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cinema

Van Helsing - Stephen Sommers

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Dans le mythe de Dracula, œuvre de Bram Stoker, il y a le vampire et il y a le chasseur... Il y a Dracula et il y a Van Helsing ! Dans l'imaginaire collectif, ce dernier est associé à l'acteur Peter Cushing - et la fameuse scène des chandeliers croisés qui forment une croix dans je ne sais plus quel film de la Hammer !

Mais en 2004, Stephen Sommers - qui avait précédemment ramené à la vie la Momie, s'attaque à l'histoire du plus célèbre des vampires et pus encore à Van Helsing - et nous en livre une version plus jeune - et plus pêchue ! - en recourant aux services d'Hugh Jackman - notre Wolverine -pour incarner Van Helsing ! Le héros manie plus les armes de poing ici qu'il ne se plonge dans les bibliothèques ! Plus baroudeur qu'érudit !

Ce film s'inscrit dans la lignée des films gothiques que nous a livré Hollywood dans la décennie 2000 ! Au nombre de ces films, il faut aussi compter avec Les Frères Grimm (Terry Gilliam - 2005) ou Hansel et Gretel : Witch Hunters (2013) !

Gabriel Van Helsing est la nemesis de Dracula ! Dans ce film, il est présenté comme un chasseur de monstres redoutable et pas seulement de Dracula ! En effet, au début du film, il élimine Mister Hyde au-dessus de Notre-Dame de Paris, référence claire à Quasimodo !

Ce Van Helsing  a des allures de James Bond ! C'est en fait une relecture de l’œuvre originale ! Notre héros est d'ailleurs secondé par Carl, qui fait un peu office du Q de la Saga 007 ! Van Helsing va donc utiliser maints gadgets !

Par la suite, le Vatican envoie le chasseur de monstres en Transylvanie pour mettre fin aux agissements du Comte Dracula ! Tout le Bestiaire de la Hammer y passe puisque le célèbre vampire utilise les travaux du Docteur Frankenstein ainsi qu'un loup-garou pour mener à bien de sinistres projets !

Van Helsing va devoir jouer des poings, du crucifix, de l'arbalète, du pieu et de l'eau bénite. Tout d'abord, il va être confronté aux trois épouses de Dracula, d'horribles succubes/harpies/vampires qui volent vers notre héros toutes ailes déployées !

Bien entendu, il faut un contrepoint féminin à notre héros et ici c'est Kate Beckinsale - héroïne de l'autre saga de vampires, Underworld - qui endosse le rôle de Anna Valerious, dont toute la famille a été décimée par le Comte ! Nul doute que la belle brune, toute de cuir vêtue, a de la ressource et sait se défendre - elle sera un allié de poids pour Van Helsing !

Au final, un film où effets spéciaux côtoient scènes d'actions ! On est aussi dans le registre de l'horreur mais assez édulcorée car ce sont bien les "bastons" qui priment ici ! Un ambiance assez crépusculaire pour un film gothique !

Je l'ai vu, je n'ai pas détesté mais pas été emballé non plus ! Un film vite oublié ! Stephen Sommers a tenté de reproduire la recette de La Momie - qui a donné lieu à trois films mais n'y est clairement pas parvenu ici ! Ça sent un peu la carton-pâte et le bric et de broc !

A bientôt !

Van Helsing - Stephen Sommers

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Stargate, la porte des étoiles - Roland Emmerich

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A la fin des années 1990, une nouvelle franchise de SF était lancée avec l'ambition de rivaliser avec Star Wars ! J'étais très fan de Stargate SG-1 et ses dix saisons - et aussi de Stargate Atlantis et Stargate Universe ! Mais à la base de tout cela, il y a un film de 1994, réalisé par Roland Emmerich et scénarisé par Dean Devlin et le même Emmerich - un duo qu'on allait par la suite retrouver sur Godzilla et Independance Day - bref du film à grand spectacle avec moults explosions !

Je résume maintenant le principe de base du film - qui sera légèrement remanié pour donner naissance aux séries-télé par la suite ! Durant les Années Folles - 1920 - 1930, des archéologues découvrent un gigantesque anneau fait d'un métal inconnu dans les sables d’Égypte ! De nos jours, ce qui s’avérera être une sorte de dispositif de téléportation entre des planètes, rapatrié entre temps aux USA et gardé dans un entrepôt, est installé dans la base militaire souterraine de Creek Moutain ! Là le docteur Catherine Langford essaie de percer le mystère de l'anneau trouvé par son père en 1928 à Gizeh ! Elle y parviendra avec l'aide du docteur Samuel Jackson, interprété par James Spader, un égyptologue mis au ban parce qu'il clame haut et fort que ce sont des aliens qui ont construit les pyramides !

Le film surfe donc sur tout un ensemble de théories new-age relatives à l'égyptologie !

Une fois la Porte des Étoiles activée, il reste à découvrir ce qu'il y a derrière cet étrange horizon bleu ondulant comme une surface d'eau ! Une opération militaire est menée à laquelle prends part le docteur Jackson, dirigée par le colonel Jonathan "Jack"  O'Neil - joué par Kurt Russell ! Le savant espère faire progresser la science mais en réalité,et cela Jackson l'ignore tout d'abord, le colonel a reçu un autre mandat : identifier les menaces potentielles de l'autre côté de la Porte et le cas échéant les détruire ainsi que la Porte !

L'équipe de militaires se retrouve dans un milieu hostile et désertique qui fait penser à l’Égypte ! Ils débarquent sur Abydos. On peut regretter ici le manque de moyens et d'ambition du film qui nous offre un simple désert en guise de planète alien ! On aurait préféré un truc plus démesuré... mais bon !

Nos héros découvrent les indigènes d'Abydos - des sortes de Bédouins - et Jackson sympathise avec le jeune Skaara - joué par Alexis Cruz - et sa sœur Sha'uri - jouée par Mili Avital -  avec qui le savant se liera fortement ! Les nouveaux venus sont bien accueilli et célébrés mais les choses tournent court lorsque débarque Râ - joué par Jaye Davidson - qui fait régner la terreur avec ses armées sur ce monde et bien d'autres ! Et Daniel avait raison, les pyramides sont bien des plots d'ancrage pour vaisseaux aliens !

Il va s'en suivre un combat déséquilibré entre nos héros et les gardes Anubis et Horus de Râ ! La vrai nature de Râ  - à savoir un parasite vermiforme, Goa'uld - qui sera au cœur de la série-télé est à peine évoquée dans le film. Le combat finit par se rééquilibrer lorsqu'inspirés par les visiteurs de la Terre, les habitants d'Abydos se révoltent ! Au bout du compte, Râ est défait !

Les choses auraient pu en rester là mais la franchise Stargate se développera quelques années plus tard, à partir de la fin de l'année 1997 (rentrée de septembre) ! Richard Dean Anderson remplacera Kurt Russel et Michael Shanks reprendra lui le rôle de James Spader ! Maints nouveaux personnages, planètes (tout un réseau de portes des étoiles en fait !), lieux, concepts, aliens, etc, viendront étoffer largement la mythologie !

Au début des années 2010, Dean Devlin mentionnait la possibilité de "rebooter" la franchise - les séries s'étant quasiment toutes arrêtées - en en faisant une trilogie à partir du film original et en ne prenant pas en compte les séries ! Depuis, on est sans nouvelle de ce projet et la franchise est au point mort !

A bientôt !

Stargate, la porte des étoiles - Roland Emmerich

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Mission : Impossible - Brian de Palma

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Mission : Impossible est un film d'action et d'espionnage, de Brian de Palma daté de 1996 - qui inaugurait alors une nouvelle franchise cinématographique ou l'espion Ethan Hunt - joué par Tom Cruise - reprenait le flambeau du personnage de Jim Phelps - joué par Peter Graves dans la série télé éponyme des années 1960 ! Et c'est bien là le problème !

Dans les années 1990, quelques séries-télé adaptées au cinéma ont connu le succès alors que d'encore plus nombreuses se sont plantées ! Parmi les réussites, on pense aux Incorruptibles, déjà de Brian de Palma, en 1987 ou encore au Fugitif de Andrews Davis, en 1993, avec Harrison Ford (voir mon billet !)

Certes, ici, avec Mission : Impossible, c'est de l'excellent cinéma commercial et de divertissement, efficace et qui allait s'avérer une poule aux œufs d'or - vu le succès des suites ! Mais certains choix scénaristiques - dans ce premier opus - me gênent qui ne respectent pas l’œuvre original - j'y reviendrais !

Les membres d'un commando de la CIA sont envoyés à Prague avec la mission d'intercepter, lors d'une réception de l'ambassade américaine un espion ennemi. Ce dernier est sur le point de dérober un listing des agents de la CIA. Mais l'Agence va doubler tout le monde car persuadée qu'il y a une taupe dans cette première équipe, a envoyé une seconde équipe ! Au final, les choses vont très mal tourner et les décès s'accumuler !

Le film reprends un unique personnage de la série, à savoir le plus important, Jim Phelps - joué ici, cette fois par Jon Voight ! L'autre équipe est dirigée par Tom Cruise - Ethan Hunt donc ! On fait table rase du passé - ce qui a déplut à pas mal de fans - y compris moi (même si je ne suis pas vraiment fan à la base !). Pire que tout, on s'aperçoit à la fin du film que c'est Jim Phelps qui a tout manigancé et que c'est un traître et lui le méchant du film - ce qui est totalement contraire à la psychologie du personnage !

Toutefois, l'esprit général de la saga est conservé avec l'enregistrement  - modernisé ici (c'est un CD je crois et plus une bande magnétique) - qui s'autodétruit et surtout ces misions prétendument impossibles qu'une équipe bien organisée va réussir sur le fil du rasoir tells des funambules ! Dans ce premier film, il s'agit surtout de faire irruption dans une chambre forte, à Langley même, siège de la CIA,Tom Cruise accroché à des filins dans un numéro d'équilibriste comme on l'a dit !

On retrouve la thématique chère à De Palma de l'image utilisée comme tromperie - puisque la séquence d'ouverture, retransmise par des caméras espions est totalement bidon, mise en scène de Phelps pour se couvrir par la suite en se faisant passer pour mort !

Au casting citons la présence d'Emmanuelle Béart - qui a fait bien du chemin depuis Manon des Sources - qui joue la compagne et complice de Jim Phelps ! Jean Reno - alors auréolé du succès de Léon - est aussi de la partie !

La séquence finale mets en scène un hélicoptère qui poursuit un TGV dans un tunnel (je crois me souvenir que c'est l'Eurostar) et qui si elle est impressionnante est un peu "too much" et pas du tout réaliste - Ethan Hunt étant propulsé par l'explosion de l'hélico sur le toit du TGV à 300 km/h ! Enfin bref !...

C'est certes efficace et a le mérite de lancer une franchise qui verra se succéder des réalisateurs talentueux (John Woo, J.J. Abrams,...) mais pas exempts de défauts ! Et pour ma part, cette manie de Tom Cruise - même si son nom sur une affiche rends aussitôt un film "bankable" -  à tirer la couverture à lui, m'agace un tantinet !

Et on retrouve évidemment le thème emblématique de Lalo Schifrin !

A bientôt !

Mission : Impossible - Brian de Palma

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Papy fait de la résistance - Jean-Marie Poiré

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Il fut un temps ou Christian Clavier était drôle ! Ça c'était avant de rouler pour Sarkozy ! En effet,  au début des années 1980, Clavier écrivit la pièce de théâtre Papy fait de la résistance avec son collègue Martin Lamotte qui fut adaptée en 1983 par Jean-Marie Poiré au cinéma.

Le film mets en avant les comédiens de la "nouvelle génération" d'alors - les années 1970 - 80-,  principalement la troupe du Splendid mais aussi Jacques Villeret, Roland Giraud et Pauline Lafont "encadrés" par d'autres comédiens avec "plus de bouteille" comme Michel Galabru ou Jacqueline Maillan. Vous l'aurez compris, Papy fait de la résistance  est une comédie - décapante (le titre annonce d'ailleurs la couleur") ! C'est aussi un film culte !

Il est question ici de confrontation entre collabos et résistants sous l'Occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale. Après le conflit, on a en effet construit un mythe national, celui de la France qui était entrée en masse dans la Résistance - derrière De Gaulle  -pour effacer la souillure de Pétain, Vichy et la Collaboration - des films comme La Bataille du Rail  de René Clément sont édifiants à ce propos ! En réalité, de nombreux Français collaborèrent avec les  Allemands - et passèrent entre les mailles du filet après la victoire des Alliés. Mais la grande majorité des Français restèrent neutres tâchant seulement de survivre au quotidien de 1940 à 1945 !

Le film aborde cette période sous l'angle dédramatisant de l'humour, caustique si possible !

La famille Bourdelle - dont elle, Helena,  est cantatrice et jouée par Jacqueline Maillan - à la suite de la défaite des armées françaises, voit son hôtel particulier investi par les troupes allemandes. Mme Bourdelle, ses filles et leur locataire Michel Taupin - joué par Christian Clavier (le père de famille, André Bourdelle, lui,  - joué par Jean Carmet - a été tué par l'explosion d'une grenade alors qu'il était dans la Résistance) aident par hasard un soldat britannique à s'évader et le cachent chez eux.

Un personnage extrêmement drôle du film est celui d'Adolfo Ramirez, ancien concierge de l'Opéra, devenu agent de la Gestapo, qui essais de se faire respecter mais est plus ridicule qu'autre chose ! Gérard Jugnot est génial dans ce rôle ! Le personnage, sorte de Joe Dalton, est hargneux et stupide à souhait.

De l'autre côté, dans l'autre camp, on a Guy-Hubert - joué par Martin Lamotte - coiffeur efféminé qui est en réalité "Super-Résistant", un improbable super-héros en costume ("ça craint !",dira le Général de Gaulle en voyant le costume !)  ! L'influence de Fantomas et de Superman est visible .Michel Taupin, lui, est un maladroit, amoureux des filles Bourdelle, qui tente de rejoindre la Résistance !

Des personnages savoureux et truculents qui font la grande force du film - et campés avec brio par des acteurs au sommet de leur art comique !

Helena Bourdelle, la cantatrice, a juré de ne plus chanter tant qu'il y aurait un Allemand en France - pourtant elle se voit contrainte de le faire pour Ludwig van Apfelstrudel, l'improbable demi-frère d'Adolf Hitler, qui est joué par Jacques Villeret - qui aura même droit à un tour de chant ! C'est le gaffeur Michel Taupin qui se voit confier la tâche d'amener une bombe à la réception !

Papy fait de la Résistance  se termine par une mise en abyme ! il s'agit d'un film dans le film qui donne lieu à un débat télévisé contemporain destiné à aborder la période de l'Occupation et à critiquer la véracité du film. On retrouve, entre autres, sur le plateau Guy-Hubert et Adolfo Ramirez Junior venu de Bolivie pour défendre l'honneur de son père ainsi que Michel Taupin, devenu ministre des Anciens Combattants ! Mais ça tourne mal quand Ramirez insulte les autres participants et se fait passer à tabac !

Le "Papy", c'est Jean-Robert Bourdelle, joué par Michel Galabru et père d'André Bourdelle ! On retrouve aussi Roland Giraud, Dominique Lavanant, Josiane Balasko, Michel Blanc, Jean-Claude Brialy, Jean Yann, Bernard Giraudeau et Thierry Lhermitte !

Précisons que ce film ne se moque pas de la Résistance mais des films sur la Résistance comme le film de René Clément mentionné plus haut !

A bientôt !

Papy fait de la résistance - Jean-Marie Poiré

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Inspecteur la Bavure - Claude Zidi

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Claude Zidi se moquait déjà de la police, la tournant en dérision, bien avant Les Ripoux, déjà en 1980 avec sa comédie potache, Inspecteur la Bavure ! C'est aussi l'occasion pour Coluche, dans le rôle d'un inspecteur gaffeur et incompétent d'exceller dans son registre habituel - le comique ! - face à un Gérard Depardieu pris à contre-emploi dans un rôle toutefois de "mauvais garçon"' - qui colle plus à son image - mais qui est ici aussi détourné !

L'intrigue commence dans les années 1950 lorsque le père de notre protagoniste principal devient un héros de la police en arrêtant au prix de sa vie Pierrot le Fou ! Plus tard, le dit fils, Michel Clément - Coluche donc - encouragé par sa mère, jouée par l'inénarrable Marthe Villalonga en mère poule, obtient de justesse, son diplôme d'inspecteur - au regard des exploits de son paternel ! Très vite, il se retrouve muté comme stagiaire au sein de la Police Judiciaire (et se fait au passage tabassé par ses collègue au terme d'une méprise !).

La route de Michel - qui accumule les gaffes (comme avec ces déménageurs/cambrioleurs ou cet agresseur de petites filles lors d'une reconstitution dans deux des nombreuses scènes cultes du film)  - va bientôt croiser celle de Roger Morzini, l'ennemi public numéro 1 - joué par Depardieu - qui se fait opérer du visage :

- Même votre mère ne vous reconnaîtrait pas !

- Qu'est-ce que tu dis ? Même si tu m'avais fait la tête à Frankenstein, elle me reconnaîtrait ma mère ! (dialogue savoureux entre le gangster et son chirurgien plastique qui finira trucidé !).

Marie-Anne Prossant, une journaliste ambitieuse et fille à papa - jouée par Dominique Lavanant  - nargue Morzini pour obtenir une interview de lui ! Clément assume officiellement sa protection - de manière visible - tandis qu'une équipe de policiers plus compétents se tient en retrait pour arrêter Morzini lorsqu'il approchera la fille ! On voit que ses supérieurs prennent notre inspecteur la Bavure pour un crétin mais il va tous les doubler et emporter le cœur de la belle !

Morzini approche Clément en se faisant passer pour Antoine Collard, un auteur de polar désireux d'apprendre les truc de la police ! Il abuse de la naïveté de notre héros et kidnappe Marie-Anne puis réclame une rançon à son riche industriel de père ! Cela nous donne droit à une cocasse scène avec une poupée gonflable dans une voiture !

Michel voit alors rouge mais est arrêté par ses collègues soupçonné d'avoir aidé Morzini - à son insu en fait, croyant à une blague de Collard ! On fait alors évadé notre gaffeur pour le suivre jusqu'au gangster, pensant qu'ils sont complices mais Clément se débarrasse de son manteau muni d'un émetteur/ mouchard en le donnant à un clochard !

Michel Clément peut alors compter sur ses amis - qui lorsqu'ils ne lui causent pas des problèmes avec une bijoutière (ou une brocanteuse ?) et des pistolets Le Page - sont prêts à l'aider, notamment en enlevant la mère de Morzini pour procéder à un échange ! On retrouve alors la personnalité rusée et facétieuse de Coluche derrière son rôle. La maman tuyaute Michel sur la planque possible de son fils et celui-ci s'y rends avec un tracto-pelle !

C'est une excellente comédie qui est devenu un classique du genre, un des films les plus connus de Coluche ! On retrouve des acteurs du précédent film de Zidi, Les Sous-doués - dont Dominique Hulin qui joue "Presse-purée". On a aussi Richard Anconina en copain de Coluche qui rejouera avec lui dans Tchao Pantin, dans un tout autre registre ! Florent Pagny et Hippolyte Girardot font également des apparitions.

La musique du film est signée Vladimir Cosma. Une BD /adaptation du film fut réalisée par Cabu et Didier Convard, parue en journaux puis aux éditions Albin Michel.

Roger Morzini est clairement un pastiche de Jacques Mesrine, abattu par la police l'année précédant la sortie du film !

Tout le monde n'appréciait par l'humour à cette époque là déjà car Coluche reçut une menace de mort d'un groupe d'extrème-droite appelé Honneur de la Police - ce qui s"ajoutait aux pressions qu'il subissait alors suite à sa candidature à l'élection présidentielle de 1981 !

A bientôt !

Inspecteur la Bavure - Claude Zidi

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Docteur Folamour - Stanley Kubrick

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Stanley Kubrick n'a pas attendu de réaliser Full metal jacket pour tourner en dérision les militaires ! Le registre satirique est de mise dans son film en N&B de 1964, Docteur Folamour - sous titré : "ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe".

La Guerre Froide nous parait loin désormais mais durant un demi-siècle, la menace nucléaire a plané sur la planète ! C'est de cela que parle Docteur Folamour, d'un général américain devenu paranoïaque, qui décide de sa propre initiative de court-circuiter sa hiérarchie et le Président et de lancer sa flotte de bombardier B-52 sur l'URSS !

Dès lors, le Président des Etats-Unis réunit une salle de guerre !

De ce pitch, on ferait de nos jours un thriller ou un film catastrophe, Kubrick nous lâche ici, à contrario, une grosse farce qui tient aussi du cauchemar ! Il y a une certaine ironie dans la marche des événements décrits par le film où personne, surtout pas les responsables, ne contrôle rien. La balourdise des militaires est mise en avant - tel ce pilote du bombardier qui s'en va en guerre coiffé d'un chapeau de cow-boy et finit perché sur la bombe lors du largage de celle-ci !

Le film de Kubrick est en réalité basé sur le roman  de Peter George - sous le pseudonyme de Peter Bryant, 120 minutes pour sauver le monde.

La présence notable de Peter Sellers dans ce film ! L'acteur britannique de La Panthère rose, tient pas moins de trois rôles ici :  le colonel Mandrake, le Président Muffley et le déjanté docteur Folamour !

Au casting, on retrouve également George C. Scott, Slim Pickens, James Earl Jones ou Tracy Reed.

La "Machine infernale" décrite dans le film avait été un temps envisagée par les Soviétiques comme un grand bassin de substances radiologiques ! Le Docteur Folamour, lui, incarne ces savants nazis utilisés après guerre par les USA et l'URSS.

On remarquera le thème musical lié au folklore américain de When Johnny Comes Marching Home lors du vol du B-52.

Le film a été nommé aux Oscars en 1964 dans quatre catégories : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario et Meilleur acteur pour Peter Sellers.

Un journaliste du New York Times a écrit à propos de  Docteur Folamour  qu'il s'agissait de« la plaisanterie macabre la plus choquante que [il] ait jamais rencontrée, et en même temps l'une des pointes les plus ingénieuses et les plus acérées, dirigée contre la balourdise et la folie de l'armée, encore jamais montrée à l'écran ».

C'est au final une comédie décapante - à message - même si on rit jaune !

A bientôt !

Docteur Folamour - Stanley Kubrick

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Alerte ! - Wolfgang Petersen

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J'ai déjà eu l'occasion de vous expliquer sur ce blog que les années 1990 ont vu un retour des films catastrophes (Volcano, Twister, Armageddon, Deep Impact,...) ! Ceci est sans doute du à la fin de millénaire oblige ! L'annonce de la fin du monde comme en l'an mille ! L'homme ne se débarrasse pas de ses peurs !

Une grande peur de l'humanité est la peur des virus et des épidémies ! Songeons au souvenir de la Peste Noire au Moyen-âge ou encore à la grippe espagnole ! Plus près de nous, nous avons le SIDA, Ebola ou la grippe H1N1 ! "Survivrons-nous ?" se demandait la revue Pour la Science dans ces mêmes années 1990 !

La maladie contagieuse fournit donc une variante pour des films catastrophes !Que l'on songe au film du Japonais Kinji Fukasaku, Virus, sorti en 1980 et qui montrait une humanité presque entièrement éradiquée !

Mais, en 1995, c'est Wolfgang Petersen, réalisateur allemand célébré pour Das Boot  qui se colle à cette thématique du danger viral ! Dans l'actualité, le virus Ebola et le SIDA défient alors la chronique ! Cela donnera Alerte !, film catastrophe aux perspectives apocalyptiques avec Dustin Hoffman - qui joue le colonel Sam Daniels - Rene Russo (vue dans L'Arme fatale III et IV), Morgan Freeman, Kevin Spacey, Donald Sutherland, Cuba Gooding Jr. et Patrick Dempsey (avant Grey's anatomy).

Les forêts tropicales - de même que les glaces des pôles - sont des réservoirs à virus contre lesquels l’Humanité est démunie ! C'est ainsi que par l'intermédiaire d'un singe, porteur sain, le virus hémorragique mortel Motaba, est introduit en Californie dans la petite ville de Cedar Creek qui compte quelques milliers d'habitants ! Mais la population de ce lieu va payer un lourd tribut et l'épidémie va menacer de s'étendre à tout le continent américain ! C'est le problème des pandémies à l'heure actuelle : les moyens de transports modernes contribuent à les disséminer plus efficacement et rapidement !

Les autorités vont réagir en particulier le colonel Sam Daniels, très tôt conscient du danger mortel ! Daniels est spécialisé dans les armes biologiques pour l'armée américaine. Il va s'agir de retrouver le singe pour préparer un antisérum avant que la ville de Cedar Creek ne soit rasée par l'armée !

La théorie du complot est à l’œuvre dans ce film car Daniels s'aperçoit que sa hiérarchie possède déjà un antisérum et connaissent déjà l'existence de ce nouveau virus ! La destruction de la ville n'est qu'un acte de certains militaires pour ce couvrir ! Daniels devra donc lutter à la fois contre la maladie et contre le culte du secret !

Un film assez effrayant ! La scène de la contamination aérienne dans le cinéma notamment qui nous rappelle que cela pourrait nous arriver un jour dans la réalité et que ces virus frappent à l'aveugle ! Les séquences où l'on empile et l'on brûle des corps en grand nombre rappellent les plus sombres heures du XXème siècle - je pense à la SHOAH et autres génocides ! Toutefois, au final, un récit qui suit un schéma assez classique, attendu et sans véritable surprise !

Donc, certainement pas le meilleur film de Petersen ! Un film qui surfe sur la mode évoquée au début du billet et tente de varier ses thèmes ! Y parvient-il ? Pas sur !

A bientôt !

Alerte ! - Wolfgang Petersen

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2046 - Wong Kar-wai

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2046 est un film dramatique et romantique du réalisateur hong-kongais Wong-Kar-wai, sorti fin 2004  - et que j'avais vu à l'époque avec mon amie Barbara C. Ce métrage fait partie d'une trilogie avec Nos années sauvages  et In the Mood for Love. On y suit les lendemains de la relation platonique entre Chow-Mo-wan - joué par Tony Leung Chiu-Wai - et Su Li-Zhen - rôle tenu par Maggie Cheung - dans le Hong-Kong des années 1960 mais le film inclut aussi des éléments de Science-Fiction !

Il y a quatre arcs principaux dans 2046 qui traitent des relations que Chow a tissé avec d'autres femme après avoir perdu Su Li-zhen !

Le premier arc se nomme  "2046" et est raconté par un personnage de fiction crée par Chow où, dans une dystopie, des tas de gens tentent d’atteindre un lieu mystérieux nommé 2046, dans un vaste réseau planétaire, dans le but de retrouver des amours perdus ! Personne n'est jamais revenu de cet endroit !

Un second récit principal concerne Chow et Wang Jing-wen, Le personnage central du film vient de perdre son amour idéalisé et part pour Singapour pour quelques années puis reviens à Hong-Kong. De nombreuses femmes partagent son lit !

Survient alors un récit secondaire ! Le jour de Noël, Chow recroise Lulu du premier film - Nos années sauvages - qu'il avait rencontré à Singapour. Comme elle finit saoûle, il la raccompagne chez elle mais garde accidentellement ses clés. Le numéro de la chambre de Lulu est 2046, le même numéro que celui de la chambre de la "love affair" de Chox avec Su Li-zhen. Chow va louer la chambre voisine, la 2047, et ne parviendra pas à rendre ses clés à Lulu, celle-ci ayant été agressée au couteau entre temps par un petit ami jaloux !

Chow va donc observer tous les locataires de la chambre 2046. La première étant Wang Jin-wen - interprétée par Faye Wong - la fille du propriétaire au cœur de l'arc "Wang Jing-wen" mentionné plus haut. Celle-ci a un petit copain japonais mais elle va "casser" avec lui et souffrir de dépression et être hospitalisée ! Wang Jie-wen, la plus jeune fille du  propriétaire prends alors sa place dans l'appartement et tente à plusieurs reprises de séduire Chow qui se refuse.

Peu de temps après, un Chow désargenté se mets à écrire une histoire de SF, intitulée 2046 - un récit bizarre et érotique où se croisent des personnages inspirés des rencontres de l'auteur ! Appréciez au passage la mise en abyme que propose le film !

La troisième personne a emménagé dans la chambre 2046 est la coquette Bai Ling - jouée par Zhang Ziyi qui s'habille sensiblement de la même façon que l'amour perdu de Chow mais est plus agressive sexuellement ! Elle travaille à la fois dans un nightclub et comme prostituée de luxe à l'occasion mais recherche une relation à long-terme. C'est le troisième arc du film. Chow invitera Bai à dîner et elle acceptera. Ils développent alors une amitié platonique qui ne tarde pas à devenir charnelle ! Chow continue à voir d'autres femmes et doit verser de l'argent à Bai chaque fois qu'il passe la nuit avec elle ! Chow refuse la somme convenue  - qui est peu élevée - et propose une somme plus forte ce qui vexe Bai qui le quitte ! Celle-ci fera désormais passer l'argent en premier sur les sentiments

Voilà, je ne développe pas plus la retranscription du scénario pour vous laisser la surprise ! Sachez qu'il y a un quatrième arc intitulé "Su Li-Zhen" qui est en réalité le premier chronologiquement ! Puis les arcs "Wang Jin-wen" et "Bai-Ling" reviennent régulièrement par la suite et s'entrecroisent. On voit les personnages évoluer : l'une sort de l’hôpital psychiatrique, l'autre évolue aussi dans son attitude? Donc en fait, on suit aussi les rapports entre Chow et ces différentes femmes. La partie SF "2046" progresse aussi !

c'est donc, pour résumer, un film sur les relations humaines - compliquées - entre les hommes et les femmes, vaste sujet inépuisable !

Les amours de Chow semblent ne devoir jamais aboutir à du concret, son épanouissement personnel - et notre protagoniste vivra toujours dans le regret de son amour perdu qu'il retranscrit dans on roman de SF !

Un film assez brillant et très intéressant - qui a décroché de nombreuses récompenses - et qui nous montre ce que le cinéma asiatique - dont il est trop peu question sur ce blog j'avoue - peut donner de meilleur ! La Bande originale, très riche, vaut également le détour !

Il est assez ironique que j'ai vu ce film avec Barbara C. - une femme pour qui mon cœur battait à cette époque ! - et que j'ai perdu de vue depuis - et que bien évidemment je n'ai jamais réussi à avoir, ayant tu mes sentiments qui se voyait comme le nez au milieu du visage ! Je pense que la fille n'était pas dupe mais ne m'a jamais encouragé !

En 2046, 49 ans après la rétrocession de Hong-Kong, je serais très vieux et peut-être même plus de ce monde ! Mon blog comptera alors au moins 10000 articles et aura été repris en main par mes descendants/héritiers j'espère !

A bientôt !

2046 - Wong Kar-wai

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La Mélodie du bonheur - Robert Wise

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Il y a tout une tradition du film musical bien ancrée à Hollywood qui trouve ses origines sur la Côté Est à Broadway ! La Mélodie du bonheur fait partie des chefs d’œuvre du genre, réalisé par Robert Wise, et sorti sur les écrans en 1965, d'après la comédie musicale homonyme de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein qui se base elle-même sur une histoire vraie, le livre autovbiographique de Maria Augusta Trapp, La Famille des chanteurs Trapp.

Ce film est un divertissement pour la famille, qui respire la joie de vivre et nous offre par ailleurs les superbes paysages alpin de l'Autriche. Ce cadre bucolique où la vie s'exprime en chansons ne mets pourtant pas de côté les drames de l'Histoire !

L'action se déroule en Autriche, peu avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ! Maria est une jeune femme qui se prépare à prononcer ses vœux de religieuse  à l'abbaye de Nonnberg, à Salzbourg. Mais la Mère supérieure a des doutes sur la vocation de la jeune sœur et décide de la tester en l'envoyant se confronter au monde. Maria est envoyée dans la famille du capitaine George Ritter von Trapp pour officier comme gouvernante des sept enfants du maître des lieux. Il y a quatre filles (Liesl, Louisa, Brigitta et Marta) et deux garçons (Friedrich et Kurt). Au départ, les enfants se montrent rétifs et espiègles mais Maria parvient à les amadouer en leur apprenant le chant !

Le capitaine est un homme triste depuis la mort de sa femme et qui se montre distant avec ses enfants, menant sa maison comme un navire, avec discipline ! Maria va réussir à l'amadouer ! Même la baronne Schraeder ne pourra se mettre entre eux et devra partir lorsque le capitaine et Maria s'avoue leur amour naissant ! Maria ne deviendra jamais religieuse et va épouser le capitaine !

Dans le rôle de Maria, on retrouve Julie Andrews, habituée des films musicaux, vue l'année précédente- 1964 - dans le rôle de Mary Poppins pour Disney qui lui vaudra l'Oscar de la Meilleure Actrice en 1965. Elle a aussi brûlé les planches dans My Fair Lady,  mais en 1963, la Warner Bros. lui a préféré Audrey Hepburn, plus connue, pour l'adaptation cinéma de cette pièce !

Dans les rôles du capitaine Pratt et de la baronne, on retrouve respectivement Christopher Plummer et Eleanor Parker !

Au niveau de l'aspect comédie musicale, on trouve de nombreuses chansons dans ce film, toutes remarquablement interprétées ! La petite bande d'enfants va former une compagnie de chanteurs qui va se produire au festival de Salzbourg et triompher ! La chanson "La Mélodie du bonheur" a d'ailleurs été reprise au début du film Moulin rouge, film de Baz Luhrmann qui rends ainsi hommage à cet étalon de la comédie musicale !

Le récit de La Mélodie du bonheur rejoints le tragique de l'Histoire puisque les événements de l'Anschluss - l'annexion pure et simple de l'Autriche par le Reich d'Hitler - se produit dans le second acte du film ! Le capitaine Pratt est résolument hostile aux nazis et va donc entrer en résistance et dans la clandestinité !

Ce film de Robert Wise est un chef d’œuvre multi-récompensé qui a obtenu notamment cinq Oscars : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur son, meilleur montage et meilleure adaptation musical ! Pour ma part ai emprunté le DVD de ce magnifique et émouvant film à une des bibliothèques de ma Fac et n'ai pas vu passé les 2 heures 47 du métrage !

Robert Wise est un habitué des comédies musicales à succès puisqu'il signera également West Side Story ! Sa Mélodie du bonheur fut aussi un triomphe au box-office et surpassa même Autant en emporte le vent, numéro 1 au box-office mondial pendant 6 ans en tenant compte de l'inflation !

A voir absolument !

A bientôt !

La Mélodie du bonheur - Robert Wise

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La Folie des grandeurs - Gérard Oury

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On pourrait croire que le film comique de Gérard Oury, de 1971, La Folie des Grandeurs, est une adaptation d'une pièce de Molière. On peut en effet voir en Don Salluste, l'ignoble, cupide et hypocrite ministre des finances du roi d'Espagne - interprété par l'expansif Louis De Funés une figure d'Harpagon, d'Avare ! En réalité, il s'agit, dans cette coproduction franco-hispano-italo-allemande, d'une adaptation très libre du Ruy Blas, drame romantique de Victor Hugo, dans l'Espagne du XVIIème siècle !

Gérard Oury venait de connaître deux gros succès coup sur coup avec Le Corniaud en 1965 et La Grande Vadrouille en 1966. Bourvil était d'ailleurs pressenti pour donner une troisième fois la réplique à De Funès en incarnant son valet rusé, Blaze. Mais il devait décéder de son cancer en septembre 1970 ! Sur les recommandations de Simone Signoret, Oury engagea alors Yves Montant pour le rôle du coquin !

Ce fut une véritable superproduction avec un budget de 20 millions de francs et des tournages en Espagne et en France. Michel Polnareff composa la musique du film en parodiant les bandes originales des "westerns spaghettis" de l'époque. Une attention particulière fut aussi portée aux costumes qui s'inspirent de l’œuvre de Velasquez. Le film remporta un vif succès avec 5 millions de spectateurs mais cependant en dessous des scores de box-offices des deux précédents gros succès de Oury !

Don Salluste est un ministre des finances corrompu qui profite de sa fonction pour s'enrichir à titre personnel. La reine Marie-Anne de Neubourg - jouée par Karin Schubert (qui devait s'illustrer par la suite dans le genre pornographique !) -  le déteste et réussit à le porter en disgrâce à l'instar de Fouquet en France à la même époque.

Salluste va alors décider de se venger en faisant appel à son séduisant neveu, César - joué par Gabriele Tinti ! Mais César refuse de marcher dans la combine et Salluste se replie alors sur son valet, le débonnaire Blaze et envoie son neveu aux Barbaresques. Blaze doit se faire passer pour César et séduire la reine.

Mais en fait de reine, Blaze ne parvient qu'à attiser la flamme de Dona Juana, - jouée par Alice Sapritch, la vieille duègne repoussante ! Notons au passage la capacité reconnue de Sapritch, une femme pleine d'esprit, à se moquer d'elle-même et de son physique particulier !

La situation se complique avec les nombreux complots - dont une tentative d'empoisonnement ! - qui ont lieu à la cour, ainsi qu'avec le retour de César !

Au final, César part avec la reine et Salluste part aux Barbaresques, le premier à cause du complot qu'il a ourdi, le second pour avoir refus" d'épouser la duegne qui le poursuivra jusque dans le désert !

La Folie des grandeurs possède son lot de scènes cultes dont la fameuse scène du bain au début du film ! Ou encore la scène du réveil !

Un film très drôle et extravagant qui joue sur le cocasse des situations et les caractères outrés des personnages !

A bientôt !

La Folie des grandeurs - Gérard Oury

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