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The Gray Man - Les Frères Russo

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Netflix, fort de son succès, se lance dans de grosses productions avec de gros budgets. C'est ainsi que la plateforme confie à Joe et Anthony Russo, les réalisateurs de Avengers : Infinity War et Avengers : Endgame, une histoire d'espionnage moderne bardée d'effets pyrotechniques et de bastons entre gros muscles ! Ce film, c'est The Gray Man, sorti en 2022, avec Ryan Gosling dans le rôle de l'Homme de l'Ombre !

Le récit commence en 2003 ou Court Gentry - joué par Gosling - est incarcéré dans une prison fédérale pour parricide envers un géniteur maltraitant. Donald Fitzroy, de la CIA - joué par Billy Bob Thornton - voit du potentiel en lui et le recrute comme assassin en marge de l'Agence et durant 20 ans, celui qui est devenu "Six" est un des tueurs les plus réputés du gouvernement !

Mais le nouveau supérieur de "Six" se révèle être un pourri qui mène des opérations sales. Denny Carmichael -  interprété par Regé-Jean Page - fait liquider un autre tueur qui a des preuves contre lui par "Six" et dès lors c'est notre héros qui hérite de la puce contenant les dites preuves incriminantes - s'ensuit une course poursuite à travers l'Europe de l'Est avec les pires mercenaires du monde.

"Six" peut bénéficier du soutien de Daniella "Dani" Miranda, un autre agent, interprétée par Ana de Armas (vue récemment dans A couteaux tirés et dans Mourir peut attendre, le dernier James Bond en date). Mais en face pour mener la traque il y a Chris Evans dans le rôle de Lloyd Hansen, un psychopathe sans la moindre morale, qui bute ses propres hommes, torture des gens et menace des enfants comme la nièce de Donald, Claire, jouée par Julia Butters et détenue dans un château classé monument historique ! Il est amusant de voir que Chris Evans est utilisé dans un rôle à contre-emploi du Captain America du MCU - c'est un peu trop évident et ce rôle demeure très caricatural ! Les Russo ont par ailleurs déjà dirigé Evans dans deux films Captain America !

On a donc droit à de belles bagarres et fusillades pour récupérer la puce puis délivrer Donald et Claire ! Notamment une scène époustouflante à Prague ! Mais néanmoins, j'ai trouvé que ce film manquait cruellement d'âme ! Il aurait fallu creuser la thématique des opérations secrètes de Carmichael et du gouvernement de l'ombre derrière lui !

De plus, le film se termine en queue de poisson ! "Six" sauve Claire et part avec elle mais passe une sorte de deal avec l'aide de Carmichael, Suzanne Brewer - jouée par la geekette Jessica Henwick (Star Wars - Le Réveil de la Force, Game of Thrones, Iron Fist, Love & Monsters,...) et Carmichael est blanchi ! Doit-on comprendre qu'il y a une suite dans les cartons ?

Un film avec de l'action à gogo mais des ressorts classiques vus et revus et un scénario assez mince ! On reste sur sa faim !

A bientôt !

The Gray Man - Les Frères Russo

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Ma Cuisine à Ifs - Episode 2

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Retrouvons les fourneaux pour une nouvelle recette facile pour nous changer des plats cuisinés Fleury Michon ou Marie ! Un nouveau collègue de travail dont la copine est cuisinière m'avait vanté les délices de la recette des escalopes au Roquefort ! C'est la recette que je vous propose aujourd'hui en direct de mon appartement !

Escalopes au Roquefort (pour 2 personnes)

Ingrédients :

- 2 escalopes de dinde ou de poulet

- 75 gr de Roquefort ou de Bleu d'Auvergne

- 10 cl de crème fraiche

- un sachet de riz

- une tomate

- de l'huile d'olive

- sel et poivre

La recette - mode opératoire :

1 - Huiler une poêle et faites cuire vos deux escalopes (une par une est le mieux pour contrôler la cuisson et si comme moi vous n'avez qu'une petite poêle !).

2 - Faire cuire le riz dans un récipient d'eau à ébullition.

3 - Mélanger le Roquefort et la crème fraiche dans un bol, une assiette creuse et un tupperware, écraser avec une fourchette et déposer le mélange sur les escalopes dans la poêle (ou bien l'ajouter à la fin dans le plat en passant 3 minutes au four thermostat moyen).

4 - Couper la tomate en rondelles.

5 -Disposer dans un grand plat les deux escalopes, le riz et les rondelles de tomates, la sauce au Roquefort aura été déposée sur les escalopes mais aussi sur le riz.

6 - C'est prêt à déguster !

Initialement, je voulais inviter mon voisin Yves (avec qui j'ai fait un article ici sur Picasso par le passé car il est peintre) mais il n'était pas là ! Ai mangé les deux escalopes dans la soirée, par pure gourmandise et c'était très bon ! La photo qui accompagne cet article vous montre le résultat que j'ai obtenu !

Voilà, c'est simple, en témoigne la brièveté de cet article et on se régale !

A bientôt !

Ma Cuisine à Ifs - Episode 2

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Dragon Ball Super - Tome 17 : Le Pouvoir du Dieu de la Destruction - Toriyama & Toyotaro

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Entamons maintenant le Tome 17 du manga Dragon Ball Super avec un nouvel arc intitulé "Granola le Survivant" !

Granola est le dernier des Céréaliens, un peuple qui a été exterminé par les Saiyans aux ordres du Tyran Freezer il y a 40 ans. Depuis, notre rescapé rumine sa vengeance et pour cela convoque deux Dragon Balls sur la planète des Sugariens et demande à devenir "le plus puissant de l'Univers" (dans le tome 16 précédent).

Oil et Maki, deux des Heaters, un groupe rival de Freezer, recrutent Son Goku et Vegeta et leur présentent Granola comme un criminel ! La confrontation épique qui ne me manque pas de survenir repose donc sur une tromperie et un malentendu !

Ce Tome 17 intitulé "Le Pouvoir du Dieu de la Destruction" n'est quasiment qu'un long combat entre Granola et Goku puis Granola et Vegeta ! Niveau dessin, Toyotaro fait le job ! J'avais entendu des critiques assez sévères de cet arc mais pour le moment je trouve que ça va, peut-être que ça se gâte par la suite ?

Combat très rythmé où Granola a le dessus sur nos héros. Le malentendu sera-t'il dissipé ? Goku est d'abord battu puis Vegeta prend le relais et se révèle, développe une nouvelle technique issue du pouvoir et de l'enseignement du Dieu de la Destruction Beerus, l'Ego Transcendantal, basé sur l'instinct et l'agressivité, une alternative au Réflexe Transcendantal (Ultra-Instinct). Cela suffira-t'il à gagner ?

Pendant ce temps-là, les Heaters, menés par Elec, préparent un mauvais coup en se mettant sur la piste des deux Dragon Balls du Namek Monite ultra-puissante !

Monite justement intervient à la fin et interrompt le combat, appelé à la rescousse par l'ordinateur-interface de visée Oatmil. Le vieux Namek lance alors une révélation fracassante et le passé de Son Goku et l'ombre de Bardack réapparaissent !

Que nous réserve la suite ? L'avenir le dira !

A bientôt !

Dragon Ball Super - Tome 17 : Le Pouvoir du Dieu de la Destruction - Toriyama & Toyotaro

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Fantastic Four - L'Intégrale 1964

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Au début des années 1960, Stan Lee a eu un coup de génie en relançant le genre super-héroïque chez Marvel avec des personnages qui vivent des crises existentielles et les problèmes du quotidien - et s'invitent accessoirement dans les séries les uns des autres dans ce qui est un Univers Partagé !

Les 4 Fantastiques est le navire amiral de ce renouveau !  On aborde aujourd'hui l'Intégrale de l'année 1964 qui voit la publication de 12 nouveaux numéros  - du #22 au #33 - et de l'Annual 2 consacré au Docteur Fatalis.

De nouveaux ennemis mais surtout le retour des anciens. L'Homme-Taupe et Submariner lancent de nouveaux assauts sur le monde de la surface. Mais la première famille Marvel veille au grain.

On a aussi des récits One-shots dans le plus pur style Twilight Zone comme  lorsque la Team se confronte à l'Enfant-Terrible, un enfant alien aux prodigieux pouvoirs !

Mr Fantastic, l'Invisible, la Torche et la Chose croisent la route d'autres héros Marvel. Un épisode en deux parties les met face à l'Incroyable Hulk - avec une des premières confrontations entre les deux poids lourds que sont la Chose et le Titan Vert ! Les Vengeurs s'invitent ensuite à la Fête.

Les Fantastiques rencontrent ensuite les X-Men que le Penseur Fou et le Maitre des Maléfices auront tromper  et les élèves de Xavier s'opposent ici aux résidents du Baxter Building !

Parmi les ennemis qui font leur retour, on a aussi le Fantôme Rouge et ses super-singes et le Super-Skrull qui cache d'abord son identité ! C'est aussi l'occasion de développer le background des personnages et on découvre le père de Sue et Johnny Storm condamné à la prison qui va effectuer un sacrifice pour ses enfants.

Parlons maintenant de l'Annual 2 consacré au Docteur Doom en VO, Fatalis par chez nous ! On y découvre deux récits ! Si le second récit est une nouvelle confrontation avec nos héros, la première histoire nous dévoile ses origines, son passé de gitan et de sorcier, le poids de sa mère et introduit la Latvérie dont Fatalis est le souverain ! Un personnage intéressant mais qui a perdu de sa superbe ces dernières années, Marvel ne sachant plus trop quoi en faire !

Voilà pour cette année 1964 !

A bientôt !

Fantastic Four - L'Intégrale 1964

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La liberté si je veux - Laurent Brard & Marc Rapilly

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Sur une amorce tragique, la maladie incurable de Babeth, La liberté si je veux,  le film de Laurent Brard et Marc Rapilly de 2017, nous offre une comédie douce-amère sous forme de road-trip déjanté.

Babeth, malade donc, convainc trois de ses amis de réaliser son rêve avec elle : découvrir New York et la statue de la Liberté. L'équipe s'embarque dans une vieille guimbarde à travers les routes de la Normandie vers l'Ouest et l'Amérique, horizon inatteignable.

Un film modeste mais authrntique, avec une sorte d'humour un peu absurde mais avec des vraies gens. Les acteurs sont pour la plupart amateurs, mentionnons Brigitte Charles dans le rôle de Babeth qui est une collègue de travail. Elle a de ses répliques qui valent le détour !

En réalité, le voyage ne dépassera jamais le Mont Saint-Michel. Un film plus profond qu'il n'en a l'air, plein de tendresse avec des personnages qui cherchent leur chemin - métaphore de la vie !

La liberté si je veux a eu un très bon accueil - notamment dans ma région - et les réalisateurs vont nous sortir à la fin de l'été 2022 leur deuxième film avec une  partie du casting, dont l'actrice qui joue Babeth - mais ce sera une histoire entièrement nouvelle et sans lien avec ce premier film !

C'est visible en DVD ou à la location sur Viméo.

A bientôt !

La liberté si je veux - Laurent Brard & Marc Rapilly

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L'histoire culturelle - Pascal Ory

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Ce blog a pour but de mettre la culture à portée de tous, mais qu'est-ce que la culture ? Un petit Que sais-je ? de Pascal Ory, le vingtièmiste, qui traite de ce sujet sous le titre L'histoire culturelle pourra peut-être nous éclairer ?

Je regrette cependant - et on s'en rend très vite compte en lisant l'ouvrage - que Pascal Ory ne nous présente pas un panorama de ce qu'est la culture et son Histoire au moins dans l'Hexagone. En revanche, on a droit à pléthores de considérations méthodologiques  sur ce que doit être la recherche en Histoire culturelle. Avec son lot de définitions. Bref, Ory pose le cadre.

Il s'agit de prendre en compte les objets culturels, des plus savants aux plus triviaux - la "culture populaire" - en tenant compte du contexte de production (notamment économique, politique et religieux), le texte et le contexte donc. On sait depuis longtemps par ailleurs que la réception d'une oeuvre se modifie avec les époques. C'est un peu l'Histoire sociale des mentalités qui éclaire sur la portée symbolique de l'oeuvre davantage que de l'expliquer.

On ne se limitera pas à étudier l'Histoire de l'Art, de la Littérature ou des Sciences en se contentant de mettre en avant leurs auteurs mais on s'attachera aussi  aux perceptions de la chanson ou de la bande-dessinée, des réalisations universitaires ou aux épreuves sportives comme le Tour de France pour ne donner qu'un seul exemple. On ne snobera pas la culture populaire ou les cultures des groupes minoritaires.

En Histoire, ce qui compte, c'est le Document. En Histoire culturelle, tout est "source" et ça pose des questions d'échantillonnage et de sérialisation et Pascal Ory revient à ses considérations méthodologiques. Plus généralement, l'anthropologie entre en ligne de compte avec la façon de s'habiller, le vêtement et la mode, et la façon de se nourrir,...

Il y a différentes définitions de la culture. Il y a d'abord l'idée très ancienne d'enrichissement personnel, "l'homme cultivé" puis plus récemment avec l'UNESCO, l'idée d'ensemble des pratiques et des répresentations d'un groupe ethnique ou d'une nation. Ca pose toutes les questions d'acculturation au passage. Le terme "culture" est par essence ambivalent. Et je ne mentionne même pas la problématique dualité culture/nature.

L'étude de la culture est donc un domaine très vaste qu'on aurait tort de limiter aux seuls représentations. J'avoue cependant que je reste un peu sur ma faim en refermant le petit opuscule d'Ory.

A bientôt !

L'histoire culturelle - Pascal Ory

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Prey - Dan Trachtenberg

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Jolie surprise que ce film Prey, que l'on n'attendait pas et qui après le nanardesque The Predator, sait renouveler de façon magistrale la licence "Predator". C'est bien simple ce film de Dan Trachtenberg de 2022 est peut-être le meilleur "Predator" à ce jour !

Le film n'a hélas pas bénéficié d'une sortie cinéma, ce qui aurait été mérité mais est disponible sur Hulu aux USA et sur Disney + en France, par chez nous ! Du Direct-to-DVD donc mais largement au-dessus de ce qui se fait dans le genre !

Le scénario est minimaliste, comme toujours dans les films "Predator", c'est le jeu du chat et de la souris entre le chasseur et sa proie. Ici, si ce n'est pas réellement une préquelle car ça ne raconte pas les origines du Predator, ça nous narre toutefois la première rencontre entre les Predators et les Humains.

On est en 1719 dans les Grandes Plaines. La Nation Comanche est encore maitre de ces terres et vit en parfait harmonie avec la Nature. On suit la jeune Naru, une jeune femme douée dans de multiples domaines - tout en évitant l'écueil d'être une Mary-Sue qui réussit tout ce qu'elle entreprend. Notre héroine - incarnée à l'écran de manière magistrale par Amber Midthunder, qui est une actrice d'origine Sioux - veut devenir une chasseuse et pour cela doit accomplir un rite de passage ! Les jeunes hommes de la tribu ne la prennent pas au sérieux, hormis son frère, Taabe - joué par Dakota Beavers, qui est le meilleur chasseur de la Tribu, appelé à devenir le chef un jour !

Mais voilà qu'après une chasse au lion des montagnes, Naru se rend compte que quelque chose ne va pas ! Une créature plus dangereuse que le félin ou même qu'un ours à atterrit littéralement dans ces montagnes. Les paysages sont magnifiques au passage et c'est habilement réalisé ! De fil en aiguille, Naru va découvrir la présence du Predator !

Le monstre extra-terrestre vient à bout crescendo d'un loup, d'un ours, de quatre guerriers comanches puis d'une bonne trentaine de trappeurs blancs venus dépecer les bisons ! Quelles chances à notre jeune Naru face à une telle "machine à tuer" ? C'est là que le film est intelligent et bien construit car chaque expérience, chaque échec de la jeune comanche lui apprend quelque chose sur le Predator ! Elle accumule les observations de terrain et en tire les conséquences ! N'est-ce pas cela être un bon chasseur !?

Bref ce film est une totale réussite ! Des références bien placées aux précédents films de la franchise ! Ainsi Taabe sort le "si il peut saigner, on peut le tuer" et à la fin, on voit le pistolet à silex que le chef des Predators donne à l'inspecteur Harrigan - joué par Danny Glover - dans Predator 2.

Dans ce Prey, il est clair que le Predator "déguste" !

Amber Midthunder est la bonne surprise et la révélation du film et on lui souhaite une belle carrière. Née en 1997, elle a commencé à tourner en 2001, à 4 ans et jusqu'ici, elle est surtout connue pour avoir jouer avec Lima Neeson et aussi dans la série Legion.

Dan Trachtenberg s'était fait connaitre jusque là pour la réalisation de 10 Cloverfield Lane -  dont je possède le DVD mais que je n'ai toujours pas visionné et ne peut plus le faire car n'ai plus de lecteur de DVD enfin bref...

On pourrait craindre un traitement de la protagoniste principale féminine à grand coup de propagande Woke dont Disney sait très bien abuser mais le film évite cet écueil !

Je vous recommande chaudement ce film !

A quand un "Predator" avec des samourais ?

A bientôt !

Prey - Dan Trachtenberg

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Je s'appelle Groot - Marvel Studios

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Dans les programmes de Marvel Studios, on a droit à une série de 5 courts-métrages qu'on n'attendait pas forcément ! Ca dure moins de 5 minutes pour chaque épisode et c'est de l'animation autour du personnage des Gardiens de la Galaxie, Groot, dans sa version Baby Groot ! Cette série, c'est Je s'appelle Groot comme la seule phrase éponyme que sait prononcer ce personnage !

C'est mignon comme tout mais vite oubliable ! En fait, tout dépend du public car ce programme, dispo en totalité dès sa sortie sur Disney + (on nous promets de nouveaux épisodes - une sorte de "Saison 2" bientôt), s'adresse surtout à de jeunes enfants, disons de 3 à 6 ans. Néanmoins votre serviteur, qui n'a pas d'enfant, n'étant pas assez égocentré pour surpeupler la planète avec de mini-versions de moi-même, et dont la nièce et le neveu sont désormais trop grands, y a trouvé son compte !

Dans ces cinq épisodes, on assiste aux premiers instants de la résurrection de Baby Groot (après les événements des Gardiens de la Galaxie Volume 1), sa rivalité toute végétale avec un bonsai dans "Les premiers pas de Groot". Dans "Le héros", Groot découvre un peuple d'êtres quasi-microscopiques mais qui ont pourtant des armes lasers donc ça ne rigole pas !

Dans "La Quête de Groot", notre petit héros se retrouve face à un être qui semble fait d'eau et qui se plait à l'imiter, s'en suit un numéro de rivalité autour de la danse avant que Groot ne se débarrasse de la créature de manière expéditive !

Dans "L'instant détente de Groot", Groot prend un bain, histoire d'apprendre l'hygiène à nos bambins. Il lui en pousse des feuilles, tout un feuillage dense mais éphèmère qui sont autant d'occasions de travestissements !

"L'oeuvre d'art de Groot" qui clot la "Saison" est intéressante, pas parce que Groot y fait un dessin qui montre son attachement à sa famille mais parce qu'on y aperçoit Rocket Raccoon et même furtivement Drax ! C'est de l'image de synthèse bien entendu donc sa passe pour Rocket !

Pour résumer, Groot a les attitudes d'un gamin entre 3 et 5 ans auquel le jeune public pourra facilement s'identifier ! Mais pour le public adulte, ce programme, disons-le tout de suite, n'apporte rien du tout au MCU ! C'est plaisant à regarder, vite regardé - à visionner en famille - et vite oublié !

 A bientôt !

Je s'appelle Groot - Marvel Studios

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Light & Magic - Disney +

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Nous allons maintenant parler d'une page d'Histoire du cinéma à propos de l'industrie des effets spéciaux à l'origine de tant de blockbusters et incontournables aujourd'hui ! Disney + nous propose le documentaire Light & Magic - avec une Saison 1 de six épisodes (en attendant une Saison 2 ?). Nous allons assister à l'évolution des techniques du légendaire studio ILM / Industrial Light & Magic dont George Lucas est à l'origine !

Tout commence à la fin des années 1970 où un jeune génie visionnaire nommé George Lucas à l'idée d'un film qui va changer l'Histoire du cinéma, ce film, c'est Star Wars ! Mais ce projet ambitieux exige des SFX tels qu'on n'en a encore jamais vu à l'époque et aucun studio au monde n'est capable de réaliser ces effets. Lucas réunit alors une bande hétéroclite de bricoleurs passionnés et touches-à-tout.

Retranché dans un hangar à Van Nuys à Los Angeles, le groupe se réunit au début autour de John Dykstra qui a été l'assistant de John Trumbull à qui on doit les effets spéciaux de 2001, l'Odyssée de l'espace et Silent Running. Dans l'équipe, on retrouve aussi Richard Edlund, Joe Johnston, Phil Tippett, Ken Ralston ou Dennis Muren, des gens extrémement talentueux.

Le documentaire nous montre les moments de bravoure du Star Wars de 1977 niveau effets spéciaux, la conception du système de caméras Motion Control qui enregistre les mouvements de l'appareil et la Dykstraflex. Au final, Star Wars va casser la baraque en 1977.

Puis c'est le défi de faire encore mieux en 1980 avec L'Empire contre-attaque qui nous montre la Bataille de Hoth, une poursuite dans un champ d'astéroides ou la Cité des Nuages.

Par la suite, le temps d'écrire le scénario du Retour du Jedi, Lucas prête son studio d'effets spéciaux multi-oscarisé à ses amis cinéastes, tout d'abord à Steven Spielberg pour Les Aventuriers de l'Arche perdue et E.T. l'Extraterrestre. Dans cette période, on aura aussi Rencontres du Troisième Type, Le Dragon du Lac de Feu  ou Poltergeist !

Par la suite, ILM entame la Révolution Numérique avec des films comme Le Secret de la Pyramide et son Chevalier en vitrail, le légendaire pseudopode d'Abyss de James Cameron, le morphing dans Willow et le T-1000 en images de synthèse, personnage entièrement animé par ordinateur dans Terminator 2 ! Puis un pas de plus est franchi avec le T-Rex de Jurassic Park qui ouvre la voie au cinéma d'aujourd'hui !

Je vous laisse découvrir cette formidable série documentaire très dense et très complète sur Disney + !

A bientôt !

Light & Magic - Disney +

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The Walking Dead - Saison 11 - 1ère partie

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La Saison 11 de The Walking Dead  est celle qui cloturera la série après plus d'une décennie de bons et loyaux services ! Mais ce n'est pas la fin de la franchise inspirée de l'univers des comics de Robert Kirkman puisque Fear The Walking Dead  continue, qu'on aura à l'été 2022 l'anthologie Tales of the Walking Dead et qu'on nous promet une Trilogie de films avec Rick Grimes et une série avec Daryl Dixon censée se dérouler en Europe.

Le show télé s'est pas mal éloigné du comics original, introduit par exemple plus amplement les Faucheurs, un groupe paramilitaire dans cette ultime saison qui ne sont pas sur support papier mais respecte plus où moins le récit du Commonwealth, l'autre méga-communauté de plus de 50.000 âmes !

La Saison 11 comprend 24 épisodes, divisés en 3 blocs de 8 épisodes et Netflix nous offre à l'été 2022 les 8 premiers !

Nos amis ont vaincu la menace des Chuchoteurs au terme de la Saison 10 mais la Colline a été détruite, Alexandria est en ruines et de nombreux innocents sont morts. Nos héros doivent donc reconstruire et surtout trouver des vivres ! C'est ce à quoi s'attele Maggie Rhee  - toujours jouée par Lauren Cohan - qui fait son grand retour dans la série avec son fils Hershel et un autre groupe de survivants, les Wardens en VO, qui vivaient à Meridian et en ont été chassés par un groupe très agressifs, les Faucheurs (ou Reapers en VO).

Maggie se rend avec un petit groupe vers une cache de nourriture pour éviter la famine et est accompagnée de Negan envers qui elle est franchement hostile et ne peut faire abstraction du meurtre de son époux Glenn. Maggie ne veut pas croire que Negan ait pu changer. Le groupe connait différents périples notamment dans un métro souterrain puis est attaqué par les Faucheurs et obligé de se séparer !

Daryl Dixon - joué par le très cabotin Norman Reedus - est isolé du groupe et tombe sur Leah Shaw, une ancienne petite amie à lui - jouée par Lynn Collins - qui a épousé la cause des Faucheurs, qu'elle considère comme sa nouvelle famille et qui passe avant tout et qui ne répond qu'aux ordres de Pope - joué par Ritchie Coster - le chef de cette bande d'anciens mercenaires, une saloperie de fanatique religieux qui exerce sa justice par le feu ! Daryl parvient à tromper son monde et à se faire accepter par ses soldats prétendant ne pas connaitre le groupe de Maggie ! Il devient une sorte d'agent infiltré.

Pendant ce temps, Carol Peletier - jouée par Melissa Mc Bride et personnage que je n'ai jamais apprécié - cherche aussi des solutions à la famine et trouve un expédient provisoire en récupérant les chevaux et en en trucidant un pour sa viande ! Se faisant, avec quelques autres, elle retrouve aussi la trace de Connie, la sourde-muette afro-américaine - jouée par Lauren Ridloff - qui avait disparu dans une grotte qui s'était effondrée lors d'une Saison précédente !

Pendant ce temps, on suit aussi le groupe d'Eugène, Ezekiel, Yumiko et Princesse qui se font intercepter par les soldats du Commonwealth dans leurs belles armures blanches et dirigés par Mercer - joué par Margot Bingham - dans sa belle armure rouge orangé - lors de leur aventure pour trouver cette autre communauté. Ils ont la surprise de trouver un groupe de plus de 50.000 personnes mais doivent donner des preuves qu'on peut leur faire confiance et passer des tests en vue d'être admis !

Par la suite, le groupe d'Eugène Porter se trouve en période d'essai et Yumiko - qui retrouve son frère - voit ses talents d'avocate mis à profit dans le Commonwealth de Pamela Milton qu'on n'a pas encore vue ! Ils sont pour le moment confrontés à un certain Lance Hornsby - interprété par Josh Hamilton - qui va causer pas mal de soucis par la suite, et des gros !

Pendant ce temps, Maggie, Negan et Gabriel utilisent les techniques des Chuchoteurs pour diriger une Horde vers le campement miné des Faucheurs. A la toute fin de ces 8 épisodes, Daryl abat ses cartes devant Leah espérant la faire changer de camp, tandis que Pope menace d'exterminer la Horde avec Maggie et confrères par la même occasion ! Quelle décision va prendre Leah ? Et que va faire Pope ? Je ne vous spoile pas plus et vous laisse le découvrir avec un cliffhanger haletant !

Un début de Saison passable dans l'ensemble ! On sent qu'on commence à tourner en rond ! Les choses avancent de plus trop  lentement à voir ce que réserve la suite ? J'aime bien par fidélité à la série mais sans plus !

A bientôt !

The Walking Dead - Saison 11 - 1ère partie

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