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North and South - Infogrames

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Restons dans les jeux vidéo !

North and South est un jeu de la société Infogrames, sorti à la fin des années 1980 - en 1989 pour être plus précis que Wikipédia pour le coup ! C'est un jeu d'action au et de stratégie au tour par tour adapté de la bande-dessinée des Tuniques bleues de Cauvin et a donc de fait pour cadre la Guerre de Sécession ! D'où aussi les graphismes très BD !

Le jeu alterne des phases où vous devez former des lignes de ravitaillement au moyen de voies ferrées et couper les lignes de l'ennemi ! Si je me souviens bien de ce jeu auquel j'ai joué sur Atari ST, pour prendre une gare, vous devez remonter avec votre héros, le sergent Chesterfield pour le Nord, tout un convoi jusqu'à la locomotive dans un temps limité tandis que votre adversaire vous envoie ses soldats ! A vous de les envoyez dans le décor en leur assénant des coups de poing bien placés ! Cette phase se fait selon un scrolling horizontale et est très rapide !

En réalité, dans ces phases d'action, il y a deux types de séquences : prise de trains comme mentionné plus haut, qui vous permet de voler l'argent de l'ennemi et prise de forts où vous devez capturer le drapeau ennemi au terme là aussi d'une longue course effrénée !

L'autre phase, ce sont les séquences de champs de bataille, là où la stratégie s'allie pleinement à l'arcade ! Vous pouvez disposer d'une armée plus ou moins grande suivant votre ravitaillement en or - voir la phase précédente ! Par exemple un, deux ou trois canons ! Vous disposez de canons, de cavalerie et d'infanterie et vous devez jongler/ alterner entre les différents corps d'armée ! Cela demande de la dextérité ! La bataille se fait de part et d'autre d'une rivière ou d'un canyon ! Le problème, par exemple, c'est de ne pas laisser la cavalerie sur sa lancée tandis que vous dirigez l'infanterie ou les canons se noyer dans la rivière ou tomber de haut ou encore délaisser les canons qui se font massacrer par l'infanterie adverse !

Bien évidemment, vous aurez compris que vous déplacez vos personnages et unités au tour par tour sur une carte des Etats-Unis ! Il faut poser des drapeau des confédérés ou de l'Union sur les États qui permettent de rentrer de l'or, ramener ensuite par les trains de ravitaillements pour acheter des troupes conséquentes !

Parmi les unités, l'infanterie est très lente et se bat à distance, la cavalerie ne peut pas reculer et combat au corps à corps et les canons ne se déplace que de haut en bas !

Il y a des éléments aléatoires comme la météo qui si elle est à l'orage vous fait passer votre tour, l'indien ou le mexicain qui peuvent se montrer belliqueux envers l'un ou l'autre camp de manière aléatoire donc ! Ces composantes du jeu induisent parfois d'inattendus retournements de situation !

Un jeu de stratégie certes mais la part de stratégie se trouve de fait limitée par l'action ! En effet, vous aurez beau être aussi bon stratège que Napoléon Ier - ou en l’occurrence que les généraux Lee ou Grant, si vous ne touchez pas une bille dans les phases d'arcades, vous perdrez à tout coup ! C'est donc au final un jeu de stratégie pour les plus jeunes !

Pour en revenir à mon cas personnel, en 1989 - 1990, j'avais l'habitude d'y jouer chez moi contre l'ordinateur - où je gagnais à tous coups et aussi chez un camarade - Pierre-Antoine - que je battais au début mais qui a la longue avait fini par se montrer plus adroit, ce qui était frustrant pour votre serviteur ! En effet, le jeu possède un mode contre l'I.A ou à 2 joueurs sur deux parties du clavier ! Il y a trois niveaux de difficultés !

Ce jeu sortit à l'époque sur Amiga, Atari ST, Commodore 64, DOS, Amstrad CPC, EX Spectrum et NES !

Le programmeur principal de ce soft est Stéphane Baudet, assisté de Vincent Béliard et Alain Nakache !

Enfin, le jeu fut distribué par Data East aux Etats-Unis !

C"était un petit jeu pas sophistiqué mais très fun sur lequel j'ai passé de très bonnes heures de détente à l'approche du baccalauréat !

A bientôt !

PS : En comptant les 32 articles de mon Skyblog secret, je dépasse avec cet article - hors articles antidatés ajoutés par la suite - les 1600 billets - et vais d'ailleurs à la rentrée de septembre 2016 fêter les 8 ans de ce blog !

North and South - Infogrames
North and South - Infogrames

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La saga des jeux vidéo - Daniel Ichbian

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Je vais maintenant faire un compte-rendu de l'ouvrage de Daniel Ichbian, La saga des jeux vidéo - 3ème édition qui couvre l'histoire du secteur vidéoludique en pleine extension, depuis ses débuts jusqu'en 2003 ! Et oui, le livre date un peu !

Ce compte-rendu fera certainement doublon avec certains de mes billets précédents, notamment "Histoire des jeux vidéo" où je liste toutes les grandes dates importantes, synonymes d'évolutions ! J'ai aussi commis nombre d'articles sur pas mal de jeux emblématiques : Spacewar !, Pong, Pac Man, Tetris, SimCity, L'Arche du Captain Blood, Alone in the Dark, Tomb Raider pour n'en citer que quelques uns ! Mais comme la répétition est la base de la pédagogie, je signe tout de même le présent billet !

Un livre qui se lit avec beaucoup de plaisir donc et qui fourmille d'anecdotes, d'interviews et de données chiffrées !

L'aventure vidéoludique commence dans les années 1970, sortie des universités avec les premiers geeks ! Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, les pionniers de l'informatique ludique sont souvent - voire quasiment toujours ! - des génies précoces, qu'il s'agisse de l'Américain Nolan Buschnell, créateur de Pong et fondateur d'Atari, du Japonais Shigeru Miyamoto, papa de Mario, d'Alexei Pajitnov et son Tetris ou du français Philippe Ulrich, patron d’Ère Informatique puis de Cryo !

Au début des années 1980, Atari devient l'une des plus grandes sociétés américaines, lance sa console Atari VCS 2600 puis subit de plein fouet la crise du logiciel de jeu de 1983 ! Cependant, entre temps, le jeu vidéo est devenu un loisir universel et des empires industriels se créent, notamment Nintendo au Japon, auparavant éditeur de cartes à jouer qui se lance dans l'informatique et sort bientôt sa console NES !

Les studios français vont sortir leur épingle du jeu ! Les créateurs français inventent des jeux originaux qui ont une facture particulière ! Ce sont des sociétés telles Ère Informatique de Philippe Ulrich, Infogrames de Bruno Bonnell, Kalisto de Nicolas Gaume ou encore Ubi Soft des frères Guillemot !

Dans les années 1990, Sega menace l'omniprésent Nintendo mais Sony coiffe aux poteaux ces deux géants ! Puis dans les années 2000, après l'échec relatif de la console Dreamcast, Sega arrête son activité dans ce domaine pour se recentrer sur les jeux et Nintendo se bat pour garder la deuxième place derrière Sony - avec sa Playstation - et Microsoft - avec sa XBox !

Maints jeux emblématiques produit par autant de firmes ou petits studios de développement verront le jour durant ces trois décennies comme autant de révolution technologiques ! Les années 1990 seront notamment le moment du développement de la 3D et les balbutiement du jeu en réseau via le nouvel outil internet ! Des révolutions appelées - en plus des jeux déjà cités ! - : Doom, Myst, The Seventh Guest, Wing Commander ou Ultima Online ! Puis vers les années 2000, ce seront les apogées des Sims, Tomb Raider ou des Pokemon ! Trois géants dominent le marché à la fin du livre de Daniel Ichbian : Microsoft (XBox), Sony (PS2) et Nintendo (GameCube) ! Mais l'ouvrage n'est pas à jour et de nombreuses péripéties sont survenues depuis (ne serait-ce pour l'anecdote que le lancement de World of Warcraft en 2004, date où se clôt ce livre !).

A bientôt !

La saga des jeux vidéo - Daniel Ichbian

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Les 110 pilules - Magnus

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Magnus est le pseudonyme de Roberto Raviola, un "érotomane chic et choc" né à Bologne en 1939 et décédé en 1996, à l'âge de 56 ans. Il n'a pas seulement produit des bandes-dessinées érotiques mais est surtout connu pour cet aspect de son travail bien que longtemps resté dans l'ombre d'autres maîtres du genre tel Guido Crepax ou Milo Manara dont j'ai déjà parlé sur ce blog ! Cet aspect de son travail lui a apporté la reconnaissance tardive du public !

Magnus débute sa carrière professionnelle en 1964 avec les séries Criminal, Satanik puis Alan Ford, toutes coécrites avec Max Bunker. Il a participé de fait à l’émergence d'un nouveau style de BD parti d’Italie, les fumetti neri ou bandes-dessinées noir, une industrie qui produira toutes sortes d’œuvres dans les années 1960 de plus ou moins bonne facture !

Notre auteur participe ainsi à l'aventure des éditions italiennes Erregi puis Edifumetti, crées à partir de 1972 par Renzo Barbieri et Giorgio Cavedo et dont la filiale française, dirigée par Georges Biellec, s'appelait Elvifrance ! Magnus dessine notamment quatre récits érotiques autonomes, réédités en 2011 dans un seul volume par les éditions Delcourt sous le titre L'internat féminin et autres contes coquins qui mets en scène un malade mental qui prends la place du docteur dans un pensionnat de jeunes filles !

Entre 1977 et 1979, animé depuis toujours d'une passion pour l'Orient, Magnus suit une troupe de théâtre en Asie mineure. De retour en Europe, Jean-Pierre Dionnet publie, en tant que rédacteur en chef de Métal Hurlant, le récit de notre auteur intitulé Les Brigands, dans les pages de son magazine. Mais seul le succès d'estime étant au rendez-vous, Magnus retourne à ses premières amours, l'érotisme en petit format et publie la série Necron, l'histoire d'une femme nécrophile qui se fabrique un zombie, qui le fera connaître une première fois du public français. Un peu plus tard, l'artisan des fumetti se lance dans la création des 110 pilules, pour L’Écho des Savanes, et qui parait dans la revue en 1983, son unique best-seller !

Les 110 pilules est une "relecture infidèle" d'un célèbre roman chinois, le Jin Ping Mei, composé sous la dynastie Ming, et précisément du passage qui s'intéresse à l'addiction au sexe du marchand Hsi-Men-Cheng ! C'est un roman anonyme, du XVIème siècle donc ! Magnus comprend vite qu'il tient enfin là le sujet de sa vie. Le roman dont est tiré la BD est une sorte de Kama-Sutra chinois, d'une taille considérable, composé de dix chapitres et de plus de 1800 pages, paru dans La Pléiade en deux volumes !

L'histoire du Jin Ping Mei se passe au XIIème siècle et mets en scène Ximen Qing (Hsi-Men Cheng dans la bande-dessinée) et ses six femmes. La trame du récit s'inspire d'un autre célèbre roman chinois, Au bord de l'eau, à ceci près que Jin Ping Mei contient de nombreuses scènes de sexe - au total soixante-douze scènes ! Dans Au bord de l'eau, Ximen est brutalement tué en plein jour par Wu Song, le beau-frère de Jinlian (Lotus d'or dans la BD), qui a empoisonné son époux, tandis que dans Jin Ping Mei, c'est Ximen qui s'est chargé d'empoisonner l'époux. Dans le roman ce dernier succombe à une overdose d'aphrodisiaques administrés par Jinlain afin de pouvoir faire l'amour avec lui tant et plus !

Dans la BD, Les 110 pilules, le riche marchand Hsi-Men Cheng a reçu d'un moine un cadeau incomparable : 110 pilules qui décuplent la force sexuelle ! Toutefois, il est recommandé de n'en prendre qu'une à la fois et seulement durant la pleine lune. Mais notre marchand est un libertin et se laisse aller à une frénésie de sexe avec ses six épouses (Dame Lune, Tournesol, Œil de Neige, Tige de Jade, Lotus d'Or et Madame P'Ing) et des prostituées ! Il se noie véritablement dans les plaisirs de la chair ! La morale est que plus on tire sur la chandelle, plus on vit une existence de plaisirs intenses voire de débauches, plus cette vie se raccourcit et à la fin du tome, Hsi-Men Cheng est véritablement bien malade et passe rapidement de vie à trépas à seulement 41 ans ! Les dernières pages sont édifiantes à cet égard !

Cette BD connut donc un vif succès ! Du point de vue de la technique, Magnus est un adepte de la "Ligne claire" qui fait notamment que les traits de contour sont de la même épaisseur peu importe que l'on se trouve au premier ou au second plan de l'image. Il n'use également pas de niveaux de gris ! Chez lui, c'est noir ou blanc ! Et oui, cette BD, je n'ai pas précisé, est en Noir & Blanc ! L'artiste figure avec une élégance inouïe les pénétrations et autres fellations sur papier glacé, ce qui lui valut d'être censuré en Italie où on "éteint pudiquement la lumière" sur les scènes jugées trop explicites !

Par la suite, Magnus s'est lancé dans un autre projet malheureusement inachevé car trop ambitieux, l'adaptation en grand format de sept vieux contes chinois, Femmes Envoûtées. Durant les sept dernières années de sa vie, Magnus réalise 223 planches de la série italienne de western Tex qui ne seront publiées en France qu'en 2014 !

Il y a eu une suite aux 110 pilules, intitulé La Fleur du Lotus et réalisée par George Pichard, qui parait en 1987 et qui est tombée aux oubliettes ! En effet, le style de Pichard y étant trop différent de celui de Magnus, on peine à reconnaître les personnages dont Lotus d'or ! L'histoire de cette suite est centrée sur cette dernière, peu après la mort de Hsi-Men Cheng, et véritable personnage central de Jin Ping Mei. La cinquième femme du marchand s'amourache de l'un de ses gendres, provoque l'ire de Dame Lune et connaîtra une fin brutale par son beau-frère Wu-Song, le frère de son premier mari assassiné !

Pour conclure, Les 110 pilules est vraiment une très belle création, magnifiquement illustrée, avec un très beau texte et hautement érotique ! A lire pour tous les amateurs de ce genre car c'est dans ce domaine un incontournable !

A bientôt !

PS : les informations de ce billet proviennent du dossier de fin de tome de l'album de Magnus dans l'édition Hachette : "Les Grands Classiques de la Bande-Dessinée Érotique" ! Dossier dont les auteurs ont fait un excellent boulot et dont j'ai fait plus haut la synthèse !

Les 110 pilules - Magnus
Les 110 pilules - Magnus

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Pong : une légende vidéoludique

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J'ai déjà eu l'occasion sur ce blog d'aborder les pionniers des jeux vidéo ainsi que grandes étapes de son histoire : ​Spacewar, Computer Space, Pac-Man,Tetris, Tomb Raider, ​l'histoire des MMORPG depuis ​Everquest ​jusqu'au plus célèbre, ​World of Warcraft !​ Le secteur a connu un développement fulgurant et génère désormais plus de profits et bénéfices que tous les studios d'Hollywood ! C'est un domaine où les pionniers étaient d'authentiques génies semblables aux artistes de la Renaissance, polyvalents et visionnaires !

Mais dans tous ces articles, je n'ai fait qu'évoquer brièvement une autre légende vidéoludique à savoir le jeu ​Pong qui joua un rôle central dans le lancement d'une des premières - sinon la première firme du secteur aux Etats-Unis ! - , la société Atari !​ Pour rédiger ce billet, je vais me baser sur l'excellent bouquin de Daniel Ichbian, "La Saga des jeux vidéo - de Pong à Lara Croft" chez Vuibert !

​Pong est le fruit des efforts et du labeur d'un certain Nolan Bushnell ! Fils d'un entrepreneur en bâtiment de l'Utah, le gosse Nolan est un véritable Géo Trouvetout qui bricole des robots dès l'âge de 6 ans ! Esprit curieux, il suit des cours d'économie, de philosophie et de mathématiques à l'université. Durant cette période, en 1961, ​Spacewar ​est développé au MIT par Steve Russell pour mettre en valeur les capacités graphiques de l'ordinateur DEC PDP-1 ! Nolan Bushnell découvre ce jeu et est véritablement fasciné ! Il en devient même addict ! Il pressent le potentiel que pourrait avoir un tel jeu dans un parc d'attractions ! Par la suite, le jeune homme va tenter - en vain de se faire recruter par Disney - et finira finalement chez Ampex, un fabricant de magnétophones haut de gamme.

Par la suite, Nolan développe dans la chambre de sa fille le jeu ​Co​mputer Space - qui est plus ou moins un clone de Spacewar ! Mais trop compliqué, le jeu, décliné en arcade, est un flop ! Bushnell comprends alors que les gens veulent des jeux simples ! Par la suite, il fonde, le 27 juin 1972, la société Atari !

Bushnell et ses premiers employés, Al Alcorn et Ted Dabney, ont l'idée d'un jeu simpliste, une simulation de tennis qu'ils baptisent Pong suivant l'exemple de l'Odyssey 100, une machine qui simule un tel jeu, conçue par Ralph Baer qui avait ouvert la voie !

Sur l'écran, un cadre symbolise un court de tennis doté d'un filet central. Une balle représentée par un carré blanc lumineux rebondit de part et d'autre de la surface de l'écran. A l'aide de manettes latérales simulant des raquettes (représentées par 2 bâtonnets), les joueurs doivent intercepter cette balle et la renvoyer vers l'autre côté du court. Si l'un 'eux la rate elle disparaît et il perds alors un point ! Al Alcorn va travailler comme un damné jour et nuit pour concevoir - avec un minimum de circuits imprimés - la première machine !

Le premier prototype de Pong est prêt au bout de trois mois ! Mais ce prototype a un prix de revient trop cher, ce qui exclut de le vendre comme un jouet ! Il sera donc proposé dans les salles d'arcades. Très vite, le jeu prend des allures de phénomène de société ! C'est un énorme succès et les gens font la queue pour jouer à Pong ! Pour l'anecdote croustillante, la première machine, vendue et testée au Andy Capp's Cavern connaît un court-circuit à cause du trop plein de pièces de monnaie qu'elle accumule rapidement dans ses entrailles !

Ayant essuyé un refus du constructeur de billards électroniques Bally/Midway, Bushnell doit se résoudre à lancer la production avec ses propres moyens ! Son entreprise a alors un côté largement anticonformiste, alcool et marijuana circulent ! - pour attirer les jeunes talents ! Grâce à un investisseur de la Silicon Valley, Don Valentine - qui fournit des fonds - Pong est enfin lancé en grosses quantités ainsi que des variantes Dr Pong pour les salles d'attentes des médecins ou Puppy Pong pour la clientèle des hôtels ! En 1973, la société Atari a déjà vendu 6000 exemplaires de ​Pong ​à un prix moyen de mille dollars pièce ! Par la suite, Bally/Midway revient sur sa décision et achète les droits d'exploitation du jeu que le directeur d'Atari, acculé financièrement par une mauvaise gestion, finit par leur accorder à contrecœur !

Pong verra de nombreuses variantes et clones lancés par d'autres éditeurs, ce qui fait monter le nombre total de machines écoulées à plusieurs dizaines de milliers ! Ce jeu est devenu légendaire, reste un des plus gros succès des jeux vidéo et a lancé la société Atari qui produira par la suite d'autres jeux dont Space Race ou Grand Trak puis l'ordinateur Atari 800 - un flop relatif ! - et la console Atari VCS 2600 !

Pour ma part, à cette époque, j'avais découvert Pong - ou probablement un des ces clones - sur une console appartenant au frère de mon père, mon oncle René -qui voulait ainsi "épater la galerie" avec cette "nouveauté" au milieu des années 1970 ! Je n'eut pas la chance de posséder la console Atari VCS 2600 - trop cher ! - et me rabattait sur la console française Phillips Vidéopac 7200 !

A bientôt !

Pong : une légende vidéoludique

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Crafton et Xunk 2 : L'Ange de Cristal - Ere Informatique

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Ere Informatique fut l'une des premières sociétés françaises d'édition de logiciels, principalement de jeu, fondée en 1983 par Emmanuel Viau vite rejoint par Philippe Ulrich comme directeur de collection ! C'est à cette boite que l'on doit des jeux originaux comme L'Arche du Captain Blood ou Teenage Queen, par ailleurs tous deux déjà chroniqués sur ce blog ! Ere Informatique avait une politique d'auteurs bien développée et a laissé carte blanche à Rémi Herbulot et Michel Rho pour créer L'Ange de Cristal, la suite du déjà fameux - voire légendaire ! - Crafton et Xunk !

Quesako ! En réalité, Crafton et Xunk 2 : L'Ange de Cristal - aussi parfois nommé Get Dexter 2 ! - est un jeu d'aventure avec des énigmes en 2D isométrique et sorti en 1988 ! Vous dirigez le personnage de Crafton, un humain, qui se déplace toujours accompagné de Xunk, une drôle de bestiole ! En effet, Xunk ne ressemble à rien sinon à une tête disposée sur un pied, le tout de couleur jaune et qui progresse en faisant des bonds !

Crafton se déplace dans les différentes pièces du Temple d'Antinès - à noter qu'il n'y a pas de scrolling ! - sa bestiole Xunk n'étant jamais bien loin et à laquelle il peut - si ma mémoire est bonne, donner des ordres comme celui de lui rapporter des objets ! Enfin, l'humain peut monter sur la tête de la bestiole et s'élever ainsi dans les airs pour atteindre des endroits inaccessibles ! Attention à ce que votre barre d'énergie ne baisse pas trop - notamment au contact des ennemis !

Je ne me rappelle plus trop l'intrigue de L'Ange de Cristal et on trouve très peu d'infos sur cette relique sur le net ! A l'époque - "une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître !" - j'y avais joué sur Atari ST et le soft était aussi disponible sur d'autres machines comme l'Amstrad CPC (Ou y ai-je, joué plutôt sur CPC ? Ma mémoire flanche !) ! J'avais effectué ce "test" dans les même conditions que L'Arche du Captain Blood à savoir à partir d'un emprunt à la logithèque de Caen et donc dans un temps limité ! Même critique que pour Blood ! Jeu extrêmement bien foutu mais un tantinet trop vaste et trop complexe ! Une soluce même partiel dans un magazine m'aurait été bien utile mais n'en disposait pas !

Un jeu aussi très coloré avec des tas de bestioles bizarres faisant offices d'ennemis ! Un monde d'une incroyable richesse ! Trop vaste donc ? Richesse due à toute la liberté et latitude données aux deux auteurs Herbulot et Rho ! On y croisait des humanoïdes, des robots, des animaux étranges et des pièges mortels ! En 1988, les jeux vidéo étaient certes bien moins sophistiquées que maintenant mais étaient encore réalisés par des artisans - des "bidouilleurs inspirés" - se basant sur des recettes simples et le fun était déjà présent ! Toutefois, pour être honnête, il sortait aussi dans les années 1980 quantités de mauvais jeux - je vous parlerais peut-être un jour de Vixen qui me vient là à l'esprit parmi tant d'autres - et ces "bides" et "mauvais calculs et investissements" signèrent la fin de plusieurs petits éditeurs !

A bientôt sur Antinès ?

Crafton et Xunk 2 : L'Ange de Cristal - Ere Informatique
Crafton et Xunk 2 : L'Ange de Cristal - Ere Informatique

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La Révolution transhumaniste - Luc Ferry

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Luc Ferry fait partie, avec Michel Onfray, Bernard Stiegler, Edgar Morin ou Etienne Klein, de ces intellectuels français contemporains que je suis régulièrement et que j'aime bien lire ! Vous le voyez ce sont des styles et des pensées bien différentes ! Dans son dernier livre, La Révolution transhumaniste, Luc Ferry s’intéresse à l'évolution inévitable du monde, préférant regarder vers le futur pour l'anticiper voire l'encadrer, que de se complaire dans le pessimisme et le "c'était mieux avant" !

Ce futur qui ne manquera pas de bouleverser nos vies est abordé sous deux angles ! D'une part, on a la Révolution transhumaniste à proprement parler avec les fameuses NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et Sciences Cognitives) et d'autre part, on a l'"économie contributive" sur le modèle du Web (Facebook, Google) et des services tels que UberPop, AirbnB, modèle dont on nous dit qu'il devrait signer la fin du capitalisme mais pourrait en réalité se révéler encore plus ultralibéral - la "gratuité" générant alors des bénéfices considérables !

Le Transhumanisme ne relèverait bientôt plus de la SF tant les progrès de la science et de la médecine sont de plus en plus rapides ! Tout semble en effet s'accélérer et qui dit que d'ici un siècle où deux, nous ne pourrons pas vivre 200 ans et en parfait santé !? Mais avec quelles conséquences politiques, économiques, démographiques ? La médecine transhumaniste vise à l'amélioration de l'Humanité, plus seulement à guérir les maladies ! On ne peut toutefois pas parler d'eugénisme, souligne Luc Ferry, car contrairement au nazisme, on n'est pas dans un projet étatique et imposé visant à l'éradication des êtres ! Il s'agit d'améliorer la vie des individus en posant que la Nature n'est pas une norme encore moins un motif moral ! Mais ce nouvelle humanisme ne pousse-t'il pas encore plus loin l'individualisme en cours depuis la Révolution française, caractéristique tant décriée par Tocqueville ! Il s'agit aussi, avec le Transhumanisme, d'échapper à tous les déterminismes issus du matérialisme biologique ou historique ! L’éternelle problématique Nature et Culture !

Avec l'"économie contributive", ce serait une autre transformation de la société ! Les plus optimistes pensent que ce modèle nous ferait passer de l’égoïsme à la solidarité, de la propriété privée au droit d'usage - entre beaucoup d'autres choses ! Le théoricien Schumpeter parle de "destruction créatrice" par les innovations - les Trois Révolutions industrielles ! - qui supprime des quantités d'emplois - avant une phase créatrice qui "crée" de nouveaux métiers - ainsi l'exemple historique des paysans migrants vers les villes et les usines au XIXème siècle ! Nous sommes dans la révolution numérique à laquelle s'intéresse aussi Bernard Stiegler qui lui parle de "double redoublement épokhal" ! En réalité, ce modèle contributif pourrait voir une concurrence ultra-acharnée !

Luc Ferry est, me semble-t'il, assez favorable à tous ces changements et appelle à penser par delà optimisme - le "solutionnisme" - et pessimisme ! Ces questions engagent par ailleurs une réflexion supranationale !

Enfin, il fournit en toute fin de son livre un bref panorama des NBIC ! Ainsi les nanotechnologies mettent en jeu des nanorobots qui répareront la matière à l'échelle atomique ! Les biotechnologies permettront d'obtenir, pour tout un chacun, la cartographie de son génome complet - à des fins de dépistage puis d'améliorations par manipulations sur embryons - avec toutes les questions éthiques que cela suppose ! - tout ceci pour moins de 100 euros d'ici la fin de la décennie ! Les Big Data, recueillies notamment sur les réseaux sociaux (Facebook dont je suis un grand utilisateurs !) permettront de régler bien des problèmes - maladies, terrorisme, réchauffement climatique...) nous dit-on ! Enfin, s'achemine-t'on vers une Intelligence Artificielle forte - capable de conscience de soi et d'émotions qui à terme pourrait remplacer l'Humanité dans un scénario digne de Terminator !?

Ajoutons enfin que le Transhumanisme a ses adeptes - surtout aux USA ! - et ses opposants, notamment au sein des autorités religieuses ! En effet, à quoi bon promettre un Haut-delà si la science nous confère la vie éternelle ici bas !?

Voilà des questions aux ramifications phénoménales que le livre de Ferry bien qu'intéressant est très loin d'épuiser !

A bientôt !

La Révolution transhumaniste - Luc Ferry

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Star Wars Icones - Tome 2 : Leia Organa

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Les mauvaises langues pourront toujours dire que Delcourt racle les fonds de tiroirs avec ses derniers albums Star Wars, notamment avec la série "Icones" sur des personnages emblématiques ! Après Han Solo et en attendant Luke Skywalker, on a droit a un tome 2 sur Leia Organa ! De fait, pour ma part aucun récit inédit dans cet album ! Toutefois, je ne m'en plaindrais pas car il est toujours plaisant d'avoir au format "album" des histoires qu'on n'avait eu auparavant que dans le magazine "Star Wars - La Saga en BD" ! Cela fait toujours plus joli dans mes bibliothèques !

Après la forme, le fond ! La Saga Star Wars a toujours mis en avant des personnages de femmes fortes ! Rien que dans l'univers officiel, en excluant l'Univers Étendu maintenant "Légendes", on a eu Leia Organa, Padmé Amidala, Rey, Ahsoka Tano et bientôt Jyn Erso pour les plus connus ! Ce sont de véritables modèles pour toutes les petites filles ! Aujourd'hui concentrons-nous sur Leia !

Cinq récits dans cet album ! Les deux premiers sont les plus longs, issus de la série US "Star Wars - Empire" puis des histoires plus brèves, le one-shot qui fut publié pour célébrer la Saint-Valentin puis enfin deux récits très courts provenant des "Star Wars Tales" !

La quasi-totalité de ces récits - hormis le récit de Saint Valentin qui traite de la relation Han/Leia - concernent l'engagement de la Princesse d'Aldérande au cœur de la Rébellion ! La première aventure signifie bien ce qu'elle veut dire par son titre explicite "Princesse et guerrière". Leia y effectue des missions au service de la Rébellion sous couvert de missions humanitaires et utilisant son statut de sénatrice pour passer tous les barrages ! Cela n'est évidemment pas sans risques et l'Empire, en la personne de Vador, finira par la coincer au début de l’Épisode IV !

Ce récit, "Princesse et guerrière" est aussi une adaptation, par Randy Stradley, d'un autre récit de Brian Daley, diffusé au début des années 1980 sous le titre "Star Wars Radio Dramatization", soit l'adaptation radiophonique de l’Épisode IV qui mettait en scène un plénipotentiaire impérial, le Seigneur Tion, et l’insurrection de la planète Ralltiir ! Leia doit prendre des décisions douloureuses, accepter d'être un symbole et d'endosser la responsabilité du sacrifice des autres, à savoir les soldats sous ses ordres ! C'est enfin dans cette histoire qu'on rencontre les personnages de la courageuse Mia Ikova, dirigeante de Kattada et le soldat Basso qui possède des informations ultra-secrètes dont la teneur n'est pas précisée mais concernant sans doute l’Étoile Noire ! Le scénario est illustré par Davide Fabbri dont j'ai déjà eu l'occasion de dire tout le bien que je pensais !

Je suis beaucoup moins séduit par le crayonné de Tomas Giorello qui illustre un scénario de Ron Marz intitulé "Un petit morceau de chez soi...". Six mois après la Bataille de Yavin, les Rebelles errent à la recherche d'une nouvelle base et Leia pense recourir aux services de vieilles connaissances, d'autres survivants d'Aldérande, qui ont établit un havre de paix à l'écart de tout ! Raal et Neith Panteer sont deux frères dont le premier est un ancien petit ami de Leia ! Mais les choses dégénèrent par manque de chance et la famille Panteer finit par refuser son aide à la Princesse qui n'est plus la bienvenue ! Ce récit interroge aussi sur l'engagement et les sacrifices inévitables que l'on est prêts à consentir pour renverser une dictature !

Le troisième récit s'intitule "Une Histoire de Saint-Valentin" ! Je serais très bref sur cette histoire qui n'a d'intérêt que si vous êtes fan de la romance entre un certain contrebandier et une princesse sans planète ! Leia et Han se crashent sur Hoth où les Rebelles sont en train d'établir une base et sont à deux doigts de "fraterniser" quand les secours finissent par arriver au milieu du blizzard ! Il s'en est fallu de peu pour que les deux se donnent un premier baiser bien avant le champ d'astéroïdes de Hoth !

Enfin, ce billet étant déjà bien long, je vous entremettrais des deux derniers récits dans un même élan : "Le journal de la Princesse Leia" et "Premières impressions" reviennent en arrière dans le temps lorsque Leia grandit sur Aldérande, durant la fin de son enfance et son adolescence ! Dans le premier récit, de nombreux clins d’œil très furtifs à des éléments de feu l'Univers Étendu : Les trois tantes de Leia, son amie Winter, son maître d'armes, le Massacre de Ghorman, la planète Isis, Garm Bel Iblis etc... Leia y affirme déjà un fort caractère qui fera des étincelles lors de ses "altercations' avec Han Solo et sur lequel s'appuie aussi sa détermination dans la lutte contre l'Empire ! Dans le dernier récit de l'album, Leia devient la plus jeune nommée du Sénat et croise Palpatine ainsi qu'un Caamasi ! Elle constate la profonde injustice et la xénophobie dont fait preuve le régime et prends ses résolutions !

Un album pas si mal que cela au final ! Qui a le mérite d'appuyer le trait sur la personnalité qui nous est déjà bien connue d'une des membre du "Big Three" ! A lire dans la continuité du tome 1 - et en attendant la suite qui ne saurait tarder !

A bientôt !

Star Wars Icones - Tome 2 : Leia Organa

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Thorgal - Tome 6 : La Chute de Brek Zarith - Rosinski & Van Hamme

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A la fin du tome 5, "Au-delà des ombres", Thorgal avait retrouvé espoir et s'était lancé à la rescousse de sa femme Aaricia, détenue au château de Brek Zarith ! Il avait également conclu un pacte avec Galathorn, l'héritier spolié de la citadelle et avec le viking Jorund-le-Taureau ! Tous se dirigeaient alors vers le Royaume de Shardar ! C'est ainsi que commence ce tome 6, "La Chute de Brek Zarith" !

Shardar est un vieillard, roi de Brek Zarith, qui mène d'étranges expériences, notamment sur le rêve d'Icare, dont ses sujets/vassaux entretenus font les frais ! C'est un être cruel qui détient Aaricia, telle une captive de luxe, et exploite les talents cachés de son jeune fils, Jolan, l'enfant de Thorgal ! Car le gamin semble détenir un pouvoir étrange et puissant dont Shardar est seul conscient pour l'instant !

En plein jour, la flotte viking s'attaque à la forteresse, située sur un ponton rocheux, au bord de l'eau mais le retors Shardar a recours au même stratagème que le savant Archimède à Syracuse, détruit une bonne partie de la flotte viking et les mets en déroute !

Finalement, Thorgal retrouve sa famille mais Shardar les lui dérobe ! Il se lance à leur poursuite ! Pendant ce temps, Galathorn et ses alliés investissent le château pour découvrir l'ultime horrible dernier crime qu'à commis le vieux tyran à l'égard de ses sujets ! De même, Jorund trouve sa fin du fait de sa cupidité !

Thorgal retrouve Aaricia et Jolan - et apprends ainsi qu'il a un fin - et signe la perte de Shardar ! Il refuse la proposition de rester aux côtés de Galathorn, nouveau roi d'un royaume sans sujets, craignant une prédiction de Shardar comme quoi le nouveau monarque deviendrait un tyran comme le vieux despote en vieillissant ! Thorgal fait voile, à la fin de l'album, vers d'autres horizons avec Aaricia et Jolan, tenant avant tout à garder sa liberté et désireux de s'éloigner de la folie des hommes qu'il connaît trop bien ! Nouveau départ ?

Ça reste un récit tout en surprises, un brin chevaleresque et poétique, dans un Moyen-âge plus fantasmé qu'historique ! Thorgal rejoint et fait partie des grandes chansons de geste, narrées jadis par les troubadours !

A bientôt !

Thorgal - Tome 6 : La Chute de Brek Zarith - Rosinski & Van Hamme

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Game Over II - Dynamic Software

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Game Over II est un jeu d'aventure, de la société Dynamic Software, sorti en 1987, sur les machines de l'époque, à savoir Amstrad CPC - sur laquelle j'y ai joué -, Atari ST, Commodore 64, PC DOS ou encore ZX Spectrum.

Le jeu contient deux grandes phases ! Une phase à la R-Type-like où vous pilotez un vaisseau spatial dans un scrolling classique en 2D. Puis une autre phase à la Turricane-like où vous dirigez le héros - ou l’héroïne selon les versions (j'y reviens dans le paragraphe suivant !) - dans des marais, d'abord monté(e) sur une bestiole qui rappelle les Tauntauns de Star Wars puis à pied ! A chaque fois, première ou seconde phase, vous affrontez des hordes d'ennemis !

Pourquoi le héros ou l’héroïne ? En effet, il existe deux versions du jeu ! Il y a la version anglaise nommée effectivement Game Over II et la version espagnole nommée Phantis ! C'est la version anglaise qui fut commercialisée en France ! Dans Game Over II, vous dirigez Arkon, le héros de la Rébellion, qui vient de battre la malfaisante impératrice Gremla, libérant ainsi la galaxie ! Désormais, Arkon doit délivrer le commandant Serena ! Dans Phantis, vous incarnez le major Locke, une femme, qui doit libérer Arkon ! Donc les graphismes du personnage que vous contrôlez changent ! Hormis cela le jeu est le même ! Maintenant, ne me demandez pas de vous expliquer le pourquoi de ces variantes ! Sans doute une étude de marché préalable ? Toutefois, la version Atari ST ne connaît pas la variante espagnole !

Shoot-them-up et jeu de plateformes, Game Over II est un peu délicat à manier ! D'autant que pour ce que j'en sais, sur Amstrad CPC, la longévité du jeu est augmentée artificiellement ! Le soft tenait en effet sur deux cassettes - une cassette pour chaque phase et il fallait récupérer un code à la fin du shoot-them-up pour pouvoir jouer à la suite, le jeu de plateformes ! Problème facilement résolu - avant la création d'internet et des ses forums ! - par une presse spécialisée qui -je l'ai déjà dit concernant d'autres jeux ! - fournissait tips, astuces et codes !

Le jeu a reçu globalement des critiques négatives lors de sa commercialisation ! Il est vrai que c'est ardu et assez moche tant les sprites - les personnages et vaisseaux, les ennemis - sont ridiculement petits à l'écran ! C'est du moins mon souvenir et mon avis ! La maniabilité n'est pas non plus excellente et l'histoire, basique, n'est qu'un prétexte !

A bientôt !

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Underworld - Len Wiseman

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Underworld est un film fantastique de 2003, réalisé par Len Wiseman (à qui on doit aussi entre autre Die Hard 4) ! Il est le premier opus d'une franchise qui compte en 2016 cinq films ! Ambiance gothique et tenues cuirs et latex assurées !

C'est une histoire de guerre ancestrale entre vampires et lycans/ loups-garous ! Au milieu de ce conflit se retrouve Selene - jouée par Kate Beckinsale, une vampire experte du maniement des guns ainsi que Michael Corvin, un humain particulier - joué par Scott Speedman.

Ce film - fait de séquences effrénées de combats et d'effets de morphing - fait beaucoup penser aux univers des jeux de rôles de White Wolf des années 1990 à savoir, évidemment : Vampire - La Mascarade et Loup-garou : L'Apocalypse ! Des intrigues de complots et de luttes d'influences avec des ramifications à n'en plus finir, des vampires et des lycans organisés en clans ou en meutes avec des Conseils d'Anciens ! Dans une moindre mesure les romans d'Anne Rice aussi ! Précisément concernant les similitudes avec les univers de White Wolf, inévitablement un procès eut lieu qui aboutit à un accord confidentiel !

Selene est une Pourvoyeuse de Mort qui traque les lycans ! Elle fourre le nez sur une de leurs meutes et découvre que Kraven a menti en prétendant avoir tué Lucian, le leader des garous il y a des siècles ! Et Lucian a précisément un plan qui implique un humain, le fameux Michael Corvin, tandis que Kraven complote pour tuer les Anciens !

Selene prends alors des décisions lourdes de conséquences : d'une part elle protège Michael et d'autre part elle réveille Viktor, le second plus puissant des Anciens pour lui demander conseils ! Mais elle ne peut fournir les preuves des manigances de Viktor ni de la survie de Lucian !

Sans rien vous révéler, on apprends par la suite les origines de la guerre entre vampires et leurs esclaves de jadis, les lycants ! Viktor n'a pas hésité à sacrifier son propre sang pour éviter à un certain événement de se produire ! Et en réalité, Lucian agit pour aboutir à un traité de paix, aidé d'un scientifique qui fait des tests sur le sang des deux espèces !

Voilà, je ne veux ni peux en dire plus pour ne pas vous spoiler davantage ! Je révélerais peut-être la teneur des secrets quand j'aborderais l'opus 2, Underworld : Evolution, en supposant pour cela que vous ayez vu le premier opus !

Un film punchy, avec des conspirations et beaucoup d'action - et qui appelait inévitablement au moins une suite ! Justement, les cascades font un peu penser au cinéma d'action hong-kongais !

Underworld obtint d'assez bons scores d'affluence en salles et pour les ventes de DVD ! Par contre il fut éreinté par la critique !

A bientôt !

Underworld - Len Wiseman

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