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War - U2

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Qui ne connaît pas le groupe de rock irlandais U2 ? Avec notamment la grande figure de Bono, toujours engagé dans maintes causes politiques et humanitaires ! Nous n'allons pas revenir ici sur l'histoire du groupe depuis sa formation mais poser le focus sur un de ses plus célèbres albums, le troisième album studio, War, sorti le 28 février 1983 !

War  est le plus impertinent des albums de U2 jusqu'à présent, étendard de toute une génération avec surtout deux de ses titres parmi les plus connus de la formation, "Sunday Bloody Sunday"  - sur la guerre civile en Irlande du Nord - et "New Year's Day" ! Toujours et déjà l'engagement politique ! Un opus combattif donc !

U2 sortait alors de la tournée liée à son précédent album October, galette qui avait connu un succès mitigé ! Il s'agit dès lors de se relancer et de travailler sur un nouveau disque. Le groupe s'adjoint les services de Jimmy Destri, claviériste de Blondie ou encore de Sandy Pearlman qui a travaillé avec The Clash ! Steve Lillywhite est à la production.

Le premier titre à naître des sessions d'enregistrement est "The Refugee", morceau très pêchu et à message !

War  est véritablement le disque qui va faire passer U2 du statut d'espoirs du rock à celui de stars mondiales ! Il faudra désormais compter avec Bono et The Edge !

Cet album doit, dans l'esprit du groupe, décrire leur époque, la fin de la Guerre Froide - dont on ne sait pas - mais on le pressent devant l’essoufflement de l'URSS ! - que c'est la fin ! Mais pas la fin de l'Histoire, n'en déplaise à Fukuyama ! En 1983, il y a encore de nombreuses crises dans le monde comme la course aux armements, tensions avec l'IRA, guerre des Malouines...

L'album se compose de dix chansons - ce qui est peu ! - mais quelles chansons ! Ca s'ouvre fort avec "Sunday Bloody Sunday" - un style direct d'une rare intensité caractérise ces titres ! Le disque ne traite cependant pas que de la guerre mais aussi de l'amour sous toutes ses formes : "Faites l'amour, pas la guerre !".

"Seconds" est une chanson qui parle de la prolifération nucléaire - et place pour la première fois The Edge en interprète principal.

"New Year's Day" avec son introduction au piano et ses déchirures de guitares au refrain est désormais un titre mondialement célèbre. Tout comme l'est son clip. Clip qui symbolise bien le "rock héroïque" de U2 !  La chanson puise ses origines dans une chanson d'amour de Bono à sa femme puis fut plus tard dédiée à Lech Walesa et à son syndicat contestataire en Pologne, Solidarnosc ! On ne perds jamais de vue l'engagement politique avec U2 !

"Like A Song" est le morceau le plus violent de l'album où Bono s'en prends aux critiques musicales et aux punks guère crédibles à cette époque.

"Drowning Man" est une ballade. "Two Hearts Beat as One" avec son clip tourné devant le Sacré-Coeur à Paris, est une chanson d'amour écrite durant la lune de miel de Bono aux Bahamas. "Red Light" voit lui la contribution des trois chanteuse du groupe Kid Creole and the Coconuts qui apportent une touche féminine à l'album? "Surrender" est un morceau complexe écrit par Bono qui parle de la drogue pù il est dit qu'il faut savoir abandonner ce qui est mort en soin sa part d'ombre !

La chanson "40", enfin, avec son refrain "How long to sing this song" clôture l'album et fera de même pendant longtemps pour les concerts de U2.

Un album qui fait aujourd'hui l'unanimité ! Pourtant les critiques furent plus mitigées à sa sortie ! On eut évidemment droit à une tournée promotionnelle, les membres de U2, Bono en tête, étant de grandes bêtes de scène - qui attira les foules et contribua à la renommée du groupe !

Aujourd'hui War est une des pierres angulaires des années 1980 ! Une œuvre d'art, un des 1001 albums qu'il faut avoir écouté dans sa vie" ! Je possède cet album depuis ma jeunesse et à l'époque de son achat, dans les années 1990, n'avais pas été plus emballé que cela mais avec la maturité, et en le réécoutant aujourd'hui, je dois dire que c'est "du tout bon" !

Pour votre culture musicale, un passage obligé !

A bientôt !

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The Savage Sword of Conan - Tome 2 : Le Colosse Noir

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Parlons peu mais parlons bien du tome 2 de la collection Hachette The Savage Sword of Conan qui reprends l'intégrale des comics du Barbare de Robert E. Howard, publié par Marvel à partir de la moitié des années 1970 ! Ce tome 2, donc, reprends des récits publiés en 1974 dans les numéros 1 à 4 du comics original éponyme !

On commence avec "L'Anathème du Mort-Vivant" qui est une "variation" sur un récit d'Howard mettant en scène Dark Agnès de Chatillon et son ami John Stuart, dans la France du XVIème siècle remplacés ici sous la plume de Roy Thomas, Red Sonja - Sonia la Rousse - et notre cher Conan dans la cité des voleurs de Zamora !

Dans ce premier récit du volume, le héros, Conan a alors 26 ans et exerce la profession de mercenaire. A l'est, par delà la mer continentale de la Vilayet, les armées de l'empire de Touran, menées par Yezdigerd, héritier du trône, harcèlent les têtes couronnées des cités-États d'Hyrkanie. A l'ouest, à Ophir, Koth et en Némédie, des guerres font aussi rage, comme toujours !

Voilà pour le contexte, Conan s'avance fièrement dans les rues du souk de Zamora et tombe sur des voleurs du coin qui agressent des prêtres ! notre héros tombe alors sur le cadavre du sorcier Costranno, exécuté en place publique à l'instigation de Berthilda la Brythunienne, corps récupéré par ses adeptes et dont on a aussi tranché le doigt bagué, source de son pouvoir et de son immortalité !

Le sorcier - qui se révèle en fait être une sorte de vampire, revient à la vie et menace Berthilda dans sa propre demeure ! Conan et Sonja vont neutraliser le méchant et protéger la femme dénonciatrice qui se montrera peu reconnaissante ! Mais Costranno est-il définitivement mort ? Rien n'est moins sûr !

Ce sont John Buscema et Pablo Marcos qui illustrent cette histoire !

Les deuxième - "Le Colosse Noir"  - et troisième récits - "Le pic du dieu-Lune" forment une saga qui se déroule au royaume de Khoraja, dirigé par une régente, la princesse Yasmela. Conan, âgé de 27 ans, est toujours mercenaire, sous les ordres de Malthom le Némédien où il lutte précisément contre les armées de la régente !

Or Yasmela est hantée toutes les nuits par une créature démoniaque, Natohk, un autre sorcier enfermé durant des éons dans une prison millénaires et qu'on a maladroitement délivré de sa captivité ! Le méchant - qui se déplace sur une parodie de chameau ailé, murmure chaque soir des obscénités à la princesse qui, sur les conseils du dieu Mithra, fait du premier venu - en l’occurrence, ça tombe bien car c'est Conan, le nouveau chef de ses armées !

Une bataille rangée a lieu entre les troupes de Conan et les forces de Natohk qui se termine dans un mausolée où Conan doit utiliser tous ses talents guerriers !

Dans le troisième récit, Conan part en Ophir, au pic du dieu-Lune délivrer Khossus, le frère de la princesse Yasmela, le dirigeant légitime, retenu prisonnier ! Notre Barbare devra aussi compter avec l'opposition de guerriers de Koth, menés par le brutal Sergius et avec la trahison d'une servante jalouse de Yasmela !

Pour ces deux derniers récits, c'est toujours Roy Thomas au scénario et John Buscema au dessin, assisté d'Alfredo Alcala et à nouveau Pablo Marcos !

C'est toujours Roy Thomas, le maître d'œuvre de ces comics Conan qui officie sur "Le Démon des cimes", assisté cette fois du dessinateur Tony de Zuniga dans un récit d'après une nouvelle de Bjorn Nyberg.

Conan a 21 ans, dans cette histoire, et se dirige vers l'est vers le puissant et opulent royaume de Touran, peuplé des Hyrkaniens qui des siècles auparavant se sont aventurés de l'autre côté de la mer continentale du Vilayet. A Aghapur, la capitale, Conan s'est  vu proposer le choix entre les geôles et être enrôlé dans l'armée touranienne. Il choisit la deuxième option et, d'abord soldat ordinaire, entre rapidement dans la garde du roi où il apprends beaucoup sur les arts de la cavalerie et de l'archerie. Désiré par la femme du commandant dont il dépends, Conan est premièrement affecté à la protection d'un convoi de commerce jusqu'à ce qui l'amène à approcher la tribu sauvage Khozgari.

Dans ces montagnes, Conan est confronté aux Khozgari et prends en otage la petite-fille de leur roi, Yolinda, qu'il escorte à travers les terres sauvages du peuple rebelle de la colline. Le duo va bientôt être confronté à un autre peuple, plus ancien et aussi maléfique dont le chef rêve de s'accoupler avec Yolinda pour perpétrer sa race déclinante ! Dans leur temple, Conan doit une fois de plus affronter une horreur démoniaque du fond des âges !

Le dernier récit - par Roy Thomas et John Buscema et Alfredo Alcala - s'intitule "Les Ombres sous la Lune". L'armée dont faisait partie Conan, sous les ordres d'un prince rebelle de Koth et qui visait à renverser Strabonus, est démantelée suite à un accord entre le prince et le dirigeant et notre héros et ses frères d'armes se retrouvent désœuvrés et forment alors les Libres Compagnons qui harcèlent les frontières de Koth, Zamora et Touran. Puis, la force armée atteints les steppes à l'ouest de la mer de la Vilayet et Conan s’adjoint les brigands Kozaks.

Mais la coalition des Kozaks et les Libres Compagnons est complément éradiquée et notre Barbare, du haut de ses 28 ans, est le seul à en réchapper ! Il commence par terrasser le commandant du roi Yildiz, un certain Shah Amurath, lequel poursuit Olivia, une princesse d'Ophir dont il a fait son esclave.

Le couple improvisé de Conan et Olivia se réfugie alors sur les eaux et accoste sur une île où ils découvrent un ancien temple peuplé de statues de fer noires comme l'ébène ! De plus, un terrible monstre erre dans cette jungle et Conan ne tardera pas à faire parler l'acier contre la bête. Débarque alors une bande de flibustiers hétéroclite à bord d'une galère hyrkanienne volée. La barque de nos amis, Conan et Olivia ayant été mise en charpie par la monstre, Conan tente sa chance auprès des pirates ! Hélas leur chef n'est autre que Sergius le Kothien que Conan avait laissé pourrir dans une cellule dans "Le pic du dieu-Lune" !

Conan pourfends et élimine Sergius et devient légitime en tant que nouveau chef des flibustiers mais ceux-ci ne l'entendent pas tous ainsi ! Il le deviendra pourtant et repartir à la tête du navire et de ses hommes, accompagné d'Olivia, par un jeu de rebondissements et grâce à l'intervention des statues de fer revenues à la vie, les "Ombres sous la Lune" !

On le voit, l'univers d’Épée et sorcellerie de Conan est complexe, et pas que de la simple baston ! Ce genre mêle empire antédiluviens à la Clark Ashton Smith, horreurs maléfiques à la  Lovecraft et enfin ajoute des duels à l'épée dans la tradition des romans de Mousquetaires et de bretteurs à la Dumas ! Je suis très loin d'être un spécialiste de Conan - d'autant que l'ordre chronologique de publication des récits n'est pas l'ordre chronologique de survenue des événements ! On s'y perds un peu et il vaut mieux prendre des notes ! Mais bon, une fois que j'aurais lu les 75 tomes de cette Collection Hachette, je devrais y voir plus clair ou pas ?!

A bientôt !

The Savage Sword of Conan - Tome 2 : Le Colosse Noir

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Expériences de lectures à la Guérinière

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[Dans le cadre d'un Atelier d'écriture pour le cinquantenaire de la Bibliothèque de la Guérinière]

Pour qui pousse la porte de la Bibliothèque de la Guérinière, fondée en mai 1968, année contestataire, c’est prendre un ticket pour une invitation au voyage ! Accueilli par d'aimables « Gardiens des livres », le curieux, aguiché par la perspective de côtoyer le savoir et la fiction, trouve à sa disposition des milliers d’ouvrages de tout genres, romans, essais, BD, livres d’arts,…

Mais la nuit, lorsque les lumières s'éteignent et que les portes se ferment, les précieux tomes de papier s’éveillent et vivent une existence parallèle. Des êtres hétéroclites se faufilent hors de ces pages et discutent entre eux, échanges sur leur destins.

En ces lieux, il est encore possible de Croire au merveilleux avec Christophe Ono-dit-Biot ou comment les classiques grecs sauvent un suicidaire, le journaliste César, abordé par Nana avec laquelle il tente déjà un expédition dans le rayon « Mythologies » tandis que les pages du livre nous invite sur les rives de la Mer Égée et se termine au « dernier Pays Civilisé ».

De son côté, Karine Tuil nous fait partager son Insouciance et nous relate une époque où « les humoristes étaient drôles. »

D’innombrables livres nous font découvrir les « Territoires de l’imaginaire » . Il suffit de scruter les rayonnages, de tendre la main vers les précieux opus et de solliciter les services des dévoués bibliothécaires.

Bien cachée parmi d’autres ouvrages, Virginie Despentes souffle un vent d’anarchie à travers son Vernon Subutex. Le génial DJ vit sans liens ni attaches et nous invite à le suivre entre les lignes.

Mais Vernon n’est pas un perdant, contrairement à Cyril de Stéphane Lavarenne, empêtré dans la dépression décrite avec humour dans son Journal d’un looser ! Et dont le lecteur trouve un plaisir à se délecter sans culpabilité.

Cessons de broyer du noir et fuyons la Berezina avec Sylvain Tesson en traversant la rivière du même nom sur les traces des soldats de la Grande Armée ! L’odeur du gas-oil provenant du réservoir du side-car du baroudeur est perceptible entre les pages.

Si l’on peut se demander si Tesson est un héros, Olivio et sa mère clament haut et fort Nous serons des héros en page titre du livre de Brigitte Giraud qui nous avait préalablement affirmé J’apprends !

De ces bouquins, jaillissent des leçons de vie ! La lecture est un enchantement et depuis cinquante ans la Bibliothèque de la Guérinière y contribue !

Expériences de lectures à la Guérinière

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Alix Senator - Tome 3 : La Conjuration des Rapaces

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Les aventures d'Alix se prolongent en 12 avant J.-C. sous le règne d'Auguste et sous la plume de Valérie Mangin ! On retrouve donc un Alix qui a passé la cinquantaine alors que dans le même temps, le Studio Martin continue les péripéties d'Alix sous Jules César !

Dans le précédent tome - le tome 2 intitulé "Le Dernier Pharaon", Alix découvrait que Césarion, le fils de César et Cléopâtre était encore en vie et conspirait contre l'Empereur ! Il retrouvait aussi son cher ami Enak, supposé disparu mais qui s'était en réalité exilé dans le désert d’Égypte !

Une enième conjuration contre Auguste prenait corps à Rome même qui donne le titre de ce tome 3 : "La Conjuration des Rapaces". Alix lui revient sain et sauf d’Égypte mais est mis sur la touche par Auguste et son compagnon Enak - parcequ'il a jadis soutenu Cléopâtre et Marc-Antoine durant la Guerre civile est jeté au cachot ! Les choses vont même plus loin puisque le princeps décide de déchoir Alix de l'ordre sénatorial et de le priver de tous ses biens !

Alix est aussi en conflit contre Kephren, son fils adoptif et fils d'Enak. Le garçon ne reconnaît pas son père biologique et est en pleine révolte ! A cela s'ajoute enfin le fait que Titus, l'autre fils d'Alix est mis en prison après une rixe avec des fils de sénateurs qui diffamaient Alix "le Gaulois" !

Que va faire Alix ? Va-t'il rester fidèle à Auguste - celui qui a vengé son ami César - et auquel il n'hésite pas à parler avec franchise ! Ou va-t'il rejoindre la Conjuration des Rapaces comme on le lui propose ? Les Conjurés projettent d'assassiner le dirigeant de Rome !

Mais voilà qu'Auguste préside une séance au Sénat et que Césarion - Ptolémée César - s'avance pour réclamer son du à la tête de la Conjuration ! Auguste trépassera-t'il ou saura-t'il retourner la situation ? Et quel rôle va jouer Alix dans tout cela ?

Voilà ! Un album qui respecte certains éléments de l'Histoire antique ! On retrouve aussi Livie, Lidia, Julia, Postumus, Tibère,...Mais qui sait "tirer parti des zones d'ombres" pour tisser son intrigue ! Je vous renvoie à mes billets sur l'Histoire de la Rome impériale !

Je pense le plus grand bien de Valérie Mangin à qui on doit aussi la série Abymes  en trois tomes chroniqués ici ! Le dessin est aussi magnifique et réalisé par le talentueux Thierry Démarez !

On est dans un style différent de la série classique ! Niveau dessins et surtout niveau scénario qui est bien plus moderne que l'original - un peu dans le style Game of Thrones ! Bref, c'est bien plus adulte ! J'adore !

Je vous dis à bientôt pour des analyses sur les tomes du Cycle II !

PS : Pour le moment, six tomes sont parus et onze tomes au total sont dans les cartons !

Alix Senator - Tome 3 : La Conjuration des Rapaces

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Operation Stealth - Delphine Software

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On a vu dans des billets précédents que le jeu vidéo d'aventures avait été redéfini dans la seconde moitié des années 1980 - en passant du type "mode texte" au type "Pointer-et-cliquer". Lucasfilm Games/LucasArts fut le principal artisan de cette révolution ! En France toutefois la jeune société Delphine Software, à l'aube des années 1990, s'engouffra dans la brèche !

Delphine Software fut fondée en 1988 et dirigée par Paul de Senneville et Paul Cuisset. Elle a disparu en 2004 !

Paul Cuisset est l'un des lead-concepteurs des grands succès de la jeune société dès le départ ! On lui doit Les Voyageurs du temps et Operation Stealth en 1990 et Croisière pour un cadavre en 1991 !

Operation Stealth est donc un pointer-et-cliquer de Cusset sorti en 1990 sur Amiga, Atari ST et DOS ! Pour une fois, je n'avais pas la version piratée mais bel et bien la boite originale sur Atari ST ! Je parvenais à finir le jeu non sans m'aider des Tips alors disponible sur le minitel et le 3615 Gen4 (ou Joystick je ne sais plus très bien !?).

En 1990, la Première Guerre du Golfe va bientôt commencer ! Ce sera un déchaînement de technologie militaire ! Quel est le rapport avec notre jeu vidéo ? Il est essentiel ! Un avion va être sur le devant de la scène durant ce conflit, ce sera le chasseur furtif Lockheed Martin F-117 - un avion indétectable aux radars !

Dans le jeu, vous incarnez un agent secret - qui tient de James Bond ! D'ailleurs, aux Etats-Unis, sous licence Interplay/U.S. Gold, ce jeu a été vendu sous le titre James Bond : The Stealth Affair ! Mais à la base ce n'est pas une aventure de James Bond !

On retrouve pourtant les gadgets, les péripéties, l'humour des James Bond ! Ici, votre héros donc est l'agent de la CIA John Glames, chargé de mener une enquête au Santa Paragua, une république bananière d'Amérique latine, au sujet du vol de l'avion furtif sur une base militaire !

Toujours par rapport à James Bond, John Glames reprends certaines de ses mimiques ! Pourtant l'adaptation aux USA comporte des incohérences, la principale étant que l'agent 007 passe du MI6 à la CIA !

Un jeu très divertissant pour des heures d'aventures ! Une réalisation soignée pour des graphismes un peu cartoon ! Le soft est à la hauteur et du niveau des productions Lucasfilm Games ! A l'époque, j'avais adoré cette réalisation !

A bientôt !

Operation Stealth - Delphine Software

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Dragon Ball Super - Tome 3 : Le plan "Zéro humain" - Toriyama & Toyotaro

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On revient aujourd'hui sur la série de manga Dragon Ball Super qui est un brillant prolongement de la collection originale de 42 volumes de Dragon Ball ! Parallèlement aux mangas, où Toriyama scénarise toujours et chapeaute un jeune dessinateur pas dépourvu de talent, Toyotaro, dans un style graphique très proche de celui du maître mangaka ! - on a aussi un anime de Dragon Ball Super par la vénérable TOEI Animation ! Pour moi et pour beaucoup cependant, le manga dont il est question ici est beaucoup plus intéressant que l'anime ! L'histoire connaît en effet quelques variantes entre les deux supports !

Je consacrerais en temps et en heure des billets/articles sur l'anime Dragon Ball Super ! En attendant, vous pouvez toujours aller visionner les vidéos des Youtubeurs spécialisés, "DBTimes" ou "LeChefOtaku" !

Parlons ici du Tome 3 de Dragon Ball Super, paru en VF fin janvier 2018 ! Il reprends le récit là où on l'avait laissé précédemment ! Le Trunks du Futur a débarqué à nouveau dans le présent car un mystérieux individu nommé "Black" qui semble être une version maléfique de Son Goku a annihilé tous les humains dans les années à venir - d'où le titre !

Nos amis, le Trunks du Futur, Son Goku, Vegeta, le Dieu de la Destruction Beerus et l'Ange Whis s'interrogent sur les origines de Black ! A côté de cela, on suit un Kaïo du Nord de l'Univers 10, un certain Zamasu, aux idées un peu intégristes !

Ce nouveau manga de Toriyama introduit les univers parallèles dans l'histoire de Dragon Ball, à l'image de ce qui se fait depuis des décennies dans les comics ! Le principe est génial et cela multiple d'autant les possibilités de narration !

De ce fait, on va se retrouver avec plusieurs versions du problématique Zamasu, dont certaines passent entre les dimensions ! Des voyages dans le temps créent aussi des dimensions supplémentaires ! On se retrouve donc avec plusieurs versions du concept "scientifique" d'univers parallèles : les univers-bulles ou les temporalités alternatives !

Goku, Vegeta et le Trunks du Futur vont avoir fort à faire contre Black et finalement vont opter pour un repli stratégique, Son Goku ayant une tactique en tête ! On a aussi dans ce tome une nouvelle transformation de Super Saiyan, le "Super Saiyan Rosé" !

C'est très prometteur côté scénario et le dessin tient la route ! Quand on sait ce qu'il y a par la suite dans l'anime, "Le Tournoi du Pouvoir", encore a venir dans le manga, on a hâte !

Bref, si les fans de Dragon Ball peuvent se dispenser de l'anime, on ne saurait faire l'impasse sur ce nouveau manga ! Excellent !

A bientôt !

Dragon Ball Super - Tome 3 : Le plan "Zéro humain" - Toriyama & Toyotaro

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Star Wars : Le côté obscur de l'Amérique - Thomas Snégaroff

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De nombreux essais ont été écrit sur La Guerre des Étoiles ! Le petit livre de Thomas Snégaroff, historien et enseignant à Sciences-Po Paris, intitulé Star Wars : Le côté obscur de L'Amérique replace la Saga de George Lucas (les six premiers films du moins !) dans son contexte et en perspectives !

On connaît le parallèle entre Star Wars et nos conflits plus terrestres. Lucas a puisé à toute une vaste étendue de références, depuis les mythes antiques, arthuriens, Le Héros aux mille visages  de Joseph Campbell mais aussi dans des événements historiques - en particulier la Seconde Guerre mondiale. Les costumes et les mentalités des officiers impériaux ne sont pas sans rappeler les nazis ! En fait, chacune des deux premières Trilogie est en phase avec son époque. Voyons cela !

Star Wars est considéré - à juste titre même si c'est réducteur ! - comme une œuvre de la contre-culture par un jeune cinéaste indépendant en face des grands studios Hollywoodiens. La Saga résonne avec une Amérique en pleine période de troubles ! On sort de la Guerre du Viet-Nam où les Etats-Unis passent pour un oppresseur pourtant censés mener une guerre juste et subissant en outre une défaite militaire en plus d’idéologique ! Ainsi les Ewoks de l’Épisode VI ont des points communs avec les Viet-Congs face à une armée ultra-moderne qu'ils vont pourtant défaire !

Le Trilogie Classique - celle de 1977 à 1983 reflète ce conflit asiatique des années 1960 et 1970 ! De même, le réalisateur et créateur de la Saga a avoué s'être inspiré de Richard Nixon - entre autres ! - pour créer le personnage de l'Empereur - le politicien calculateur qui n'hésite pas à mentir et utilise la peur comme ressort ! Viet-Nam et Nixon sont donc des sources d'inspirations pour le conflit entre les Rebelles et l'Empire des Épisodes IV à VI !

La Prélogie elle puise plus ses sources dans les lendemains et conséquences du 11 septembre 2001, le Patriot Act et les Guerres en Afghanistan et en Irak ! Là encore restrictions de libertés aux USA comme dans l'Empire Galactique ! Les films de 1999 à 2005 montrent comment une démocratie bascule en dictature, là encore en jouant sur la peur et en utilisant le mensonge !

Thomas Snégaroff montre donc que l’œuvre de Lucas et un reflet de la situation aux Etats-Unis et c'est pourquoi ces films sont si profondément ancrés en nous ! La Guerre des Étoiles avertit et mets en garde ! Elle est donc une œuvre progressiste ! Mais elle a des côtés réactionnaires et conservateurs !

L'auteur du livre - qui connaît bien son sujet ! - constate que dans ces deux moments, défaite du Viet-Nam et chute des Tours du World Trade Center, il y a eut par la suite un mouvement de revirilisation - à un moment ou un autre aux Etats-Unis ! Après la défaite du Viet-Nam, l'heure était à la négociation et à l'apaisement et Jimmy Carter fut élu ! Mais par la suite, on l'accusa d'être un président "faible" et il fallait montrer qu'on avait des burnes ! En même temps qu'on découvrait les traumatismes dont souffraient les vétérans du Viet-Nam - qu'on montrait dans le film Rambo de Ted Kotcheff - on élisait Ronald Reagan, dirigeant qu'on voulait fort et qui marquait un retour du conservatisme ! On définissait alors l'"Empire du Mal" qui était l'Union Soviétique !

Les années 1950 étaient également vues comme une période où on savaient se montrer fort - avant que l'URSS ne deviennent vraiment trop menaçante, acquiert la bombe atomique à son tour et lance Spoutnik ! Le film Retour vers le futur idéalise ces années ainsi que l'autre métrage de Lucas, American Graffiti !

Par rapport  à l'industrie du cinéma elle-même, la post-défaite vietnamienne inaugure un âge plus complexe avec des films plus sombres, basés sur des anti-héros , période qu'on a appelé "Le Nouvel Hollywood" ! En quelque sorte, Star Wars - Épisode IV- Un Nouvel Espoir - enterre cette période cinématographique et signe un retour du père et des repères - annonce ainsi paradoxalement Reagan - qui n'est pourtant pas le choix politique de Lucas ! Les films ne racontent-ils pas comment le héros Luke Skywalker obtient  la rédemption de son père Anakin pour ses péchés ? Si c'est un peu ça et c'est ce que montre brillamment notre essayiste !

Bien entendu, la démonstration du livre est plus étayé que cela et je vous encourage à le lire d'autant que c'est un petit essai qui ne coûte pas trop cher et est extrêmement pertinent je trouve !

Voilà ! Je vous fait ici régulièrement des articles sur les récits de l'Univers de Star Wars - récits qui ont pour fonction de divertir ! Comme on le voit ici, il est aussi possible de réfléchir sur cette œuvre ! Quoi que je n'irais tout de même pas jusqu'à fonder une dissertation de mon cours de Philosophie - en Esthétique ! - sur cette seule œuvre ou sur la culture pop uniquement comme l'ont fait des collègues de mon promo ! Je garde ce genre d’aparté pour mon blog car ici on est entre nous et pas dans le cadre académique !

A bientôt !

Star Wars : Le côté obscur de l'Amérique - Thomas Snégaroff

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San Andreas - Brad Peyton

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Les films catastrophe se veulent des divertissements à grand spectacle ! Ils étaient à la mode dans les années 1970 - je ne reviens pas sur les modèles du genre d'alors (La Tour infernale, L'Aventure du Poséidon, Airplane...), firent un come-back dans les années 1990 (Volcano, Twister, Armageddon,...) et reviennent encore une fois sur le devant de la scène après 2010 (2012 par exemple !). San Andreas de Brad Peyton, film de 2015 s'inscrit dans cette logique !

Un ami bibliothécaire, Jean-Philippe, m'avait parlé de ce San Andreas comme d'un horrible nanar plein de clichés ! Il est vrai qu'il les accumule et les personnages sont très caricaturaux ! Pour ma part, il y a un autre problème, je n'aime pas trop les films qui montrent des morts de masse ! c'est montrer un mépris pour la vie humaine que de l'afficher ainsi en spectacle à mon avis ! Mais bon, c'est ce que fait le journal télévisé tous les jours et là, ce n'est pas de la fiction hélas !

Dans le rôle principal, on retrouve le monolithique Dwayne Johnson qui incarne Ray Gaines, un sauveteur, modèle de courage et de probité ! Mais Ray est en instance de divorce car l'une de ses deux filles est morte par noyade dans un accident et il n'a pas pu la sauver !  Sa femme, Emma, jouée par Carla Gugino, est en passe de se remettre en couple avec l'homme d'affaires Daniel Riddick, joué par Ioan Gruffudd (plus héroïque en Reed Richard dans les films des 4 Fantastiques !). Pour compléter le tableau, il y a la débrouillarde Blake, jouée par la jolie Alexandra Daddario - qui tient bien de son héroïque sauveteur de père et qui est fille unique depuis la mort de sa sœur Mallory.

La Faille de San Andreas est comme une Épée de Damoclès au dessus de la Côte Ouest des Etats-Unis entre Los Angeles et San Francisco qui dans le film va être secouée par un tremblement de terre d'amplitude 9,6 sur Richter ! Avec toutes les joyeusetés qui l'accompagne, tsunami, scènes de pillages et incendies ! La famille Gaines va se retrouver prise au cœur de la tourmente !

Et c'est bien là le côté "manichéen" du film ! Évidemment, le nouveau compagnon de la femme de Gaines se révèle un lâche et meurt misérablement tandis que Ray est un véritable Superman qui sauve tout le monde - mais surtout sa famille ! Il est censé être le chef des secouristes et pourtant il ne se préoccupe que des siens ! Déjà, cela c'est très discutable ! Il retrouve assez vite sa femme et les deux se mettent en quête de Blake qui ne se débrouille pas si mal pour sa part !

Un tsunami survient et Blake manque de finir noyée comme sa sœur ! Ray rejoue donc la scène tragique avec son autre fille ! Parviendra-t'il à la sauver cette fois ? Ce n'est pas un scénario, c'est une démonstration !

A part cela, il y a des scènes de destructions massives avec moults effets spéciaux pas trop ratés pour le coup ! Les villes sont complétement détruites et à la fin du film, la famille Gaines, à nouveau réunie, contemple les secours qui s'organisent sous le soleil couchant ! Ray déclare alors " nous allons reconstruire !" tandis que flotte la bannière étoilée ! Ce qui est un peu "too much" je vous l'accorde ! Je pourrais même dire carrément risible mais je suis dans un bon jour !

Ce film est bien comme me l'avait dit Jean-Philippe, un "gros cliché" ! Cependant je m'attendais à pire, ayant été bien "conditionné" par mon ami ! Ça se regarde mais cela s'oublie vite !

A bientôt !

San Andreas - Brad Peyton

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Des Réflexions à foison - VI

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Je vous livre ici à nouveau quelques unes de mes pensées ! Et oui ! Je réfléchis parfois !


Le Monde est dans notre Esprit.

(14/10/2013)


Pour accéder à des vérités supérieures comme une prise de conscience de son soi, il faut un « déphasage » ! Ainsi lors de crise, il faut un déphasage – recul- par rapport à la société (cas des marginaux, des précurseurs, des révolutionnaires…) et pour se connaitre soi-même, la maladie mentale peut constituer ce genre de déphasage ! A condition d’un retour à la « normale » après ce déphasage. Prise de conscience puis retour critique !

(17/10/2013)


La souffrance apparaît avec la Vie et le mal avec l’Homme.

(18/10/2013)


L’individu est riche d’altérité. Sans même prendre en considération l’inconscient, on n’est jamais le même à aucun moment de sa vie et de plus, nous portons des masques sociaux en fonction de nos interlocuteurs !

(20/10/2013)


Ce sont les gens qui ne savent rien qui ont des certitudes.

La connaissance entraîne le doute

(Et le doute détermine la connaissance. Descartes ?)

(26/10/2013)


Comment appréhender Dieu et les intermondes ? Plus généralement l’Invisible ?

Il y a des choses que la science ne peut prouver car elle se base sur l’expérimentation et sur ce qu’elle voit ! Or ces choses précitées sont-elle des réalités … ou pas du tout du fait qu’on ne peut les « toucher » par nos sens, par une méthode empirique.

La science se fonde-t-elle sur l’empirisme. Sur l’observation oui !

Ressortent-elle donc à contrario de notre imagination ? Peut-on les former dans notre esprit comme des idées ?

Les idées de Platon. Idéalisme et empirisme. Idéalisme et matérialisme. Matérialisme et empirisme…

Un autre sujet à creuser !

(27/10/2013)


Pour être heureux, il faut croire en quelque chose de supérieur à soi.

L’Humanité !?

(28/10/2013)


Peut-on imaginer que la matière, l’Univers et tout ce qui est soit né du rien ?

Comment concevoir ce rien qui précède l’existence de l’Univers ? Dès lors qu’on tente de l’imaginer, on tente de se le représenter donc on donne une forme – et un nom – à ce qui n’en a pas !

Or le point zéro est indicible. Peut-être même – en tout cas dans l’état actuel de nos sciences – par les mathématiques !

(01/11/2013)

Sur ces mots - pleins de sagesse ? - que je livre à votre sagacité, je vous dis à bientôt !

Des Réflexions à foison - VI

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Le Schtroumpf financier - Peyo

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Le Schtroumpf financier, album paru en 1992, contenant une seule longue histoire de 44 pages ! - est le seizième album des Schtroumpfs et de fait le dernier réalisé par Peyo lui-même, le grand artiste, en proie depuis des années à de graves problèmes de santé, devant s'éteindre en décembre de cette année-là d'une crise cardiaque !

Peyo renouait ainsi avec les albums des premiers temps ! Il fut un peu dépassé par l'aspect merchandising toujours grandissant de ses Petits Lutins Bleus ! Sa société, Cartoon Création, gérait alors 2000 contrats de licence ! Peyo était exténué et avec le dessin-animé d'Hanna-Barbera - sur lequel il n'avait pas un contrôle total - les Schtroumpfs étaient devenus un produit pour les enfants au dépends des 7 à 77 ans des origines ! Avec Le Schtroumpf financier, nos petits héros retrouvaient leur public du début !

Dans cet album, brillant et moins enfantin que les deux ou trois albums précédents - et d'un très bon cru ! - la discorde est introduite une nouvelle fois dans le village des Schtroumpfs ! Le Grand Schtroumpf est victime d'un accident de labo et de fil en aiguille, un de nos petits ami va trouver le mage humain Homnibus pour qu'il concocte un remède pour le chef du village alité ! L'émissaire du village de nos héros se rends alors dans une ville avec Olivier, le valet d'Homnibus ! Il est assez plaisant de voir des humains - ce qui est, en aussi grand nombre, la première fois dans un album des Schtroumpfs hors des albums Johan et Pirlouit !

Notre émissaire Schtroumpf va découvrir l'argent chez les humains ! Revenu au village - où tout repose sur la notion mal comprise de gratuité, celui qui devient le Schtroumpf financier fabrique de la monnaie et instaure l'argent ! Désormais tout s'achète et se vends et nos lutins découvrent le travail  - ce qui ne plaît évidemment pas au Schtroumpf paresseux !

Évidemment, tout va aller de travers pour la petite société jadis idyllique ! Certains s'enrichissent et d'autres s'appauvrissent ! Le boulanger, le bricoleur ou le paysan font du bénéfice mais pas le musicien ou le poète ! Et la Schtroumpfette n'est même pas payée pour ses tâches ménagères et médicales ! Peyo explore tous les aspects - comme l'endettement, le pot de vin ou le prêt à usure ! - du capitalisme dont il livre une féroce critique !

Au bout du compte, les Schtroumpfs reviennent à la raison et rejettent l'argent ! La morale de l'histoire revient au Grand Schtroumpf qui déclare que '"l'argent est une invention des humains pour les humains !" Et tout se termine par un concert avec des pièces de monnaie refondues en instruments de musique !

Je découvre actuellement ces "nouveaux" albums des Schtroumpfs ayant lâché la série en 1984 ou par là ! Ce seizième album est une très bonne surprise pour moi et/car il est d'une grande qualité ! Peyo était assisté au dessin et à l'encrage par Alain Maury et Luc Parthoens ! J'espère que les albums suivants - sans Peyo - ne verront pas une baisse de qualité ! Apparemment , les Schtroumpfs ont su négocier ce virage car des dizaines d'albums sont sortis depuis ce fatidique mois de décembre 1992 !

A bientôt !

Le Schtroumpf financier - Peyo

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