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Madame Claude - Sylvie Verheyde

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Depuis 2016, la pénalisation des clients de prostituées à cours en France ! Totale hypocrisie quand on sait que nos politiques aiment bien frayer avec ces filles à l'image d'un DSK ! Mais bon, le prolo n'a pas le droit à ses petits plaisirs !

Liens entre sexe et pouvoir sont exposés dans le film  Madame Claude, de Sylvie Verheyde, de 2021, disponible sur Netflix, sur la "Maquerelle de la République" dans les années 1960. Un film qui se veut sulfureux mais est tout juste conventionnel et convenu !

Fernande Grudet, petite femme de province désargentée monte à Paris et finit par devenir une bourgeoise, gérant un "cheptel" de filles, leur enseignant les secrets de la séduction et menant les hommes par le sexe, les "amis" et non pas les clients, des hommes d'influence de la République !

Car Claude fraye aussi bien avec les criminels, les gangsters, les "pires malfrats du grand banditisme" qu'avec les politiques, avec la complicité de la police et des Renseignements Généraux ! Elle flirte aussi avec le scandale comme quand le garde du corps d'Alain Delon, Markovic, est assassiné.

Le succès de Claude vient du fait qu'elle a su réinventer les codes de la prostitution. "500 francs pour 2 heures" pour des clients parfois violents, pervers,  ou des stars comme Marlon Brando.

Une Légende entoure Madame Claude, on dit qu'elle n'existe pas ou qu'elle est un homme. Le film nous présente aussi la femme derrière la maquerelle, ses histoires d'amour et de sexe aussi bien avec des hommes qu'avec des femmes. Dans le film, on nous montre sa relation avec Sidonie, une jeune femme ambitieuse, une putain qui n'a pas froid aux yeux, qui a besoin d'être "cadrée" et dont le père travail au Quai d'Orsay !

Femme de pouvoir dans un milieu masculin et misogyne, Madame Claude dérange ! Elle en sait de plus beaucoup sur les affaires d'Etat !

Mais dans le film, Madame Claude va finalement s'apercevoir qu'elle a fini par s'attacher à quelqu'un et quand le sentiment se mêle au sexe, c'est peut-être là le début des vrais problèmes pour elle !

Un film assez convenu donc, sans surprises - avec des scènes de sexe pour ceux qui veulent se rincer l'oeil ! - mais qui évite de porter des jugements moraux de manière explicite !

Fernande Grudet est interprétée par Karole Rocher et Sidonie par Garance Marillier. Au casting, on a aussi Roschdy Zem et Benjamin Biolay.

A bientôt !

Madame Claude - Sylvie Verheyde

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Anthropologie structurale - Claude Lévi-Strauss (4ème partie)

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Dans les années 1940 et 1950, Lévi-Strauss peaufine sa méthode structurale dans le domaine de l'anthropologie, discipline qu'il a contribué à faire évoluer de la simple analyse et mesure physique vers une science qui crée des concepts et élaborer des théories. Depuis le début des années 30 et son séjour chez les Nambikwara - puis durant son exil aux USA durant la Seconde Guerre mondiale, l'auteur de Tristes tropiques, s'affaire surtout sur les études de parenté dans la continuation d'un Radcliffe-Brown et sur l'organisation social ( voire mes deux articles sur les Sections 1 et 2)  puis petit à petit, il se tourne vers l'étude des mythes. Mais dès les années 1940 - et les deux chapitres 13 et 14 de la Section "Art" sont les plus anciens d'Anthropologie structurale.

Lévi-Strauss montre la permanence des Mythes - qui perdent au fil du temps tout en changeant des éléments - et se transmettent dans les récits mais aussi dans les objets d'arts, les objets culturels ou les poteries par exemple. Les structures sont donc des choses un peu permanentes même si elles subissent des transformations.

En faisant cela, notre spécialiste des Mythes lance des ponts entre l'ethnologie/ ethnographie et l'archéologie - car le passé subsiste et perdure dans le présent. Ponts aussi avec l'Histoire de l'Art ! Et les Mythes sont là d'un peuple à l'autre Le présent permet donc ici d'accéder au passé. Ici, Le Mythe - à travers notamment l'Art -  fait le lien entre des régions éloignées géographiquement et temporellement.

Lévi-Strauss étudiera plus en profondeurs les Mythes dans les quatre tomes des Mythologiques. Mais il est déjà question des Mythes dans le chapitre 14 qui mentionne une dyade autour d'un "serpent au corps rempli de poissons", le serpent Lik. On retrouve ainsi ce serpent sur des vases.

Mais avant ce chapitre 14, dans le chapitre 13, Lévi-Strauss mentionne les similitudes et les communications entre les arts de l'Amérique du Nord-Ouest et la Chine antique - le dédoublement de la représentation. Il note une stylisation intense, un schématisme et un symbolisme, des images dédoublées, une dislocation des détails particuliers détachés de l'ensemble ainsi qu'une symétrie très élaborée - avec des  symétries de détails - dans des cultures différents et pas ces ressemblances ne sont pas liées à la théorie du diffusionnisme. C'est en effet cette théorie, que l'on doit à Franz Boas qui est révoquée.

Ce chapitre 13 est le seul du recueil d'articles qu'est Anthropologie structurale à contenir des  photos : poteries, vases , tatouages, etc,... Il devait donner lieu par la suite, en 1975, à l'ouvrage La Voix des Masques du même Lévi-Strauss.

La thèse est que "les Arts expriment des Mythes quand il n'ont pas directement une fonction religieuse." Et les points communs entre ces Mythes et ces Arts suggèrent une structure mentale commune sous-jacente.

Lévi-Strauss porte son étude sur les masques à volets, appellés ainsi par l'auteur tandis que depuis on dit plutôt "masques à transformations". Mais il est aussi question des tatouages - de visages notamment - et des maquillages. Notre anthropologue estime que la fonction religieuse de ces Arts primitifs a dégénéré en fonction simplement ornementale. N'est-ce pas aussi le cas de l'Art occidental ?

Je vous dis à bientôt pour la Section 5 : "Méthodes et enseignements" - sur laquelle j'ai fait un exposé dans le cadre de mes études universitaires.

A bientôt !

PS : Cet article est le centième dans la catégorie "Essais" sur Overblog mais il y a bien plus d''Essais" car la section est doublée par la section '"Essai" au singulier, suite à une vieille erreur et inattention au départ de ma part - que je n'ai pas encore corrigée mais que je rectifierais peut-être un jour ?

Anthropologie structurale - Claude Lévi-Strauss (4ème partie)

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The Artist - Michel Hazanavicius

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En 2011, Michel Hazanavicius, en tant que scénariste et réalisateur fait un pari sacrément osé ! Pensez ! Sortir de nos jours un film en N&B et de surcroit muet ! Pourtant The Artist est le succès fracassant que l'on sait - et lance au passage la carrière de Jean Dujardin, le "Gars" de  "Un Gars, une Fille", sur le grand écran.

Car ce film que l'on peut effectivement qualifier de chef-d'oeuvre raconte, en plein "Roaring Twenties", le passage du cinéma muet au cinéma parlant, innovation technique réalisée avec Le Chanteur de Jazz en 1927 ! C'est alors l'Âge d'Or du cinéma notamment à Hollywood. Mais cette rupture dans la façon de faire les films va pousser un grand nombre d'artistes de l'époque vers une retraite anticipée, ceux qui savaient faire usage de mimiques pour mener leurs récits et dont la voix ne passait pas bien dans les salles !

C'est le cas de George Valentin, mégastar fictive de cette époque - interprété magistralement par Jean Dujardin aussi à l'aise pour jouer les cabots - accompagné d'un cabot (le message est clair !) que les hommes torturés. George est la vedette de la Kinoscope, la société de production de Al Zimmer - joué par la légende John Goodman.

Chose amusante, tout ce film est une mise en abyme : un film muet et en N&B sur l'Histoire du cinéma muet et en N&B. George, le héros, tente bien de sauver le cinéma muet en réalisant sur ses deniers un ultime chef-d'oeuvre mais c'est en réalité The Artist qui ramène ses titres de gloire à ce cinéma de nos arrières-grands-parents !

Et évidemment, en parallèle au déclin de George, on a la montée de la nouvelle star, acquise au parlant ! Ici, c'est la pétulante Peppy Miller - interprétée par Bérénice Bejo. Celle-ci est amoureuse de George - et dépitée pour lui - mais l'Artiste est marié à Doris - jouée par Penelope Ann-Miller.

Le film a une remarquable mise en scène et fait bien passer son message. Parmi les scènes marquantes et emblématiques, la scène d'introduction, la diffusion devant une foule en liesse du dernier succès de Valentin, Une affaire russe où le héros joue un espion soumis à la torture et où, par les cartons de sous-titrage, il "clame' qu'il "ne parlera en aucune façon". Message on-ne-peut-plus-clair et programmatique. Parmi les scènes symboliques, on a aussi la dispute entre George et son épouse qui lui hurle "il faut qu'on parle !" Ou encore la scène où George et Peppy se croisent dans les escaliers de la Kinoscope, lui qui descend et en plongée et elle qui grimpe en contre-plongée ! Là aussi c'est emblématique de la Chute de l'un et de l'Ascension de l'autre, je ne vous fais pas un dessin ! Il y en aurait pour des heures d'analyses filmiques en écoles de cinéma !

Et si finalement, George Valentin redevenait un simple spectateur et appréciait à nouveau le cinéma ! C'est en réalité un autre genre naissant de ces innovations, et un autre moment d'Histoire, la comédie musicale qui va le sauver !

Amusant aussi, le chien du film à qui une spectatrice dit "il ne lui manque que la parole !" - clin d'oeil évident à Pathé Marconi - dont un chien de la même race était le symbole - et pionnière dans les innovations du parlant !

Succès international, on a également un autre acteur américain au casting, à savoir James Cromwell, dans le rôle de Clifton, le dévoué majordome de Valentin.

Pour revenir sur le succès du film, il a raflé plus d'une centaine de récompenses et rencontré un beau succès public ! Certes le monde du cinéma aime bien se regarder le nombril et s'autoglorifier sur ses succès passés - mais le film a de réelles qualités ! Il a démarré sa carrière au Festival de Cannes, en 2011 où Jean Dujardin a obtenu le Prix d'Interprétation masculine puis ça a été la razzia : trois Golden Globes, sept BAFTA, six Césars, un Goya et cinq Oscars.. - et parmi ces Oscars celui du Meilleur Film et celui du Meilleur Acteur pour Jean Dujardin, choses qui sont arrivées que trop rarement (la seconde fois pour un film non entièrement produit par des Américains et première fois pour un acteur français !).

Carton plein pour le film produit entièrement par Thomas Langmann, film puisant ses influences notamment dans les films de Charlie Chaplin qui a vécu cette transition, Les Temps modernes ou Les Lumières de la ville. Ou encore à Chantons sous la pluie qui traitait déjà de façon humoristique ce moment "douloureux" de l'Histoire du 7ème Art ! Et bien évidemment, j'ai adoré ce film, visible notamment sur Disney + !

Le film se conclut, sur des mots de parlant, quand Valentin et les autre acteurs retrouvent enfin leurs voix !

A bientôt !

The Artist - Michel Hazanavicius

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The Walking Dead - Saison 10 - Parties 1 et 2

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La série télé à succès d'AMC, The Walking Dead, et sa franchise en général, montrent depuis quelques Saisons des signes d'essoufflement et s'est bien écartée aussi du comics original ! Mais ceux qui y croient encore espéraient qu'en abordant les chapitres des Chuchoteurs (Whisperers en VO), le show allait retrouver toute sa vigueur. Qu'en est-il ? Disons-le tout de suite, il y a des moments intéressants et même "What The Fuck" mais ça reste globalement décevant par rapport à ce que ça a été au départ ! La lassitude est sans doute venue -  et évidemment, la pandémie  de Covid a grandement perturbé la production et la diffusion de cette Saison 10. La Saison 11 est annoncée comme étant la conclusion de la série mais de nouveaux spin-offs, une Anthologie et une série sur Daryl et Carol - ainsi que des films, une trilogie, sur Rick Grimes - sont toujours dans les cartons.

Cette Saison 2 s'articule en trois temps, trois parties de Saison dont je ne vais parler ici que des deux premiers tiers et vous expliquerai ce qu'est le dernier "morceau" à la fin de cet article.

Les Chuchoteurs sont donc là et ont fait leur apparition à la fin de la Saison 9 causant déjà pas mal de morts dans nos communautés d'Alexandria ou de la Colline ! Des scènes finales qui ont choqué le chaland dans une logique de surenchère et de "choquer pour choquer" mais qui ne sert pas vraiment le récit et nous enlève des personnages qui auraient été intéressants à exploiter par la suite. Mais bon, à l'origine, la scène des têtes décapitées zombies sur des piques est dans le comics de Kirkman  - mais lui le faisait avec plus de talent que la showrunner Angela Kang (qui fait pourtant mieux les choses que les errances de Scott M.Gimple qui reste aux responsabilités ailleurs sur la franchise, ceci expliquant peut-être cela !).

Les nouveaux méchants ne font pas de cadeaux. Rappelons que les Chuchoteurs sont un groupe de survivants qui endossent des peaux de Rôdeurs et se déplacent parmi eux, guidant aussi les Hordes. Un mode de vie très sauvage où règne la loi du plus fort. Ils sont menés par Alpha (dont à ma connaissance, on ignore le vrai nom !) jouée par Samantha Morton, crâne rasé, qui joue bien la folie et le fanatisme. Une cinglée qui a choisi ce mode de vie pour sa fille adolescente Lydia - jouée par Cassady McClincy et la "mère indigne", en véritable tortionnaire semble même prête à sacrifier son enfant à ses propres idées jusqu'au-boutistes, épaulée par la montagne humaine qu'est Béta - joué par  Ryan Hurst (qui s'était distingué dans le rôle d'Opie Winston dans la série Sons of Anarchy, à ce que je me suis laissé dire car n'ai jamais vu cette série). Ce duo maléfique va faire régner la terreur dans ses propres rangs et au sein des communautés de nos héros.

Et nos héros, les survivants des précédentes Saisons, vont avoir la vie dure car leur ennemis usent de ruses et de perfidies, infiltrent des espions, lancent des ultimatum, délimitent un territoire "interdit". Toute cette Saison 10 raconte cette lutte et se termine par les communautés assiégées dans une sorte d'usine par des milliers de Rôdeurs, horde immense avec au milieu des Chuchoteurs traitres maniant le couteau. A noter le départ de Michonne ! Départ de la série en fait - car le cinéma (avec notamment son rôle de guerrière dans  le Black Panther du MCU) fait les yeux doux à l'actrice et donc la Saison prend le prétexte de la voir partir à la recherche de Rick pour la dégager ! Il ne reste donc plus que Norman Reedus et son rôle de Daryl (qui n'est même pas dans les comics !) et Melissa McBride - qui joue Carol Peletier, personnage que je n'aime pas - plus que ces deux-là pour porter la série - et qui auront bientôt droit à leur propre spin-off (quand ?).

On a aussi, sur la fin de la Saison (si on ne tient pas compte des six épisodes "bonus"), le retour, au seizième épisode, de Maggie Green, toujours interprétée par Lauren Cohan, revenue du "four" qu'a été son autre série en dehors la franchise qui l'a fait connaitre, l'oubliable Whiskey Cavalier (quoi qu'en toute bonne foi, n'en sais rien car là encore, n'en ai pas vu un seul épisode car dans la jungle des séries on ne peut pas tout voir !

Ah si, un mot sur Jeffrey Dean Morgan ! Il campe toujours Negan, peut-être le personnage le plus populaire de tout le récit, tous supports confondus ! Il joue en effet un rôle déterminant dans la conclusion et le dénouement du "problème Chuchoteurs" et son personnage connait une grande évolution - vers la rédemption !

Pour être complet, l'Arc Chuchoteurs à peine terminé que déjà la série enchaine sur l'Arc du Commonwealth dont je vous parlerai dans la Saison 11 (et dont je vous parle déjà dans mes reviews des derniers comics, pour les plus impatients et qui ne connaitraient pas). Rencontre qui sera déterminante et qui se fait par le biais d'Eugene Porter - joué par Josh McDermitt dont je ne sais plus si il arbore encore la "coupe mulet" dans cette Saison 10 que j'ai vu fin octobre 2020. Je vous parlerai aussi de Juanita « Princesse » Sanchez, un nouveau personnage très excentrique, jouée par Paola Lazaro la prochaine fois peut-être si j'y pense !?

Mais donc comme je dis en début, cette Saison 10 perturbée par la Covid comporte en fait trois parties - car comme les tournages de la Saison 11 en 2020 n'ont pas pu vraiment se faire, on a droit à six épisodes "Bonus" au format Anthologie qui présentent des à-côtés, explorent le passé de personnages dont le très attendu, vingt-deuxième et dernier épisode sur Negan et sa femme Lucille - mais je consacrerai un article dédié en propre à ces six épisodes en plus en temps voulu quand je les aurais vu surtout !

A bientôt pour la Saison 11 ? Si le Dieu des virus le veut !

The Walking Dead - Saison 10 - Parties 1 et 2

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The Order - Saison 2

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Il ne m'aura pas fallu longtemps pour visionner la deuxième et dernière Saison de la série The Order. Je suis très dubitatif sur cette série ! C'est du déjà vu et revu et tous les clichés sur les histoires de magie y passent ! Bref une déception !

La série oscille entre humour et gore - ce qui fait qu'elle ne trouve jamais son identité ! On retrouve l'Ordre de la Rose Bleue et les Chevaliers de Saint-Christophe, mages contre loups-garous. A la fin de la première Saison, Jack Morton et les autres lupins ont eu la mémoire effacée après avoir vaincu l'ancien Grand Mage Edward Coventry. Désormais, c'est Vera Stone qui a pris le contrôle de l'Ordre et a décidé de neutraliser les Chevaliers de Saint-Christophe.

La Saison 2 compte dix épisodes comme la Saison 1 - avec des récits qui s'étendent à chaque fois sur deux épisodes - en deux parties. La Grande Mage décide ensuite d'utiliser les loups-garous en les manipulant - mais ceux-ci ont retrouvé la mémoire et le cachent à l'Ordre. Ils jouent donc un double jeu. Les Mages leur ont aussi précédemment confisqué leur attirail magique et leurs peaux de loups.

Dans ces nouveaux épisodes, notre petite bande de héros va invoquer un démon et voler à son tour tout le dépôt magique de l'Ordre. De nouveaux joueurs entrent dans la partie : les Fils de Prométhée (avec une apparition de James Marsters, notre très cher Spike de Buffy contre les Vampires - dont on se demande ce qu'il est venu faire dans cette galère !) et le groupe Praxis - qui milite pour donner accès à l'usage de la magie à tout le commun. Le professeur Fowley qui est le nouvel enseignant d'Ethique est un représentant de Praxis. Et Salvador Grant est la chef de ce groupe !

Alissa Drake connait des moments difficiles, en perdant une partie de ses pouvoirs magiques.  Elle découvre aussi que Vera n'a pas détruit le Vade-mecum !

Du côté de l'anecdotique et de l'amusant, on a une apparition de l'acteur Ian Ziering, de la série Beverly Hills 90210 dans son propre rôle, en acteur en perte de vitesse qui use de magie pour retrouver sa gloire passée.

On assiste au cours de ces épisodes à une lutte pour mettre la main sur l'arsenal magique qui passe d'une organisation à l'autre !

On retrouve aussi Gabrielle Dupre, la meuf insupportable  - qui prend de l'importance et est moins dans le rôle de "méchante" cette Saison 2 - et Lilith, une des loups-garous va se retrouver aux Enfers ! Dès lors, la ramener sera une des quêtes de nos héros, de ses compagnons ! Et à la fin de la Saison, suite à la "démocratisation" de la magie, c'est la planète entière qui est en danger ! Vera tente alors de devenir "Imperium", un rang supérieur à Grand Mage pour contrer cette menace et mettre fin à cette "guerre magique" ! De leur côté, Jack et Alissa espèrent changer l'Ordre de l'intérieur et la belle blonde rejoindra même Praxis !

Ainsi se clôt The Order, série qui a essayé de se complexifier dans sa seconde Saison mais qui sera vite oubliée !

A bientôt !

The Order - Saison 2

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Ragnarök - Saison 1

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Ce n'est pas souvent que l'on a l'occasion de voir par chez nous, des productions dano-norvégiennes et  Ragnarôk, crée par Adam Price fait partie de ces oeuvres ! La première Saison - qui ne compte que six épisodes - est sortie le 31 janvier 2020 sur Netflix.

C'est une série de fantasy qui se déroule dans notre monde, de nos jours, et a des aspects de polar ou de thriller plutôt ! La thématique de la série est la fin du monde, le Ragnarök, de la mythologie nordique, le combat entre les Dieux et les Géants !

Précédemment, les Géants l'ont emporté lors de l'affrontement final qu'ont perdu les Dieux. La famille  Jutul forme un clan de gens fortunés qui sont en réalité des Géants. Ils dirigent une industrie qui détruit les gens et le milieu naturel. La série surfe aussi sur le propos écologique du moment, le réchauffement climatique et y ajoute des préoccupations adolescentes.

Magne et Laurits, deux frères, viennent de faire leur retour avec leur mère dans la ville fictive norvégienne d'Edda. Une vieille femme va lui toucher le front et révéler sa vraie nature. Le jeune homme est alors capable de lancer un marteau à plus de 500 mètres, de courir le 100 mètres en 6 secondes, de passer sous une sableuse sans le moindre bleu, de posséder des sens hyperdéveloppés, ou de parler l'ancienne langue...

Car Magne est en réalité un avatar de Thor (Et Laurits est Loki !)! Evidemment, là, on n'est pas dans la débauche d'effets spéciaux à la Marvel Studios !  Le clan Jutul comprend Vidar, Ran, Fjor et Saxa. Dès le premier épisode, au cours d'une sorte de rituel dans la montagne, Vidar assassine la nouvelle amie de Magne en lui provoquant un accident de parapente car elle avait fait une découverte, elle, Isolde, la militante et lanceuse d'alerte écolo lesbienne. Par la suite, Magne va s'éprendre de Gry, la fille dont Isolde était secrètement amoureuse mais Gry est attirée par Fjor.

Je vous fais grâce des noms du casting car ce sont des acteurs nordiques aux patronymes compliqués et seulement connus dans ces pays ! On a toutefois David Stakston en Magne, la magnifique Theresa Frostad Eggesbo au physique de déesse en Saxa, Gisli Orn Garoarsson est l'inquiétant Vidar et Emma Bones est Gry !

Le bras de fer va s'engager entre Magne et les Jutul, ceux-ci connaissant par ailleurs des dissensions dans leurs rangs. La série est un peu longue à se mettre en place mais l'intrigue culmine à partir de la deuxième partie de Saison ! Qui va gagner cette bataille entre Dieux et Géants ?

C'est une série surprenante et pas comme on a l'habitude de voir. Finalement, j'aime assez et attends la Saison 2. Et les paysages magnifiques de la Norvège !

A bientôt !

PS : Cet article est le 2900ème de mon Overblog et de mon eklablog !

Ragnarök - Saison 1

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A la recherche de Bobby Fischer - Steven Zaillian

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Avec la série Le Jeu de la Dame sur Netflix, les échecs sont à la monde et dans ce même thème, il y a le film de 1993 de Steven Zaillian,  A la recherche de Bobby Fischer - qui raconte le parcours d'un jeune prodige de 7 ans de ce jeu - cet "Art" diront les spécialistes ! - qu'est le champion américain Joshua Waitzkin.

L'histoire de Josh est authentique car ce n'est pas un personnage imaginaire comme l'héroïne tourmentée du Jeu de la Dame. D'ailleurs le film - qui met en avant la figure du père du jeune héros - se base sur l'autobiographie écrite par ce dernier qui raconte les débuts de son fils aux échecs.

Un film hollywoodien qui reste finalement assez convenu ! Le récit se place sous le patronage de Bobby Fischer, ce champion d"échecs américain sans pareil  qui disparaissait périodiquement de la circulation après chaque coup d'éclat. Une légende s'est batie - et dans le titre il faut donc voir à la fois la recherche du champion disparu mais aussi la quête pour lui trouver un successeur.

Josh - joué par Max Pomeranc - reste avant tout un gamin - avec des jeux et des préoccupations de gosse ! Il est particulièrement gentil et aimable - ce qui va lui poser problème face à des champions d'échecs pour qui "mépriser voire hair son adversaire" est la règle ! Tout se passe bien pour lui jusqu'à ce qu'il croise la route de Jonathan Poe, un autre gamin prodige  et dès lors, Josh va "avoir les pétoches" ! L'autre gosse, Poe, est particulièrement arrogant !

Pour Josh alors, le plaisir s'efface devant la pression et il commence à perdre. Il a peur de ne plus être aimé de son père, Fred, joué par Joe Mantegna - et reçoit l'appui de son professeur, Bruce Pandolfini (un personnage lui aussi réel) - joué par Ben Kingsley - et les conseils de Vinnie, un drogué champion d'échecs qui joue dans la rue - interprété par Laurence Fishburne !

Cette idée de "détester son adversaire" est pour moi véritablement détestable et c'est un aspect des échecs qui me dérange profondément et qui fait que pendant longtemps je n'ai pas voulu y jouer ! Comme si il n'y avait pas assez de compétition dans nos sociétés ? C'est pour ça que le monde va si mal ! Mais bon ça colle bien avec la logique néolibérale ! Enfin dans mon Foyer, des joueurs comme Gilles ou Damien P.  restent bienveillants !

On a deux "écoles" dans le film, celle orthodoxe des tournois et de Pandolfini (la compétition) et celle des "échecs de rue" de Vinnie plus basée sur le plaisir - Josh va puiser aux deux sources pour remporter sa partie de fin de film contre Poe (personnage imaginaire aussi, la vraie partie s'étant déroulée contre Jeff Sarwer et s'étant terminée par un match nul !).

Enfin, dernier point, c'est James Horner qui signe la musique du film !

On passe un bon moment mais il n'y a pas de réelle surprise ! Je préfère Le Jeu de la Dame !

A bientôt !

A la recherche de Bobby Fischer - Steven Zaillian

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Star Wars - Leia : Princesse d'Alderaan - Claudia Gray

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Depuis le rachat par Disney, les femmes sont bien mises en avant dans la Saga Star Wars (Ahsoka Tano, Jyn Erso, Rey,...) mais la figure emblématique reste la Princesse Leia Organa d'Alderaan (on trouve aussi Aldorande comme désignation - ce serait bien d'uniformiser les traductions entre les romans, comics et guides et encyclopédies !). Carrie Fisher, sa regrettée interprète, a marqué les coeurs et les esprits !

Claudia Gray nous offre le roman Star Wars - Leia : Princesse d'Alderaan qui nous raconte la jeunesse de la Princesse aux macarons, son engagement au sein du comité législatif de la jeunesse et son rôle au coeur de la Maison Royale d'Alderaan. On en apprends plus sur Bail Organa, sa femme Breha, les parents adoptifs de la fille de Padme Amidala et sur la planète qui sera anéantie par la première Etoile Noire.

Leia prend conscience des réalités politiques, de la cruauté de l'Empereur Palpatine et la tyrannie qu'il fait régner sur la Galaxie. Elle veut alors passer à l'action, tout en devant suivre les épreuves pour la succession. Elle participe à des missions humanitaires notamment à partir du Tantive IV. Naive, elle commence par commettre des erreurs.

Mais surtout, elle découvre que ses parents adoptifs conspirent contre l'Empire, ce qui n'est pas sans danger pour sa planète pacifique ! On sait ce qu'il adviendra... On croise Mon Mothma, Saw Gerrera et ses Partisans, Amilyn Holdo, le Moff Panaka. On  va sur Naboo, Crait et Coruscant entre autres. Ce roman était sorti en 2017 au moment de la sortie des Derniers Jedi dans un "voyage introductif" à ce film. On a les prémices de la Rébellion.

Claudia Gray écrit très bien et ceux et celles qui adorent le personnage de Leia seront comblé(e)s par la façon dont l'auteur dévoile sa psychologie. Le personnage de Breha jusque ici cantonné à l'arrière-plan (juste aperçue furtivement à la fin de La Revanche des Sith) est également bien décrit.

J'ai bien aimé ce roman qui est au-dessus du lot ! Ah si ! A la base, c'est un roman jeunesse - comme Etoiles perdues, un autre roman Star Wars jeunesse de Claudia Gray ! Ca pose aussi des connexions dans tous les sens !

"Défi Lecture N°7"

A bientôt !

Star Wars - Leia : Princesse d'Alderaan - Claudia Gray

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Anne with an E - Saison 3

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J'attendais beaucoup de la série Anne with an E, série qui était prometteuse mais en réalité la série m'a un peu déçu ! La Saison 3 semble clore le récit de la jeunesse de Anne Cuthbert et on retrouve toute la petite bande de jeunes gens d'Avonlea aux alentours de 1900.

Si la série m'a déçu, c'est par son côté un peu "guimauve" ! Ca dégouline trop parfois de bons sentiments à tel point que par moments, on s'attendrait presque à voir les acteurs se tourner vers la caméra et nous faire un clin d'oeil !

Anne est une jeune fille tentant de s'émanciper dans une époque pleine de misogynie ! La série n'est jamais aussi bonne que quand elle montre de la maturité et dénonce les injustices de ce temps-là, qu'il s'agisse du racisme envers les Noirs, de la tentative de déculturer les enfants du peuple indien, des différences de classes sociales ou de la condition des femmes condamnées à n'être que de "bonnes épouses dévouées".

La fin de la Saison est plus intéressante - avec notamment Anne qui découvre son amour pour Gilbert, le drame des Indiens, la censure du journal étudiant, et nos jeunes gens qui s'envolent pour l'université !

On suit la vie de cette communauté, avec ses drames (le décès de Mary - jouée par Cara Ricketts, les amours contrariés de Anne, l'incendie de nuit de l'école suite aux manigances du conseil municipal, la brouille - temporaire - entre Anne et Diana,...) et ses moments de joie (la découverte de l'amour, l'entrée à l'université, la recherche des origines de l'héroïne, la défense des justes causes,...).

Donc si, la série vaut le coup si on passe outre l'aspect anecdotique des destins individuels pour s'intéresser au cadre en arrière-plan, la peinture d'une société disparue.

Nous quittons l'Île-du-Prince Andrews à la fin de cette Saison 3 ! Je n'ai pas entendu que la série avait été reconduite pour une quatrième Saison ! Cette Saison 3 est donc bien conclusive !

Une pensée pour mes connaissances qui ont choisi de s'expatrier au Canada/Québec, Cyril D. et ma Tante Danielle !

Des virées touristiques sont organisées sur les lieux du tournage de l'Île-du-Prince-Andrews ! Une pratique qui se faisait déjà avec Game of Thrones  !

A bientôt !

Anne with an E - Saison 3

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Breaking Bad - Saison 5

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Waouh, la dernière Saison de Breaking Bad, la Saison 5, est tout bonnement époustouflante ! Je n'hésite pas à crier au génie car j'ai rarement vu une série avec une telle intensité dramatique ! Conclure une série est toujours un exercice délicat et Game of Thrones s'y était cassé les dents. Mais ici, aucune fausse note, dénouement parfait !

On peut voir Breaking Bad à travers ses effets d'humour et d'ironie mais les aspects "folkloriques" de la série de Vince Gilligan ne doivent pas nous tromper ! Par-delà les junkies azimutés ou les cadavres dissous dans l'acide de manière grand-guignolesque, Breaking Bad demeure avant tout une série dramatique, le drame de la vie de Walter White, confronté à ses choix.

Dans cette Saison 5, le roi de la "méthamphétamine bleue" va franchir plusieurs fois la ligne rouge. Après avoir dézingué Gustavo Fring, notre anti-héros va avoir les yeux plus gros que le ventre et vouloir développer son propre empire de la drogue. Bryan Cranston est magistral dans son interprétation, toute en finesse et en nuances et on est pris pas moment de sympathie envers son personnage mais aussi à d'autres moments on en vient à le prendre en pitié voire même à le haïr - quand je disais que les scénaristes de cette série sont des génies !

Tous les interprètes sont brillants !  Même le jeune RJ Mitte qui joue Walter White Jr. le fils handicapé de notre chimiste virtuose ! Mention spéciale aussi à Anna Gunn, dans le rôle de Skyler White, qui a parfaitement compris comment interpréter la dépression que traverse son personnage, quand vous êtes totalement déconnectée du monde - on se demande où elle est allée puiser pour jouer ça  - et je suis à même de bien juger ayant traversé moi-même des épisodes dépressifs dans ma jeunesse !

Bref comme je l'ai dit Walt "déconne" dans cette Saison - tout en continuant à se montrer un véritable génie, évitant de se faire coincer (un temps !) et ayant toujours deux ou trois coups d'avance. Mais il manipule Jesse Pinkman - joué par Aaron Paul - et lui ment. Pire, il a du sang sur les mains, tue Mike dans un moment de panique ainsi que ses neuf associés. Il a le malheur de s'associer à une belle bande d'ordures, des gros "connards" de Suprémacistes Blancs, menés par Jack et son neveu Todd - qui vont provoquer la mort d'un gamin et de plusieurs personnages importants de la série auxquels on s'était attaché (et c'est un brise-coeur !).

Du côté de la famille, Walt va pratiquement provoquer la ruine de la sienne ! Il exerce un chantage sur son beau-frère Hank  - joué par Dean Norris - bref détruit sa famille ! Il est séparé de ses enfants. Et il faut dire que le beau-frère, promu à la direction des stups, va finir par découvrir le pot-aux-roses et dès lors ressentir une grande colère contre Walt. Il n'aura alors de cesse de le coincer. Notre flic va se révéler très malin et apparemment, c'est de famille !

Avec Jesse Pinkman, c'est compliqué aussi car le jeune homme est rongé par la culpabilité, surtout depuis la mort d'un gamin et les soupçons qu'il a envers Walt concernant l'empoisonnement du fils d'Andrea. Pinkman file donc un mauvais coton dans cette Saison 5 néanmoins, Walt lui est vraiment attaché et ressent même une forme d'amour paternel pour lui. Il lui sauve d'ailleurs la vie à la fin de la série.

Walter White est-il le méchant de Breaking Bad ? Comme chaque élément du scénario est justifié, on comprend qu'il ne s'est jamais remis d'avoir vendu ses actions pour 5000 dollars dans la société qu'il a créée étant jeune et qui vaut aujourd'hui plus de 2 milliards de dollars ! Avec la meth, il va accumuler les millions et surtout "se sentir vivre", lui condamné par le cancer ! La série reste morale et tous les méchants sont punis à la fin, Walt trouvant sa rédemption ! Le rôle des méchants est assumé à la fin de la Saison par les Suprémacistes Blancs, vraiment des salauds de la pire espèce - et par l'arriviste Lydia Rodarte-Quayle, une espèce de "salope" dénuée de scrupules, jouée par Laura Fraser.

Breaking Bad, une série multirécompensée (je ne donne pas la liste de tous ses prix et vous renvoie à Wikipédia), "meilleure série de tous les temps" pour beaucoup de critiques (ai déjà dû le mentionner ?). Un chef-d'oeuvre sans une fausse note qu'il faut voir absolument ! Remarquablement écrit, interprété, filmé, un mélange de drame, d'humour amer, d'action, de suspens et d'émotion ! Si je devais mettre des notes comme à l'école, je lui mettrais 20/20. Une des meilleures séries que j'ai vu ces dix dernières années (et d'ailleurs, tous mes ami(e)s qui l'ont vu ont adoré !). Je me dis que si vous ne l'avez pas encore vu, vous êtes chanceux car vous allez vous éclater !

Pour ma part, il me reste à voir El Camino, un film "Breaking Bad" sur la rédemption de Jesse Pinkman et la série Better Call Saul  sur le personnage de l'avocat véreux Saul Goodman - joué par Bob Odenkirk et ses contacts dans le Milieu, série dérivée, spin-off qui est un préquel je crois !?

A bientôt !

Breaking Bad - Saison 5

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