Overblog
Follow this blog Administration + Create my blog

Who Dares Wins II - Alligata Software

Posted on

Who Dares Wins II est un jeu de tir, sorti en 1985, et édité par Alligata Software ! Il s'agit en fait d'un remake d'un premier jeu, Who Dares Wins, qui du être retiré du marché car accusé d'être une imitation trop proche de l'autre jeu de shoot, Commando !

Ce que j'appelle ici un jeu de tir, c'est ce genre de jeu dont font partie des produits comme Ikari Warriors -  déjà chroniqué ici ! Donc, sans surprise, vous dirigez un soldat en territoire ennemi qui doit prendre huit "Outposts" et une forteresse et pour cela abattre des multitudes de combattants ennemis ! Vous ne disposez pour cela que de cinq vies, votre fusil et cinq grenades - mais des caisses de munitions vous sont larguées par parachutes !

Sur certaines versions, Amstrad CPC par exemple, les niveaux se succèdent sans qu'il n'y ait de scrolling vertical et à chaque fois, vous devez aller du bas au haut de l'écran avant de changer de tableau ! Sur Commodore 64, par contre, il y a bien un scrolling vertical !

En plus des soldats ennemis, vous avez des avions de chasse, des bombardiers, des tanks, des bateaux, des trains - pour vous compliquer la tâche !

Il y a aussi des soldats alliés sur le point d'être fusillés ! A vous de les sauver à temps !

A la fin du jeu, lorsque vous aurez pris la forteresse, un message vous informe que votre armée n'a pas su conserver les Outposts et le jeu recommence au départ !

Un jeu à la difficulté assez moyenne ! J'y jouais à l'époque, en 1986, avec mon camarade Thomas L. qui avait eu un Amstrad CPC quelques semaines avant moi ! Je ne trouvais ce jeu pas si facile en réalité mais pourtant n'était pas très loin de prendre l'ultime forteresse en vérité !

Ce jeu est donc sorti sur Amstrad CPC, Atari 8-bit, BBC Micro, Commodore 16, Commodore 64, MSX, Plus/4 et ZX Spectrum !

La musique du jeu est assez marrante !

A bientôt !

PS : J'ai remarqué depuis longtemps que j'avais désormais, depuis quelques années, une centaine de visiteurs quotidien sur la version eklablog de ce blog culturel ! J'imagine qu'il y a des personnes qui reviennent régulièrement voire tous les jours ! Je serais ravi que ces habitué(e)s me laissent un petit commentaire en bas de cet article pour me présenter leur profil, ce qu'ils apprécient dans ce blog et leurs attentes ! Merci d'avance !

Who Dares Wins II - Alligata Software

See comments

Valérian - Tome 4 : Bienvenue sur Alflolol - Christin & Mézières

Posted on

On continue notre exploration de la série de BD et Christin et Mézières, à savoir, selon les désignations, Valérian, Valérian agent spatio-temporel ou encore Valérian et Laureline ! Le tome se nomme" Bienvenue sur Alflolol" !

Les deux auteurs de cette BD de SF humaniste ont souvent eu comme des prémonitions avant l'heure ! Ainsi les albums précédents parlaient de catastrophe nucléaire en 1986 - et ce dès 1968, de guerre des sexes et par la suite il sera question de clonage - bien avant la brebis Dolly, de conflits ethniques, etc... Et dans ce "Bienvenue sur Alflolol", album de 1972, c'est l'écologie qui est abordée alors même que le parti politique des Verts n'en est encore qu'à ses balbutiements ! Visionnaires Christin et Mézières donc ! Assurément ! C'est en partie ce qui fit le succès de la série ! Avec son aspect dépaysant !

Une série qui s'autorisera de plus en plus d'audaces - scénaristiques et visuelles ! - au fil des tomes !

Revenons au tome 4 ! Valérian et Laureline reviennent d'une tournée d'inspection sur Technorog, planète dépourvue d'autochtones que l'Empire de la Terre a transformé en centre industriel ! Ici, on n'a pas de temps à perdre et on bosse sans relâche ! La production et le profit avant tout !

Mais un grain de sable va surgir ! En effet, les indigènes sont de retour sur Technorog, leur planète natale qu'ils appellent en réalité Alflolol ! Ces grands êtres pacifistes ont une espérance de vie de plusieurs milliers d'années au cours desquelles ils font des balades dans le cosmos ne revenant sur leur terre natale que tous les cinq ou six milles ans ! Et les voilà qui sont de retour !

Le récit joue sur le contraste entre les autorités de Technorog, obsédées par leurs usines et les débonnaires Alflololiens qui mènent une existence paisible, proches de la nature et de leurs rites ! Ces derniers - que le Gouverneur terrien veut parquer dans des réserves ! - vont bien désorganiser les usines et foutre un sacré bordel de la manière la plus innocente possible lorsque les responsables veulent mettre au boulot ces "clochards de l'espace" !

Le pauvre Valérian est complètement dépassé par les événements dans cet album - ce qui constitue un drame en même temps qu'un ressort comique ! Laureline, elle, épouse la cause des natives et part au taf avec eux ! Mais nos deux agents spatio-temporel se réconcilient lorsque l'on propose une meilleure solution aux Alflololiens ! En vain, en fait car ces indigènes ont décidé de repartir dans l'espace ! Valérian propose alors de les accueillir sur Galaxity - ce qui va générer d'autres péripéties cocasses, imagine-t'on ! Mais hors album, après le mot "FIN" !

Le sort des Alflololiens fait penser à bien des égard au traitement des Indiens d'Amérique du Nord par les colons immigrés blanc ! Mais ici, Christin et Mézières choisissent le parti-pris de l'humour ! Et c'est assez réussi au final ! Un album qui ne dépare pas avec les précédents et est très plaisant !

La Revanche des Opprimés ! (?)

A bientôt !

Valérian - Tome 4 : Bienvenue sur Alflolol - Christin & Mézières

See comments

Duel - Steven Spielberg

Posted on

Duel, long-métrage de Steven Spielberg, à l'origine un téléfilm diffusé sur ABC en 1971 - et par la suite exploité en salles, est le film qui fit connaître le nom de son réalisateur ! Il y avait déjà là des ingrédients de ses futures œuvres ! Je ne citerais que Les Dents de la Mer, de 1975, où ici le requin est remplacé par la menace du camion !

Duel est inspiré d'une nouvelle de Richard Matheson et c'est un film qui s'inscrit résolument dans le genre suspens ! David Mann, un représentant en informatique, joué par Dennis Weaver, parcourt, au volant de sa voiture, les étendus vides de monde du désert de Californie et ne croise qu'un camion poids lourd !

Or pour son plus grand malheur, ce camion est conduit par un psychopathe qui a très mal pris le fait que le représentant l'ai doublé sur la route ! Le film est donc tout du long une course-poursuite entre la voiture et la camion et l'horreur vient du fait qu'à aucun moment on ne voit le visage du conducteur du poids lourd ! On subodore que ce dernier a très mal pris une action du représentant au volant de sa voiture mais en réalité, on ne sait pas pourquoi il s'en prends aussi "gratuitement" - et avec un tel acharnement ! - à cet automobiliste ! Un film sur la folie de nos contemporains et du monde moderne !

Ça talonne, ça percute, ça zigzague et David Mann retrouve le camion dans toutes les stations services  et peine à s'en débarrasser ! D'autant que le monstre transporte des matières inflammables !

L'histoire originale de Richard Matheson est tirée d'un fait divers qui est réellement arrivé à l'écrivain, le jour ou submergé par la nouvelle à la radio de l'assassinat de J.F.K. il fait une embardée avec sa voiture, devant un routier, qui par vengeance, essaie alors de l'écraser avant de disparaître ! "On dirait du Hitchcock !" s'exclamera Spielberg à la lecture de cette anecdote et de la nouvelle qui en fut tirée !

Ce téléfilm fit connaître Spielberg ! Il fut pourtant tourné en treize jours avec un budget ridicule de 375.000 dollars ! Ce fut  filmé sur des routes telles la Highway 5, la Route 14, la Sierra Highway, l'Indian Canyon Road et la Soledad Canyon Road  ! La présence du désert, si empli de vacuité, fait d'autant ressortir le climat d'angoisse du film ! David Mann est en effet livré à lui-même, dans la plus profonde solitude, face au routier fou et ne peut guère bénéficier de l'aide de la civilisation !

Duel remporta le Grand Prix International au Festival d'Avoriaz 1973, grande messe du cinéma fantastique et fut du coup adapté pour les salles de cinéma ! Le temps du métrage fut rallongé à 90 minutes - avec donc des scènes supplémentaires et une rallonge de budget !

Succès d'audience et donc aussi succès critique pour ce film ! Du côté des références, Spielberg lorgne du côté du western spaghetti alors très en vogue ! Un récit aussi de proie et de chasseur !

Pour l'anecdote, le camion est un vieux Peterbilt des studios Universal !

Par la suite, des téléfilms assez pitoyables tenteront de faire des remakes avec la formule de Duel ! Je me rappelle notamment un téléfilm dans les années 1980 ou un camion était carrément possédé par un esprit ! Rien de bien folichon donc ! Il y a Spielberg, génie et gloire du cinéma - et les suiveurs !

Je vous renvoie à toutes les autres critiques que j'ai pu faire des films de ce réalisateur emblématique : Jaws, E.T. l'Extraterrestre, Indiana Jones, Amistad, Lincoln, Minority Report, Rencontres du troisième type, Le Terminal, Jurassic Park, La Liste de Schindler - que je cite ici dans le désordre comme il me vient !

A bientôt !

Duel - Steven Spielberg

See comments

XIII - Tome 16 : L'Or de Maximilien - Vance & Van Hamme

Posted on

La première Saison des aventures de XIII s'approche de son dénouement tandis que XIII est toujours sur la piste du trésor caché par ses ancêtres dans le tome 16, "L'Or de Maximilien", toujours par le duo Vance et Van Hamme !

Au début de l'album, XIII, la Major Jones, Sean Mullway, le Marquis de Préseau et son épouse Betty ainsi que le général Carrington se cachent au Mexique chez un contact de ce dernier. Ils tentent de résoudre l'énigme qui les mènera au trésor et gardent un œil sur leur prisonnière, Felicity Brown.

Pendant ce temps, Franck Giordino, le directeur de la NSA, tente de les repérer et va jusqu'à engager des tueurs de la mafia pour éliminer son ancien allié, le général Wittaker qui en sait trop ! Mais les assassins se foirent et le général déballe toute l'affaire au Président qui suspends l'ambitieux chef du renseignement !

XIII et son équipe finissent par décoder le message des ancêtres et repèrent le trésor dans un ancien volcan, en milieu hostile ! Mais le traducteur dont ils ont loué les services les double et des truands veulent leur voler le coffre aux pièces d'or sous le nez ! Finalement, le trésor finit dispersé au fond d'un gouffre !

Giordino, qui n'a plus rien à perdre, est lui contacté par Felicity Brown qui a échappé à nos héros en inventant une fable d'agent de la DEA auprès de plaisanciers ! Giordino s'envole alors pour le Mexique avec la beauté vénéneuse à qui il a promis l'immunité !

Mais c'est sans compter sur le Président des Etats-Unis qui souhaite aussi retrouver XIII pour qu'il témoigne contre Giordino ! Il confie cette tâche à une "survivante", Jessica Martin !

L'histoire approche de sa fin ! Le récit autour du trésor s'est conclu. Reste donc à régler le sort de Giordino avant d’enchaîner sur un nouveau cycle d'aventures dans la Saison 2 !

A l'avenir, il sera aussi question des albums "XIII Mystery" qui se focalisent sur des personnages particuliers du récit principal !

A bientôt !

XIII - Tome 16 : L'Or de Maximilien - Vance & Van Hamme

See comments

The E.N.D. - The Black Eyed Peas

Posted on

Originaires de Los Angeles, les Black Eyed Peas sont un groupe de rap américain, influencés par le R&B, la techno, la pop, la dance, l'electro house, le latino et le funk ! La formation est composé de will.i.am - dont on connaît le goût pour les nouvelles technologies - , de apl.de.ap, et de Taboo rejoints ensuite par la chanteuse Fergie !

C'est véritablement l'arrivée de Fergie et la sortie de l'album Elephunk -  en 2001/2003 - qui fait décoller ce groupe réuni en 1995 !

The E.N.D. - acronyme pour "The Energie Never Dies" - est le cinquième album des Black Eyed Peas, sorti en 2009. il marque aussi la collaboration du groupe avec le D.J. et compositeur David Guetta qui a produit deux des morceaux de la galette, à savoir "I Gotta Feeling" - et son ambiance "party" - et "Rock That Body" tout aussi festif ! Ceci s'inscrit dans toute une série de collaborations de Guetta, à l'époque, avec différents artistes !

"Boom Boom Pow" est le premier extrait de The E.N.D. - avec ses résonances clairement électro ! - et sort en mars 2009, se classant tout de suite en tête des classements mondiaux ! Preuve que le groupe a fait bien su chemin depuis ses débuts !

Internet a aussi fait beaucoup pour les Black Eyed Peas, et, menée par wil.i.am, le technophile, la formation d'artistes surfe sur et utilise à plein les nouvelles technologies tant dans la conception de leurs sons, l'imagerie de leurs clips ou la promotion ! "Imma Be", le second extrait est ainsi diffusé la première fois sur le net !

Un vrai et vaste carton planétaire pour cet album ! La consécration avec les chansons diffusées quasiment en continue sur les radios ! Et 4,6 millions d'exemplaires écoulés dans le monde ! "I Gotta Feeling" est le plus gros hit de leur carrière à ce jour !

J'aime particulièrement le clip de "Meet Me Halfway" très onirique et éthéré ! Les Black Eyed Peas y déploient toute leur imagerie et leur mystique ! La musique peut véritablement être transcendante avec eux !

Un album incontournable à bien des égards ! Avec des sons très variés touchant à toutes les influences musicales du groupe mentionnées en début de ce billet !

Mon pote Rico m'a bien entendu prêté cet album mais je le possédais déjà et le CD était resté chez mes parents !

Gageons que ce n'est pas la fin pour les Black Eyed Peas !

A bientôt !

The E.N.D. - The Black Eyed Peas

See comments

Un justicier dans la ville - Michael Winner

Posted on

Un justicier dans la ville, film d'action de Michael Winner, sorti en salles en 1974, est le premier opus d'une série de films autour de l'autodéfense mettant en vedette l'austère Charles Bronson !

On y suit Paul Kersey, un homme sans histoire, travaillant dans un cabinet d'architectes ! Non violent, ex-objecteur de conscience pendant la guerre de Corée, le pacifiste Kersey va devoir remettre en question tout ce à quoi il croit le jour où le destin se fait violent autour de lui !

En effet, trois voyous vont agresser violemment la femme et la fille de Kersey ! Son épouse, Joanna, en décédera et sa fille, Carol, violée, en sera profondément perturbée ! Kersey noie alors son chagrin dans son travail sachant que la police et la justice ne feront pas leurs offices !

Notre architecte va alors connaître un changement radical ! Il s'équipe d'une arme à feu et parcourt les rues, les parkings et le métro semant la mort parmi les voyous et autres délinquants ! Celui qui pratique alors la loi du Talion se verra surnommé par la presse, le "Justicier" ! Un inspecteur va alors se lancer sur sa piste sanglante !

Que dire de ce film ? Sinon que c'est assez édifiant ! Le personnage principal, un pacifiste, devient un pratiquant des armes à feu ! On sait qu'aux Etats-Unis le port d'armes est un droit constitutionnel et que les lobbies associés - la NRA - y sont puissants ! Mais que dire des mass-murders et des fusillades qui surviennent régulièrement de ce fait, encore récemment , en Floride, en ce début 2018 ?

Si on ajoute à cela le fait que les voyous de cette série de films sont souvent des Noirs ou des basanés, doit-on voir dans la série des Death Wish (titre en VO) des films fascistes ? Sur une ligne droitière en tout cas à telle point que la série qui va se prolonger dans d'autres métrages par la suite, devient une caricature d'elle-même avec un Bronson vieillissant et bedonnant dans des films tout juste dignes du marché de la vidéo !

Pourtant à l'époque, dans les années 1980, lorsque j'ai vu ces films pour la première fois, je les aimais bien et les voyais plus comme des sortes de westerns urbains !

A signaler que ce film est librement adapté d'un roman de Brian Garfield publié en 1972.

La BO signée par Herbie Hancock fut nommée aux Emmy Awards en 1975 et possède donc certaines qualités !

Avec Un justicier dans la ville, Charles Bronson devint une icône du film d'action tandis que Jeff Goldblum faisait ses débuts au cinéma dans le rôle d'un des voyous agressant Joanna et Carol et enchaînera les figurations avant la consécration avec La Mouche en 1986.

Un film qui laisse une impression mitigée du fait de son sujet, de son message sous-jacent, volontaire ou non ? - et de son extrême violence !

Un remake de ce film a été réalisé et est sorti en 2017 avec Bruce Willis, autre star du film d'action !

A bientôt !

Un justicier dans la ville - Michael Winner

See comments

World Invasion : Battle Los Angeles - Jonathan Liebesman

Posted on

Il arrive souvent au cinéma que l'on mélange les genres et c'est le cas de ce World Invasion : Battle Los Angeles, film de Jonathan Liebesman, sorti sur les écrans en 2011 - qui mêle la SF et le film de guerre !

Il est certain que de montrer de courageux soldats - Américains bien entendu ! - se battre contre des extra-terrestres est plus "politiquement correct" que de les montrer en train de guerroyer contre des Arabes en Irak ou en Afghanistan, avec tous les dommages collatéraux qui surviennent ! La contrepartie est que dans ce film, on se bats dans les rues de nos métropoles et pas dans un pays lointain !

Les aliens sont de retour, après La Guerre des Mondes et Independance Day ! Ils sont une fois de plus hostiles et veulent nous exterminer avec leurs armées ! Ils en veulent aussi à nos ressources, en particulier l'eau ! Le dernier rempart : les Marines des Etats-Unis d'Amérique qui ne "reculent jamais" telle est leur devise !

Un film qui fait donc l'apologie de l'armée ! On n'y trouvera donc aucun propos anti-militariste, on n'est pas dans Full Metal Jacket ! Par contre, évidemment, beaucoup d'action ! Et des combats dont la réalisation retranscrit bien le chaos !

A l'été 2011, la Bataille pour Los Angeles est engagée au moment où des "météores" s'écrasent dans les eaux, au large des principales métropoles côtières, un peu partout dans le monde ! Dans ce contexte, on suit une compagnie de Marines, sous le commandement du sous-lieutenant, tout frais émoulu et major de promo de l'école militaire, William Martinez - joué par Ramon Rodriguez ! Devant l'ampleur de la menace, tout le monde est mobilisé, même le sergent-chef  senior Michael Nantz - joué par Aaron Eckhart - qui était sur le point d'être mis sur la touche après une opération qui a mal tourné !

Nantz se retrouve sous les ordres de Martinez ! On nous dresse les portraits de la plupart des soldats de la petite troupe sous leur commandement - mais il faut être attentif pour s'y retrouver vu la multiplicité des protagonistes un peu tous identiques (des soldats !). Nantz est de plus précédé de sa "mauvaise réputation" !

La troupe doit se rendre dans un commissariat de Los Angeles récupérer des civils avant un bombardement de la zone ! Ils vont encaisser des pertes bien naturellement et l'ennemi - dont on en sait rien au départ ! - se révèle retors !

Au casting, signalons aussi la présence de l'actrice latina Michelle Rodriguez - vue dans la Saison 2 de Lost et dans Resident Evil ou Fast & Furious, habituée aux séries B et Z semble-t'il -  qui joue une militaire spécialisée dans les communications et le repérage et chargée de localiser le HQ - ou QG - des aliens !

Le plan va changer au fil du déroulement des opérations ! Les Terriens essuient des revers mais Nantz et ses hommes se révèlent plein de ressources et très combatifs ! Ils vont parvenir à détruire le centre de commande de l'ennemi dans une opération de la dernière chance !

Que dire de ce film ? Sinon qu'on est dans l'action pure ! Mais certainement pas un film mémorable ! Ça aurait pu sortir tout aussi bien en "Direct-To-DVD" ! Un éloge des militaires !

A bientôt !

World Invasion : Battle Los Angeles - Jonathan Liebesman

See comments

Prendre l'air - Shy'm

Posted on

Nous allons maintenant nous intéresser à Tamara Marthe, plus connue sous son pseudo de Shy'm - à travers son troisième album Prendre l'air, plus orienté pop que les précédents albums R'n'B de l'artiste !

Shy'm a parcouru bien du chemin depuis ses débuts en featuring de K-Maro dans "Histoire de luv'". Ça, c'était en 2005 ! Grace à K-Maro, elle sortira l'année suivante son premier single, "Femme de couleur", tiré de son premier album studio, Mes fantaisies.

Cette jeune femme est plutôt, selon moi, une chanteuse qui cible les adolescentes et les jeunes femmes qui peuvent se reconnaître dans son parcours ! Shy'm traite de leur préoccupations, partage leurs hobbies - en particulier la danse ! Doit-on pour autant la cantonner dans ce cœur de cible ?

Si Shy'm a commencé sa carrière dans le registre R'n'B, elle fait prendre à son répertoire une orientation plus pop - comme on l'a dit en introduction ! - à partir de l'album Prendre l'air,  sorti en 2010, virage confirmé avec l'album suivant, Caméléon, en 2012 ! Peut-être est-ce là une volonté d'élargir son public ? Sans doute ! Et de toucher à autre chose !

Signalons que Shy'm est aussi animatrice - à partir de 2017 - de l'émission de radiocrochet Nouvelle Star ! Côté télé, elle a aussi remporté la deuxième saison de l'émission Danse avec les stars, preuve s'il le fallait que la danse est une corde important à son arc ! Il suffit de voir ses clips pour le comprendre !

Cinq singles ont été tirés de l'album Prendre l'air -  pour en revenir à lui ! On a eu "je sais", "je suis moi", 'Prendre l'air", le titre éponyme et enfin "En apesanteur", reprise de Calogéro ! Avec ses titres, Shy'm impose sa voix qui retentit haute et claire et nous reste en tête !

Prendre l'air est monté jusqu'à la 6ème place des Charts -  à peu près la même performance que Mes fantaisies à ses débuts mais en deçà de Reflets, sa deuxième galette ! Triple Platine sur la durée, il reste toutefois, ce troisième album, la plus forte vente de Shy'm ! Car 117 semaines dans le TOP 200 !

Il faut signaler qu'il existe une version collector ainsi qu'une version deluxe de l'album - avec un DVD et une interface pour PC !

Que dire des chansons en elles-même ? On a 12 chansons sur le CD plus deux titres bonus sur certaines éditions ! Ça reste rythmée et entraînant ! Ça parle d'amour, de rupture, d'affirmation de soi, de trouver sa place pourrait-on dire ?! Les titres sont évocateurs : "Ne pars pas", "j'entends encore les mots", "Mauvaises nouvelles", "Déjà vu" ou "Loin derrière". ! Et bien évidemment, une chanson sur la danse, l'autre passion de Shy'm avec le titre "Elle danse" !

Au final, c'est plaisant et bien calibré ! La voix de Shy'm est agréable ainsi que l'orchestration mais cela reste assez  banal et sans grande surprise ! Un album qui ne sort pas du lot selon moi et qui ne m'a pas convaincu ! Après l'artiste est jolie femme et a une certaine grâce et un certain charme/ charisme ! A voir sur la durée d'une carrière qui s'annonce pourtant déjà éclectique : Shy'm est en effet auteure-compositrice-interprète et comme on l'a vu danseuse, réalisatrice et animatrice télé !

Je remercie mon pote Rico de m’avoir prêté l'album ! Je ne pensais pas qu'il écoutait ce genre de musique !

A bientôt !
 
PS : Ai dépassé ces jours-ci les 100.000 visiteurs cumulés sur mon eklablog ! Merci à toutes et tous !

Prendre l'air - Shy'm

See comments

Tatie Danielle - Etienne Chatiliez

Posted on

Étienne Chatiliez avait fait un carton en 1988 avec son premier film La Vie est un Long Fleuve Tranquille et sa célèbre chanson "Jésus revient !". Il avait alors déjà montré son goût pour l'humour caustique !

En 1990, Chatiliez récidive avec Tatie Danielle, l'histoire d'une mamie insupportable, avec un vrai fond de méchanceté, qui va tyranniser sa famille et ses proches. La vieille peau est jouée par Tsilla Chelton. On est là encore à fond dans l'humour noir !

Le réalisateur sait bien croquer les mœurs du temps et les petits et gros travers des gens ! Pour ma part, j'avais moyennement aimé ce film à l'époque, n'appréciant pas qu'on se réjouisse à propos d'un personnage foncièrement antipathique ! Il y a notamment une scène où la Tatie et son acolyte abandonne un pauvre chien ! La cruauté n'est pas un spectacle qui m'amuse ! Et Chatiliez n'est pas Desproges !

Mais bon, on a parfaitement le droit, pour une fiction, de concevoir des personnages avec des travers du moment que cela sert l'intrigue !

En fait, ai un peu de mal avec ce réalisateur ! Déjà la bêtise de la famille Groseille dans le premier film - avec une pauvre gamine qui n'a rien demandé qui en fait les frais ! On a parfois l'impression avec lui que les anti-héros sont glorifiés, ne sont jamais puni en tout cas ! Tatie Danielle est insupportable et le côté jugement et donneur de leçons de son autre film Tanguy m'insupporte aussi ! Et oui, les jeunes restent plus longtemps chez leurs parents - et en quoi cela te dérange imbécile ?

Au départ de sa carrière, Chatiliez faisait des pubs pour la marque de chaussures Eram. Il est d'ailleurs possible que j'ai été, au début des années 1980, dans la même école primaire que sa fille qui se vantait d'avoir un père qui "faisait les publicités pour les chaussures Eram" !

Revenons à Tatie Danielle ! Danielle Billard, 82 ans, est la veuve sans enfant d'un colonel ! Elle vit dans sa maison à Auxerre avec sa bonne Odile très âgée aussi ! Or Odile a un accident domestique et décède - accident provoqué par la vieille bique aigrie ! Ça commence fort !

La cruelle Danielle n'a alors plus que sa grande-nièce Jeanne et son grand-neveu Jean-Pierre chez la famille duquel elle va vivre à Paris. La famille va vite se rendre compte que derrière ses airs aimables, la grande-tante est une vraie saloperie ! Dans le rôle de Jean-Pierre Billard et sa femme Catherine, on retrouve Eric Prat et Catherine Jacob !

Mais la famille décide de partir en vacances - en Grèce - sans Tatie Danielle et la confie aux soins de Sandrine Vonnier - jouée par Isabelle Nanty. La vieille acariâtre va alors tomber sur un os car la jeune femme se révèle forte tête et aussi revêche qu'elle. Pire elle lui tient tête ! La jeune et la vieille vont alors se jauger, se lancer des défis et finalement développer une relation bizarre de respect entre amour et haine !

La vieille est un temps placée en maison de retraite - pendant que ses proches sont en procès/jugement pour "défaut de soins" - mais sont acquittés ! Dans l'établissement, elle se montre à nouveau infecte - envers le personnel et les résidents - et finit par fuguer pour rejoindre Sandrine.

Trois nominations aux Césars en 1991 - pour Tsilla Chelton, Catherine Jacob et Isabelle Nanty mais aucune statuette de décrochée !

Au final, un film assez bizarre dont je vous livre la chronique et dont je en vous cache pas que je ne l'ai pas trop apprécié, pas vraiment détesté mais bon !... Et évidemment Tsilla Chelton est probablement une personnage très gentille à la ville - rôle de composition ! Elle est décédée en juillet 2012.

La chanson La complainte de la vieille salope conclut le film et est interprétée par Catherine Ringer à la voix aisément reconnaissable !

A bientôt !

Tatie Danielle - Etienne Chatiliez

See comments

The Fame Monster - Lady Gaga

Posted on

Lady Gaga est une artiste qui a défrayé la chronique au début des années 2010 ! Adulée, elle est une chanteuse aux multiples talents, par ailleurs icône gay, jouant du piano, produisant des clips emblématiques et marquants sous le label Streamline, imposant les tendances de la mode (la fameuse robe en viandes), provoquant le scandale et faisant la une de la presse people ! En 2018, le phénomène est un peu retombé mais on eut alors entre 2008 et 2012 une vraie "folie Gaga" où elle occupait tout le devant de la scène avec l'habileté d'une Madonna ou d'une Britney Spears !

De fait, Lady Gaga - alias Stefani Joanne Angelina Germanotta - cultive son propre univers avec son imagerie, ses thèmes et ses codes ! Le double album de 2009, The Fame Monster,  nous fait largement rentrer dans ces mondes entre fantasmes et cauchemars !

De quoi s'agit-il ? En fait du deuxième album de Lady Gaga ! Le premier, sorti en 2008, s'intitulait The Fame (la "célébrité") et un deuxième CD fut ajouté à cet album, lors de sa réédition, avec huit titres, pour constituer The Fame Monster  !

The Fame  contient les chansons qui ont lancé la chanteuse ! On retrouve "Just Dance" avec Colby O'Donis - avec un clip dans lequel Gaga pas dénuée d'autodérision singe Hugh Hefner et s'ébat dans une piscine gonflable minuscule avec un orque en plastique, "Lovegame", son hymne à l'amour - plus au libertinage en fait semble-t'il ?, "Paparazzi" où l'artiste surmédiatisée s'attaque déjà à cette caste de parasites et enfin "Poker Face" ! Des refrains très entraînants pour des tubes entre disco, techno et pop débridée ! D'autres titres parmi les seize de ce premier CD : "Eh Eh (Nothing Else I Can Say)", "Beautiful, Dirty, Rich", "Paper Gangsta", "Summerboy" ou "Disco Heaven" !...

Mais critiquer/Chroniquer cette première galette n'est pas ici mon propos ! Le ferais peut-être à l'occasion d'un billet plus spécifique sur The Fame - et en revenant sur la biographie et la formation de l'artiste ! - ou pas !

Parlons de l'autre CD, celui qu'on a rajouté - avec ses huit titres ! Ces tubes traitent de la facette plus sombre de la célébrité - d'où le "monster" ! Chaque piste incarne un "monstre" qui est une métaphore pour représenter une peur (et oui ! Il y a du concept chez Gaga !) !

Les titres marquants de ce second opus sont surtout "Bad Romance" - le premier single de l'album, "Telephone " (avec Beyoncé Knowles en Thelma et Louise !) ou encore "Dance in the Dark", moins "connu".

Dans certains pays toutefois, The Fame Monster - le CD de huit titres - a été vendu indépendamment de The Fame  - l'album de seize titres - et donc dans d'autres, comme la France, sous le titre The Fame Monster,  on a cet album éponyme et The Fame regroupés ! Suis-je assez clair ?

Comme toujours, les clips sont très esthétisés, provoquant et tout cela est très réfléchi - dans une démarche artistique totale !

Lady Gaga, durant la promotion du résultat achevé, a pas mal insisté sur les touches gothiques de The Fame Monster ! Le thème de l'argent est aussi sous-jacent mais n'est pas abordé directement. L'album parle de quitter certaines choses pour passer à d'autres ! Je vous laisse écouter l'album et décoder ces propos bien énigmatiques !

On notera aussi des similitudes avec Boney M ou Depeche Mode, ne particulier dans le refrain de "Bad Romance" ! Gaga puise à toutes les sources de sa culture musicale qu'on imagine assez étoffée pour cette artiste complète ! Des références à la mort - et aux zombies - dans les chansons "Monster" et "Dance in the Dark" et cela c'était avant la vague Walking Dead  à la télé (mais pas en comics qui date de 2003 !). La mort aussi avec l'évocation des destins tragiques de Marilyn Monroe, Judy Garland ou Lady Diana !

Le rock est présent dans le titre "Speechless" ! Avec comme thème les relations violentes et sulfureuses, bref toxiques quelque part ! On retrouve beaucoup de batterie (la violence) dans ce titre ! Ainsi que des harmonies vocales et des solos de guitare, référence cette fois à Freddie Mercury et son groupe Queen dont là encore Gaga est une grande fan ! Mercury autre icône gay au même titre que notre miss Germanotta !

On pourrait encore multiplier les influences : Ace of Base et ABBA - en allant chercher du côté de l'Europe du Nord ou encore la musique gospel et les références au sado-masochisme ! Quand on vous dit que c'est un univers musical très riche - et un peu lugubre, je vous l'accorde ! Mais pas réductible à cela !

Ceci explique le succès de l'album tant vis-à-vis du public qui a répondu largement présent que dans les critiques des professionnels ! Lady Gaga a fait l'effet d'un météore que la chaîne musicale avec son succès rapide, foudroyant et inattendu ! Une artiste de plus très charismatique !

C'est un must que vous vous devez d'avoir écouté et réécouté ! Moi il fait partie de ma discothèque !

A bientôt !

The Fame Monster - Lady Gaga

See comments