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Stranger Things - Saison 2

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La Saison 2 de Stranger Things, série géniale des Frères Duffer - diffusée sur Netflix - nous ouvre à nouveau les portes sur ses univers surnaturels. On retrouve, en pleine nostalgie des années 1980, la bande de gamins constituée de Mike Wheeler (Finn Wolfhard), Dustin Henderson (Gaten Matarazzo), Lucas Sinclair (Caleb McLaughlinà et Will Byers (Noah Schnapp) ainsi que les adultes, Joyce Byers (Winona Ryder) et le shérif Jim Hopper (David Harbour) qui protège désormais Onze/Elf/Jane (Millie Bobby Brown) dont il a fait sa fille adoptive. A ces personnages de la première Saison, s'ajoutent de nouveaux personnages !

La série bénéficie d'une écriture assez complexe, mêlant en milieu de Saison pas moins de cinq intrigues qui finissent par se rejoindre.

Will Byers ne s'est toujours par remis, en cette année 1984, de son incursion dans le Monde à l'Envers l'année précédente et est désormais assailli de visions. Pire que tout, il s'avérera qu'il y a contracté une sorte de virus inoculé par le Monstre de l'Ombre, gigantesque entité maléfique. Cette créature contrôle plus ou moins Will et va lâcher ses ramifications et ses Démo-chiens sur Hawkins, la petite ville de l'Indiana, du moins tel est son projet si nos héros ne le contrecarrent pas en se montrant plus rusé que lui !

Pendant ce temps, Nancy Wheeler (Natalia Dyer), toujours en couple avec Steve Harrington (Joe Keery), va, aidée de Jonathan Byers (Charlie Heaton), faire tout son possible pour lever le mystère sur la mort de Barbara, sa meilleure amie, kidnappée dans le Monde à l'Envers dans la Saison 1 et faire plonger le laboratoire responsable de tout. On nage en pleine théorie du complot. Cerise sur le gâteau, on s'amuse en se demandant quand Nancy et Jonathan tomberont finalement dans les bras l'un de l'autre ?

Dustin, lui, a recueilli "D'Artagnan", un innocent petit "Batracien" qui s'avérera être une larve de Démo-Chien. Tout cela pour impressionner Mad Max.

Maxine "Max'" Mayfield (Sadie Sink) et sa brute de frère, Billy Hargrove (Dacre Montgomery) sont des nouveaux émigrés de Californie, suite au divorce de leurs parents et cette Maxine, rousse un peu "garçon manqué", va intégrer la petite bande de copains, "taper dans l'oeil" de Dustin mais se rapprocher davantage de Lucas. La jeune fille est un personnage bien  construit qui se révèle attachant !

Parlons de Onze maintenant, la gamine cobaye, capable de télékinésie et de localiser les gens... Elle s'est réfugiée chez Jim Hopper mais se fait très mal à l'idée d'être cloitrée - pour sa propre sécurité ! - et souffre de ne pas revoir Mike dont elle est éprise ! Elle va finalement fuguer - tandis que Jim se débats avec Joyce pour sauver Will (ce que Onze ignore !) ! - découvrir qu'elle s'appelle Jane Ives et retrouver sa mère catatonique puis sa "Soeur perdue", Kali (Linnea Berthlesen) qui possède elle aussi un pouvoir psychique - mais différent du sien ! - et qui va l'entrainer dans une vendetta contre l'ancien personnel du Labo.

Toutes ces intrigues se rejoignent à la fin quand le Labo est pris d'assaut par les Démo-Chiens surgit des entrailles de la Terre ! Le soucis sera de trouver comment briser le lien entre Will et le Monstre de l'Ombre mais nos héros ne manquent pas de ressources ! Jane/Onze arrive à temps, de retour à Hawkins ! - pour fermer le Portail.

Tout est bien qui finit bien ! Jim adopte Jane Hopper. Le Labo est fermé et les menaces écartées (pour un temps, jusqu"à la Saison 3 ?). Un grand bal d'hiver du lycée a lieu mais dans le Monde à l'Envers, le Monstre de l'Ombre rôde toujours au-dessus du lycée !

Mentionnons au casting la présence de Sean Astin (célèbre pour son rôle de Sam Gamegie dans la Trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson) qui interprête ici le personnage non moins débonnaire de Bob Newby.

Du suspens, un brin d'épouvante, de l'humour sont parmi les ingrédients de Stranger Things ! Certes la surprise de la Saison initiale est passée mais cette Saison 2 s'en tire honorablement ! En tout cas, mon neveu de 8 ans, Keagan, adore cette série qu'il a vu avant moi et les trois Saisons sorties à ce jour ! Je te dédie ce billet, mon petit gars !

J'ai passé, pour ma part un très bon moment à regarder cette série très moderne et qui par ailleurs commence à mettre en place son propre merchandising de romans et de comics !

A bientôt !

Stranger Things - Saison 2

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Le Retour du Deadpool-vivant - Cullen Bunn & Nik Virella

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Pour mon deux-centième billet "comics" sur ce blog, nous allons parler du mercenaire loquace à savoir Deadpool dans un récit imaginé par Cullen Bunn, déjà auteur de la "Massacrologie Deadpool".

Cette histoire est la suite d'une autre histoire du mercenaire en tenue rouge, histoire nommée "La Nuit des Morts-Vivants " et aussi oeuvre de Bunn. Cette histoire, c'est "Le Retour du Deadpool-vivant", titre en forme de clin d'oeil au maître dans ce domaine, George A. Romero !

Les zombies sont décidément très à la mode dans les années 2010 - avec notamment Robert Kirkman et son Walking Dead, thermomètre de sociétés qui vont mal et poussent à la consommation - dont la figure du zombie est une personnification/métaphore. Manger de la chair humaine ou consommer toujours plus (d'objets inutiles !).

Dans le précédent récit, "La Nuit des Morts-Vivants" donc, le monde était envahi de zombies et Deadpool combattait ces hordes de monstres. A la fin, il se présentait comme le remède et répandait sa personnalité chez tous les Rôdeurs. Ici, on découvre l'existence d'une société de "Pools" à l'esprit de ruche. En effet, lorsqu'un Deadpool est mordu par un zombie, ce dernier zombie devient un nouveau Deadpool.

Cette société de Deadpool gagne en importance et veut dominer le monde selon le cycle humains qui deviennent des zombies qui deviennent ensuite des "Pools" ! Seul le Deadpool original qui a conservé son autonomie s'oppose au massacre des derniers humains, devenus du bétail. Il va rencontrer une adolescente qui tente de survivre, la jeune Liz.

On appréciera au passage la parti pris graphique de l'illustrateur, Nik Virella qui a choisi de tout représenter en N&B hormis les Deadpool qui ont droit à la couleur - le rouge en l'occurrence.

Ce récit semble clôturer le cycle "Deadpool et zombies" de Bunn car à la fin, le mercenaire se sacrifie. Mais une personne se lève pour le remplacer et la lutte continue.

Un bon récit qui ne fait pas dans la dentelle - assez gore mais avec aussi la bonne dose d'humour - noir ! - habituelle ! Récit qui est présenté dans le même album que "La Nuit des Morts-Vivants" dans la collection de l'intégrale Deadpool chez Hachette (en kiosques).

A bientôt !

Le Retour du Deadpool-vivant - Cullen Bunn & Nik Virella

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Valérian - Tome 16 : Otages de l'Ultralum - Christin & Mézières

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Dans le tome 16 de la série Valérian, intitulé "Otages de l'Ultralum", nos deux explorateurs du cosmos, Valérian et sa compagne Laureline évoluent de l'univers idyllique d'une croisière de luxe aux champs boueux d'Ultralum, ce carburant qui permets les voyages spatiaux.

L'univers scénarisé par Christin et mis en images par Mezières a maintenant des bases solides et a connu un constant développement, s'étoffant petit à petit au cours des quinze albums précédents. Les auteurs réutilisent donc des éléments des opus antérieurs et en ajoutent de nouveaux. On retrouve bien évidemment le trio de Shingouz, ces informateurs  vénaux, le Transmuteur Grognon de Bluxte et pour notre plus grand plaisir, Point Central dont Mézières nous gratifie de superbes panoramas ! Parmi les retours, on a aussi le Schniarfeur - l'"Arme vivante" du tome éponyme et la princesse Kistna, pourtant assassinée dans le tome "Sur les Frontières". A cette galerie de personnage, s'adjoignent le richissime Grand Calife d'Iksaladam et son insupportable héritier, le califon - qui rappelle le jeune Abdallah dans l'univers de Tintin. On a aussi le Quatuor Mortis, des mercenaires, assassins, chasseurs de prime et terroristes et un duo de détectives siamois.

Signalons au passage qu'avec les milliers d'aliens que contient l'univers de Valérian, l'oeuvre de Christin et Mézières et un plaidoyer pour l'Autre et contre le racisme.

Valérian et Laureline effectuent donc leur croisière cosmique lorsque le Quatuor Mortis surgit avec un Schniarfeur et kidnappe le califon et Laureline. Tous se mettent sur la piste des ravisseurs : Valérian et Kistna, les Shingouz, , les détectives Harry et Frankie ! Le Grand Calife a promis une récompense de  100 Billiards de Poutibloks pour motiver les plus vénaux à retrouver sa progéniture.

Ce sont en fait les extralums, les mineurs de l'Ultralum, qui ont commandité l'enlèvement, en échange de lois et de droits sociaux. Le monarque d'Iksaladam n'est pas sans évoquer nos émirs du Koweit et d'Arabie Saoudite, les pétromonarchies et l'Ultralum, notre pétrole, l'Or Noir.

Mais ici, Christin ne livre pas une BD à thèse ! Ses maîtres-mots sont davantage l'humour et l'action. On a droit au lot habituel de rebondissements ! Un tome qui mets en avant de nombreux éléments d'intrigues et personnages et parviens à nous divertir !

On a même droit à un joli aperçu de la superbe plastique de l'héroïne, Laureline !

Une série toujours aussi excellente !

A bientôt !

Valérian - Tome 16 : Otages de l'Ultralum - Christin & Mézières

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Star Wars - Thrawn : Alliances - Timothy Zahn

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Le nouveau Canon de Star Wars mis en place par Disney ces dernières années continue de se développer. Et cela en multisupports. On se réjouit lorsqu'on a affaire à des auteurs comme Timothy Zahn dont les romans sont des mécaniques bien huilées avec aucun détail laissé au hasard !

L'auteur Timothy Zahn poursuit ainsi sa réécriture de Thrawn, n'hésitant pas à reprendre des éléments de l'univers "Légendes" et en en ajoutant de nouveaux ! C'est là encore très efficace ! Il avait développé Thrawn dans le roman éponyme repris et adapté par la suite en comics. Le cèlèbre Grand Amiral est apparu avant cela dans la série Star Wars Rebels - dès sa Saison 3 si je ne dis pas de bétises.

Le roman Star Wars - Thrawn : Alliances  se déroule entre les Saisons 3 et 4 de Star Wars Rebels et Thrawn vient de subir la "défaite" d'Atollon en laissant s'échapper les Rebelles. Mais ceci ne lui a pas fait perdre les bonnes grâces de l'Empereur Palpatine qui a détecté une perturbation dans la Force et envoie le Chiss enquêter dans les Régions Inconnues - potentiel réservoir d'intrigues ! - pour découvrir de quoi il en retourne ! Mais cerise sur le gâteau, son autre fidèle serviteur, Dark Vador, va accompagner le Grand Amiral dans cette mission.

Mais ce n'est pas la première fois que Thrawn s'associe à Vador car en réalité il avait déjà effectué une mission, par le plus grand des hasards dans la même région de l'Espace, avec l'ancienne identité du Sith, en compagnie du Jedi Anakin Skywalker.

On suit donc, dans ce roman, deux intrigues en parallèle, une dans le "présent"  avec Vador et Thrawn pour le compte de l'Empire et l'autres "à l'époque" de la Guerre des Clones avec Anakin, Padmé et le Chiss.

Concernant les lieux de l'action, la planète Batuu et son avant-poste Black Spire, sont mis en avance et c'est à dessein car c'est l'environnement des nouveaux parcs d'attractions de Disney immersifs, dans l'univers Star Wars, Galaxy's Edge ! Mais je doute que tous les visiteurs du parc aient lu ce roman.

Thrawn se montre un génie de la tactique à son habitude, prévoit toujours tout avec plusieurs coups d'avance et devine même la nature de la relation entre Anakin et Padmé. On peut même supposer qu'il a découvert la véritable identité de Vador - mais n'en laisse rien paraitre pour sa sécurité.

Concernant les deux intrigues parallèles, dans un cas, les héros démantèlent une usine qui fabrique des superdroides de combat en cortosis (autre invention jadis de Zahn !), cette matière qui désactive les sabres-lasers au contact, et dans l'autre cas, nos protagonistes découvrent une race alienne des Regions Inconnues, les Grysks (en quelques sortes les nouveaux Yuuzhan Vong - avec quelques différences, notamment sur leurs technologies !) qui projette d'attaquer l'Ascendance Chiss puis l'Empire. Cette nouvelle menace bloque les voies hyperspatiales à des fins d'isolement et enlève des fillettes Chiss sensible à la Force (la perturbation de la Force détectée par Dark Sidious !).

Un très bon roman qui donne envie de voir quelles seront les prochaines évolution de ce personnage si intéressant, "joujou" personnel de Zahn, qu'est le Grand Amiral Thrawn. Mais l'avenir de celui-ci étant un peu"bloqué" par les autres projets de Disney, on se prends à rêver de romans et comics explorant les Régions Inconnues !

Roman passionnant pour l'interaction entre Thrawn et Anakin/Vador !

A lire toutes affaires cessantes pour les fans de Star Wars ! Un troisième roman avec Thrawn existe dans le nouveau Canon, pas encore traduit à l'heure actuelle et qui a pour titre en anglais : Star Wars - Thrawn : Treason.

A bientôt !

Star Wars - Thrawn : Alliances - Timothy Zahn

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Vivre sans pourquoi - Alexandre Jollien

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Voici déjà le troisième essai que je lis d'Alexandre Jollien, philosophe, écrivain, père de famille et handicapé moteur cérébral. Vivre sans pourquoi - sous-titré "Itinéraire spirituel d'un philosophe en Corée" - est un parcours initiatique qui nous emmène loin en Asie et loin de nos habitudes et préjugés !

S'agit-il d'une quête de soi ? Pas sûr car Jollien nous montre qu'il est préférable de se défaire de notre égo, de cesser de se juger précisément et de ne penser qu'au jugement que les autres portent sur nous. Aussi se tourner vers le Christ et vers Dieu qui n'est pas un Dieu qui juge et qui tient des comptes !

S'agit-il alors d'une quête du sens ? Pas exactement à ce que j'ai compris car, dans l'orientation à ce texte que lui donne son titre, il convient de cesser de se questionner. Pour faire simple, ce que Jollien a appris de son maïtre zen et de lectures comme celle de Maître Eckhart est que le mieux est encore de s'abandonner et de souscrire à la vie, dans tous ses aspects.

Les sagesses antiques et orientales sont, selon moins, plus bénéfiques à notre équilibre que n'importe quelle prescription d'antidépresseurs dont nous alimente ces charlatans de psys ! Attention, je ne vous dis pas d'arrêter votre éventuelle médication sans l'accord du dit psy !

Jollien, qui vit dans un corps, défaillant, comprends aussi qu'il faut accepter le corps ! Il s'agit de vivre dans la joie et aussi dans l'amour du prochain, donner moins d'importance aux objets et cesser la rumination mentale ! Mettre également fin au bavardage !

La vie n'en sera pas plus facile mais on s'enlèvera ainsi bien des soucis ! Les Stoïciens, que Jollien ne cite pas explicitement mais qui ont influencé le Christianisme, parlent d'agir sur nos représentations.

Alexandre Jollien se forge ici des outils, à la fois avec le Christianisme et aussi avec le Bouddhisme ! Etrange syncrétisme mais pas si illogique, ni impensable au fond ! Matthieu Ricard est aussi mentionné.

J'ai beaucoup apprécié ce livre mais sa lecture demande une certaine part de méditation et de réflexion pour tenter de saisir le "message" de Jollien si message il y a ? C'est bien plus un "carnet de route" d'un itinéraire personnel. Je vous ai fait ici la version courte, synthétique mais forcément incomplète.

A bientôt !

Vivre sans pourquoi - Alexandre Jollien

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Homeland - Saison 7

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Les aventures de Carrie Mathison, analyste de la CIA, continuent dans la Saison 7 de Homeland, cette série qui surfe sur l'actualité géopolitique. Cette fois-ci, les scénaristes ont repris la thématique des fake news et les rumeurs qui avaient couru comme quoi la Russie de Poutine avait essayé de s'immiscer dans la politique intérieure des démocraties occidentales, en soutenant Donald Trump ou Marine Le Pen.

Ces accusations restent bien sûr hypothétiques mais Homeland va se faire un plaisir de jouer sur ce fantasme ! On délaisse un temps ici le terrorisme islamiste pour renouer avec des intrigues dignes de la Guerre froide !

La prise de pouvoir de la Présidente des USA, Elizabeth Keane - jouée par Elizabeth Marvel - se révèle compliquée ! A la fin de la Saison 6, elle a échappé à un attentat et une tentative d'assassinat qui a coûté la vie à Peter Quinn - joué par Rupert Friend ! Ceci pose au passage la question, les hommes de Carrie Mathison sont-ils destinés à tous mourir ?

Une purge s'en est suivi ! Les troubles à l'intérieur du pays continuent ! Dans la première partie de la Saison 7 - qui compte 12 épisodes, c'est Brett O'Keefe, - un journaliste "fouille-merde"  - joué par  Jake Weber - qui va mettre le boxon ! Celui-ci multiplie les prises de positions contre la Présidente Keane, dénonce son autoritarisme et s'associe à une bande de survivalistes ! Ceci se terminera par un bain de sang avec le FBI !

Ca se profile mal pour Keane mais ce n'est pas tout ! Le général MacClendon, impliqué dans l'attentat, est assassiné/empoisonné en prison et une cabale est montée avec Simone Martin, une espionne d'origine française travaillant pour les Russes, jouée par Sandrine Holt pour faire porter la responsabilité de ce meurtre par un faux témoignage, sur la Présidente via son chef de cabinet, David Wellington, joué par Linus Roache !

Quel rôle joue Carrie Mathison - toujours jouée par Claire Danes - dans tout ça ? Elle est contactée par Dante Allen, - joué par Morgan Spector - un agent du FBI, qui mets notre héroine sur la piste de Simone Martin, lançant en fait la machination ! Carrie est donc manipulée à son corps défendant dans la première partie de la Saison et n'aura de cesse de rattraper sa "bourde" par la suite !

Carrie doit faire face à de nombreux dilemmes ! Elle a toujours l'Epée de Damoclés de sa bipolarité au-dessus de la tête sachant que ses médicaments ne font plus effets et la rechute la guette ! Je déplore juste à ce stade que la description de la maladie relève plus ici de fantasmes de scénaristes que d'une approche réaliste (mais bon, on a vu pire au cinéma !) !

Carrie doit en outre concilier sa mission au service de la nation et l'éducation de sa fille, "Franny" ! Elle finira par en perdre la garde !

Ce sont bel et bien les Russes qui sont à l'origine de tout : massacre de Lucasville, assassinat de MacClendon, élimination des témoins, la cellule russe du redoutable Yevgeny Gromov - joué par Costa Ronin - tire toutes les ficelles et à Washington, le Sénateur Sam Paley - joué par Dylan Baker - fait tout pour destituer la Présidente !

L'opération de la dernière chance se déroule en Russie pour exfiltrer Simone Martin ! Ca n'empêchera pas la chute de Keane ! La vérité sera révélée et Palay devra rendre des comptes !

Mais hélas, Carrie est capturée par les Russes et laissée des mois entiers en prison sans traitement ! Saul parvient à récupérer notre analyste mais celle-ci ne le reconnait plus ! Que va-t'il se passer dans la Saison 8 qu'on nous annonce d'ores et déjà comme la dernière Saison !?

Dans cette Saison 7, on baigne dans une ambiance de complot ! Ca bavarde beaucoup et les scènes d'action proprement dites ne composent pas l'essentiel de l'intrigue ! De la bonne vieille manoeuvre de "Barbouzes" ! On quitte le terrorisme islamiste pour parler de la défense des libertés fondamentales !

J'ai eu un peu de mal à accrocher au début de la Saison - et il y a quelques temps morts au milieu du récit ! - mais ça reste intéressant   ! On est cependant loin de l'orientation initiale de la série avec le soldat Brody ! La bipolarité de l'héroïne est toujours très présente dans la série !

La Présidente Keane est remarquable par sa psychorigidité et son caractère détestable ! Piètre vision/image d'une femme de pouvoir !

Evidemment, Saul Berenson - joué par Mandy Patinkin - est toujours de la partie ! Et on retrouve aussi Beau Bridge qui interprète le vice-président Ralph Warner !

Carrie va-t'elle connaitre un sort à la Jack Bauer à la fin de 24 heures chrono, livrée aux Russes ?

A bientôt !

Homeland - Saison 7

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Lucky Luke : Canyon Apache - Morris & Goscinny

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Voici peut-être un des albums les plus fameux de Lucky Luke, toujours par Morris et Goscinny, le très réussi "Canyon Apache", cinquante-sixième histoire de la série, publiée en album en 1971 !

Lucky Luke est mandaté par le Bureau des Affaires indiennes pour savoir pourquoi le chef Apache Patronimo ne cesse de harceler les militaires du Fort Canyon commandés par le colonel O'Nollan.

En réalité, notre colonel nourrit une haine féroce envers les tribus locales qui mènent une guerre de harcèlement faite d'expéditions punitives des deux côtes et de replis des indiens derrière la frontière mexicaine. Est-ce parce que, comme ses hommes, il est d'origine irlandaise que O'Nollan est si têtu?

En cuisinant le chef de Fort Canyon, Luke va apprendre l'origine de sa rancoeur ! Son cher fils a disparu lors d'une attaque menée par Bisteco, le père de Patronimo, l'actuel chef des Apaches ! Notre cow-boy solitaire décide alors d'user d'un stratagème pour enquêter chez les indiens et savoir si un homme blanc n'a pas jadis intégré la tribu !

Notre héros va alors se faire accepter par les indiens en passant des épreuves assez "folkloriques", occasions d'autant de brefs gags très efficaces dont Goscinny a le secret ! Nos indiens ont des moeurs assez étranges ! Comme cette méthode de torture à base de miel et de fourmis !

Luke trouve un allié inattendu alors qu'il est en difficulté - car la confiance accordée par les indiens est fragile ! - en la personne du papoose Coyotito ! "LuckyLuko" tombe en disgrâce et retrouve le colonel puis les deux hommes sont capturés !

C'est alors un twist final assez cocasse que nous a préparé Goscinny ! O'Nollan retrouve son fils parmi les indiens grâce à un signe de reconnaissance et on apprends que Patronimo n'est pas si "indien" qu'il le prétends ! Des liens se reforment et un terme est mis à la guerre !

Le titre "Canyon Apache" vient de ce passage étroit, ce canyon,  où O'Nolan s'obstine à faire passer ses caravanes qui sont alors la cible de pluie de rocher ! L'histoire démarre avec ce gag !

Un très bon album que je lis et relis avec toujours autant de plaisir !

A bientôt !

Lucky Luke : Canyon Apache - Morris & Goscinny

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Mort ou vif - Sam Raimi

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Dans la carrière du réalisateur Sam Raimi, entre la série des Evil Dead et celle des Spider-Man, il y a des films comme Mort ou vif, production de 1995 où notre homme s'amuse à jouer avec - tout en les cassant ! - les codes du western ! De plus le film bénéficie d'un beau casting !

Le duel aux pistolets est l'une des images d'Epinal du genre où entre deux cow-boys, ce sera à celui qui dégainera le plus vite ! Mort ou vif - qui tire par ailleurs son titre français de la phrase que l'on trouve sur les avis de recherche pour chasseur de prime(et s'intitule The Quick and the Dead en VO !) - joue sur ce cliché en nous proposant d'assister à un concours de duels sur trois jours ! C'est l'occasion de nous montrer une belle galerie de figures de l'Ouest : le Kid, Lady, Cheval moucheté, Cort, le Danois, le Sergent Cantrell, ou encore l'As - tous engagés dans la compétition organisée par le redoutable Herod - joué par Gene Hackman, diabolique à souhait !

Lady, c'est Sharon Stone qui nous montre ici qu'elle est aussi dangereuse avec un pistolet qu'avec un pic à glace ! La jeune femme surgit du désert vient en fait assouvir une vengeance, mener sa petite vendetta personnel et reprendre une ville - qui se nomme à point Redemption ! - au terrible Herod qui règne en maître des lieux, taxant les habitants contre sa protection. Ces derniers n'hésiteront pas à recruter un tueur à cages en espérant que le tireur d'élite parvienne à abattre leur tortionnaire lors du concours !

On est aussi ici dans une histoire de filiations ! Herod a un fils, le Kid - joué par Leonardo Di Caprio -, un petit voyou très habile de la gachette mais méprisé par son paternel et bien décidé à faire tomber son géniteur de son piédestal lors de la compétition. Mais Herod a préféré se choisir une sorte de "fils spirituel" en la personne de Cort - joué par un jeune Russell Crowe, ancien homme de main du hors-la-loi qui est devenu prêtre et a fait voeu de non-violence après qu'Herod l'ait forcé à tuer un homme d'Eglise ! Ce Cort cherche clairement sa rédemption et se rapprochera de Lady avec qui il nouera alliance contre Herod, l'homme à abattre décidément !

Ca va donc sévèrement jouer de la gâchette dans ce film : Colt, Remington et Smith &Wesson sont de sortie et la poudre va parler plus d'une fois ! C'est une véritable épreuve pour Lady ! Et Herod est protégé par ses "hommes en noir" (dans leurs imperméables noirs !) et le bandit fixe les règles ! Les perdants sont eux littéralement dépouillés !

Un film tout en symbolique ! Le scénario est très élaboré. Lady figure un modèle d'émancipation féminine à l'image de Sharon Stone, femme maîtresse de son destin qui a su gérer sa carrière avec brio et intelligence ! Mais Lady va-t'elle perdre son âme dans l'épreuve comme jadis Cort ?

En réalité, Lady est la fille de l'ancien Marshall - joué par Gary Sinise - que Herod a assassiné pour prendre la ville, il y a des années ! On comprends donc mieux ses motivations.

Bref, j'ai beaucoup aimé ce film et Sam Raimi réussit bien l'exercice de se frotter au western !

A bientôt !

PS : Ce film constitue mon 450ème "Coup de coeur" sur Overblog !

Mort ou vif - Sam Raimi

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Let the Music Play - Barry White

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Je continue d'emprunter des CD à mon voisin et ami Rico, grand mélomane, pour parfaire ma culture musicale. Nous allons aujourd'hui parler du crooner afro-américain Barry White, aussi imposant par sa stature corporelle que par son corpus musical !

L'attente était donc grande car cet artiste est un monument du rythm & blues et de la soul des années 1970 à 2000 et ai porté mon attention sur son album de 1976 : Let the Music Play (à moins qu'il ne s'agisse d'une compilation plus récente portant ce même titre) et disons le tout de suite, ai été déçu !

Barry White chante l'amour sur tous les tons et les douze titres de cet opus le confirment ! S'agit-il d'une musique pour faire l'amour ? Ca m'a plus fait penser à de la musique d'ascenseur ! Encore qu'on puisse faire l'amour dans l'ascenseur ! Des titres évocateurs comme "I Love You More Than Anything", "Love Serenade - part I & II", "September When I First Met You", "Look At Her" ou encore "Oh Love, We Finally Made It" !

Certes notre chanteur a une voix puissante et suave, de baryton-basse, qui nous emporte vers quelques rêveries sensuelles mais j'ai trouvé l'ensemble assez monotone et répétitif ! Je retiendrais surtout les deux premiers titres de l'album, les plus connus que sont "Let the Music Play" et "Can't Get Enough of Your Love, Babe", les plus emblématiques !

Mais donc, tous ces titres/ "tubes" se ressemblent et ai assez vite décroché ! Après, je ne connais pas sa discographie et ce n'est peut-être pas son meilleur album, l'"album de la maturité" comme on dit traditionnellement - mais c'est le seul qu'avait à me proposer mon cher Rico ! Je fais peut-être un peu le difficile et devrais laisser une seconde chance à Barry White !

J'ai trouvé aussi que Barry White en "faisant des tonnes" mais c'est sans doute propre aux crooners par nature dans la séduction à outrance ! Bilan très mitigé tout au plus !

A bientôt !

Let the Music Play - Barry White

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Le Prix du danger - Yves Boisset

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Le Prix du danger, film d'anticipation et de critique sociale franco-yougoslave d'Yves Boisset, sorti sur les écrans en 1983 m'avait scandalisé à l'époque. Basé sur une nouvelle éponyme de Robert Sheckley, ce long-métrage préfigure la télé-réalité avec 30 ans d'avance et est aussi un ancêtre de films comme Battle Royale  ou Hunger Game.

Le Prix du danger mets sous notre regard ce qu'il y a de plus noir dans la nature humaine. Dans une société déshumanisée, un jeu-télé à succès propose à cinq traqueurs de chasser un chômeur qui doit leur échapper et rejoindre un endroit secret si il veut gagner un million de dollars et accessoirement avoir la vie sauve !

Ce jeune chômeur, c'est François Jacquemard, incarné à l'écran par Gérard Lanvin. Le présentateur de la chaine CYV qui retransmets en direct le show meurtrier, c'est Michel Piccoli qui campe avec efficacité un personnage très irritant et tout en cynisme dans ce qui est un retour à la barbarie canalisée des jeux du cirque de l'Antiquité !

Au casting, signalons aussi Marei-France Pisier, Bruno Cremer, Andréa Ferréil, Jean-Claude Dreyfys et Gabrielle Lazure !

A l'époque, ce film m'avait scandalisé par sa cruauté et aussi par l'image qu'il donnait des chômeurs, ici inutiles, désespérés et "chair à canon bonne à tuer", mon propre père étant alors au chômage ! Mais je n'avais pas perçu que c'était une analyse assez fine de sociétés qui amorçaient alors leur tournant néolibérales avec Reagan, Thatcher et Mitterrand, obsédées par le fric et le paraître !

Pour la petite histoire, c'est un vrai désespéré de la vie qui aurait du tenir le rôle principal si il ne s'était suicidé. Le film avait été diffusé aux Dossiers de l'écran  en février 1987 suivi d'un débat ayant pour thème "Quelle télévision pour demain ?". Aujourd'hui, le monde de la télévision, sorti des séries-télé elles-même souvent violentes, n'est guère reluisant entre Cyril Hanouna et Les Anges de la téléréalité. Ce qui fait que j'ai remisé mon poste dans un carton depuis 4 ou 5 ans ! Sans regrets !

Ce film possède aussi une ambiance 1984 d'Orwell ou encore lorgne vers Orange mécanique. Mais plus qu'un film d'action, un film qui questionne et fait réfléchir !

Voilà, je signe ici avec cette article mon 500ème billet "Cinéma" sur Overblog - sous réserve que je n'ai pas oublié de taguer des articles et en ne comptant pas mes articles sur des films X du Skyblog secret ! A venir, 500 autres films !?

A bientôt !

Le Prix du danger - Yves Boisset

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