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House of X/ Powers of X - Jonathan Hickman

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Franchise à succès de l'éditeur Marvel, les X-Men et les mutants stagnaient depuis quelques années ! Or voilà qu'avec ses deux séries House of X  et Powers of X, Jonathan Hickman apporte une véritable Révolution aux enfants de l'atome !

Pendant longtemps, le rêve de Charles Xavier a été que les mutants s'intègrent aux humains et se fassent aimer par eux. Mais il a finit par comprendre que c'était un rêve vain ! Désormais, les mutants vont devenir une véritable nation, avec une culture, une technologie, des lois et un conseil dirigeant. Tous les Homo superior se retrouvent alors que l'île-mutante de Krakoa et propose à l'Humanité des médicaments miracles issues d' île en échange de la reconnaissance par l'ONU.

Jonathan Hickman nous livre ici un récit circulaire, sophistiqué et avec de nombreux flash-backs ! Il s'était déjà illustré précédemment sur les Fantastic Four, les Secret Warriors et les Avengers dans autant de récits géniaux qui avaient fait date en leurs temps ! Son scénario brillant est excellemment mis en images par Pepe Larraz et R.B. Silva qui donnent ici le meilleur d'eux-mêmes. C'est novateur dans tous les sens du terme - avec des planches conceptuelles explicatives et une très bonne traduction que KGBen que j'ai eu l'occasion de rencontrer personnellement par le passé alors qu'il traduisait Superman.

Une des grandes surprises de ce récit est le rôle central donné  à Moira MacTaggert qui est en réalité une mutante possédant le pouvoir de réincarnation et qui en est à sa dixième vie ! Elle est même plus importante que Xavier et Magneto voire l'initiatrice de la Nation Mutante. L'histoire se déroule sur différente temporalités et utilise de nombreux concept de la science-fiction, mettant par exemple le principes des robots tueurs de mutants Sentinelles en phase avec les éléments venus du transhumanisme. On se retrouve ainsi aussi 100 ans dans le futur où les derniers mutants luttent contre l'alliance entre les hommes et les machines et encore 1000 ans plus loin où la Terre fusionne avec un collectif d'I.A. de dimension cosmique, l'Hégémonie !

Les humains comprenant qu'ils risquent l'extinction vont réagir en lançant le protocole Orchis en orbite autour du Soleil et des X-Men mourront en voulant les stopper ! Mais qu'importe car la bio-technologie de Krakoa permet désormais de ressusciter chaque mutant à l'infini ! Avec aussi une technologie de portails permettant de se rendre aux quatre coins du globe et même sur la Lune et Mars et un langage spécifique crée par Cypher, le Krakoan !

Tous les mutants sont désormais unis dans leur nouvelle nation, même les super-vilains ! Mais des zones d'ombre demeurent ! Pour n'en citer qu'une, quel est ce membre du Conseil Krakoan dont l'identité reste secrète et n'est connu que d'Emma Frost ? Tout cela va-t'il prendre fin si Moira venait à mourir ? De belles pistes pour la suite, les séries réunies dans les volumes de Dawn of X ! On voit en tout cas que le travail d'Hickman procède ici, comme d'habitude, d'une intense réflexion !

Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette série passionnante mais je veux vous laisser la surprise ! Je vous conseille de vous procurer tous les numéros et de les lire d'une traite deux ou trois fois pour bien apprécier l'oeuvre ! En tout cas, moi, j'ai adoré !

A bientôt !

House of X/ Powers of X - Jonathan Hickman

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The Walking Dead : World Beyond - Saison 1

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The Walking Dead : World Beyond est une série dérivée de The Walking Dead et l'univers zombiesque de Robert Kirkman. C'est en réalité le deuxième spin-off de la franchise après Fear the Walking Dead et elle est censée se conclure en deux Saisons seulement de 10 épisodes chacune.

La production et la diffusion des séries de The Walking Dead se sont vues, comme beaucoup de films et séries, grandement perturbées par la pandémie de Covid - mais on a fini par avoir ce jour le dernier épisode de la première Saison de ce nouveau spin-off ! Je vais vous en parler ici et vous SPOILERAI dans un deuxième temps mais mettrai un avertissement au moment de le faire !

Le postulat est le suivant : on va suivre une bande de jeunes qui sont nés dans cet univers postapocalyptique et n'ont donc jamais connu que ça ! J'ai trouvé la série moins sombre que ses deux ainées et visant sans doute aussi un public plus jeune.

Des communautés se sont constituées comme celle de l'Université où vivent les deux soeurs Bennett, Iris (jouée par Aliyah Royale) et Hope (campée par Alexa Mansour). C'est donc l'histoire de deux soeurs avant tout dont Hope constitue l'élément rebelle mais aussi la plus brillante du point de vue de l'intellect.

On retrouve la mystérieuse communauté dont on avait aperçu les hélicoptères dans les deux autres séries, le groupe qui est censé avoir récupéré Rick Grimes ! Il s'agit de la République Civique qui tient à garder son emplacement secret, qui est très organisée et fait des recherches pour résoudre le problèmes de Rôdeurs (qu'on appelle ici des "Vidés" !). Elizabeth Kublek, jouée par Julia Ormond, est une des dirigeantes de fer de cette République Civique (R.C.)

Il se trouve que le Dr Leo Bennett (joué par Joe Holt), le père des deux héroïnes, est un immulogiste plutôt compétent et qu'il a été recruté et est parti pour une destination secrète pour la R.C. mener les fameuses recherches sur le virus zombie. Au début de la série, Iris et Hope sont en communication secrète avec lui et reçoivent des nouvelles inquiétantes comme quoi leur père serait en danger ! Ni une, ni deux, elles qui étaient jusque-là bien à l'abri dans leur communauté, derrière des murs sécurisants, décide de prendre la route, de découvrir le vaste monde pour sauver leur paternel !

D'autres personnes les accompagnent ! Il y a Elton Ortiz (joué par Nicolas Cantu), un jeune curieux de découvrir le monde et dont la mère a à voir avec la mort de celle de Iris et Hope durant la Catastrophe et Silas Plaskett (joué par Hal Cumpston) qui a tué par accident son géniteur lorsque celui-ci l'a battu une fois de trop et qui passe pour un monstre. Ces quatre jeunes vont développer une profonde amitié, faite d'entraide et de compréhension et surmonter les épreuves du monde extérieur ensemble !

Deux adultes accompagnent ces jeunes ! Il y a Felix Carlucci (joué par Nico Tortorella) rejeté à cause de son homosexualité par son père avant l'Apocalypse et qui a trouvé en Leo Bennett, un père de substitution, lui est totalement dévoué et lui a promis de veiller sur ses deux filles en son absence. L'autre adulte et l'ex-officier de police de l'armée, surnommée Huck (jouée par Annet Mahendru, qui a un peu du faciès de Scarlett Johansson je trouve !), trouvée un jour sur un radeau et devenue la camarade de Felix.

Ce groupe de six traverse les Etats à la recherche du laboratoire secret de la R.C.. Mais tout n'est pas comme il semble !

SPOILERS maintenant !

En effet, il y a un traitre dans l'équipe. Sans vous révéler qui c'est disons que l'individu roule pour la R.C. et a infiltré l'autre communauté ! Bon, vous l'aurez compris, il s'agit de Huck qui est en réalité la fille d'Elizabeth ! Elizabeth qui n'a pas hésité à exterminer la communauté de l'Université à la fin du premier épisode - et c'est le seul moment vraiment choquant de la série car aucun de personnages principaux ne connait de sort funeste ! Les demandes d'aide envoyées par Leo Bennett sont en fait des leurres envoyés par la R.C. pour faire venir Hope dans leur communauté car la gamine, véritable surdouée, est un "Atout" pour l'Humanité et ses talents doivent être mis à profit !

A la fin de la Saison, Hope monte dans un hélicoptère de la R.C. et quitte sa soeur Iris et ses amis pour leur bien mais Elizabeth n'a pas renoncé à leur créer des problèmes car ils en savent trop ! Felix et Iris croisent à la fin un mystérieux groupe avec les logos de la R.C. sur leurs vestes mais probablement en rupture de ban ! a suivre dans la Saison 2 !

Une série intéressante mais moins spectaculaire que ses ainées ! On semble voir poindre un début d'espoir pour l'Humanité ? Les épisodes prennent le temps de développer correctement les personnages ainsi que les thématiques et les leçons de vie, surtout face à l'adversité et sur les liens familiaux et amicaux.

J'ai vu ça sur Amazon Prime Video !

A l'an prochain pour la deuxième et ultime Saison tandis que la série-mère The Walking Dead verra sa conclusion après onze Saisons !

En ce qui nous concerne, à bientôt !

The Walking Dead : World Beyond - Saison 1

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Le Roman politique - Laurence Sterne

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Laurence Sterne est un écrivain du XVIIIème siècle, et membre du clergé britannique, surtout connu pour une oeuvre, Vie et opinions de Tristram Shandy, gentilhomme, communément abrégée en Tristram Shandy. Mais ici, c'est d'une autre de ses oeuvres dont nous allons parler à savoir Le Roman politique  qui date de 1759. Il s'agit d'une nouvelle satirique que j'ai lu dans une édition accompagnée de lettres à des contradicteurs et à son éditeur.

Dans Le Roman politique, Laurence Sterne use de l'allégorie et nous raconte les manoeuvres du sacristain La Tripatouille pour s'approprier divers objets de sa paroisse dont un "manteau de service" et une "vieille-paire-de-culottes-en-peluche-noir". La gars est un gredin prêt à toutes les fourberies pourvu que ça puisse lui rapporter un sou.

La Tripatouille va donc tromper son supérieur, la Pasteur de la Paroisse et l'affaire prendra des proportions colossales. Il ravive par la même occasion une dispute entre John le Bedeau et la Pasteur.

Pourquoi est-ce que je dis que Sterne use de l'allégorie ? Parce que Le Roman politique a été perçu comme un roman à clef ! Et des clefs nous sont données par la suite, ! Les objets convoités seraient des Royaumes, le Pasteur et John le Bedeau, des Rois abusés et La Tripatouille, le Roi de France ! Mais d'autres interprétations sont possibles et l'auteur fait plus probablement allusion à des gens de l'Eglise dont il fait partie, des coreligionnaires tels Francis Topham, John Fountayne et d'autres.

Une nouvelle plaisante et distrayante mais première oeuvre de Sterne, probablement pas son écrit le plus abouti ! Sterne avance caché et balance les gredins, les tricheurs et les canailles ! On n'a pas tellement évolué depuis, notre société contemporaine est toujours gangrénée de gens corrompus, à tous les niveaux, du balayeur de rue au Président de la République (même si le niveau de corruption s'accroit plus on monte dans les échelons !).

L'édition  critique que j'ai_eu entre les mains, chez Tristram, possède près de 150 pages de notes !

A bientôt !

Le Roman politique - Laurence Sterne

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Cobra Kai -Saison 1

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Ces dernières années, on assiste à une recrudescence des films et des séries qui surfent sur la nostalgie, celle des années 80 - avec le retour de Star Wars, des films comme Sos Fantômes ou l'imagerie de Stranger Things. Dans cette mouvance, on a Cobra Kai, un des plus gros cartons de Netflix (et c'est mérité !)?

La série est la suite fidèle des films de la franchise Karaté Kid (qui si je ne m'abuse compte cinq films soit une trilogie, Miss Karaté Kid et un reboot plus récent !). Daniel LaRusso avait vaincu en combat singulier Johnny Lawrence en 1984, lors du premier film, au Tournoi de All Valley Karate. L'enseignement du sage Maître Myagi - joué par Pat Morito -  contre le dojo Cobra Kai de John Kreese - joué par Martin Kove - , une sorte de père abusif et violent pour ses élèves.

Dans la série, on est 34 ans après, Daniel et Johnny ont maintenant la cinquantaine et les rôles sont repris par les mêmes acteurs (idée de génie !) c'est à dire respectivement Ralph Macchio et William Zabka.

Dans Cobra Kai, on retrouve donc Daniel et Johnny, 34 ans après la défaite cuisante de ce dernier lors du tournoi Alla Valley Karaté. A 50 ans, il noie son amertume dans l’alcool, vit de petits boulots et a abandonné son fils Robby aux bons soins de sa mère peu de temps après sa naissance. Mais pour aider son jeune voisin, il va renouer avec le karaté et ouvrir un dojo.

De son côté, Daniel est l’heureux père de deux beaux enfants et le propriétaire d’une concession automobile. Mais la mort de son mentor Miyagi  quelques années auparavant l’a profondément bouleversé. Et quand il voit son ancien rival ouvrir son propre dojo, il fera tout pour le faire échouer…

La série est très fidèle aux films originaux mais introduit de nouveaux personnages. Johnny a une philosophie un peu perturbante : "pas de pitié pour les faibles" mais de fait prend sous son aile tous les gamins têtes de turc au lycée et leur apprend à s'endurcir. C'est ainsi qu'il enseigne à Miguel Diaz - joué par Xolo Mariduena - qui va gagner en assurance et même devenir le petit ami de Samantha, - jouée par  Mary Mouser - la fille de Daniel (fait qu'ignore encore son père à la fin de la Saison !).

Robby Keene - joué par Tanner Buchanan - afin d'embêter son père Johnny qui l'a donc abandonné (vous suivez ?) et avec qui il est en froid, ment à Daniel et devient son disciple.

Daniel et Johnny font face aux frustrations du présent à travers la seul forme d'émancipation qu'ils connaissent : le karaté ! La série n'est pas du tout manichéenne, là où le premier film (que je n'ai pas vu !) pouvait peut-être l'être ? C'est aussi un récit qui parle de ce que c'est que d'être un perdant et comment le surmonter. Et ce n'est surement pas une simple série où on se contente d'envoyer des mandales (même si les chorégraphies des combats sont époustouflantes !) mais il y a une vraie, profonde et intéressante caractérisation des personnages !

Lors du combat final de la Saison au cours du All Valley Karate Tournament, il m'a été difficile de prendre parti pour un des combattants plutôt que pour l'autre car les scénaristes ont réussi à nous rendre également attachants les deux personnages (chacun avec leurs qualités, leurs défauts, leurs forces et leurs blessures) mais l'un des deux ne jouent pas à la loyale !

Les dernières minutes de la Saison 1 ouvre des perspectives pour la suite, avec Daniel qui va ouvrir sa propre école basée sur les enseignements de Miyagi, le Miyagi-Do, Sam qui ve reprendre le karaté, Johnny qui remet en question ses enseignements et pourrais désormais montrer plus de "pitié" et le retour d'un personnage important du passé !

Bref cette série est très prometteuse et mérite d'être regardée ! La Saison 3 sort en janvier 2021 et une Saison 4 est déjà commandée pour une série qui avait commencé sur Youtube Red avant d'être rachetée par Netflix et de vraiment décoller !

A bientôt !

Cobra Kai -Saison 1

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Le Système des objets - Jean Baudrillard (2ème partie)

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Nous retrouvons Jean Baudrillard et son essai/étude intitulé Le Système des objets dans un deuxième article - toujours dans le cadre de ma fiche de lecture pour ma Licence de Sociologie !

Notre chercheur a abordé la question des objets fonctionnels mais il existe aussi des objets qui ne remplissent pas de fonctions et dont la nature est d'être porteurs de sens.

En effet, les objets singuliers et anciens échappent aux règles des objets fonctionnels. L'objet ancien, folklorique où exotique est porteur d'une histoire et sa valeur pratique décroît à mesure que le sens qu'il porte augmente. Ils s'inscrivent dans l'historialité et ils sont purement symboliques. Ce sont des objets qui figure le temps et se veulent authentiques comme le bibelot ou le livre ancien.

Baudrillard introduire à cette occasion la notion d'authenticité et il note aussi que si les Occidentaux recherchent l'objet ancien, les habitants des pays en voie de développement recherchent l'objet de dernière technologie comme la dernière montre ou le dernier téléphone mais dans les deux cas c'est un rapport au père qui est sous-jacent :  pour les premiers retours vers le père des origines et pour les seconds vers le paternalisme du colonisateur.

L'objet ancien s'inscrit aussi en effet dans une démarche de prestige social. Un objet à deux fonctions : être pratiqué et être possédé et Baudrillard en vient ensuite à analyser le principe de la collection, ses caractéristiques comme ses investissements pulsionnels, son incomplétude, la volonté de totalité, l'accumulation, la jalousie et la perversion (fétichisme), etc, …

La collection est, montre notre auteur, au fond un discours à soi-même.

Dans la section suivante, Baudrillard aborde la question du dysfonctionnement des objets.

L’automatisme quand il touche les objets restreint la possibilité qu'ils ont d'être modifiés, les clôture en quelque sorte. Il les simplifie par la même occasion.

la machine suppose l'homme comme utilisateur mais les objets automatisés conduisent à des stéréotypes dans nos comportements. Il existe en nous un désir d’automatisme cependant la fascination qui l'emporte sur l'objet automatisé renvoie à l’autonomie de nos consciences, notre personne, et notre individualité. L’automatisme est l'équivalent de notre autonomie, dans l'objet.

Lorsque trop de fonctions accessoires envahissent l'objet, on peut alors parler de « gadget ». L'équilibre technique est rompu. Baudrillard évoque le concours Lépine et les obsessions de ses inventeurs qui ne font jamais que contourner des fonctions déjà existants pour produire des objets ultra spécialisés.

Les objets dont on ne trouve pas la fonction sont qualifiés alors de « machin ». C'est une défaillance conceptuelle pour des objets informulés.

On satisfait à la croyance que pour tout besoin il existe un objet. C'est l'irrationnel humain et « derrière chaque objet réel il y a un objet désiré ».

Ainsi le mythe du robot révèle les aspirations de l'inconscient humain à investir dans les objets. Le robot possède un anthropomorphisme stable et l'appareil électroménager en est le précurseur. C’est une phase naïve de l'imaginaire. Le robot est figé dans la ressemblance de l'homme

Baudrillard pose une contre-finalité de l’objet, entre un système socio-économique de production et un système psychologique de projection. Le système de production, en s’attachant à des traits inessentiels s’opposerait à un avancement technologique réel. En même temps que la technique progresse, le tissus des relations entre les êtres régresse. La technologie souffrirait des mêmes régressions que le processus de socialisation.

Les objets seraient un substitut aux relations humaines, solution à un conflit social ou psychologique. Les objets satisfont des besoins primaires et jouent un rôle de dérivatif et de solution imaginaire. Le système des objets met en jeu, selon Baudrillard, des processus de domestication de la libido – et lorsque l’objet montre des défaillance, c’est cette libido qui resurgit.

Je vous dit à bientôt pour la troisième et dernière partie de mon exposé !

Le Système des objets - Jean Baudrillard (2ème partie)

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The LEGO Star Wars Holiday Special

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Quand on dit Star Wars Holiday Special,  on fait référence à un obscur show télé de 1978, honni par George Lucas lui-même ! Mais LEGO n'a pas choisi de faire des clins d'oeil à cet antique programme si ce n'est à travers l'évocation du "Jour de la Vie" qui se déroule sur Kashyyyk, la planète des Wookiees et qui est un peu l'équivalent de notre Noel terrestre.

De la part de LEGO, on peut s'attendre à un mélange assez délirant, mixant des éléments des trois Trilogies et même de The Mandalorian (Baby Yoda, "trop meugnon" !). Le show qui dure un peu moins de 50 minutes s'emballe dans la première moitié puis tente d'installer une intrigue et le rythme retombe.

On est après L'Ascension de Skywalker (bien que je doute que ca soit Canon !) et Rey entraine Finn à devenir un Jedi mais elle doute de ses capacités à le faire. Elle découvre alors la mention d'un temple Jedi sur une obscure planète et décide de s'y rendre. Là, elle met la main sur une pierre - une "clef" - qui permet d'ouvrir des portails temporels et va voyager à différentes époques afin d'observer la relation Maitre-Padawan et croisera Yoda et Luke, Qui-Gonn et Obi-Wan et Obi-Wan et Anakin !

Mais très vite, cela va déraper et devenir un immense foutoir qui met en l'air la chronologie. Ca donne des scènes plutôt cocasses comme vous pouvez l'imaginer.

Les scénaristes s'amusent toujours dans les films LEGO à jouer avec leurs figurines comme le feraient des enfants. Et au final, ce LEGO Star Wars Holiday Special (intitulé LEGO Star Wars Joyeuses Fêtes  en VF) n'est jamais qu'une gigantesque pub pour les produits de la firme danoise et notamment pour son calendrier de l'Avent dont le show reprend plusieurs des figurines (comme les Poe Dameron et Dark Vador en pulls moches !). C'est divertissant mais si vous avez de grandes attentes sur ce programme, vous risquez d'être déçu !

Enfin, ça fait toujours un programme de plus sur Disney + !

A bientôt !

The LEGO Star Wars Holiday Special

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Saint Seiya - Chapitre Hadès - Saison 1

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Le Chapitre "Hadès" des Chevaliers du Zodiaque est la continuation en manga et anime des chapitres originaux, "Le Sanctuaire" et "Poséidon" avec en plus "Asgard" pour l'anime.  Tout semblait devoir mener à ce point et cette fois nos héros rencontrent et affrontent l'ennemi ultime, Hadès, l'Empereur des morts, un dieu à l'instar de la déesse Athéna.

Cette partie de Saint Seiya comporte trois Saisons en anime et nous allons parler ici de la première Saison - "Le Sanctuaire d'Hadès" qui se passe pour l'essentiel au Sanctuaire dans une tentative de réitérer l'intrigue de la Bataille du Sanctuaire, des héros qui traversent les Douze Maison. Mais ici, Seiya, Shiriu, Shun, Yoga et Ikki sont relégués au second plan au profit des Chevaliers d'Or.

Précédemment des Chevaliers d'Or sont tombés au combat. Ceux-ci commettent alors l'impardonnable en passant un pacte avec Hadès : la vie éternelle après resurrection contre la tête de Saori. Ce sont d'abord Masque de Mort et Aphrodite qui arrivent devant l'entrée du palais de Mu, le Chevalier du Bélier. Puis Scion,, le maitre de Mû fait son apparition accompagné de Camus, le Verseau, Shura le Capricorne et Saga les Gémeaux viennent en renfort ! Tous ceux-ci sont là pour tuer Athéna.

Pour protéger la déesse, on peut compter sur Mû, Aldebaran, Shaka, Milo et Ailolia. Cette Saison contient son lot de surprises ! Ainsi Doko, le vieux maitre de Shiriu et Chevalier de la Balance retrouve une seconde jeunesse, Kanon, le jumeau de Saga fait aussi sa réapparition, lui qui avait jadis endossé une Armure de Général de Poséidon, une Ecaille, après avoir été le Chevalier des Gémeaux.

Un Saison et un chapitre encore plus intéressant et réussi que tout ce qui a précédé tant au niveau de l'intrigue que de la réalisation ! Les combats sont palpitant et il y a des renversements de situation. C'est aussi un plaisir de retrouver les musiques de la série originale.

Cette Saison a aussi une certaine profondeur voire une portée philosophique particulièrement avec Shaka le Chevalier de la Vierge qu'on savait proche de Bouddha. Shaka nous dispense ainsi un véritable enseignement sur la mort et la série atteint véritablement des sommets.

Une Guerre Sainte est sur le point de recommencer, réplique de celle qui eut lieu il y a 243 ans qui ne laissa que deux survivants, Scion et Doko. Les 108 Spectres d'Hadès étaient emprisonnés tout ce temps, sous la surveillance de Doko tandis que Scion devenait Grand Pope. Mais aujourd'hui, les Sceaux faiblissent  et les démons sont libérés, ces Spectres dotés de leur Surplis. Plus d'une quinzaine de Spectres se faufileront entre les murs du Sanctuaire mais n'étant pas les plus forts de leur espèce, et n'étant pas sur leur terrain, ils seront balayés par les Chevaliers d'Or. Ces Spectres obéissent à la mystérieuse et inquiétante Pandore depuis son château qui mène aux Enfers.

On apprend à la fin les vraies motivations de Scion, Saga et des autres renégats, motivations qui ne sont  pas celle que l'on pense ! On n'avait pas vu arriver le twist. Enfin moi si car ai déjà lu tout le chapitre "Hadès" jadis en manga et vous parlerai du support papier peut-être à une autre occasion, dans un lointain futur.

A la fin de cette Saison 1 de 13 épisode, il revient encore une fois de plus à Seiya et ses compagnons de secourir Saori/Athéna encore en mauvaise posture, en descendant cette fois aux Enfers par la maitrise du huitième sens. Rhadamanthe leur fait cependant obstacle dans un dernier épisode épique qui clot la Saison ! L'émotion est au rendez-vous notamment dans les adieux de Doko à son ami Scion et le départ à la guerre du Chevalier de la Balance avec Kanon pourvu de l'armure des Gémeaux.

A suivre donc ! Je recommande fortement et c'est notamment sur Netflix pour l'offre légale du moins !

A bientôt !

Saint Seiya  - Chapitre Hadès - Saison 1

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Le Système des objets - Jean Baudrillard (1ère partie)

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Dans le cadre de ma Licence L3 de Sociologie, je dois réaliser une note de lecture sur un ouvrage en "Sociologie de la consommation". J'ai porté mon choix sur l'ouvrage de Jean Baudrillard qui, dans le cadre de la société de la consommation", s'intéresse aux objets du quotidien. Je vais vous parler de l'essai Le Système des objets (après m'être intéressé à un livre de Gilles Lipovetsky l'an dernier).

Pour se lancer dans l'étude des objets, il faut disposer d'un système de classification. Les objets possèdent des traits essentiels (l'aspect technologique/la dénotation) et des traits inessentiels et seconds (les aspects culturel et fonctionnel/pratique/ la connotation). Ces traits sont mêlés et peuvent servir de critères de classification. Baudrillard articule les parties de son ouvrages d'après ces traits.

Au moyen d'une technologie et de "technèmes" évoluant constamment, l'Homme veut obtenir la "maitrise du monde et la satisfaction des besoins." Le système culturel et les pratiques se répercutent sur l'ordre technique.

La première partie de l'ouvrage dont il va être question dans ce premier billet (sur trois ou quatre articles) s'intitule "Le système fonctionnel ou le discours objectif".

Baudrillard prend pour modèle d'étude le mobilier d'intérieur. Ce mobilier reflète l'ordre moral, les structures familiales et sociales d'une époque. Ils ont valeur de symboles. De plus, "Etres et objets sont liés". Les objets "ont une âme et une valeur affective"  - une "présence" - le signe social de la propriété. Ces objets sont au centre de rites.

Les intérieurs évoluent en même temps que les structures familiales et l'on trouve des "séries fonctionnelles". Dans les sociétés contemporaines,  on assiste à une libération sociale de la fonction de l'objet, une émancipation. Il y a en effet libération dans la fonction de l'objet et dans l'usage qu'en fait la personne et non dans l'objet et la personne. l'objet reste en réalité asservi à sa fonction.

On est passé du symbolique à l'organisationnel et le tactique. Dans les intérieurs anciens bourgeois, on ressent l'unisson de l'âme et de la présence des choses : le Stimmung. A la "présence singulière" d'autan, succède une cohérence d'ensemble d'objets qui communiquent entre eux - tout ressort alors du calcul, il faut mettre de l'ordre, tout devient fonctionnel et on a un espace et non un décor.

Baudrillard pose que les objets d'intérieur sont le "projet vécu d'une société technique" dont les buts sont la maitrise et le contrôle.

L'auteur évoque ensuite les "structures d'ambiance". Il analyse les différents éléments qui constituent l'ambiance : les couleurs, le chaud et le froid,... Ainsi le monde des couleurs, trop voyant, s'oppose à l'intériorité ; l'apparence contre l'être. Ces couleurs ont mis du temps à s'imposer dans les diverses modes. La couleur est perçue comme représentation de la pulsion. On lui préfère la sobriété et donc la contrôle, le calcul, la raison.

Les objets fonctionnels sont représentés d'abord comme une libération puis comme un signe-piège, des alibis, d'une liberté qui n'est pas vécue. En ces domaines, on peut parler d'idéologie culturelle, de préjugés culturels qui s'effacent avec le temps, comme le rejet des couleurs. L'ambiance répond à la cohérence d'un système culturel de signes et non plus à une unité de goût.

Dans son ouvrage Baudrillard prend des objets en guise d'illustration. Ainsi le miroir comme image du développement de l'individualisme bourgeois. Ou encore le siège comme signe de la sociabilité et de l'interlocution. Ou aussi la matière verre comme signe de la transparence et de la pureté.

L'objet a une dimension pratique et une dimension culturelle et même les "fonctions viscérales s'effacent devant les fonctions culturalisées". Il y a des contraintes de culture, qui mettent en tension la famille contre la relation sociale et qui font passer de l'affection à la réception.

Du point de vue de l'aspect purement technologique que l'auteur ne néglige pas, l'outillage se développe avec les nouvelles énergies. Dès lors, les objets manuels et l'outil change. L'Homme est dans une relation gestuel avec ces objets et si l'outil change, cette relation évolue aussi : les gestes deviennent plus simples et gestes d'effort succèdent des gestes de contrôle (praxis des objets).

Il y a une libération de l'objet en même temps que de l'énergie. Le monde domestique implique une régularité des gestes. Dans le monde actuel, il y a un découpage des gestes qui peut être vue comme une "aliénation" (dans la lignée par exemple de la division du travail et du Taylorisme que Baudrillard n'évoque pas explicitement).

L'auteur pointe aussi un paradoxe : en même que l'expansion généralisée des activités humaines, il y a une miniaturisation des objets. Les objets techniques sont à la fois le signe de notre pouvoir mais aussi de notre irresponsabilité.

Parce qu'ils revêtent un sens culturel, les objets ont donc des connotations et la forme compte autant sinon plus que la fonction. On est dans une logique du refus moral de l'instinct (d'où une forme d'hypocrisie). La fonctionnalité est ici la faculté de s'intégrer à un ensemble. Le symbolique disparait au profit de la maitrise. On a d'un côté organisation et calcul et de l'autre connotation et devenir (en lien avec les instinct). Cette première partie de l'ouvrage insiste sur les évolutions de la nature des objets dans nos sociétés post-modernes.

Voilà pour aujourd'hui ! Je vous donne rendez-vous à plus tard, mais sans doute très bientôt, pour le résumé de la deuxième partie de l'ouvrage de Baudrillard dans un deuxième billet !

A bientôt donc !

Le Système des objets - Jean Baudrillard (1ère partie)

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La modularité de l'esprit - Jerry A. Fodor

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Dans son ouvrage La modularité de l'esprit, le philosophe américain Jerry A. Fodor est sur le terrain de la psychologie des facultés et explore la boite noire de notre cerveau.

Il y est question en préambule du néocartésianisme et aussi des théories de Noam Chomsky, puis des processus périphériques et des processus centraux. Une grande partie de notre psyché serait, selon Fodor et d'autres, constituée en modules réservés chacun à un domaine précis. Toutefois, il ne faut pas se leurrer, une grande partie de notre esprit n'est pas modulaire, notamment les fonctions cognitives supérieures et notre ignorance est encore grande de ce fait !

Le néocartésianisme en sciences cognitives suppose un retour du nativisme ou de l'innéisme. Nos facultés seraient déjà là dès la naissance et l'enfant " nait en sachant" - d'autant que le nombre de stimuli autour de lui est pauvre. Une thèse qui parait assez audacieuse mais qui n'est pas sans rappeler en écho lointain la réminiscence de Platon.

Nous posséderions des structures psychologiques endogènes organisées de façon computationnelle (à la façon d'un ordinateur). Ai déjà eu l'occasion dans un précédent billet de vous parler de ces mécanismes qui s'appliquent sur des propositions syntaxiques (des contenus propositionnels). On parlera en effet plus de mécanismes que de règles.

Une faculté est individualisée fonctionnellement. A ce stade, Fodor rappelle ce qu'est la psychologie "horizontale" et la psychologie verticale. Dans le premier cas, l'horizontalité, les facultés se mélangent, s'appliquent à tous les domaines (objets), à des domaines de contenus différents.

La psychologie verticale remonte à Franz Joseph Gall et implique des compétences dans un certain domaine donnée et les facultés verticales se distinguent alors en fonction de leurs objets. Les domaines sont différents donc les facultés sont différentes ! Une des conséquence est la cartographie du cerveau et du crâne - les aires de Wernicke et de Broca par exemple - et de triste mémoire la phrénologie ! Ces facultés verticales sont aussi en concurrence pour certaines ressources. Le cerveau "est un assemblage d'organes" selon cette perspective. Gall comme Chomsky pensent que nos facultés sont spécifiées de manière endogène.

Mais qu'en est-il des différences individuelles ? C'est en effet la pierre d'achoppement de ces théories ! Dans le cadre des facultés horizontales, on pourrait supputer un mélange plus ou moins optimal. Dans celui des facultés verticales, si on imagine des facultés avec des domaines différents, les écarts entre les individus pourraient d'expliquer par des degrés de finesses différents entre ces facultés.

La question de la génétique est abordée et les comportements instinctif des animaux implique un déterminisme génétique mais la réciproque n'est pas vraie. Si les facultés verticales étaient considérées comme des instincts, il ne faudrait pas postuler une faculté verticale pour chaque différence individuelle, même si ces différences sont héritées. Les facultés verticales ne sont pas des instincts !

Par ailleurs, l'innéisme cher à Chomsky n'implique pas la verticalité telle que la pense Gall. Il faut aussi séparer capacités horizontales et apprentissage.

Une parenthèse est ensuite consacrée à l'alternative à la psychologie des facultés qu'est l'associationnisme ! Pour faire bref, cette autre théorie conçoit que nos idées sont articulées en réseaux qui s'appellent les uns les autres. Penser à "boulangerie" et l'idée de "baguette" s'allumera dans votre esprit ! Plus loin dans le livre, Fodor recours à l'associationnisme pour expliquer la rapidité des processus périphériques, tels les processus perceptifs (à ne pas confondre avec la perception - qui a une part cognitive, "réfléchie") et la langage sans que ces processus ne soient pénétrés par des processus supérieurs.

Des processus computationnels mettent en jeu la logique moderne et recours à un nombre limité d'opérations simples. Les objets de pensée subissent un calcul qui donne un résultat. Pour les associationnistes, les idées sont reliées entre elles et pour les computationnistes, elles subissent des opérations.

L'esprit fonctionnerait - en partie ? - comme une machine de Turing, un système qui manipule des objets. A la différence près que les esprits échangent en permanence avec leur environnement et pas les machines ! C'est un des défis de l'Intelligence Artificielle de résoudre ce que l'on appelle le "problème du cadre" ou quelles informations doit aller chercher le robot dans son environnement qui se reconfigure sans cesse. Cela, comme on l'imagine, nécessitera des astuces de programmation. On comprend alors les travaux avec les I.A. sur des jeux comme les échecs, le Go ou le jeu vidéo Starcraft II où les possibilités sont de plus en plus grandes.

Une partie de l'esprit - mais pas toute donc hélas ! - serait modulaire. Comme les processus perceptifs ou le langage. La reconnaissance des objets et des phrases se fait par comparaison avec des prototypes et des universaux (c'est aussi comme cela que fonctionne les I.A. en reconnaissance faciale) mais dans le cas de l'esprit, c'est bien plus rapide et donc ces processus ne vont pas fouiller dans toute notre mémoire. En sciences cognitives, les études sur les mécanismes perceptifs (surtout la vision) et le langage sont parmi les plus avancées. Les mécanismes de la pensée même nous demeurent plus obscurs (et je ne pense pas qu'on ait beaucoup plus avancé depuis le début des années 1980, date de publication du présent ouvrage !).

Entre les transducteurs et les processus cognitif, il y a les processus périphériques comme les processus perceptifs. Ces derniers sont modulaires mais ils ne sont pas les seuls.

Ces systèmes périphériques ne sont pas influencés par les croyances du sujet. On dit qu'il sont cloisonnés, qu'ils ne recoivent pas d'information d'en-haut, ce qui ralentirait leur action ! Les processus qui se situent plus haut vont intéragir avec le produit final du processus périphérique. Celui-ci agit de manière inconsciente et automatique. Par exemple, vous voyez les touches lorsque vous tapez sur votre clavier d'ordinateur mais seriez incapable de restituer leur agencement !

Dans une dernière partie, Fodor aborde les processus cognitifs supérieurs. il fait une analogie entre la confirmation en épistémologie et les systèmes de fixation de la croyance pour établir que ces processus cognitifs sont isotropes et quinien (et pas cloisonnés) - je reviendrai sur ces deux termes une prochaine fois en entrant plus dans le détail.

Les processus perceptifs opèrent selon des cablâqes spécifiques alors que dans le cas des processus cognitifs, "ça part un peu dans toutes les directions" au niveau des connexions neuronales - ce qui fait que la pensée demeure encore un grand mystère ! Doit-on compter sur l'imagerie fonctionnelle et la neurophysiologie pour résoudre l'énigme ? Pour avoir été étudiant en Neurosciences, il y a plus de 20 ans, je sais que ce sont des outils prometteurs pour faire de nouvelles expérimentations  - mais ce ne sont que des outils et l'expérience n'est jamais qu'une validation. Sans une bonne théorie derrière, on n'avancera pas...

Voilà un nouvel article sur les sciences cognitives et certainement pas le dernier car je travaille là-dessus dans le cadre de mon mémoire de Master M1 de Philo ! C'est un domaine passionnant et qui m'intéresse beaucoup mais n'ai fait qu'effleurer la surface de l'iceberg !

La prochaine fois, je vous parlerai d'articles (en anglais non traduit) d'Hilary Putnam, une autre pointure dans ce domaine !

A bientôt !

La modularité de l'esprit - Jerry A. Fodor

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Star Wars : Ahsoka - E. K. Johnston

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Le personnage d'Ahsoka Tano est très aimé des fans, ce n'est pas un secret ! La jeune Padawan Togruta est apparue dans les séries d'animation The Clone Wars et Star Wars Rebels et des rumeurs courent comme quoi elle apparaitrait sous les traits de Rosario Dawson dans la série live-action à succès The Mandorian (rien n'est sûr mais on devrait être fixé dans les prochaines semaines !). Bref, création de Dave Filoni, elle en est aussi sa chouchou !

Notre héroîne a survécu, comme Obi-Wan Kenobi, comme Yoda et quelques autres Jedi à l'Ordre 66 et la façon dont elle y est parvenu nous est racontée dans les tout derniers épisodes de la Saison 7 de The Clone Wars ! Dans Star Wars Rebels, elle sort à nouveau de l'ombre sous l'alias de Fulcrum, le contact de la Rébellion de l'équipe du Ghost.

Le roman Star Wars : Ahsoka de E. K. Johnston est à propos de ce qui s'est passé dans l'espace de quinze ans qui sépare les deux séries d'animation, du moins les premiers mois ! Ahsoka se cache, mène profil bas sur différentes planète ! Elle a déposé ses sabres-laser sur une fausse tombe et en est désormais dépourvue car cela trahirait sa nature.

Ahsoka se rend notamment sur la planète Raada - après avoir été au service d'une famille de négociants dont une des fillettes a une affinité avec la Force. Sur Raada, qui est une planète à l'écart, dans la Bordure Extérieure qui est en fait un petit centre agricole,  miss Tano se fait passer pour une mécanicienne et sympathise avec les autochtones, en particulier les deux soeurs Kaeden et Miara Larte.

Tout se passe pour le mieux jusqu'à ce qu'un bureaucrate planificateur zélé de l'Empire décide de réquisitionner Raada pour y faire pousser de la nourriture pour les troupes, ce qui va ruiner les sols et faire des esclaves des ouvriers et fermiers présents. La population décide de se rebeller !

Ahsoka opte d'abord pour la fuite puis revient sur la planète agricole et aide les habitants notamment à évacuer vers Alderaan, le monde de Bail Organa qui construit secrétement la Rébellion ! La jeune Miara, douée avec des explosifs, deviendra par la suite pilote de A-Wing puis de X-Wing.

Sur Raada, entre temps, Ahsoka a affronté et vaincu le Sixième Frère et fait donc la connaissance des Inquisiteurs ! Mais à la fin, elle se joint à Bail Organa et devient Fulcrum.

Un bon petit roman, qui comble les vides ! Ahsoka a de la ressource ! Pourtant ça reste anecdotique. Mais on se doute qu'on ne va pas se balader ici dans toute la Galaxie car notre héroïne doit rester discrète.

Petit à petit, le nouveau Canon se construit. On n'en a pas fini avec Ahsoka Tano !

A bientôt !

Star Wars : Ahsoka - E. K. Johnston

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