Overblog
Follow this blog Administration + Create my blog

Eurythmics

Posted on

Eurythmics est un groupe de pop rock - avec un son assez électronique - emblématique d'une certaine époque, les années 1980. Il se compose de deux artistes, la chanteuse au look androgyne Annie Lennox et le musicien compositeur décalé Dave Stewart. Occasionnellement, ils s'entourent d'autres musiciens ou de choristes (comme la chanteuse Joniece Jamison).

J'écoutais ce groupe à la fin des années 1980 - de 1989 à 1991 - alors que leur heure de gloire était derrière eux et qu'ils avaient sorti leur Best-Of. A l'époque, en effet, je venais de faire l'acquisition d'un lecteur de CD alors que la cassette audio était en train de disparaitre !

Annie Lennox est connu pour sa voix qui porte et Dave Stewart davantage pour ses excentricités et ses délires mystico-religieux. Ils ont marqué leur époque avec des titres comme Sweet Dreams (are made of this) ou There must be an angel (playing with my heart).

Le duo se rencontre dans les années 1970 et travaillent ensemble dans les groupes The Catch puisThe Tourist avant d'adopter le nom d'Eurythmics en 1980 à Londres. Le groupe va alors rencontrer peu à peu le succès commercial et artistique !

Le premier album The Garden est un échec mais la gloire est au rendez-vous avec le second opus - Sweet dreams - qui contient la célèbre chanson du même nom. Dans le clip, le duo arpente la campagne anglaise. Eurythmics est propulsé du jour au lendemain à l'avant-scène !

Les deux compères sont des figures phare de la scène New Wave - ce que conforte l'album suivant - The Touch. Les albums suivants, Be Yourself Tonight est plus d'influence R & B tandis que Revenge se tourne vers un son encore plus rock ! Le groupe diversifie donc son style pour marquer encore plus les esprits !

Mais à la fin des années 80 - ayant peut-être "fait le tour", le groupe se sépare après deux autres albums Savage et We Too Are One. Le groupe renaitra en 1999 le temps de l'album Peace !

A partir de ce moment, les deux "associés" suivent soit des carrières solo soit prennent la tête de nouvelles formations. Annie Lennox chantera la chanson titre du film de Coppola de 1992 : Dracula (et les albums Diva puis Medusa) et Dave Stewart produira les groupes Dave Stewart and the Spiritual Cowboys - dont j'étais "amoureux" de la guitariste au look de garçonne ! - ou encore le duo féminin, Alisha Attic ! Il sortira aussi en 1995 son album solo, Greeting from the Gutter - qui était assez réussi à mon goût avec le titre Heart of Stone !

Citons les chansons phares d'Eurythmics : Who's that girl, Here comes the Rain again, Right by your Side, Would I lie to You ?, Sisters are doing it for themselves, It's Alright (Baby's coming back), When Tommorow Comes, Missionary Man, Thorn in my Side, The Miracle of Love, 1984 (chanson titre du film éponyme d'après George Orwell), I Need a Man, You have placed a Chill in my Heart ou Don't Ask me Why.

Je l'ai mentionné précédemment, ils ont par ailleurs sorti une compilation The Greatest Hits en 1991 comme un point d'arrêt à leur carrière en duo ainsi qu'un album live ! Ils ont en effet fait de nombreuses tournées !

De nos jours, les tubes de cette formation s'écoutent encore avec plaisir et Sweet Dreams est encore largement diffusé en radio !

A bientôt !

Eurythmics

See comments

Out of Africa - Sydney Pollack

Posted on

Out of Africa - Souvenirs d'Afrique est un film américain, un drame romantique de 1985, réalisé par Sydney Pollack d'après le récit autobiographique de l'auteure danoise Karen Blixen, La Ferme Africaine qui raconte son aventure en Afrique dans la première moitié du XXème siècle !

Au casting, on retrouve la charmante et talentueuse Meryl Streep dans le rôle de la Baronne Blixen et le séducteur Robert Redfort qui interprète le chasseur de fauves Denys Finch Hatton qui fera découvrir les merveilles et charmes du continent à la jeune danoise.

Un film assez magique et plein de charme comme ses interprètes. Dès les premières minutes, la sublime musique de John Barry retentit et annonce la couleur à l'image des paysages grandioses de savane, de brousse et de montagnes. L'action se passe au Kenya et débute en 1912 lorsque Karen Dinesen fait un mariage arrangé avec le baron suédois Bror Blixen (joué par Klaus Maria Brandauer) et part diriger une plantation de café sur un autre continent.

La reconstitution historique me semble assez juste - ambiance d'une colonie britannique à la fin de l’Ère Victorienne avec ses clubs de gentlemen, ses tribus indigènes de fermiers et de bergers (Kikuyu, Masai, Somalie...).

La Baronne Blixen fait preuve de talents de conteuse et séduit ainsi le chasseur Finch Hatton. Elle qui va parcourir l'Afrique pour assurer le ravitaillement des combattants pendant la Grande Guerre contre les troupes de Von Lettow - véritable périple - est aussi une "voyageuse imaginaire" qui trimballe ses bagages narratifs.

Mais le Baron Blixen préfère la chasse à la gestion de sa ferme et de plus est infidèle. Karen contracte par son entremise la syphilis et doit retourner se soigner à l'arsenic en Europe durant le Premier Conflit mondial. Elle va prendre Hatton comme amant, lui qui, à un moment du film, lui donne une boussole comme pour lui faire comprendre qu'il est son guide sur ses terres.

Blixen va goûter un moment de bonheur, traversé par des épreuves, divorcer, rentrer en Europe et perdre Denys dans un accident de biplan ! En Afrique, elle se montre très généreuse envers les indigènes, leur prodiguant des soins, s'efforçant d'ouvrir une école. Elle finira taraudé par la nostalgie de son continent d'adoption, ce qui la poussera à écrire ses mémoires au moment où, sur le tard, elle devient un écrivain reconnu !

Un film plein de magie qui montre l'Afrique sous son meilleur jour et nous fait découvrir le parcours d'une femme d'exception !

A bientôt !

Out of Africa - Sydney Pollack

See comments

Atelier cuisine entre amis

Posted on

Avec quelques amis et collègues de travail, je participe depuis 2012 à un Atelier Cuisine dans un lieu équipé que nous prêtent les services sociaux de la région. J'avais coutume jusqu'alors de consigner ces expériences, ces recettes et quelques anecdotes dans un texte appelé "Ma cuisine à Ouistreham" car je faisais aussi des recettes en famille dans la ville où j'ai grandi !

Mais depuis le milieu 2014, j'ai arrêté cette entreprise éditoriale - je constitue toujours le texte mais n'est plus de plateforme d'expression en raison de la politique de certains sites qui prennent les auteurs pour des pigeons ! Néanmoins, j'ai décidé de publier ici - sur mon blog - le dernier repas partagé !

A cet atelier - les équipes se renouvelant - il y avait donc moi, Luc, Damien P. et Damien L., François, Alexis, Jean-Marie et Jocelyne !

Nous nous sommes mis aux fourneaux, avec en entrée des carottes râpées et du céleri, en plat du saumon en papillotes et en dessert une compote de pommes !

Pour ma part, je me suis occupé de cuire les pommes ! Rien de compliqué !

Les recettes proviennent du site Marmiton - qui publie un magazine dont j'achète tous les numéros par ailleurs !

Voici donc le menu :

- Pavés de saumon sauce facile en papillote

Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes

Ingrédients (pour 4 personnes) : - 4 pavés de saumon
- 300 à 400 g de fromage ail et fines herbes
- 20 cl de crème

Préparation de la recette :

À la fourchette, mélanger le fromage et la crème.

Couper 4 feuilles assez larges de papier aluminium. Au centre de chaque feuille, disposer un pavé de saumon et former la papillote, puis au centre, répartir la préparation de fromage.

Fermer hermétiquement les papillotes, puis les placer dans la lèchefrite.

Verser 1 litre d'eau pour faire un bain-marie (en rajouter en cours de cuisson si besoin).

Enfourner à four chaud à 200°C (thermostat 6-7) environ 20 à 30 min selon la grosseur des pavés.

Variante : avec des pavés de poisson de méditerranée et un filet d'huile d'olive.

Et ensuite...

- Compote de pommes simple

Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 15 minutes

Ingrédients (pour 4 personnes) : - 800 g de pommes
- 2 gousses de vanille
- 10 cl d'eau
- 150 g de sucre

Préparation de la recette :

Peler vos pommes, les couper en huitième et les épépiner.

Dans une casserole porter à ébullition l'eau, le sucre et les gousses de vanille fendues et grattées.

Quand l'eau est portée à ébullition y ajouter les pommes.

Faire cuire à feu doux en remuant de temps en temps.

Voila ! Délicieux et simple !

Mais je précise que nous nous réservons le droit de modifier les recettes ! Ainsi pas de bain-marie pour les papillotes (de peur qu'elles ne s'ouvrent et se répandent !) et de la cannelle à la place de la vanille pour la compote !

A bientôt !

Atelier cuisine entre amis

See comments

Gryzor - Konami

Posted on

Gryzor est un jeu vidéo de 1987 - de type shoot 'n jump - dont la notice wikipédia indique qu'il fut connu en Europe sous le titre Probotector ! Pour ma part, je n'ai connu que la jaquette Gryzor et y jouais sur Amstrad CPC. Sur cet ordinateur précis, le jeu disposait d'une réalisation bien au-dessus de celle de ses concurrents de l'époque !

Ce soft est l’œuvre de Konami, un des leaders de la borne d'arcade et sorti donc en premier dans les salles de jeux - des lieux qui ont depuis disparu avec l'avènement des consoles modernes ! Dans une ambiance à la Prédator, vous dirigez un soldat - ou deux car il y a la possibilité de deux joueurs simultanés - et parcourez des niveaux de plus en plus difficiles et de deux types !

Il y a d'abord des phases en scrolling horizontal - en 2D - où vous dirigez votre héros, dans la jungle, sur différents "étages", dégommez des aliens, des tourelles. Vous devez user de votre arme à feu avec dextérité et sauter en l'air de manière assez acrobatique pour éviter les salves adverses.

La seconde phase se déroule en vue 3D -un peu comme dans le jeu Xybots ! Vous parcourez une succession de couloirs en devant dégommer les tourelles sur le mur du fond - tourelles disposées selon différentes configuration - à différentes hauteurs qui exigent encore une fois des sauts spectaculaires. Un jeu qui demande de la coordination ! Une fois les tourelles dégommées, vous passez au couloir suivant et au bout du dernier couloir au niveau suivant où vous recommencez une phase à scrolling séquentiel horizontal !

Votre soldat tire des boules orange et peut améliorer son arme en tir triple, plus rapide, tir laser, etc...

Un jeu très amusant - que pour une fois j'avais réussi à finir à l'époque ! C'est le premier jeu de la série Contra et il est ressorti en 2009 sur XBox !

Nostalgie quand tu nous tiens !

A bientôt !

Gryzor - Konami

See comments

Lego Star Wars - L'Encyclopédie illustrée

Posted on

Les jouets - à l'image des figurines Kenner/ Hasbro ont toujours constitué une part importante du merchandising Star Wars dès 1977 !

Or Lego est un géant danois du jouet - la brique à assembler - et, après un passage à vide, dans les années 1990 (en raison du succès grandissant des jeux vidéo), a su se diversifier en acquérant de prestigieuses licences : Harry Potter; Indiana Jones, Le Seigneur des Anneaux et - qui nous intéresse ici - Star Wars.

L'histoire d'amour - et de gros sous ! - entre Lego et Star Wars commence en 1999 avec la sortie de l’Épisode I. C'est une aventure qui fête donc ses 15 ans en 2014. Il y a quelques années un "Visual Dictionnary" sur le modèle des guides DK Publishing voit le jour, guide qui présente l'univers des Jedi et des Sith à travers les différentes boites de la gamme Lego ! Un must pour les collectionneurs ! En 2014, une édition "mise à jour et augmentée" de ce livre voit le jour et est traduit et publié chez l'éditeur de beaux livres Huginn & Muninn (qui a aussi publié des ouvrages sur Buffy et Game of Thrones).

Le livre fait aux alentours de 150 pages. Il est vendu avec une figurine "Luke, fermier de Tatooine". Il comporte en introduction une présentation sous forme de fresque chronologique d'absolument toutes les boites Lego mises sur le marché de 1999 à 2014.

Pour chaque page et double pages, le livre présente les modèles Lego correspondant au thème traité avec des explications sur l'intrigue et une fiche technique des boites associées (nombre de pièces Lego, année de sortie, version, référence...). C'est très instructif et très complet. Un très beau guide que je pense offrir à Noel à ma nièce Marie, fan de Lego Star Wars !

L'ouvrage est divisé en deux parties : "Prélogie et Guerre des Clones" puis "Trilogie Classique et Univers Etendu".

Petits rappels : pour la prélogie, on aborde les héros principaux, les Jedi, les alliés de Dark Sidious, l'Armée et la Flotte de la République, les Clones, les Forces Séparatistes, les chasseurs de prime, les Mandaloriens et Umbariens, les Naboos, les Géonosiens etc...

Pour la "Trilogie", on a les habitants de Tatooine, la Pègre, l’Étoile Noire et les Forces Impériales, les vaisseaux rebelles, les Ewoks, les machines de guerres TB-TT et TR-TT, les Destroyers et même le Super-Destroyers etc... Certaines pièces Lego sont tout bonnement hallucinante d'inventivité mais aussi forcément de complexité. Il est clair que ces objets s'adressent autant aux enfants mais encore plus aux fans !

Enfin, l'Univers Étendu a aussi été traité en Lego : quelques pièces sur "Le Pouvoir de la Force" et d'autres sur le jeu vidéo MMORPG "The Old Republic" !

Ensuite, en fin d'ouvrage, on nous parle brièvement des kits spéciaux (Lego Technic MindStorm, mini-kits, kits planètes...), des jeux vidéo Lego et des séries télé comme "Les Chroniques de Yoda" (sur lesquelles j'ai déjà fait un billet !).

Hélas - mais il aurait été difficile de les inclure pour des raisons éditoriales- pas un mot sur les boites de 2015 : celles-ci concernent la série Star Wars Rebels qui est une série fort prometteuse dont j'ai aussi déjà parlé ici et dont je vous recauserais !

Bref, l'aventure Star Wars et l'aventure Lego Star Wars continuent ! ces boites font parties des jouets les plus couru pour ce Noël 2014 !

Parents, vous savez ce qui vous reste à faire ! Sans compter que les Lego ont toujours développé la créativité et Star Wars l'imagination !

A bientôt !

Lego Star Wars - L'Encyclopédie illustrée

See comments

Le Renard du Désert - Henry Hathaway

Posted on

Le Renard du Désert - en VO : The Desert Fox - The Story of Rommel - est un film américain de 1951 réalisé par Henry Hathaway, en N&B, qui retrace les dernières années de Rommel, général allemand de la Seconde Guerre mondiale, depuis la campagne d'Afrique jusqu'à sa mort en octobre 1944.

Le film a une ambition de reconstitution historique. Le récit nous est raconté par un officier allié, Desmond Hume - qui est le narrateur - et déclare avoir mené une vaste enquête après le conflit pour savoir qui était vraiment le célèbre Erwin Rommel.

En plus des scènes mettant en jeu des acteurs - James Mason joue Rommel - le film recours à de nombreuses images d'archives à valeur documentaire : images de la campagne de l'Afrika Korps et des troupes de Montgomery, Mur de l'Atlantique et Jour J !

Les batailles que mène l'Afrika Korps virent à sa déroute depuis le tournant que fut la confrontation d'El-Alamein, le 1er novembre 1942 - jusqu'à la réédition des régiments allemands africains face aux Rats du Désert, à Montgomery, Eisenhower et la France Libre, à la fin de 1942 ! A ce moment, Hitler commence à lâcher Rommel.

Par la suite, Rommel visite les fortifications du Mur de l'Atlantique pour le Feld-maréchal Von Rundstedt. Là encore, Hitler et les politiques imposent leurs visées aux soldats de métier comme Rommel, se fiant notamment aux horoscopes et sombrant dans la folie qui ménera l'Allemagne à sa perte ! Puis survient le Débarquement en Normandie qui marque le début de la fin !

Face à la démesure d'un Fuhrer irrationnel, Rommel est contacté par un groupe d'Allemands souhaitant "destituer" - au moyen d'un attentat - "Hitler et son gang de barbares". Rommel hésite puis devant les faits se rallie à eux. La mort du général sera finalement décidée par les déments qu'il voulait écarter.

Un film instructif avec un James Mason qui porte cette œuvre pratiquement à lui tout seul ! Les images d'archives apportent un "plus" indéniable - et surtout le film montre une réalité vue essentiellement du côté allemand et les désaccords entre ses têtes pensantes au moment de la Chute !

A voir !

A bientôt !

Le Renard du Désert - Henry Hathaway

See comments

Taken - Pierre Morel

Posted on

Taken est un thriller franco-américain réalisé par Pierre Morel, sorti en 2008, d'après un scénario de Luc Besson et Robert Mark Kamen.

Le film raconte l'histoire de Bryan Mills (joué par Liam Neeson), un agent de la CIA à la retraite qui se voit contraint de reprendre du service suite à l'enlèvement de sa fille, Kim (jouée par Maggie Grace connue pour sa participation dans la série Lost) par un réseau de proxénétisme albanais lors d'un séjour à Paris.

Le scénario n'évite pas les clichés tel celui du père divorcé et la mère remariée à un beau-père friqué qui entre en rivalité.

Comme souvent aussi dans les films d'Europa Corps, l'histoire est celle d'un type au top dans son domaine, sa profession, qui se voit confronté à une situation difficile à gérer, dans un temps limité - ici 96 heures !

Néanmoins, le récit est prenant ! D'un côté les pauvres petites demoiselles américaines innocentes et de l'autre les affreux mafieux sans scrupules... Un drame se joue qui reflète une réalité sordide, celle de la traite des blanches !

Bryan va "faire le ménage" et démanteler à lui tout seul ce réseau de prostitution. Les scènes d'action sont un peu fouillis. Donc malgré quelques facilités dans le scénario et des défauts de mise en scène, cela reste un divertissement efficace ! Il donne néanmoins une vision sinon réaliste (?), du moins anxiogène du monde !

Le film a eu assez de succès qu'il a donné deux suites !

Liam Neeson pour sa part semble se spécialiser dans ce genre de thrillers !

Au casting, également la présence de Famke Janssen !

.A bientôt !

Taken - Pierre Morel

See comments

La fin de la Seconde Guerre mondiale et le début de la Guerre Froide

Posted on

Après la défaite de l'Axe, l'ordre des vainqueurs s'impose une fois de plus mais sans répété les erreurs consécutive à la fin de la Grande Guerre. Les États-Unis, leader du camp des vainqueurs en 1944 - 1945, veulent tirer parti des erreurs du passé à savoir son isolationnisme de l'Entre-Deux-Guerres et une Société des Nations impuissante.

En juillet 1944 a lieu la Conférence de Bretton Woods, dans le nord-est des États-Unis qui réunit 44 délégation (dont l'URSS). A cette réunion sont établis les nouvelles bases de l'échange monétaire - contre l'avis britannique de John Maynard Keynes - et la convertibilité en or du seul dollar. La BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) et le FMI (Fond monétaire international) sont mis en place.

Lors d'une seconde Conférence, celle de Dumbarton Oaks - dans la seconde moitié de 1944 - ainsi qu'à la Conférence de Yalta (février 1945), une nouvelle organisation politique internationale est établie et - suite à la Conférence de San Francisco ( avril à juin 1945), l'ONU (Organisation des Nations Unies) est crée. Elle regroupe initialement 51 États..

Dans ce "nouveau monde", les États-Unis disposent d'une prédominance écrasante et imposent la pax americana et rêvent d'une économie internationale assise sur les normes de la concurrence. La Guerre Froide entérine cet état de fait !

Les États-Unis ont été relativement épargnées par la guerre et enregistrent une croissance spectaculaire entre 1941 et 1945. En 1945, le pays possède les deux tiers des réserves d'or et les trois quarts des capitaux investis dans le monde entier, la moitié des capacités industrielles et la plupart des surplus agricoles. L'Oncle Sam contrôle aussi l'accès aux principales réserves mondiales de pétrole dont il est aussi un producteur. Il a la maitrise des airs et des mers et est le seul pays à posséder la bombe atomique.

Pourtant tout n'est pas rose sur le Nouveau Monde et il y a de nombreuses grèves en 1946 avec les soldats de retour du front et une forte inflation.

Tandis que les pays européens ont tendance à basculer à gauche, la droite du Parti démocrate obtient la désignation à la vice-présidence de Harry Truman contre Henry Wallace, tenant du New Deal. Harry Truman succèdera à Franklin Delano Roosevelt - après le décès prématuré de celui-ci - le 12 avril 1945, Les Républicains gagnent les élections de 1946 et décident alors de freiner toute réforme sociale dans le pays (notamment la loi Taft-Hartley en 1947 qui muselle le monde syndical). La politique étrangère est également marquée par ce basculement à droite !

En face, l'Union Soviétique a énormément souffert du conflit et est en infériorité militairement. L'URSS - selon les estimations hautes - aurait enduré 26 à 30 millions de morts et des destructions matérielles gigantesques. La "grande guerre patriotique" - qui a dans le même temps renforcé son administration et le culte de Staline - lui a couté cher !

Deux tendances s'opposent chez les dirigeants soviétiques : d'une part, Jdanov veut un assouplissement de la politique volontariste des années 1930 mais d'autre part, des hommes comme Beria et Malenkov veulent un tour de vis supplémentaire ! Staline donnera raison à ces derniers et le IVème plan quinquennal est mis en place entre 1946 et 1950.

La lutte est aussi idéologique jusque dans les domaines de l'art ! A l'American Way of Life s'oppose l'"Homme Nouveau" des Soviétiques, de même que l'expressionnisme abstrait est une réaction au réalisme socialiste (un temps suivi en France par des écrivains comme Aragon). Jadnov est un des grands artisans de la propagande du régime de l'URSS et fustige le"décadentisme occidental" !

Un nouveau vocabulaire se forge ! Le 12 mai 1945, dans un télégramme, Winston Churchill utilise la formule "Rideau de Fer" et à la fin septembre 1947, Jdanov explique que le monde est divisé en 'deux camps" tandis que le journaliste Walter Lippman écrit les mots "guerre froide".

Les Soviétiques établissent un "cordon sanitaire" autour de leur territoire en "retournant" le cordon mis en place en 1919 contre les Bolcheviques : les pays de l'Europe de l'Est délivrés et tenus en 1945 par l'Armée Rouge. Dès les premiers mois de son remplacement de son prédécesseur, Truman décide d'arrêter de "pomponner les Soviétiques". La peur va s'installer et culminer de part et d'autre avec la mise en place de réseaux d'espionnage et de contre-espionnage (création de la CIA en 1947, mise en place du McCarthysme - du nom d'un sénateur du Wisconsin...). Les américains, pourtant prédominants, s'inquiète toutefois de la montée de la gauche en Europe et des mouvements dans les colonies du Vieux Monde inspirés par des doctrines marxisantes.

Des troubles éclatent entre communistes et monarchistes en 1947 en Grèce. En 1948, les États-Unis manœuvrent secrètement pour empêcher l'arrivée de ces mêmes communistes en Italie. En &949, la Chine devient elle-même communiste et la CIA retire son soutien aux opposants du nouveau régime, lesquels se sont retranchés en Birmanie. En Allemagne a lieu un autre évènement important, le rapprochement des trois zones alliés autour de Berlin, le blocus soviétique de la ville (juin 1948 - mai 1949) qui précipite la coupure de ce pays en deux États distincts : République Fédérale d'Allemagne (RFA) en mai 1949 et République Démocratique Allemande (RDA) en octobre 1949.

En Europe toujours, la reconstruction continue avec le plan Marshall, proposé le 5 juin 1947 par le secrétaire d’État et général américain George Marshall, plan qui doit alléger les contributions des États Européens. Les Soviétiques hésitent puis refusent ce plan et entrainent leurs alliés de l'Est dans ce refus. Et, en octobre 1947, 23 États signent l'Accord sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) qui pose le socle des futures relations commerciales mondiales. La future Europe se met en place - notamment lorsque les 16 États bénéficiaires du "plan Marshall" se regroupent dans une Organisation européenne de coopération économique (OECE devenue OCDE) et libéralisent les échanges. En contrepartie, Coca-cola, Chewing-gum et films Hollywoodiens déferlent sur l'Europe !

On le voit, l'Union européenne nait avec la Guerre Froide !

Des alliances militaires se mettent aussi en place. Les États-Unis alliées au Canada et à dix pays européens forment l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) le 4 avril 1949. En face, on "réplique", en mai 1955 avec la création du Pacte de Varsovie. En août 1949, l'URSS acquiert la bombe atomique. Et de 1950 à 1953, ce qu'il est convenu d'appeler deux "blocs" se font la guerre de manière indirecte par alliés interposés lors de la Guerre de Corée !

En 1948, Harry Truman se fait réélire autour du Fair Deal, un New Deal "édulcoré" et durcit -sous l'influence des Républicains - sa politique vis à vis de l'URSS.

C'est donc là le début de plus de quatre décennies - au delà de la mort de Staline en mars 1953 - de lutte entre le "monde libre" et le "totalitarisme" qui culminera avec la "Crise des Missiles de Cuba" et qui se terminera en 1989 avec la Chute du Mur de Berlin et en 1991 avec l'effondrement de l'URSS - conséquence de la Perestroïka de Gorbatchev.

A bientôt !

Source : Manuel d'Histoire Critique du Monde diplomatique - 2014

La fin de la Seconde Guerre mondiale et le début de la Guerre Froide

See comments

Metropolis - Fritz Lang

Posted on

Metropolis est un film allemand réalisé par Fritz Lang, de l'année 1927, qui est un pilier du 7ème Art et une œuvre emblématique de l'expressionnisme de la République de Weimar.

Pour faire concurrence à Hollywood naissant - tout en disposant de moins de moyens - les cinéastes allemands de ce mouvement - pour les plus connus Lang et Murnau - optèrent pour un symbolisme et une abstraction à outrance dans la lignée du mouvement dadaïste.

Metropolis est un film de SF en N&B et muet - qui fit l'objet de nombreuses restaurations par ailleurs - qui fut tourné aux Studio Babelsberg et qui couta plus de 15 millions de francs de l'époque rien que pour les décors. Le scénario est signé des mains de Fritz Lang et de sa femme Thea Von Harbou.

L'intrigue se passe en 2026. Metropolis est une gigantesque ville du futur basée sur un système de castes verticales. Tandis que la ville haute prospère, les ouvriers, relégués dans les profondeurs - s'affairent sur les machines qui font tourner ce monde, fusionnant quasiment avec elles dans une sorte de danse frénétique !

Le casting comprend des acteurs oubliés au XXIème siècle : Brigitte Helm est Maria et son double maléfique, Hel, Alfred Abel est Joh Fredersen, le maitre de Metropolis, Gustav Frohlich est son fils Freder et Rudolf Klein-Rogge est le savant fou Rotwang.

La famille Fredersen, père et fils, mènent des jours "heureux" sans se soucier du monde d'en bas mais un jour Freder fait la rencontre de Maria, une sorte de prophète des catacombes qui prône une "rencontre entre le cerveau et la main qui pourra se faire par l'entremise d'un médiateur, le coeur". Freder et Maria vont s'aimer et Freder devenir un possible médiateur.

Mais la discorde va régner et l'Apocalypse se profile ! Mu par la jalousie envers le maître de Metropolis, Rotwang, génie fou, fabrique Hel, un androïde de "sexe" féminin à laquelle il donne les traits de Maria pour semer la discorde et pousser les ouvriers à la révolte !

Le drame pourra-t-il être évité tandis que les masses entrent dans une frénésie meurtrière !?

Il y aurait beaucoup à dire sur ce film et je vais me limiter à mes premières impressions et à des choses assez évidentes !

Tout d'abord, il y a dans ce film un propos eschatologique - qui fait référence aux Révélations de Jean et à la venue d'un Sauveur. Il y a nombre d'allusions bibliques : la Machine vue comme Moloch selon un mode hallucinatoire, la Tour de Babel, Babylone, les sept Péchés Capitaux, le final à la cathédrale etc... On a d'une part le monde des machines qui déshumanise l'homme - tandis que la machine s'"humanise" pour mieux tromper ! C'est un point assez évident qui relève du symbolisme de ce genre de cinéma !

Ensuite, diverses choses sautent aux yeux comme les jeux d'oppositions ou les personnages dédoublés : Joh Fredersen et le chef des ouvriers, Maria et son double maléfique, Joh Fredersen et Rotwang, le bon majordome et le méchant homme de main, Freder et l'ouvrier qui se substitue à lui... Est-ce pour refléter la lutte du bien contre le Mal et le choix qui s'offre à l'homme ? C'est mon hypothèse en tout cas !

Enfin, une critique sociale est l’œuvre dans ce film que certains comme l'historien du cinéma Francis Courtade ont vu comme une "œuvre pré-nazie" alors que Lang s'exila aux Etats-Unis en 1934 après un passage par Paris. Metropolis montre que des orateurs doués - pour peu qu'ils soient pervers et/ou animés de mauvaises intentions - peuvent pousser les foules aux meurtres - ce que n'aurait pas démenti Gustave Le Bon dans son essai Psychologie des foules. On pense évidemment à Adolf Hitler !

Le thème de la machine et de la condition ouvrière est montré suivant un mode fantastique - et "dénonce" en quelque sorte le Taylorisme et l'Organisation Scientifique du Travail - comme le feront Les Temps Modernes de Charlie Chaplin en 1936.

Le film a eu un héritage considérable et une grande influence dans le 7ème Art par la suite mais aussi dans d'autres médias ! Le cas de Hel inspirant Lucas et Ralph McQuarrie pour C3PO/Z6PO est bien connu ! De même, Metropolis, la ville en elle-même et ses décors fastes est reprises dans des tas d'oeuvres de SF ultérieures : Star Wars encore, Blade Runner, Le Cinquième Elément, 2046, Akira etc.. Le nom lui est présent dans les histoires de Superman pour la ville où il évolue !

Beaucoup ont qualifié Metropolis de "plus grand film de tous les temps". Je ne peux leur donner tort même si je dirais qu'il y en a d'autres ! En tout cas, ce métrage est d'une inventivité prodigieuse !

Vous pouvez le visionner en version augmentée gratuitement sur Youtube notamment ! Mais autant investir dans un bon DVD !

A bientôt

Metropolis - Fritz Lang

See comments

La Saga Grand Theft Auto - GTA

Posted on

La franchise GTA - Grand Theft Auto - est née de la rencontre entre David Jones et les frères Sam et Dan Houser. Leur volonté était de créer un jeu dans lequel le joueur dispose d'une totale liberté d'action.

En 1985, Sam Houser découvre le jeu vidéo Elite, conçu par deux britanniques David Braben et Ian Bell. Elite est un jeu en polygones 3D dans lequel on dirige un vaisseau spatial qui fait du commerce dans une galaxie aux milliers de planètes. On peut aller où on veut et commercer avec qui on veut, la faillite mettant fin à la partie.

David Jones, est de son côté un pionnier du jeu vidéo qui crée sa société DMA Design en 1988 et lance ses premiers jeux ! DMA connait vite le succès avec le hit Lemmings en 1991 avec 1,5 millions d'euros récoltés au passage !

La sortie en 1995 de la nouvelle console Playstation va doper les possibilités ouvertes aux créateurs de jeux grâce notamment aux performances graphiques de la machine. David Jones donne carte blanche à ses équipes mais à part quelques bons jeux comme Hired Gun ou le jeu de courses Uniracers, la recette du gros succès semble perdue !

Un autre concepteur de jeu, Mike Daily propose alors de créer un environnement de ville où le joueur pourrait aller où bon lui semble - en vue de "haut" - comme si la ville était survolée d'hélicoptère.

Le projet initial se nomme Race n' Chase et il s'agit d'incarner des gendarmes qui courent après les voleurs. Il ne s'agit pas d'en mettre plein la vue mais de proposer une expérience inédite. Le choix de la 2D demeure alors que dans le même temps, les premiers jeux en 3D - tel Tomb Raider chez la concurrence - voient le jour !

David Jones contact alors le studio BMG Interactive où travaille Sam Houser. Ce dernier est séduit par les idées de Dave Jones et rejoint le projet Race n' Chase.

A la même époque, se développent, dans la culture pop - des anti-héros tel le Spawn de McFarlane. Les concepteur du jeu de "gendarmes et voleurs" changent alors d'optique et décident - pour plus de fun- que le joueur incarnera un voleur !

Le titre change alors de nom pour Grand Theft Auto. On y dirige un truand qui vole des voitures, tue des gens - et à fortiori des policiers - et mène une cavale permanente dans les rues de Vice City (Miami), San Andreas (San Francisco) et Liberty City (New York). Le jeu sort finalement sur PC en 1997 et va déclencher une vive polémique !

L'accueil critique est très réservé pour ne pas dire hostile ! La possibilité de jouer un truand est jugée immorale et considérée comme un mauvais exemple pour la jeunesse - d'autant que le débat sur la violence et l'influence des jeux vidéos. Néanmoins le jeu se vend bien !

La suite de l'histoire commence par une série de rachats. BMG fait partie du groupe Bertelsmann qui vend sa filiale jeux vidéo à Take-Two Interactive. DMA est vendue à Gremlins Interactive qui est ensuite absorbée par le géant français Infogrames. En 1999, Take-Two rachète DMA à Infogrames. David Jones quitte l'aventure et les frères Houser incarnent alors la franchise GTA à eux deux Par la suite, Take-Two crée le label "Rockstar Games" dont feront partie les opus suivants de GTA.

GTA 2 sort au mois d'octobre 1999 et la polémique repart de plus belle, accentuée par les faits divers au moment où a lieu le massacre de Columbine... Le titre a le tort de ne pas innover et la franchise est menacée de disparaître ! Mais là encore les ventes sont honorables

En 2000, Sony lance la Playstation 2 encore plus puissante ! Sam Houser se décide enfin à intégrer la technologie 3D pour GTA III. Le DVD-Rom de la machine permet de plus de stocker un grand nombre de données. La réalisation du jeu est soignée, le doublage assuré par des pointures (Michael Madsen, Kyle MacLachlan...) et l'inspiration directement puisée dans Scarface de Scorsese. Le jeu possède donc un aspect plus cinématographique.

Le 11 septembre 2001 survient alors - un mois avant la sortie du jeu - et Sam Houser décide de s'autocensurer - notamment en enlevant le personnage d'un terroriste et certaines missions pouvant rappeler le drame qui a fait plus de 3000 victimes.

GTA III sort sur PC, Playstation II et XBox. Cette fois, le jeu bluffe la critique et est un succès encore plus énorme - en tête des classements - seulement détrôné par Metal Gear Solid 2 !

La franchise GTA s'est alors creusé son chemin vers la gloire. GTA III se vends à plus de 8 millions d'exemplaires. Suivent alors les titres GTA : Vice City, GTA San Andreas et GTA IV en 2008. Le dernier opus en date, GTA V, est mis sur le marché à l'automne 2013 et vous y croisez trois truands : Michael de Santa, un braqueur de banque à la retraite,Trevor Philips, un psychopathe et Franklin Clinton, un jeune gangster afro-américain. Les possibilités d'évolution dans ce dernier soft semblent infinies !

Soyons honnête ! Je n'ai jamais joué à aucun des GTA mais j'ai eu l'occasion de voir longtemps évoluer des joueurs aguerris sur GTA III en 2002 lors de soirées jeux de rôles/ ordinateurs en libre service organisées par des amis à l'époque ! J'avais été bluffé par la "beauté" du jeu - les villes semblent énormes - sont très peuplées, avec une circulation dense, des trams, des avions, des bateaux etc... Certes, c'est aussi très violent !

Pour réaliser ce billet - auquel je tenais pour parler d'un jeu important dans ma série d'articles sur les jeux vidéo - je me suis basé une fois de plus sur le livre bien conçu de Jean-François Morisse, journaliste spécialisé dans ce domaine et intitulé Histoires secrètes des jeux vidéo chez First Interactive !

A bientôt !

La Saga Grand Theft Auto - GTA

See comments

<< < 1 2 3 > >>