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Les Fous du volant - Hanna-Barbera

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Avant que les animes et les mangas ne déferlent sur nos contrées dans les années 1980, les productions américaines se taillaient la part du lion dans l'univers des dessins animés ! Et particulièrement la maison Hanna-Barbera !

Ici, on a surtout retenu la série Scooby-Doo, mais il va être question présentement d'une autre production avec Satanas et le chien Diabolo. On va parler des Fous du volant.

A l'origine, Les Fous du volant puise son inspiration dans un film de Blake Edwards (le papa de La Panthère rose) intitulé La Grande Course autour du monde, daté de 1965 et qui est la reconstitution d'une course mythique de l'année 1908 ! Gros budget et tournages à travers les Etats-Unis et l'Europe pour un film rocambolesque inspiré du muet !

Les Fous du volant  (Wacky Races en VO) voit le jour en 1968 et est une revanche de William Hanna et Joseph Barbera contre la censure américaine et les associations de parents. La série délivre une grosse dose d'humour au cours de ses 34 épisodes d'un format de onze minutes qui voient un duo de tricheurs, Satanas et Diabolo, tout tenter pour gagner une course automobile à bord de leur bolide la Démone Double-Zéro mais, la morale est sauve, sont bien punis en finissant quasiment à chaque fois dernier ! Un épisode égal une course !

Quelque part, ça fait penser, dans le genre d'humour, à des séries comme Bip-bip et le Coyote.

On a ici tout une panoplie d'une douzaine de véhicules bien typés avec des équipages improbables : la savant fou, les gangsters, les hommes des cavernes, les bûcherons, la jolie fille, le beau gosse, les militaires et j'en passe ! Et autant de véhicules aux noms tout aussi farfelus : la Dingo-Limousine, la Caraverne, la Pussy-Cat,, la Turbo Terrific,e le Coucou-Casse-cou ou encore le Tocard Tank !

Cette série a marqué mon enfance et j'en regarde aujourd'hui à nouveau les épisodes avec plaisir grâce à Dailymotion ! De l'humour simple mais efficace avec une morale !

Par la suite, Satanas, Diabolo et d'autres personnages devaient connaitre une belle postérité ! Nos deux tricheurs devaient chasser - avec autant de succès ! - Séraphin le pigeon voyageur dans Satanas et Diabolo, Pénélope Joli-Coeur devait aussi avoir sa propre série, Roc et Gravillon, les hommes des cavernes, devaient inspirer le Capitaine Caverne - entre autres séries parmis d'autres ! On eut aussi les aventures de Diabolo !

Une nouvelle série des Fous du volant est diffusée depuis 2017 !

A bientôt !

Les Fous du volant - Hanna-Barbera

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Play-back - D. Daeninckx

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Play-back est un roman de Didier Daeninckx, à ne pas confondre avec Play-back de Raymond Chandler. Pourtant les deux ouvrages ont en commun d'être des polars ou des romans noirs (les distinctions m'échappent!) et dans le cas du livre de Daeninckx, l'intrigue se déroule dans les années 1980 à l'ombre du TOP 50, des magouilles du show-biz et sur fond de crise industrielle.

Patrick Farrel est un jeune écrivain auquel les éditions Noséné vont faire appel pour pondre une biographie de Bianca B. la star du HIT 50, bref il devient un nègre!

Il fait donc le voyage jusqu'à Longrupt en Lorraine et découvre une région en pleine effondrement : les usines sidérurgiques ont fermé, celles qui restent sont délocalisées en Chine - propos qui en passant reste plus que jamais d'actualité.

C'est donc au final un roman de la mélancolie et de la décrépitude mais que Daeninckx traite avec un certain humour pour éviter que la lecture ne soit trop pesante. L'enquête est classique et la lecture plaisante.

J'avais choisi ce roman de manière totalement aléatoire dans une des bibliothèques municipales que je fréquente . Le hasard fait parfois bien les choses. Je n'avais pas fait au départ le rapprochement avec Didier Daeninckx, l'auteur d'un autre roman, le Der des Der dont j'avais lu il y a peu de temps l'adaptation BD par Tardi.

Une bonne surprise donc et je reviendrais probablement sur cet écrivain à l'avenir si je met la main sur d'autres de ces livres.

A bientôt pour d'autres découvertes !

Précision : l'édition Folio que j'ai lu date de 1992, ce n'est donc pas un nouvel auteur. Il est né en 1949 et a travaillé comme ouvrier. Il est par ailleurs très engagé à gauche.

Play-back - D. Daeninckx

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Star Wars - Invasion of Theed Adventure Game

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Qu'il s'agisse de West End Games ou ensuite de Wizards of the Coast, les éditeurs américains des jeux de rôles Star Wars ont éprouvé le besoin de publier, à côté des livres de RPG proprement dits, des jeux de plateaux reposant sur des mécanismes de jeu semblables ! Chez WEG, on eut un jeu sur la Bataille de Hoth, un autre sur celle d'Endor, des simulateurs de combats de chasseurs (dont Star Warriors, Guerriers des Etoiles  en VF) ou un simulateur de combat au sabre-laser !

Wizards of the Coast eut des ambitions plus modestes et, sauf erreur de ma part, ne sorti que ce "Invasion of Theed Adventure Games", en octobre 2000, peu de temps après la sortie de l'Episode I

On suit dans ce jeu de plateau un groupe de jeunes gens confronté à l'invasion de Naboo, de la ville de Theed en particulier, par la Fédération du Commerce et ses armées de droïdes.

Dans les fait, publiée en même temps que le nouveau jeu de rôles de Wizards en 2000, cette boite est destinée à l'initiation en présentant des règles simplifiées du jeu de rôles et une aventure prête à jouer livrée avec tous ses accessoires.

On apprendra donc à gérer les combats, la Force, l'expérience. La présence d'un MJ est donc nécessaire et il y a un livret contenant les aventures qui se déroulent pendant l'invasion de Theed. Ces aventures sont simples, sans grandes complications ni péripéties et donc courtes à jouer. On pourra les intégrer dans une campagne classique, notamment les scénarios du guide "Secrets of Naboo" publié par ailleurs !

Parmi les accessoires, on a donc feuilles de personnages en couleur, avec résumés des règles importantes; carte, pions, et même une figurine de jeune Wookiee façon Kenner qui figure l'un des héros de la boite ! A noter que le personnage de la Jedi, Sia-Lan Wezz réapparaitra dans le dernier tome - Epilogue" - de la série de BD "Légendes" de 2004 "Clone Wars" où elle connaitra un sort funeste des mains de Dark Vador himself !

Voilà, on ne peut que louer toutes ces initiatives en faveur de l'initiation au jeu de rôles encore que ce soit là l'aspect "technique de simulations" qui soit mis en avant et pas l'aspect "storytelling" !

Ca n'a hélas jamais été traduit en français !

A bientôt !

Star Wars - Invasion of Theed Adventure Game

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Le Chien jaune - Georges Simenon

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Dans la série des Maigret, je voudrais Le Chien jaune, roman policier écrit par Georges Simenon et publié en 1931. J'avais lu ce livre en classe de Cinquième ou Quatrième je crois et l'ai relu depuis.

Quatre joueurs de cartes ont l'habitude de se retrouver à l'Hôtel de l'Amiral pour leur parties, dans la ville côtière de Concarneau Des gens honorables selon toutes apparences !  Parmi ces joueurs, M. Mostaguen se prends une balle dans le ventre en fin de soirée, tirée depuis la boite aux lettres d'une maison vide. Maigret est dépéché pour enquêter avec tout son calme olympien et son pragmatisme !

Deux jours après, un journaliste du nom de Jean Servières disparaît et le siège de sa voiture est retrouvé maculé de sang. Puis M. Pommeret meurt empoisonné ! Emoi dans la petite ville. Le dernier joueur, le docteur Michoux, s'attend à y passer aussi !

On a ici toutes les bonnes recettes d'un classique du polar ! Simenon sait tout aussi bien mener une intrigue policière que décrire les moeurs de la France profonde en bon écrivain-sociologue ! Une France un peu moisi à vrai dire !

Sur ces entrefaits, un colosse, un vagabond, est arrêté tandis qu'un chien au poil jaune ne cesse d'errer sur les lieux ! Servières est retrouvé bien vivant à Paris après avoir confié un papier alarmiste au Phare de Brest.

Maigret voit tout de suite clair dans ce théâtre de dupes et s'intéresse à Emma, la fille de salle de l'hôtel. Partant de là, il commencera à élucider l'affaire !

Sans vous dévoiler l'intrigue, disons qu'il s'agit là dune histoire de vengeance et que nos joueurs de cartes n'ont pas la conscience tranquille et ont causé du tort à un marin du coin. Maigret découvre le pot aux roses et envoie les vrais coupables de crimes du passé en prison !

Maigret fait reposer ses conclusions sur l'intuition plutôt que sur la déduction scientifique. Le chien jaune, lui, est un symbole de la peur ambiante.

Ce récit a été adapté plusieurs fois, notamment au cinéma dès 1932 et deux fois dans la série avec Jean Richard : en N&B en 1968 et en couleurs en 1988.

Un récit "carré" avec une bonne morale !

A bientôt !

Le Chien jaune - Georges Simenon

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Crack Down - Sega

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Nous allons maintenant évoquer un jeu vidéo sorti en borne d'arcades en 1989, le Crack Down de Sega dont le principale particularité est de permettre à deux joueurs de se défouler en même temps sur des écrans splittés ! On est un peu dans la lignée d'un Gauntlet II puisque vous dirigez vos héros en vue de dessus. L'écran splitté permet de jouer en coopération - en équipe ! - ou chacun de son côté !

Vous êtes sur la piste du Dr. Oskar K., un col blanc qui dirigeait un laboratoire de recherche produisant notamment des cyborgs et des mutants. Mais celui-ci est devenu fou - et veut sans doute conquérir le monde ! Vous et votre partenaire, armés jusqu'aux dents en pistolets et fusils d'assaut devez investir le complexe et poser un maximum de bombes pour en faire sauter les différentes ailes. Mais les ennemis sont légions !

Vous pouvez tirer dans huit directions ou vous plaquer aux murs mais gare le moindre tir qui vous touche vous tue car il n'y a pas de barre/jauge de vie juste un certain nombre de vies ! Une mini-map en haut, au milieu de l'écran vous détaille le niveau en cours et vous y localise ! Enfin, vous avez aussi un bouton "super-bombe" qui nettoie tout l'écran des ennemis - à utiliser en nombre limité !

Le jeu est assez vaste puisqu'il comporte pas moins de 16 niveaux. Ai eu l'occasion d'y jouer à l'époque mais sur la borne d'arcades et pas sur les adaptations sur Atari ST, Amiga, Amstrad CPC, PC MS-DOS, Sega Mega Drive, Commodore 64 et ZX Spectrum… J'ignorais même que le jeu avait été adapté sur les machines de salon !

Un jeu qui tient à la fois du shoot them up et de l'exploration ! La réalisation est nickel sans être époustouflante ! Les phases de jeu sont séparées par des séquences d'animation, génériques et autres transitions.

Je ne me rappelais plus de ce jeu avant d'en relire un test dans un vieux magazine spécialisé Gen 4 que je jetais !

A bientôt !

Crack Down - Sega

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Le Prince des étoiles - Jack Vance

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La Geste des Princes-démons est une saga de SF de Jack Vance, publié à partir du milieu des années 1960. C'est une sombre histoire de vengeance où un héros victime d'un préjudice va occire des "Princes-démons" au fil des romans ! Comme c'est une "Geste", on peut s'attendre à des exploits guerriers ! Il y a en tout cinq tomes dans ce cycle !

Le premier tome, paru en 1964, s'intitule "Le Prince des étoiles". Kirth Gersen enfant et son grand-père sont les seuls rescapés d'un raid d'esclavagistes dirigés par cinq Princes-démons, sur la ville de Mount Pleasance, sur la planète Providence. Le jeune héros parcourt ensuite l'espace civilisé et policé de la galaxie, nommé Oecumène et s'aventure quelques-fois dans l'Au-Delà, la partie "sauvage", repaire des hors-la-loi ! Comme Star Wars avant la lettre, on a donc une vaste galaxie ! Kirth se forme se faisant à l'art de la survie, au combat, à l'assassinat notamment par empoisonnement.

Les cinq Princes-démons (un par tome !) sont Attel Malagate, Kokor Hekkus, Viole Falushe, Lens Larque et Howard Alan Treesong. On est en l'an 1524 du nouveau calendrier, correspondant à l'an 3524 après J.-C. et le récit débute avec Gersen sur la planète Smade qui retrouve la piste d'Attel Malagate. La traque ne sera pas facile car celui-ci est en réalité une créature extra-terrestre, un Prince des étoiles (d'où le titre de ce premier volume !) !

On a donc un héros super-entrainé, voué et déterminé à se venger. Les chapitres s'ouvrent par des petits textes séparés présentés comme des extraits techniques ou littéraires, voire des dictons populaires, qui pose le cadre, renseignent sur les moeurs, la société, la technologie ou l'histoire. Ces extraits sont tirés de l'ouvrage encyclopédique du baron Bodissey  !

Cette histoire de vengeance est donc le prétexte à décrire tout un univers, avec sa logique ! Mais évidemment le décor ne vaut rien si il ne sert pas une bonne histoire et ici le récit est assez prenant ! On suit la vengeance de Kirth Gersen au long cours !

Bref, de la bonne SF bien "vintage" qui n'a rien à envier à un Damasio ! Jack Vance est une valeur sûre !

Je vous dis à une prochaine pour la suite de cette "Geste" !

A bientôt !

Le Prince des étoiles  - Jack Vance

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Aquablue - Tome 1 : Nao - Thierry Cailleteau & Olivier Vatine

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Parlons maintenant d'une série de BD de science-fiction des années 1990, Aquablue, une oeuvre matinée de sensibilité écologique et bien dans l'air du temps ! On retrouve des points commun avec le film Avatar de James Cameron : un peuple d'indigènes proches de la nature face à une mégacorporation venue exploiter jusqu'au bout les ressources d'un monde, ici une planète aquatique !

Le tome 1 de la série se nomme "Nao", du nom d'un jeune orphelin d'origine terrienne qui est le seul survivant d'un croiseur spatial de plaisance, l'Etoile Blanche,  et qui a atterri (amerri plutôt !)  dans un canot de sauvetage sur la planète Aquablue, alors qu'il était bébé, accompagné de Cybot le robot nurse ! Ca rappelle un peu le naufrage du Titanic.

Nao a alors un statut particulier auprès des natifs de ce monde car Uruk-Uru, une gigantesque raie manta divinisée, lui a accordé de l'attention ! Nao s'intègre et va mettre vivre une idylle avec une des habitantes à la peau-bleue !

Mais le Consortium Texec, venue de la Terre débarque pour faire main basse sur les ressources d'Aquablue, en exploiter les sources d'énergie en mettant à mal le climat et l'équilibre écologique en choississant la violence, épaulé par les mercenaires de l'armée privée d'Ulla Morgenstern.

Le combat est déséquilibré avec des lances contre des lasers ! Mais bientôt, certains Terriens dégoûtés par les actions de la Texec vont rejoindre le camp de Nao ! Ce tome 1 raconte les origines de Nao et les cinq premiers tomes, la lutte contre le Consortium.

Cette série introduit des thèmes nouveaux dans la bande dessinée : l'anticolonialisme, l'humanisme, l'écologie... Le Tome 1 est publié en album dès 1988 par Delcourt après avoir investi les pages de la revue L'Argonaute. "Nao" a obtenu le Prix Alph'Art Jeunesse au Festival d'Angoulème 1989.

C'est Thierry Cailleteau qui scénarise et Olivier Vatine qui dessine. Les deux se brouilleront par la suite et Cyro Tota  (que l'on connait surtout pour Photonik  dans les revues Mustang puis Spidey des Editions LUG et pour Les Conquérants de Troy dans la série Lanfeust !) succédera à Vatine à l'illustration, à partir du Tome 5 ! Le style de Vatine était assez particulier, évoquant la peinture et la "vieille école" ! Avec des visages doux et expressif à l'opposé des visages anguleux de Tota, évoquants plus la violence du récit !

Au cours des cinq premiers albums, le combat de Nao et des siens les méneront sous les eaux, dans l'espace et Nao ira même sur Terre revendiquer son héritage.

On doit aussi à Olivier Vatine l'album L'Héritier de l'Empire, adaptation en BD du roman Star Wars éponyme de Timothy Zahn.

A bientôt !

Aquablue - Tome 1 : Nao - Thierry Cailleteau & Olivier Vatine

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We Can't Dance - Genesis

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Je ne reviendrais pas ici sur la genèse et la carrière du groupe de pop-rock progressif britannique Genesis - le ferais quand je parlerais de leurs premiers albums. Ici, on retrouve le groupe dans sa configuration de 1991 pour l'album très réussi We Can't Dance  - qui sera l'un des derniers succès de cette formation en réalité. On a donc qui remplace Peter Gabriel en chanteur, Phil Collins, alors dans ces années 1980 - début des années 1990 en plein sur la vague du succès dans sa carrière solo ! Il est accompagné de deux larrons : Tony Banks et Mike Rutherford, les musiciens.

Après cet album où Genesis renoue avec le rock progressif de ses débuts, Phil Collins quittera la formation, trop pris par sa carrière solo !

Présentons rapidement cette galette composée de  douze titres !

"No Son of Mine" me fait un peu penser à "Mama", une chanson emblématique du groupe, par sa thématique. C'est l'histoire d'un garçon en proie à l'hostilité de son père qui n'est pas son père et qui le bats - et qui craint la violence du monde. Ce fait écho chez moi pour avoir eu moi-même un père assez coutumier de la violence psychologique et de la tyrannie domestique. Niveau son, c'est assez percutant comme le reste de l'album.

"Jesus He Knows Me" fait le choix de l'humour pour dénoncer les télévangelistes, fléaux de la société WASP des USA, plus intéressé par l'argent que par le salut de l'âme de leurs fidèles.

"Driving The Last Spike" contient de belles envolées lyriques, sons électroniques et synthétiseurs sont de la partie ! Même remarque pour "Dreaming While You Sleep" très inspirant et... onirique.  Genesis nous fait véritablement rêver !

"I Can't Dance" reprends le titre de l'album et présente notre trio en antihéros à la virilité malmenée. Un peu d'autodérision contre le star-system et une chorégraphie improbable. Avec en prime un clip "making-of".

"Never a Time" parle de la vie et des occasions qui se présentent à nous, en amour notamment. Un titre qui pourrait être un hymne. Et on constate dans de tels morceaux l'amplitude de la voix de Phil Collins.

Les mélodies et les arrangements sonores sont l'essence de ce groupe. Les percussions rythment le flot de paroles du chanteur dans "Tell Me Why" qui parle donc de questionnements.

"Living Forever" a des sonorités métalliques. S'agit-il d'un désir de nos trois artistes de vivre éternellement dans la postérité ? Sur l'oeuvre qu'on laisse ? Là encore, ça parle de nos existences.

"Hold on my Heart" est un autre des titres de l'album dont a été tiré un single et un clip. C'est très mélancolique car ça parle une fois encore de sentiments, d'amour ! Un slow pour les amoureux !

L'instrumental de "Way of the World" est aussi très recherchée, comme pour le reste de l'album. On étends la "réflexion" au monde qui nous entoure, monde dans lequel le groupe s'inscrit, dans son époque. Ca démarre mollo puis ca va crescendo jusqu'au refrain.

"Since I Lost You" est un hymne aux êtres qui nous manquent, amours perdus, proches emportés par la mort,... Pour réconforter un peu nos coeurs brisés par la musique.

La scène peut se refermer et les lumières s'éteindre dans "Fading Lights", dernier titre de l'album.

On retiendra un album très bien peaufiné, le meilleur de Genesis et des sons parfaitement en accord avec la voix de Phil Collins.

A bientôt !

We Can't Dance - Genesis

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Cunéïforme - Kader Abdolah

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Aujourd'hui, je vais vous présenter un auteur iranien, résidant aux Pays-Bas. il s'agit de Kader Abdolah? Je viens de terminer la lecture d'un de ses romans à savoir Cunéiforme.

Cunéiforme est un de ces innombrables romans qui explorent la relation père-fils. Rien de nouveau, me direz-vous? Et bien non, car la particularité du livre est de baigner dans la culture persane.

La toile de fond est historique. Tout au long des 350 pages, on parcourt l'Histoire de l'Iran au cours du XXème siècle, depuis Rez Khan, le régime des Shah, le rôle des Etats-Unis, les activistes de gauche et finalement la révolution de Khomeiny.

Le père, c'est Aga Akbar, fils illégitime d'un noble persan, qui a la particularité d'être sourd muet. La mère, c'est Tine, femme qui ne s'en laisse pas compter.

Le fils, c'est Ismael, le relais du père et de la société. Le roman exprime l'mour du fils pour le père avec une grande justesse. Le fils apprend à lire au père, lui raconte son combat politique.

Mais Ismael, comme Kader Abdolah, choisira l'exil aux Pays-Bas où il aura quelque mal à s'intégrer.

Aga Akbar présente une autre particularité : il recopie dans des cahiers d'antiques inscriptions cunéiformes que personne ne peut déchiffrer. Le fils s'effforcera pourtant de le faire pour communiquer davantage avec son père.

Le récit est émaillé de citations et de poésie en persan et fait référence à plusieurs mythes de cette région.

Un livre à conseiller pour le dépaysement ! Aucune culture n'étant supérieure à une autre!

A bientôt !

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Surface - Saison 1

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Nous allons parler maintenant d'une série-télé de 2007 qui, n'ayant pas su trouvé son public, a été annulée au bout d'une unique Saison ! Cette série, c'est Surface, des frères Jonas et Josh Pate, diffusée à l'origine sur NBC et qui compte quinze épisodes de 42 minutes chacun.

On peut voir Surface, série de science-fiction, comme une variation sur le thème des aliens, et donc comme un hommage au cinéma de Spielberg et de Cameron - et subissant l'influence d'un film comme Abyss. C'est aussi une série qui se fait l'écho des préoccupations écologistes du XXIème siècle.

Le postulat de base est que nous ne sommes pas seuls sur Terre (ou plutôt sur les mers !) ! Une race de gigantesques créatures subaquatiques s'est réveillée d'un long sommeil et va revendiquer ce monde. Trois personnes n'ayant aucun lien entre elles vont découvrir cette forme de vie inconnue.

Il y a une océanologue, le Docteur Laura Daughtery - interprétée par Lake Bell, attaquée par "quelque chose" lors d'une plongée en bathyscaphe, le jeune Miles Bennett, un adolescent joué par Carter Jenkins qui se trouve nez à nez avec une drôle de bestiole lors d'une chute en ski nautique et enfin le pêcheur Richard Connelly - joué par Jay R. Ferguson, dont le frère a été emporté sous les flots, là encore par "quelque chose", lors d'une campagne en mer.

L'intrigue se passe autour des Etats-Unis (les Américains sauvent toujours le monde c'est bien connu !), en Californie, Caroline du Nord et Golfe du Mexique.

La série comprends donc des effets spéciaux mais leur usage est limité dans cette unique saison du fait que les créatures ne nous sont pas entièrement montrées ! Niveau acteurs, aucune véritable pointure... Peut-être la série a-t'elle manqué d'ambition ? Les choses sont un peu lentes à se mettre en place.

C'est donc finalement une histoire de cryptozoologie que nous avons là ! Signalons que TF1 qui diffusait la série en France a reçu l'autorisation de NBC de remonter les épisodes finaux afin de donner une "fin" plus acceptable. Dans les faits, tout le monde finit sous les eaux, si je me rappelle bien ?

L'arrêt d'une série est toujours dommage mais dans le cas de Surface, ça ne porte pas à conséquences car n'ai moi-même jamais vraiment accroché !

A bientôt !

Surface - Saison 1

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