Overblog
Follow this blog Administration + Create my blog

fantastique

Buffy contre les Vampires - Saison 1

Posted on

Il est temps de revenir sur la série phare de Joss Whedon de la fin des années 1990 : Buffy contre les Vampires. J'ai déjà publié maints billets sur cette série, sur les Saisons 5 à 7 à la télé et 8 et 9 en comics mais je vais faire cette fois-ci une présentation générale et un retour sur la Saison 1 !

Joss Whedon voulait faire une série reprenant des critères du film d'horreur, des clichés en les inversant - comme l'idée de la jeune blonde qui se fait dévorer par les monstres - et qui deviendrait sous sa plume, la blonde énergique qui mets des raclées aux méchants !

Le scénariste/réalisateur/producteur a par ailleurs l'idée de se baser sur ses années de lycée - une expérience traumatisante où chacun cherche sa place, pour raconter l'évolution vers l'âge adulte et l'accomplissement de ses personnages.

Ceci donna en 1992, d'abord un film, Buffy tueuse de vampires avec l'héroïne incarnée par Kristy Swanson. Ce film pourrait être vu comme un "nanar" si ce n'est justement qu'il joue avec ces codes et est plus fin qu'il ne semble ! Whedon fut toutefois dépité de voir que ce qu'il avait écrit comme une aventure effrayante était devenue une comédie légère ! Le film fut réalisé par Fran Rubel Kuzui.

Whedon est ensuite contacté, quelques années plus tard, par la Fox qui veut faire de Buffy un concept de série télé dont Whedon serait le show-runner. Le premier épisode est diffusé le 10 mars 1997 sur The WB, une chaine à public jeune et une première saison de 12 épisodes est commandée ! La suite, on la connait, la série rencontra un vif succès.

La série ressort de plusieurs genres : horreur, action, fantasy urbaine, drame, comédie romantique, mélodrame, farce ou screwball comedy. Une jeune actrice montante, Sarah Michelle Gellar reprend le rôle de Kristy Swanson. La jeune actrice avait au départ auditionné pour le rôle de Cordelia Chase - mais ses talents en arts martiaux ont du jouer !

Buffy Summers est une adolescente qui s'est découvert une mission : elle est l'Elue, la Tueuse de vampires. Après avoir fait brûler le gymnase du Lycée Emery, elle arrive à Sunnydale - qui abrite une Bouche de l'Enfer, un nexus des forces du mal. Très vite, elle rencontre des alliés : son observateur Rupert Giles, le bibliothécaire du lycée (joué par le britannique Anthony Steward Head, ses deux amis, la timide Willow Rosenberg (jouée par Alyson Hannigan) et le gaffeur Alexander Harris (joué par Nicholas Brendon). Ce petit noyau initial - qui s'élargira tout au long de la série - forme le Scooby-Gang - en référence au dessin animé du chien détective. Le ténébreux Angel (joué par David Boreanaz) surgit de l'ombre pour aider la Tueuse !

La première saison comme de bien entendu pose les choses. Premiers ennemis, premiers contacts avec le surnaturel pour le groupe : une prof mante-religieuse, un démon informatique, un gamin démoniaque, une meute de hyènes mais le méchant principal demeure le Maitre, un très vieux vampire qui donnera du fil à retordre - et est le fil rouge !

Cela démarre lentement mais surement ! On n'a pas encore d'épisodes expérimentaux comme l'épisode muet ou l'épisode musical mais cela viendra !

la bande son - dont le générique pêchu est signé Nerf Herder - mérite d'être signalée car faisant intervenir de nombreux groupes de musique indépendante, de pop et de rock ! Avec la touche de Christopher Beck !

Une légende du petit écran naissait en 1997 et prenait la place occupée auparavant par X-Files chez les amateurs de fantastique !

A bientôt !

Buffy contre les Vampires - Saison 1

See comments

Walking Dead - Tomes 11 & 12 - Kirkman & Adlard

Posted on

La saga de comics continue et cette fois, nous allons nous intéresser aux tomes 11 et 12 !

Le tome 11 s'intitule Les chasseurs, fait un peu office d'interlude et d'histoire Stand-Alone.

Le groupe de Rick, Carl, Michonne, Andrea, Dale et autres est sur les routes et fait diverses découvertes et rencontres dont un van rempli de matelas et un religieux, le père Gabril Stokes.

Les compagnons d'aventures font une pause mais se sentent vite épiés ! Qui sont les chasseurs qui tournent autour d'eux ? Des rôdeurs ? Des zombies ? Que nenni ! Les héros vont avoir affaire à la lie de l'humanité dans ce monde perdu : un groupe d'humains cannibales.

Rick va vite leur régler leur compte de manière expéditive : "tu tue, tu meurs !"

Le tome 12 a pour titre Un monde parfait. Il introduit ce qui sera le thème central des prochains tomes de Walking Dead, l'existence de communautés fixes et fortifiées de survivants humains et leurs interactions.

Le groupe de Rick approche de Washington, conformément au souhait d'Abraham. Mais, ils sont de nouveaux observés et rendus méfiants par leur récente rencontre avec les cannibales. Celui qui les observait se dévoile et se nomme Aaron. Il prétend évaluer le groupe de Rick en vue de leur proposer d'entrer dans leur communauté de 34 personnes, menée par Douglas. Rick doit apprendre à faire de nouveau confiance et à remettre son sort aux mains d'autres personnes.

Le point de départ de nouveaux développements qui culminera avec une guerre aux alentours du tome 20 - avec le personnage de Negan, encore pire que le Gouverneur ! Mais nous verrons cela en temps voulu !

La lutte pour la survie continue !

A bientôt !

Walking Dead - Tomes 11 & 12 - Kirkman & Adlard

See comments

Resident Evil : Retribution - Paul W. S. Anderson

Posted on

Attention nanar ! La sage Resident Evil continue avec Resident Evil : Retribution 3D et il semble que Paul W. S. Anderson, le mari de Milla Jovovich à la ville soit désormais en manque d'inspiration !

Autant j'avais aimé les opus 3 et 4 : Extinction et Afterlife, autant ce Retribution a un scénario bien mince avec de nombreuses incohérences ! Alice est supposée être privée de ses pouvoirs or elle continue à faire des bonds de 20 mètres et à dézinguer des dizaines de zombies avec un antivol de vélo; Wesker le grand méchant n'est plus mort et est de retour comme allié ! Il est vrai que l'on est dans un monde de morts-vivants et de clones !

Alice est recapturée par Umbrella au début du film. L'assaut sur le cargo est donné et tout le monde semble avoir péril (exit Claire, Chris et K-Mart ?). L'héroine se retrouve en Russie dans un autre complexe de la corporation qui sert de centre de tests et d'expérimentations d'armes biologiques.

Alice doit donc s'enfuir du complexe - qui est en quelque sorte la "map" du jeu. Elle est aidée en cela par une asiatique, Ada Wong, une agent de Wesker et un commando de cinq hommes dont Luther - qui est de retour - et Léon Kennedy, un autre personnage du jeu vidéo. C'est un monde de clones - plusieurs clones donc plusieurs vies comme dans les jeux vidéo ? - et les personnages joués par Obed Fehr, Colin Salmon et Michelle Rodriguez sont de retour en version clonée ainsi que la Reine Rouge qui veut anéantir l'humanité. Elle dispose pour cela des mercenaires d'Umbrella, de technologies (dont des dispositifs de contrôle des humains) et d'armées de morts-vivants mutants !

Parmi les nouveautés dans l'arsenal des zombies, le parasite Las Plagas qui permet à ces créatures de tirer à la mitraillette ou de conduire des véhicules - et aux humains de régénérer !

La guerre contre les zombies et contre Umbrella continue. On est toujours dans le survival-horror avec des relents de Terminator. Le QG de la Résistance - sous la conduite de Wesker - est à Washington et le combat continuera dans le tome 6 - le chapitre annoncé comme conclusif.

Il est en effet temps que cela s'arrête si la qualité est autant à la baisse. Certes, il subsiste des combats assez bien chorégraphiés mais cela reste une série Z - à l'aspect très kitsch (est-ce voulu ?) - à l'image de la tenue en latex bleue fluo de Jill Valentine !

A bientôt !

PS : Ceci constitue déjà mon 850ème billet - et le 30ème de ce mois de juillet 2014 - ce qui remplit mon "quota/contrat" mensuel !

Resident Evil : Retribution - Paul W. S. Anderson

See comments

Resident Evil : Afterlife - Paul W.S. Anderson

Posted on

Le périple d'Alice Aetherby continue dans le quatrième opus, Resident Evil : Afterlife - tiré du célèbre jeu de Capcom - avec le retour de Paul W. S. Anderson à la réalisation ! Le film est sorti en 2010, en 3D !

Les Resident Evil sont un peu comme l'enfant caché entre Buffy contre les Vampires et Walking Dead. Avec des personnages de femmes puissantes !

Justement, Alice a gagné une armée de clones à la fin du précédent opus - Resident Evil : Extinction. Dans la première partie de ce nouveau chapitre, elle décide de se rendre à Tokyo liquider le quartier général d'Umbrella Corporation et son président Albert Wesker. Elle y parvient mais au prix de la vie de tous ses clones !

Puis, Alice se rend en Alaska à la recherche d'Arcadia, le dernier bastion sain de civilisation, espérant retrouver Claire Redfield, K-Mart et les survivants du périple dans le désert du Nevada. Elle fait chou blanc mais croise une Claire amnésique - avec une curieuse broche.

Alice et Claire, après un périple en biplan, échouent sur le toit d'une prison fédérale où se terre un groupe de survivants. Un nouveau personnage fait son apparition, Chris Redfield, le frère de Claire, un commando d'élite - interprété par Wentworth Miller, décidément "cantonné" aux rôles de prisonniers aptes à l'évasion, sans doute un clin d'oeil volontaire à Prison Break !

Le groupe doit évacuer en urgence vers Arcadia qui est en réalité un navire. Alice, Claire et Chris découvrent que ce bateau et ce supposé Eden - ne sont en fait qu'un subterfuge de plus d'Umbrella pour capturer des humains vivants et se livrer à de nouvelles expérimentations sur eux ! Les héros font capoter la petite entreprise.

Mais déjà des équipes d'intervention de la Corporation lancent l'assaut sur le navire, menées par... Jill Valentine !

La suite dans Resident Evil - Retribution !

A bientôt !

Resident Evil : Afterlife - Paul W.S. Anderson

See comments

Resident Evil : Extinction - Russell Mulcahy

Posted on

La franchise Resident Evil continue son voyage dans l'horreur et l'action ! Après le premier opus en 2002, le second -sous-titré "Apocalypse" en 2004, voici Resident Evil : Extinction en 2007. Cette fois-ci, c'est Russell Mulcahy, réalisateur australien dont les premiers films furent Razorback et le premier Highlander, qui est aux commandes ! Je dois tout de même signaler sur Paul W.S. Anderson, le réalisateur du premier Resident Evil est toujours dans les parages du "tome" 2 et du "tome" 3 puisqu'il scénarise et produit ! De là, découle une certaine cohérence entre ces films à travers notamment des personnages récurrents et une progression dramatique.

Le cadre du film s'élargit une fois de plus puisque l'on n'est plus à l’échelle d'une ville - Raccoon City - mais cette fois, c'est le monde entier qui est touché par le Virus-T et l'humanité en voie d'extinction - si elle n'est pas déjà éteinte !

Le film débute comme un écho du premier puisque l'on revoit Alice dans les couloirs du Hive - et son fameux couloir aux lasers - mais, comme cette "Alice" meurt, on s'aperçoit bien vite qu'il s'agit d'un clone !

Umbrella Corporation, ses dirigeants et ses cadres poursuivent leurs recherches sans éthique et constitue une aussi égale sinon une plus forte menace pour les derniers survivants de l'Humanité.Comme dans Walking Dead, la menace vient aussi des humains ! A côté de cela, nos héros doivent affronter hordes de morts-vivants, chiens zombies auxquels viennent s'ajouter dans cet opus, corbeaux mort-vivants, zombies "intelligents et rapides" - issu du sang d'Alice - et un Dr Isaac, le cerveau maléfique de l'affaire, transformé en un méchant emblématique du jeu !

Mais nos survivants ne sont pas dénués de ressources - même si leur nombre s'amenuisent ! Ils s'organisent - en convoi, qui parcourt le désert du Nevada - mené par une certaine Claire Redfield (jouée par Ali Larter, une des héroïnes de la série Heroes !). Cela donne d'ailleurs au film des allures de "road movie'" voire lorgne du côté de Mad Max ! On retrouve aussi là la distribution la chanteuse Ashanti et Obed Fehr - qui reprend le rôle de Carlos Oliveira. C'est aussi le retour de la Reine Rouge - dans un autre complexe souterrain d'Umbrella semblable au Hive, à croire que ces gens aiment agir dans l'ombre ! - sous la forme d'une autre I.A. plus sympathique, une sorte de Reine Blanche !

Alice, enfin, a des ressources - il lui en faut pour lutte contre ces horreurs - puisqu'elle développe des pouvoirs psioniques/TK !

La fin est encore une fois ouverte ! Alice se constitue une armée d'une nature inattendu et on découvre un potentiel nouveau méchant, le Big Boss de la Corporation !

Le film m'a semblé encore plus pêchu mais guère optimiste et guère porté vers la "réflexion philosophique" mais c'est un divertissement "fun" !

A bientôt !

Resident Evil : Extinction - Russell Mulcahy

See comments

Resident Evil : Apocalypse - Alexander Witt

Posted on

La franchise cinématographique - tirée du très populaire jeu vidéo - continue avec Resident Evil 2 : Apocalypse où Alexander Witt succède à Paul W. S. Anderson et réalise un opus qui m'a davantage convaincu que le premier !

Le cadre de l'intrigue s'élargit - cette fois à la ville entière de Raccoon City qui est la proie de l'infection de zombies dus au virus-T. Le film reprends très précisément où le précédent s'était clôt.

On retrouve donc la belle et très pêchue Alice Abernathy (jouée par Milla Jovovich), directrice de la sécurité du Hive - qui a fait l'objet d'expérimentations génétiques parallèles au projet Némésis !

La situation dégénère à Raccoon City et la ville est mise en quarantaine ! Les morts-vivants sont partout et on suit des petits groupes de survivants : Alice et sa bande, les membres des STARS - une unité de police - et des commandos d'Umbrella Corporation -qui n'a vraiment aucune pitié ni aucun scrupule et ne recule devant aucune horreur.

Alice est bien secondée, notamment par Jill Valentine (jouée par Sienna Guillory) et membre des STARS. Il faut compter aussi avec le commando Carlos Oliveira (jouée par Oded Fehr).

Les héros survivant se regroupent et doivent jouer des coudes pour quitter la ville avant qu'une bombe thermonucléaire n'explose ! Pour cela, ils sont dans l'obligation de sauver Angela Ashford, la fille du professeur, piégée dans l'école pour que le savant leur donne un ticket de sortie !

Umbrella, évidemment, leur mets des bâtons dans les roues et active notamment une sorte de super combattant mutant - le projet Némésis - qui n'est autre que l'un des héros du premier volet qui avait été infecté !

La fin de ce Resident Evil : Apocalypse laisse présager de nouveaux développements dans la suite !

Enfin, par rapport à la série de jeux vidéo - le film reprend des éléments de Resident Evil 2, Resident Evil : Code Veronica et Resident Evil 3 ! Mais ne connaissant pas les jeux, je ne peux vous en dire plus !

A bientôt !

Resident Evil : Apocalypse - Alexander Witt

See comments

Resident Evil - Paul W.S. Anderson

Posted on

Resident Evil est à la base une série de jeux d'aventure type First-Person Shooter dans un climat horreur avec des zombies.

Mais c'est aussi à ce jour - en 2015 plutôt - une franchise de six films cinéma initiée en 2002 par Paul W. S. Anderson (à qui on devra plus tard AVP : Alien VS Predator puis Pompéi) avec Milla Jovovich (l'égérie de Luc Besson dans Le Cinquième Élément et Jeanne d'Arc) qui joue le personnage principale, l'amnésique Alice - sorte de femme forte jouant des poings à la manière d'une Buffy Summers.

Dans la distribution de ce premier Resident Evil daté de 2002 donc, il faut compter avec Michelle Rodriguez - qu'on verra par la suite brièvement dans la Saison 2 de Lost - ou un acteur moins "connu", Colin Salmon, qui joue Charles Robinson dans les James Bond avec Pierce Brosnan.

Umbrella Corporation est une multinationale omnipotente - qui fabrique virus, étudie la génétique et la cybernétique - et possède une usine/laboratoire secrète sous la ville de Raccoon City, le Hive.

Or un "incident" se produit et un dangereux virus qui transforme les morts en zombies est libéré et la Reine Rouge, le système informatique qui contrôle le Hive, décide de trucider les 400 employés. Pendant ce temps, Alice se réveille amnésique, sous sa douche, dans un manoir et apprend peu après par un commando délégué par Umbrella qu'elle est un agent de la firme chargée de veiller sur le point d'accès que constitue le château.

Alice retrouve peu à peu la mémoire et découvre qui a provoqué l'"incident" qui a eu lieu au Hive. Dans ce laboratoire, elle affronte zombies, chiens morts-vivants et bien pire encore !

Le final laisse présager du pire, le virus s'étend propager à Raccoon City puis au monde entier - dans les cinq films suivants que je commenterais plus tard !

Soyons clair ! Resident Evil est une série Z ! Ce n'est pas un chef d'oeuvre et cela relève plutôt du grand guignol ! Mais les histoires de zombies ont toujours un côté fun et pour cela je consacrerais d'autres billets à cette série ! Ceci illustre aussi les liens entre l'industrie du cinéma et celle du jeu vidéo dans une logique transmédia !

A bientôt !

Resident Evil - Paul W.S. Anderson

See comments

The Walking Dead : La Chute du Gouverneur - Kirkman & Bonansinga

Posted on

On clôt la trilogie de romans The Walking Dead par Jay Bonansinga, guidé par Robert Kirkman avec le troisième opus : La Chute du Gouverneur.

Pour rappel, dans les deux premiers opus, L'Ascension du Gouverneur et La Route de Woodbury, on suivait respectivement les Frêres Blake depuis Savannah, sur les routes jusqu'à la ville de Woodbury puis la jeune étudiante Lilly Caul - avec son équipe - vers la même destination. Brian/Philip Blake prenait alors le destin de la petite ville en main et devenait un despote sanguinaire, ultime barrage de ces gens contre la Peste et Lilly en subissait les conséquences.

Ce tome 3 revient donc à Woodbury et sur les événements qui entourent la venue de Rick Grimes, Glen et Michonne lorsqu'ils rencontrent les gens du Gouverneur, en suivant la piste d'un hélicoptère qui s'écrase ! Ce sont donc les mêmes événements - narrés dans le tome 5 de la BD si je ne me trompe pas - mais d'un point de vue/regard différent, celui de Lilly Caul !

Rick et les siens n'entrent pas tout de suite en scène. D'abord Lilly part en expédition de ravitaillement avec Martinez, Austin et quelques autres dans un vieux Wall-Mart abandonné comme tout le reste. C'est au retour qu'ils croisent l'appareil volant et se portent au secours de la passagère survivante. Celle-ci connaîtra d'ailleurs un sort funeste des mains de Philip - ce qui sert en sorte de prélude et d'avertissement au sort que le Gouverneur réserve aux étrangers !

Ensuite, le trio de la prison fait son entrée et on y assiste de loin, suivant toujours Lilly qui se rapproche d'Austin.

En réalité, on suit surtout les mauvais traitements que le Gouverneur inflige à Michonne. A la fin du volume, il en subit les conséquences lorsque celle-ci se venge et le laisse quasiment pour mort - le récit s'arrête là - et on n'assiste pas à l'assaut en tank de la prison.

Lilly et Austin apprennent alors qu'ils vont avoir un bébé et toute la confiance nouvellement acquise de la jeune femme se reporte alors sur la communauté de Woodbury et le Gouverneur. Elle pense que cela se passera bien ! On sait qu'il n'en sera rien et que le "protecteur". Cela inviterait donc à un quatrième tome ou une nouvelle trilogie autour du jeune couple !

Parmi les éléments horrifiques repris, on retrouve les combats dans l’arène, la gamine zombie et les aquariums avec des têtes ! Et parmi les personnages, on a aussi le Docteur Stevens et Alice.

Voilà, un bon épisode "conclusif" - qui ne conclut pas en fait - mais que j'ai trouvé moins bon par l'effet de redite de la BD. Pour tout vous dire, je préfère avoir de l'inédit !

A bientôt !

PS : En effet, j'apprends que la trilogie est devenue quadrilogie avec "La Chute du Gouverneur - Partie 2" aux USA !

The Walking Dead : La Chute du Gouverneur - Kirkman & Bonansinga

See comments

Rapaces - Jean Dufaux & Enrico Marini

Posted on

Avant d'en venir à la série de BD Rapaces, qui compte 4 volumes, quelques mots sur le scénariste Jean Dufaux et le dessinateur Enrico Marini !

Jean Dufaux est né en 1949, à Ninove, une ville belge en région flamande. Sa formation initiale touche au 7ème art, le cinéma donc, dont il s'initie à l'histoire et aux techniques. Il se passionne aussi pour la psychanalyse de l'art. A la fin de ses études, il exerce le difficile métier de critique de cinéma à CinéPresse et écrit des nouvelles et quelques pièces de théâtre, notamment à destination du public jeunesse. Mais à l'aube des années 1980, il se tourne vers la BD.

Qu'on ne si trompe pas, Jean Dufaux est un homme d'une grande culture, qui possède chez lui une impressionnante bibliothèque contenant aussi bien des essais, que des romans classiques, des polars, de la SF etc. C'est une grande curiosité qui est son moteur. Grâce à son érudition éclectique, il signe des BD diverses et variées. Citons le tome 4 de La complainte des Landes perdues avec Rosinsky, Niklos Koda, Djinn, Dixie Road, Les Rochester, Hammett , Croisades ou encore Murena avec Delaby au dessin. Et bien évidemment Rapaces dont il est question dans ce billet !

Enrico Marini est d'origine italienne, né en Suisse à la fin des années 1960. Il rejoindra l'Ecole des Beaux-Arts de Bâle de 1987 à 1991. C'est un passionné de manga et cela se ressent dans son style. Enfin, c'est un coloriste hors pair. En dehors de Rapaces, il est surtout connu pour la série Le Scorpion (de Desberg) et Les Aigles de Rome.

Soyons clair : Rapaces est une énième histoire de vampires. Mais l'approche est un peu différente ! Le mot "Vampire" n'est cité à aucun moment dans aucun des quatre tomes mais nos créatures, dans ce récit, en ont bien les attributs : elles vident leurs victimes de leur sang, sont immortels, craignent la lumière du jour et les croix (encore que dans le récit, nos "anges de la nuit" subissent une sorte d'évolution qui les en immunise), elles se transforment en loup, volent etc...

Au début du récit, des individus haut placés sont assassinés par un mystérieux couple de jeunes gens : le frère et la sœur, qui leur plantent des aiguilles dans un kyste qu'ils ont tous derrière l'oreille.

En réalité, l'inspectrice Vicky Lenore (et son fidèle adjoint transi d'elle, Spaggi) vont se trouver au milieu d'un conflit entre deux générations de suceurs de sang. D'un côté,nous avons une sorte de Camarilla (pour reprendre un thème d'un jeu de rôles fort célèbre sur les vampires de l'éditeur US White Wolf dans les années 1990), regroupant tout ce que la ville compte de notables influents : sénateurs, maire, jusqu'aux supérieurs de Vicky et de l'autre la descendance du comte Molina.

Dans le tome 2, un autre personnage apparaît, à savoir Aznar Akeba. Les puissants "vampires" vont tenter d'en faire leur instrument contre les deux jeunes gens qui les traquent. Mais, Aznar possède des liens avec le frère et la sœur Molina et va bientôt devoir choisir son camp.

Le plus effrayant dans cette BD, outre le fait que nos "vampires" se déplacent en plein jour et tirent toutes les ficelles, c'est qu'il semble qu'ils soient majoritaires en nombre et que l'espèce humaine soit en voie d'extinction. Un conseil de puissants décide même dans le tome 3 d'ouvrir des réserves pour parquer les derniers humains.

Le tome 4, signalons le enfin, offre une conclusion à la hauteur, la boucle est bouclée et le flambeau est transmis à un nouveau couple de "rapaces".

Ajoutons pour terminer que cette série contient quelques scènes de sexe assez torrides (qui en font donc une BD pour adultes). Je ne suis pas du genre prude mais ces scènes n'apportent pas grand chose à l'intrigue hormis un peu de sensualité et la démonstration des pouvoirs hypnotiques des "rapaces". Enfin, à l'heure des romans de Michel Houellebecq, il ne faut plus s'étonner de rien ^^.

A bientôt !

Rapaces - Jean Dufaux & Enrico Marini

See comments

Quelques lectures de délassement - II

Posted on

Les franchises télé génèrent des produits dérivés qui sont d’abord un moyen de faire de l’argent ! Mais c’est aussi pour les fans le moyen de prolonger le plaisir télévisuel ! Mais qu’en est -il des romans dérivés ?

Nous allons parler ici de Lost, 24 et Angel (séries auxquelles j’ai par ailleurs déjà consacré des billets !)

La série Lost, succès d’ampleur mondiale, s’est vue déclinée en quelques romans. Il y a le Bad Twin de l’écrivain fictif Gary Troup (que j’ai déjà chroniqué) mais il y a aussi trois romans (à ma connaissance) sur les personnages de troisième plan de la série, les figurants dans les rôles des survivants du vol Oceanic Airlines.

Les deux premiers romans Espèces menacées et Identité secrète sont l’œuvre de Cathy Hapka et le troisième, Signes de vie, de Frank Thompson.

J’ai lu Espèces menacées. L’auteur s’intéresse à Faith, une jeune et brillante étudiante en biologie qui va se faire abuser par des activistes et se retrouvera impliquée dans un complot contre un chercheur. Cherchant à fuir, elle se retrouve sur le vol Oceanic. A la manière de la série, on suit les premiers jours sur l’île - et on retrouve certaines séquences de la série d’un autre point de vue, celui de Faith – ainsi que son passé avant d’embarquer pour l’Australie par l’alternance avec des flash-backs. Un roman distrayant mais qui n’apporte rien dans l’intrigue de la série elle-même. .

La série 24 heures chrono a aussi été adapté en romans, qui se déroulent avant la saison 1 de la série. Il en existe une dizaine mais seul la moitié ont été traduits en français et encore sont mal distribués. Comme pour Lost et Angel, les romans 24 sont édités en France par Fleuve Noir.

Opération Hellgate est un opus de Marc Cerasini tandis que le tome 2, Veto power, est signé John Whitman qui a également écrit la série jeunesse Star Wars - Galaxie de la peur, romans d’épouvante. Whitman est donc un habitué des adaptations de franchise même si entre Star Wars et 24, c’est un peu le grand écart.

Dans ce roman, Jack Bauer est aux prises avec des terroristes de l’IRA. L’action se déroule à New York et non à Los Angeles. On est dans le cas de figure de la saison 8. On a essayé de respecter le temps réel car le livre est divisé en 24 chapitres, chacun s’étendant sur une heure. C’est un peu artificiel et cela marche moins bien que dans la série. Néanmoins, il y a de l’action mais dans le genre, je préfère les romans de Tom Clancy. Même réserves que pour les romans Lost donc !

Passons aux romans Angel ! Les écrivains des premiers romans de la franchise sont des auteurs de SF et de Fantasy assez secondaires mais pleinement immergés dans la pop culture ! Citons Nancy Holder, Mel Odom, Jeff Mariotte, Thomas E. Siegoski, John Passarella,Dokey Cameron...

Rédemption est écrit par Mel Odom. Angel, le vampire avec une âme est arrivé depuis peu à Los Angeles. Il forme un trio avec Doyle et Cordélia. Donc l’intrigue du roman se déroule durant la première moitié de la saison 1 (avant la mort de Doyle du fait du Fléau). On retrouve bien l’ambiance de la série et c’est le principal pour se genre de livre. L’intrigue, en fait, se divise sur deux plans chronologiques : en 2001 à Los Angeles et dans un flashback, en 1758, à Galway, en Irlande.

De nos jours, Angel est chargé de protéger une actrice à la mode, une héroïne de série-TV, qui interprète une vampire et se nomme Whitney. Elle est en effet menacée par une bande de tueur qui s’avérera, après enquête de Doyle, auprès d’une médium vaudou, une secte de religieux guerriers, l’Ordre du Sang (une branche fanatique de jésuites). Mais voila, les traits de Whitney rappellent à Angel, une certaine Moira, une humaine qu’il a combattue et pensait avoir tuée lors d’un raid de pirates à Galway il y a deux cents cinquante ans. Y-a-t’il un lien entre Whitney et Moira ? Et pourquoi les religieux veulent-il la tuer ? Angel pourra-t-il la protéger ?

Je vais maintenant vous révéler le fin mot de l’affaire, ne lisez pas plus loin si vous voulez garder la surprise ! En réalité, Moira a échapper à la mort en 1758 en passant un pacte avec un démon femelle gaélique. Une part d’elle est devenue démoniaque et commet d’affreux crimes ! Angel va donc devoir à la fin du roman se livrer à un exorcisme. Une lecture plaisante qui met en avant un type de démon-fée que, à ma connaissance, l’on a pas vu dans la série-télé. Malheureusement, comme les autres romans, Buffy, Lost ou 24, ce roman est difficile à se procurer aujourd’hui, à part sur e-Bay. Mais sont-ce vraiment des lectures indispensables ? Par pour un mordu de vrai littérature mais peut-être à la rigueur pour un fan de ces franchises atteint de collectionnite aiguë et qui aurait vu tous les épisodes télévisuels !

A bientôt !

See comments

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>