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Operation Wolf - Taïto

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Taïto fut dans les années 1980, un des géants des salles d'arcades avec des bornes de jeu comme Arkanoid ou Bubble Bobble déjà chroniqués ici !

Avec Operation Wolf, premier jeu d'une série, Taïto réalise une borne de tir au pistolet - qui a un peu son équivalent sur ordinateurs familiaux avec Prohibition d'Infogrames. Or en réalité, le jeu d'Infogrames requiert davantage de précision que celui de Taïto. Chez la firme japonaise, vous incarnez un soldat commando - dans la lignée des films de Chuck Norris - Delta Force - ou des Rambo - et le jeu est plus défouloir : en gros vous tirez dans le tas sans compter les cartouches !

Le but du jeu est d'infiltrer six bases militaires dans un pays ennemi et de délivrer les otages ! Or attention, si vous tuez par accident un civil ou un otage, votre jauge de vie descendra plus vite ! Des animaux, cochons, poulets traversent l'écran et les shooter vous rapporte des munitions pour votre Uzi voire des roquettes !

Le jeu est en vue subjective ! Les soldats ennemis vous assaillent en nombre, soit du fond de l'écran soit directement au premier plan ! Ils disposent aussi de véhicules blindés roulants, de bateaux ou d’hélicoptères !

Vous avez votre Uzi et les grenades vous permettent de nettoyer l'écran ! Vous l'aurez compris avec l'histoire des animaux qui parcourent l'écran, votre nombre de munitions est rationné ! Entre chaque stage, les villageois vous soignent et remontent votre jauge de vie !

Précisons que le jeu est sorti en arcade en 1987 et a été - assez brillamment adapté même si le jeu ralentit par moment ! - par l'éditeur anglais Ocean Software sur divers ordinateurs personnels. Les versions Amiga, Atari ST (ma version fétiche!), Commodore 64, MSX, Amstrad CPC et ZX Spectrum apparaissent fin 1988/début 1989.

Le jeu a eu plusieurs suite dont Operation Thunderbolt en 1988 qui permet de jouer à deux simultanément sur la borne !

Ce jeu est un bon défouloir mais moyennement difficile !

Une autre société, TAD, développa Cabal en 1988, un jeu de tir du même type mais sans fusil et vue à la troisième personne, aussi à deux joueurs et où on peut démolir les éléments du décor ! Contrairement à Operation Wolf et sa suite, il n'y a pas de scrolling horizontal dans Cabal !

A bientôt !

Operation Wolf - Taïto

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Star Wars - Brian Wood - Tome 4 : La Fin du chemin

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Les BD Star Wars chez Delcourt sortent désormais agrémentées du bandeau "Légendes" car elles ont été décanonisées par le Lucasfilm Story Group.

La série de Brian Wood avait comme particularité de se situer après l’Épisode IV et de ne demander aucun prérequis. il reste une série très moyenne, bourrée d'incohérences et dont je vais ici commenter le tome 4 : "La Fin du chemin" qui clôt celle-ci.

L'album contient trois histoires dont seules les deux premières sont le prolongement des trois albums précédents.

Dans "La Fin du chemin" proprement dite, on suit la vengeance de Dark Vador - contre les Rebelles - à travers les yeux de la jeune enseigne Nanda. Le Seigneur Noir des Sith est fidèle à sa réputation d'être implacable et sans pitié ! Il traque le colonel Bircher, un proche de Mon Mothma, infiltré chez les Impériaux dans l'arc narratif précédent. Vador agit en toute clandestinité, se rend sur Coruscant, Bothawui, Kuat et Chandrila et arrive à ses fins !

Le second récit s'intitule "Là où les droïdes s'en vont mourir..." et on y suit le parcours de Seren Song, une espionne rebelle infiltrée de longue date, que Han, Leia, Luke et Chewie vont tenter de rapatrier. Ce ne sera pas simple car la jeune femme a IG-66, un redoutable droïde chasseur de primes - vu dans l’Épisode V - aux trousses. On explore à cette occasion le passé de Leia ainsi que sa relation présente avec Han Solo.

Le troisième récit - de Zack Whedon - est le "Free Comic Book Day 2012" et est plus anecdotique ! En gros, une bande de trafiquants avec qui Solo est en affaire tente de lui dérober le Faucon Millenium ! Mais Chewie veille... Et il ne "faut jamais contrarier un Wookie" !

Des récits par transcendant mais quelques bonnes idées - certes rares ! Les illustrateurs respectifs des trois histoires sont Facundo Percio, Carlos d'Anda et Davide Fabbri. J'ai une préférence pour le dernier même si il illustre ici le récit le moins captivant du recueil !

A bientôt !

Star Wars - Brian Wood - Tome 4 : La Fin du chemin

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Gaston Lagaffe - Tome 3 / Gags N°177 - 243 (1961 - 1963) - Franquin

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Je continue à recevoir régulièrement par la Poste mes albums de la collection Gaston chez Hachette. Parlons aujourd'hui du tome 3 !

L'invétéré gaffeur sévit toujours dans les bureaux des Éditions Dupuis. Gaston est un farfelu allergique au travail ! Allergique au travail ? Pas si simple ! En fait, Gaston est un gars laborieux mais surtout quand il s'agit de développer des projets loufoques !

Les inventions de Gaston ! Le Mastigaston ("ne vous les mordez plus !), la porte flexible... Autant d'inventions qui dérapent à la grande frayeur de Fantasio, son supérieur hiérarchique ! Des gadgets aussi drôles qu'inutiles ! Gaston conçoit des initiatives de bonne volonté qui finissent toujours en catastrophes !

L'album - Tome 3 - présente toujours des gags en une demi-page et aussi des séries de gags - autour d'un objet par exemple, comme autant de variantes sur un thème ! D'autres variations dans le format : rares gags sur une pages en 3 images, gags en un dessin, gags sous forme de texte sont autant d'exceptions !

Gaston a d'autres lubies que ses inventions ! C'est dans ce tome que nait le "rock à Gaston". Fantasio fait les frais des "délires" de Gaston mais il n'est pas le seul ! Ce sont en effet les premières apparitions de l'Agent de Circulation Longtarin, autre "souffre-douleur", de la voiture de Gaston au passage, de Mr Boulier, le comptable austère de Dupuis, de Prunelle - qui prendra plus tard la relève de Fantasio avec son célèbre" Rogntudjuu"- , le dessinateur Lebrac, les secrétaires, Suzanne, Yvonne, Sonia et l’inénarrable Melle Jeanne

Gaston vit dans son petit univers qu'il chamboule : les Éditions Dupuis et le petit monde du travail dont il souligne l'absurdité - Gaston révolté ? - avec ses tâches : le "Courrier en retard" et les "Contrats de DeMesmaeker" !

Les facéties du gaffeur ne s'arrêtent pas en si bon chemin et je vous parlerais la prochaine fois du Tome 4 qui couvre la période 1963 - 1964 !

A bientôt !

Gaston Lagaffe - Tome 3 / Gags N°177 - 243 (1961 - 1963) - Franquin

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Les Aventures d'Alix - Tome 1 : Alix l'Intrépide - Jacques Martin

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L'Antiquité n'est pas tant abordé que cela par la bande-dessinée ! Certes il y a Astérix mais on est dans un style parodique et un peu cartoonesque ! Bien avant Murena de Dufaux - relatant l'histoire de Néron et d’Agrippine, il y a Les Aventures d'Alix de Martin qui font office de précurseur dans ce genre péplum !

Le genre antique requiert en effet une solide documentation et Martin est à la pointe dans ce domaine ! Il a par ailleurs commis des albums thématiques - sur les costumes, les villes de ce temps - qui sont regroupés sous le label Les Voyages d'Alix et sont le fruit de ses recherches !

Mais nous allons nous intéresser ici au début de l'aventure du héros à la chevelure blonde d'origine gauloise, Alix, aventure qui commence après-guerre, en 1948 !

Jacques Martin est un jeune homme créatif et talentueux qui tente d'abord de percer en qualité de décorateur de théâtre ou de réalisateur de cinéma. Pour la petite histoire, les années 1950 et 1960 sont considérées comme le "Second Âge d'Or" du péplum ! Mais dans le contexte de reconstruction du pays, les moyens sont réduits et les places chères ! Martin va donc se diriger vers la bande-dessinée et crée Alix en 1948 !

Martin entreprend là encore d'abord des démarches infructueuses auprès de gens qui ne croient guère au 9ème art, encore trop nouveau. Mais persévérant, le jeune homme tente sa chance en Belgique et publie des travaux de publicités dans des journaux de Charleroi ou de Liège. Très vite, il compose de petites séries comiques (Le hibou gris, Sept de trèfles, L'œil de perdrix) qui rencontrent un certain succès dans la presse locale si bien que les commande affluent et Martin s'associe au Belge Henri Leblicq qui colorise ses planches sous le pseudonyme de Marleb !

Revenons à la date déjà mentionnée par deux fois de 1948 ! Jacques Martin pousse enfin les portes du plus prestigieux magazine de BD, Le Journal de Tintin - dont le directeur artistique n'est autre qu'Hergé ! Raymond Leblanc, directeur de la revue laisse alors carte blanche à Jacques Martin pour créer une série. Comme ce dernier est passionné d'Histoire et plus particulièrement de l'Antiquité, il imagine un personnage d'esclave romain, blond comme les blés qui devient vite un protégé de César : Alix est né !

Alix l'Intrépide parait dans Le Journal de Tintin, en feuilleton, dès septembre 1948. Il est repris en 1956 en album aux Éditions du Lombard ! C'est le début d'un vif succès !

Mais dans ce premier album, Jacques Martin cherche encore son style (remarque qui est valable pour tous les jeunes dessinateurs de BD comme je l'ai déjà fait remarquer dans mes billets sur Franquin ou Morris !). Le découpage des cases est encore trop du type "gaufrier", sans grande originalité ni prise de risque, néanmoins la précision du dessin est déjà là ! Martin est très minutieux et son récit "coule" de fluidité. On est marqué par l'importance que prend le texte, très abondant dans les bulles - ce qui est typique du travail de cet auteur !

Ce premier récit est riche en péripétie et rappel par certain côté Ben-Hur ou encore l'ascension d'un esclave depuis la cité de Khorsabad en Orient du temps du Triumvirat Pompée, César, Crassus. Batailles, poursuites, voyage en galère, jeux du cirque, complot... tous les ingrédients du péplum sont là ! Arbacès le Grec, l'ennemi juré d'Alix est déjà présent mais pas encore son compagnon Enak qui n'apparaitra que dans le tome suivant, Le Sphinx d'Or - dont je vous parlerais une autre fois !

Voilà je vous laisse découvrir ces aventures pleines d'exotisme !

A bientôt !

Les Aventures d'Alix - Tome 1 : Alix l'Intrépide - Jacques Martin

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Game of Thrones - Saison 5

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Chaque saison de Game of Thrones, la série à succès de David Benioff et D.B. Weiss d'après G.R.R. Martin, est toujours très attendue ! La Saison 5 laisse d'ailleurs un goût mitigé à beaucoup de spectateurs et enregistre une baisse d'audience - et de bénéfices pour HBO en raison du piratage ! Mais en réalité, il ne sert à rien d'être trop sévère et la série suit en réalité son schéma habituel... Attention Spoilers !

Le problème principal est le temps que prends l'auteur des livres, George R.R. Martin, à livrer chaque nouveau volume - et le tome 6 : The Winds of Winter se fait d'ailleurs bien attendre ! Mais le monsieur est très occupé et perfectionniste ! L'intrigue de GoT (Game of Thrones) comprenant de nombreuses sous-intrigues et étant très élaboré, cela lui demande beaucoup d'efforts et d'attention ! Le résultat est que la série a rattrapé les livres et en conséquence se permet de nombreuses libertés et écarts ! L'écrivain se justifie en expliquant qu'il s'agit de deux médias différents et donc de deux traitements différents.

G.R.R. Martin a annoncé fin mai 2015 qu'il prendrait ses distances par rapport à la prochaine Saison de la série télé - la Saison 6 ! N'y voyez aucun désaccord avec les showrunners ! Bien au contraire il se décide à leur donner du grain à moudre en intensifiant l'écriture du tome 6 et en se dégageant du temps libre pour cela !

Il semble ne pas se passer grand chose dans la Saison 6 : Daenaerys est en prise avec les Fils de la Harpie, des aristocrates rebelles à son autorité sur Meereen et la Baie des Serfs, Sansa retourne à Winterfell et épouse contrainte et forcée le fils Bolton, le cruel Ramsey - ce qui donnel lieu à une scène outrageante très contestée, John Snow veut s'allier avec les Sauvageons pour combattre les Autres, Tyrion se dirige vers l'Est et Essos, Aria suit sa "formation" auprès du Dieu-aux-mille-visages et Cersei mets en situation de pouvoir le Grand Moineau, un fanatique religieux ce qui va se retourner contre elle ! Bref quantités d'intrigues comme à l'habitude !

Et pourtant la "sauce" tarde à prendre ! On reproche à la Saison 5 d’être trop fade ! En réalité, la série pose d'abord le cadre avant de tout exploser dans les trois derniers épisodes !

Ainsi, l'épisode 8 de cette Saison est sans conteste le meilleur de celle-ci et peut-être le meilleur de toute la série ! Il s'agit d'une bataille qui se déroule à Durlieu (le "Hardhome " du titre) et qui dure vingt minutes à l'écran et montre que les Marcheurs Blancs et l'Armée des Morts sont une menace à prendre au sérieux ! J'en ai déjà trop dit !

A l'heure où j'écris ces lignes, il reste encore deux épisodes sur les dix de la Saison ! Il semblerait que les "enfants" de Daenerys entrent en action dans l’arène dans l'épisode 9 " A dance of dragons" et le dernier épisode devrait nous réserver une scène "choquante" avec Cersei ! On verra bien ! Quoiqu'il en soit les schémas - à défaut de l'intrigue des romans - sont respectés !

Même si cette Saison 5 a suscité des réactions négatives et moins d'enthousiasme, je reste pour ma part plus clément et attend la suite !

L'Hiver vient !

A bientôt !

Game of Thrones - Saison 5

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Amistad - Steven Spielberg

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Steven Spielberg a centré une partie de son œuvre sur l'Histoire des États-Unis d'Amérique. Un autre aspect de ses films est qu'il traite presque toujours de droit à la liberté, ce qui en fait une œuvre profondément humaniste !

Dans Amistad, film de 1997, Spielberg aborde la cause abolitionniste et le scandale de la Traite Négrière. Ce drame historique s'inspire d'un fait réel survenu en 1839.

La Amistad est un navire espagnol qui transporte des Africains raflés en Sierra Leone et destinés à être vendus comme esclave à Cuba. Or durant le trajet dans l'Atlantique, une mutinerie a lieu et la "marchandise" prend le contrôle du navire. Enfin presque car les membres survivants de l'équipage vont profiter de leur ignorance et les emmener sur le Nouveau Monde au lieu de les ramener en Afrique ! Les Noirs sont arrêtés et un procès a lieu qui doit, outre déterminer si on doit les punir pour meurtre, les rendre à leur "propriétaire" !

C'est un film procédurier - j'entends qui tourne autour d'un procès genre dont les Américains sont friands (voir Kramer contre Kramer et Mission Évasion sur ce blog par exemple). L'enjeu est de reconnaitre aux Africains victimes de l'esclavage le statut de réfugiés - et donc d'hommes libres - et non de "bétail" !

Il s'agit de prouver que ces Africains ne sont pas nés esclaves dans une plantation cubaine mais bel et bien kidnappés sur les côtes d'un continent éloigné !

L'avocat qui défend la juste cause se nomme Roger Baldwin et est interprété par Matthieu McConaughey Morgan Freeman est aussi dans le film dans le rôle d'un abolitionniste. Anthony Hopkins est également au casting dans le rôle de John Quincy Adams, sixième président des Etats-Unis, en faveur de l'abolition de l'esclavage mais marchant sur des œufs !

Les Africains dans le film - en toute logique - ne parlent ni anglais, ni espagnol mais un dialecte de Sierra-Léone, le mendé. Or Djimon Hounsou - qui incarne Cinqué - est du Bénin et a donc du faire des efforts linguistiques pour ce film - performance à saluer ! L'avocat Baldwin va aussi apprendre le dialecte en question dans le film.

Enfin, les séquences qui montrent le traitement des "esclaves" dans le navire des négriers sont proprement insoutenables mais hélas très vraisemblablement en dessous de la réalité !

Un film qui est une leçon de droit et un appel à la liberté ! On y retrouve le côté "bons sentiments" des films de Spielberg !

A bientôt !

Amistad - Steven Spielberg

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Les monstres de Franquin - Tomes 1 & 2

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On connait le André Franquin jovial de Spirou et Gaston mais à côté de celui-là il y a celui-ci, angoissé et parcouru par des "Idées noires".

Les monstres de Franquin sont deux minis albums - ou carnets de croquis - au format à l'italienne qui préfigure un peu les "Idées noires" - en tout cas déjà dans l'esprit !

Ce sont donc des dessins - en N&B - de créatures improbables, cocasses et loufoques, croquées au fusain ou à l'encre de chine avec des "gueules ouvertes, de longues langues qui pendent et se tortillent, de gros pifs et des boutons" - autant de recherches anatomiques !

Mais le plus intéressant au delà de l'aspect expérimental sur les formes, c'est l'expressivité de ces bestioles ! Chaque monstre reflète un état d'esprit ! Il y a souvent une "morale" presque toujours cruelle - les créatures se bouffent entre elles, usent de ruses pour attraper leur proie et sont globalement très facétieuses. La surprise est toujours au rendez-vous !

Franquin a essayé de rendre hommage à l’inventivité de la Nature en se montrant tout aussi inventif ! C'est drôle et plaisant - et intéressant !

Voilà, je n'en dirais pas plus et serais bref ! Le mieux est encore de découvrir ces carnets parus chez Dupuis/ Marsu Production que pour ma part j'ai eu avec mon abonnement Gaston chez Hachette-collection !

A bientôt !

Les monstres de Franquin - Tomes 1 & 2

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Star Wars Dark Times - Tome 2 : Parallèles

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A la fin du tome 1 de la série de comics Star Wars Dark Times, la route du Jedi Dass Jennir se séparait de celle de l'équipage de l'Uhumélé et de son ami nosaurien Bomo Vertemousse. Jennir est absent de ce nouveau chapitre mais on le reverra bientôt !

En fait, on suit notre équipage de proscrits qui doit livrer une mystérieuse caisse totalement opaque. Mais il se fait doubler par un gang de pirates/mercenaires !

A côté de cela, le personnage de K'Kruhk - un Jedi de la race des Whipids - et son adjointe maitre Jeisel, vivent des péripéties à la fin de la Guerre des Clones. Ils sont réaffectés de Saleucami jusqu'au système de Bogden où ils retrouvent le centre de formation Jedi du clan des Hawkbats volants. Mais l'Ordre 66 tombe à ce moment là et nos maitres Jedi prennent la tangente précipitamment, sous le feu de leurs propres clones, emmenant avec eux les padawans survivants. Ils seront par la suite aussi confrontés à un atterrissage en catastrophe et à des pirates !

Ce récit mets donc en situation deux groupes de héros, chacun de leur côté, et suit leur lutte pour la survie "en parallèle" - d'où le titre de ce tome 2 : Parallèles !

C'est une époque troublée où règne l'injustice et la violence, une société en déliquescence où les héros doivent renoncer à leurs principes !

Le suspens est un peu "gâché" car on sait que K'Kruhk survivra - puisqu'on le retrouvera dans la série "Legacy" qui se déroule plus d'un siècle après la Bataille de Yavin ! Mais qu'en sera-t-il des padawans ?...

Le scénario est toujours de Mick Harrison - qui est un autre des pseudos de Randy Stradley, un des patrons de Dark Horse. Le dessin est de Dave Ross et Lui Antonio, et - selon mon goût - en deçà du graphisme du tome précédent !

Le destin de la mystérieuse caisse sera lui résolu dans "Vector" - la 2ème partie du crossover multi-ère !

A bientôt !

Star Wars Dark Times - Tome 2 : Parallèles

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La Première Période intermédiaire de l'Egypte antique : Les IXème et Xème dynasties

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Manéthon de Sebennytos, dans son histoire de l’Égypte intitulée Aegyptiaca, cite ensuite, au terme de la lignée de monarques de la VIIIème dynastie, deux dynasties consécutives, la IXème et la Xème. Dans les faits, une seule des deux exista réellement ! L'erreur vient des scribes qui copièrent une liste royale et doublèrent une dynastie.

La lignée qui prit le pouvoir après la VIIIème dynastie est souvent désignée sous le terme "dynastie héracléopolitaine" qui tire son nom de la région où les pharaons semblent-s'être établis, à proximité du lac du Fayoum.

Le fondateur de cette dynastie héracléopolitaine" s'appelait Khéti. Sa dynastie dure environ deux cents ans. Son pouvoir fut réelle jusqu'à la partie méridionale de la Moyenne-Égypte ou les potentats d'Assiout restèrent fidèles aux rois du Nord, y compris lors de l'affrontement final avec les Thébains. Les souverains des nomes plus méridionaux restèrent fidèle à la "Maison de Khéti" mais de manière assez laxiste ! Les autres souverains de cette lignée ne nous sont pas connus hormis le dernier - ou avant-dernier ? - à savoir Merikaré avec sa pyramide Lepsius XXIX située à côté de celle de Téti.

Pour reconstituer cette période héracléopolitaine, les historiens disposent de deux textes égyptiens : Le Paysan éloquent et les Enseignements pour Merikaré. Le premier est le récit des mésaventures d'un paysan qui se rends à Héracléopolis et qui demande justice devant le Pharaon contre un fonctionnaire en tenant un discours très éloquent. Le second texte appartient au genre des sagesses, qui enseigne des façons de faire ou de se comporter en toute occasion. C'est une littérature typique destinée aux Égyptiens de la Haute-Société. Il aurait été transmis par le roi Khéti à son fils Mérikaré.

Les gouverneurs des nomes acquièrent sous cette période de plus en plus de pouvoir ce qui affaiblit d'autant celui des pharaons héracléopolitains ! Bientôt apparait la puissance grandissante de Thèbes qui accède au pouvoir, ce qui n'était pas une évidence sous l'Ancien Empire. En effet, une puissante lignée de la région de Thèbes apparait progressivement sur des inscriptions archéologiques. Cette lignée d'hommes revendiqua la position de "superviseur des prêtres" et celle de "grand seigneur de la Haute-Egypte" ! Ceci dura jusqu'à ce qu'un certain Antef prit tout le pouvoir sur la région !

Antef le Grand (ou l'Ancien), fils d'Ikou, est présenté comme l'ancêtre de la XIème dynastie sur deux autres supports découverts à Karnak. Cependant on ne sait pratiquement rien de lui hormis l'emplacement supposé de sa tombe à El-Tarif.

Nous aborderons cette XIème dynastie et la fin de la Première Période intermédiaire dans un prochain billet !

A bientôt !

La Première Période intermédiaire de l'Egypte antique : Les IXème et Xème dynasties

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Forrest Gump - Robert Zemeckis

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Après le voyage dans le temps, Robert Zemeckis s'aventure dans l'Histoire des États-Unis de 1950 à 1980 avec la comédie dramatique, Forrest Gump, en 1994.

Le film a pour acteur principal Tom Hanks alors au sommet de sa gloire qui interprète le simplet mais touchant Forrest Gump qui va se retrouver "héros malgré lui" au centre de l'Histoire de son pays, les États-Unis d'Amérique : Guerre du Viet-Nam, Scandale du Watergate, Jeux Olympiques. Il va devenir milliardaire grâce à la pêche à la crevette, se lancer dans une course à pied de l'ouest à l'est et de l'est à l'ouest, acte purement gratuit, qui va pourtant faire de lui un symbole. Bref tout ce qu'entreprend Forrest est purement désintéressé mais va avoir des conséquences qui le dépassent !

A côté de Forrest/Hanks, il y a Sally Field qui interprète avec justesse sa mère et est l'auteur de la citation comme quoi "la vie est comme une boite de chocolats", emblématique du film. Aussi Robin Wright qui joue la fiancée éternellement fuyante et qui a la mauvaise idée de décéder lorsque le héros lui mets enfin le "grappin" dessus : un peu la cruche de service dans un rôle très mal écrit ! Et puis enfin, Gary Sinise, pas encore dans Les Experts : Manhattan, qui interprète un ancien soldat estropié à la guerre à qui Forrest redonne le goût de vivre !

Des personnalités sont aussi incorporées au film. Forrest croise sur des images d'archives JFK, John Lennon, Richard Nixon grâce à la magie des effets spéciaux, ici utilisés de manière subtile et pas pour des explosions pyrotechniques massives - encore que ! C'est pourquoi Forrest Gump retrace en arrière-fond l'Histoire des États-Unis !

Le film a connu un vif succès et est encore aujourd'hui considéré par certains sites web de critique comme le "film du siècle" - ce qui est à mon avis discutable malgré les qualités certaines du film ! Pour ma part, je lui reproche un certain manichéisme - simpliste - et pas seulement dû au côté innocent du personnage principal !

Le film a enfin remporté de nombreuses récompenses dont 6 Oscars en 1995 - dont Meilleur Film, réalisateur, acteur principal et scénario adapté !

Un film sur la solitude de tout un chacun à travers la grande Histoire qui file malgré nous et sur laquelle on ne peut en théorie rien - sauf si on s'appelle Forrest Gump !

Voilà, un bon film mais pas excellent non plus !

A bientôt !

Forrest Gump - Robert Zemeckis

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