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Les origines de New York

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Nous revenons sur la série de billets sur l'histoire des États-Unis et cette fois sur la ville de New York.

En 1524, Giovanni Da Verrazano débarque à New York. Mais il faudra attendre 1625 pour que les premiers trappeurs hollandais s'installent dans un comptoir baptisé Nouvelle Amsterdam. Le site de Manhattan est alors un terrain boisé peuplé d'indiens Algonquins.

Les premières maisons sont construites de manière anarchique, ce qui explique le tracé sinueux de certaines rues, dans Lower Manhattan, de nos jours !

En 1626, Peter Minuit achète l'île aux indiens contre des colifichets d'une valeur de 24 dollars ! C'est sur le Strand (aujourd'hui Whitehall Street) que fut bâtie la première maison de briques. A cette époque, en 1626, la pointe sud de Manhattan, avec son moulin à vent, et plus tard son fort, ressemblait à un village hollandais avec dans sa baie des navires au mouillage.

En 1625, les premiers esclaves noirs arrivent d'Afrique. Ils joueront un rôle contraint et forcé dans l'édification des colonies.

En 1643 - 1645, des escarmouches se produisent avec les indiens qui se terminent pas un traité de paix. Des Iroquois se rendent fréquemment dans la région.

En 1653, est construit un mur d'enceinte et la rue attenante est nommée Wall Street.

En 1654, les premiers colons juifs arrivent.

En 1660, est construit le premier hôpital de la ville.

Mais la ville va changer de nationalité ! Le dernier gouverneur, Peter Stuyvesant, qui par ailleurs était une sorte de tyran qui imposait des couvres-feu, cède la ville de Nouvelle Amsterdam aux Anglais qui la rebaptisent New York en hommage au Duc d'York. C'est en effet en 1664 que les forces britanniques expulsent les Hollandais sans rencontrer de résistance !

Vers 1680, des lois donnent à New York, l'exclusivité de la minoterie et du commerce du grain. Tandis qu'en 1676 voit la construction du grand dock sur East River. La minoterie et les chantiers navals sont alors les deux principales activité économiques de la ville.

En 1683 est établie la première charte de la ville.

En 1689, le marchand Jacob Leisler conduit la révolte contre les impôts et dirige la ville pendant deux ans. Mais il est condamné à mort, en 1691, pour trahison.

En 1693, quatre-vingt-douze canons sont installés pour défendre la ville à l'endroit dit la Battery.

Le siècle s'achève avec en 1898, la consécration du Trinnity Church.

Le New York colonial va pouvoir s'épanouir au siècle suivant !

A bientôt !

Source : Guide Hachette Voir

PS : Et un petit coucou - et une pensée - à ma famille qui vit là-bas !

Les origines de New York

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Star Wars - La Genèse des Jedi - Tome 2 - Le Prisonnier de Bogan

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Voici le tome 2 - chez Delcourt - de la nouvelle saga d'Ostrander et Duursema, La Genèse des Jedi qui se déroule dans la période pré-républicaine mal connue.

Il semble que l'on s'achemine vers la guerre, dans le système de Tython. Dans le précédent tome, les Jee'dai ont raisonné Xesh, le Limier de Force des Rakatas et l'on convaincu que le Côté Obscur n'était pas le seul aspect de la Force. Mais Xesh est tout de même envoyé en exil sur la lune Bogan.

Là, il rencontre Daegen Lok, le "prisonnier de Bogan", exilé lui aussi, jadis, parce qu'en explorant une faille, nexus de Force, il eut une vision, celle d'une armée disposant de sabres de lumière défendant Tython contre une attaque extérieure d'agresseurs pourvus eux-aussi de sabres-force.

Or cette menace externe, c'est en réalité l'Empire Infini des Rakatas dont on apprends dans ce volume qu'ils doivent leurs connaissances et leur puissance à la vieille race des Kwa (les créateurs de Portails de l'Infini), déjà aperçus sous une forme régressée dans la BD Au bout de l'Infini, avec Quinlan Vos (autre création des deux auteurs de la Genèse des Jedi).

Les Rakatas sont à la recherche de Xesh et envoient Trill une autre chasseuse douée dans la Force. Elle retrouve sa piste et débarque sur Tython, endormant les soupçons en se faisant passer pour une Voleuse.

Lok veut réaliser sa vision et se met en quête de fabriquer un sabre-force. Pour cela, lui et Xesh quittent Bogan. Les Jee'dai se lancent alors à leur poursuite. Le prisonnier de Bogan va ensuite tenter de rassembler une armée.

A la fin du volume, les Jee'dai sont mis devant l’évidence de la menace que représentent les Rakatas tandis que ces derniers, avertis par Xesh, rassemblent leurs flottes pour la guerre !

Elle débutera dans le tome 3 - en VO - " Force Wars".

A bientôt !

Star Wars - La Genèse des Jedi - Tome 2 - Le Prisonnier de Bogan

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Delta Green - Countdown

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Voici le deuxième tome - et le premier supplément - de la gamme Delta Green, un succédané contemporain de L'Appel de Cthulhu ! Il se nomme Countdown et introduit de nouvelles factions, de nouveaux acteurs dans la lutte entre Delta Green et Majestic-12.

Le grand ennemi dans l'ombre de Delta Green était les Mi-Go. On découvre dans Countdown une autre race indépendante du Mythe, les Shans qui sont des parasites cérébraux. Ils sont exploités dans le cadre de P.I.S.C.E.S. une organisation britannique enquêtant sur le surnaturel mais je ne vous dévoilerais pas ici leurs liens ! Surprise !

L'URSS étant l'autre puissance de la Guerre Froide, elle se devait d'avoir son "organisation traquant le surnaturel". C'est ici qu'intervient la présentation du Groupe GRU SV-8 qui a autant à redouter des puissances du Mythe que des purges de Staline ! Et que devient le SV-8 après la chute du Mur ? Là encore je laisse les Gardiens le découvrir !

Vient ensuite la secte des Skotpis qui fourniront un bel antagoniste au groupe russe GRU qui pourra à cette occasion s'associer avec Delta Green pour traquer ces adorateurs de Shub-Niggurath !

Puis, on s'attarde sur le Groupe PERSPECTIVES qui est un sous-projet de Majestic-12 progressant dans les techniques de contrôle mental. Ce groupe à les moyens de rendre dingue la population mondiale !

Ensuite, ce sont des factions plus anecdotiques ! Phenomène X est une émission de télévision sur le surnaturel - comme SaucerWatch était un groupe de fondus des OVNIS - bref un groupe de fouineurs à mettre dans les pattes des personnages où à manipuler... voire à interpréter !

Puis, c'est au tour de Tiger Transit d'entrer en scène ! Une société d'import/export - montée à l'origine par la CIA - qui se spécialise dans ce qui est illégal et qui a des ramifications dans d'autres sociétés, des sectes d'adorateurs du Mythe et des cartels mafieux !

Les Réserves D, court chapitre, est la réserve d'objets du Mythe inclassables car défiant l'Histoire du Muséum d'Histoire Naturelle de New York, tenu par un adversaire du Mythe !

Ce sont ensuite les Gardiens de la Foi, une secte de goule de la Grosse Pomme, en lien avec la Destinée.

Enfin, sont fournis des développements inédits sur le Mythe d'Hastur, comment le faire jouer de manière plus subtile qu'une divinité tentaculaire !

Enfin, des scénarios complètent le tout plus des fiches descriptifs d'agences internationales !

Les auteurs ont eu la bonne idée, par moment, d'inclure des connexions entres ces nouveaux acteurs, entre eux, et avec ceux du livre précédent (et des livres suivants : le Culte de la Transcendance de Targets of Opportunity - le tome 4 - est mentionné deux fois !).Stephen Alziz par exemple est relié aux goules de New York, à Tiger Transit et aux Reserves D et les Skoptis et GRU SV-8 ont des points de friction !

Un bon gros volume plein de matériel qui renforce l'ambiance paranoïaque du jeu, mais peut-être pas facile à mettre en place ! La lecture est agréable, un tantinet oppressante et parfois un peu technique !

A bientôt !

Delta Green - Countdown

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Histoire de la Cosmologie : La Révolution scientifique

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Dans l'entrainement de la Renaissance - permise elle-même par l'introduction de la Raison dans la Foi par la Scolastique, aux XVIème et XVIIème siècles, les moyens d'observations du ciel (lunettes, télescope) se perfectionnent et les méthodes changent.

Le grand changement voit avec Copernic, Kepler et Galilée, le passage du Géocentrisme à l'Héliocentrisme avec l'opposition véhémente de l’Église. La Terre n'est plus le centre.

Toujours docte, le ciel occidental s'ouvre à des perspectives infinies et l'Homme est poussé vers les marges de l'Univers.

En 1543, Nicolas Copernic publie De Revolutionibus où il soutient un système développé depuis 1514 qui place le Soleil au centre du monde.

EN 1576, Thomas Digges suggère que l'univers copernicien est infini.

Innovation technique en 1610 ! Galilée observe au télescope le satellites de Jupiter et y voit la preuve de l’invalidité du système géocentrique.

L’Église s'oppose à toutes ces innovations, ces thèses. Les savants doivent donc être prudent et Galilée se rétractera. Giordano Bruno eut moins de chance avec De l'univers infini et des mondes. Il est brûlé vif sur le Campo dei Fiori à Rome, pour avoir dépassé Copernic et défendu la thèse d'un cosmos infini, en expansion.

Au XVIIème siècle, les sciences repartent sur de nouvelles bases, avec René Descartes et son Traité du monde (1633) et surtout son Discours de la méthode (1637). Descartes reprend la vision galiléenne du cosmos mais conserve un Dieu créateur ayant fixé ses lois.

En 1670, Blaise Pascal, philosophe et scientifique déclare que les "espaces infinis [de l'Univers] [l']effraie" ! Ceci signale la condition modeste de l'Homme.

A la fin du XVIIème siècle, à l'approche des Lumières, Fontenelle peut déjà s'exprimer plus librement dans ses Entretiens sur la pluralité des mondes. Il s'appuie sur les livres de Wilkins, Bergerac et Borel et imagine que la Lune et les planètes, simples points dans l'Univers, sont habitées.

Pour assurer la cohésion de ces nouvelles vues, Isaac Newton parachève provisoirement l'ouvrage en proposant, en 1687, une loi de l'attraction universelle qui assure la cohésion d'un Univers statique et infini.

A bientôt !

Histoire de la Cosmologie : La Révolution scientifique

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Iron Man 2 - Marvel Studios

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Iron Man, le héros en armure est de retour en 2010 dans le deuxième film de sa franchise, film toujours entre les mains de John Favreau et qui apporte une brique de plus au MCU (Marvel Cinematic Universe) alors que dans le même temps sont lançés Thor et Captain America, en attendant de tous les réunir dans Avengers de Joss Whedon dans ce qui est appelé la Phase I de ce vaste ensemble !

Nouvel opus et nouveaux héros ! On retrouve Nick Fury (Samuel L. Jackson, très impliqué dans les films Marvel et un vrai fan), introduit à la fin du premier film en post-générique. Mais il y a surtout une recrue de charme et de choc - experte en arts martiaux - à savoir Black Widow, Natasha Romanov, interprétée par la troublante Scarlett Johansson !

On retrouve aussi James Rhodes, ce colonel afro-américain ami de Tony Stark (interprété cette fois par un autre acteur que dans le premier film, Don Cheadle) qui endosse une armure Mark II de Tony Stark, et, après que celle-ci soit upgradée par Justin Hammer, devient War Machine, partenaire de Tête de Fer !

Il y a aussi de nouveaux méchants, Justin Hammer, un industriel de l'armement sans scrupule et puéril, et Ivan Vanko, dont le père se jugea spolié par Howard Stark, le géniteur de Tony, et qui a transmis sa haine et son savoir technologique à son fils, interprété par un Mickey Rourke sur le retour et néanmoins donnant une beau jeu d'acteur.

L'histoire repose donc sur le fait que le gouvernement US - et les autres nations - désirent obtenir la technologie Iron Man. Les USA investissent dans les projets de Hammer et de son côté, Vanko, avide de revanche, développe son propre réacteur ARC. Les deux méchants font alliance et vont affronter Tony Stark dans un grand déluge d'effets spéciaux, encore plus spectaculaires que lors du précédent film.

Ajouter à cela un dilemme pour Tony qui s'empoisonne lentement avec son réacteur au palladium et va trouver la clé de son futur dans le passé et l'héritage paternel !

Je vous dis à bientôt !

Iron Man 2 - Marvel Studios

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Blueberry - Fort Navajo - Charlier & Giraud

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Je vais maintenant commencer une série de billets sur la célébrissime - cultissime - série de BD Blueberry à l'occasion de sa sortie en Intégrale en kiosques.

Commençons avec le premier album paru sous cette forme en 1965 et qui fait partie d'un cycle de cinq tomes, celui des "Premières Guerres Indiennes" (1861 - 1866).

A l'origine de cette série, il y a le magazine Pilote, crée le 29 octobre 1959 par René Goscinny, Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier. Ce magazine va bientôt lancer des séries cultes : Astérix bien sûr - œuvre des deux premiers - et aussi Blueberry scénarisé par Charlier et dessiné par Giraud - qui n'est déjà plus un débutant. Fort Navajo débute en octobre 1963 dans les pages de Pilote

Blueberry, effronté et bagarreur se rend à Fort Navajo, comme une deuxième chance après des faits d'armes lors de la Guerre de Sécession mais une trop forte tendance à contredire ses supérieurs donc pêché d'insubordination. Car Blueberry ne respecte pas les ordres quand ceux-ci sont injustes comme massacrer des squaws et des papooses.

Or, à la frontière de l'Arizona et du Nouveau-Mexique, des indiens venus du sud se font passer pour des Apaches et attaquent un ranch. Il n''en faut pas plus pour un major belliqueux pour provoquer une nouvelle guerre. Blueberry se retrouve pris au milieu de tout cela, ce qui l'obligera à prendre des choix moraux.

Jean-Michel Charlier est le scénariste reconnu de Barbe-Rouge, Tanguy et Laverdure ou encore Buck Danny. Il ne prévoyait pas de revisiter les codes du western avec Giraud mais change d'avis suite à un voyage au Nevada en 1963 !

Il s'adjoint les services du jeune Jean Giraud, formé aux cours de dessin ABC puis à l’École des arts appliqués de Paris -connu plus tard sous le nom de Moebius - talentueux mais n'ayant pas encore vraiment rencontré le succès. Giraud a été formé aussi par Jijé et c'est Jijé, travaillant auparavant sur sa série Jerry Spring - un autre Western - qui signe la couverture de Fort Navajo.

L'aventure Blueberry commence ainsi et s'organisera jusqu'en 2012 en plus d'une demi-douzaine de cycle plus des intermèdes, la parenthèse Marshal Blueberry et les préquels La Jeunesse de Blueberry !

Bonne lecture !

Blueberry - Fort Navajo - Charlier & Giraud

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Game of Thrones - Saison 3

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La série Game of Thrones ne cesse de me réjouir ! Attention chef d’œuvre en perspective !

Je ne dévoilerais que peu de détail sur cette saison 3 pour ne pas vous spoiler ! Disons que chaque personnage continue son petit bout de chemin !

Au delà du Mur, la Garde de Nuit connaît un gros revers, la menace des Marcheurs Blancs se précise. Ailleurs, d'autres personnages continuent leurs errances à travers les Sept Couronnes : Arya "rejoint" un temps la Fraternité puis retrouve le Limier, Jon et Sam tentent de rejoindre Château Noir, Bran et sa petite troupe sont sur la piste de la Corneille à Trois Yeux et Jaime regagne Port-Réal !

Les méchants semblent gagner pour un temps : la famille Stark subit trahisons et revers, Theon Greyjoy est torturé sans fin tout du long de la saison. Et Joffrey est toujours aussi tyrannique, pervers, "qualités" que n'égalent que sa stupidité et son impulsivité.

Pendant ce temps, Daenerys du Typhon, mère des Dragons libère une à une les cités-esclaves du continent d'Essos !

Tyrion, Arya, Jon, Daenerys sont mes personnages préférés. Ayant à peine commencé la lecture des romans, je en suis pas plus avancer. C'est de cela dont je voudrais parler maintenant : éléments narratifs et lien avec les romans de G.R.R. Martin !

Chaque saison correspond grosso- modo à une intégrale de l’œuvre romanesque, ce qui signifie aussi que chaque saison - comme chaque Intégrale - rassemble trois romans "normaux" de l'édition française ! Car ces intégrales sont des pavés : entre 800 et 1200 pages à chaque fois. Moi gros lecteur, ce n'est pas moi qui m'en plaindrait !

Je ne sais plus si j'ai déjà dit que chaque personnage pouvait mourir dans cette saga épique. Chaque second rôle a également droit à son traitement. De plus, les personnages, hormis des gars comme Joffrey, sont "gris" et ce n'est pas manichéen ! Un vaste fil géopolitique et de destins entrecroisés.

Enfin, je voulais pousser un "coup de gueule" sur ceux qui condamnent le téléchargement dit "illégal". Quelle hypocrisie ! Pour ma part, j'ai regardé ces trois saisons d'abord en streaming et j'ai la conscience tranquille car devant la qualité de la série, j'en ai aussitôt fait l'acquisition en DVD (Saisons 1 et 2) ainsi que de toutes les Intégrales parues à ce jour !

Tout cela pour dire que quand on propose au public des séries de cette qualité, le téléchargement ne nuit pas et procède d'un bouche à oreille - on constate que le phénomène Game of Thrones prend de l'ampleur et possède un fandom fidèle et qui s'élargit ! Évidemment si on nous propose des séries de daube, le téléchargement ne peut que nuire !

Je l'ai aussi mauvaise concernant les lois anti-copie ayant acheté en 2012 le Blu-ray Avengers et espérant le lire sur le lecteur Blu-ray de mon nouveau PC acheté exprès pour cela ! Et bien, non ! Non content de m'avoir fait acheter un Blu-ray à 30 euros, on veut que j'achète une clé pour pouvoir lire les Blu-ray sur le PC, j'appelle vraiment cela se foutre des gens et c'est pas comme cela qu'on va endiguer le piratage !

Pour en revenir à Game of Thrones, c'est vraiment une excellente série - qui détrône Lost dans mon palmarès personnel. Il faut attendre mars 2014 pour la Saison 4 !

Je parlerais plus tard des Intégrales des romans et à cette occasion ferais des fiches sur les personnages, les Maisons et les régions de Westeros !

L'Hiver vient !

A bientôt !

Game of Thrones - Saison 3

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Les Oripeaux du Roi - L'Appel de Cthulhu

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Si vous suivez régulièrement ce blog, vous savez que je chronique à intervalle plus ou moins régulier les différentes publications de l'éditeur de Jeux de rôles Sans-Détour concernant la version 6 de L'Appel de Cthulhu !

Or, si vous connaissez par ailleurs cette gamme et êtes très attentif, vous aurez noté que j'ai volontairement zappé le volume 3 de cette collection qui s'intitule Les Oripeaux du Roi et qui est un recueil de scénarios !

En effet, à l'origine, je ne voulais pas chroniquer les recueils de scénarios pour ne pas les déflorer ! J'attendais de les avoir fait jouer comme Gardien des Arcanes pour ensuite écrire un texte ou un compte-rendu plus détaillé de partie dessus... Et puis, j'ai chroniqué un autre recueil similaire, Terreurs de l'au-delà puis Etranges Epoques I & II alors pourquoi passer les Oripeaux sous silence plus longtemps ?

Les Oripeaux du Roi est davantage une campagne qu'un recueil de scénarios ! Elle débute à Londres par la représentation d'une pièce d'après Le Roi en Jaune à savoir "Carcosa - la Reine et l’Étranger". Or Le Roi en Jaune - et donc la pièce - ont la réputation de faire sombrer les gens dans la folie ! La représentation va donc mal se dérouler. Ceci va orienter les joueurs sur différentes branches d'un culte d'Hastur qui va les conduire dans la province arriérée de l'Angleterre, en Italie et au Tibet !

Je ne veux pas en dire plus pour -donc - ne pas gâcher la surprise. Mais il me semble que pour une première publication dans la gamme de matériel "jouable", c'est une bonne idée d'offrir une mini-campagne. Toutefois, elle me semble un peu difficile et pas pour des débutants ! La partie finale en Inde/Tibet/ Népal est délicate et il est très probable que les Personnages Joueurs aient à faire le sacrifice suprême !

Une campagne qui n'a certes pas l'envergure de la suite : Par-delà les Montagnes Hallucinées, Les Masques de Nyarlathothep ou Le Rejeton d'Azathoth mais qui a le mérite d'exister - à titre d'entrainement à des périls plus grands !

A bientôt !

Les Oripeaux du Roi - L'Appel de Cthulhu

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Docteur Strange - Season One

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La gamme de Marvel Graphic Novels, Season One, lancée il y a peu a pour objectif de mettre au goût du jour les origines des super-héros de la Maison des Idées, sans changer le récit de départ mais en l'enrichissant plutôt. C'est aussi une porte d'entrée pour les nouveaux lecteurs dans cet univers.

La plupart des grosses pointures de la société Marvel ont déjà eu droit à leur Season One : Spider-Man, Hulk, 4 Fantastiques, Daredevil, X-Men, Ant-Man, Iron Man, Wolverine et aussi Docteur Strange. Strange signifiant "étrange" en anglais, quel meilleur nom pour cet adepte de la magie, crée en 1963 par Stan Lee et Steve Ditko.

Stephen Strange n'est pas un ado mais déjà un homme mur avec un passé - et des travers - qui est un chirurgien renommé qui fait payer cher ses consultations. C'est donc un homme égoïste mais qui renferme une petite parcelle de générosité au fond du cœur.

Suite à un accident de voiture, il perd l'usage de ses mains et ne peut plus pratiquer son métier. Il se met alors en quête de l'Ancien, un mythe de l'Himalaya, un sorcier qui serait capable de le guérir.

Comme dans le récit original de 1963, Strange trouve l'Ancien et celui-ci le met à l'épreuve. Le vieil homme a par ailleurs un autre disciple, Mordo, qui complote contre lui et invoque le démon Dormammu.

Dans le Season one qui lui est consacré, Strange se met en quête de trois anneaux magiques qui lui permettront de contrôler les Vishantis, de puissante entités mystiques ! Il est aidé dans sa quête par Wong, qui deviendra son serviteur et protecteur et Sofia, une archéologue. Au bout de cette quête, Strange dévoilera sa vraie nature.

Un album qui revisite un moment important des origines d'un monde Marvel avec ses éléments magiques. Le scénario est de Grek Pak (à qui on doit des sagas sur Hulk) et le dessin d'Emma Rios, dessin qui jongle avec le style psychédélique des années 1960 mais que personnellement je trouve un peu confus et surchargé. Le scénario en lui-même est assez classique et vaut pour l'épisode des trois anneaux qui est l'apport de Greg Pak il me semble.

Si je devais donner une note à cette BD, je donnerais 12/20 !

En attendant de découvrir les autres Season One !

A bientôt !

Docteur Strange - Season One

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Soirée Sushi - Agnès Abécassis

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Voici une écrivain, Agnès Abécassis - à ne pas confondre avec Eliette Abécassis qui écrit des romans plus cérébraux - qui je crois a le vent en poupe. Née en 1972, scénariste, illustratrice et écrivain, cette femme s'est fait une spécialité d'écrire pour les femmes de sa génération. Sa cible est donc les jeunes femmes et femmes entre 30 et 40 ans, plutôt bobo, qui s'assument et sont malheureuses en amour.

Or, étant un homme, de 40 ans, célibataire par choix et étant plutôt apathique devant tout ce qui relève du registre de la comédie, ce genre de livre, Soirée Sushi, ne pouvait pas me parler !

Pourtant, le livre à des qualités mais je trouve que les ficelles sont un peu grosses. C'est un peu comme du roman Harlequin, mais un roman Harlequin corrosif et décomplexé où les nanas auraient envoyé bouler leurs mecs ! Je me suis toutefois surpris à rire surtout vers la fin, le temps d'entrer dans le jeu malgré mes apriori négatifs, ayant tendance à considérer ce genre de livre comme de la "littérature de bimbo".

Rebecca est dessinatrice et malheureuse en amour. De même, Hortense, qui travaille dans un institut de beauté et Séraphine, astrologue ont été trahies par la gente masculine, décidément si volage. Elles se consolent en se faisant des soirées repas et en particulier une soirée sushi où elles vont tenter de cerner le fond du problème aidées en cela par Rubis, la soeur d'Hortense, une jeune femme bien dans ses formes, entourée de geeks dans son travail, portant des jeans moulant et assumant sa sexualité.

Le livre tourne autour de cette soirée repas et en 180 pages, c'est un peu court j'ai trouvé ! Agnes Abécassis a pourtant raison d'écrire pour ce public car sous nos latitudes, les derniers lecteurs sont des lectrices. Mais en lisant ce roman, on a l'impression de feuilleter les pages d'un magazine féminin avec ses rubriques psycho, sexo, beauté, cuisine et astrologie. Cela fait un peu clichés souvent !

Mais il reste un ton libéré -malgré le cadre convenu - et "décomplexé". Je vois bien d'ici les lectrices de la dame - demoiselle ? - dire en tournant les pages "c'est tout à fait cela !".

L'auteure utilise souvent des phrases qui font mouche comme des slogans publicitaires. Le plus gros du texte est fait de dialogues et il y a quelquefois des petites réflexions sur la société - hors des propos archi rabattus sur les rapports hommes/femmes - notamment sur internet et les NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication).

Bref, ça se lit vite, ça ne déplait pas à la lecture mais cela ne transcende pas non plus le lecteur !

A bientôt !

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