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Osez Joséphine - Alain Bashung

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Osez Joséphine est le huitième album d'Alain Bashung, sorti en 1991. C'est avec cet opus que j'ai découvert cet éminent représentant de la chanson française, des textes inspirés, des musiques sophistiquées, la recette du succès était là et le succès fut effectivement présent !

En effet, Bashung renoue avec les sommets des charts avec ce disque ! Écoulé à plus de 300.000 exemplaires vendus soit un beau disque de platine, bien mérité, en 1993 !

Le titre Osez Joséphine vient d'une histoire familiale entre Joséphine Draï et Alain Bashung qui lui disait pour vaincre sa timidité de jeune fille : « Ah si j'osais Joséphine. ».

La précieuse galette contient 11 titres,  - dont 4 chansons en anglais avec notamment une reprise de Bob Dylan : "She belongs to me" et le célèbre "Night in white satin" de Justin Hayward. Bashung est autant à l'aise dans les titres en français comme en anglais avec sa voix si particulière, qui laisse transpirer aussi une certaine forme d'humour acerbe, d'ironie à jouer avec les mots pour leur trouver de nouvelles connotations !

Parlons de la poétique de Bashung ! Sur cet album, il signe des perles comme "Osez Joséphine" ou "Madame rêve" où il multiplie les figures de style ! Notez ici l'allitération, "Osez Joséphine" ! Des images très poétiques et parlantes comme "je cloue des clous sur des nuages "dans le titre "Volutes" ! Avec Bashung, on est vraiment dans un univers spécifique et particulier - et très riche ! Alors je vais résister à l'envie de vous faire des comparaisons avec les artistes actuels, Black M ou Maître Gims (sérieux, le type ose se faire appeler "Maître" !?) dont la pauvreté des productions est manifeste ! J'éviterais de tirer sur des ambulances !

Bashung, c'est un univers musical mais c'est aussi un univers visuel ! Pour cet Osez Joséphine, il a été mis en images par Jean-Baptiste Mondino, célèbre clippeur des années 1990 - célébré notamment par Canal + dont il est un peu dans l'esprit graphique ! Il n'y a guère que ma copine Barbara C. pour ne pas connaître Mondino ! On se souviendra du clip d'"Osez Joséphine" qui mets en avant le rythme façon "cavalcade" de ce titre !

Le magazine Rolling Stone n'a pas hésité à classer Osez Joséphine comme le meilleur album de rock français ! C'est sur qu'on est à mille lieux d'un Johnny Hallyday qui en plus n'écrit même pas ses textes !

C'est en vérité là un très chouette album que nous avons ! Dommage que Bashung nous ait quitté trop tôt !

A bientôt !

Osez Joséphine  - Alain Bashung

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Le savant et le politique : La profession et la vocation de savant - Max Weber

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Max Weber, le fondateur de la sociologie allemande, prononça, en pleine Première Guerre mondiale deux discours qui ont fait date ! Nous ne nous intéresserons pas ici à son intervention sur la vocation d'homme politique mais nous parlerons plus en détails - dans un premier temps - de son discours, prononcé le 7 novembre 1917 sur la profession et vocation de savant ! Nous reviendrons sur l'autre conférence dans un billet ultérieur !

Dans "La profession et la vocation de savant" - que l'on retrouve donc dans le court essai Le savant et le politique, Weber revient sur le statut des professeurs dans son pays, l'Allemagne ! C'est à cette période - le tournant entre le XIXème et le XXème siècle que se développent les "sciences humaines" - Histoire, Économie, Psychologie, Sociologie - et l'Allemagne wilhelminienne est en pointe dans ces domaines !

Weber établit un parallèle entre le savant en Allemagne et aux USA ! En Allemagne, celui-ci est nommé sur la base d'un livre ou d'un examen, de manière plutôt formelle. Le professeur n'est pas titulaire d'une chaire mais devient Privatdozent. Il n'est pas rémunéré par la faculté mais ce sont les étudiants qui lui payent ses cours - on a donc intérêt à en attirer le maximum ! Que l'on pense aux cas de Hegel ou de Nietzsche pour illustrer ce propos ! Le savant/professeur a donc intérêt à avoir sa fortune personnelle  - ce qui fait émerger une ploutocratie.

Aux USA - car Weber, fait la comparaison, le professeur a plus un statut de bureaucrate et de fonctionnaire - il est certes rémunéré mais sa position est plus précaire car il peut être licencié. L'instruction en Allemagne tends à "s'américaniser".

Weber parle de la vocation du savant et se demande ensuite quelle est l'utilité de la science - sciences de la nature ou de la culture.

La science ne renseigne plus l'homme occidental sur le fonctionnement du monde - l'homme de la rue. En effet, un indigène, moins évolué technologiquement, connaît le fonctionnement de ses outils, sa hache, son arc, mais l'Allemand moyen comprend-t-il par exemple le fonctionnement du tramway !? On note une spécialisation du savant, de plus en plus accrue par ailleurs !

L'homme n'est plus "rassasié" de la vie. Le Grec, au terme de son existence, avait tout vu. Désormais, la science étant infinie et n'atteignant jamais le savoir ultime, le savant est un perpétuel insatisfait  et la mort devient absurde car il n'atteint jamais le but, la fin de sa recherche !

On note aussi un "désenchantement du monde". La science a fait reculer la magie, à détruit l'aura de mystère des objets.

Weber note chez la jeunesse un refus de l'intellectualisation, une recherche de sentimentalisme et d'intériorité - dans la mouvance du romantisme ! On est à l'opposé de la Caverne de Platon, de la Recherche de la Vérité et on se complait dans les ombres. La science a d'abord été quête de la vérité, puis mathématisation du monde, quête de Dieu au moyen-âge et recherche du Bonheur. Désormais, elle n'est plus vue comme tout cela !

Voilà un discours de Weber fort brillant et fort intéressant ! Il livre une critique de l'université - critique qu'il faudrait poursuivre à notre époque tant la cooptation y est grande  et l'injustice répandue. Ce texte fit une forte impression à l'époque lors de la série de conférences organisées par le comité bavarois de l'Association des Etudiants Libres. Weber critiquait par ailleurs ces étudiants qui recherchaient dans leurs professeurs des "guides". Pour notre sociologue, le professeur n'avait pas à faire de prosélytisme ni à prendre de position politique dans son amphi car l'étudiant ne pouvait pas répondre, forcé d'écouter docilement.

Je vous donne rendez-vous dans pas trop longtemps j'espère pour le discours sur le politique.

A bientôt !

Le savant et le politique : La profession et la vocation de savant - Max Weber

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Roméo + Juliette - Baz Luhrmann

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William Shakespeare est peut-être l'auteur anglo-saxon le plus célèbre - ne dit-on pas "la langue de Shakespeare" !? Les nombreux drames qu'il a écrit pour la scène ont une portée universelle et résonnent encore aujourd'hui : Othello, Hamlet, Le Songe d'une nuit d'été et bien sûr Roméo et Juliette !

D'autre part, Baz Luhrmann est un réalisateur de talent qui a l'habitude de sortir des sentiers battus - j'avais adoré son Moulin Rouge ! Le film de 1996, Roméo + Juliette allait être une confrontation entre le côté classique d'un Shakespeare et la tendance iconoclaste de Luhrmann ! En fait, notre petit génie du cinéma allait proposer une réécriture contemporaine du mythe tragique des deux amants maudits de Vérone - se déroulant à notre époque, sur fond de musique rock ! Luhrmann est en effet aussi un habitué des comédies musicales et les siennes comptent parmi ce qu'il y a de meilleur dans le genre !

Dans le rôle de Roméo, on retrouve un jeune Leonardo DiCaprio - alors entamant sa carrière - pas encore auréolé du succès de Titanic - mais déjà avec une image de sex-symbol ! Le rôle de la jolie Juliette qui fait tourner le cœur du jeune premier, on retrouve Claire Danes - que pour ma part, je connais surtout pour son rôle principal dans la série Homeland !

Je ne reviendrais pas sur l’intrigue de la pièce de Shakespeare ! Elle est connue et aurait l'occasion de m'attarder dessus si un jour je produis un article plus spécifique sur la dramaturgie du maître ! Rappelons qu'à Vérone, deux familles s'opposent, les Capulet et les Montaigu ! Dans ce contexte, Juliette, une Capulet, et Roméo, un Montaigu, tombent éperdument amoureux ! Mais la rivalité de leurs familles respectivement va avoir raison d'eux et ils vont même y perdre la vie au terme d'un quiproquo tragique !

Dans le film de Luhrmann, qui fait partie avec Ballroom Dancing et Moulin Rouge, de la "Trilogie du Rideau Rouge", l'"action" est transposée dans un quartier chaud des Etats-Unis, à Verona Beach, de nos jours ! Les meurtres et les règlements de comptes y sont légions !

Le moment crucial du film est lorsque Mercutio se rends à un duel adressé à Roméo, à la place de celui-ci ! L'ami de Roméo est tué et Roméo le venge en tuant à son tour Tybalt, son meurtrier ! Hélas, Mercutio a eut le temps de proférer une malédiction : "Le peste soit sur vos deux familles !". Et la malédiction s'accomplira !

La scène de la rencontre entre les deux jeunes amants - classiquement autour d'un balcon - est remplacée ici - si j'ai bonne mémoire par une scène, dans une soirée déguisée, autour d'un aquarium et dans un ascenseur - toujours la verticalité donc ! Elle est en ange et lui en chevalier !

De même, le signe "+" du titre qui remplace la conjonction de coordination "et" fait penser à ces messages que les amoureux gravent sur les troncs des arbres !

Juliette - qui n'a que 13 ans ! - est promise au Comte Paris ! Roméo lui est exilé ! Juliette feint alors la mort en utilisant un poison, voulant signifier son refus d'épouser Paris ! Trouvant son corps inerte, Roméo se donne alors la mort puis la jeune fille se réveille et constatant la mort qui n'est pas feinte de son amoureux, elle se suicide par balle ! A la fin, les Montaigu et les Capulet se réconcilient car leur rivalité à tué leurs enfants ! Malheureusement, il est trop tard !

La bande originale du film de Luhrmann est évidemment primordiale ! Lors de la scène du bal masqué, on voit notamment la chanteuse Des'ree interpréter sa chanson "Kissing You" - de circonstances ! La musique du film contient par ailleurs des titres de Garbage, Radiohead, ou The Cardigans - pour ceux que je connais ! Deux versions de cette B.O. sont disponibles. A signaler aussi une reprise de "When Doves Cry" de Prince !

Ewan McGregor, pour le rôle de Roméo, Natalie Portman et Sarah Michelle Gellar (Buffy) pour celui de Juliette, avaient été pressentis pour figurer au casting mais cela ne se fit pas pour diverses raisons (trop jeune, refus du rôles, etc...).

Enfin, la carrière de DiCaprio fut lancée avec ce film puisqu'il reçut l'Ours d'Argent du Meilleur Acteur au Festival de Berlin !

En ce qui me concerne, je trouve ce film très réussi ! L'émotion ressort très bien et vous prends à la gorge ! Le film oscille entre drame et réjouissances - avec la musique endiablée ! Les acteurs sont excellents, tout en intensité ! Je vous le recommande fortement donc !

A bientôt !

Roméo + Juliette - Baz Luhrmann

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Le Succubus Club - White Wolf

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Vampires - La Mascarade est un jeu d'ambiance et d'interprétation avec des intrigues complexes voire alambiquées ! Et la gamme dispose de bons recueils de scénarios tel cet ouvrage de janvier 1994, "Le Succubus Club" qui se déroule dans le cadre de campagne de "Chicago by Night", la ville d'Al Capone donc ! Il exploite les personnages présentés par ce guide ! Ce supplément fut repris ensuite dans le tome 1 des "Chicago Chronicles" !

Le Succubus Club est une boite de nuit select, un night-club fréquenté par les vampires, créatures de la nuit par excellence ! Des complots s'y nouent et s'y dénouent. C'est aussi un terrain de chasse pour nos suceurs de sang.

On a d'abord une présentation de 26 pages du club, son histoire  - il a survécu au grand incendie de Chicago. C'est un ancien entrepôt à l'architecture "démente" avec ses balcons, ses passerelles - qui permettent d'observer en surplomb -et ses chambres secrètes. Le maître des lieux s'appelle Brennon Thornhill, est un trafiquant de drogue et un "infant" de Lodin, le Prince de Chicago.

Dans cette boite aux allures de labyrinthe, se côtoient et se croisent les punks, les gangs et les dealers. Les clients sont décrits - avec tables de rencontres aléatoires (la bonne vieille table de "monstres errants" !) et même Héléna, la Mathusalem, qui a une crypte extrêmement bien défendue sous le club - est décrite !

Le premier scénario "La Réception d'Annabelle", montre les projets artistiques d'une vampire tournés en ridicule ! Attention à sa vengeance !

Les vieux vampires ne vont pas manquer de manipuler les joueurs comme le mets en scène le scénario "Joueurs de Pions" !

"Différences Fondamentales" voit les vampires s'opposer à un groupe de chrétiens fondamentalistes à la porte du club !

C'est une maladie du sang qui menace les joueurs dans "Le Doux Aiguillon de la Mort", maladie qui transforme les vampires en bêtes incontrôlables !

"Jeu d'Enfant" est un scénario en deux partie. Dans "Jeu de Piste", un antiquaire mets les personnages sur la piste du Livre de Nod et dans "Le Grand Insaisissable", ils se retrouvent prise entre le Tremere Nicolaï et le célèbre prestidigitateur Harry Houdini !

Toutes ces histoires se déroulent dans le cadre du Succubus Club.

Pour ma part, dans les années 1990, au Club Sortilèges, mon Conteur de Vampires  - La Mascarade nous avait fait jouer "La Réception d'Annabelle" et "Joueurs de Pions" ! Je regrette que l'on soit - si le MJ se débrouille mal ou s'écoute trop parler !? - un peu spectateur dans ces récits ! Ceci est aussi du à la puissance des antagonistes.

A bientot !

Le Succubus Club - White Wolf

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Schtroumpferies 1 - Peyo

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On connaît la série principale des Schtroumpfs - qui compte à ce jour, en mars 2018, 36 albums ! Mais il existe des séries dérivées comme la série des Schtroumpferies ! Traditionnellement, les récits des Petits Lutins Bleus de Peyo sont des récits entre 20 et 40 pages mais notre artiste belge a depuis toujours aussi produit des gags en une page,même si ce n'était pas sa sépcialité,  comme peut le faire un autre artiste comme Franquin avec son Gaston Lagaffe. On avait ainsi eu l'album "Histoires de Schtroumpfs" en 1972, Peyo récidive avec ce "Schtroumpferies 1" - sur un total à ce jour de 5 albums.

"Schtroumpferies 1" parait en 1994, au Lombard et plus chez Dupuis ! Il contient 44 gags en une page, 44 "histoires de Schtroumpfs". Ces planches à gag ont été publiées dans différents supports - principalement les mensuels Schtroumpf ! de Cartooon Creation et l'édition allemande du magazine nommée Die Schlumpfe.

Peyo, au fil du temps, au sein de la structure informelle nommée "Studio Peyo", s'est entouré de jeunes artistes, ses assistants - comme Pierre Walthéry - qui créera plus tard sa propre série Natacha, la blonde hôtesse de l'air - jeunes gens à qui il ne propose pas de CDI mais qu’il forme au métier. Le Papa des Schtroumpfs garde cependant un très fort contrôle sur ses créations s'assurant que ses jeunes prodiges ne s’écartent pas trop de la ligne imposée.

Sur Schtroumpferies 1, on retrouve une bonne partie de ces jeunes plumes : Alain Maury  -déjà à l’œuvre sur "Le Schtroumpf financier",dernier album scénarisé par Peyo avant son décès - Luc Parthoens, Pascal Garray, Philippe Delzenne ou encore Jeroen De Coninck !

Les 44 gags de cet album sont assez amusants avec des chutes souvent inattendues ! c'est légèrement naïf et bon enfant  ! On retrouve les blagues du Schtroumpfs farceur, plusieurs blagues autour du Schtroumpf bricoleur, immanquablement autour de la Schtroumpfette et plus surprenant autour du Schtroumpf grognon.... Tout l'univers de ce petits bonhommes attachants est présent.  On croise même le Cosmoschtroumpf !

L'album a donc été commercialisé, pour la première fois en 194, dans une valisette en plastique avec deux VHS et une figurine !

C'est une bonne alternative aux histoires longues mais pour ma part, je préfère quand même les récits longs !

A bientôt !

Schtroumpferies 1 - Peyo

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Rockferry - Duffy

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Duffy - de son patronyme complet Amie Ann Duffy - , est une chanteuse, auteur-interprète et actrice gallois née le 23 juin 1984. Son premier album studio s'intitule Rockferry et est sorti en 2007 chez A&M Records ! C'est la chanson "Mercy" - sortie en 2008 et qui fut un carton ! - qui l'a révélé au public !

Cette chanteuse à la voix puissante et un peu éraillée a travaillé avec plusieurs producteurs et auteur sur ce premier disque, notamment Bernard Butler, Steve Booker, Jimmy Hogarth ou encore Eg White. Un travail de longue haleine puisque l'enregistrement de cette galette a pris pas moins de quatre ans ! Mais le résultat, avec ses dix titres, en vaut la chandelle !

Vivant précédemment de boulots précaires, Duffy s'essaie à la chanson, dès 2004, et enregistre un mini-album de trois chansons intitulé Aimée Duffy ! Ce premier essai finira par se classer premier au Top gallois en 2008 et la jeune artiste en devenir est entre-temps repérée par Jeanette Lee de Rough Trade Records, toujours en 2004. C'est par la suite,après que Lee l'ai fait déménager à Londres, que Duffy va être mise en présence de Bernard Butler, l'ex-guitariste du groupe de rock alternatif anglais Suede.

Butler va initier la jeune chanteuse à la soul musique en remplissant son iPod de cette musique. L’album Rockferry  possède incontestablement une touche soul, jazzy et clairement rétro ! Duffy aurait pu être une pin-up - ou une crooneuse - des années 1950 !

En novembre 2007, après avoir rassemblé ses musiciens, Duffy signe un contrat chez A&M Records. Elle fait également ses débuts dans des shows télé britanniques de la BBC et en février 2008 dans Later with Jools Holland,  où elle apparaît pour la troisième fois, elle interprète la chanson éponyme "Rockferry", le futur tube "Mercy" ainsi que "Stepping Stone".

Alors que son premier enregistrement, Aimée Duffy, devient numéro 1 dans le hit parade du Pays de Galles, Duffy sort cette année- là, - 2008, son véritable premier album, Rockferry - du nom de la commune de Rock Ferry où vit sa grand-mère ! La suite, on la connaît !

La production de Rockferry  fut épique et une aventure à elle seule ! Enregistré dans de tout petits studios, avec parfois des périodes de trois semaines entre l'écriture d'un morceau et la prise de son, le sort de cette œuvre demeure incertain ! Mais c'est sans compter sur la ténacité et le volontarisme de Duffy ! Et l'aide de Bernard Butler qui écrivit quatre chansons - dont "Rockferry" et ne fut par payé initialement !

En 2006, Steve Booker suit le mouvement et co-écrit et produit "Mercy" - qui deviendra directement numéro 1 dès sa sortie ! - et fut la dernière chanson écrite. Ce titre est, avec "Stepping Stone", largement autobiographique a révélé la chanteuse. "Mercy" parle de "liberté sexuelle" et de ne pas se faire imposer son comportement par les autres. "Stepping Stone " est à propos du fait de ne pas avoir exprimer ses sentiments à une personne dont elle était tombée amoureuse ! Une sorte de déclaration d'amour rétrospective et médiatisée/publique !

Le second single extrait de l'album est "Warwick Avenue" ou Duffy raconte l'expérience qu'elle a eu du "Londres Underground" lorsqu'elle avait 19 ans, après s'être retrouvée par accident à la station de métro de Warwick Avenue !

Duffy a assuré bien évidemment la promotion de Rockferry - en intervenant notamment dans des festivals comme le SXSW le 15 mars 2008 et au Coachella Valley Music and Art Festival où elle a interprété les titres précédemment cités plus la chanson "Serious". Pour coïncider avec la sortie du fameux album, elle s'est également produit à l'Apollo Theater à New York et a eu l'honneur de passer à la Royal Variety Performance 2008. En fait, cette année-là, elle s'est produite un peu partout en Europe tandis que "Mercy" résonnait sur la plupart des radions, en faisant le tube du moment !

Rockferry a donc rencontré le succès public - pas mal pour un coup d'essai d'une chanteuse longtemps dans la galère ! Un de ces contes de fées britanniques à la J.K. Rowlings ! Il a aussi reçu des critiques largement enthousiastes ! Je vous fais grâce de la pluie de récompenses qu'il a engrangé !

A noter qu'il existe une "Édition Deluxe" avec un Disc two en plus du Disc "standard" ! Cette deuxième galette contient sept titres inédits supplémentaires ! Pour ma part, mon pote Rico m'a fait écouter la version "standard" ! A mon grand regret !

Si je ne m'abuse, l'actualité de Duffy est (re)devenue un peu plus calme ces dernières années ! Mais bon, Rockferry est une production de qualité qui mérite l'écoute - surtout si vous aimez la bonne soul anglo-saxonne !

A bientôt !

Rockferry - Duffy

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La tentation du Bien est beaucoup plus dangereuse que celle du Mal - Boris Cyrulnik & Tzvetan Todorov

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Je vais maintenant vous parler d'un petite brochure publiée par Le Monde - d'une cinquantaine de pages à peine et qui se lit en une demie-heure, La tentation du Bien est beaucoup plus dangereuse que celle du Mal ! ! Il s'agit d'une entrevue menée par le journaliste Nicolas Truong auprès de Boris Cyrulnik et de Tzvetan Torodov. C'est supposé être un "dialogue" mais je n'ai pas trouvé que ça dialoguait beaucoup ! Une demie-douzaine de question sont posées et chacun apporte plutôt sa réponse de son côté.

Présentons d'abord les intervenants !

Boris Cyrulnik est psychiatre et inventeur du concept de "résilience" qui est en quelque sorte la capacité que nous avons à dépasser nos traumatismes. Né dans une famille d'immigrés juifs en 1937, Cyrulnik est l'un des deux seuls survivants de la Rafle du 10 janvier 1944 à Bordeaux. On voit bien le rôle du traumatisme dans sa vie. Sa capacité aussi à parler du mal !

Tzvetan Todorov est né en 1939 à Sofia en Bulgarie et a rejoints la France en 1963. Il est surtout connu comme sémiologue, s'inscrivant alors dans la veine du structuralisme, pour s'en détourner plus tard et aborder des questions plus d'éthique. Todorov a grandi dans l'ex-Bloc Soviétique et a donc connu la dictature. S'intéressant aux Formalistes russes, étudier la forme lui permit dans un premier temps de ne pas s'engager sur le plan politique, ce qu'il fera plus tard ! Todorov est décédé le 7 février 2017.

La première question concernent les héros qui ont permis à ces deux érudits de se structurer. Cyrulnik évoque la figure de Tarzan, modèle de force, qui lui a fourni un certain réconfort dans les camps des S.S. Todorov, lui, est plus méfiants vis-à-vis des figures héroïques telles celles mis en avant par le régime soviétique ! Il avoue sa  préférence pour des figures de résistants comme Germaine Tillion.

Sont évoqués ensuite la possibilité de héros bénéfiques ou maléfiques et la tentation du Bien ou du Mal. Il ressort que bien peu de gens -hormis les psychopathes ! - choisissent comme modèles des êtres malfaisants mais nos deux intellectuels sont d'accords pour dire qu'on a commis les pires atrocités en voulant faire le Bien ! Hitler voulait exterminer plusieurs populations au nom du Bien du peuple aryen, même genre de motivations chez Staline ! Comme on dit, "l'enfer est pavé de bonne intentions !". Mais il faut aussi éviter tout manichéisme !

La question de l’idéologie est essentielle. Une idéologie est en quelque sorte une pensée simplifiée, souvent dogmatique, un vade mecum. Tout est parti de travers lorsque les idéologies de "l'Un" sont apparus comme le Dieu Unique, le Parti Unique, qui font que tous les autres sont vus comme des mécréants qu'il devient légitime d'éradiquer - la porte du fanatisme ! La perversité, selon Deleuze et Lacan, c'est "vivre dans un monde sans autre".

Dans cette optique et contrairement à ce que disait Manuel Valls, il faut chercher à expliquer les phénomènes de société, y compris le terrorisme - expliquer, ce n'est pas excuser, c'est comprendre pour mieux combattre ! Par contre, je ne suis pas d'accord avec Todorov lorsqu'il dit que les djihadistes œuvrent pour le Bien - c'est sans doute l'idée qu'ils ont en tête concernant leurs propres actions mais ce n'est pas la réalité - enfin c'est sans doutent ce que voulait dire Todorov !

Face à une jeunesse et un peuple perdus, il y a besoin de contre-récits, de récits structurants ou encore d'encadrement comme pouvaient l'être les Jeunesses Communistes ou les Jeunesses Catholiques après guerre ! On note avec nos intervenants une certaine déprime du peuple français du fait que nous ne sommes plus une puissance mondiale !

L'entretien est suivi par une courte biographie-hommage à Tzvetan Todorov qui retrace son parcours.

Voilà, c'est intéressant mais c'est un peu court ! On n'apprends vraiment rien de nouveau mais cette brochure peut être une porte d'entrée vers les œuvres de ces deux hommes.

A bientôt !

La tentation du Bien est beaucoup plus dangereuse que celle du Mal - Boris Cyrulnik & Tzvetan Todorov

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Star Wars Rebels - Saison 4

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Avec le rachat par Disney en 2012, Lucasfilm avait clôturé sa précédente série d'animation The Clone Wars de manière très prématurée ! Dave Filoni avait retenu la leçon et a souhaité donner une fin satisfaisante avec sa série suivante, Star Wars Rebels et il y parvient avec le double épisode final de cette Saison 4 !

Dans les trois précédentes Saisons, on avait suivi la constitution d'une petite cellule rebelle, très efficace, sur le monde industriel et éloigné de Lothal ! A la fin de la Saison 3, ce groupe du Ghost, le vaisseau d'Hera Syndulla, regroupait autour de la capitaine de ce cargo : Kanan Jarrus, Ezra Bridger, Sabine Wren, Zeb Orrelios et le droïde Chopper ! La Rébellion commençait aussi à prendre forme autour de Mon Mothma et nos héros rejoignaient ce groupe principal, dans sa base de Yavin IV, après la perte de leur propre base, sur Atollon,  suite aux manœuvres d'un ennemi redoutable, le Grand Amiral Thrawn tout droit sorti de l'ancien Univers Étendu !

Dans cette Saison 4, les héros vont s'évertuer à libérer leurs planètes natales ! C'est d'abord l'équipage du Ghost qui libère le monde de Sabine Wren, Mandalore, dans un double épisode ! Puis, ils se lancent dans la libération de Lothal, à l'initiative d'Ezra mais ne pourront pas pour se faire compter sur la Rébellion  - car Thrawn impose un trop gros blocus à ce monde ! Et il ne faut pas oublier qu'"historiquement", la première victoire de la Rébellion est celle de Scarif, dans le film Rogue One ! Si victoire sur Lothal il doit y avoir, ce sera du fait d'une cellule indépendante !

Les compagnons de combat réunis autour d'Ezra vont se regrouper et s'organiser ! En fait, ce sont tous les alliés rencontrés au cours des Saisons précédentes qui vont embrasser la cause ! On a bien sûr les soldats clones à la "retraite", Rex, Gregor et Wolffe mais aussi Hondo Ohnaka le pirate, l'ex-gouverneur Azadi, l'Agent Kallus qui a précédemment fait déflexion, le contrebandier Vizago, et Ketsu Onyo, pour les principaux !

Parmi les opposants, et lié à Thrawn, on retrouve avec grand plaisir le personnage de Rukh le Noghri, sorti lui aussi des premiers romans de Timothy Zahn dans l'univers Star Wars !

Le combat pour Lothal s'annonce difficile  -et un des six personnages principaux fera le sacrifice de sa vie pour sauver ses compagnons du Ghost  ! Un autre personnage disparaît dans les Régions Inconnues à la fin de la Saison ! Quid de Kanan et Ezra sachant que Luke Skywalker est censé être le dernier Jedi ?

Enfin, la mythologie de la Force est largement développée et prends des directions inattendues ! On a par exemple ces énormes Loup de Lothal ! Et plus encore les mystères du temple Jedi de Lothal sont  bien intrigants avec cette fresque représentant les Dieux de Mortis - de la série The Clone Wars ! - qui ouvre un passage vers le "Mondes entre les mondes" - et autorise le voyage dans le temps, reliant ainsi la Prélogie, la Trilogie originale, la Postlogie, The Clone Wars et Star Wars Rebels !

Un autre personnage fait son grand retour ! Qui ? Quelqu'un qu'on croyait morte ! Est-ce en rapport avec ce t-shirt que Filoni portait à une convention sur lequel était écrit "Ahsoka lives !" ?

Le dernier épisode double est haletant et épique à souhait ! Et donc un autre personnage - deux autres en fait ! - "disparaît" ! L'épilogue est aussi très émouvant - qui nous montre les différents "survivants" quelques années plus tard, après la victoire de la Rébellion à Endor ! Deux de ces personnages vont se lancer dans une quête dans l'Espace Sauvage pour retrouver un de leurs amis ! Ce qui laisse présager une troisième série d'animation dans le futur - dans la continuité ? Le sort de Thrawn est également en suspend !

Concernant une éventuelle autre série, on n'a encore aucune info pour l'instant ! Mais il semble que les Régions Inconnues et l'Espace Sauvage soit mis en avant à l'avenir ! Thrawn et les Chiss en sont originaires, Snoke aussi semble-t'il et son  Premier Ordre ! On nous laisse entendre que Palpatine craignait quelques menaces dans ces régions de l'espace encore inexplorées ! Va-t'on assister à un retour des Yuuzhan Vongs dans l'Univers Canon ? L'avenir le dira !

En tout cas, je trouve que Disney fait vraiment du bon travail ! Les artistes à l’œuvre renouvellent Star Wars : Rian Johnson - de façon polémique ! - avec l’Épisode VIII - Les Derniers Jedi - ou Filoni avec son "Monde entre les mondes", concept assez osé je l'avoue !

J'adore Star Wars depuis 40 ans et ce n'est pas prêt de s'arrêter !

Voilà, j'ai essayé de ne pas trop vous spoiler !

A bientôt !

Star Wars Rebels - Saison 4

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La Couleur pourpre - Steven Spielberg

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En ce mois de mars 2018, sort un numéro spécial de "Tout Savoir - Arts & Média" - excellent magazine ! - qui revient sur la carrière de Steven Spielberg de manière exhaustive ! Je vais donc me reposer sur cet ouvrage - plutôt que sur Wikipédia - pour écrire présentement un article sur La Couleur pourpre, film de 1985 de Spielberg qui s'attarde sur un sujet peu traité alors, la condition de la femme noire peu après la fin de l'esclavage aux USA ! Film que j'ai par ailleurs vu il y a une vingtaine d'années !

A l'origine, La Couleur pourpre  est un roman d'Alice Walker, première femme noire a remporter, en 1983,  le Prix Pulitzer et la National Book Award. Le livre aborde des thèmes délicats tel la violence contre les femmes ou l'homosexualité féminine avec une représentation sans détour du sexe ! Rapidement, ce livre devient un symbole pour la culture afro-américaine et sa communauté !

C'est Kathy Kennedy - oui, celle-là même qui est actuellement en charge de Star Wars et Lucasfilm chez Disney et qui a longtemps été l'"assistante" de Spielberg - qui propose l'idée au réalisateur de faire une adaptation du roman d'Alice Walker. - "pas en tant que productrice à un réalisateur mais en tant que femme à un homme" ! Notre homme est emballé par ce livre si révolutionnaire et emprunt d'authenticité !

Dans ce film qui lança la carrière de Whoopi Goldberg, on retrouve Celie - joué par Goldberg donc - , au début du XXème siècle, dans une plantation de coton de Georgie. A 14 ans, la jeune femme noire est abusée sexuellement par son père, même après la mort de sa mère. De cette relation incestueuse, elle a deux enfant que le paternel lui prends pour les faire adopter.

La seule consolation de Celie est la relation qu'elle entretient avec sa jeune sœur,Nettie. C'est alors qu'Albert Johnson, dit Monsieur - joué par Dannt Glover - , un autre noir, père de quatre enfants et veuf pour avoir tué sa femme, jette son dévolue sur Nettie. Mais le père de Celie et Nettie parvient à convaincre Johnson d'épouser plutôt Celie, celle qui a perdu sa virginité !

Monsieur dispose donc avec Celie d'une nouvelle épouse soumise à ses ordres, qu'il traite comme sa bonniche, bref qu'il maltraite ! Le calvaire de la pauvre Celie continue donc aux mains des hommes !

De son côté, épuisée par les avances de son père, Nettie demande à vivre avec sa sœur et Monsieur, ce qui est un réconfort pour Celie ! Nettie apprends alors à sa sœur à lire mais le fait que la nouvelle venue refuse ses avances déplaît à Albert qui finit par la chasser !

Nettie promets alors d'écrire à Celie mais aucune lettre ne parvient à cette dernière dans une boite aux lettres qu'elle n'a pas le droit d'ouvrir par ailleurs ! Le seules lettres sont celles de Shug Avery, une femme noire libérée, chanteuse dans un club de Memphis - jouée par Margaret Avery.

De son côté,  Harpo, le fils ainé d'Albert prends pour femme la très volontaire Sofia - jouée par Oprah Winfrey - qui ne se laisse pas dicter sa conduite par les hommes ! On devine la tempête qu'elle va apporter sous ce toit !

Ce sont en fait cette Sofia et Shug Avery qui vont montrer à Celie comment redresser la tête et résister à la vindicte des hommes ! c'est donc une histoire d'émancipation féminine ! Il est assez marrant de voir comment Albert est soumis à Shug qui ne s'en laisse pas non plus compter ! Les rôles sont inversés !

Le musicien noir, Quincy Jones, s'est aussi impliqué dans ce film dont il a composé la musique.

Et avec ce film, Spielberg qui n'avait jusque là réalisé que des films "pop-corn" mâtinés de SF et de fantastique acquiert ici sa réputation de réalisateur capable de tourner des films sur des "sujets sérieux" - ce qui lui demanda de changer complétement sa méthode ! Ceci lui permit aussi de tourner pas mal des films qui allaient suivre en commençant par La Liste de Schindler, Il faut sauver le soldat Ryan  ou encore Munich !

Le film suscita de vives critiques de la communauté afro-américaine n'acceptant pas qu'un réalisateur blanc s'approprie ce sujet et l'accusant de dénaturer le livre (ainsi la relation homosexuelle entre Celie et Shug Avery est complétement gommée !). On pointa aussi la caricature d'un homme noir immoral sans parler des conditions de vie du peuple noir de cette époque ! Le petit génie du cinéma de SF venait de filmer un drame de société et quelque part, on n'était pas habitué !

Malgré ces critiques et réserves, le film rencontra un vif succès en salles ! Spielberg avait gagné son pari  ! La Couleur pourpre  est aussi nominé dix fois aux Oscars 1986. Ni leçon d'Histoire, ni critique sociale, c'est là le récit d'une survivante qui nous laisse penser que même dans les heures les plus noires, il reste de l'espoir ! De plus, cette fois-ci, avec Whoopi Goldberg, la femme noire passe du statut de rôle secondaire au cinéma au premier rôle, ce qui constitue en soi une petite révolution !

Concernant  mon avis personnel, j'avais beaucoup aimé ce film il y a vingt ans qui contient une certaine dose de jubilation dans une intrigue particulièrement dramatique ! Je me souviens d’ailleurs très bien de ce film marquant si longtemps après !

Spielberg est décidément un grand et c'est pourquoi j'ai traité beaucoup  de ses films sur ce blog !

A bientôt !

La Couleur pourpre - Steven Spielberg

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Lara Croft : Tomb Raider - Simon West

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Les jeux vidéo possèdent leurs panthéons de personnages emblématiques, depuis Pac-Man jusqu'à Jaina PortVaillant - en passant par Mario ou Sonic the Hedgehog !

En novembre 1996, est lancé la longue série de jeux Tomb Raider  - par Core Design (voir le billet que j'ai déjà fait sur le sujet !) - qui mets en avant, dans ces récits d'explorations de vieux temples en 3D, l'héroïne Lara Croft, une aventurière archéologue dans la lignée d'Indiana Jones, mais terriblement plus sexy ! Puis les jeux s’enchaînent et le succès ne se dément pas !

Très vite, lors des conventions de jeux vidéo, se pose la question de trouver un avatar humain à la jeune Lara Croft, pour la personnifier sur les stands et dans les médias ! Un certain nombre de top-models vont endosser le petit haut moulant, le short tout aussi moulant et brandir les guns/pistolets de l'aventurière ! Les plus connues et parmi les premières sont l'actrice britannique Rhona Mitra ou Neil McAndrew (qui posera dans le plus simple appareil dans le Playboy US mais pas en tant que Lara !). Des comics sont publiés et Hollywood s'empare aussi du phénomène !

Les jeux vidéos portés à l'écran n'ont jamais donné rien de fameux, que l'on pense au film sur Super Mario Bros. ou Street Fighter. Tomb Raider est donc adapté au cinéma dans une Dilogie - incarnée par la magnifique Angelina Jolie - et dont le premier des deux films, Lara Croft : Tomb Raider, sort en 2001 sous l'égide de Simon West !

Dans ce film, Angelina Jolie retrouve d'ailleurs son père à l'état civil, Jon Voight qui joue le père de Lara dans le récit ! On retrouve les mêmes recettes que dans les jeux vidéo et -pour le cinéma, dans les Indiana Jones !

Lara se mets sur la piste d'un trésor ancien, gardé par maints pièges et embûches ! Elle devra résoudre des énigmes et allier le physique au mental. .Il y a bien sûr un antagoniste et ici ce sont les Illuminatis, très à la mode depuis les années 1990 et la vague X-Files ! Lara hérite d'une mystérieuse horloge de la part de Lord Richard Croft, son père et cet objet étrange doit la mener sur un trésor ancien permettant de contrôler l'espace et le temps !

Le film débute en Égypte où Lara affronte un robot géant ! Puis, au Cambodge et à Venise ! Au casting, Daniel Craig - notre James Bond ! -  joue Alex West, un allié de l’héroïne tandis que Iain Glen - le Jorah Mormont de Game of Thrones - est Manfred Powell, le méchant du film et chef des Illuminatis ! Un bon film d'énigmes et d'action !

Comment conclure sur ce film ? Ce n'est pas une catastrophe comme la plupart des films tirés de jeux vidéo mais ce n'est pas un chef d'oeuvre non plus ! Un film honnête mais assez moyen et pas l'équivalent d'un Indiana Jones ! A noter qu'en 2018, Angelina Jolie étant trop "vieille", un reboot est tenté avec la jeune actrice suédoise Alicia Vikander ! Je ne l'ai pas encore vu mais vous en parlerais dès que ce sera le cas, en tant voulu ! Mais ce n'est pas ma priorité !

La licence Tomb Raider pourrait avoir du potentiel au cinéma pour peu qu'on sorte des sentiers battus et de l'attendu !

A bientôt !

Lara Croft : Tomb Raider - Simon West

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