Overblog
Follow this blog Administration + Create my blog

Prince of the Deep Water - The Blessing

Posted on

Quelquefois, les destinées musicales nous révèlent quelques belles pépites et quelquefois la "sauce" ne prends pas ! C'est le cas pour le groupe The Blessing, un quintet de rockers qui n'a guère survécu aux années 1990 ! Deux petits albums, un best-of et puis s'en vont !

Cette formation avait pourtant vu le jour dans le pays du rock à savoir l'Angleterre et semblait donc partie sous de bonnes augures ! Leur premier album se nomme "Prince of the Deep Water" ("Le Prince de l'Eau Profonde") et est sorti en 1991 ! Ca semblait bien démarrer car le titre "Highway 5" se classa très vite parmi les Hits du TOP 40 UK !

"The Blessing" s'est formé à Londres en 1987. La voix grave du chanteur William Topley est aisément reconnaissable ! Les autres membres sont Luke Brighty à la guitare, Kevin Hime-Knowles à la basse, Mike Westergaard aux claviers et enfin Simon Hanson aux percussions/batterie. Le son de ce groupe rassemble des éléments  de blues, de gospel, de soul mais reste principalement rock.

Nos cinq artistes avaient signé avec le label RCA Records mais la boite jugea la formation pas assez rentable commercialement et les lâcha ! Par la suite, Topley devait mener une carrière solo - qui resta très confidentielle  ! - durant quelques années.

L'album "Prince of the Deep Water" - avec ses 11 titres - offre par ailleurs, en outre, son lot de musiciens invités, preuve que "The Blessing" avait ses entrées dans le "milieu" ! On retrouve ainsi Nicky Hopkins, Richard Tee, Jeff Porcaro, Rickie Lee Jones et Bruce Hornsby ! Pour être tout à fait honnête avec vous, ces noms ne m'évoquent rien du tout et ne parlerons qu'aux spécialistes du rock britannique, auxquels ce billet ne servira pas à grand chose d'ailleurs ! Je suis davantage câlé sur la littérature que sur la musique, j'ai du déjà vous dire par le passé !

Parmi les 11 titres de l'album, outre le succès mentionné plus haut : "Flames", "Baby", "Let's Make Love", "Back From Managua", "Delta Rain", "Birdhouse" ou "Prince of the Deep Water" qui donne son titre à l'opus !

J'adorais écouter cet album lorsqu'il est sorti en 1991 ! Evidemment, c'était "Highway 5" avec son son qui "dépote" qui m'avait attiré mais les autres morceaux de la galette s'écoutent aussi avec plaisir ! Pour les thématiques, on est dans le registre habituel du rock, je ne détaille pas plus, l'Amour en tête bien évidemment !

Pour une fois, je vous chronique un album qui vient de mon stock personnel et pas de la collection de mon voisin Rico !

A bientôt !

Prince of the Deep Water - The Blessing

See comments

Highlander : Endgame - Douglas Aamiokoski

Posted on

Fin avril 2019, sort le film très attendu Avengers : Endgame mais je vais vous parler ici d'une autre "Fin de Partie", pas celle de Beckett mais de la franchise Highlander, à savoir le long-métrage Highlander : Endgame, de Douglas Aamiokoski, sorti sur les écrans en 2000 (et je vous reparlerais du MCU en temps voulu !).

La gestion de la franchise et de l'Univers partagé Highlander est l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire en terme artistique et de marketing ! Déjà, en 1991, le catastrophique Highlander 2 : Le retour avait bien plombé l'univers des Immortels ainsi que la carrière de Christophe Lambert ! Le troisième opus tentait lui de renouer avec la formule du premier - avec un scénario très similaire ! Puis, il y eu la série-télé, coproduction des deux côtés de l'Atlantique, et même un dessin-animé !

Highlander : Endgame tente d'une certaine façon de transmettre le flambeau ! Lambert n'étant plus très fan de la Saga et Adrian Paul récoltant des scores d'audiences honorables avec sa série-télé dérivée, il est décidé que nos deux Immortels vont se rencontrer sur grand écran ! Après tout, ce sont tous les deux des membres du Clan MacLeod !

Pourtant la licence avait du potentiel avec ses possibilités de situer ses récits tout du long de l'Histoire humaine. Un problème te taille cependant : comment incarner des Immortels avec des acteurs qui comme tout un chacun vieillissent? En transmettant directement le flambeau !

Mais à vrai dire, la Saga Highlander connaît, avec ce quatrième opus, son chant du cygne ! Il y aura bien un cinquième opus, Highlander : Le Gardien de l'Immortalité (mais sorti directement en DVD et après un gouffre de 7 ans !) puis plus rien depuis !

Le méchant de ce film est l'Immortel Jacob Kell - joué par Bruce Payne ! C'est une histoire de vengeance familiale. En effet, en 1555, Kell fait exécuter la mère de Connor MacLeod pour sorcellerie puis Connor se venge en tuant Kell et son père adoptif, le Père Rainey. Kell renait alors en temps qu'Immortel et va assassiner tous les êtres chers à Connor au cours des siècles suivants ! En même temps, c'est Kell qui a commencé les hostilités !

Connor n'aura pas trop de l'aide de son cousin Duncan ! En effet, au fil du temps, Kell a tué plus de six cent Immortels et a donc accumulé un grand pouvoir !

Kell s'entoure de plus d'une petite armée d'autres Immortels alors que nos héros ne peuvent compter que sur le soutien de Methos - joué par Peter Wingfield, comme dans la série-télé où on nous a introduit cet individu décrit comme l'un des plus vieux Immortels !

La passage de flambeau se fait effectivement en ce sens que c'est Duncan qui donnera le coup de grâce au méchant ! Mais pour cela - ATTENTION SPOILER ! - Connor offrira volontairement sa propre tête à son cousin afin que ce dernier ait suffisamment de puissance devant Kell ! Exit Connor MacLeod donc !

Un film besogneux, tourné à la manière d'un clip et très prévisible ! Les deux acteurs, Lambert et Paul, s'étaient déjà croisés à l'occasion du pilote de la série-télé spin-off !

Dans les anecdotes, Juliet Landau (Drusilla dans Buffy contre les Vampires) et Lucy Lawless (Xena la Guerrière) ont été un temps envisagé pour le rôle de Rachel Ellenstein et Billy Idol, David Bowie et Jean-Claude Van Damme dans celui de Jacob Kell !

L'essentiel de l'action a été tournée en Roumanie, près de Bucarest, locations connues pour brader leurs tarifs en matière de productions cinéma - avec leur main d'œuvre pas chère !

Ce film se fit "démonter" par la critique ! Il enregistra cependant le meilleur démarrage de la franchise mais le nombre de ses entrées chuta en réalité très rapidement par la suite ! Les fans n'ont pas manqué de noter les nombreuses incohérences scénaristique !

Bref un beau gâchis pour un univers qui avait pourtant du potentiel !

A bientôt !

Highlander : Endgame - Douglas Aamiokoski

See comments

Valérian - Tome 13 : Sur les Frontières - Christin & Mézières

Posted on

Suite aux événements des tomes précédents, Valérian et Laureline sont orphelins de Galaxity qui a été effacée de l'espace-temps lorsque nos deux héros ont modifié la temporalité en évitant le cataclysme nucléaire ! Le treizième Tome des aventures des deux agents spatio-temporels, nommé "Sur les Frontières", exprime bien cette idée d'errance à travers son titre ! Dans les faits, ça se balade beaucoup dans ce nouveau récit  : cosmos, URSS, Tunisie, Libye, Chine, Ecosse et à nouveau cosmos !

L'entrée en matière est un peu différentes d'à l'habitude puisque l'on suit deux extra-terrestres, Jal et Kistna, qui mènent une croisière touristique interplanétaire au milieu d'une extraordinaire galerie de voyageurs du cosmos de toutes races, sur un paquebot spatial de luxe ! Mais Jal est en réalité un terrien, sous son armure, et il violente Kistna, dans ce prélude, pour lui voler ses pouvoirs ! Il mets ensuite le cap dans une chaloupe vers la Terre ! Quels sont donc ses buts ?

Sur Terre, Valérian et Laureline mènent des missions pour de mystérieux commanditaire appartenant aux deux blocs politiques de la Guerre froide pour éviter une catastrophe nucléaire ! Des centrales atomiques sont en effet sabotées - mention est faire de Tchernobyl - l'album date en effet de 1988 ! - des ogives nucléaires ainsi que des déchets radioactifs sont détournés ! Une fois de plus, le scénariste Christin est visionnaire puisqu'il évoque le terrorisme islamiste dans cet opus !

Derrière ces manoeuvres visant à provoquer un Hiroshima généralisé, il y a en réalité, le mystérieux Jal ! Celui-ci n'est rien d'autres qu'un agent spatio-temporel qui, comme nos deux héros, a survécu à l'"effacement" ! Il ne souhaite rien d'autre - c'est son obsession ! - que provoquer la pluie atomique car dans la précédente boucle temporel, c'est ce désastre qui a conduit à la création de Galaxity à Point Central !

Valérien et Laureline parviennent à ramener Jal à la raison, le déposent à Point Central - où la présence terrienne a complétement disparu ! Puis, nos deux aventuriers de l'espace partent vers de nouveaux horizons, de nouvelles "frontières" !

A chaque Tome, Pierre Christin  parvient habilement a renouveler ses récits - aucun album ne ressemble à un autre dans la série et c'est la grande force de celle-ci ! Ici, l'intrigue oscille entre la tragédie et la comédie selon les moments ! Et Jean-Claude Mézières est évidemment toujours à la hauteur de son collègue !

Vivement le Tome 14 !

A bientôt !

Valérian - Tome 13 : Sur les Frontières - Christin & Mézières

See comments

Walking Dead - Tome 31 : Pourri jusqu'à l'os

Posted on

On retrouve Robert Kirkman et Charlie Adlard pour le tome 31 de Walking Dead avec une action plus calme qu'à l'habitude mais qui prépare peut-être de futures tempête ! Ce tome s'intitule "Pourri jusqu'à l'os" !

La Civilisation semble regagner du terrain avec ce "Nouvel Ordre Mondial" ! Rick Grimes et les communautés qu'il dirige avec ses partenaires - sur un pied d'égalité - ont été récemment mises en contact, par le biais du génial Eugène, avec la Communauté, dirigée par Pamela Milton ! Comme des alliances sont en jeu, Rick fait faire le tour des villages à la Gouverneuse qui visite donc Alexandria, puis dans ce tome le Sanctuaire, le Royaume et la Colline. Mais nos deux leaders ont un désaccord de fond !

En effet, Rick pense qu'après l'Apocalypse, tous doivent être considérés sur un pied d'égalité ! Or la Communauté de Milton est loin d'être égalitaire et reproduit les iniquités et les injustices de l'Ancien Monde ! Rick aura aussi un désaccord avec Dwight. Ce dernier pense qu'il faut recourir à l'insurrection pour mettre fin à cette société de privilèges, Rick lui opte plutôt pour une solution réfléchie mais forcément plus lente ! Prise entre les deux, Michonne, toute heureuse d'avoir retrouvé sa fille, réendosse sa robe d'avocate pour défendre les intérêts de Pamela Milton !

La situation se tends lorsqu'une rixe de rue oppose des "policiers" de la Communauté à des civils autour d'une histoire de tromperie de couple ! Un homme meurt puis d'autres sont plongés dans le coma ! Michonne doit alors faire preuve de talent oratoire pour faire baisser les tensions ! Elle fait cependant de mauvais choix !

Mercer, le chef de la milice, un ancien marine, pourrait bien constituer un allié inattendu pour Grimes en se retournant contre sa patronne Milton !

Le tome mènent évidemment son lot d'intrigues secondaires : reconversion du Sanctuaire, reconstruction de la Colline, histoire d'amour entre Mercer et Princesse, projet d'Eugène de remettre en état une locomotive, relation entre Michonne et sa fille Elodie, esseulement amoureux de Sophia, etc,... Il y en a pour tous les goûts !

A la fin de ce tome 31, Rick commets un geste fatidique et fatal qui risque d'être lourd de conséquences ! Un nouveau conflit est-il inévitable ? Dans ce tome, cela semble en effet mal engagé !

Nos héros ne risquent-ils pas de perdre gros, tout ce pour quoi ils ont bataillé dur jusqu'à présent ?

Le succès du comics Walking Dead - en parallèle avec la série télé The Walking Dead - ne se déments pas, et - exploit pour une série indépendante (le comics toujours !) - approche des 200 numéros !

A bientôt !

Walking Dead - Tome 31 : Pourri jusqu'à l'os

See comments

The Twilight Zone - Rod Serling - Présentation générale

Posted on

De nos jours, la Science-Fiction, de même que les séries-télé, ont bonne presse ! Mais il n'en a pas toujours été ainsi ! Concernant la SF, elle fut longtemps cantonnée aux magazines pulps, ces productions sur mauvais papier, sitôt lues, sitôt jetées. Mais dans les années 1950, de Grands Noms du genre allaient apparaître et lui donner ses lettres de noblesse : Isaac Asimov, Robert A. Heinlein ou encore Arthur C. Clarke.

Mais c'est véritablement Rod Serling qui va faire exploser le genre dans les tubes cathodiques alors abreuvés uniquement de soap opera et de fictions se déroulant dans des hôpitaux (des procedurals !). Rod Serling, au sortir de la Seconde Guerre mondiale est un homme profondément marqué par le malheur du monde ! Il a en effet doublement souffert de sa mobilisation dans l'armée contre l'ennemi nippon et par la mort de son paternel alors que le fils était  dans le Pacifique. Il se mets à l'écriture, fermement décidé à exposer les injustices du monde mais l'heure est plutôt aux fictions optimistes. De plus, montrer des thématiques comme le racisme - en dénonçant par exemple le Ku Klux Klan, c'est s'exposer aux foudres de la censure dans l"Amérique Maccarthyste !

Mais Serling est malin et il va contourner ce problème de censure. Il va en effet traiter les questions sensibles, les faits de société brulants - tout en apportant un fond philosophique, en enrobant ses histoire d'un vernis de science-fiction. Il a alors réussi à faire produire à la télévision, deux ou trois récits, à la fin des années 1950 tels Patterns, Noon on Doomsday ou The Time Element. Se montrant très persévérant, notre  homme se voit finalement donné le feu vert par CBS pour une série télé - dont il a conçu le premier épisode "Solitude" !

Cette série, ce sera la désormais légendaire série The Twilight Zone  - lancée le 2 octobre 1959 et qui comptera  5 Saisons pour un total de 156 épisodes  - connue chez nous sous le titre La Quatrième Dimension et diffusée, toujours par chez nous, d'abord dans Temps X des Frères Bogdanov puis durant les samedis de TF1 dans le cadre des programmes "à la carte" !

The Twilight Zone  - sous un format de 25 minutes, puis 50 minutes à partir de la Saison 4 - est une série qui alterne des épisodes très différents, alliant la surprise générée par des twists efficaces, l'émerveillement et souvent l'effroi ! Rod Serling continue d'écrire pas mal de scénarios pour la série et s'improvise avec succès Showrunner de celle-ci, qui présente les histoires au début de chaque épisode ! Il recrute aussi, dès la première Saison, un auteur de SF au succès qui ne cesse d'augmenter, un certain Richard Matheson à qui on devra les romans ayant donné lieux à des films : L'Homme qui rétrécit et Je suis une Légende et plus tard le scénario de Duel qui lanca la carrière d'un certain Steven Spielberg !

Rod Serling s'investit dans toutes les étapes du processus créatif de son show, visionne les rushs, s'attèle au montage mais laisse la réalisation à d'autres personnes. Le show a révélé nombres de talents notamment parmi les acteurs : Robert Duvall, Charles Bronson, Peter Falk, Dennis Hopper, Ron Howard, Martin Landau, Leonard Nimoy, Burt Reynolds, Elizabeth Montgomery, Dean Stockwell, George Takei, Robert Redford, William Shatner mais remettra aussi sur le devant de la scène de "vieux" acteurs comme Buster Keaton !

Cette série, ce sont vraiment des récits marquants pour toute une vie de téléspectateur ! Je me souviens notamment de "L'oeil de l'Admirateur" sur la société conformiste et la beauté - avec un renversement de point de vue intéressant ! "Souvenir d'Enfance" sur la nostalgie, "La Nuit du Jugement" sur le poids du destin ! Je me rappelle aussi d'un épisode (mais n'en ai pas recherché le titre !) où le dernier survivant de l'Apocalypse, un bibliophile averti, avait à sa disposition tous les livres de toutes les bibliothèques mais cassait sa seule paire de lunettes (VDM !) !

La Quatrième Dimension  fut la grande oeuvre de Rod Serling, qui connu par la suite des problèmes de santé et qui ne savait pas, lorsque la série se termina, en juin 1964, qu'il ne lui restait plus qu'une dizaine d'années à vivre !

Personnellement, j'adore revoir cette série - avec son générique emblématique ! -  et les séries qui lui ont succédé ! J'en possède même l'intégrale en DVD et aurais l'occasion de vous détailler chaque Saison à l'avenir !

A bientôt !

The Twilight Zone - Rod Serling - Présentation générale

See comments

Philosophie Magazine N°127 - Mars 2019

Posted on

Mine de rien, cela fait huit ans que je lis Philosophie Magazine, dès 2011 et bien avant mes études de Philo ! Dans le numéro 127 - de mars 2019 - la rédaction consacre un dossier à la mémoire - aussi bien ses mécanismes physiologique que son rôle dans nos parcours de vie et dans la société. Mais le numéro ne contient pas que cela et a aussi toutes les rubriques habituelles !

Philosophie Magazine  surfe sur l'actualité et tente de l'éclairer à partir des écrits des grands philosophes. Or l'actualité, en cette année 2019 mouvementée, ce sont les Gilets Jaunes qui se lèvent avec raison contre un pouvoir aux mains d'un président-voyou, Macron, élu par les oligarques, pour dépouiller la France à leur profit ! Evidemment, ça, ce n'est que mon avis personnel et Philosophie Magazine n'osera jamais tenir ce genre de propos à l'instar de la panoplie de journalopes des merdias qui attendent que le Prince leur jette ses restes ! Le magazine préfère organiser sa propre session du Grand Débat National, vaste fumisterie de Macron ! Ils appellent cela "En direct de la Démocratie" !

C'est en effet à Lille, avec les philosophes Fabienne Brugère, Pierre-Henri Tavoillot et Denis Maillard que la parole à été donnée aux citoyens autour de trois thèmes imposés : la réforme des institutions démocratiques, l'Ecologie et la lutte contre les inégalités ! Un protocole est suivi à chaque fois : retours d'expérience, conceptualisation, argumentation et propositions et vote.

Je ne rentre pas dans le détail de ce débat ! On connait les propositions si on suit l'actualité ! Représentation contre participation des citoyens, nouvelles assemblées, ferroutage, recyclage, limiter sa consommation en écologie et restauration de l'ISF, création d'un revenu universel, taxation de l'héritage... On sait tous bien que rien ne sortira de ce genre de consultation car le brigand qui nous dirige n'en fait qu'à sa tête !

Dans les pages suivantes, on a une interview d'Aubrey de Grey, un type qui pourrait passer pour un illuminé car il  se propose de nous faire vivre mille ans en investissant massivement dans la recherche ! Le gars ne se revendique pourtant pas transhumaniste ! On hallucine !

Vient ensuite le coeur de ce numéro : "L'étrange logique de la mémoire". Au menu, on commence par le constat qu'aujourd'hui, le commun des mortels a l'impression de perdre la mémoire  - et ce serait du au fait que l'on imagine notre futur bouché ! Car il existe aussi une "mémoire du futur" ! Paradoxe !

Denis Peschanski, historien et Francis Eustache, neuroscientifique nous présentent ensuite leurs recherches en cours, selon de multiples axes sur la mémoire d'un événement traumatique, le 13 novembre 2015 au Bataclan et alentours. Ils étudient les syndromes post-traumatiques et notamment comment évolue la perception de ce drame contemporain au fil du temps ! C'est très instructif !

Puis, on a un panorama de la pensée de plusieurs philosophes célébres, de Raymond Lulle, René Descartes à Sigmund Freud, Henri Bergson et Paul Ricoeur sur la mémoire et l'importance de nos souvenirs en appuyant sur ce qui rapproche et sépare ces penseurs sur ce sujet !

 Le grand spécialiste de la mémoire, Larry R. Squire, nous introduit ensuite aux concepts de mémoire non-déclarative et mémoire déclarative avec la subdivision dans cette dernière entre mémoire épisodique et mémoire sémantique.

Le dossier central se conclut avec Raphael Enthoven - que je n'apprécie pas trop pour ces récentes prises de positions outrancières contre les Gilets Jaunes ! - qui nous commente des extraits de Proust sur la mémoire là encore ! On connait évidemment le passage de la madeleine ou des pavés déchaussés !

J'ai trouvé passionnante l'interview de la sociologue Eva Illouz qui suit où elle nous montre que l'amour est un processus en déclin dans nos sociétés, et lié au capitalisme et à la marchandisation des objets ! Pessimisme ? En tout cas, je suis d'accord avec elle quand elle dit que le mal-être des gens dépends autant d'une faiblesse de notre psychisme individuel que de la pression que fait peser une société devenue folle sur chacun - et aux psychiatres de prescrire du chimique pour faire rentrer les gens "dans les cases" !

Je ne connaissais pas le penseur perse Sohrawardi condamné à mort pour hérésie envers l'Islam, dans la seconde moitié du XIIème siècle ! Ce philosophe s'inspire de Platon mais modifie le dualisme de celui-ci en ajoutant au monde des idées et au monde sensible un troisième monde, celui de l'âme que nourrissent les rêves et la poésie ! Intéressant là aussi !

Le magazine se termine comme à l'habitude par quelques rubriques à visée pédagogique - comme un exemple de rédaction pour bacheliers et étudiants en philo sur "liberté et égalité" - point de désaccord traditionnel entre la Droite et la Gauche ! Puis la "revue de presse" et présentation des derniers ouvrages importants parus dans le domaine de la philosophie !

En conclusion, un numéro un peu faible pour ce qui a trait à l'actualité ! Je n'aime pas leur prise de position plus ou moins avouée anti-Gilets Jaunes (mais qui transparait dans un quizz un peu moqueur à la fin du numéro !). Ce Philosophie Magazine  est plus convaincant lorsqu'il revient sur les classiques et l'Histoire de la Philo ! Manque de recul ?

Et j'allais oublier le carnet central sur des extraits de Essai sur l'entendement humain de John Locke.

Ce billet est le 1600ème de mes Skyblogs, le 2535ème d'Overblog et eklablog et je crois le 2717ème au total que j'ai écris dans ma carrière de bloggeur !

A bientôt !

Philosophie Magazine N°127 - Mars 2019

See comments

Le cheval qui galopait sous la terre - Thierry Dedieu

Posted on

Comme promis, je vais maintenant vous parler de l'initiative "Facile à lire" ! Comme vous vous en êtes probablement déjà rendu compte, je suis un "gros lecteur" (jusqu'à 60 romans pas an certaines années, moi maintenant avec les études et le taff !). La lecture enrichit l'individu et ce n'est pas Alberto Manguel qui me contredira ! Mais ce n'est pas le lot de tout le monde ! Lis-t'on de moins en moins ? Je n'en suis pas sur car les eBooks et autres ePub renouvellent les pratiques et de plus, on écrit beaucoup désormais grâce au Web  2.0, ses blogs et ses réseaux sociaux (même si le style SMS est à bannir !).

Cependant, beaucoup de gens ne lisent pas et parmi ceux qui lisent, il y en a qui lisent de la grosse merde (les Lévy, les Musso, les Bussi, les Legardinier !) - vous me direz, c'est mieux que rien et vous aurez raison ! Il convient aussi d'amener les jeunes à la lecture, quitte à délaisser un peu leur PS4 ou leur XboX !

C'est pour cela que les bibliothèques municipales - et notamment par chez moi, celle du réseau Caen-la-Mer organisées autour de la Bibliothèque Alexis de Tocqueville, ont sélectionné huit textes - très courts (entre une quarantaine et une centaine de pages en moyenne, écrits très gros !), aux thématiques abordables mais néanmoins dotés d'une certaine valeur littéraire ! On a ainsi New York Melody, Monsieur André, Les  mains dans la terre ou encore Leur séparation - voire même une adaptation de Roméo et Juliette en format court !

Je vais vous parler présentement du texte d'un certain Dedieu intitulé Le cheval qui galopait sous la terre, titre assez intriguant ! Comme on est un peu au format nouvelle ici - le texte est l'un des plus courts car il ne fait que 40 pages, la gageure était de raconter une histoire - avec un début, un milieu et une conclusion en si peu de pages ! Le défi est réussi même si la fin est assez convenue et prévisible !

Ce récit nous ramène dans l'univers de la mine, déjà largement dépeint dans Germinal de Zola qui reste la référence en la matière et qui a ancré en nous certains clichés que l'on s'attend à retrouver ici dans ce texte sur l'amitié entre un cheval et un enfant !

Et on a bien les attendus ! Les enfants qui travaillent dans les puits de forage car ils peuvent se faufiler partout, les cols blancs, le noir/l'obscurité et les  wagonnets, les vêtements civils suspendus à des crochets au plafond, l'ascenseur....

C'est donc l'histoire entre Petit-Jean, un gamin de 13 ans et le cheval Grand-Gris qu'on a privé de son herbe verte pour l'emmener dans la mine à tirer des chariots en le rebaptisant au passage Gaillard ! Par amour pour l'animal, le gosse le rejoints dans la mine (mais dans une communauté de mineurs a-t'il le choix ?). Les deux, dans les profondeurs, essaient de s'aménager de petits moments de liberté !

On a évidemment droit à la métaphore de l'enterrement ! Nos deux protagonistes sont enterrés vivants, surtout le cheval qui n'a pas choisi ! Mais Petit-Jean ruse et parvient à ramener la bête quelques temps dans son champ par un stratagème que je vous laisse découvrir !

Et donc la fin est prévisible puisque le gamin monte sur l'animal qui part en galopant dans le lointain - et l'auteur de conclure : 'Ils courent toujours". Finalement, on a là un récit qui tisse sur la dichotomie entre la mine et la mort et la nature et la vie. C'est un récit sur la liberté dont on a bien besoin par les temps qui courent, la rébellion de Petit-Jean en quelque sorte !

C'est assez plaisant mais pas transcendant ! Ca demeure un bon texte, efficace et concis, sur un format aussi court - et une bonne première expérience de lecture !

Ce texte a été lu par des ami(e)s à moi dans le cadre d'un Atelier Lecture dans le contexte de mon boulot de manutentionnaire - séances auxquelles je ne peux plus assister pour le moment car ai des cours les vendredis matin quand ca a lieu ! Mais bon, ai eu accès au texte que mon voisin Yves m'a aimablement fourni en photocopies ! Ca s'est lu en une seule séance !

Il me semble que le prochain texte qu'ils aborderont dans quinze jours, toujours avec "Facile à liré" sera Les mains dans la terre - sur la pratique de la poterie (ca risque d'être sensuel !).

A bientôt !

Le cheval qui galopait sous la terre - Thierry Dedieu

See comments

Je remballe ma bibliothèque - Alberto Manguel

Posted on

L'auteur originaire d'Argentine, Alberto Manguel, est une référence pour tout ce qui touche au monde des livres, des bibliothèques et de la bibliophilie. C'est un écrivain, traducteur et critique littéraire auquel j'aime bien me référer et revenir étant sensibilisé au monde des bibliothèques et suivant moi-même actuellement un Master Métiers du Livre. J'ai déjà eu l'occasion ici de parler de deux de ses ouvrages en forme d'essais romancés : La Bibliothèque, la nuit et Une Histoire de la Lecture.

On comprendra que Manguel accorde une grande importance à sa propre collection de livres ! Mais, pour son malheur (?), il est aussi un grand bourlingueur, de l'Argentine au Canada, d'Israel à New York en passant pas la France. Ceci implique donc de déménager sa bibliothèque fréquemment, ce qui est pour lui un crève-coeur ! Le livre Je remballe ma bibliothèque - Une élégie & quelques digressions raconte à l'occasion de ces voyages diverses considérations en plus par rapport à l'oeuvre précédente sur le monde des livres ! Cela commence par un nouveau déménagement et se termine avec l'auteur nommé directeur de la Bibliothèque de Buenos Aires, poste qu'occupa jadis le grand Borges !

Manguel commence par nous narrer ses expériences de constitution de ses propres bibliothèques. Aussi loin qu'il remonte dans l'enfance et ses souvenirs, il a toujours possédé et collectionné des livres ! C'est alors un véritable rapport affectif qui se noue entre lui et cet objet ! La littérature nous donne une expérience valable du monde, nous fait éprouver des sensations bien avant qu'on ne les ressentes par nous même en situation. Et encore, "on lit pour poser des questions" - selon la correspondance de Kafka !

L'auteur intercale entre son propos principal des chapitres plus courts qu'il nomme "digressions" et qui s'insère parfaitement dans la trame principale. il y a ainsi une dizaine de ces digressions ! Par exemple, dans la première, il note que toute lecture appelle d'autres lectures. Les livres forment des réseaux et en être privé peut entrainer la dépression chez certains lecteurs passionnés !

Se pose ensuite la question de "comment organiser sa/une bibliothèque ?". De plus, ces dépôts de savoir ne sont pas à l'abri des aléas, tels les incendies !

Comment nait l'oeuvre, le récit, dans l'imagination de l'écrivain ? Ceci est un grand mystère que Manguel illustre par des références à Robert-Louis Stevenson qui eut, parait-il, l'idée de Docteur Jekyll & Mister Hyde suite à des terreurs nocturnes. Edgar Poe, lui, semble livrer une fable écrite pour l'occasion lorsqu'il évoque la genèse du Corbeau !

Notre essayiste reprends évidemment des thématiques et des problématiques qu'il a déjà abordé dans de précédents ouvrages. Mais ici, il assiste sur le côté emballage/déballage/remballage des livres  - entre vie et mort des ouvrages !

Une considération intéressante, toujours sur la création d'un roman, est celle de savoir si le poète doit véritablement être malheureux pour être prolifique. C'est en effet un lieu commun dont le critique argento-canadien s'attache ici à montrer qu'il n'est pas forcément vrai !

Le romancier, l'écrivain, le poète sont évidemment aussi tributaires de la langue avec ses règles et ses codes. Mais ce sont des normes qu'ils se réapproprient allant parfois jusqu'à les réorienter. Evolutions de la langue. Chaque langue est spécifique et produit sa propre littérature.

Manguel ne peut évidemment pas s'empêcher de mentionner Jorge Luis Borges, son modèle, devenu aveugle à la fin de sa vie, et qui ne conservait, contre toute attente, à peine qu'"une centaine de livres" qu'il n'avait par ailleurs aucun mal à offrir. Notre cher Alberto, dans sa jeunesse, faisait d'ailleurs la lecture au Grand Homme qui connaissait par coeur les contenus des ouvrages malgré sa cécité !

L'ouvrage ne serait pas complet non plus sans l'évocation de la célèbre Bibliothèque d'Alexandrie dont les multiples destructions nous privèrent d'oeuvres inédites d'Homère, d'Aristote et des grands tragédiens grecs !

Collectionner des livres est aussi un moyen d'avoir de l'emprise sur les choses, au-delà de l'aspect "Savoir égal Pouvoir". Manguel nous parle alors de sa grand-mère, Juive exilé qui perdait tout le temps ses affaires. Sacré Mamie !

L'Homme a-t'il le droit de créer ? Ou cette attribution est-elle l'apanage exclusif de Dieu ? Selon la Genèse, Dieu laissa à Adam le soin de nommer les animaux. De les nommer ou de reconnaitre des noms préexistants. Le Décalogue impose aussi de ne pas fabriquer d'idoles. Que devient alors la peinture ? S'agit-il de ne pas concevoir d'images de faux-dieux ou d'images dans l'absolu ? C'est une vieille question qui  n'est pas résolue, divise les théologiens et que Manguel nous rapporte. Une autre illustration nous est fourni par la légende juive du Golem. Et Dieu n'est-il pas le Verbe ?

Les livres veulent refléter le monde et le réel mais de manière imparfaite - à cause des imperfections du langage. Ce langage est défini dans les dictionnaires dont Manguel nous retrace aussi une brève histoire. La littérature, elle, ne fait jamais que répéter les mêmes motifs en outre.

Est évoqué aussi le rapport entre littérature et rêves. Pour aller plus loin que le cas de Stevenson, la littérature est parfois transcription de rêves - on pense à La Divine Comédie de Dante ! Mais même ainsi, pointe Manguel, le rêve ne possède jamais la cohérence du récit de rêve qui est une reconstruction.

Manguel termine enfin en évocation sa nomination à la Bibliothèque de Buenos Aires avec quelques considérations très utiles en politiques de la lecture. Il convient d'encourager les gens à lire car c'est une école de la vie - certes par procuration, j'ajouterais ! - mais une école de la vie et de l'introspection tout de même ! En lisant, on revient et on réfléchit au calme sur nos expériences, on leur trouve un sens !

Concernant ces initiatives pour la lecture, je vous parlerais bientôt de l'initiative "Facile à lire" lancée notamment par les bibliothèques de mon réseau Caen-la-Mer, projet que je suis de loin !

Il est possible que j'ai moi-même à effectuer un déménagement dans les prochains mois ! je ressentirais alors la tristesse de devoir emballer les contenus de mes cinq bibliothèque à mon tour ! La encore, le livre de Manguel m'aura fait vivre une expérience par anticipation - conformément au propos - le voyage de mes livres !

A bientôt !

Je remballe ma bibliothèque - Alberto Manguel

See comments

Star Wars - Tome 7 : Les Cendres de Jedha

Posted on

La série de comics Star Wars,  par Marvel, accuse, pour sa publication en France 3 ou 4 arcs de retard sur la VO ! Mais ce premier trimestre 2019, vient tout de même de paraître le Tome 7 - scénarisé par Kieron Gillen et toujours dessiné par Salvador Larroca (qui quittera la série dans 2 arcs !). Ce Tome 7 a pour titre "Les Cendres de Jedha" et nous propose donc de revenir sur certains des lieux et des événements de Rogue One !

Force est de constater que par la suite, Gillen semble dresser une certaine cohérence et établir une certaine continuité entre ses arcs, qui vont tourner autour de la constitution d'une flotte, du recrutement d'alliés par l'Alliance Rebelle et aussi autour de la Reine Trios de la planète Shu-Torun ! Ici, on revient sur Jedha car l'Empire a décidé d'envoyer le brutal commandant Kanchar, doté d'un bras cybernétique, sur ce monde que le Superlaser de l'Etoile Noire a fracassé en morceaux ! Il s'agit de récupérer les derniers Cristaux Kyber ! La Reine Trios l'accompagne pour faire bénéficier l'Empire de la compétence de sa planète en matière de minage !

Mais le "Big Three", Luke, Leia et Han, est aussi de passage sur Jedha afin de contrer les Forces du Mal ! Luke va avoir l'occasion de se confronter à un Nexus du Côté Obscur, comprendre à l'occasion qu'il lui faut un professeur en la Force et rencontrer des adeptes de ce "Champ d'énergie qui maintient la Galaxie en un tout" à travers le Culte de l'Isoptère Central ou des fidèles et adorateurs plus isolés comme un certain Chulco qui paiera le prix fort et servira d'avertissement à l'ex-fermier de Tatooine !

Mais nos héros sont aussi là pour rencontrer les derniers Partisans de Saw Gerrera qui ont survécu à la mort de leur chef et qui sont désormais menés par Benthic, un alien qui ne fait pas de cadeau à ses ennemis - et parfois aussi à ses alliés ! Mais les compétences diplomatiques de Leia et de Han sauront le convaincre !

La Reine Trios fait venir sur Jedha différents engins de forages de plus en plus gros que nos Rebelles vont saboter un par un, prenant tous les risques ! On comprends bien vite que la dirigeante de Shu-Torun pratique un double jeu et a décidé de trahir ses engagements pris envers Dark Vador, comprenant que l'Alliance se renforce depuis la victoire de Yavin et que l'Empire est d'autant affaibli ! Mais on verra qu'elle multipliera par la suite les "retournements de veste" !

Ce Tome 7 place donc des jalons pour la suite - car comme je l'ai dit au début, Gillen pense sur le long terme !  Il évoque aussi le passé et notamment la figure de Jyn Erso, reliant ainsi les films des débuts de Star Wars aux récits plus récents produits par Disney, les "Star Wars Stories" !

C'est une bonne histoire mais qui fait partie d'un plus grand ensemble qu'il vaudra mieux avoir lu dans sa totalité pour bien l'apprécier ! Pour ma part, ai bien aimé ce Tome et commencerais presque même à m'habituer au style "décalque de photos" de Larroca !

A bientôt !

Star Wars - Tome 7 : Les Cendres de Jedha

See comments

Captain Marvel - Marvel Studios

Posted on

L'enjeu était de taille avec le nouveau film du MCU : porter la première Super-Héroine Marvel à l'écran ! DC Comics avait réussi cette opération avec son Wonder Woman de Patty Jenkins, plaçant de ce fait la barre très haute !

Ce sont Ryan Fleck et Anna Boden qui sont aux commandes ! Les deux réalisateurs tentent de livrer un film féministe et y réussissent à peu près bien ! Carol Danvers veut s'émanciper des hommes qui jusque là l'ont rabaissée tel son père lorsqu'elle était enfant ou ses camarades de l'Académie militaire. On pourra toutefois trouver que sa personnalité n'est pas assez développée et que le jeu de Brie Larson manque de chaleur !

L'autre problème est la (sur)puissance de Captain Marvel ! Thanos a clairement du soucis à se faire dans Avengers : Endgame et du coup, cela casse un peu les enjeux ! On a aussi un raccord avec la scène post-générique de Nick Fury et son pager à la fin d'Avengers : Infinity War !

Parlons plus précisément de l'intrigue maintenant ! Vers est une jeune guerrière de l'Empire Kree - jouée donc par Brie Larson, qui a tout oublié de son passé mais à des flashs-backs ! Elle se rends avec son équipe de la Starforce - dirigée par Yon-Rogg à qui Jude Law prête ses traits et son jeu - sur diverses missions durant la Guerre Kree-Skrull ! Les Skrulls, des métamorphes qui infiltrent les sociétés, se lancent en effet à l'assaut des Territoires Kree !

Une mission va conduire Vers sur C-53 qui est la désignation Kree de notre bonne vieille Terre ! Là, elle va devoir devancer les Skrulls pour mettre la main sur un moteur supraluminique de nouvelle génération ! Mais surtout, elle va enquêter sur son passé et apprendre qui elle était, Carol Dan-Vers/ Danvers, et découvrir qui elle était !

Le film se déroule hors du cadre habituel du point de vue temporel ! On est en pleines années 1990 - avec ses codes vestimentaires, ses bornes d'arcades Street Fighter et surtout sa musique qui agrémente toute la bande son du film ! R.E.M., Garbage, No Doubt, Nirvana, Des'ree... On retrouve aussi un Nick Fury numériquement rajeuni - joué par Samuel L. Jackson qu'on croirait voir tout juste sorti de Pulp Fiction ! Et il y a aussi la présence de Clark Gregg en Phil Coulson en début de carrière ! On apprends au passage comment Fury a perdu son oeil gauche dans "un acte héroïque" (mais celle-là, on l'a senti venir à 10 kilomètres !).

Puisqu'on est au casting, on a aussi la présence d'une actrice sénior, de haut renom, Annette Bening en Dr. Wendy Lawson qui devient aussi l'apparence de l'Intelligence Suprême des Kree !  Pour les personnages, on a Maria Rambeau - jouée par Lashana Lynch, une autre personnification de Miss Marvel dans les comics, Ronan l'Accusateur, où Lee Pace reprends son rôle des Gardiens de la Galaxie Volume 1 ! Même chose pour le séide Korath, toujours joué par Djimon Hounsou !

Au rayon des choses sympathiques de ce film de 2019, le générique entier est un hommage à Stan Lee, ce créateur si inventif, décédé fin 2018 !

Le film comporte beaucoup de scènes d'action et le tout s'enchaine bien ! Je n'ai pas vu d'incohérences scénaristiques mais à vrai dire n'ai pas passé mon temps à les chercher comme certains "pinailleurs" qui n'ont que cela à foutre ! Je pense à ces Youtubeurs qui ne savent plus prendre de plaisir à un simple visionnage et qui la plupart du temps ne paient même pas leur place de cinéma !

A peu près au deux tiers du film, on a un revirement de situation et - ATTENTION JE VAIS SPOILER ! - on s'aperçoit que les Skrulls ne sont pas les vrais méchants ! Mais on savait, par la série Marvel's Agents du Shield et les films des Gardiens de la Galaxie que les êtres à la peau bleu (les Kree, pas les Schtroumpfs !) sont très antipathiques et belliqueux ! Jude Law/Yogg-Ron et l'Intelligence Suprême manipulait l'héroïne Carol Danvers depuis le début jouant sur son besoin de s'affirmer ! Dès que celle-ci découvre la vérité, sur elle, sur les Kree et les Skrulls, ses pouvoirs s'en voient décuplés voire centuplés !

Carol Danvers apprends en effet - et nous avec ! - la leçon qu'elle est certes humaine et faillible mais que la grande qualité de l'homme - et en l'occurrence de la femme ! - est de toujours se relever ! Et aussi de ne pas taire ses sentiments ! Danvers devient plus forte dès qu'elle prends la défense des opprimés, laisse parler son coeur, contre les froids calculs militaires de ses supérieurs !

Accessoirement, on en apprends un peu plus sur le trajet du Tesseract et on croise Goose, un petit "chat" bien "sympathique" qui est devenu la vraie star du film !

Vous aurez compris qu'une fois de plus, j'ai adoré ce dernier Marvel en date - le vingt-et-unième si j'ai bien compté du MCU ! Mais je suis un fanatique de la Maison des Idées, déjà au niveau des comics ! J'achetais dans les années 1980 les Strange, Titans, Nova, ai arrêté dans les années 1990 - et depuis 2005, j'achète tous les mois mes comics - ce qui me coûte presque une centaine d'euros en ce moment par mois, Panini l'éditeur français ayant augmenté ses prix de manière drastique !

Voilà, j'ai à peu près dit le principal je pense !

A bientôt !

Captain Marvel - Marvel Studios

See comments

<< < 1 2 3 > >>