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La ville qui n'existait pas - Philippe Ebly

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Quand on parle "littérature jeunesse", on pense à la "Bibliothèque Verte". L'auteur belge Philippe Ebly a beaucoup produit pour cette collection, notamment sa série "les Conquérants de l'impossible" qui raconte les aventures de trois ados, Serge Dasprement (un jeune parisien curieux et aventureux), Thibaut de Châlus (un jeune noble du XIIe siècle) et Xololt (un jeune indien nahua du Mexique et adopté).

On est là dans le registe de la science-fiction et du fantastique. Les ouvrages de Ebly ont le petit côté naïf et utopique de la SF des années 1970 - la SF d'avant Star Wars (qui n'est pas vraiment que de la SF !). "Les Conquérants de l'impossible" aborde les thèmes traditionnels du genre  : voyage dans le temps, les robots humanoïdes, l'exploration spatiale, la contamination radioactive de la Terre, les mutants, les pouvoirs mentaux et l'informatique et les mondes virtuels... La série compte un peu plus d'une vingtaine de tomes.

La ville qui n'existait pas, paru en 1975, mets en scène nos trois jeunes héros alors qu'ils font de la randonnée et découvrent un mystérieux tunnel, très régulier, qui s'enfonce sur des kilomètres sous un volcan éteint du Cantal. Nos trois amis se rendent compte au bout d'un moment qu'ils ne peuvent plus faire marche arrière car ils sont bloqués par un mur invisible infranchissable et ils décident de continuer de l'avant pour aboutir dans une immense caverne au plafond constellé de trous avec des fibres qui transmettent la lumière du jour comme si on était à l'extérieur.

Le trio n'est pas au bout de ses surprises car dans cette caverne d'une soixantaine de kilomètres de diamètre, siège la ville de Sanderloz avec ses habitants habillés comme au Moyen Âge, mais dans des étoffes bizarres, et son architecture qui fait penser au monde arabe. A ce stade le roman prend un tour surréaliste : des oursons qui s'appellent tous Bruno et qui ne parlent pas servent les habitants, des miroirs retransmettent des images des quatre coins de la ville alors que l'électricité est inconnue en ce lieu, de la gelée lumineuse éclaire les pièces du palais de l'archonte, lequel archonte adopte les trois jeunes conformément à la loi en vigueur ici ! Heureusement le récit finit par tout nous expliquer et ne nous laisse pas dans le flou, reste ensuite à juger si ces explications tiennent la route ! Je suis particulièrement dubitatif sur le cas des oursons cultivés dans des bassins de bouillons de culture !

Nos héros se rendent vite compte qu'on ne les laissera pas repartir ! La ville a en effet été crée par les conquérants arabes au Moyen Âge après la défaite que leur a infligé Charles Martel. Dans les faits, une "chronorésine" forme la barrière invisible, infranchissable car elle ralentit fortement le temps en son sein ! Les trois amis font la connaissance de Hamid, l'autre fils de l'archonte mais c'est finalement Djaïlah, la secrétaire du chef de la ville, de l'archonte, qui leur fournit la solution en leur donnant un flacon d'une substance nommée "AT. 3" qui accélère le temps ! Ils pourront ainsi franchir la barrière !

En conclusion, un petit roman amusant et sans grande prétention qui fait un peu pâle figure à l'époque de Harry Potter, Game of Thrones et du MCU mais les jeunes des années 1970 devaient trouvé cela plaisant bien que pour ma part, je ne connaissait pas cette série dont La ville qui n'existait pas est le huitième tome.

C'est en tout cas, profitant du confinement comme je peux, le 23ème livre que je lis en cette année 2020 depuis le 1er janvier ! Je vous ferais un "Défi Lecture" (comme ma bonne copine Ophélie R.) en l'an 2021 l"année prochaine (avec pour objectif de faire le plus de lectures cette année là, dans l'idéal 100 ouvrages !) et ferais aussi un "Défi Cinéma" dans le même temps aussi histoire de bien alimenter, de donner encore plus de matière à ce blog !

A bientôt  !

La ville qui n'existait pas - Philippe Ebly

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Homeland - Saison 8

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Nous voila au bout du chemin ! Avec la Saison 8 s'achève la série Homeland  et on retrouve pour la dernière fois le duo Carrie Mathison/Saul Berenson incarnés respectivement par Claire Danes et Mandy Patinkin. Cette ultime Saison se déroule en Afghanistan et au Pakistan et implique les Talibans.

Haissam Haqqani, le chef des Talibans - joué par Numan Acar -, suite à des négociations secrètes avec Berenson a décidé d"engager le processus de paix ! Mais son fils Jalal, un va-t'en-guerre, ne l'entend pas de cette oreille et compte bien saboter le processus.

On retrouve Carrie Mathison et la Saison 8 fait écho à la Saison 1 dont elle est le reflet dans le mirroir ! Durant la Saison 1, on questionnait la loyauté du marine Nicholas Brody et cette fois-ci, c'est celle de Carrie qui est dans la balance ! A la fin de la Saison 7, l'héroïne de la série avait été kidnappée par les services secrets russes - le GRU - et par Yevgeny Gromov - joué par Costa Ronin - et privée de ses antipsychotiques, soumise à de longs interrogatoires ! L'enjeu au début de cette Saison 8 est de savoir si elle a trahi, livré des infos confidentielles sous la contrainte !?

Des Talibans donc dans cette Saison, qui ont un peu le beau rôle et qu'on présenterait presque comme des martyrs. Alors qu'une partie des USA rêvent d'en découdre avec tous leurs ennemis, une autre partie est dans l'autoflagellation ! Qu'on ne s'y trompe pas, dans la réalité, les Talibans sont des barbares et cet aspect auto-incriminant de la série me déplait fortement ! On ne négocie pas avec les Talibans qui tabassent les femmes et tuent les homosexuels !

Carrie va encore recevoir des coups dans ces derniers épisodes de la série ! Mais la Nation américaine est de nouveau en danger quand l'hélicoptère du Président Ralph Warner - joué par Beau Bridges - s'écrase lors d'une visite à des militaires dans le pays  des insurgés. Il s'agit en réalité d'un accident mais Jalal, le fils maudit, va l'utiliser à son avantage. La tension monte entre les USA et le Pakistan, exacerbé aussi par quelques Faucons et mauvais conseillers du Président par intérlm Benjamin  Hayes - joué par Sam Trammell

Carrie va s'associer avec Gromov pour retrouver la boite noire de l'hélicoptère. Le brave Max Piotrovski, l'informaticien et ami de longue date de Carrie - joué par Maury Sterling -  va payer cher la recherche de cet objet précieux !

L'opposition et les trahisons viennent de chaque camp ! Les choses semblent aller de pire en pire. Les politiciens font passer leur réélection avant l'intérêt commun (Winston Churchill a dit quelque chose la-dessus !). Haissam se rend et est exécuté ! Gromov double et trahit Carrie qui se retrouvent face à un dilemme ! Pour récupérer la boite noire, Carrie devra découvrir qui est l'agent infiltré que Saul a chez les Russes voire mettre Saul lui-même hors-service ! C'est donc bien la loyauté de l'ex-agent de la CIA qui est en question. A la fin, la relation précieuse de mentor à élève voire protégée entre Carrie et Saul est hélas brisée et c'est assez déchirant ! Mais un ultime twist bien pensé réjouira le téléspectateur ! 

Homeland, la série préférée de Barack Obama, s'achève donc sur une note amère. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Carrie Mathison et elle va me manquer ! La conclusion de la série est très satisfaisante !

A bientôt !

Homeland - Saison 8

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Le Temps des Magiciens - Wolfram Eilenberger

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C'est décidé, l'an prochain, en 2020 - 2021, je reprends mes études de Philosophie ! En guise de mise en bouche, je viens de lire Le Temps des Magiciens  qui s'intéresse à la décennie 1919 - 1929 du point de vue de l'Histoire des Idées avec une biographie croisée de quatre inventeurs de concepts de cette période : Ludwig Wittgenstein, Walter Benjamin, Martin Heidegger - qui voulaient bousculer l'institution universitaire allemande et le plus académique et installée Ernst Cassirer.

J'ai adoré ce bouquin et ça se lit d'une traite ! L'auteur du livre, un journaliste allemand, Wolfram Eilenberger a réalisé ici un travail magistral, nécessitant beaucoup d'érudition et une bonne capacité de synthèse pour jongler entre ces quatre vies hors-normes. L'ouvrage est sous-titré "l'invention de la pensée moderne".

En effet, les travaux de ces quatre grands philosophes ont des points de convergence, comme la philosophie du langage ou l'étude des symboles et des mythes. Je pensais ici vous faire une présentation de chacun de nos quatre penseurs mais le ferais un autre jour dans des articles plus spécifiques -  en attendant, je peux vous renvoyer à ma série de billets sur Etre et Temps d'Heidegger !

Cette décennie est véritablement un temps de bascule pour la Philosophie qui était entrée dans une période d'endormissement. Ernst Cassirer prolonge le grand humanisme kantien. Ludwig Wittgenstein oscille de la logique à l’éthique. Walter Benjamin réinvente la critique culturelle. Ces trois-là, juifs libéraux, vont subir l’exil forcé et même la mort dans le cas du dernier. On connaît le fourvoiement de Martin Heidegger pour le nazisme. Celui-ci interrogeait l'Être - le Dasein - et l'authenticité.

Tous nos penseurs sont Allemands hormis Wittgenstein qui est Autrichien. Mais ce sont tous des Germanophones ! On nous parle aussi de l'Allemagne de ces années-là, la République de Weimar et les années de crise pour le pays?

Le panorama oscille sans cesse de ces hautes sphères à la vie privée, voire intime, des protagonistes. On passe, par exemple, de la relation adultère (le classique prof-étudiante) entre Heidegger et Hannah Arendt aux innombrables visites aux bordels de Benjamin. Les pages consacrées à Wittgenstein recèlent de tellement de rebondissements incroyables qu’elles valent à elles seules la lecture. Le livre ouvre sur sa soutenance de thèse à Cambridge, où le candidat autrichien, qui a renoncé à sa fortune de fils de milliardaire, tape avec indulgence sur l’épaule des évaluateurs (G. E. Moore et B. Russell !) criant eux-mêmes au génie, en leur disant : « Ne vous en faites pas, je sais que vous ne comprendrez jamais. ».

J'ai aussi beaucoup aimé les passages sur Aby Warburg, cet érudit bibliophile et schizophrène à qui j'ai consacré aussi un article par le passé (sur son étrange bibliothèque) !

La lecture de ce livre en est un peu ardue par moment et cela demande de la concentration mais c'est une expérience agréable !  Pas vraiment un roman, ni un essai, ça se lit comme un roman ! A conseiller !

Le livre a eu le Prix du Meilleur Livre Etranger 2019 - catégorie Essais !

A bientôt !

Le Temps des Magiciens -  Wolfram Eilenberger

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Londres - Virginia Woolf

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Virginia Woolf est une grande figure de la littérature moderniste anglaise du XXème siècle. Elle est surtout connue pour avoir  fait partie du Groupe de Bloomsbury et s'être suicidée par noyade à 59 ans.

Mais les écrits de cette écrivaine de grand talent sont aussi célèbres par la façon dont ils retranscrivent la société britannique. C'est dans ce cadre que se situe Londres, un recueil de textes réunis par Mario Fortunato, écrivain et ancien directeur de l'Institut culturel italien de Londres pour une édition italienne.

Dans cet ouvrage, on trouve des articles de presse, des conférences, des extraits du journal intime de Virginia Woolf, rédigés entre 1909 et 1932. Faisons-en maintenant une revue de détails si vous me le permettez !?

Le premier texte raconte une sortie de Virginia durant l'hiver pour s'acheter un crayon et est l'occasion de nous décrire l'ambiance des rues londonienne, l'allure des passants interlopes, de nous brosser le tableau d'une librairie, le destin des ouvrages obscurs et de nous faire rencontrer le papetier et son épouse.  Bref "partir à l'aventure" !

Il y a ensuite deux textes qui nous décrivent l'intérieur de la maison des époux Carlyle, Thomas l'essayiste et sa femme  Jane. Si le premier texte est assez court, le second propose une "réflexion" sur les tâches ménagères, l'entretien d'une maison qui n'a pas l'eau courante et comment ça forge le caractère des individus fussent-ils célèbres, plus parlant que l'oeuvre elle-même et les biographies.

Après nous avoir présenté un "Salon moderne" puis le "Tribunal des Divorces" - où il s'agit pour ce second lieu de maintenir les apparences puritaines, Virginia Woolf nous parle longuement, dans un texte de conférence, de ses membres, des lieux et de l'effervescence intellectuelle qui s'y déroulait, parlant du beau, du bien, etc,... Puis dans un second temps, on y vint à parler ouvertement de sexe et l'ambiance y fut réputée sulfureuse. Mais ce récit ne dit pas ce qu'il en était vraiment sur ce dernier point, se contentant de relever les rumeurs ! On aurait pourtant aimé savoir !

Le texte suivant, "Orage sur Wembley" parle de l'Exposition coloniale qui s'y est tenue en 1924  - 1925 et utilise ces conditions climatique qui causèrent apparemment des dégâts aux pavillons comme une métaphore judicieuse pour le déclin de l'Empire colonial britannique. Bien à propos et prophétique !

"Les Docks de Londres" nous décrit à la fois la saleté des docks et l'effervescence qui y règne, l'intense activité qui voit des tonnes et des tonnes de marchandises y transiter tous les jours pour alimenter le coeur de l'Empire, en provenance de ses Dominions. Le texte suivant sur Oxford Street nous parle du commerce fin qui se tient une fois que les matières brutes des docks ont été transformées en produits de luxe.

L'écrivaine nous parle ensuite des Abbayes et des Cathédrales de Londres ! D'abord la Cathédrale Saint-Paul qui célèbre les vertus des morts du commun, puis l'Abbaye de Westminster réservée aux Rois et Reines et aux aristocrates. Il semble y avoir chez Virginia Woolf un certain rejet de la démocratie au profit de la monarchie, fut-elle parlementaire comme en Angleterre. Un autre texte sur la Chambre des Communes - où le pouvoir est délégué aux comités et où plus aucune figure n'a la stature pour être immortalisée dans le marbre - confirme cette impression.

Le "portrait d'une Londonienne" est celui de Madame Crowe, qui a tenu Salon pendant soixante ans, de  cinq heures à sept heures afin de collecter toutes les rumeurs ou ragots à la manière d'une commère mondaine. Mais nulle condamnation ici de la part de Virginia Woolf qui insiste au contraire sur le fait que la vieille Dame reconstituait les morceaux épars de la vie de Londres en un  tableau cohérent et était la mémoire vivante de la ville !

Dans le dernier texte, l'auteure nous raconte son baptême de l'air au-dessus de Londres, comment l'Humanité nous parait alors insignifiante depuis le ciel et comment le sentiment de finitude et de mort semble imminent, le pilote de l'avion se transformant alors en figure de Charon  - pour avouer à la fin que le baptême de l'air n'a pas eu lieu ce jour là et que tout s'est fait en imagination, retranscrit par la magie des mots et le miracle de l'écriture !

Un excellent recueil dans une très belle traduction d'une certaine Chloé Thomas. A priori, j'aime beaucoup le style et la prose de Virginia Woolf et renouvellerai l'expérience, peut-être avec Mrs Dalloway ?

J'ai emprunté ce livre avant le confinement à la Bibliothèque de Caen, la BAdT, et remercie au passage le lecteur ou la lectrice érudite qui a ajouté des indications biographiques (dates de décès, noms de famille,..) dans les marges au crayon à papier de manière fort pertinente et utile ! Eh oui, c'est aussi ça la vie d'un livre !

A bientôt !

Londres - Virginia Woolf

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Arrow - Saison 2

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En ce moment, profitant du confinement, j'enchaîne les épisodes de la série Arrow  et je la trouve passionnante ! Il s'agit aussi de la série préférée de ma nièce Marie, du haut de ses 12 ans, et même si ma camarade Mescalinette trouve qu'il s'agit d'un "Batman du pauvre" - et elle n'a pas tout à fait tort, je trouve bien des qualités à ces histoires.

La Saison 2 est toujours aussi bien construite scénaristiquement parlant et les surprises  s'enchaïnent ! On remarque que dans cette série, tous les personnages ont des secrets et dans cette Saison un agent fauteur de troubles vient mettre la pagaille et révéler tous ces secrets : le retour de Slade Wilson !

Le récit entremèle deux chronologies : le présent à Starling City et le passé, il y a cinq ans, durant la seconde année d'Oliver Queen sur l'île. Revenons d'abord sur ce passé qui éclaire le présent !

Un certain Docteur Anthony Ivo  - joué par Dylan Neal - débarque avec tout un cargo de mercenaires et de prisonniers-cobayes car il cherche une drogue élaborée par les Japonais durant la Seconde Guerre mondiale et nommée Mirakuru qui, injectée à un sujet, le dote d'une force et d'une résistance phénoménales, le rendant quasi invulnérable et accessoirement lui faisant perdre la raison.

Autre surprise de la Saison 2, Sara Lance, interprétée par Caity Lotz n'est pas morte sur le yacht des Queen et cela Oliver nous l'a caché durant toute la première Saison. Elle a quitté l'ïle plut tôt qu'Oliver et a été formée par la Ligue des Assassins et sa maitresse Nyssa - jouée par la belle Katrina Law. Nyssa est la fille de Ras Al Ghul, un ennemi traditionnel de Batman et on reparlera de ce méchant dans la Saison 3. Enfin, et donc, Sara est devenue une Tueuse puis une justicière à Starling City, dans le présent, sous le nom de Canary et qui vient épauler Arrow, Diggle et Felicity.

Dans le passé, sur l'ïle, Ivo va soumettre Oliver à un choix impossible : choisir entre la vie de Sara et celle de Shado. Le maléfique docteur finira par abattre Shado d'une balle dans la nuque, ce qui provoquera l'ire de Slade Wilson, à qui ses amis ont préalablement injecté le Mirakuru. Slade ayant perdu la raison, ne sera alors obsédé que par la vengeance - car il aimait secrètement Shado (qui avait choisi Oliver !) - et reviendra l'exercer dans le présent en prenant l'alias de Deathstroke !

A Starling City, Slade va s'associer à Sebastian Blood - joué par Kevin Alejandro, - qui est en réalité le Brother Blood, un autre barjo masqué qui veut rénover la ville quitte à faire des morts (et qui a accessoirement tué ses deux parents !). Blood brigue et obtiendra un temps la mairie de Starling City, la ville ayant été très éprouvée à la fin de la Saison 1, Arrow n'ayant pu empêcher la destruction des Glades de la main de Malcom Merlyn. Tommy est mort durant ces événements et il s'avérera que Malcom a survécu !

La famille Queen va aussi être durement éprouvée durant de cette Saison 2 ! Un de ses membres va mourir pour assouvir la vengeance de Slade, et Thea Queen va apprendre qui est son vrai père ! L'entreprise des Queen passera en outre sous le contrôle de la vénéneuse et manipulatrice d'Isabel Rochev - jouée par Summer Glau - qui est une autre alliée de Slade Wilson.

Beaucoup d'action aussi dans cette Saison ! Arrow a décidé de laisser tomber la liste de noms et de ne plus tuer ! Lui et Diggle vont avoir affaire à l'ARGUS, organisation gouvernementale dirigée par l'inflexible Amanda Waller - jouée par Cynthia Addai-Robinson - dont "on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs" semble être la devise (et qui mets en place notamment le Suicide Squad - Harley Quinn - jouée par Tara Strong -  faisait d'ailleurs un caméo très furtif !). A cette occasion, Diggle recroise la route de Floyd Lawton aka Deadshot, semble faire la paix avec celui qui n'a fait qu'exécuter un contrat au fond et apprend l'existence de HIVE qui semble être une organisation paramilitaire dont on devrait réentendre parler dans le futur.

A la fin de la Saison, Arrow doit de nouveau protéger Starling City contre une nouvelle menace d'ampleur, cette fois, l'armée de bagnards, boostés au Mirakuru de Slade Wilson !

Arrow peut toujours compter sur ses amis pour l'épauler. Roy Harper prend plus d'importance dans cette Saison et devient un side-kick du justicier à l'arc qui prendra plus tard le nom d'Arsenal. Roy a été malencontreusement dopé au Mirakuru lui aussi et en sentira les effets secondaires négatifs, la folie !

Mes personnages favoris de cette série sont pour l'instant des personnages féminins ! J'adore par ordre décroissant : Felicity, Sara et Thea ! Mais en réalité, tous les personnages sont bien écrits ! Seul bémol sur le l'officier Quentin Lance qui semble être le seul de la série à ne pas avoir fait le rapprochement entre Arrow et Oliver Queen mais comme il le dit à un moment, il préfère ne pas connaître l'identité du justicier, qui est devenu maintenant son allié !

Enfin, cette Saison 2 d'Arrow contient deux ou trois épisodes - au milieu et à la fin de la Saison - qui servent de backdoor pour introduire la série Flash qui développera sa propre Saison 1 l'année suivante, seconde série de l'Arrowverse, aussi très prometteuse ! On applaudira le procédé, intelligent et subtil et qui amène les choses en douceur, nous prépare bien ! On aime déjà le personnage de Barry Allen, joué par Grant Gustin.

Plus anecdotique, signalons aussi qu'entre les épisodes 5 et 6 de cette Saison 2, s'intercalent les six épisodes très courts (entre 1 et 2 minutes chacun) de la web-série (visible sur Youtube, uniquement en VO non sous-titré) "Blood rush" qui raconte comment Roy Parker, guidé par Felicity Smoak récupère l'échantillon de sang d'Arrow/Oliver Queen récupéré quand le justicier a rendu une visite à Moira dans la Saison 1 et dont l'experte en informatique pensait avoir ordonné la destruction. C'est sponsorisé par les enceintes Bose !

La série est aussi aussi prenante par le fait que plusieurs cliffhangers bien pensés viennent relancer brillamment l'intrigue à la fin de chaque épisode, à la manière des vieux sérials, laissant le téléspectateur chaos ! Et aussi l'efficacité du procédé des deux Timelines qui se font échos tout du long de cette Saison 2, de manière encore plus appuyée que pour la Saison 1 !

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup d'estime pour cette série - et pour le Arrowverse - et me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour la visionner (sans doute le fait  et le préjugé que Marvel soit plus populaire en France que DC Comics !).

A bientôt !

Arrow - Saison 2

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Atlantis - Luc Besson

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Ceux de ma génération se souviennent du raz de marée, à la surprise de tout le monde, que fut le film de Luc Besson de 1988, Le Grand Bleu où Jean-Marc Barr incarnait le plongeur rêveur idéaliste Jacques Mayol, version très enjolivée de la réalité d'après ce dernier ! Ce film fut le porte-étendard de la jeunesse de cette époque prise entre SIDA, Crise économique, chômage et montée du Front National ! Un film qui incarne l'inspiration à la liberté de cette génération ! Je vous renvoie à l'article que j'ai fait dessus !

A la fin du Grand Bleu, Jacques Mayol ne résiste pas à l'appel des profondeurs, laisse femme et enfant et suit un dauphin qui l'attend au bout du filin de plongée, s'enfonçant dans les ténèbres ! Si Atlantis, autre film de Luc Besson auquel ce billet est consacré n'en est pas la suite, on peut néanmoins imaginer, et l'argument avait été formulé à l'époque, que ce documentaire, inspiré du Monde du Silence de Jacques-Yves Cousteau, retrace le voyage de Jacques Mayol dans les fonds marins des sept océans du globe, des Tropiques aux Pôles !

Si vous attendez une intrigue construite, vous allez vous ennuyer ferme devant Atlantis mais si vous avez décidé de vous laissez bercer par les images de ce film de 78 minutes, sans commentaires, avec uniquement la magnifique musique d'Eric Serra (dont c'est la sixième collaboration avec le réalisateur), alors vous allez passer un moment de pure évasion.

Il y a toutefois des thématiques qui parcourent ce film, citons-en quelques unes : la lumière, l'esprit, la grâce, la foi, l'amour et la haine. Le dernier tableau du "Dernier Jour" est la naissance, comme si le spectateur émergeait de ce milieu liquide, les océans où est effectivement née la vie !

L'accent est mis sur la beauté et la diversité de la faune sous-marine - très menacée de nos jours ! Engageons-nous et faisons en sorte que cette Nature survivent et ne subsiste pas uniquement sur la pellicule ! On contemplera sur l'écran les pieuvres géantes de Vancouver, les raies mantas du Pacifique (Nouvelle-Calédonie) et les requins gris de Tahiti parmi tant d'autres !

Le film a du demander une "logistique de dingue" et il faut reconnaitre que Luc Besson est un superbe technicien (les mauvaises langues diront qu'il n'est que ca et que ça pêche plutôt du côté de ses scénarios et sur ce point, je les approuve !).

A bientôt !

Atlantis - Luc Besson

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The Savage Sword of Conan - Tome 6 : Les Hommes du Cercle Noir

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Retrouvons Conan le Cimmérien dans le Tome 6 de The Savage Sword of Conan, chez Hachette-Collection ! Cette fois-ci, ce sont les issues #15 à 18 de la série régulière soit un premier récit "Le Démon de Fer" puis les trois premières parties d'un long récit qui se continuera sur le Tome 7. En bonus, une adaptation illustrée d'un essai de Robert E. Howard sur l'Âge Hyboréen et un article sur "Les Amazones de Conan" !

Dans "Le Démon de Fer", Conan dirige une horde de pillards Kozaki près de la Mer Intérieure du Vilayet.  Le Roi Yesdigerd de Turan pris son vassal le Seigneur de Khawarizm, Jehungir Aga, d'en finir avec le barbare. Pour cela, le noble va se servir d'Octavia , une jolie esclave némédienne qui a plu au Cimmérien pour l'attirer seul sur l'île de Xapur, inaccessible et cernée de falaises et le tuer avec sa troupe d'hommes de main.

Mais ce que Jehungir Aga ignore, c'est qu'un pécheur a réveillé par erreur un Ancien Mal Ce Mal, c'est Khosatra Khel, une entité difforme qui a pris l'apparence d'un géant de fer jadis et a bâti sur Xapur une puissante civilisation, depuis retombée à l'état de ruines ! Réveillé, ce "démon de fer" réinstaure sa cité, peuplé de fantômes qui somnolent tout le jour et agissent la nuit ! Conan va donc devoir affronter à la fois Khosatra Khel qui semble indestructible et Jehungir Aga, si il veut sauver sa vie et celle d'Octavia !

Finalement, le"démon de fer" va occire toute la troupe du dirigeant de Khawarizm et Conan vaincra ce monstre avec un poignard enchanté et tuera aussi celui qui lui a tendu le piège ! Il terrassera aussi un ophidien géant !

Le récit suivant est constitué de trois issues, à savoir "Les Hommes du Cercle Noir", "La Route de Yimsha" et "La Bataille des Tours". Bhunda Chand, le Roi de Vendhya se meurt, victime d'un sortilège des sorciers de Yimsha,  en réalité par le biais de Khemsa, un de leurs élèves au service de Kherim Shah.

La soeur du roi, la devi Yasmina, n' a d'autres choix que de "suicider" son frère pour ne pas que l'âme de celui-ci soit aspirée par des démons, suite au sortilège. Elle jure de se venger et se rend dans la province du  Peshkhauri, dirigé par le gouverneur Chunder Shan qui détient dans ses geôles sept hommes faisant partie de la horde des Afghulis, dirigé là encore par Conan (qui a dirigé de nombreux groupes de pillards décidément durant sa vie, avant de devenir roi !). Yasmina souhaite engager Conan pour occire les sorciers de Yimsha. Elle est accompagnée de sa suivante Gitara, qui est en réalité la maîtresse de Khemsa.

Mais les choses se précipitent et Conan arrive sur ces entrefaits et enlève Yasmina espérant en faire une monnaie d'échange contre les sept Afghulis prisonniers. Il prend la fuite avec elle tandis que Khemsa tue avec sa magie les prisonniers !

Dans les montagnes, Conan rencontre les nomades Wazulis, menés par Yar Afzal qui a une dette envers Conan et va donc l'héberger lui et sa captive ! Mais Khemsa frappe à nouveau et tue le chef des Wazulis qui décident alors d'en finir avec Conan et de le passer par le fil de l'épée !

Conan s'échappe encore avec Yasmina sur un cheval noir, échange les vêtements de la devi avec ceux d'une paysanne pus se confronte à Khemsa et Gitara. Mais quatre sorciers de Yimsha arrivent dans un tourbillon et élimine le duo maudit, c'est à dire l'élève sorcier rebelle et sa courtisane, car il voulait prendre la place de leur maître. La quatuor repart en dépossédant Conan de Yasmina !

La pauvre Yasmina est ensuite confrontée à l'horrible maître des sorciers de Yimsha, vieux de plusieurs millénaires, dans sa forteresse en haut d'un pic ! Conan va tout faire pour la délivrer quitte à s'associer avec Kherim Shah et sa troupe réduite. Le groupe va affronter les Hommes du Cercle Noir, mais seulement les disciples tout d'abord. Ils déjoueront chien de l'enfer, aigle meurtrier et divers pièces mais les effectifs de l'équipe de Conan se réduisent fortement à la fin de la troisième partie de ce long récit qui se poursuivra et s'achèvera donc dans le tome 7 !

Ces quatre épisodes sont toujours scénarisés, adaptés de Howard, par Roy Thomas et dessinés par John Buscema et Alfredo Alcala. Je ne peux que saluer l'inventivité de Howard pour avoir créer des récits si pleins de surprises et de péripéties pour un personnage qui sur le papier n'est qu'un tas de muscles avec une épée ! En réalité, ça regorge d'intrigues politiques qui auraient eu leur place dans Game of Thrones !

Pour compléter le tout, on a un récit illustré, par Walt Simonson, sur l'Âge Hyboréen, cette fois, les invasions pictes et la chute de l'Aquilonie et comment tous ces peuples sont devenus les peuples de l'Antiquité, l'Egypte, Sumer, etc... Ultime bonus, une carte sur deux pages du Monde de Conan par Tim Conrad. Et pour clore le tout, un article sur "les Amazones de Conan" au nombre de quatre : Valéria, Yasmina, Bélit et Sonia la Rousse (Red Sonia) !

Une très belle collection avec des récits prenants, en N&B !

A bientôt !

The Savage Sword of Conan - Tome 6 : Les Hommes du Cercle Noir

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Le Cavalier Blanc - Lucky Luke

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Lucky Luke avait déjà découvert le monde du spectacle avec le cirque d'Erasmus Milligan dans l'album "Western Circus", cette fois-ci dans un autre album, datant de 1975, "Le Cavalier Blanc"- et avant l'autre aventure "Sarah Bernhardt", notre héros de l'Ouest rencontre la troupe de théâtre itinérante de Whittaker Baltimore, qui parcourt les étendues sauvages en jouant un mélodrame de sa composition "Le Cavalier Blanc".

Dans la troupe, outre Baltimore qui la dirige, on a la "jeune première" Gladys Whimple, Barnaby Float qui joue le méchant de service et le machiniste Francis Lusty. Là, ils se rendent à Nothing Gulch où se rend aussi Luke pour donner le prix de la vente de ses vaches à son ami Andy Devine !

Mentionnons tout de suite le fait que pour croquer ces acteurs, Morris, sur les recommandations de Goscinny, s'est inspiré d'acteurs réels comme il fait souvent ! On a donc, pour Baltimore,  John Barrymore qui a joué dans Roméo et Juliette  de George Cukor (1936) et Twentieth Century de Howard Hawks (Train de nuit en VF, 1934) notamment, pour Float, l'inspiration vient de John Carradine acteur de westerns, et pour son rôle de vampire dans La Maison de Dracula de Erle C.Kenton (1945). Lusty, lui, a les traits de Dustin Hoffman. Enfin, Andy Devine, le pote rigolard et grassouillet de Luke est inspiré de l'autre acteur Hank Wallys, vue notamment dans L'homme qui tua Liberty Valance, film de John Ford (1962). Bonne inspiration très variée qui témoigne d'une bonne culture des deux auteurs !

L'intrigue de la pièce tourne autour de Linda et de son petit frère qu'un méchant homme en noir menace d'enlever pour forcer la jeune fille à l'épouser mais heureusement le Cavalier Blanc arrive à temps ! Tout se passerait pour le mieux si chaque ville visitée par la troupe n'avait sa banque ou sa caisse de dépôt systématiquement dévalisée pendant la représentation ! Evidemment, Lucky Luke a très vite des soupçons mais ne peut rien prouver ! Alors il ne va plus lâcher la petite troupe !

Baltimore va s'arranger pour faire peser les soupçons sur notre cow-boy solitaire qui échappe plusieurs fois à la pendaison ou à la prison dans ce récit ! Notre héros montre même des signes d'exaspération et même de colère comme dans les albums "Le Grand Duc", "La Guérison des Dalton" ou "L'Empereur Smith", un trait de caractère qu'on lui découvre ! Il se révèle aussi avoir le trac sur scène, ce qui est très cocasse !

Finalement, c'est grâce à l'honnête Gladys Whimple, qui est la seule de la troupe à ne pas marcher dans la combine, que les trois autres crapules vont être démasqués et envoyés dans un célèbre pénitencier du Texas où croupissent déjà les Dalton !

Un des ressorts comiques, historiquement véridique, est que les spectateurs de ce théâtre populaire avait souvent du mal à faire la différence entre la fiction et le réel !

Le récit est rondement mené avec son lot de surprises, de rebondissements et de gags qui usent de plusieurs ficelles toujours renouvelées :  comique visuel, comique de répétition, ironie, situations absurdes ou décalées !... C'est comme toujours un vrai bonheur ! Avec "Le Fil qui chante", "Le Cavalier Blanc" est peut-être mon album de Lucky Luke préféré !?

Un bon moment de lecture en ces temps de confinement ! Du grand art comme toujours ! Une valeur sûre de la BD !

A bientôt !

Le Cavalier Blanc - Lucky Luke

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Arrow - Saison 1

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Si Marvel a remporté la bataille contre DC Comics au cinéma avec son Marvel Cinematic Universe, c'est le second éditeur qui a gagné celle du petit écran ! En effet, en octobre 2012, la Distinguée Concurrence lance sa série-télé Arrow qui sera rejointe des années après par d'autres séries (Flash, Legends of Tomorrow, Supergirl,..) pour former ce qu'on appellera bientôt le "Arrowverse"

Dans la Saison 1 d'Arrow, nous faisons la connaissance d'Oliver Queen, playboy milliardaire, joué par Stephen Amell, victime d'un naufrage cinq ans auparavant et qui a passé tout ce temps depuis sur une île déserte (pas si "déserte" que ça en réalité !). Au début de la série, notre héros retrouve la civilisation et sa famille, sa mère Moira, jouée par Susanna Thompson, et sa jeune soeur Thea, jouée par Willa Holland ainsi que sa fiancée, Dinah "Laurel" Lance, jouée par Katie Cassidy.

En réalité, le jeune homme a coulé avec son père, Robert Queen, joué par Jamey Sheridan, qui lui a donné une liste avant de se suicider, une liste de gens influents dans sa ville de Starling City mais en fait des criminels notoires qui "ont trahi la ville".  Avec Oliver, il y avait aussi Sara Lance, jouée par Jacqueline MacInnes Wood, avec qui Oliver trompait sa soeur Dinah ! La jeune femme est présumée morte suite au naufrage !

Mais Oliver a une mission secrète ! Durant ses cinq ans sur l'île, il a rencontré des gens experts en combats qui ont fait de lui un tireur d'élite à l'arc ! Muni de la liste de criminels, il tient la promesse faite à son père et sous le nom de "L'Homme à la capuche" ou l'Archer, il va faire le "grand ménage" parmi tous ces gens !

Progressivement, d'autres gens découvriront son secret : John Diggle, son garde du corps, joué par David Ramsey, Felicity Smoak, une informaticienne de génie, jouée par Emily Bett Rickards, ainsi que Tommy Merlyn, son meilleur ami et nouveau petit ami de Dinah, joué par Colin Donnell.

Au long des 23 épisodes de cette Saison 1, l'Archer va combattre des mafias, les Triades, un incendiaire, d'autres justiciers avec moins de scrupules, le Dodger, un voleur de bijoux, le Comte, un trafiquant de la drogue Vertigo parmi tant d'autres et évidemment enlever des noms sur sa liste !

Ce que Oliver ne sait pas, c'est qu'à la tête de tous les oligarques corrompus de la ville, il y a un petit cercle qui les dirige et sa mère Moira ainsi que Malcom Merlyn, joué par John Barrowman, le père de Tommy en font parties !

C'est Malcom Merlyn qui a saboté le yacht des Queen car Robert n'était pas d'accord avec le projet de celui-ci de détruire le quartier des Glades, projet qu'il va tenter de mettre en oeuvre à la fin de la Saison en provoquant un tremblement de terre mais notre héros va devoir l'arrêter ! Malcom est un adversaire redoutable car il est en réalité l'Archer Sombre, un pendant maléfique de notre héros ! Moira est de plus impliquée dans la mort de Robert et verra aussi son nouveau mari, Walter Steele, pas mouillé dans ces machinations, se faire kidnapper par Malcom parcequ'il fouinait un peu trop !

Oliver aura différentes romances au cours de la Saison mais il reste un solitaire ! Il fréquentera l'inspectrice McKenna Hall, jouée par Janina Gavankar et épaulera même Helena Bertinelli alias la super-héroïne Huntress, jouée par Jessica De Gouw dans son projet de vengeance contre son propre père, chef mafieux responsable de l'exécution de son fiancé !

L'Archer devra aussi éviter de se faire pincer par l'inspecteur Quentin Lance, joué par Paul Blackthorne - le père de Dinah et feu Sara ! Enfin, il aidera Diggle à tenter en vain de coincer Floyd Lawton alias Deathshot, joué par Michael Rowe, redoutable tueur à gages qui a assassiné le frère du garde du corps d'Oliver !

Oliver va devoir concilier sa mission et la protection des siens, sa vie privée et maintenir le secret ! Dans les personnages, mentionnons aussi Roy Harper, joué par Colton Haynes, un "mauvais garçon", voleur de sacs à main, qui deviendra le petit ami de Thea.

Vous le voyez ou devinez peut-être ici mais l'intrigue de cette série démarre fort avec beaucoup de sous-intrigues ! Ca démarre mollo puis ça monte crescendo !

Mais ce n'est pas tout ! Un autre grand moment de la série est l'intrigue parallèle tout du long de cette Saison 1, faite de flash-back sur l'Ile ou Oliver va apprendre à manier l'arc et faire équipe avec Yao Fei Gulong, ex-général de l'armée chinoise - joué par Byron Mann, sa fille Shado - jouée par Celina Jade et l'espion mercenaire Slade Wilson alias Deathstroke joué par Manu Bennett ! Cette fine équipe va affronter Edward Fyers, joué par Sebastian Dunn, qui a l'attention de détruire un avion de ligne avec un véhicule lance-missiles pour provoquer une guerre, un krach économique en Chine. On apprends aussi que l'île est en vérité une ancienne colonie pénitentiaire !

Une excellente série qui m'a permit de découvrir l'"Arrowverse" et qui augure du bon pour la suite, notamment avec les crossovers !

A bientôt !

Arrow - Saison 1

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Méditations métaphysiques - René Descartes

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Les Méditations métaphysiques ou "Méditations sur la philosophie première" est un ouvrage qui fit date dans l'Histoire de la Philosophie. Publié en 1641, on peut le considérer comme un prolongement du Discours de la Méthode de 1637 car Descartes y pousse encore plus loin ses idées et ses réflexions, sur le Cogito, sur l'âme et le corps et sur l'existence de Dieu. Le livre consiste en Six Méditations suivies de sept séries d'Objections, formulées à l'époque, auxquelles l'auteur répond. Enfin, cet ouvrage, ardu, a connu de multiples interprétations au fil du temps.

Dans le Première Méditation, Descartes revient sur la valeur du doute, ce qui nous permet de disposer d'une véritable théorie de la connaissance ou Epistémologie. Il s'agit ici, en guise de point de départ, de faire table rase et l'auteur montre que beaucoup de nos certitudes viennent de l'enfance et qu'il faut s'en défaire.

On passe alors du "doute naturel" au doute "hyperbolique" et des arguments viennent restreindre ce qui est connaissable. Ainsi nos sens nous trompe ou nous pouvons être atteints de folie qui nous fait aussi nous tromper. On mentionnera aussi l'argument du rêve où les choses me paraissent aussi réelles que dans la veille au moment où je rêve - qui dit alors que je ne rêve pas en ce moment ? Et enfin, l'argument du Dieu trompeur et du malin Génie.

Dans la Seconde Méditation, Descartes cherche à trouver un "point fixe et assuré". Il démontre alors que lui-même existe en tant que chose pensante mais il s'agira ensuite de connaitre plus de chose que la seule conscience de notre existence. C'est aussi dans cette Méditation Seconde qu'il y a le fameux passage du morceau de cire dont la conclusion est que nous abordons davantage les choses par notre entendement que par nos sens. Au final, l'esprit est plus facile à connaitre que le corps. Qu'est-ce qui relie l'âme et le corps est alors la grande question.

La Méditation Troisième est le moment où Descartes entend prouver l'existence de Dieu. L'auteur parle des idées "claires et distinctes" et de trois types de pensées : les idées, les volontés et les jugements. L'argument pour démontrer l'existence de Dieu est que Dieu étant perfection et infini, moi, être fini, je ne peux donc le concevoir et donc si j'ai l'idée de Dieu et moi, c'est parce que c'est le Tout Puissant qui l'a mise dans mon esprit ! Imparable et logique !

La Quatrième Méditation aborde l'origine des erreurs. Si Dieu est bonté absolue, pourquoi aurait-il fait un Homme qui se trompe ? Le but de Dieu n'était pas de faire l'Homme le plus parfait possible mais le Monde le plus parfait possible (pensée qui anticipe déjà celle de Leibniz !). L'imperfection de l'humain est peut-être nécessaire à la perfection du monde ? Pourtant quand on voit le désastre écologique aujourd'hui, on aimerait que l'Homme soit plus prévoyant !

La source de l'erreur chez l'humain ne vient pas de notre entendement limité mais de l'amplitude de notre volonté qui nous confère une liberté de choix. Or, nous pouvons faire les mauvais choix et il faut maintenir notre volonté dans les limites de notre entendement. Il faut s'abstenir de tout jugement et de tout exercice de la volonté qui est la source de nos erreurs donc !

La Méditation Cinquième parle des choses matérielles, des corps. Les idées claire et distinctes assurent la fiabilité de nos connaissances mais sur les corps, sur l'étendue, nous n'avons aucune certitude et nous connaissons mieux notre esprit (la médecine aujourd'hui ne serait sans doute pas d'accord ?).

L'essence des choses matérielles est l'étendue. Ensuite Descartes apporte une deuxième preuve de l'existence de Dieu si la première n'avait pas suffit. L'essence de Dieu est d'être perfection et d'avoir toutes les qualités au point le plus haut, voire infini, donc Dieu possède aussi la qualité, l'attribut qu'est l'existence sinon il ne serait pas parfait !

Le Sixième et dernière Méditation traite enfin de la question de l'Union de l'âme et du corps (Descartes y reviendra dans son Traité des Passions de l'âme). L'âme est distincte du corps et alors qu'elle est immatériel et inétendue, comment peut-elle être localisé dans l'espace, unie au  corps qui est de l'étendue ? L'esprit relève de pensées, substance pensante. Il y a les vérités de l'esprit - qui sont placées en moi par Dieu - et les vérités du corps (les sens par exemple) qui sont obscures et confuses.

C'est la douleur qui nous permet de savoir que nous avons un corps, que nous ne sommes pas que pensées ! L'Union de l'âme et du corps se fait, pour Descartes, par le biais de la glande pinéale, mais surtout par la connaissance non pas par la clarté et distinction des idées mas par sentiment.

A la fin des Méditations, on est sorti du doute. Seule la question du rêve n'est pas résolue ! Mais là, Descartes pose que dans le rêve, mes pensées sont désordonnées et pas liées entre elles. Si elles le sont, c'est donc que je suis éveillé ! Le monde autour de nous est une construction de nos pensées, la liaison de nos idées ! C'est le sujet qui construit le monde ! Descartes annonce Husserl et la Phénoménologie (Husserl écrira des Méditations Cartésiennes). Descartes achève son ouvrage sur une remarque sur la finitude et la faiblesse de la connaissance, le monde n'est jamais fini, toujours à construire et c'est le but sans fin des Sciences qui connaissent alors un nouvel essor après Descartes (et Francis Bacon) !

L'ouvrage ne s'arrête en réalité pas là car il y a encore après pour encore plus long de textes avec les sept Objections, pointues, tout comme les réponses du Philosophe de la Haye mais ça nous entraînerait trop loin !

A bientôt !

Méditations métaphysiques - René Descartes

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