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Dragon Ball Super - Tome 14 : Son Goku le Patrouilleur Galactique - Toriyama & Toyotaro

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Le Tome 14 du manga Dragon Ball Super vient de paraitre et c'est la suite de l'arc avec Moro et qui n'est que la prolongation du combat entre nos héros - impuissants - et le nouveau super-vilain ! Je regrette souvent l'orientation de ce récit qui ne se limite le plus souvent qu'à de l'up-leveling, de l'augmentation de niveau de puissance avec à la clé de nouvelles transformations avec changements de coupe et de couleur de cheveux qui permettront de vendre pleins de nouvelles figurines à tous les gogos !

La base des Shonen, que ce soit Dragon Ball, One Piece, Bleach ou Naruto (pour ceux que je connais !), c'est toujours un héros qui fait face à l'adversité et essaye de devenir le meilleur dans son domaine, c'est un peu répétitif !

Revenons à ce Tome 14 : "Son Goku le Patrouilleur Galactique" ! Nos héros étaient précédemment en mauvaise posture quand arrive un Vegeta qui a changé de philosophie de vie, qui essaie de rattraper ses erreurs et crimes du passé et qui prend un temps le dessus sur le méchant en maitrisant une technique enseignée par les Yardrats : "la dissociation forcée de l'esprit". Ceci lui permet de séparer et de priver Moro de l'énergie spirituelle de tous les êtres qu'il a assimilés, ressuscitant même certains de ces derniers comme les Nameks !

Mais on n'est jamais à l'abri d'un retournement dans cette série et Moro décide d'assimiler Seven-Three et regagne ainsi toute sa puissance voire bien plus ! Il terrasse dont au final Vegeta et même toute l'équipe de nos héros, pour la plupart alors sérieusement blessés. C'est alors qu'un personnage fait son retour.

Ce personnage, c'est l'Ange Merus, accompagné de Beerus et Whis en simples observateurs. L'ex-patrouilleur galactique entre alors dans le combat et prive Moro des pouvoirs de duplication de Seven-Three avant de disparaitre dans le néant car en tant qu'Ange, il lui était interdit d'intervenir dans les affaires humaines, de pencher vers le Bien ou le Mal !

C'est alors Son Goku, soigné entre temps par Dendé, qui reprend les choses en main et maitrise désormais le Réflexe Transcendantal ! En hommage à son ami disparu, Merus, Son Goku a le dessus à la fin de ce Tome 14  - mais mon petit doigt me dit qu'il s'apprête à commettre une erreur !

L'arc Moro devrait donc se termine au prochain Tome et d'ici là, je vous dit à bientôt !

Dragon Ball Super - Tome 14 : Son Goku le Patrouilleur Galactique - Toriyama & Toyotaro

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Les 101 Dalmatiens - Stephen Herek

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A partir des années 1990, Disney commence à adapter en long-métrages live-action ses classiques de l'animation, habitude qui se poursuit en 2020 avec Mulan. Les 101 Dalmatiens est ainsi transposé de la celluloid aux acteurs en chairs et en os - avec parmi ces interprètes  Glenn Close qui vole la vedette aux chiens dans le rôle de l'hystérique et machiavélique créatrice de mode, Cruella d'Enfer (qu'on reverra en 2021 dans un préquel sur sa jeunesse avec Emma Stone dans le rôle-titre).

Le film de 1996, réalisé par Stephen Herek reprend presque scène pour scène le classique de l'animation de 1961 ! Outre Glenn Close, Jeff Daniels incarne le nonchalant Roger et Joely Richardson est la brave Anita. Chacun de ces jeunes gens, qui ne se sont pas encore rencontré, ont un dalmatien, Pongo pour Roger et Perdita pour Anita. L'intrigue se déroule à Londres ! Nos deux citadins vont se croiser par l'entremise de leurs compagnons familiers et avoir le coup de foudre ! Bien vite, Perdita attend des chiots et ce sont 15 petits êtres qui naissent, vite convoités par Cruella !

Car Cruella raffole de fourrures et Anita qui travaillait auparavant pour la virago lui a designé une gamme de manteaux et de vêtements tâchetés en noir et blanc. Elle veut donc mettre la main sur les chiots. Force est de constater que la lutte contre la fourrure a bien avancé dans le monde réel de nos jours, milieu où on recours à des animaux d'élevage et où on n'est pas supposé kidnapper les animaux domestiques ! Dédicace en passant à ma grand-mère Ginette, âgé de 95 ans bientôt,  qui était couturière, spécialisée dans la fourrure !

Deux hommes de main au service de Cruella et de son "écorcheur", Skinner, deux nigauds nommés Jasper et Horace - joués respectivement par Hugh Laurie et Mark Williams - enlèvent les chiots et les gardent avec d'autres dalmatiens - au nombre total de 99 au final - avant de les transformer en manteau de fourrure ! Mais Pongo et Perdita aidés de la solidarité animale, se lancent à la rescousse ! On peut saluer au passage le travail des dresseurs car pas d'images de synthèse ici mais des animatroniques ! 230 chiots dalmatiens et 20 dalmatiens adultes ont été utilisés pendant le tournage !

Quelques différences avec le dessin-animé toutefois ! L'intrigue du film se déroule en 1996 et pas en 1961 et Roger est concepteur de jeux vidéo et pas compositeur de musique. Dans le dessin-animé, Anita ne travaille pas.

Cruella, si elle est la méchante, est cependant une femme libre au contraire d'Anita qui ne rêve que d'être femme au foyer. Je crois que cet aspect de D'Enfer est mis en avant dans le film-préquel de 2021 ! (?) Et il est vrai que Disney n'assume pas ses méchants !

Les tenues de Cruella ont été crées par le couturier Anthony Powell et la musique est de Michael Kamen.

Les 101 Dalmatiens est un film familial, à destination des plus jeunes. Une suite Les 102 Dalmatiens verra le jour en 2001 suite au succès de ce premier opus !

A bientôt !

Les 101 Dalmatiens - Stephen Herek

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The Tomorrow War - Chris McKay

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Je ne sais plus qui a dit : "mettre le concept du voyage dans le temps dans un récit de SF, et vous êtes sûr d'avoir, dans 90% des cas, un scénario de merde.". C'est une chose qui n'est pas facile à manier en effet. Alors The Tomorrow War de Chris McKay à la réalisation, sur un scénario de Zach Dean, sorti en juillet 2021 directement sur Prime Video, parvient-il à être crédible ?

Le film est ambitieux mais selon moi rate un peu son objectif à cause de facilités scénaristiques, de quelques naivetés (pour plaire au jeune public) et incohérences - mais il y a des moyens en jeu. Je n'irais pas jusqu'à dire, comme certains Youtubeurs (Regelegorila pour ne pas le nommer !) que je me suis ennuyé (ces Youtubeurs sont blasés) ! N'attendant pas grand chose, je n'ai pas été déçu et le spectacle n'est pas un naufrage comme l'a pu l'être Cosmic Sin par exemple !

En décembre 2022 (alors que le monde a vaincu le Covid ?), un groupe de voyageurs temporels, un bataillon de soldats, arrive en plein milieu de la Coupe du Monde de Foot, porteurs de mauvaises nouvelles. D'ici 30 ans, l'Humanité sera sur la voie de l'extinction - avec à peine 500.000 humains survivants - sous les attaques de créatures extra-terrestres terrifiantes et voraces, les Whitespikes ! Nos voyageurs du futur viennent recruter des combattants dans le passé.

Le héros est Daniel "Dan" Forester, un ancien membre des forces spéciales devenu prof de biologie - et interprété par Chris Pratt - qui reste donc dans le registre de la Science-Fiction après le MCU. Pour protéger sa femme et sa fille, il va accepter de s'enrôler et partir par le portail temporel pour 2051.

Là en 2051, la déroute des humains est complète et Dan découvre bien vite que c'est la Colonelle Muri Forester, jouée par Yvonne Strahovski - qui est en réalité la fille de notre héros qui l'a fait venir pour ses compétences en biologie afin de développer une toxine contre les femelles Whitespikes.

Vous aurez compris que le thème de la famille est très présent dans ce film - avec la relation entre Dan et Muri - mais aussi entre Dan et James Forester, son père  - joué par J.K. Simmons (le J. Jonah Jameson des Spider-Man), et donc grand-père de Muri, un ancien du Viet-Nam.

Les Whitespikes sont réellement coriaces et bien servis par les effets spéciaux. Ce The Tomorrow War m'a fait penser à Edge of Tomorrow par certains aspects mais il lorgne également du côté de la franchise Alien (les monstres du film sont en fait une arme biologique d'une autre race extra-planétaire). Le film devait initialement être distribué au cinéma par Paramount Pictures mais avec la pandémie de Covid, Amazon Prime a fini par le racheter, ce qui n'est pas si mal car je trouve que les programmes de cette plateforme de SVOD sont un peu en-dessous niveau intérêt de ceux de Netflix et Disney + (mais ce n'est que mon avis très subjectif !).

Ayant perdu la guerre du futur, une équipe de baroudeurs menée par le héros va essayer d'empêcher la catastrophe dans le présent en 2022, et est introduit au passage un propos écologique (sur la fonte des glaces).

Voilà pas un chef-d'oeuvre assurément mais pas non plus une catastrophe industrielle ! A voir si vous avez du temps superflu mais pas en priorité !

A bientôt !

The Tomorrow War - Chris McKay

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Chronicle - Josh Trank

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Chronicle, film de 2012, est le premier long-métrage de Josh Trank. C'est un film de science-fiction avec de jeunes "super-héros" qui usent et abusent de leurs pouvoirs. Ce qui commence au départ comme un amusement de jeunes gens va se transformer en drame et en jeu de massacre quand l'un des "héros" perd les pédales !

Le titre du film, Chronicle, vient du fait qu'un des protagonistes vient d'acquérir une caméra et décide de se filmer au quotidien, de dresser une "chronique". Andrew Detmer - joué par Dane DeHaan - notre jeune "caméraman", n'a pas la vie facile, entre sa mère gravement malade et son père alcoolique et tyrannique. C'est un lycéen perturbé qui manque de confiance en lui. Il n'a pour seul ami que Matt Garetty - joué par Alex Russell - qui est son cousin et l'emmène dans des soirées étudiantes afin d'élargir ses horizons !

Lors d'une de ces soirées, le duo, accompagné de Steve Montgomery - joué par un jeune Michael B. Jordan - fait une découverte dans la forêt non loin, en pleine nuit, et tombent sur une drôle de structure, visiblement extra-terrestre qui va avoir des effets inattendus sur eux !

Dès lors, les trois lycéens se mettent à développer des pouvoirs télékinésiques dont la puissance va aller en augmentant. Ils se révèlent même capables de voler et Andrew continue ses vidéos filmant les exploits du trio. Il a même son heure de gloire lors d'une soirée de découverte de nouveaux talents, tout en cachant bien sûr l'origine de leur don, faisant passer ça pour des "trucs de magicien".

Mais comme je vous l'ai dit la vie d'Andrew n'est pas rose et, en proie aux brimades de son père et dévasté par l'état de sa tendre mère qui décline de plus en plus, il va franchir la ligne rouge, tuer des gens puis complément péter un cable quand sa génitrice décède et que son père l'accuse de l'avoir tuée.

Le film s'achève sur une séquence de dévastation de ville où Andrew se prenant pour un "super-prédateur" détruit les alentours, envoyant valdinguer dans le décor, voitures, camions et hélicoptères, faisant exploser des immeubles, blessant des innocents et les forces de l'ordre ! L'issue fatale est inévitable !

A la fin, un seul membre du trio a survécu et il se rend au Tibet pour trouver des réponses.

Ce qui était au départ un amusement va donc devenir une question de vie ou de mort et on voit une fois de plus que l'adage de l'Oncle Ben se vérifie : "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités".

Un film au scénario assez basique - avec de nombreux effets spéciaux -  mais qui aborde néanmoins des thèmes comme le sens des responsabilités donc, mais aussi le pouvoir de l'amitié et plus largement la question du Bien et du Mal ! Le personnage de Matt notamment se pose tout le long du film des questionnements philosophiques et c'est par lui que l'on atteindra la résolution de l'intrigue.

Sans être un méga-blockbuster, ce Chronicle a obtenu des avis critiques honorables et un nombre satisfaisant d'entrées en salles. La fin laisse la porte ouverte à une suite éventuelle. Mais Josh Trank ira se perdre dans le film Les 4 Fantastiques de 2015 qui sera un bide monumental avant d'être débarqué par la suite du projet d'un autre spin-off de Star Wars (possiblement sur Boba Fett je crois ?).

Un film de super-héros sans costumes, ni capes qui prouve une fois de plus que ce genre est très vivace et diversifié !

A bientôt !

Chronicle - Josh Trank

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Star Wars - Tome 1 : La Voie du Destin - Soule & Saiz

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La première série de comics Star Wars de Marvel - qui a compté 75 issues et 4 annuals et a couru de 2015 à 2020 - couvraient les événements entre Un Nouvel Espoir et L'Empire contre-attaque. Trois artistes principaux se sont succédés au scénario à savoir Jason Aaron, Kieron Gillen (qui a livré la prestation la plus convaincante) et Greg Pak (qu'on oubliera par pudeur !) ainsi qu'une foule de dessinateurs (dont l'horrible Salvador Larroca qui devrait se retirer tant ce qu'il fait est nullissime !). Mais cette première série a fini par s'achever au moment où on arrivait aux évènements de Hoth !

C'est donc en toute logique que Marvel lance une deuxième série en 2020 (après la parenthèse de Star Wars : Empire Ascendant qui annonce la suite), série qui va de L'Empire contre-attaque au Retour du Jedi fort logiquement ! En réalité, Marvel a désormais quatre séries régulières - et semble avoir trouvé son rythme de croisière - qui racontent cette période entre les Episodes V et VI - les trois autres étant la troisième série Dark Vador, la deuxième série Docteur Aphra et la nouveauté Bounty Hunters. Le tour de force est que ces quatre séries de récits sont interconnectées (ainsi qu'avec les films de la Saga Skywalker, les spin-offs, les séries télé,...) et vont culminer dans le mega crossover publié actuellement en VO : "War of the Bounty Hunters" autour de Boba Fett, Han Solo et le retour d'un personnage du passé. Mais pour la série Star Wars (2020), nous n'en sommes pas encore là et pour le moment, en VF, au Tome 1 : "La Voie du Destin", toujours publié évidemment par chez nous par Panini Comics.

Quelques précisions utiles et indispensables avant de rentrer dans le vif du sujet, c'est Charles Soule, auteur très prolifique pour les comics Star Wars (qui a déjà écrit sur Lando, Poe Dameron, Anakin et Obi-Wan ou encore Kylo Ren), qui est au scénario et Jesus Saiz au dessin ! J'aime assez les bonnes idées et la bonne exécution de Soule, qui aborde méthodiquement et par ordre les implications de l'Episode V et les développements de son propre récit et  Saiz livre aussi un dessin assez plaisant !

Qu'en est-il de l'intrigue de ce Tome 1 qui comme souvent pour les TPB (Trade PaperBack) regroupe six issues de 20 pages ? Il y a beaucoup de péripéties et c'est assez dense !

Après un récit anecdotique pré-Episode V - avec Kes Dameron et Shara Bey (les parents de Poe) qui creusent des galeries pour la Base Rebelle de Hoth sur la planète gelée, l'album, le récit "La Voie du Destin" lui-même, commence par les diverses Flottes Rebelles évacuées de Hoth qui tentent d'échapper aux Impériaux ! C'est la Commandante Zahra, une "groupie" et protégée de feu le Grand Moff Tarkin et qui a survécu à l'explosion de la première Etoile de la Mort (sur ce point le Star Wars Wikia France n'est pas à jour et Dark Vador et Iden Versio, ne sont donc pas les deux seuls survivants de cette déroute impériale du côté de l'Empire !), c'est donc cette Commandante Zahra  - qui en veut aussi beaucoup à la Princesse Leia - qui est chargée de la traque des vaisseaux rebelles dispersés et elle va faire du dégât, anéantissant au moins deux flottes dans ce Tome 1.

Le Faucon Millénium - qui vient de quitter Bespin et la Cité des Nuages - avec donc à son bord, Leia, Chewbacca, Lando, R2-D2 et C-3P0 et un Luke tout retourné de la révélation que lui a assénée Vador comme quoi il est son père - arrive à la rescousse de la Quatrième Flotte et les Héros Rebelle en prennent la direction. Un problème se fait rapidement jour : l'Empire a cracké les Codes de Transmission de la Rébellion et est donc à même de les localiser et de les éliminer dès qu'ils échangent ! L'Opération Flambeau  - pour remédier à cela - est tout juste lancée - du nom du "Flambeau Stellaire", la Station légendaire de la Haute République (quand on vous dit que "tout est lié !" - c'est comme pour le MCU !).

Pour différentes raisons, Luke, Leia, Lando et R2-D2 se rendent à nouveau sur la Cité des Nuages ! Il y aura alors quelques péripéties savoureuses et assez inattendues que je ne vous spoilerai pas ! Durant toute cette escapade, Leia a bien sûr Han à l'esprit, Lando pense à son ami Lobot et Luke, doutant de son lien avec la Force, veut retrouver son sabre-laser. Tout n'aboutira pas comme vous le savez déjà !

Puis par la suite, Luke se rend sur une planète isolée, Serelia, suite à une vision, et fait la rencontre de Verla (qu'on a précédemment aperçue dans la seconde série sur Dark Vador : Dark Vador, le Seigneur Noir des Sith, la mise au pas de Mon Calamari juste à la création de l'Empire 19 ans avant la Bataille de Yavin - ou quelques mois plus tard !). L'accueil de la Padawan à l'égard de Luke est très "froid" surtout quand elle ressent qu'il est le fils de Vador/Anakin Skywalker dont elle connait le secret ! Elle parle alors au jeune héros déboussolé de la Purge des Jedi et de l'Inquisitorius puis finit par lui indiquer une planète avec un temple abandonné datant de la Haute République (une autre connexion avec cette époque, décidément !) où le héros pourra trouver un sabre-laser et des holocrons. Luke part alors pour une autre planète, Tempes, dans ce qui s'avère en réalité un piège posé par Vador (en route lui pour Vendaxa, ce qui établit une connexion avec le Tome 1 de  Dark Vador (2020)) et il affronte un "revenant" du Côté Obscur (tiré de la série Star Wars Rebels) mais le bat ! Luke acquiert alors un antique sabre-laser à lame jaune qu'il brandit devant les Rebelles comme signe d'espoir et de ralliement !

A suivre donc... Mais ça démarre plutôt bien ! Bien mieux que la série de 2015 car l'Univers s'est bien développé sur le support comics entre temps !

Il me restera à vous parler du Tome 1 de la nouvelle série Docteur Aphra quand il sera paru en VF (et à me mettre à jour sur quelques comics de la première "vague" : du Aphra et le Tome 13 de Star Wars (2015) - oubliable ? - de Greg Pak !).

Je trouve aussi la couverture de ce Tome 1 telle que choisie par Panini, superbe ! Elle est signée R.B. Silva.

Comme toujours, il est temps de vous dire à bientôt !

Star Wars - Tome 1 : La Voie du Destin - Soule & Saiz

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Ragnarôk - Saison 2

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La Saison 2 de Ragnarök, coproduction dano-norvégienne est rapidement de retour sur Netflix courant 2021 pour une nouvelle fournée de 6 épisodes seulement (mais c'est bien suffisant vu le "calvaire" qu'est cette série, diront certains très énervés !) et on retrouve Magne et Laurits, les deux frères Seier, contre la famille Jutul, dieux nordiques contre géants dans un récit qui mélange péripéties adolescentes et mythologie nordique.

Et c'est bien le principal reproche qui est fait à cette série, cet aspect "bas de plafond", "ras des paquerettes" (la série n'est même pas mentionnée dans la page Wikipédia en anglais du "Ragnarök" dans les références modernes, c'est dire ! On est bien sûr pas au niveau d'un Richard Wagner mais ici, clairement dans la culture "fast-food" du pauvre). Je ne sais pas quoi ? La mythologie nordique est quelque chose de très riche et on pourrait attendre une fresque épique à la Tolkien ou à la Game of Thrones avec moults effets spéciaux, au lieu de cela, on a une "daube" édulcorée remplie jusqu'à l'indigestion de messages et revendications dans l'air du temps sur l'écologie, les végans, les LGBT... Je n'ai rien contre ces combats-là - ils sont souvent nobles - mais là ce n'est pas l'endroit ! Pathétique et pitoyable !

On retrouve donc Magne et Laurits ! Laurits, parlons-en, découvre, suite à une révélation de sa mère, qu'il est le fils de Vidar Jutul qui va lui apprendre à son tour qu'il est par conséquent un géant et donc immortel - Loki évidemment ! On frise les sommets du ridicule quand le jeune à l'identité sexuelle floue "accouche" d'un espèce de ténia dégueulasse qui est en réalité le Grand Serpent de la Fin des Temps (qu'il libère à la fin dans la rivière locale - on imagine bien un grand monstre de 30 mètres de longs dans la Saison 3 ! Non je plaisante ! Et si il y a une Saison 3, j'aborderais ce point à la fin !).

Magne, lui, va trouver des alliés par le biais de la vieille femme de la supérette, en réalité une norne ! C'est ainsi que se constitue un petit groupe de quatre personnes avec l'adjonction de Iman, d'origine pakistanaise je crois (quel rapport avec la mythologie nordique) qui a le pouvoir de suggestions et d'influencer les gens et qui est jouée par Danu Sunth, une totale inconnue par chez nous. Il y a aussi un résident de la maison de retraite du coin qui se révèlera être Wotan, c'est à dire Odin - avec son Oeil Omniscient -  et une espèce de boxeur qui est Tyr le dieu-guerrier !

Des décès "brutaux et non désirés" vont se produire dans les deux camps, ce qui va conduire Magne - toujours joué par David Stakston (Laurits est lui joué par Jonas Strand Gravli) - à choisir de renoncer un temps à ses pouvoirs, ce qui va le mettre dans la mouise quand les Jutul se font plus menacants ! Dans cette même Saison, le garçon tente de forger Mjollnir et de comprendre comment faire pour y parvenir, ce qui va s'avérer délicat !

Et c'est bien là un point que je ne comprends pas ! Sommes-nous en présence dans cette série d'une répétition - dans un recommencement/cycle sans fin du Ragnarök - avec de nouveaux avatars réincarnés de dieux ou dans une seule occurrence, d'un événement unique dans l'Histoire et annoncé par des Prophéties ? C'est là que le bats blesse, d'autant que les héros ont l'air de lire des livres sur le sujet et de se tenir au courant, comment ne peuvent-ils anticiper davantage les événements ? Il est vrai que ce sont des ados mais bon ! Ado ne veut pas dire idiot ! Le fait que les Jutul soient vivants depuis le début des temps me fait penser que le Ragnarök ne s'est encore jamais produit ?

Et en parlant d'idiots, mention spéciale à Turid Seier - jouée par Henriette Steenstrup, - la mère des deux héros ! Je n'ai jamais vu, ni dans la vie réelle (et pourtant à mon travail, y a de la concurrence et du level sur ce terrain !) ni dans la fiction, de personnage aussi neuneu ! Cette pauvre femme est complétement dépassée par les évènements et ne s'en rend même pas compte ! C'est simple j'ai eu plusieurs fois envie de l'agripper, de la secouer, de lui coller des grosses paires de baffes en lui criant : "mais réveille-toi !" - et d'une naïveté pour ne pas utiliser un autre mot moins plaisant ! Un exemple quand son fils lui dit que ce n'est pas normal que les Jutul l'ait licenciée comme une grosse merde, elle répond : "bon d'accord, ils ont pas été gentils mais faut les comprendre, ils ont des problèmes !" - Sérieux ? Quelle mère de famille censée élevant seule deux enfants à charge dont l'un est un bâtard que lui a fait justement l'employeur qui l'a virée irait dire pareille ânerie ? Carrément surréaliste ! "Trop bon trop con" comme on dit aussi !

Voilà, je crois qu'il est temps d'arrêter là les frais ! A la fin de cette Saison 2, l'intrigue n'est pas close, loin de là - mais bon on a compris le propos, pas le message car il n'y en a pas ! - et je ne sais même pas si une Saison 3 est prévue, n'ai pas trouvé d'infos à ce sujet, mais n'ai pas vraiment cherché car ça ne m'intéresse pas plus que ça ! La Saison 2 est sortie il n'y a pas si longtemps (fin mai 2021) et Netflix communique rarement ses chiffres d'audiences  - à fortiori si c'est un flop, un bide comme je pense ? - et si Saison 3, il y a, le tournage ne devrait démarrer qu'en septembre 2021 ? Et non, il semble d'après le site melty notamment que la série soit apprécier ! Va comprendre Charles ?

Je me faisais la réflexion hier soir, pour dévier un peu du sujet, en matant distraitement "la Chanson Challenge" sur TF1 que le niveau de la production télévisuelle n'était pas bien haut  - surtout et de plus en plus hors plateformes de streaming et SVOD ! A qui s'adressent ces émissions, à qui ça peut plaire, à part à des gosses de 12 ans ? Comme McFly et Carlitto si Macron espère se faire élire demain par des gamins de 16 ans sans conscience politique affirmée (ça peut marcher !?) - mais bon je dérape ! J'espère seulement qu'avec des séries comme ce  désastreux Ragnarök  - à qui j'ai pourtant laissé sa chance avalant jusqu'à la gerbe ces 12 épisodes, -  le niveau des programmes des sites de SVOD ne va pas tirer vers le bas aussi ! Mais ici aussi, ce sont les audiences qui font la Loi !

Si on ne s'arrête pas aux aspects un peu "pathétiques"/ridicules de cette série, et qu'on la prend pour ce qu'elle est, une série pour ados, ça peut être divertissant !

Bref, pour résumer, Ragnarök,  je déconseille ! Il y a tellement de trucs mieux à voir et ça vous fera gagner du temps ! A bon entendeur !

A bientôt !

Ragnarôk - Saison 2

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La Graine et le Mulet - Abdellatif Kechiche

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Commençons pour être original par décortiquer le titre du film franco-tunisien d'Abdellatif Kechiche de 2007, ce titre est La Graine et le Mulet. C'est très simple en réalité ! La "Graine", c'est la graine de couscous, ce qui n'étonnera pas dans un long-métrage d'un réalisateur issu du Maghreb et le "Mulet", non, perdu !, ce n'est pas le croisement de l'âne et de la jument mais c'est un poisson ! Il va donc s'agir de cuisine traditionnelle typique et pour votre information, le film est aussi appelé dans certains pays, Couscous mit Fish.

Il y a eu à l'époque un vrai plébiscite autour de ce film, excellente surprise qui a raflé plein de récompenses (j'y reviendrai) et qui mets en scène des acteurs non-professionnels mais "pas pour autant dénoués de sérieux et de talent" dixit le réalisateur enthousiaste à propos de son casting et La Graine et le Mulet  a aussi permis de révéler la jeune actrice Hafsia Herzi, née en 1987 - et donc alors âgée de 20 ans. Avec une bonne direction d'acteurs on peut faire des miracles et ma collègue de travail Brigitte C. qui joue aussi dans des films d'auteurs ne me démentira pas (j'en parlerai aussi un jour prochain), mon autre collègue et voisin, Didier A. qui veut toujours réaliser des films amateurs devrait en prendre de la graine (et du mulet ?).

Le récit se déroule à Sète où monsieur Beiji, 61 ans, Slimane de son prénom, père de famille divorcée - joué par Habib Boufares, qui travaille sur un chantier naval, est mis à la porte. Avec ses maigres indemnités de licenciement et espérant obtenir un prêt de la banque, il va vouloir réaliser un vieux rêve : ouvrir un restaurant installé sur un bateau racheté aux clous ! Il est surtout soutenu par sa famille et ses amis et pas tant par les décisionnaires locaux, opportunistes et pour certains racistes ! Au premier chef, il est porté et soutenu par sa belle-fille, Rym, - jouée par Hafsia Herzi donc  - qui est un personnage dans le film très énergique, volontaire et qui n'a pas froid aux yeux, ni peur de donner de sa personne (comme en atteste surtout la fin du film !). Dans le récit, la jeune femme de 20 Printemps tient un hôtel avec sa mère, la maitresse du "héros". Rym a trouvé une figure paternelle de substitution.

La spécialité du restaurant de monsieur Beiji sera donc le "couscous au poisson" dont l'ex-femme de Slimane, Souad - jouée par Bouraouia Marzouk (qui a aussi une belle carrière depuis) - est la grande spécialiste. Ce rôle que reprend Souad dans la vie devenu triste de Slimane, va contrarier et rendre jalouse Latifa - jouée par Haitka Karaoui, la mère de Rym.

Le film parle aussi avant tout de transmission, de l'héritage qu'on veut laisser à ses enfants. Slimane ne fait pas de différence entre sa famille et sa belle-famille même si certains ne sont pas irréprochables, comme son fils ainé, Majid - joué par Sami Zitouni -  qui "fait le con" en trompant sa jeune compagne en allant voir des prostituées (j'en connais d'autres !) et des maitresses ! "On ne juge pas ses enfants" (et réciproquement ses parents qui font de leur mieux) est une des leçons du film.

Un film très réaliste, presque un documentaire, tournée au plus proche des "vraies gens", pas ces familles idéalisées à 6000 euros de revenus mensuels qu'on nous montre à longueur de journée à la télévision dans les fictions ! Réaliste car pas idéalisé, loin de là, bien au contraire ! J'ai beaucoup aimé ce film pour tout vous dire car il est très "rafraichissant" ! C'est du cinéma "honnête" dans son propos et ça fait du bien.

Il est bien évidemment question de la communauté des expatriés du Maghreb, à une période où on dénonce les communautarismes et où on n'en montre que les mauvais côtés ! Un film avec des vraies gens donc, des musulmans et sans l'ombre d'un terroriste, d'un intégriste et même pas une "racaille" (à peine trois gamins farceurs qui chipent une mobylette à la fin). BFMerde nous aurait donc menti sur cette communauté ? La communauté, avec ses solidarités, comme l'a montré le sociologue Georg Simmel, au passage entre les XIXème et XXème siècles, est toujours préférable à la société de contractants rongés par l'individualiste (quand la Sociologique se veut normative ?). Le présent film illustre parfaitement cette thèse ! Là où la banque refuse le prêt et la mairie le permis d'accoster, la famille et les amis viennent à la rescousse !

Revenons sur les acteurs ! Tous très bon ! J'ai particulièrement été marqué par la sobriété et la justesse de leur jeux, des acteurs et actrices mentionné(e)s plus haut mais mention spéciale à l'actrice "non-professionnelle" (?) qui joue la compagne bafouée de Majid qui est bouleversante de vérité - mais dont malheureusement je n'ai pas noté le nom ni celui de son personnage (il y a beaucoup de personnages, joués tous par des inconnu(e)s et n'ai pas été assez attentif à mon unique visionnage ! Et Wikipédia et Allociné ne sont pas clairs sur cette information). Ah si, recherches et rectifications faites pendant la rédaction de cet article, c'est la talentueuse Alice Houri et elle joue "Julia, la femme de Majid". Le critique Cédric Mal vante dans un livre la "conviction" et la "subtilité" de son jeu ainsi que sa délicatesse ! Elle, à contrario, est bien une actrice professionnelle !

Un film sur la "solidarité familiale"  et donc aussi un film humaniste et humain. Rien n'est surjoué ! Kechiche filme la joie, la peine, l'entraide mais aussi l'hypocrisie...

Je ne vais pas m'étaler sur les récompenses innombrables que le film a raflées : Grand Prix du Jury de la Mostra de Venise 2007, Prix Louis-Delluc 2007, Prix Méliès 2007, Prix Lumières 2008, classé 6ème parmi les meilleurs films des années 2000 et meilleur film français de la décennie par les "Cahiers du Cinéma" qui l'ont littéralement encensé (on peut penser à juste titre qu'il s'agit là d'une "revue de snobinards" mais pour une fois ils ont vu juste et il y a consensus). Le long-métrage ("long" car presque 2 heures et demie qu'on ne voit pas passer - ce qui tient du "miracle" et est généralement bon signe !) a été financé par Claude Berri et comparé au cinéma de Maurice Pialat, de Claude Sautet, de Jean Renoir, des néo-réalistes italiens, de John Cassavetes et de Ken Loach.

Pour parler des Césars 2008, le film a décroché ceux de "Meilleur film", "Meilleur réalisateur", "Meilleure révélation féminine" (pour Hafsia Herzi donc, passé en 2019 à la réalisation avec Tu mérites un amour) et "Meilleur scénario" (il a aussi été écrit par Kechiche qui s'est inspiré de son propre père pour le personnage principal). Une razzia donc !

Un film qui commence à la façon d'une comédie douce-amère et qui finit en tragédie grecque ! Alors que Slimane est sur le point de concrétiser son rêve, il est en quelque sorte trahi par un des siens qui fait défaut ! Je vous laisse deviner qui ? Rym donne alors de sa personne et exécute une danse orientale, une "danse du ventre" quoi, pour faire patienter des convives fascinés par la jeune femme dans un moment de grande "tension érotique" ! La séquence a demandé un entrainement physique de folie, intense quoi !, à Hafsia Herzi, ici fascinante et dont la plastique pas tout à fait parfaite (un petit bidon !) la rend d'autant plus humaine et réelle quoi qu'inaccessible !

Ironiquement, seul le SDF du quartier aura son couscous et on peut donc dire que si  monsieur Beiji et sa famille risquent d'échouer sur le plan social,  par leurs actes de charité, ils trouveront  sans doute le salut devant l'Eternel et on sait que le religieux compte beaucoup pour ces gens-là !

je recommande vivement ! Vous devriez passer un bon moment ! C'est visible notamment sur Disney + qui après The Artist semble collectionner les films français primés !?

A bientôt !

La Graine et le Mulet  - Abdellatif Kechiche

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Luca - Pixar

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Si vous suivez régulièrement ce blog, vous savez tout le bien que je pense des productions Pixar ! Luca est leur dernier petit "bijou", sorti directement et exclusivement en streaming, (pandémie oblige !) sur Disney + par chez nous, le 18 juin 2021. C'est une réalisation d'Enrico Casarosa d'après une histoire originale de lui-même, Jesse Andrews, Mike Jones et Simon Stephenson.

C'est l'histoire de Luca Paguro, un jeune monstre marin adolescent qui vit caché des humains avec les siens au large du petit village de pêcheurs de Portorosso, quelque part dans une Italie de cartes postales ! Un récit qui fleure les vacances d'été riches en possibilités ! Luca finit par s'ennuyer à garder ses poissons-moutons et décide de s'aventurer à la surface car son peuple à la capacité de se transformer en humains dès qu'ils ne sont plus en contact avec l'eau !

Là il fait la rencontre d'un autre jeune monstre marin, nommé Alberto Scorfano, qui vit seul dans une tour abandonnée sur une petite île déserte et qui est fasciné par la surface, le monde des humains, collectionne leurs objets et rêve d'avoir un jour une Vespa pour faire le tour du monde ! Ces deux-là finiront par se mélanger incognito à la population de Portorosso - même si Daniela et Lorenzo, les parents de Luca vont chercher activement leur fils pour le protéger !

Nos deux jeunes héros vont faire la connaissance de la pétillante Giulia Marcovaldo, une adolescente qui passe les vacances d'été avec son père manchot et pêcheur, Massimo, et le chat de la famille très méfiant.

Une course pluridisciplinaire, la Portorosso Cup  - comportant natation, dégustation de pâtes et course à vélo, est organisé tous les étés et a été remportée cinq fois de suite par  Ercole Visconti, petit "tyran" local du haut de ses 16 ans et propriétaire d'une Vespa qui va être l'antagoniste du groupe formé de nos trois "Rebelles" : Luca, Alberto et Giulia.

L'entente est parfaite entre les trois amis qui s'entrainent pour l'épreuve, les deux garçons tentant de protéger leur secret sur leur nature de monstres marins, secret qui sera finalement éventé. Luca est particulièrement en accord avec Giulia qui lui apprend plein de trucs sur le monde et lui ouvre son horizon, provoquant même le désir chez l'adolescent d'aller avec elle à l'école des humains à la rentrée ! Mais cette complicité déclenche la jalousie d'Alberto et conduit Giulia à découvrir la vérité sur le duo !

La course a finalement lieu après d'autres rebondissements amusants ! Le village va-t'il chasser Luca et Alberto une fois que tout le monde a découvert qui ils sont ? En réalité non et ils finiront par être acceptés et Luca pourra aller à l'école, ce que raconte le générique de fin au moyen de quelques dessins fixes.

Un bon Pixar mais un Pixar mineur par rapport aux questions existentielles que pouvaient soulever un Vice-versa un Coco ou un Soul ! Ca reste toutefois très plaisant, très innocent et optimiste car ça parle de liberté, de l'acceptation de soi-même et du respect des différences ! Et comme toujours, c'est techniquement irréprochable avec tous ces effets d'eau et de réverbérations ! Et j'ai particulièrement adoré la bande son, la musique de Dan Romer qui est très réussie !

Une réussite et un succès de plus pour le studio à la loupiotte ! A voir sans hésitations !

A bientôt !

Luca - Pixar

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Histoire de la Psychologie - Maurice Reuchlin

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Nous allons maintenant aborder un classique "Que sais-je ?" sur la discipline scientifique qu'est la Psychologie avec Maurice Reuchlin et son Histoire de la Psychologie. L'auteur y aborde en une demi-douzaine de chapitres plusieurs aspects de cette science dans ses différentes déclinaisons : psychologie expérimentale, psychologie animale, psychologie différentielle, psychologie pathologique, psychologie de l'enfant et psychologie sociale !

Car oui, la Psychologie est une science, née durant le XIXème siècle, qui fait appel à des expériences et des observations pour tirer des lois générales du comportement humain. Reuchlin la distingue de la Philosophie de l'esprit et mentionne ses affinités avec la physiologie. Il y a une dualité entre esprit et cerveaux et les comportements s'exprime à travers des changements d'état du corps.

On mentionne les travaux précurseurs de Gustav Fechner qui étudia au XIXème siècle sensations, perceptions et stimulus et ceux de  Wilhelm Wundt qui fonde le premier laboratoire de psychologie expérimentale au monde.

Les approches de la discipline sont très diverses, recourant aussi aux statistiques et trouvent de nombreuses application - en pédagogie (travaux sur l'intelligence de Binet) ou les fameux tests psychologiques pour mesurer les aptitudes. Si on tente de dégager des lois générales - tout en étant conscient qu'il faut se méfier des théorisations à outrance - on sera au fait des variations individuelles.

On étudiera aussi les "formes", évoquera aussi le Behaviorisme, le Gestaltisme, les travaux de Charcot sur l'hystérie, ceux de Pavlov sur le réflexe conditionné, les thèses évolutionnistes, la psychanalyse de Freud, les approches "transversales" ou "longitudinales" sur le développement de l'enfant ou les études des liens entre individus et groupes en psychologie sociale.

Voilà, j'avais prévu de parler dans le détail de cet ouvrage mais ça nous emmènerait trop loin ! De nombreux auteurs sont mentionnés ainsi que leurs travaux, ouvrages, filiations et influences ! Je reviendrais dans des séries de billet sur tel ou tel aspect particulier dans les mois à venir car j'envisage de faire des études de Psycho en 2021 - 2022 ! Ce billet est au final très évasif !

"Défi lecture N°12" !

A bientôt !

Histoire de la Psychologie - Maurice Reuchlin

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Dark Vador - Tome 1 : Le coeur sombre des Sith - Pak & Ienco

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Voici déjà la troisième série de comics sur Dark Vador, chez Marvel, depuis le rachat par Disney, série qui cette fois se passe entre les Episodes V et VI. Le personnage de Vador est très impacté par les évènements de L'Empire contre-attaque et la résistance de son fils, Luke Skywalker, sur Bespin suite à la révélation par le serviteur de l'Empereur que Vador est le père du garçon qui a détruit l'Etoile Noire ! Ces épisodes vont donc nous montrer le cheminement du Seigneur Noir des Sith jusqu'à son revirement du Retour de Jedi.

C'est Greg Pak, que je connais surtout pour son travail sur Hulk, chez Marvel, entre 2006 et 2012 et qui avait déjà repris la fin de la série de 2015 des comics Star Wars (tomes 12 et 13 chez Panini, un récit dispensable et à vrai dire pas terrible !) qui mène ici le scénario de Dark Vador (2020) et débute par le premier arc intitulé "Le coeur sombre des Sith" - et c'est Raffaele Ienco qui illustre.

Sitôt après les événements de Bespin Vador décolle à bord d'une navette, accompagné seulement d'un droïde impérial d'analyses et de trois Death Troopers (dont l'origine nous est racontée dans un récit court de Star Wars : Empire Ascendant ajouté en préambule au début de l'album de Panini) et prend la tangente pour enquêter sur la disparition de Padmé Amidala plus de vingt ans avant, sur les circonstances exactes de sa mort et sur ce qui a rendu le fils d'Anakin/Vador, Luke "si faible" !

L'album et le récit entier sont donc une grande allusion au passé - la Prélogie - dont de larges moments nous sont remontrés au fur et à mesure que Vador se souvient du temps jadis et essaie de comprendre ! Cela le mènera de Tatooïne (chez les Lars, dans la ferme abandonnée), sur Coruscant (dans l'appartement de la sénatrice Amidala), sur Naboo et enfin sur Polis Massa afin de mener l'enquête !

Vador va croiser la route de Sabé, des autres servantes et gardes de l'ancienne Reine de Naboo et amour d'Anakin, bref ceux que l'on nomme les Amidaliens qui ont aussi juré de découvrir qui a tué leur leader et de la venger ! Une alliance improbable donc où chaque partie cache des informations à l'autre ! Il faut constamment jongler dans nos esprits à la lecture pour adopter les différents points de vue et se rappeler qui sait quoi !

A la fin, les Amidaliens se retournent contre Vador qui n'en apprend pas plus mais est sans doute ébranlé - difficile à savoir avec ce masque impassible sans émotions - d'apprendre que Padmé pensait qu'il y avait encore du bon en Anakin même après son basculement !

Vador retrouve ensuite Dark Sidious qui n'apprécie pas trop que Vador s'enfonce dans la peine et le regret et va devoir lui réapprendre la peur et la haine qui donnent leur puissance aux Sith, ce qui sera l'objet du prochain arc, le Tome 2 qui nous conduira dans les Nexus du Côté Obscur, sur Mustafar et même Exegol où Greg Pak sera en roue libre et pas à une incohérence près ! Mais on en reparlera en temps voulu !

A bientôt !

Dark Vador - Tome 1 : Le coeur sombre des Sith - Pak & Ienco

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