Overblog
Follow this blog Administration + Create my blog

Gaston Lagaffe - Tome 5/ Gags N° 319 - 382 (1964 - 1965) - Franquin

Posted on

On retrouve Gaston, notre gaffeur invétéré dans le tome 5 de la superbe collection Hachette.

Notre antihéros est fidèle à son credo : semer la zizanie sans le vouloir - et son petit univers s'élargit mais pas le format des gags qui sont toujours en une demi-page !

Il y a ainsi l'apparition de la voiture - une Ford T - de Gaston au gag 321. En effet, les trajets jusqu'au bureau sont aussi une occasion de comique et d"aventure" mettant souvent en scène le fameux tacot mais aussi l'agent Longtarin qui n'a de cesse que de vouloir verbaliser Gaston ! Les péripéties hors-bureaux mettent aussi en jeu le verglas, le rhume etc...

Longtarin est donc un nouveau personnage, déjà vu auparavant mais nommé pour la première fois dans le gag 355. D'autres personnages apparaissent ! On aperçoit Prunelle et Lebrac, le rôle de Mademoiselle Jeanne se développe, les potes de Gaston, Jules-de-chez-Smith-en-face et Bertrand Labévue au gag 347.

Gaston est toujours un adepte du bricolage et inventeur à gogo : le pardessus à chauffage central, la balançoire à cordes élastiques, la machine à boucher les bouteilles, la table sans pied, le fauteuil-relax, le siège éjectable pour voiture de sport... tant d'inventions qui, partant comme toujours d'une bonne volonté chez Gaston, se révèlent des désastres !

Gaston - comme son créateur Franquin - est toujours l'ami des animaux et des petites bêtes : tortue, merles, perroquet -qui fait ici son retour - cochon, taureau, chimpanzé, pigeon, etc... Toute la ménagerie y passe tant Franquin adore dessiner les animaux !

Et toujours, Fantasio qui tente de convertir l'antihéros au goût de l'effort - ce qui la plupart du temps à l'effet opposé , aggrave les choses ! Mr De Mesmaeker, lui, n'arrive toujours pas à signer ses fameux contrats -une idée de gag récurrent, proposé à l'origine à l'auteur de Gaston par Greg, le créateur d'Achille Talon !

A la fin de ce tome 5 - et elle se poursuivra dans le tome 6 - débute une rubrique qui fut à l'origine proposée dans le journal de Spirou , le célèbre texte, "En direct de la rédaction", signé Yvan Delporte et assorti de jeux de mots savoureux !

Ces magnifiques albums chez Hachette incluent tous les gags inédits dans les éditions précédentes ! C'est donc bien véritablement une "Intégrale" avec en plus à la fin de chaque album une rubrique de dix pages environs : "Sur les pas de Gaston" ! Pour moi, on a là l'édition ultime d'autant que les tranches forment une jolie illustration !

A bientôt !

Gaston Lagaffe - Tome 5/ Gags  N° 319 - 382 (1964 - 1965) - Franquin

See comments

Orange mécanique - Stanley Kubrick

Posted on

Orange mécanique est un film britannique d'anticipation, de Stanley Kubrick, sorti sur les écrans en 1971, d'après un roman d'Anthony Burgess.

Le film présente une société du XXIème siècle, décalée, loufoque et surtout obsédée par le sexe et la violence, en pleine décrépitude, et dans laquelle les jeunes font la loi.

Le protagoniste principal - car on en peut pas parler ici de "héros" - est Alex DeLarge, un sociopathe - interprété de manière totalement surprenante par Malcom McDowell - qui passe son temps dans les Milk Bars et dans des bastonnades et passages à tabac avec ses trois Droogies ! Il est passionné de viol, d'"ultraviolence" et de musique classique. De plus, Alex parle un langage, une sorte de "novlangue" - le Nadsat - qui semble signifier un dialecte primitif, un "état de nature" fort différent de celui de Rousseau !

Il peut être donné à ce film une interprétation psychanalytique ! Alex représente l'état initial de l'Homme, une sorte de sauvage guidé par ses pulsions ! Dans le film, notre personnage va être arrêté, et subir un "reconditionnement psychologique" censé le débarrasser de ses mauvais penchants - et qui va jusqu'à lui occasionner une aversion pour Beethoven qu'il idolâtrait ! A ce stade, c'est le motif de la société qui éduque par la Culture qui est représenté.

Mais en réalité, ce traitement s'avère désastreux pour Alex qui se retrouve inadapté et sans défense face au monde extérieur. Il va recroiser la route d'un écrivain qu'il a jadis agressé en étant masqué et qui donc ne le reconnaît pas ! L'homme de lettres découvre le conditionnement d'Alex et compte l'utiliser pour dénoncer les dérives totalitaires de l’État !

Le chef Droogy va se trahir et l'écrivain le reconnaître et le pousser au suicide. Le jeune homme fait une chute qui le guérit définitivement de son conditionnement mais aussi de son goût pour la violence. Il a donc dépassé à la fois, à la fin du film, l'état de Nature et de Culture pour s'affirmer lui-même !

La grille de lecture de ce film - archivé par le Congrès américain comme "œuvre marquante du 7ème Art" - est sur plusieurs niveaux : politique, sociologique, psychologique, discours sur le choix entre Bien et Mal et confirme Kubrick comme un grand réalisateur, certes excentrique mais génial et perfectionniste !

Le film fut aussi marquant par son affiche et par sa bande sonore expérimentale ! Il est resté comme un monument du cinéma, qui a libéré l'expression de la violence sur grand écran, a néanmoins, pour cette raison, provoqué des controverses. Cependant, la censure resta limitée !

Pour la petite anecdote, on voit une apparition du géant - par sa taille physique - David Prowse - qui incarne un domestique et qu'on devait retrouver par la suite sous le costume de Dark Vador à partir de 1977 !

A bientôt !

Orange mécanique - Stanley Kubrick

See comments

Avengers & X-Men : Axis

Posted on

Axis est le crossover/event 2014 de Marvel qui mets en jeu les grandes équipes de super-héros de la Maison des Idées !

Je suis ravi de pouvoir vous en parler après 3 jours d'absence sur ce blog, passé à dépanner mon PC suite au plantage de la grosse "merde" qu'est Windows 10 et passage sous Linux !

Revenons au sujet ! Crâne Rouge, le méchant génocidaire, s'est greffé le cerveau du défunt Charles Xavier. Il projette d'exterminer les mutants et se retrouve face à Magneto et aux Uncanny Avengers. Onslaught le Rouge est libéré !

Pour contrer cette menace, Fatalis et la Sorcière Rouge lancent un sort qui a hélas des effets secondaires ! Les "alignements moraux" des héros et des vilains sont inversés ! Du coup, le nouveau Captain America, les Avengers et les X-Men deviennent des tyrans et les vilains des héros !

Le scénario est de Rick Remender (voir mon billet sur The last days of american crime). Le dessin est collectif, d'Adam Kubert, Terry Dodson, Leinil Francis Yu et Jim Cheung !

Cet event a l'avantage de proposer des situations nouvelles, des enjeux moraux. Les héros se retrouvent dans le mauvais rôle et risquent de commettre des actions irrémédiables - comme les X-Men et Apocalypse qui se préparent à exterminer les humains - rien que cela !

L'histoire aura des conséquences sur plusieurs personnages : sur le vilain Victor Creed qui sera dans la série Wolverines et Iron Man, dans une nouvelle configuration, dans Superior Iron Man. Mais grosso modo, le statut quo est maintenu !

En attendant, Secret Wars - qui risque d'être décisif - se profile !

A bientôt !

Avengers & X-Men : Axis

See comments

Evolutions du Monde sous l'Ancien Régime - Généralités

Posted on

Je prends actuellement des notes à partir de piles d'ouvrages d'Histoire en vue de ma Licence L1 dans cette discipline à la rentrée. Voici quelques pages compilées d'après un ouvrage de René Rémond - "Introduction à l'Histoire de notre temps - Tome 1 - L'Ancien Régime et la Révolution". Ce sont pour l'instant des notions tirées des premières pages, consistant en quelques considérations sur l'évolution globale de l'Europe principalement et notamment la démographie !

Au XVIIIème siècle, le monde n’est pas encore "mondialisé". Le cadre de vie des hommes est restreint, les distances énormes. Il y a une véritable difficulté d’administrer de trop vastes territoires pour les Gouvernants. Les marchés sont limités, l’autosuffisance est la règle.

Le XVème siècle est celui des Grands Explorateurs portés par la mission évangélique du christianisme et la soif de richesses.

Ceci est rendu possible par le perfectionnement des moyens scientifiques, des instruments de navigation, des cartes…

On est en effet en pleine Révolution copernicienne, avec l'essor de l'Humanisme et de la Réforme, permis par l'Invention de l’Imprimerie qui entraine une diffusion plus large des connaissances.

Au XVIIIème siècle les empires maritimes de l’Espagne et du Portugal sont sur le déclin, supplantés par la France, l’Angleterre et les Provinces-Unies.

Il y a en Europe des pays maritimes (commerce) et des pays continentaux, essentiellement terriens (agriculture). C’est à l’initiative de l’Europe que le reste du monde est découvert. Il va bientôt être entièrement connu – donc limité – même si des « zones blanches » demeurent encore sur les cartes !

Concernant la démographie globale, les renseignements dont nous disposons sont fragmentaires (registres de baptême,…). Le recensement est associé à la levée d’impôt et au recrutement dans l’armée, donc impopulaire et rendu difficile. Un pays très peuplé possède un avantage sur les autres – beaucoup d’hommes enrôlables et beaucoup de fonds !

Les pays les plus peuplés d’Europe sont, sous Louis XIV, la France et la Russie.

En 1750, il y a 700 millions d’individus sur la planète, selon les estimations. Il passe à un milliard 100 millions un siècle plus tard puis s’accélère avec le Progrès Industriel jusqu’à 6 milliards en 2000 et ce malgré deux Guerre mondiales !

Il y a, au XVIIIème siècle, une forte dissymétrie de peuplements entre l’Ancien et le Nouveau Monde. La quasi-totalité de la population mondiale se trouve donc concentrée en Europe. L’Asie est aussi un vaste ensemble de peuplements.

Il y a des déplacements de populations, notamment avec la Traite Négrière et le Commerce Triangulaire. Cette Traite achève de s’étendre au XIXème siècle avec les abolitions progressives.

De nombreux Européens, fuyant notamment les persécutions religieuses, émigrent vers le Nouveau Monde (Quakers, Protestants…). Le grand mouvement d’émigration s’amplifie après les guerres de la Révolution et au XIXème siècle (Irlandais, Italiens, Polonais…).

Au XVIIIème siècle, en France, la peur de la disette est permanente. La situation s’améliore au milieu du XIXème siècle. Il y a, sous Louis XIV et ensuite, un « Petit Âge Glaciaire ». Par la suite, l’agronomie progresse ainsi que les transports pour l’approvisionnement des villes, l’élevage est intégré à l’agriculture par les Britanniques (système des enclosures).

Il existe par ailleurs de nombreux indigents qui peuvent profiter des solidarités de villages de l’Ancien Régime. Ceci va avoir tendance de plus en plus à disparaitre avec la Révolution française.

Il y a une révolution démographique qui précède la révolution industrielle. Le surplus de main-d’œuvre des campagnes sera bientôt employé dans les premières manufactures puis les usines entrainant une augmentation de la population et du poids des villes.

Je ne fais ici qu'à peine aborder ces passionnants sujets et y consacrerais maints et maints autres billets et articles - au cours de mes futures nouvelles études !

A bientôt !

Evolutions du Monde sous l'Ancien Régime - Généralités

See comments

La perception - Notions de philosophie - II

Posted on

Nous continuons notre exploration de la philosophie du sujet avec cette fois un billet sur "la perception" !

Nous percevons d'abord toujours des objets dotés de "qualités sensibles" (la couleur, l'odeur,...). Puis, nous - notre cerveau - opère la synthèse de ces différentes informations pour identifier l'objet en question. Il s'agit d'articuler perception et sensation.

Les différentes sensations s'additionnent pour constituer l'objet, pour en constituer la perception, telle est la solution défendue par les empiristes : la connaissance dérive de l'expérience, entièrement basée elle-même sur l'accumulation de sensations. Ce sont ces dernières qui composent nos idées ! Avec l'habitude, on finit par ne plus remarquer ces sensations et en opérer directement la synthèse.

Les empiristes sont principalement Anglais et comprennent les philosophes Locke et Hume. Ils refusent les idées innées de Descartes. Kant contredira les empiristes en affirmant l'existence de structures à-priori de l'esprit et ainsi la possibilité de connaissances non empiriques.

Mais Descartes montre qu'un objet ne se réduit pas à une somme de sensations. En effet, il peut varier tel le morceau de cire qui finit par fondre. Les qualités sensibles d'un objet peuvent disparaitre. Pourtant, même fondue, la cire demeure. En effet, son essence doit être distinguée de son apparence.

A côté de l'essence et l'apparence, il y a l'étendue d'un corps qui est le volume qu'il occupe dans l'espace.

On est donc devant une alternative ! Selon les empiristes, la perception se confond avec la sensation ou bien selon Descartes, la perception d'un objet se confond avec un acte de la raison : percevoir, c'est concevoir. En réalité, un objet perçu n'est ni une pure collection de plusieurs qualités senties par les sens, ni un pur fragment d'étendue conçu par la raison. La perception serait plus spécifique !

Husserl résous ce dilemme. L'objet se donne par esquisse. On n'en perçoit vraiment qu'un aspect, une "vue" puis l'on reconstitue l'ensemble de l'objet - par l'imagination. Ainsi d'un cube, on ne perçoit jamais toutes les faces en même temps ! L'objet existe dans un flux temporel !

Voilà un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre ! Lire Descartes, Locke et Merleau-Ponty !

A bientôt et ne cogitez pas trop !

La perception - Notions de philosophie - II

See comments

L'Homme au bras d'or - Otto Preminger

Posted on

La scène d'ouverture de L'Homme au bras d'or, film américain, en N&B, d'Otto Preminger de 1955, tiré du roman éponyme de Nelson Algren, résume le métrage à elle toute seule ! Frankie Machine - joué par Frank Sinatra descend d'un bus et arpente la rue. Dans cette rue, on découvre boite de strip-tease - le monde de la nuit - filles aux fenêtres, salle de jeux, flic en maraude et débit de boisson et de drogue ! C'est là tout l'univers de Frankie Machine !

Le héros de ce film est un anti-héros en perdition, qui sort de prison et craint de retomber dans la drogue et le vice du jeu. Auparavant, il montait des arnaques au poker pour des truands mais veut raccrocher ! Durant son incarcération, il a appris à jouer de la batterie et espère percer dans le milieu de la musique !

Mais Frankie doit s'occuper de sa femme Zosh - interprétée par Eleanor Parker- , victime d'un accident de voiture et dans un fauteuil roulant - et qui ne le soutient guère ! Kim Novak est l'autre star féminine de ce film, qui joue Molly une hôtesse , qui elle veut aider Frankie à raccrocher de ses vices !

La passion de la musique va-t-elle aider notre personnage à sortir du caniveau ? La musique est très importante dans ce film ! La bande sonore donne le ton, ponctue les moments-clés et est un vrai accompagnement au récit. Elle est signée Elmer Bernstein.

Le "bras d'or" est emblématique dans ce film ! C'est le bras du batteur, c'est le bras où se plante la seringue et c'est aussi le bras qui manipule les cartes et arnaque ! C'est véritablement le premier film hollywoodien qui parle de drogue !

Et une grosse révélation à la fin du film ! On découvre qu'un des personnages cache un lourd secret qui va pousser le dit personnage au meurtre !

Un bon film qui fait partie des classiques, surtout remarquable - insistons là-dessus - par sa bande sonore !

A bientôt !

L'Homme au bras d'or - Otto Preminger

See comments

La Jeunesse de Blueberry : Le Sentier des Larmes - Corteggiani & Blanc-Dumont

Posted on

Le tome 17 de "La Jeunesse de Blueberry" s'articule autour d'un drame des cinq nations indiennes dont font partie les Cherokee, l'épisode de l'"Indian Removal Act", loi scélérate de 1830 qui signait le déplacement de ses populations hors de leurs terres ancestrales. Plus de 4000 indiens périrent de faim, de fatigue et de froid durant cet exode forcé !

Dans "Le Sentier des Larmes" qui est le nom du chemin de cet exil, un vieil indien, shaman aux pouvoirs magiques, capable de faire se lever la pluie et le brouillard, John Bear's Fingers, tente un baroud d'honneur pour son peuple en essayant de mettre la main sur l'or de la Banque Rothschild à destination des deux camps, Union et Confédérés.

Blueberry se retrouve, avec Grayson, son prisonnier puis décide de l'aider de son propre chef en apprenant les exactions du général Stand Watie, Cherokee qui a trahi les siens en signant le Traite de New Echota qui provoqua l'exode funeste ! Watie envoie son homme de main, le colonel William Penn Adair du second "Cherokee Mounted Rifles" !

Blueberry et John doivent franchir le pont à double étage qui chevauche le fleuve non loin des Chutes du Niagara, à la frontière avec le Canada ! Mais ils ont également à leurs trousses un agent de Pinkerton, la vieille connaissance Baumhoffer. Qui mettra la main sur le train et les lingots ?

Les Cherokee vont tomber les uns après les autres et John Bears échouer dans son entreprise ! Il aura fait comprendre à Blueberry les exactions dont sont capables les Blancs à l'égard des autres peuples, ce qui va contribuer à alimenter le comportement rebelle de notre héros !

Ce récit qui est la suite - et la fin - du tome 16, "100 dollars pour mourir" est toujours servi par le dessin réaliste et finement exécuté de Blanc-Dumont.

On approche des derniers tomes disponibles à l'heure actuelle en août 2015, soit encore trois albums ! Nous enchainerons sur la série principale-mère, "Blueberry" par Charlier et Giraud !

A bientôt !

La Jeunesse de Blueberry : Le Sentier des Larmes - Corteggiani & Blanc-Dumont

See comments

Des Réflexions à foison - II

Posted on

Voici mon petit quart d'heure de philosophie personnelle et de réflexions intimes !

« Tout est permanent. Toutes choses qui arrivent se sont déjà produites. Toutes choses qui sont déjà arrivées sont sur le point de se produire. »

« C’est uniquement notre nature finie qui analyse la galaxie en secondes et en millénaires. »

« Un esprit fini ne peut appréhender l’infini de la galaxie. »

Ce syncrétisme philosophique provient de la lecture d’un ouvrage de Star Wars – « philosophie Jedi » inspiré en fait de traditions orientales, indiennes et chinoises !

(01/08/2013)

Je lis en ce moment : Sylvain Tesson Dans les forêts de Sibérie.

Il dit que Joseph Conrad, Fenimore Cooper n’ont jamais réussi dans leurs descriptions à restituer dans son ensemble le spectacle de la nature sauvage. Les mots incapables de restituer le réel ? Lui donner un sens à priori ? Réalisme contre nominalisme !

(03/08/2013)

Journal intime = supplétif à la mémoire

Transmission contre l’absurde

(03/08/2013)

L’existence est-elle un « éternel retour ».

Retournant à la poussière, nos atomes se transmettent aux lichens, aux insectes.

Et il n’y a pas de quoi désespérer !

Un arbrisseau est aussi une forme de vie estimable !

On a trop tendance à n’aimer que ce qui nous ressemble !

Communier avec la nature ! Dieu !

(03/08/2013)

La lecture est-elle un obstacle à la compréhension directe du monde ?

Penser par soi-même !

(03/08/2013)

« Tout est lié ! » (Moi)

(04/08/2013)

En relisant ces carnets, je me rends compte que beaucoup de pensées, de réflexions recoupent des philosophies orientales !

(18/08/2013)

Les animaux n’ont pas de conscience du monde… Les humains ont la conscience du temps. Mais sont-ils pour autant plus avancer ? Car cela leur ouvre des abimes de perplexité !

Le monde est-il fait pour les grandes intelligences ? Est-il seulement compréhensible ?

L’origine et la fin !

(18/08/2013)

Voilà ! Ces réflexions valent ce qu'elles valent ! Je ne prétend pas à œuvre philosophique !

A bientôt !

See comments

Fast & Furious - Rob Cohen

Posted on

Au départ, j'avais des a-prioris négatifs sur la franchise Fast & Furious, films bling-bling, tape à l'oeil, matérialistes mettant en jeu des bolides de courses, de belles "bagnoles" tunées à mort, des escadrons de bimbo, de l'argent qui coule à flot, sur fond de rap US ! En plus, pour ne rien arranger, je suis totalement ignorant en matière de voitures et donc imperméable à toute cette "mythologie" !

Pourtant, j'ai visionné Fast & Furious, premier du nom, film de Rob Cohen de 2001 et c'est moins pire que ce que j'imaginais ! Le récit tourne autour des racers, des "rodéos", et il s'agit en fait d'un -bon ? - film policier au bout du compte !

Le film fonctionne assez bien autour de Vin Diesel et Paul Walker entre lesquels une bonne alchimie se manifeste ! Paul Walker a connu une fin tragique - ironie du sort - dans un accident de voiture fin 2013. Et son ami Vin Diesel lui a rendu un vibrant hommage à l'occasion de la sortie de l'opus 7 !

Allumez les nitropropulsions et embarquez avec Brian O'Conner - incarné par Paul Walker - dans les rodéos ! On apprend au bout d'une demi-heure de film qu'il est en réalité un policier du LAPD hyper-doué en pilotage automobile et en mécanique, qui va tenter d'infiltrer le gang de voleurs de Dominic Toretto - joué par Vin Diesel. Torreto - au lourd passé - dirige un groupe constitué entre autre de Leticia "Letty" Ortiz - rôle tenu par Michelle Rodriguez (vue dans Lost et Resident Evil).

Mais les choses vont se compliquer quand Brian tombe amoureux de la sœur de Dom, la belle Mia - jouée par Jordana Brewster ! Son affiliation et sa loyauté au LAPD vont se retrouver mises en questions !

Un film punchy - monté comme un vidéoclip - qui ravira tous les amoureux de "caisses" ! Inutile de préciser qu'il est déjà culte pour eux ! Un film de poursuite entre gendarmes et voleurs !

Au fond, il se dégage une certaine forme de spiritualité - au-delà de l'aspect bling-bling précité plus haut - dans les rodéos montrés dans le film car ces pilotes flirtent avec la mort !

Je compte me visionner finalement toute la série ! "I'll see you again !".

A bientôt !

Fast & Furious - Rob Cohen

See comments

Centipede - Atari

Posted on

Sur ce blog, dans la rubrique "Jeux vidéo"', je tente - conformément à l'adjectif "éclectique" - de m'intéresser à toutes les périodes vidéo-ludiques !

Cette fois, nous allons remonter -presque - aux origines de ce médium, en 1981 avec un succès en borne d'arcade du géant pionnier Atari - ensuite porté sur consoles comme c'était la tradition !

En ce temps que "les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre", les jeux vidéo n'étaient pas les superproductions qu'ils sont devenus - avec un chiffre d'affaire rivalisant avec celui du cinéma - et mobilisant des centaines de personnes pour un seul soft ! il était possible, pour des bricoleurs mettant le nez "dans le moteur" de programmer de petits jeux simples mais amusants : Pac Man, Frogger, Space Invaders, Asteroid, Donkey Kong... et Centipede !

Centipede est donc le succès d'Atari de 1981 dont il est question ici, premier jeu à avoir attiré les joueuses vers l'arcade - dit-on ! Il a été programmé par Dona Bailey et Ed Logg. Il connut une première suite, Millipède, en 1982. Ce fut aussi principalement un succès sur Atari 2600, la console phare de l'époque, l'Amstrad CPC n'étant pas encore sorti !

Les règles ! Vous dirigez une "tête" - avec un trackball - en bas de l'écran, qui figure un lutin. Sur le terrain, vous avez une multitude de champignons et du haut de l'écran, se déplaçant de gauche à droite et/ou inversement, vous avez un mille-patte - avec une tête et des anneaux - qui descend vers vous d'un cran chaque fois qu'il atteint un bord de l'écran ou touche un champignon.

Le but est de dézinguer anneau par anneau ce mille-patte avant qu'il n'arrive sur vous ! Vous tirez donc dessus et si vous touchez un anneau d'une extrémité, cela crée un champignon, si vous touchez au milieu du corps de la bête, il se scinde en deux, générant deux plus petits mille-pattes avec une nouvelle tête pour la seconde bestiole !

En plus, de cela, des mouches, des araignées et des scorpions viennent vous tracasser ! Il ne faut pas que toute cette faune vous touche !

Pour terminer cette article, je mentionnerais l'existence de records au Guinness Book, réalisés sur la plupart des jeux de cette époque : marathon, high-score etc... Ces champions de jadis sont mis à l'honneur dans le film Pixels - de Chris Columbus - qui vient de sortir à l'été 2015 !

Voilà, les recettes les plus simples sont souvent les meilleures !

A bientôt !

Centipede - Atari

See comments

<< < 1 2 3 > >>