Overblog
Follow this blog Administration + Create my blog

Dark Horse Presents #24 : Theory of Alien Propagation

Posted on

Un nouvel opus de la Saga des Xénomorphes, Alien Romulus va bientôt sortir sur les écrans en 2024 ! Mais ces récits mi-SF, mi-horrifiques ont aussi une belle postérité en romans et en comics et sur ce dernier support, ça commence en 1988, chez l'éditeur Dark Horse Comics, alors que Alien 3 n'est pas encore à l'affiche !

Tandis que les premiers albums de BD Alien paraissent, dans le même temps, on a droit, en novembre 1988 si je ne me trompe, a un court récit en N&B d'à peine une dizaine de pages dans la revue anthologique de cet éditeur, "Dark Horse Presents" alors sans véritable titre mais renommé plus tard "Theory of Alien Propagation" et qu'on doit retrouver chez nous dans le premier Omnibus Alien  chez Panini Comics ! C'est scénarisé et dessiné par Mark A. Nelson et le texte est de Mark Verheiden à qui on doit aussi les premiers albums à la même période entre 1988 et 1990 !

De quoi retourne-t-il  ? On nous présente la société des Xénomorphes dont on suppose que le monde d'origine est un monde rude. Ils vivent dans des nids collectifs pour protéger les juvéniles puis établissent des colonies secondaires toujours sur ce même monde d'origine !

Race cruelle qu'on a là où les jeunes Reines s'entredévorent entre elles et où la Théorie Darwinienne ne s'applique pas à la lettres ! Les drones défendent ensuite les nids, n'hésitant pas à se sacrifier pour que leur carapace de chitine fournissent le ciment du nid ! Les autres races de la planète sont alors refoulées voire servent d'incubateurs et l'éclosion des larves prend quelques heures à quelques jours !

La théorie pose qu'un jour un voyageur galactique a fait quitter ce monde à une jeune Reine sans doute pour en tirer bénéfices. Ca s'est retourné contre lui et suite à cet évènement qui a aussi bien pu se dérouler il y a des millions d'années  qu'il y a une décennie à peine, les Xénomorphes qui peuvent survivre dans le vide spatial se répandent dans le cosmos !

La franchise nous a donné bien des récits de cette infestation par la suite, au cinéma comme en littérature ! Pour ma part, je regrette que le schéma soit un peu toujours le même ! On a une colonie qui trouve des oeufs puis un colon se fait infecter puis toute la colonie d'humains passent ensuite de vie à trépas ! On a rapidement compris !

On verra ce que donnera le prochain film !

A bientôt !

Dark Horse Presents #24 : Theory of Alien Propagation

See comments

The Sub-Mariner - L'Intégrale 1939 - 1967

Posted on

Dans le comics de super-héros, tous éditeurs confondus, on a Superman en 1939, Batman et Namor en 1939 et Captain America en 1941. Namor The Sub-Mariner est le premier super-héros de Timely Comics, crée par Bill Everett avant la Seconde Guerre mondiale ! La première Intégrale des aventures de ce personnage qu'a publié Panini Comics présente le premier récit d'avant-guerre puis saute directement aux épisodes de Tales to Astonish  de 1965 à 1967, soient 20 issues !

La première histoire nous montre que Namor est le fils d'une princesse atlante qui s'est lié à un humain. Cela fait de notre héros un Atlante avec des capacités qui dépassent celles des autres Atlantes notamment des petites ailettes aux chevilles qui lui permettent de voler ! Il sera établi bien plus tard que Namor est en réalité un mutant (c'est déjà établi dès sa première prestation dans le MCU dans Wakanda Forever !).

On voit aussi que Namor a pris le parti du peuple de la mer dont il est le souverain. L'Humanité doit se le tenir pour dit car il est aussi fort que Hulk ! On retrouve dans le récit de 1939 toute la naïveté des récits en comics de l'époque !

Bien plus tard, Stan Lee relance l'univers Marvel et reprend "The Sub-Mariner" en avril 1965 dans Tales to Astonish dont Namor partage les pages avec un récit de Hulk. Cette nouvelle série est dessinée par Gene Colan, un des premiers artistes de cette renaissance. Namor, qui a été sorti de son amnésie dans les pages de Fantastic Four reprend le combat contre les surfaciens, accusés de polluer les océans. Il est toujours le monarque des Atlantes mais doit faire face au coup d'Etat  de Krang, un seigneur de guerre atlante qui conteste son autorité !

Cette première Intégrale revient sur la prise de pouvoir de Krang avec un détour par les fosses abyssales où dorment de très anciens monstres jusqu'aux rues de New York ! Krang prend dans un premier temps le contrôle du Trône puis est défait et prend la fuite en emportant avec lui Lady Dorma sur qui il exerce un chantage.

Namor se lance alors à la poursuite de Krang et de Dorma dont il est persuadé qu'elle l'a trahi. Cela l'amène à affronter l'armée américaine, Iron Man, Hulk et le maléfique Empire Secret ! Il tombe sous le contrôle de cette dernière organisation par le biais du Maitre des Maléfices.

Mais à la fin, notre héros aquatique retrouve tous ses esprits et ses forces et défie Krang dans un duel d'honneur pour le pouvoir devant une assemblée atlante et en ressort vainqueur et encore plus légitimé !

Namor est un peu méconnu parmi les héros Marvel mais on appréciera ces courts récits même si c'est un peu répétitif !

A bientôt pour la suite !

The Sub-Mariner - L'Intégrale 1939 - 1967

See comments

Rebel Moon - Partie 2 : L'Entailleuse - Zack Snyder

Posted on

On retourne dans les univers de Zack Snyder avec la suite de son space-opera, Rebel Moon - Partie 2 : L'Entailleuse et on retrouve l'énergique Sofia Boutella dans le rôle de Kora/Arthelaïs poursuivie par l'Impérium de son père adoptif et son serviteur, Noble, en quête de vengeance.

Le film lorgne toujours sur Star Wars et Snyder s'inspire comme George Lucas des Sept Samourais de Kurosawa.

Précédemment, l'héroine a vaincu le méchant commandant mais celui-ci est ressuscité par la technologie et revient encore plus fou et sanguinaire qu'avant ! C'est le premier reproche que je ferai à cet univers, il est beaucoup trop manichéen ! On aimerait plus de nuances et de subtilités et pas un scénario écrit avec les pieds ! Atticus Noble est vraiment très très méchant ! Ouh là là qu'il est méchant ! Et l'Impérium de Basilarius semble être un gros ramassis de connards qui prennent un plaisir sadique à  massacrer des villages primitifs d'innocents paysans ou pécheurs ou des civilisations pacifiques !

Le village de Veldt  se croyait tiré d'affaire mais le gros cuirassé spatial revient l'assiéger ! On peut compter sur nos héros : Kora, Nemesis, Tarak et le Général Titus pour former  Gunnar et tous ces "bouseux" à la guerre-éclair ! Le film n'est qu'une longue scène d'action - qui se termine avec la victoire des gentils mais non sans pertes !

Disons le tout de suite, même si cette Partie 2 est plus prenante que la Partie 1, ça reste médiocre, la faute en incombe au scénario faiblard avec ses facilités et ses clichés ! Noble vient  pour éliminer Arthélaïs et tout le village alors pourquoi tout simplement il ne les bombarde pas depuis l'orbite au lieu de descendre ses troupes au sol, voire pire de s'exposer lui-même en premier ligne ! Ca n'a aucun sens ! On nous trouve l'excuse que c'est pour ne pas détruire les sacs de farine qui servent de boucliers aux maisons et que les méchants sont venus prélever comme tribut ! Ca aussi c'est complétement débile ! On veut nous faire croire qu'un Impérium  qui domine des centaines voire des milliers de mondes a besoin de la farine de 50 paysans !

Bon le seul point positif, c'est que niveau action, on n'est pas volé ! Ca pète à tous moments, Snyder préférant les effets pyrotechniques réels à l'ancienne à la CGI à tous bouts de champ ! Mais ça ne suffit pas à faire un bon film, loin de là ! Il n'y a qu'à voir tous les films sans âme produits par Jerry Bruckheimer comme ceux de Michael Bay !

Je vais m'arrêter là car je suis très déçu par cette franchise, pourtant j'aime bien Snyder mais là il n'est vraiment pas inspirer ! Laissons lui une dernière chance de se rattraper car il veut faire de Rebel Moon  un univers partagé et la fin de ce film appelle une Partie 3 voire toute une série de films ! On verra bien ce que ça va donner mais à un moment la patience des télespectateurs n'est pas sans limites !

A bientôt !

Rebel Moon - Partie 2 : L'Entailleuse - Zack Snyder

See comments

Casablanca - Michael Curtiz

Posted on

On retourne fouiner du côté des Grands Classiques du cinéma avec un film américain, sorti en 1942 en plein coeur du Second Conflit mondial, je veux bien sûr parler de Casablanca,  film de Michael Curtiz qui réunit deux monstres sacrés à l'écran, le nonchalant et ténébreux Humphrey Bogart et la fascinante Ingrid Bergman à la présence sans pareil.

Le film se déroule dans la célèbre ville marocain qui est alors sous le contrôle de Vichy mais où les espions de la France Libre et de l'Allemagne nazie se livrent une guerre de l'ombre. Dans ce contexte,  Richard - "Rick" - Blaine  - joué par Bogart - dirige une boite de nuit très à la mode où on s'adonne à la boisson, aux jeux clandestins mais où on essaye surtout de gagner un visa pour aller à Lisbonne et de là fuir l'Europe pour aller aux Etats-Unis.

Casablanca,  c'est le récit du dilemme personnel d'un homme, Rick Blaine, entre l'amour et la vertu, entre ses intérêts personnels et le sens du devoir. Notre patron de boite de nuit arbore l'habit d'un homme cynique et froid mais est en réalité un grand sentimental comme l'a deviné  le capitaine Louis Renault - joué par Claude Rains - qui dirige la police locale. Ce dilemme apparait quand Victor Laszlo, un héros sans pareil de la Résistance, d'origine Tchécoslovaque  - joué par Paul Henreid - se présente à Casablanca et dans le club de Rick accompagné de son épouse Ilsa Lund - jouée par Ingrid Bergman en quête de visa justement et au moment où un commandant allemand visite la ville dans le but de le coincer !

Ce qu'on apprend vite c'est que Rick a connu une brève mais intense histoire d'amour en 1940, au moment de la prise de Paris et de la capitulation de la France avec Ilsa qui ne lui a pas dit qu'elle était déjà mariée et qui croyait que son mari Victor avait été tué en tentant de s'échapper d'un camp de concentration. Le mari réapparait hors-champ et Ilsa abandonne Rick à la gare.

Le dilemme moral est alors clair ! Est-ce que Rick va aider Victor à s'enfuir avec Ilsa ou le livrer aux nazis pour la reconquérir. En réalité, Rick est un héros discret qui a livré des armes aux Républicains durant la Guerre d'Espagne et a refait sa vie au Maroc, héros au grand coeur qui donne de l'argent pas un moyen détourné à une pauvre jeune femme bulgare pour qu'elle quitte le pays avec son jeune époux. Mais comme il le dit "on n'échappe pas à son destin". Et Rick est la clé car au début du film il a récupéré deux laissez-passer !

Lors du tournage, afin de rendre son jeu plus crédible, on n'avait pas révélé à Humphrey Bogart quel choix moral faisait son personnage avant de filmer la scène finale. L'alternative est simple : soit Rick part à  Lisbonne avec Ilsa comme le lui propose Victor qui pense avant tout au bien de sa femme, soit il reste au Maroc avec Ilsa pendant que Victor quitte le continent comme le lui demande Ilsa, chacun des deux époux follement épris l'un de l'autre pensant d'abord au bien de son conjoint !

Mais Richard, grand seigneur, va faire un autre choix et sans conteste le meilleur choix moral qui l'élève au statut de héros mais je vous laisse le découvrir  ! C'est certainement la fin la plus adéquate au film dont le romantisme est porté à son paroxysme avec le fameux « Nous aurons toujours Paris ».

Un superbe film, en N&B avec une ambiance incontestable et de grands sentiments. L'interprétation du trio d'acteurs vedettes est magistrale et sans défaut ! C'est vraiment un très grand film, très psychologique aussi et j'ai adoré et je recommande ! Des personnages très charismatiques et une vraie alchimie entre eux !

Le film est considéré comme le troisième meilleur film américain de tous les temps derrière Citizen Kane et  Le Parrain par l'American Film Institute et a obtenu l'Oscar bien mérité du meilleur film en  1943.

Ajoutons que le film est tiré de la pièce Everybody Comes to Rick's écrite en 1938 par Murray Burnett et Joan Alison et non produite. Ronald Reagan aurait du jouer Rick mais a été mobilisé comme réserviste.

La chanson As Time Goes By n'a pas été écrite pour le film. Elle est l'œuvre de Herman Hupfeld qui l'a composée en 1931 pour une revue musicale de Broadway, Everybody's Welcome.

Bon visionnage et à bientôt !

Casablanca - Michael Curtiz

See comments

La soupe au canard - Les Marx Brothers

Posted on

Remontons le temps jusqu'en 1933 pour présenter une comédie de quatre farceurs bien connus à l'époque, qui ne seront plus que trois par la suite, les Marx Brothers, à savoir Groucho, Harpo, Chicco et Zeppo. Ce film c'est Le Soupe au canard,  réalisé par Leo McCarey pour Paramount.

La soupe au canard  est une farce politique, à ranger dans la même catégorie que Le Dictateur  de Chaplin ou Docteur Folamour  de Kubrick et c'est bien entendu un classique. Pourtant les Marx Brothers voyaient leur film comme "une succession d'âneries" où " quatre Juifs cherchent à amuser la galerie".

Le quatuor a incontestablement un grand sens de la dérision et de l'absurde ! Ici les jeux de mots, calembours et tutti-quanti de gags visuels, numéros chantés se succèdent à un rythme effréné. Groucho joue Rufus T. Firefly qui devient le dirigeant loufoque et déjanté de la Nation de Freedonia suivant les recommandation de la bailleuse de fond du pays, Mrs Teasdale - jouée par Margaret Dumond. Dans le même temps, la Nation de Sylvanie, représentée par son ambassadeur Trentino - joué par Louis Calhern, envoie ses deux agents, ses espions Chicolino (Chico) et Pinky (Harpo) pour compromettre Firefly et fomenter un coup d'Etat !

Disons le tout de suite, je n'ai pas été emballé par ce film dont je trouve l'humour assez daté. Cependant la fin du film où les deux pays se déclarent la guerre est un festival d'humour et est très drôle pour le coup qui dénonce l'absurdité de la Guerre ! Nos comiques se sont déchainés pour le coup !

La scène culte du film est la scène du miroir où Pinky qui a cassé un miroir prend la place du reflet de Firefly copiant le moindre de ses gestes ! La scène n'est pas une première et le procédé a déjà été utilisé par Charlot dans un de ces films et sera maintes et maintes fois parodié par la suite dans l'Histoire du cinéma et de la télévision notamment dans I Love Lucy, X-Files  ou Les Griffin ou encore par Bugs Bunny et Mickey Mouse.

Je n'ai pas su apprécier ce film à sa juste valeur, certainement car n'ai pas la culture pour et je sais qu'il y a nombre de références des années 1920 - 1930 qui me manquent mais néanmoins, je quitte le visionnage du film avec le sourire !

A voir pour la culture cinématographique et par curiosité ! Or ma curiosité est sans limites !

A bientôt !

La soupe au canard - Les Marx Brothers

See comments

Un Indien dans la ville - Hervé Palud

Posted on

Un des gros cartons cinématographiques de l'année 1994 est une comédie française,  Un Indien dans la ville, réalisé par Hervé Palud qui réactualise le mythe du Bon Sauvage de Rousseau !

Le fringant Thierry Lhermitte y incarne Stéphane Marchadot, un trader qui souhaite épouser l'excentrique Charlotte - interprétée par Arielle Dombasle - et qui pour se faire doit mettre au clair les papiers du divorce d'avec sa première femme, Patricia - jouée par Miou-Miou. Seulement voilà, Patricia qui ne supportait plus son mode de vie a mis subitement les voiles 14 ans plus tôt pour aller vivre près de la nature, comme une autochtone en Amazonie. Stéphane se rend donc au fin fond de la forêt vierge et découvre qu'il a un fils, Mimi-Siku, authentique petit "sauvageon" - joué par Ludwig Briand.

Bien entendu, Stéphane va se retrouver avec le gamin sur le dos et le ramener à Paris dans un véritable "choc des civilisations". Pas du tout méchant, le gamin a des habitudes qui détonnent un peu en milieu urbain : il chasse les pigeons avec son arc, veut manger le chat, se balade avec une mygale apprivoisée, escalade la Tour Eiffel dans une scène culte du film,...

Notre papa trader retrouve son associé Richard Montignac - joué par le truculent et toujours débonnaire Patrick Timsit, englués tous les deux dans une affaire douteuse de vente de stocks d'orge avec la mafieux lettone dont une sale manie consiste à couper les doigts des associés.

Ce film use d'une vieille recette qui a cours depuis Les Lettres persanes de Montesquieu : utiliser le regard décentré de l'Autre, l'étranger pour pointer nos propres travers ! Stéphane et Richard mènent une vie de dingue, le premier avec sa nouvelle copine toute droit  sortie de l'asile et le second avec des gamins pourris et débiles ! Là où l'argent des Lettons risque de leur couter cher, Mimi-Siku ne connait pas ce concept et troque des casseroles contre des pépites d'or.

Mimi-Siku, c'est le retour à la nature mais pas à n'importe quel prix ! En effet le film dénonce la fausse spiritualité avec le personnage d'Arielle Dombasle qui veut ouvrir ses chakras avec  Maitre Dong, son gourou et prof de Yoga mais véritable parasite et escroc ! Au casting on a aussi la présence de Jackie Berroyer alors en vogue dans les années 90 !

Ce film est intéressant, à un message qui l'est tout autant quoi qu'un peu simpliste et facilement compréhensible. La conclusion  est satisfaisante mais globalement je suis plutôt mitigé car c'est un peu gnangnan sur les bords et surtout un film pour enfants ! Un film pas prise de tête du tout et léger !

Dans l'accompagnement musical du film, on a surtout retenu "Chacun sa route" de Tonton David !

A bientôt !

Un  Indien dans la ville - Hervé Palud

See comments

Batman : Pygmalion

Posted on

On retourne explorer les récits de l'anthologie de 2023 intitulée "Batman : The Brave and the Bold" et cette fois-ci je vais vous parler d'une excellente histoire de la Chauve-Souris, en trois parties dans les issues 6 à 8. Il s'agit de "Batman : Pygmalion", scénarisé, dessiné et encré par Guillem March, artiste complet !

La narration s'ouvre par une réflexion sur la personnalité - la personna - l'identité et les masques sociaux qui nous définissent ! Batman est blessé et se retrouve sur le balcon d'une gamine, Aurora et de sa mère célibataire, infirmière. La petite famille va prendre soin de notre héros qui va se reconstruire.

Car notre protagoniste souffre d'amnésie et ne se rappelle plus qui il est, à part qu'il est Batman puisqu'il portait le costume sur lui. De plus sa mémoire procédurale fonctionne bien et il se rappelle de ses techniques d'arts martiaux !

Mais j'ai un peu vu venir le twist et attention car à partir de maintenant, je vais vous spoiler ! "Batman" se rend à un appel du Bat-Signal et se retrouve cerné par le commissaire Gordon et ses hommes et se  confronte à... Batman, mais le vrai cette fois !

Car notre amnésique s'appelle Frank Freeman et est un ancien Béret Vert et hacker qui a volé du matos à Wayne Industries. La vérité est donc rétablie mais les bienfaitrices de Frank sont menacées par les hommes du Ventriloque et les deux Batman se rendent sur place pour la castagne.

C'est excellent et j'ai vraiment beaucoup aimé !  Et Catwoman/Selina Kyle est aussi dans le récit et sauve plus d'une fois la situation !

Rien que pour ce récit, ces numéros de l'anthologie valent le coup d'oeil !

A bientôt !

Batman : Pygmalion

See comments

Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 7

Posted on

On se retrouve comme chaque quinzaine pour un nouvel Atelier cuisine, toujours avec Manuella, Jean-Marie, David, Damien, Fred et moi-même, cette fois encadrés par Estelle toute seule !

Cette fois-ci nous avons choisi de cuisiner des endives au jambon ! Il fallait faire la Béchamel et moi qui ne cuisine presque jamais m'en suis occupé avec Fred et l'aide d'Estelle ! Première fois que je faisais une Béchamel de ma vie mais le résultat était correct !

Pour le dessert on devait faire une tarte tatin mais la personne parmi nous qui devait superviser les opérations, on ne dira pas qui, a eu un soucis de réveil. Donc à la place, on a fait des pommes en morceaux avec du sucre à la poele !

Je donne ici tout de suite la recette des endives au jambon puis de la Béchamel ! Pour les endives, je vous conseille de faire comme nous, de prendre du jambon au boucher-charcutier plutôt que des tranches Herta ! Autant y mettre la qualité, surtout que la recette n'est pas onéreuse !

Endives au jambon

45 min
très facile
bon marché

Ingrédients

1 noisette de beurre
gruyère râpé (1 sachet)
4 tranches de jambon
1 kg d' endive
crème fraîche liquide épaisse (1 pot)
ail 2 à 3 gousses (selon la grosseur)

Préparation
Temps total :
45 min
Préparation :
15 min
Cuisson :
30 min

Étape 1
Effeuiller les endives pour les faire cuire dans le l'eau bouillante. Quand elles sont cuites les laisser égoutter.

Étape 2
Faire fondre dans une casserole, une noisette de beurre, y ajouter l'ail écrasé, puis ensuite, y verser la crème fraîche, saler poivrer, et y mettre le gruyère râpé en en conservant une partie pour le gratiné.

Étape 3
Disposer dans un plat allant au four, une couche d'endive, une couche de jambon, et une couche de la préparation à la crème, renouveller cette opération et terminer en mettant le reste du gruyère râpé sur le dessus.

Étape 4
Faire gratiner pendant à peu près 30 mn à four chaud et régalez vous.

Nous, comme on était sept, on n'a pas pris les endives au poids mais on a pris 7 endives, qu'on a coupé en deux pour en faire deux chacun.

Et voici la préparation de la Béchamel pour remplacer ce que la recette précédente appelle "preparation à la crème" !

Béchamel

7 min
très facile
bon marché

Ingrédients

poivre
sel
muscade
50 g de farine
50 g de beurre
60 cl de lait

Préparation
Temps total :
7 min
Préparation :
5 min
Cuisson :
2 min

Étape 1
Dans un grand récipient, faire fondre le beurre. Ajouter la farine en remuant bien.

Étape 2
Verser le lait sur le mélange farine/beurre en fouettant sur le feu. Assaisonner.

Voilà, en vous souhaitant un bon appétit !

A bientôt !

Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 7

See comments

Stormwatch - Down with the Kings

Posted on

En 2023, après l'évènement Dark Crisis on Infinite Earths, DC Comics inaugure une nouvelle Ere intitulée "Dawn of DC" qui comme à chaque point se veut un point d'entrée pour les nouveaux lecteurs. Je suis encore un novice concernant l'univers DC Comics par rapport à Marvel car ai grandi avec les revues des Editions LUG qui publiaient essentiellement du Marvel.

Pour ce "Dawn of DC", l'éditeur a décidé de multiplier les publications et on a également la relance d'une anthologie nommée "Batman : The Brave and The Bold" qui pour ce que j'ai vu et comme son nom l'indique publie beaucoup de Batman surtout mais pas que. Je voudrais m'intéresser ici au récit de Stormwatch qui couvre 6 N° et a pour titre "Down with the Kings". Je vous parlerai une autre fois de l'extraordinaire récit "Batman : The Winning Card" qui est aussi dans cette anthologie.

Cet arc de Stormwatch est scénarisé par Ed Brisson et dessiné par Jeff Spokes pour 5 des 6 issues, relayé le temps d'un numéro par Pascale Qualano. Le dessin est de toutes beauté et le scénario assez classique qui pose surtout les bases pour de futurs développements !

Stormwatch est une équipe de super-héros de seconde zone qui se sont portés volontaire pour faire partie de ce groupe qui est prêt à se salir les mains là où la J.L.A. refuserait de le faire. Leur base d'opération est la Skywatch, un satellite en orbite de la Terre d'où ils reçoivent les ordres de leur directeur Bones.

L'équipe compte six membres sur le terrain : Phantom-One, Ravager, Shado, Flint, Peacekeeper-01 et Core. Ils vont effectuer différentes missions qui les conduiront dans une prison, sur les océans, dans l'espace affronter diverses factions pour récupérer autant d'artefacts magiques ou technologiques qui sont autant de potentielles armes très redoutables.

Mais ces héros vont avoir des doutes sur leurs ordres de mission. Ils finiront par découvrir la vraie finalité des choses et qui tire les ficelles pour resigner à nouveau pour leur équipe. En réalité, c'est Amanda Waller, la vraie patronne dans l'ombre de cette formation qui la voit comme une alternative à la Suicide Squad qui a récemment été rebaptisée Task Force X. Waller veut réunir des ressources qui lui permettrait de neutraliser les membres de la J.L.A. qui échappent à sa juridiction. Cependant le groupe de Superman, Batman et Wonder Woman et autres s'est récemment séparé mais nul ne doute qu'ils reviendront !

Voilà pour cette introduction ! J'attends de voir la suite et continue mes explorations !

A bientôt !

Stormwatch - Down with the Kings

See comments

Superman - Action Comics #1 à 7 (1938)

Posted on

Après Marvel, parlons un peu de DC Comics, la "Distinguée Concurrence". Et je m'attarderai sur le début de l'histoire avec la création de Superman, par Jerry Siegel et Joe Shuster et sa première véritable apparition dans la revue Action Comics et son N°1 en juin 1938, dont des exemplaires en état neuf peuvent atteindre le million de dollars aujourd'hui ! Ce comics est célèbre pour sa couverture montrant Superman soulevant une voiture (et maintes fois parodiée) !

Les deux créateurs de Superman en ont eu l'idée des années auparavant, en 1933, alors qu'ils n'avaient que 17 ans. Siegel était le scénariste et Shuster le dessinateur. "Le Règne de Superman" est alors publié dans un fanzine. Le protagoniste est un vagabond nommé Bill Dunn qui obtient grâce à une drogue expérimentale des dons de télépathie, de manipulation mentale et de clairvoyance. Il s'en sert pour satisfaire ses caprices et gagner de l'argent. Mais la roue fini par tourner pour lui et il retombe dans la misère, la morale est sauve !

En 1933, les comics n'existaient pas encore par contre, on avait les pulps qui publiaient des textes de fiction et les journaux qui comportaient des strips. La qualité du dessin n'était alors pas primordiale et Siegel et Shuster vont travailler pour ces journaux. Ils comprennent vite qu'hormis Fu-Manchu, les récits avec des méchants n'ont pas beaucoup de succès. Ils créent alors une deuxième version de Superman où cette fois c'est un savant qui transforme un humain ordinaire en surhomme doté d'une superforce et d'une résistance aux balles !

¨Puis les premiers comics ne tardent pas à apparaitre qui au début reprennent et rassemblent les strips des journaux avant de sortir des récits propres et originaux comme le livre-comics Detective Dan.

Siegel et Shuster préparent alors un comics nommé The Superman puis le présente à l'éditeur de comics Humor Publishing qui le refuse. Une brouille s'ensuit entre les deux créateurs, puis Siegel cherche un autre dessinateur et enfin les deux se rabibochent. Mais entre-temps Shuster a brûlé de rage l'unique exemplaire de The Superman !

Le concept de Superman est encore peaufiné par la suite. Il est désormais l'unique survivant d'une planète, qui ne s'appelle pas encore Krypton, qu'un savant a envoyé sur Terre pour le sauver. A ce stade, on n'a pas encore de mention des Kent mais Clark Kent l'alter-ego du héros qui cache son identité secrète est déjà là. Il travaillera bientôt au Daily Star avec sa collègue Lois Lane. Superman a alors superforce et toujours résistance au bal mais il peut désormais voler, faire des bonds prodigieux et courir plus vite qu'un train. Mais à ce stade pas de vision infrarouge, de Kryptonite ou de Lex Luthor ! Il a déjà son costume bleu et rouge par contre.

En 1935, Siegel et Shuster sont embauchés par Malcolm Wheeler-Nicholson, le propriétaire de National Allied Publications, une maison d'édition de magazines BD. Ils créent des BD de détectives et d'aventures. Puis, en 1937, Wheeler-Nicholson déclare la faillite et vend son entreprise à ses partenaires, Harry Donenfeld et Jack Liebowitz. A ce stade, Siegel et Shuster ne croient plus au succès de Superman et vendent le concept aux deux nouveaux patrons pour 130 dollars (2400 dollars actuels). Superman parait ensuite dans Action Comics #1 et contre toutes attentes devient très vite un succès puis un symbole de l'Américain. Superman c'est un peu l'image du migrant, ici venu d'une autre planète, qui réussit à s'intégrer aux USA !

Revenons maintenant sur l'année 1938 - qui compte 7 numéros d'Action Comics à un rythme de parution mensuel, de juin à décembre ! Précisons tout de suite qu'en réalité ce comics compte un peu moins d'une dizaine de courts récits, et avec Superman qui demeure le récit phare, on a du Western, du détective, du récit d'humour, un magicien, Zatara, autre personnage de l'univers de National Allied Publications qui deviendra DC Comics par la suite.

Ici, dans ces 7 histoires, pas encore de super-vilains ! Superman arrête des gangsters, sauve des mineurs bloqués sous terre, bloque l'inondation déclenchée par un barrage qui a cédé, arrête une guerre en Amérique du Sud, démasque un imposteur qui se fait passer pour son impresario et fait les beaux jours d'un cirque qu'il sauve de la faillite et des créanciers ! Des récits très sympathique et encore simpliste (mais moins qu'il n'y parait), tant dans le récit que dans la disposition des planches en gaufrier. Toute la mythologie de Superman n'est pas encore là et se mettra en place au fil des décennies qui suivront !

En 1938, on est au début du Golden Age des comics et je vous renvoie à mon article sur "L'Âge d'or des comics" qui est plus général et moins détaillé !

Je vous dis à bientôt pour l'année 1939 !

Superman - Action Comics #1 à 7 (1938)

See comments

1 2 > >>