué derrière les lignes ennemies sur le monde périphérique de Jaimec afin d'y pratiquer la subversion. Il disposera d'une grande quantité d'équipement, stocké dans une caverne : faux-papiers, tracts, nourriture, vêtements, et même des mines antipersonnel !

A cours du récit, notre "guêpe" va provoquer un grand désordre parmi les Siriens. Il est bien entendu grimé en habitant local, une espèce humanoïde de couleur violette et va commencer par simplement placarder des affichettes puis par envoyer des lettres ! Il va ainsi former une organisation fantôme, le DAG, Dirac Angestun Gesept,  qui va revendiquer les actions subversive !

Par la suite, Mowry va monter de plusieurs crans dans ses actions, pratiquant lui-même l'assassinat (contre des généraux et des gens de la police secrète) puis engager des tueurs, poser des bombes, voler des papiers et documents officiel, changeant fréquemment d'hôtel et de planque, bougeant sans cesse et passant entre les mailles du filet du Kaïtempi, la dite police secrète !

On frémit pour notre héros, va-t"il se faire choper ? Il est amusant de voir le bordel qu'il engendre  et les Siriens sont en pleine déroute ! Par moment, c'est même très chaud pour lui mais l'humour sous-jacent, avec une certaine ironie, est constamment présent !

A la fin, suite en grande partie aux actions de Mowry, Jaimec tombe lorsque la flotte spatiale terrienne arrive ! Ironie du sort, ses compatriotes terriens le prennent d'abord pour un authentique Sirien et le mettent en cage ! Puis, il finit par réussir à s'identifier et est aussitôt envoyer sur un autre monde, où une autre "guêpe" a eu moins de chance que lui, qui est très doué visiblement, et s'est faite arrêté ! On se doute que cela finira mal pour lui !

Je possédais ce petit roman dans un coin de ma bibliothèque depuis une trentaine d'année mais ne l'aurais finalement lu que récemment ! Un vrai plaisir !

A bientôt !

Guêpe - Eric Frank Russell

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Les Canons de Navarone - J. Lee Thompson

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Dans mon souvenir, j'avais vu Les Canons de Navarone au cinéma à la fin des années 1970, enfant avec mon père. Mais après vérification, ce n'était pas le film de John Lee Thompson, qui date de 1961, que nous avions vu mais plus probablement sa suite lointaine, L'ouragan vient de Navarone,  de Guy Hamilton, avec un jeune Harrison Ford. Oui, c'était bien ça car je me souviens de Ford, alors auréolé du succès de La Guerre des Etoiles !

Les Canons de Navarone est donc un film de guerre se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale ! En 1943, les forces de l'Axe tiennent la mer Egée et les soldats britanniques sont bloqués en nombre en Grèce occupée, menacés par deux gigantesques canons de marine installés sur l'île (fictive) de Navarone !

Les Alliés vont donc envoyer un commando pour neutraliser les canons, composé de soldats anglais et grecs ! Avec l'aide des résistants grecs, ils vont faire sauter ces deux monstrueuses armes et permettre à la Royal Navy d'évacuer les 2000 soldats anglais menacés par les Allemands !

Un casting de luxe pour ce film culte ! Gregory Peck est le Capitaine Keith Mallory, David Niven joue le Caporal Miller et Anthony Quinn incarne le Colonel Andrea Stavros ! Distribution complétée par Stanley Baker, Anthony Quayle, James Darren, Irène Papas et Gia Scala...

Le film a obtenu de nombreuses nominations et récompenses en 1962. Nommé par exemple pour pas moins de sept Oscars (dont Meilleur Films, Meilleur Réalisateur et des Oscars techniques), il n'a décroché que celui des Meilleurs Effets Spéciaux (à base de maquettes j'imagine - on était avant le numérique !). Les Canons de Navarone a aussi eu deux Golden Globes cette année-là pour le Meilleur Film Dramatique et la Meilleure Musique de Film pour Dimitri Tiomkin !

Le film de J. Lee Thompson a connu aussi un gros succès commercial à sa sortie. Le film semble s'inspirer de la terrible Bataille de Leros. Mais il a été principalement tourné sur l'île de Rhodes, notamment dans la petite ville de Lindos et son acropole. Enfin fait essentiel, n'oublions pas de mentionner qu'il est inspiré d'un roman de l'écrivain écossais Alistair MacLean (tout comme sa suite de Guy Hamilton !).

L'action du film servit d'inspiration aux jeux vidéo Call of Duty (un niveau s'inspire directement du film) et Commandos 2 : Men of Courage (un niveau est baptisé Les Canons de Savo et s'inspire du film). Dans le manga One Piece, la forteresse G8 de la Marine est directement inspirée du film et s'appelle d'ailleurs Navarone. Voilà pour ses influence sur la culture du titre avec aussi en 1967, la reprise ska d'un des thèmes musicaux du film, sous le titre Guns of Navarone, par The Skatalites !

Du bon cinéma populaire !

A bientôt !

Les Canons de Navarone - J. Lee Thompson

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Vie d'Emile Zola - I - L'enfance et l'adolescence en province

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Emile Zola est né à Paris le 2 avril 1840, au 10 de la rue Saint-Joseph. Son père est François Zola (né en 1795), un ingénieur civil originaire de Venise. Sa mère est une jeune Beauceronne, elle-même fille d'un artisan vitrier et d'une couturière, Emilie Aubert (née en 1819).

En 1843, les Zola s'installent à Aix-en-Provence, où l'ingénieur François Zola doit construire non loin de là un barrage dans les gorges de l'Infernet. Cela doit être le début d'une série de contrats prometteurs pour lui. Il crée une société avec des créanciers parisiens.

Les parents d'Emilie Aubert, Louis et Henriette viennent rejoindre les Zola à Aix.

François Zola déborde d'énergie et a proposé des plans à Thiers pour une fortification de Paris et envisage de même de construire un nouveau port à Marseille. C'est un pionner de la construction mais une maladie, une pneumonie, contractée sur le chantier de l'Infranet en 1847, aura raison de lui. il laisse sa veuve et son fils dans une grande misère et ceux-ci se retrouvent harcelés par les créanciers. Les Zola doivent emprunter et changer plusieurs fois de domicile.

Emile Zola reçoit cependant une excellente éducation. En 1848, il est élève de la pension Notre-Dame où il rencontre ses camarades Marius Roux et Philippe Solari. Le premier deviendra journaliste et le second sculpteur et resteront toujours ses amis.

Les changements de régime de 1848 et 1851 n'affecteront pas la famille. En octobre 1852, Zola entre en huitième au collège Bourbon. En 1853, il saute une classe et entre en sixième. Il rencontre alors Augustin Baille, fils d'un aubergiste et Paul Cézanne, fils d'un banquier qui deviendra le peintre que l'on sait.

En quatrième puis en troisième, Zola rencontre des succès. Il joue de la clarinette dans la fanfare du collège, s'enthousiasme pour Hugo et Musset et l'été venu part chasser dans la campagne avec Baille et Cézanne. Il racontera ses souvenirs concernant ces journées au grand air dans son oeuvre à venir notamment dans L'Oeuvre.

Déjà, il se lance dans l'écriture. La plupart de ses premières créations ont disparues: des vers, essentiellement, un roman sur les croisades, une comédie de potache en trois actes et en vers, Enfoncé, le pion !. Ces écrits étaient sans doute marqués par le lyrisme romantique.

Le 16 novembre 1857, sa grand-mère Henriette Aubert, meurt. Emilie Zola part pour Paris requérir de l'aide. En février 1858, son fils la rejoint, avec son grand -père Louis Aubert. C'est l'adieu à la Provence et à l'insouciance. La famille emménage dans un modeste appartement au 63 de la Rue Monsieur-Le-Prince.

En mars 1858, Emile entre en seconde au lycée Saint-Louis sur recommandation d'un ami de la famille, Alexandre Labot.

De 1858 à 1862, Emile Zola mène la vie de Bohême dont on parlera dans la seconde partie de cet exposé.

Ces informations sont reprises du dossier qui accompagne les romans de Zola en Folio (ici le dossier de L'Oeuvre) Pour plus de détails et une version romancée de la vie du naturaliste, voir aussi "Emile Zola" par Henri Troyat dans la collection "Grandes biographies Flammarion".

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Leçons de Séduction - Aubade

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En 1875, le docteur Bernard créé une fabrique de gaines orthopédiques et de corsets vendus sous la marque Prégermain. En 2010, les ventes d’Aubade sont en croissance de 10,6 % et atteignent 63,5 millions de francs (soit près de 45 millions d’euros). Les bénéfices du groupe Calida atteignent un niveau record de 20,9 millions de francs pour un EBIT de 12,9 %

Aubade, c'est donc une success-story basée sur un intelligente campagne publicitaire qui a su jouer des codes de l'érotisme ! On a vu ces innombrables "Leçons de Séductions" dans les magazines, sur le net, sur les panneaux publicitaires, ces jolies femmes anonymes (sans visages) mises en valeur, de façon non vulgaire et très classe dans de la belle lingerie fine, assorties de maximes jouant sur l'humour et l'aspect coquin de la chose, usant du double sens ! Magnifiques photographies en N&B  que l'on peut retrouver par la suite dont de beaux albums de photos dont je possède deux ou trois éditions, des agendas notamment !

Ces slogans "reflètent les relations amoureuses  et portent un regard tendre et complice sur les femmes d'hier et d'aujourd'hui" ! C'est en 1993, lors de la campagne pour le lancement du tanga Bahia, repris par toutes les autres grandes marques de lingerie fine, que la Leçon Numéro 5, "Feindre l'indifférence", donne enfin à la marque Aubade l'élan tant espéré.

Quelques exemples ! La Leçon Numéro 1 est une jolie poitrine agrémentée d'un "Lui offrir un peu d'ivresse", la Leçon Numéro 2 nous montre un joli fessier féminin assorti du slogan "Le prendre par les sentiments" ou la Leçon Numéro 3 est un magnifique bustier qui clame malicieusement "Placez quelques obstacles sur son chemin" !

Un superbe hommage aux femmes et à leur beauté ! On vous aime mesdemoiselles et mesdames ! Avec une telle lingerie, de tels atours, nul doute que la gente féminine aura le sexe opposé à ses pieds ! Avec l'argent, le sexe mène le monde !

Il existe plus de 69 Leçons de Séduction (chiffre symbolique !?) avec des photos signées notamment Hervé Lewis et Michel Perez, des artistes de grand talent qui savent sublimer leurs jolis modèles ! Dédicace aussi aux "petits mains", aux couturières de la maison !

A bientôt !

PS : En cherchant des photos pour illustrer cet article, je vois qu'on est même allé jusqu'à la Leçon Numéro 84 et plus loin sans doute encore !

PPS : Ceci est mon 1800ème billet sur mes Skyblogs ! Déjà !

Leçons de Séduction - Aubade
Leçons de Séduction - Aubade
Leçons de Séduction - Aubade

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Le Magnifique - Philippe de Broca

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Dans les années 1970 et 1980, Jean-Paul Belmondo est une star au sommet de sa renommée. Il enchaîne les rôles de flics incorruptibles et de baroudeurs musclés. Dans cette filmographie, le film Le Magnifique, tourné par Philippe de Broca et sorti en 1973 est un peu particulier !

En effet, dans ce film, Belmondo y est un peu utilisé à contre-emploi et s'autoparodie lui-même dans un film à mi-chemin entre le film d'aventure et la comédie. L'acteur y incarne à la fois François Merlin, un écrivain besogneux et sans cesse collé à sa machine à écrire et Bob Saint-Clar, le personnage de fiction dont le romancier narre les aventures, sorte de playboy improbable à la San Antonio qui se sort de tous les mauvais coups avec une sens insolente !

On suit donc les aventures de Bob Saint-Clar, somme des fantasmes de François Merlin et de ses lectrices dans des espèces de séquences oniriques. L'aventurier a bien sur les traits de l'écrivain dont il est une espèce d'alter-égo.

Il y  a du méta-récit dans ce film   - une sorte de critique du roman et par ricochet du cinéma populaires - et on voit bien que Merlin s'inspire de la banalité de son quotidien pour trouver ses situations romanesque ! C'est ce que font la plupart des écrivains mais ici, c'est poussé à l'extrême ! Ainsi les plombiers qui se moquent de lui se fait trucider par les balles de Saint-Clar à la manière d'un défouloir à grand renfort d'effets grand-guignolesques ! Son éditeur, Georges Charron - joué par Vittorio Caprioli -, lui donne l'inspiration pour le Colonel Karpov, la némésis de notre agent secret à la 007 !

Mais une femme va entrer dans la vie de François Merlin, la belle et intelligente Christine,sa voisine d'immeuble, jouée par Jacqueline Bisset, dont l'auteur est secrètement tombé amoureux et à qui il donne les traits de la belle Tatiana dans son intrigue ! Notre écrivain a-t'il trouvé sa muse ?

François va finir par se rapprocher de Christine par ailleurs étudiante qui s'intéresse alors de très près au personnage de Bob Saint-Clar car elle fait une étude sociologique sur la réception de ce genre de littérature dans les classes populaires. Mais quand François tente de sortir le grand jeu, elle le remets à sa place et lui fait savoir qu"il n'est pas Bob Saint-Clar", début du divorce entre l'auteur et son  héros !

Sans compter que Charron, l'éditeur va mettre son bazar dans l'affaire, en tentant aussi de séduire Christine, et même en débarquant chez elle avec sa bande de parasites et de courtisans, sorte d'Harvey Weinstein avant l'heure ! Très déçu et se fourvoyant, Merlin décide de tuer Saint-Clar de la facile la plus ridicule qui soit pour le héros ! La femme de ménage de Merlin - jouée par l'inénarrable Monique Tarbès - découvre le sort du playboy de papier et averti Christine qui convainc l'écrivain de revenir à de meilleurs sentiments ! C'est la réconciliation finale entre les deux tourtereaux et Saint-Clar connait des aventures plus conventionnels... jusqu'à ce que Merlin balance les feuillets par la fenêtre au vu de son éditeur, qui repart déconfit !

La morale est donc sauve !

Un excellent film dans le domaine de la comédie ! Je me rappelle des franches parties de rigolade avec ma soeur Sophie en visionnant ce long-métrage, particulièrement la fin quand les aventures de Saint-Clar partent en vrille totale !

Et ceci montre aussi le grand talent pas démérité de Jean-Paul Belmondo qui sait donc varier les registres !

Le personnage de Bob Saint-Clar me fait aussi penser à feu mon oncle René, grand séducteur devant l'Eternel ! Ce billet lui est dédié !

A bientôt !

Le Magnifique - Philippe de Broca

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Star Wars - The Clone Wars - LucasArts

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Avant d'être une série d'animation, Star Wars - The Clone Wars a d'abord été entre autre un jeu vidéo d'action bien bourrin, sur GameCube, PlayStation 2 et Xbox, édité par LucasArts en 2002 ! Il s'agissait alors de revivre certains moment clés de l'Episode II : L'Attaque des Clones.

Le jeu se compose de 16 missions et débute bien évidemment sur Géonosis. Mais la suite est inédite ! Chaque mission se découpe en plusieurs sections. Vous dirigez au départ le Maître Jedi Mace Windu venu secourir Obi-Wan, Anakin et Padmé dans l'arène de Poggle le Bref. Hélas le débarquement des clones ne permet pas d'interpeller le Comte Dooku qui s'enfuit et la Guerre des Clones peut débuter !

Vous explorer six planètes différentes, par la suite, en plus de Géonosis. Il y a de tout, de la planète de neige à la décharge planétaire. La Campagne tourne autour d'une mystérieuse et redoutable arme antique des Sith qu'il va vous valoir arrêter et détruire.

Le titre suit un rythme infernal et les ennemis défilent vite. Vous dirigez vos Jedi un par un sur le champ de bataille et sabres les opposants. Vous avez une série d'objectifs à remplir assez variés et vous disposez aussi d'une demi-douzaine de moyens de transport, du landspeeder à la Canonnière de la République, en passant par le Walker ou le lézard géant.

Les objectifs consistent principalement à défendre ou à détruire ! On a par exemple défendre ou détruire des convois, priver une base de ses générateurs, protéger des canons géants, poursuivre des fuyards en moto-jet... mais aussi piloter la navette de transport pour quelques Jedi à évacuer. Parmi vos armes, lasers et lance-roquette mais aussi sabre-laser et bien sûr la Force ! Des munitions sont régulièrement dispersées et n'attendent que vous ! Ca se résume souvent à une espèce de shoot-them up en 3D/beat them all bien davantage qu'à un FPS !

Vous serez parfois accompagné de quelques PNJ/trouffions un brin kamikazes et pourrez débloquer un mode multijoueurs ! La difficulté assez corsée par moments accroît d'autant la longévité de ce jeu ! Profitez bien aussi des cinématiques !

Que la Force soit avec vous ! A bientôt !

Star Wars - The Clone Wars - LucasArts

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