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coups de coeur

Rocky 2 : La Revanche - Sylvester Stallone

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Avec son film Rocky, Sylvester Stallone tenait là un bon filon puisque de nombreuses suites devaient voir le jour ! Il était évident qu'après le film de 1976, qui s'était achevé sur la victoire aux points d'Apollo Creed, on ne pouvait en rester là ! C'est pourquoi Stallone, réalisateur et interprète principal de ces péripéties sortait un Rocky 2 : La Revanche en 1979.

La première rencontre entre Balboa et Creed fut un moment épique durant lequel le challenger tint bon durant les 13 rounds face au champion du monde en titre ! Les deux boxeurs finissent à l'hôpital et Rocky annonce qu'il prends sa retraite !

Mais Creed, lui, de son côté est amer ! Sa victoire n'a pas été aussi franche qu'il l'aurait voulu car il n'a pas mis K.O. son adversaire ! Il va donc exiger une revanche !

On retrouve le casting du premier opus ! Stallone, bien sûr mais aussi Talia Shire - qui joue Adrian, Burt Young est le boulet Paulie, Carl Weathers est Apollo Creed et Burgess Meredith est l'entraineur donneur de leçons de vie Mickey Goldmill !

Rocky va devoir finalement remettre les gants ! Ceci entraîne des réticences de la part d'Adrian qui attends un enfant ! Lorsqu'elle tombe dans le coma suite à l'accouchement, Rocky se sent responsable et arrête l'entrainement - guère brillant jusque là -pour rester à son chevet ! Lorsqu'elle se réveille, la jeune femme comprends que la boxe est la raison de vivre de son mari et lui donne dès lors sa bénédiction ! Libéré de questions existentielles, l'outsider va pouvoir se donner à fond !

Le match final est le moment d'anthologie d'un film qui se bâtit crescendo ! Rocky va finalement l'emporter et devenir le nouveau champion des points lourds ! Ce sera aussi le début d'une amitié avec Creed - surtout développée dans le film suivant : Rocky 3 : L’œil du Tigre !

Stallone est à la réalisation de ce film et connut quelques problèmes sur le tournage ! Il fut en effet hospitalisé lorsqu'un haltère de 100 kilos lui tomba sur la poitrine et lui déchira quelques muscles ! De ce fait, l'acteur ne pouvait utiliser son poing droit d'où l'idée de refaire boxer Rocky en "fausse patte" avec le poing gauche ! De plus, le combat final fut parfois sur le tournage d'une rare violence, presque pas simulé - ce qui montre l'implication des deux acteurs, Stallone et Carl Weathers ! Un tournage de 45 jours assez mouvementé au final qui se traduit par beaucoup de "punch" à l'écran !

La musique de Rocky, composée par Bill Conti, mérite son pesant d'or et est emblématique !

Un très bon film au bout du compte, et le meilleur de ce que peut donner Stallone ! A voir même si on n'aime pas la boxe, pour le souffle épique !

A bientôt !

Rocky 2 : La Revanche - Sylvester Stallone

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Lucky Luke - La Caravane - Morris & Goscinny

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La trente-huitième histoire - qui constitue le vingt-quatrième album, paru en 1964 - des aventures de Lucky Luke, intitulée "La Caravane", est un bon cru ! On y retrouve les péripéties et les blagues habituelles d'une bonne aventure de notre cow-boy solitaire ! C'est une histoire ancrée dans la légende du  Far-West puisqu'on y suit une caravane, c'est à dire un groupe de pionniers qui se dirigent en chariots vers l'Ouest pour y trouver une vie meilleure !

Un des grands talents de Goscinny, le scénariste, est de créer des personnages hauts en couleurs ! On a ici toute une galerie de protagonistes, les membres de cette caravane dirigée par Monsieur Boston mais guidée à travers les vastes étendues désertes par Lucky Luke suite au "renvoi" de l'escroc Frank Malone.

Parmi ces personnages, on a Ugly Barrow, le conducteur de mule qui ne fait que jurer comme un charretier - et qui se révèle au final un poète, Phinéas, le gamin un tantinet chenapan,  Miss Littletown, la maîtresse d'école et garante des bonnes mœurs,  Soufflerie Johns, le trompette, Monsieur Pierre, le coiffeur français, Zacharie Martins, l'inventeur farfelu, ainsi que le croque-mort et deux prospecteurs d'or qui se joindront en chemin à la caravane.

La route vers l'Ouest - et Hollywood qui n'"a jamais vu un seul cow-boy" s'annonce longue et semée d'embûches ! D'autant que des "incidents" ne cessent de survenir ! Il y a en réalité un traître dans l'équipée qui cherche à empêcher tout ce beau monde d'atteindre sa destination ! Luke saura-t'il le démasquer ?

Il y a donc une trame générale parsemée de nombreux gags et péripéties ! L'humour et l'ironie sont comme toujours très présent ! Des gags récurrents aussi autour de certains personnages (l'inventeur, le croque-mort, les chercheurs d'or...) - en fait autour de tous les protagonistes qui sont exploités avec brio et de manière équilibrée ! Niveau dessin, Morris est au sommet de son art ! Signalons enfin que Jolly Jumper est un peu effacé dans ce tome ! Il y a  bien assez à faire avec tous ces personnages !

Désert à traverser, menace des Sioux, les obstacles ne manqueront pas dans cette aventure mais la caravane atteindra finalement bon port !

A bientôt !

Lucky Luke - La Caravane - Morris & Goscinny

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Star Wars - Episode VIII - Les Derniers Jedi

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Chaque année, désormais, nous avons droit à notre Star Wars pendant la période de Noël !

Disons le tout de go, j'ai adoré Star Wars - Les Derniers Jedi, sorti ce 13 décembre 2017 et réalisé par Rian Johnson - dont j'avais vu le précédent film, Looper - qui était déjà pourvu d'un scénario inventif ! Il n'y a pas à dire, Disney maîtrise de plus en plus la formule Star Wars même si avec cet Épisode VIII, Johnson s'est montré couillu avec une prise de risques véritable tant au niveau de l'écriture que de la réalisation ! Ce n'est pas pour rien que Kathleen Kennedy lui a confié une nouvelle Trilogie dans le futur !

Après, les cyniques pourront toujours dire "ouais, Star Wars c'est devenu une affaire de fric !". Mais c'était déjà le cas du temps de George Lucas ! Alors vous, vous faites ce que vous voulez mais moi, je ne boude pas mon plaisir ! Je suis un fan de la première heure à 45 ans !

Attention, dans le billet qui suit, je vais SPOILER ! Ne le lisez donc pas si vous n'avez pas vu le film et si vous désirez conserver la surprise ! En fait, je vais essayer d'être subtil et de ne pas trop spoiler mais je pars du principe que je vais le faire quand même pour vous éviter les mauvaises surprises !

Si je devais résumer ce Star Wars - Épisode VIII d'un seul mot, ce serait : "surprenant" ! C'est l'impression générale qui semble émaner du public ! C'est un film qui va cliver les fans ! On peut adorer les directions inattendues prises par le réalisateur aussi scénariste ou bien les détester pour les mêmes raisons mais au moins, il conduit la Saga vers de nouvelles voies !

Le film dispose d'un très bon scénario - peut-être l'un des meilleurs de toute la Saga ! On pouvait craindre de voir une redite de L'Empire contre-attaque - avec la Bataille de Crait avec ses Quadripodes aux allures de gorilles ou encore la formation de Rey par Luke - comme Le Réveil de la Force  avait été qualifié de remake de l’Épisode de 1977 - mais en fait pas du tout ! Le scénario de ce huitième opus innove totalement, surprends même ! J'ai failli plusieurs fois m'en décrocher la mâchoire ! Mais le film se permet tout de même des clins d'oeil et des références aux autres films !

L'intrigue reprends pile là où on l'avait laissé à la fin de l'Épisode VII ! Rey tente de sortir Luke de sa retraite ! On va enfin comprendre dans cet opus pourquoi il s'est exilé ! Kylo Ren  - joué par Adam Driver - affronte toujours ses démons et Leia et Poe tentent de sauver ce qu'il reste de la Résistance ! Snoke et le Premier Ordre sont en effet passer à l'attaque après la destruction de la Base Starkiller !

Au niveau du jeu des acteurs, ils sont tous épatant ! Daisy Ridley qui joue Rey est dans le registre révolte/doute, Mark Hamill est parfait ! Il donne ici un Luke tourmenté et Carrie Fischer, décédée en décembre 2016, donne ici son ultime rôle - celui qui l'a fait connaître ! - et a droit à quelques scènes particulièrement touchantes !

Il y a de nouveaux personnages ! Kelly Marie Tran joue Rose Tico, une mécanicienne de la Résistance, en admiration devant Finn - toujours joué par John Boyega  et les deux vont avoir une mission dans un casino galactique pour trouver un hacker - D.J. est son nom de tournage - joué par l'excellent Benicio Del Toro mais ici sous-exploité à mon avis !

Un autre personnage que l'on découvre dans cet opus est la vice-amiral Holdo - jouée par Laura Dern - qui est ici en conflit de commandement avec Poe Dameron - joué par Oscar Isaac ! Un personnage de femme de pouvoir qui se révélera finalement héroïque !

Il y a beaucoup d'action, d'humour, d'informations dans ce film très dense et qui dure pourtant 2 heures 30 - le plus long de tous les Star Wars à ce jour ! La réalisation se renouvelle et est très dynamique à l'image des premiers plans du film ! On est loin du style parfois poussif de George Lucas - qui dit par ailleurs avoir aimé Les Derniers Jedi. Le film est l'histoire d'une fuite et une course contre la montre !

Au niveau de la musique, rien de bien marquant ! Soit John Williams vieillit ou plus sûrement, je me suis habitué un peu trop à tous ces thèmes depuis 40 ans que je ne les remarque même plus !?

Les personnages sont davantage développés que dans le film précédent de J.J. Abrams - qui sera de retour sur l’Épisode IX ! Il y a même une histoire d'amour à la toute fin ! Il y a aussi du drame et de nombreuses morts dans cet opus - même de personnages importants - des décès inattendus qui contribuent de la surprise ! Le syndrome Game of Thrones est passé par là !

Parlons maintenant des Porgs ! Ces bestioles entre le piaf et je-ne-sais-quoi ! On voit tout de suite qu'ils sont là pour vendre des peluches aux gamins ! Toutefois, ils n’apparaissent qu'anecdotiquement et leurs interventions sont toujours hilarantes ! Mon neveu et ma nièce vont les adorer !

Il y a un passage de géopolitique assez intéressant sur Canto Bight, la ville du casino galactique ! Une scène cependant un peu trop vite traité qui aurait pu nous donner un équivalent de la cantina de Mos Esley pour ce film ! Il est question des riches de la Galaxie qui accumulent leurs fortunes en vendant des armes aux deux camps du nouveau conflit ! Une sorte de critique du capitalisme - ce qui est assez intéressant, venant de la part de Disney, multinationale du divertissement ! A coté, il y a un éloge des gens qui combattent par idéal !

Un grand moment du film fut la réapparition d'un personnage emblématique que l'on n'avait pas vu depuis Le retour du Jedi ! Il y avait eu des bruits de couloirs sur sa présence à l'écran mais je n'y croyais pas - et pourtant il est là pour notre plus grand plaisir !

De nouveaux pouvoirs de la Force carrément "What The Fuck" !

Par contre, il y a certaines questions qui ne trouvent pas de réponses - et n'en trouveront peut-être pas non plus dans le prochain film qui terminera cette Postlogie ! Je parle évidemment des origines de certains personnages !

Au final, je dirais que Les Derniers Jedi est un excellent Star Wars  - mieux un excellent film ! Il est dans mon TOP 3 personnel des films de la franchise !

Courez-vite le voir !

A bientôt les Forceux !

Star Wars - Episode VIII - Les Derniers Jedi

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Star Wars - Clone Wars - Tome 10 : Epilogue

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On termine cette série de billets sur les BD estampillées "Clone Wars" avec le dernier tome intitulé "Epilogue" ! Dans cet ultime volet, on assiste à la fin du conflit entre Républicains et Séparatistes et plus précisément aux retombées de l'Ordre 66 et l'instauration de l'Empire par Dark Sidious/Palpatine ! Les Sith l'ont finalement emporté et les Jedi sont en déroute, proches de l'éradication !

On a donc plusieurs récits dans ce tome ! Celui intitulé "Trahison" - toujours par Ostrander et Durrsema -  vient clore la série d'histoires sur Quinlan Vos et nous montre son destin sur Kashyyyk ! Le Comte Dooku est mort mais Vos doit encore échapper à l'Ordre 66 ! Va-t'il refaire sa vie avec Khaleen et son fils tout juste né ? Arrivera-t'il à tromper la vigilance des clones ? Par la suite, on n'entendra plus parler de ce Jedi hormis dans un récit "Infinity" mettant en scène un jeune Han Solo ! Et on n'en saura sans doute jamais plus, tout ceci n'étant plus Canon mais "Légendres" ! Toutefois, Vos apparaît aussi dans le nouveau Canon - dans la série d'animation "The Clone Wars" et dans le roman de Christie Golden, "Sombre apprenti" tiré d'épisodes de cette série restés inachevés !

On a ensuite le récit "Vers l'inconnu..." où on suit d'une part deux survivants de l'Ordre 66 sur la planète Toola : un maitre et son Padawan qui doivent alors se résoudre à mener une nouvelle vie hors des voies de la Force et de l'Ordre Jedi ! Il y eut en effet des survivants à la Purge - Yoda et Obi-Wan Kenobi étant les plus célèbres ! Le scénario est de Welles Hartley - qui est si je me rappelle bien un pseudonyme de Mike Richardson, le boss d'alors de Dark Horse et le dessin - que j'aime énormément pour sa clareté - dans un récit sombre ! - et sa limpidité est de Doug Wheatley ! Un de mes illustrateurs préférés d'alors avec l'Italien Davide Fabbri ! Dans ce récit, nos héros devront ruser pour survivre ! Seuls contre toute la Galaxie ! On retrouvera des problématique similaires dans les BD "Kanan" du Canon !

Mais et j'ai gardé le meilleur pour la fin concernant ce second récit, "Vers l'inconnu..." alterne avec un autre récit, celui de Dass Jennir qui s'associe avec les Nosauriens - au premiers chef avec Bomo Vertemousse dans une histoire qui sert de transition vers la série "Dark Times" ! Je n'en dit pas plus mais vois laisse découvrir ces aventures alors que la trahison des clones se profile !

Le titre du troisième et dernier récit de l'album  - par Ostrander et Wheatley - est emblématique puisqu'il s'intitule "Purge" et paru par la suite dans un album de la nouvelle série "Dark Vador" ! Une dizaine de Jedi se réunit sur le monde d'Eriadu et décide de contre-attaquer en lançant une "invitation" à Vador obsédé par la traque de Kenobi ! Nos Jedi pensent disposer de l'avantage du nombre mais il mourront tous - ce qui témoigne de la férocité du Seigneur Noir des Sith au passage ! Petite anecdote : on trouve dans le récit le personnage de femme Jedi Sui-Lan Wezz qui est en réalité une pré-tirée d'une boite d'initiation au jeu de rôles Star Wars version an 2000/  D20 de Wizards of the Coast, "Invasion of Theed" ! Quand on vous dit que tout est lié !

Voilà, ceci termine une série de 10 albums que la série "The Clone Wars" est venue contredire dès 2008 dans sa narration des évènements préfigurant le futur nouvelle univers Canon !

Je vous dis à la semaine prochaine pour ma critique des "Derniers Jedi" !

A bientôt !

Star Wars - Clone Wars - Tome 10 : Epilogue

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Star Wars : Docteur Aphra - Tome 1 : Aphra - 2000ème billet

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Kieron Gillen a réussi la gageure - avec sa série de comics Dark Vador en 25 issues - de créer un personnage seulement décliné - pour l'instant ! - en BD dans l'univers Star Wars mais tout aussi marquant que ceux des films !

Dans Dark Vador, Chelli Aphra est une jeune archéologue dont le Seigneur Noir des Sith s'adjoint les services pour jouer un double jeu ! A la fin de la série, Vador "tue" Aphra mais en réalité, celle-ci a simulé son décès et s'en est tirée ! Dans sa propre série, Docteur Aphra, notre baroudeuse prends "un nouveau départ" toujours accompagnée des droïdes tueurs Triple-Zéro et BT et du chasseur de primes wookiee, Krrsantan le Noir ! C'est aussi toujours scénarisé par Kieron Gillent et cette fois dessiné par Kev Walker !

Le Tome 1 de cette nouvelle série ongoing se nomme sobrement Aphra et nous la retrouvons dans les Steppes Cosmataniques. Elle trafique toujours des objets anciens mais s'aperçoit qu'elle ne peut les refourguer car on a annulé son diplôme de doctorat ! Qui ? Quelqu'un qu'elle connaît bien, son propre père !

Dans la relation entre Aphra et son géniteur, on retrouve des éléments de celle qui unissait Indiana Jones, un autre archéologue, à son père Henry ! A savoir que le paternel est obsédé par une quête personnelle ! Je pense qu'il faut y voir là un clin d'oeil et un hommage ! Ce qui turlupine le père d'Aphra, c'est l'Ordu Aspectu, une sorte de branche hérétique des Jedi ! Papa Aphra recherche leur forteresse cachée et sa fille va l'y aider si elle veut récupérer son diplôme !

Ceci va mener notre fine équipe sur Yavin IV, où l'Empire, mené par la Capitaine Tolvan, cherche des indices pouvant mener à l'actuelle localisation des Rebelles ! Aphra est son père vont activer un mécanisme dans les temples massassi qui vont les mener dans un coin désolé de l'espace où ils trouveront la forteresse en ruine de l'Ordu Aspectu !

L'acte final se déroule dans cette place-forte où nos héros se retrouvent coincés entre Tolvan et Rur, le chef de l'Ordu qui a réussi il y a plus de 1000 ans à transférer sa conscience dans des cristaux - et qui a le pouvoir d'investir des machines et des droïdes ! Aphra trouve une astuce pour les tirer de ce guêpier, dépose son père sur une planète et récupère son doctorat - non sans berner son géniteur au passage ! La fin de l'arc augure des développements pour la suite !

Aphra est véritablement un personnage haut en couleurs ! Un récit additionnel nous raconte la tricherie qui lui a permis d'obtenir son diplôme - récit qui mets en jeu une race de parasites qu'on retrouvera dans "La Citadelle Hurlante", l'arc suivant qui est un cross-over entre Star Wars et Docteur Aphra ! Pour l'anecdote, on a affaire avec notre archéologue de l'espace à un autre personnage lesbien dans la culture populaire !

Bref, c'est excellent et je recommande fortement ! Le dessin de Kev Walker est très dynamique pour le coup ! A lire séance tenante pour tous les fans de Star Wars !

Ce billet est le 2000ème billet  sur Overblog et eklablog ! Mais il ne sera bientôt plus le 2000ème billet justement, dans l'ordre de présentation de ces blogs car je me charge de rajouter des billets antidatés entre 2008 et 2016 ! Pourtant, c'est bien le 2000ème billet écrit historiquement (hors billets Skyblog secret !) !

A bientôt !

Star Wars : Docteur  Aphra - Tome 1 : Aphra - 2000ème billet

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Château Falkenstein - L'Ere de la Vapeur - Jeux Descartes

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Je pense le plus grand bien du jeu de rôles Steampunk publié en 1995, Château Falkenstein ! Vivez des aventures dans la Nouvelle-Europe au milieu des machines à vapeurs, des escrimeurs, des êtres-fées ou des savants fous ! C'est ce que propose ce jeu !

En même temps que le magnifique livre de base, est sorti en janvier 1995 le premier supplément qui a été traduit par feu Jeux Descartes sous le titre "L’Ère de la Vapeur" ! Comme tout add-on, il propose de nouveaux éléments de jeu, règles et background !

Le livre se présente comme un journal néo-européen envoyé par le héros du livre de base, Tom Olam.

"Inventions populaires" décrit les savants de ce monde et cette époque ainsi que leurs inventions ! On croisera donc dans ce guide des hommes comme le Capitaine Némo et son Nautilus ou Charles Babbage et ses calculateurs ! Ce sont des personnages historiques et fictifs déformés par le monde de Falkenstein !

Les inventions sont classées en plusieurs catégories : terrestres, aéronautiques, nautiques et infernales ! Elles utilisent les règles du livre de base ! Rappelons que le jeu se joue à l'aide de cartes à jouer et pas de dés ! C'est son originalité ! Et pas la moindre !

Puis des petits articles viennent préciser certaines choses sur les savants, les cerveaux, les pirates de l'air ou les calculateurs de Babbage ! Ainsi que certains points du quotidien de la Nouvelle-Europe !

Six synopsis d'aventures complètent l'ouvrage ainsi qu'un scénario inédit propre à la version française qui vous emmènera au centre de la Terre !

Vous l'aurez compris ce livre "L’Ère de la Vapeur" ("Steam Age" en VO) se focalise sur les machines et les savants ! C'est en effet un élément important de ce monde et du Steampunk en général ! Retrouvez les machines de guerre martiennes dans le Sussex, l'Albatross ou l'incroyable aéronef de Robur, les zeppelins à vapeur prussiens, les forteresses d'assaut du Chancelier de Fer, les automotives à vapeur, l'aéronef bavarois "Stinktier Werks", les automates géants à vapeur et bien d'autres machines plus spectaculaires les unes que les autres.

Ce jeu date certes un peu et n'est plus trop d'actualité mais il est possible de s'en procurer des exemplaires sur les sites d'occaz en ligne !

J'ai mastérisé dans les années 1990 à ce jeu et mon camarade François G. nous y faisait jouer aussi ! Lui avait la version "Steam Age" du livre décrit ici donc hélas sans le scénario de création française - et moi n'avait que le livre de base !

A ce jeu, nous visitâmes l’Écosse, le Pôle Nord, la Bretagne, la Normandie médiévale et bien d'autres lieux où nous attendaient les périls tels les Unseelies ou leurs alliés prussiens !

A bientôt !

Château Falkenstein - L'Ere de la Vapeur - Jeux Descartes

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The Savage Sword of Conan - Tome 1 : Les Clous Rouges

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Hachette-Collection lance une nouvelle série à laquelle je vais m'abonner, l'intégrale des récits du barbare crée par Robert E. Howard, dans les années 1920 - 1930, à savoir Conan, dans Savage Sword of Conan qui regroupent des récits parus entre 1970 et 1996 par Marvel Comics !

Je ne vais pas faire ici un résumé des débuts de Conan, de sa création ! Il faut juste savoir que Robert E. Howard se fit connaître en publiant des récits de ce qui allait devenir l'Héroic-Fantasy et la Sword & Sorcery dans ce que l'on appelait en 1920 des pulps, des revues bon marché qui nous faisait découvrir des récits d'aventures livrés sur du mauvais papier ! Lovecraft, Smith et Howard furent alors les trois piliers de Weird Tales, échangeant par lettres entre eux - d'où des influences réciproques !

En réalité, le récit du guerrier combattant avec sa seule épée, remonte aux origines de la littérature avec Hercule ou Beowulf ! Plus près de nous, on eu aussi Lord Dunsany qui propose ce genre de récit d'aventures !

Au début des années 1970, suite à la demande de lecteurs, Marvel se lanca dans l'adaptation de héros de pulps : Tarzan, John Carter de Mars, Doc Savage et Conan ! Ce fut Roy Thomas l'architecte de l'arrivée du Cimmérien en comics ! Il fut publié dans deux revues en noir et blanc : Savage Tales et Savage Sword of Conan !

Pourtant, Howard n'a pas écrit tant d'aventures de son barbare que cela ! Thomas adapte donc aussi des récits des continuateurs de l'écrivain texan et des récits de son propre cru ! Conan est une épée à louer, tout en muscles, avec un certain sens de la justice, qui vit dans un monde de saleté, de sang et de sueur !

Le tome 1 de la collection chez Hachette regroupe  des récits de Savage Tales # 1 à 5 et un article de fond du Savage Sword of Conan  #2. Il porte le titre du plus long de ces récits à savoir "Les Clous Rouges" ! Ces histoires se déroulent à différentes époques de la vie de Conan dont il m'est personnellement difficile de reconstituer la chronologie pour l'instant ! Les artistes qui officient ici sont donc Roy Thomas au scénario et au dessin se succèdent Barry Windsor-Smith, Gil Kane, Neal Adams, Jim Starlin et Al Milgrom. Ce sont des récits  des années 1971, 1973 et surtout 1974 ! Passons les en revue rapidement !

Dans "La Fille du Géant du Gel", Conan qui sort d'un combats contre des Vanirs et des Hyperboréens, rencontre une étrange et belle jeune fille, quasi nue dans ce pays de glace qui tente en fait de le séduire et de l'attirer dans les griffes de ses deux frères géants ! A moins que Conan n'ait rêvé tout ceci !

"Cimmérie" est un court poème de Howard mis en images !

"Les Clous Rouges" est un long récit en trois parties où Conan est en chemin vers les royaumes noirs avec la pirate experte au sabre Valéria. Les deux compagnons échappent à un dragon et trouve refuge dans une étrange ville fantôme où s'affrontent deux factions ! Valéria est alors menacée par une reine cruelle et Conan affronte un spectre doté d'un sceptre magique !

Dans "Dieu de Ténèbres", Conan délaisse les filles de joies, se souvenant d'une amie d'enfance de son pays, Mala, et part la retrouver ! Hélas, la jeune femme amoureuse de con compatriote a été enlevée par des Vanirs du Nord ! Conan se lance alors à sa rescousse mais arrive trop tard, la demoiselle préférant se poignarder devant l'assemblée des Hommes du Nord que de devenir la femme de leur chef ! A cela, s'ajoute l'histoire d'une tribu picte venu récupérer une de leurs idoles !

"Hôte de la nuit" montre Conan qui entre au service de la cruelle et jalouse reine Fatima, après avoir tué son précédent capitaine et amant ! Il partage donc la couche de la souveraine mais est en réalité prisonnier du palais ! Celle-ci se retourne alors conte le barbare et sa camériste Yaïla et les livre à l'Hôte de la nuit, un monstre tentaculaire qui fut jadis humain ! Évidemment, Conan triomphera comme toujours grâce à son épée !

Le dernier récit de ce tome 1 se nomme "Le Secret de la Rivière au Crâne" et Conan vient en aide à des villageois contaminés par la source qui alimente le village, laquelle a été corrompue par le sorcier Anaximandre au service du châtelain Sophos ! Conan va donc régler son compte au duo et se voit remercié par les villageois qui lui offre alors ce qu'il désir, à savoir un cheval plutôt que l'accoste fille du seigneur bailli !

Des récits globalement très plaisants ! J'aurais l'occasion de vous présenter les 75 tomes de cette prestigieuse et magnifique collection ! Nous n'avons pas fini de voyager et de croiser le fer avec Conan !

A bientôt !

The Savage Sword of Conan - Tome 1 : Les Clous Rouges

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Indiana Jones and the Last Crusade - The Graphic Adventure - LucasArts

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Avant de se lancer, au début des années 1990, dans l'exploitation de la licence Star Wars en jeux vidéo (X-Wing, Rebel Assault, Dark Forces, chroniqués ici et là !) avec le succès que l'on sait, la branche vidéoludique de l'empire de George Lucas, à savoir LucasArts, exploitait des franchises originales propres au support. C'est dans ce contexte que la petite société a contribué à créer les jeux d'aventures graphiques de type "Point & Click" avec des succès tels que Day of the Tentacle, Maniac Mansion, et plus tard la série des Monkey Island, Grim Fandango  ou Full Throttle !

En 1989, Lucasfilm sort sur les écrans de cinéma le troisième - et meilleur à ce jour de l'avis de beaucoup ! - volet des aventures de l'archéologue au Fédora, Indiana Jones et la Dernière Croisade. Dans la foulée, la même année, LucasArts - qui s'appelait alors encore Lucasfilm Games, sort deux jeux sur le film, d'une part un jeu d'action-plateformes et un jeu d'aventure dont il va être question ici : Indiana Jones and the Last Crusade - The Graphic Adventure  !

Vous aurez peut-être compris - si vous êtes un habitué de mes billets "Jeux vidéo" que je possédais surtout des jeux "crakés" - des copies pirates illégales ! - tant sur Amstrad 464 CPC - en cassettes donc ! - que sur Atari 520 ST - ou même sur les IBM PC de mon lycée, dans ces temps là ! Pourtant, j'achetais l'originale de ce jeu d'aventure sur Indy ! C'était important car le jeu bénéficiait d'un beau packaging - avec notamment une "reproduction" du carnet secret du Professeur Henry Jones, le père du héros, sur ses recherches sur le Graal, objet qui aidait à résoudre certaines énigmes du jeu !

Le jeu suit la trame du film mais s'en éloigne par moment, zappe certains passages et en développe d'autres en particulier des énigmes ! Vous vous déplacez sur des écrans le plus souvent fixe, cliquez sur une liste de verbes en bas de l'écran : "prendre", "ouvrir", etc, et ensuite cliquez sur un objet à l'écran pour former une phrase que vous validez ensuite ! Si vous avez de la chance, une action s'ensuit qui vous fait progresser dans l'aventure ! C'est le principe du "Point & Click" - le parcours est donc assez balisé et cela change des premiers jeux d'aventures./ jeux de rôles en mode textes où vous étiez souvent perdus - je pense au jeu Tyrann sur Oric 1. Dans le même principe de jeu "Point & Click", on a la série des King's Quest chez le concurrent Sierra-On-Line !

Le jeu alterne des phases de résolutions d'énigmes avec des phases d'action - notamment des combats de boxe ! L'I.A. du jeu retient vos performances et s'adapte pour les parties suivantes ! Rappelons au passage l'intrigue du film - qui a ou aura un billet ailleurs sur ce blog ! Indy / Harrison Ford s'associe à son père Henry - joué par Sean Connery, excellent dans le métrage, pour retrouver le Saint Graal - censé procurer la vie éternelle  - et cela avant les Nazis !

Le jeu est sorti sur PC DOS, Apple Mac OS, Atari ST et Amiga ! Vous aurez compris que j'y ai joué sur Atari ST - avec l'original donc qui plus est ! J'étais parvenu à terminer ce jeu par ailleurs ! D'excellents souvenirs pour un excellent jeu - très coloré qui plus est et extrêmement fun ! - à l'image du film !

A bientôt !

Indiana Jones and the Last Crusade - The Graphic Adventure - LucasArts
Indiana Jones and the Last Crusade - The Graphic Adventure - LucasArts

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Walking Dead - Tome 28 : Vainqueurs

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La série de comics Walking Dead de Robert Kirkman, dessinée par Charlie Adlard, continue d'être publiée en France chez Delcourt avec 4 à 6 mois de décalage avec les Etats-Unis ! Mine de rien, on en est déjà au tome 28 - "Vainqueurs" chez nous !

Précédemment, les communautés - principalement Alexandria, la Colline et les Sauveurs - ont affronté les Chuchoteurs, des humains "déshumanisés" qui se vêtaient de peaux de Rôdeurs et se mêlaient aux hordes de morts-vivants ! Les gentils l'ont finalement emporté et les méchants sont en déroute !

Cependant, Bêta, le colosse qui mène les Chuchoteurs après que Negan ait tué Alpha a réussi un dernier mauvais coup en détournant la plus grosse horde jamais vue de mémoire d'homme vers Alexandria ! La petite ville est donc de nouveau assiégée et bientôt ses grilles cèdent ! Ce tome nous montre comment les héros vont gérer cette horde et parvenir, au prix de maints efforts, à la détourner !

On constate une évolution importante du personnage de Negan - méchant charismatique mais détesté - et aussi dans la série -télé qui reprends la guerre Rick/Negan en ce moment dans la Saison 8 qui vient de débuter !, Negan devient carrément sympathique dans ce tome puisqu'ayant médité sur ses mauvaises actions, il a radicalement changé et sauve d'ailleurs plusieurs fois la mise - et la vie ! - à Rick dans ce tome ! Negan doit négocier avec ses anciens compagnons Sauveurs - qui sous l'impulsion de Sherry - veulent se retirer du réseau de communautés !

Petit détail anecdotique dans le volume : des habitants d'Alexandria se réfugient, devant l'invasion de la horde, chez Eugène et découvre son installation de Cibi et le fait qu'il est en contact avec une femme d'une autre communauté lointaine ! Cela aura des implications dans les prochains tomes à n'en pas douter puisque Rick va être mis au parfum !

Mais pour sauver Alexandria, un gros sacrifice va être consenti ! En effet, Andrea, la compagne et âme-sœur de Rick donne sa vie pour sauver un camarade, est mordue et décède ! On assiste à son agonie et aux adieux de Rick et de la communauté à la blonde tireuse d'élite qui a tant fait pour le groupe ! Rick finira par "tuer" l'Andrea devenue une Rôdeuse avec déchirement ! Mais le combat continue et Grimes ne peut démissionner ! Un moment du récit hautement émouvant !

Voilà ! Un tome dans la moyenne ! Il y a de bonnes surprises ! On voit que désormais nos survivants sont plus que des survivants et ils gèrent assez bien cette crise avec un minimum de pertes ! Rick Grimes a réellement bâti quelque chose de solide pour l'avenir !

A bientôt !

Walking Dead - Tome 28 : Vainqueurs

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Mindhunter - Saison 1 - David Fincher & Joe Penhall

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C'est avec un certain intérêt que j'ai découvert la série Mindhunter - dont la première Saison est sortie d'un bloc sur Netflix, conformément à la politique de la chaîne de VOD. Ce sont 10 épisodes de haute volée - à mi-chemin entre la fiction et le documentaire, crées par Joe Penhall et réalisé et produit par David Fincher en coproduction aussi avec l'actrice sud-africaine naturalisée américaine Charlize Theron.

David Fincher a toujours été passionné par les tueurs en série ! Rappelons qu'on lui doit les films Seven et Zodiac. Dans Mindhunter, on assiste à la naissance de la science du profilage !

On est en 1977 ! La psychologie criminologique et le profilage criminel, au sein du FBI, en sont alors à leurs balbutiements. L'agent Holden Ford est bien conscient des limites de la discipline, particulièrement le jour où un preneur d'otages se fait sauter la tête au fusil sous ses yeux parce qu'il n'a pas su déterminer ses intentions. Holden Ford est interprété par le jeune acteur Jonathan Groff, tout en sobriété !

Bientôt Ford s'adjoint les services de Bill Tench - joué par Holt McCallany - et tous les deux commencent par faire de la pédagogie dans les services de police dans les différents États. Ils décident ensuite de creuser l'idée de mettre en place un profil psychologique des pires tueurs afin de coincer leurs semblables.

Nos deux agents vont alors s'entretenir avec ce qu'ils n'appellent pas encore des "tueurs en série" mais des "tueurs en séquence", notamment avec Edmund Kemper - magistral acteur que ce Cameron Britton qui joue un personnage très ambiguë, capable des pires horreurs mais avec un côté "chic type" et une remarquable intelligence - un manipulateur ? Certainement ! Ils interrogeront ensuite par la suite Jerry Brudos - joué par Happy Anderson et Richard Speck - joué lui par Jack Erdie. Chacun de ces tueurs est une véritable énigme et un abyme où l'on peut se noyer !

Holden et Bill vont s'adjoindre les compétences de Wendy Carr - jouée par Anna Torv - qui campe une femme à la haute intelligence, lesbienne de mœurs, opposée à la peine de mort et donc aux idées très progressistes pour l'époque ! Ces trois-là vont d'abord s'attirer l'hostilité de leur hiérarchie puis leur supérieur,  Shepard, chef du FBI, joué par Cotter Smith, constatant que grâce à leurs recherches, nos trois "enquêteurs" parviennent à résoudre des crimes va leur allouer plus de crédits et plus de marge ! Néanmoins, les méthodes de Holden en particulier vont susciter des "résistances" de l'administration - celui-ci n'hésitant pas à sortir des clous et à utiliser le vocabulaire des tueurs pour leur soutirer des informations !

Ceci a des répercussions sur la vie privée de Holden ! On ne sort pas indemne à fréquenter le Mal ! Il aura un retour de bâton à la fin de la Saison et prendra aussi ses distances avec Debbie, sa petite amie étudiante en sociologie - jouée par Hannah Gross - là encore une jeune femme libérée en quête d'autonomie et d'indépendance !

Cette série est une vraie réussite ! Merveilleusement écrite avec des dialogues ciselés, elle nous montre que le monde est tout en nuances, ni blanc, ni noir, mais gris ! On joue avec les paradoxes dans ces quelques épisodes ! On est loin du thriller manichéen où les gentils flics coincent les méchants ! Les tueurs en série sont aussi la manifestation d'une modernité - d'une époque - qui va mal avec son hyperconsumérisme, sa surmédiatisation, sa violence contenue (dans les médias, au travail, etc,...).

Pour être complet, je signale que cette série s'inspire de l'ouvrage Mindhunter : Dans la tête d’un profileur de Mark Olshaker et John E. Douglas. Le personnage de Holden Ford est lui-même inspiré de Douglas et Bill Tench de l'agent du FBI Robert Ressler ! Le personnage Wendy Carr, lui, est basé à partir de la psychologue et professeure d'université Ann Wolbert Burgess.

Je recommande fortement cette série et attends avec impatience la Saison 2 !

A bientôt !

Mindhunter - Saison 1 -  David Fincher & Joe Penhall

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