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Norman, le spectacle de la maturité

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Amazon Prime Video, outre des films et des séries, propose aussi des spectacles et des one-man show comme celui de Norman Thavaud, connu sous le seul prénom Norman, sur Youtube, pour ses vidéos comiques où il parle "de moustiques et de toilettes".

Car Norman est incontournable sur Youtube avec ses 12 millions d'abonnés - même si la formule commence à s'user. Notre Youtubeur a alors voulu suivre une voie plus classique, celle de la scène et a commis un premier spectacle en 2015  -: "Norman sur scène" mais diversifie plus encore ses activités : télévision (son apparition dans la série Dix pour cent), des pubs (pour le chocolat Crunch), etc,...

Côté scène, en pleine crise du divertissement dû au Covid, en 2020 donc, il récidive avec "Norman, le spectacle de la maturité".

J'ai quelques réserves concernant le personnage et le spectacle ! N'a-t'il pas pris la grosse tête ? N'est-ce pas au fond que de l'humour potache un peu facile ? Ce ne sont que préjugés de ma part, car même si il n'y a plus "l'innocence" de ses débuts, ça reste drôle ! Et Télérama, cette bande de snobinards bobos, déteste et ça pour moi, ca vaut adoubement et label de qualité !

Dans ce nouveau spectacle, Norman saute du coq à l'âne, dérive d'un propos à un autre, chaque thème en appelant un autre, sur la célébrité, sa carrière, les réseaux sociaux, les voyages (Dubaï, Japon,...), un sujet plus grave avec le racisme, sa première bagarre, son père, son chat, que sais-je encore !

Mais surtout Norman parle à la fin de son couple et de son nouveau statut de père ! Un bon spectacle ! Ai passé un agréable moment en visionnant ce spectacle de 50 minutes environs sur Prime Video ! Et il faut toujours encourager la jeunesse !

A bientôt !

Norman, le spectacle de la maturité

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Mulan - Niki Caro

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Depuis quelques années, Disney ressort tous ses grands classiques d'animation en films en prises de vue réelles. On a eu ainsi Le Livre de la Jungle, Aladdin et Dumbo entre autres. Le film Mulan, sorti en 2020, réalisé par la Néo-zélandaise Niki Caro, et qui reprend un personnage légendaire chinois, la fantastique guerrière Hua Mulan, a aussi un autre objectif : conquérir le marché chinois (à l'instar du personnage de Shang-Chi bientôt dans le MCU).

Disney a toutefois eu ses plans "légèrement" contrariés avec la pandémie de Covid qui a fait fermer les cinémas du monde entier et le film de Niki Caro a fini par sortir directement sur la plateforme Disney + (en France ce début décembre 2020, soient deux mois après les USA je crois ?) - faisant dire à certains que la firme aux grandes oreilles allait tuer le cinéma dans les salles !

On peut dire que visuellement, ce film est très beau ! Les paysages naturels, les décors, les costumes, on a mis des moyens ! Un casting entièrement chinois ou asiatique avec notamment dans le rôle principal l'actrice Liu Yifei qui joue Mulan et qui a suscité la polémique en soutenant le gouvernement chinois lors des émeutes de Hong-Kong ! Je trouve ce genre de polémiques déplacées et nous les Occidentaux, devrions nous occuper de nos fesses au lieu de faire de l'ingérence comme tous ces Social Justice Warriors (SJW) de merde ! Si la Chine est une dictature, déclarons-lui la guerre alors ? Ah oui ils sont plus forts que nous militairement et nous soutiennent économiquement, j'oubliais ! Revenons au film !

Non, pas tout de suite, car une autre polémique qui a aussi créé un appel au boycott du film, plus grave est le fait que Disney a remercié la province chinoise du Xinjiang où ont été massacrés les Ouighours, faisant que certains ont accusé Disney de complicité de génocide, rien que ça ! Bandes de crétins, Disney n'a évidemment pas remercié pour le génocide !

Le film maintenant ! J'avais beaucoup apprécié le film d'animation, à l'époque, que j'avais vu en l'an 2000 (allant même jusqu'à verser une petite larme !). On ressent moins l'émotion dans ce film live-action sauf à la fin du récit.

Mulan est une jeune fille qui possède des talents martiaux et rechigne à n'être qu'une simple épouse là où elle se verrait bien grand guerrier ! C'est un film assez féministe sur la reconnaissance du Sexe dit "Faible". On a d'ailleurs dans le film, le personnage d'une sorcière (dont je ne me souviens pas si elle était dans le dessin- animé, il me semble que non ?) qui a été rejétée par la société ! La figure de la Sorcière, étant connue comme une femme de pouvoir, a toujours fait peur aux hommes et c'est pour ça qu'on les brûlait !

Pour éviter à son vieux père qui n'a pas eu de garçon de se réenrôler dans l'armée, Mulan va lui dérober son sabre, son armure et son cheval et se rendre au camp de l'armée impériale qui est mobilisée pour protéger la Route de la Soie et la Cité Impériale des hordes d'envahisseurs du Nord. Mulan va donc adopter un pseudonyme et se faire passer pour un garçon dans le camp.

Mais la bataille survient et Mulan est forcée de se révéler, elle qui avait son Chi entravé par ce mensonge jusque là ! Elle fait la rencontre de la sorcière Xian Lang (jouée par Gong Li) et refuse de trahir l'Empire et l'Empereur envers qui elle est attaché par le serment de sa famille et de sa patrie, gravé sur son sabre : "Loyauté Courage et Sincérité".

Mulan est donc disgraciée mais parvient à convaincre le commandant Tung (joué par Donnie Yen, que j'ai adoré dans Rogue One) de la laisser conduire une petite force de frappe dans la Cité Impériale.

La vie de l'Empereur (incarné par le légendaire Jet Li) est menacée ! Mais la jeune femme qui désormais assume ce qu'elle est va révéler tout son potentiel et le sauver.

Un bon film, un peu en-deça de ce que j'espérais mais assez plaisant tout de même ! Disney continue à mettre en avant les femmes et la diversité et ça, ça devrait faire fermer leurs grandes gueules à tous les SJW, toxiques ! Mais apparemment non ! Beaucoup d'action, dans la tradition du film de Samourais !

Au casting, on a aussi Yoson An, Jason Scott Lee et Jimmy Wong.

A bientôt et rendez-vous fin décembre 2020 sur Disney + pour les reviews du film Pixar Soul et de la Saison 2 de The Mandalorian (très réussie malgré les avis que quelques ayatollahs chipoteurs qui se prétendent fan de la Saga Star Wars).

Mulan - Niki Caro

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Destination finale 5 - Steven Quale

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La Mort est de retour ! Le cinquième opus de la franchise horrifique aligne les cadavres ! Le macabre est au rendez-vous dans Destination finale 5 de Steven Quale, sorti en 3D sur les écrans en 2011.

Le postulat est toujours le même ! Un groupe de gens, généralement jeunes, échappe à une catastrophe (accident d'avion, accident routier, dans un Grand Huit ou sur un circuit de Formule 1) suite à la prémonition qu'à l'un d'entre eux ! Mais "on ne ne trompe pas comme ça la Mort !", "elle n'aime pas se faire berner !" et elle vous rattrape. Les survivants vont périr les uns après les autres dans des circonstances grand-guignolesques.

Cette fois-ci, c'est un pont auto-routier qui s'écroule, ce qui occasionne un grand nombre de décès - dont les membres d'une entreprises qui sont en séminaire, dans leur bus ! Sam Lawton (joué par Nicholas d'Agosto) a bien entendu la vision de ce drame et sauve sa vie et celles de six de ses compagnons !

L'échéance fatale n'est en réalité que retardée pour lui et Peter Friedkin (joué par Miles fisher), Olivia Castle (jouée par la bombasse Jacqueline MacInnes Wood d'Amour, Gloire et Beauté), Candice Hooper (jouée par Ellen Wroe), Isaac Palmer (joué par P.J. Byrne, Nathan Sears (joué par Arien Escarpeta) et Dennis Lapman (joué par David Koechner).

Candice est la première à succomber car ces morts repoussées ne font que reproduire l'ordre chronologique des trépas qui auraient du se produire sur le pont et elle décède lors d'un entrainement de gym. Puis, c'est Isaac qui meurt dans un salon de massage. Le mort d'Olivia est aussi particulièrement horrible !

Nos personnnges survivants se posent des questions dès la mort d'Isaac et un croque-mort leur apporte des réponses. La Mort va les rattraper et pour survivre, il leur faudra tuer un innocent, quelqu'un qui ne devait pas mourir sur le pont telle Moly Harper jouée par Emma Bell), la copine de Sam qu'il avait réussi à sauver durant l'effondrement de la structure avant de succomber lui-même en dernier. Ceci afin de récupérer les années de vie de cette innocent !

C'est ce qui semble arriver par accident à Nathan qui tue malencontreusement un ouvrier dans son usine. Mais Dennis n'a pas cette chance et c'est son tour qui survient aussitôt après.

Peter ne peut se résoudre à mourir et décide de tuer Molly. Il abat en réalité l'agent fédéral Jim Block (joué par Courtney B. Vance) et solde ainsi ses comptes avec la Mort. Mais il veut supprimer tout de même Molly devenue témoin génant. Sam le tue et récupère ainsi, par Peter interposé, les années de vie de Jim Block.

On se rend compte à la fin du film que ce Destination finale 5 se déroulait en fait avant le premier opus car Sam et Molly meurent dans d'horribles circonstances dans le vol 180 du premier film. Et Nathan fait de même car, ironie du sort, et oeuvre de scénaristes sadiques, l'ouvrier qui est mort à sa place aurait dû avoir un AVC d'un jour à l'autre !

Voilà un film particulièrement horrible ! On est partagé entre dégout et fascination devant un tel spectacle ! Eros et Thanatos ! Les morts sont particulièrement abracadabrantesques, ce qui leur ôte, sinon de leur réalisme, du moins de leur crédibilité !

La Mort concerne tout un chacun ! Mais dans ce film, elle fait du zèle !

Un gros BEURK pour ce film !

Et le générique final récapitule la quasi-totalité des morts de la franchise ! En attendant un Destination finale 6 ! Mais la formule commence à être un peu éculée !

A bientôt !

Destination finale 5 - Steven Quale

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Le Système des objets - Jean Baudrillard (3ème partie et fin)

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Nous terminons notre présentation de l'ouvrage de Baudrillard, Le Système des objets - avec la fin de ma note de lecture problématisée dans le cadre de ma Licence de Sociologie.

Dans la section suivante, Baudrillard, analyse les notions de modèle et de série qui relève de la combinatoire/ Le modèle de la série se déduit par induction de la série.  Le modèle n'est jamais qu'une idée et pas une réalité et la différence entre les objets de série constitue la mode. C’est le processus évolutif de la série qui rend possible la personnalisation et renvoie à l'idée de subjectivité, de singularité et de la conscience. Il y a toutefois déqualification de l'objet en série par rapport au modèle : fragile et éphémère suivant l’obsolescence programmée à la base de l'économie.

On assiste aussi à un « essai de promotion du goût au niveau des masses » mais ces séries restent des stéréotypes qui donnent l’illusion d'une distinction personnelle. En réalité, les différences sont intégrées d'origine par l'industrie, et les différences de classe sociale se répercutent dans des classes objets de qualités différentes.

Baudrillard aborde ensuite les facilités de paiement et le crédit. Est-ce que cela obéit à un désir de consommation ? Une liberté ? C’est la stratégie du désir là encore et de jouissance des objets.

Mais le modèle de luxe s'achète content bien qu’on observe aujourd’hui une extension du crédit avec les angoisses des échéances où finalement, l'objet échappent au consommateur dans le temps.

Les objets matérialisaient le travail accompli et l'épargne suivant un mode puritain de l'effort et de la récompense où l'objet est une sécurité pour l'avenir. Aujourd'hui les objets anticipent sur la masse d'efforts avec le crédit et c’est un asservissement avec des générations d'objets qui se succèdent rapidement dans une vie d'homme alors qu’avant c'était l'inverse.

On observe par ailleurs un consensus circulaire dans un système durable :  achat/ emploi/ salaire/ achat.

Le crédit ajouté à la personnalisation des objets amènent à une fonction socio-politique des objets et les objets sont d'abord produits et achetés et pas possédés et pratiqués. La production vient hanter le monde intime du consommateur.

La publicité est une connotation pure, inessentiel qui dissuade autant qu'elle persuade selon une logique de la fable et de l’adhésion vantant protection et gratification. La publicité vise l'individu dans son rêve personnel bref elle s'occupe de ses désirs, le réconforte et utilise image maternelle où fonction ludique, vise un processus de régression avec identification à du collectif : « tout le monde désire l'objet ».

Personnalisation équivaut alors à accomplissement personnel pour permettre aux pulsions de se cristalliser sur des objets. Mais le système des besoins devient moins cohérent que celui des objets.

On peut dire que l'ordre technique détruit le modèle socio-relationnel avec des catégories d'objets qui induisent très tyranniquement des catégories de personnes. Ici, il faut introduire le concept de marques qui permet la fidélisation des consommateurs.

C’est un système dialectique de gratification et de frustration. Le standing permet la reconnaissance sociale et toute personne se qualifie par ses objets avec un désir de discrimination, de hiérarchisation et de distinction.

En conclusion, si on veut donner une définition de la consommation avec Baudrillard, on pourra dire que ce n’est pas simplement l’autosatisfaction des besoins (phénomène passif) mais un mode actif de relations aux objets, dans la collectivité et au monde. L’objet ne comble pas simplement un besoin dans une autosatisfaction mais il s’organise en substance signifiante et en ensembles d'objets formant un discours cohérent. La consommation est donc une manipulation systématique de signes.

L’objet devient signe et est seulement alors objet de consommation. Désirs, projets et exigences se transforment en signes.

Les objets décrivent les vides des relations humaines en s'y substituant. C’est une « idée de la relation ». La consommation n'est pas la satisfaction des besoins car les besoins sont limités où la consommation est infinie avec une consommation compulsive. C’est une pratique idéaliste totale sans rapport avec le principe de réalité pour donner une « raison de vivre ». Les objets-signes peuvent se multiplier à l'infini pour combler une réalité absente, telle la conclusion de Jean Baudrillard.

A bientôt !

Le Système des objets - Jean Baudrillard (3ème partie et fin)

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Le langage et la pensée - Noam Chomsky

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Dans le cadre de mon mémoire de Master M1 de Philosophie, j'ai été amené à étudier Noam Chomsky, auteur, philosophe et linguiste, dont la lecture demande beaucoup de concentration ! Ses explications sur la théorie grammaticale sont notamment très ardues à comprendre et à assimiler, dans l'ouvrage dont il est question ici, Le langage et la pensée, qui regroupe dans sa première édition trois conférences de 1967 : "le passé", "le présent" et "le futur" - et qui font un état des lieux très détaillé ! Par la suite, trois autres conférences dont une de portée très philosophique ont été ajoutées au recueil. Je me bornerai ici à parler des trois premières conférences car cela nous emmènerais trop loin !

Qu'est-ce qui est arrivé le premier, la langage ou la pensée ? L'oeuf ou la poule ? Peut-on penser sans mots ? Avec des images ? Le langage est un excellent outil pour explorer les structures de l'esprit.

"Le passé" dresse un historique de la science linguistique, vers ce qu'elle est devenue aujourd'hui, évoluant entre deux courants : la grammaire philosophique - du siècle du Romantisme - et la grammaire structuraliste du XXème siècle. Chomsky dégage ici les notions de structure superficielle (les sons) et structure profonde (le sens) du langage, dimensions qui sont évidemment liées.

Dans "le présent", Chomsky présente l'état de ses travaux (en 1967 donc !). Il montre l'intérêt d'étudier les deux structures évoquées à l'instant pour comprendre le langage. Et il multiplie les exemples dans un exposé assez technique qui demandera plusieurs lectures. Comprendre aussi et surtout comment le représentation phonologique et la représentation sémantique sont liées ?

Alors certes le langage est une chose instituée qui possède des règles mais Chomsky montre qu'il y a certaines ambiguîtés de phrases que nous comprenons "naturellement", sans se référer à ces règles - ce qui le conduira à poser sa thèse nativiste du langage. Nous possédons certaines connaissances sur le langage dès la naissance. Et il appuiera cette thèse sur l'argument de la pauvreté des stimuli langagiers de l'environnement du nourrisson par la suite.

Mais en fait, les travaux de Chomsky sont des travaux en cours en 1967 - et encore maintenant. Il ouvre des pistes de réflexions, ne conclut pas et nous laisse méditer.

Le langage et la pensée est un tournant et marque la fin de la linguistique des années 1970. La structure innée que doit posséder l'esprit n'a toujours pas été identifiée et les thèses de Chomsky n'ont toujours pas été prouvées depuis !

Chomsky s'intéresse donc ici à l'émergence du langage humain dans un ouvrage qui ne semble pas révolutionnaire à première vue et qui l'est pourtant ! Le langage est un processus éminemment complexe et il reste tant à découvrir tout autant que sur l'esprit et les deux sont liés.

A bientôt !

Le langage et la pensée - Noam Chomsky

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Merci Patron ! - François Ruffin

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La chanson comique des Charlots sert d'enrobage musical au film documentaire satirique réalisé par François Ruffin et début 2016 - Merci Patron ! - en plein contexte de la Loi El  Khomri ! On peut dire que la contestation sociale n'est jamais retombée en France depuis même si  les gouvernements Hollande et Macron usent de toutes les perfidies pour museler le peuple qui demande seulement le droit de vivre ! Ah, ces "sans-dents" !

Dans cette comédie documentaire, Ruffin, qui manie tout du long l'ironie, va piéger le staff de Bernard Arnault, ce milliardaire qui a poussé tant de gens dans la misère ou au suicide et qui lui et ses collaborateurs font preuve d'un cynisme sans borne ! Comme le dit une syndicaliste dans le film, il est écrit dans l'Evangile " Tu choisiras d'adorer Dieu ou l'argent" et on sait pertinemment quel est le choix de Bernard Arnauld qui n'a que mépris pour son prochain et pour les "gueux" qui ont fait sa fortune ! Ces patrons-là exploitent la misère du monde avec la complicité des politiciens qui leur mange dans la main

Ai déjà eu l'occasion de vous parler de François Ruffin, patron de Fakir (un journal d'"agitateurs") et député de la France Insoumise lorsque je vous ai présenté son livre Ce pays que tu ne connais pas, consacré à Macron.

Ici, c'est "L'arnaque en version lutte des classes ! François Ruffin porte ici auprès de Bernard Arnault la voix de la famille Klur dont le père et la mère ont été licencies comme des malpropres de l'entreprise Ecce, sous-traitant de LVMH à la suite d'une délocalisation de la production ! Le père parle même de faire "exploser sa baraque" sur le point d'être saisie !

Si les petits actionnaires n'ont pas leur mot à dire dans les Conseils d'administration de LVMH, Arnault et ses sbires tiennent à leur image et finissent par lâcher 35.000 euros à la famille Klur - des miettes en échange d'aucune publicité ! C'est finalement le groupe LVMH qui brisera la clause de confidentialité, ce qui protège nos braves Ch'tis de toute poursuite !

Lee film a eu u bon accueil critique hormis dans les feuilles de chou et autres torchons du groupe LVMH qui a tenté d'exercer des pressions. Lors de la 42ème cérémonie des Césars en février 2017, Merci Patron !  a obtenu le César du meilleur film documentaire.

Un film tonique et grinçant, facétieux ! Triomphe de la Fraternité sur l'argent-roi ! Le film prend même un côté film de barbouzes sur la fin !

François Morel, dans son billet, sur France Inter a estimé que tous les acteurs interprétant leur rôle devraient rafler les palmes de Cannes tant leur jeu est réaliste : « Je ne sais pas si Serge Klur a fait le conservatoire, s’il a pris des cours chez Blanche Salan ou Jean-Laurent Cochet, s’il a plutôt suivi la méthode Stanislavski ou Strasberg mais dans le rôle de cet homme du peuple, qui a perdu son emploi après que son entreprise a été délocalisée en Pologne, ouvrier au bout du rouleau, prêt à mettre le feu à sa maison dont il n’arrive pas à payer les traites, Serge Klur est quasiment aussi crédible que Vincent Lindon… ».

Le sociologue Jean-Pierre Garnier, les économistes hétérodoxes Jean Gadrey et Frédéric Lordon, le couple Pinçon-Charlot et l'ancien inspecteur  du travail Gérard Filoche ont apporté leur soutien au film !

François Ruffin semble être un gars "clean" mais je sais par expérience qu'on ne peut accorder sa confiance à aucun politique ! AUCUN !

A bientôt !

Merci Patron ! - François Ruffin

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Cobra Kai - Saison 2

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Cobra Kai est une révélation télévisuelle pour moi - même si je n'ai jamais vu les Karaté Kid ! La Saison 2 avec ses dix nouveaux épisodes continuent d'approfondir de manière admirable les caractères des personnages. On retrouve ainsi Johnny Lawrence qui continue de lutter avec ses démons et qui a retenu la leçon que "être sans pitié ne veut pas dire être sans honneur" !

Daniel LaRusso, lui, a décidé de rouvrir aussi son dojo et d'enseigner le Myagi-Do Karaté ! Si pour les Cobra Kai, les arts martiaux sont un moyen d'écraser son adversaire, d'être le plus fort, pour le Karaté Kid devenu adulte, c'est plus un moyen de trouver son équilibre intérieur et il va l'enseigner à ses deux premiers élèves : sa propre fille Sam et le fils de son rival, Robby.

Comme les protagonistes sont des adolescents et de jeunes adultes, les élèves des deux dojos, on a bien sûr des histoires d'adolescents, en particulier dans le registre amoureux ! Au cours de cette Saison 2, Sam qui a rompu avec Miguel, se rapproche de Robby. Miguel, lui se console avec  Tory Schwarber (jouée par Peyton Roi List, une fille bien décidée à ne pas se laisser bouffer par le destin, nouvelle Cobra Kai et ancienne pratiquante de kick-boxing ! La nouvelle sait distribuer les coups à n'en pas douter !

Une Saison donc sur fond de rivalités entre les deux écoles avec le retour de John Kreese à qui Johnny donne sa chance et qui ne fait que jeter de l'huile sur le feu - et qui à la fin de la Saison évince Sensei Lawrence pour imposer une doctrine plus dure à Cobra Kai !

Johnny aussi aura le droit d'être heureux et sortira avec Carmen Diaz (incarnée par Vanessa Rubio) hélas un drame va venir tout balayer !

La rivalité entre les deux factions karatéka ne va cesser de s'exacerber et culminer en bataille rangée lors de la rentrée au lycée ! Là un des jeunes protagonistes sera gravement blessé  - et dans le coma ! - faisant s'écrouler les certitudes et les espoirs de Johnny !

J'adore cette série et ai avalé les épisodes sans aucun déplaisir les uns à la suite des autres ! C'est remarquablement écrit et à part peut-être John Kreese aucun personnage n'est totalement bon ou mauvais et a son lot de nuances (et même le personnage de Martin Kove n'est pas monolithique !). Ce n'est pas manichéen du tout ! Le premier Karaté Kid fut un énorme carton en son temps et la série Cobra Kai  prend la même voie, amplement méritée !

Je crois que la Saison 3 est annoncée pour janvier 2021 ! Toujours sur Netflix ! Je retrouverai avec plaisir tous ces formidables acteurs : William Zabka, Ralph Macchio, Xolo Mariduena, Tanner Buchanan, Mary Mouser, Courtney Henggeler et Jacob Bertrand...

A bientôt !

Cobra Kai - Saison 2

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Star Wars - Tome 12 : Rebelles et Renégats (1ère partie) - Greg Pak & Phil Noto

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Avec les Tomes 12 et 13 - qui correspondent à une histoire découpée en deux parties - la série Star Wars de comics Marvel initiée de 2015 se termine ! Durant ces 13 albums (plus deux albums crossovers), on a suivi les aventures des "Héros de Yavin" depuis la destruction de la première Etoile Noire jusqu'à l'installation sur Hoth ! Des récits sortis des esprits de Jason Aaron et de Kieron Gillen ! Mais c'est à Greg Pak que revient la tâche de clore ce cycle !

Et on peut dire que c'est fastidieux ! L'histoire qu'il nous a pondue "Rebelles et Renégats"  - ornée du bandeau "Destination Hoth" - ne casse vraiment pas des briques ! Le dessin de Phil Noto ne relève pas l'ensemble en plus !

De quoi retourne-t'il ? Nos héros se voient confier différentes missions par le Général Rieekan, l'idée étant de détourner l'attention des Impériaux pendant l'installation sur une certaines planète glacière peuplée de Tauntauns et de Wampas. Trois groupes sont alors constitués.

Luke Skywalker se rendra avec R2-D2 sur le monde désertique de Sergia où se trouve une station de ravitaillement rebelle et situé dans la Bordure Extérieure pour prévenir les sympathisants qui se trouvent là d'évacuer car les droïdes-sondes du projets Nuée lancés par Vador pour trouver les bases rebelles se rapprochent dangereusement dudit site ! Luke va y faire la connaissance d'une petite voleuse dénommée Warba Calip qui semble avoir un intérêt pour la Force et les Jedi.

Han Solo et la Princesse Leia, eux, se rendront sur Lanz Carpo, une des plus petites planètes du Noyau, ou le chef de ce monde, Chef Carpo, un criminel notoire collabore avec les Impériaux en leur livrant des informations sur les Rebelles en échange de l'autonomie de sa planète. Nos deux héros - qui se rapprochent de plus en plus l'un de l'autre, vont devoir lancer de faux message pour faire croire que le dirigeant a trahi l'Empire ! Sur place, ils vont retrouver le Procureur Dar Champion, un ancien petit ami de Leia, qui va les aider !

La troisième et dernière mission est encore plus improbable et concerne Chewbacca et C-3PO à bord du Faucon Millenium qui ont pour objectif de faire sauter un planètoide, nommé K43, en destabilisant son noyau pour y détruire "une partie de la flotte impériale" (rien que ça !) après l'avoir attiré sur place ! Mais très vite - et après avoir installé les explosifs, le Wookiee et le droïde de protocole prennent conscience que si la planète n'abrite pas d'êtres organiques (et a donc été jugée à ce titre "sacrifiable" !), elle est la demeure de géants faits de roches ! Hélas le compte a rebours a commencé !

Voilà, c'est bien laborieux et totalement téléphoné et dénoué d'inventivité ! Sans parler des énormes incohérences ! Beaucoup de fans auraient préféré que Greg Pak ou un autre scénariste plus talentueux (Charles Soule par exemple ?) nous raconte l'épisode avec "le chasseur de primes que [Solo] a rencontré sur Ord Mantell", mentionné dans L'Empire contre-attaque - et totalement passé sous silence dans cette série ! Tout n'a donc pas encore été raconté durant cette période de trois ans entre les Episodes IV et V ! Mais bon piètre consolation, au moins on a échappé à l'horrible Salvador Larroca (je rêve d'un artiste comme R.B. Silva sur une série Star Wars par exemple pour le premier nom qui me vient à l'esprit !) !

A bientôt !

Star Wars - Tome 12 : Rebelles et Renégats (1ère partie) - Greg Pak & Phil Noto

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Saint Seiya - Chapitre Hadès - Saison 2

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Abordons si vous le voulez bien maintenant la Saison 2 de Saint Seiya - Chapitre Hadès ! Nos fidèles Chevaliers de Bronze suivent les pas de Saori/Athéna et descendent aux Enfers pour régler son compte à Hadès.

Cette Saison 2 a pour titre "Inferno" et les mythes les plus courants concernant les Enfers (l'Enfer Chrétien mais avant lui l'Enfer des Grecs) nous sont passés en revue : on aura donc la Porte des Enfers avec son fronstipice tel que rapporté par Dante Alighieri dans sa Divine Comédie, les rites de la mort égyptien, le chien à trois tête Cerbère, le mythe d'Orphée et Eurydice, les trois juges des Enfers, Minos, Eaque et Rhadamanthe, le mur des lamentations, le passage de l'Achéron, que sais-je encore ?

Seiya, Shiriu, Yoga, Shun et Ikki, accompagnés des quelques Chevaliers d'or qui ont survécu jusque là, vont parcourir les Royaumes souterrains et leur géographie très hostile ! La série a clairement viré dans le surnaturel avec ce chapitre Hadès !

Le message/la morale dira-t'on de cet anime et de ce manga, Saint Seiya -mais c'est le cas de la plupart des Shonen, de ceux que je suis en tout cas (que ce soit Dragon Ball, Bleach, One Piece ou les séries Yu-Gi-Oh !), est, outre la force de l'amitié, qu'il ne faut jamais renoncer et toujours se surpasser ! Depuis le tout premier épisode, nos héros des Chevaliers du Zodiaque "s'en vont toujours à l'attaque" (comme chantait Bernard Minet), se prennent les plus gros coups dans la figure mais se relèvent toujours à la surprise de leurs adversaires ! Pour le réalisme, on repassera !

Nos héros se retrouvent une nouvelle fois séparés et affrontent les Spectres, dans les différentes prisons et maleboges ! 

Une des grosses surprises de cette Saison est que Hadès, qui veut faire de la Terre l'extension de son Royaume en étendant une éclipse solaire permanente dessus qui tuera toute vie, est que pour réaliser se projet, le Noir Seigneur a choisi de s'incarner dans le corps de Shun, le Chevalier d'Andromède, depuis sa naissance et qui se révèle maintenant ! Mais l'âme de Shun est une âme pure et elle finit par prendre le dessus sur celle d'Hadès qui finalement se replie par dela  le mur des lamentations entrainant avec lui Athéna !

Les douze Chevaliers d'or sont alors de nouveau réunis dans le final de cette Saison et font le sacrifice de leurs enveloppes charnelles pour détruire le mur et permettre aux Chevaliers de Bronze de se rendre derrière, vers Elysion, le Paradis et le domaine des Dieux !

Je vous donne rendez-vous pour la Saison 3 et le dénouement ultime !

A bientôt !

Saint Seiya - Chapitre Hadès - Saison 2

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Breaking Bad - Saison 2

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On retrouve nos pourvoyeurs de méthamphétamines dans la Saison 2 de Breaking Bad - avec Walter White (joué par Bryan Cranston) et Jesse Pinkman (incarné par Aaron Paul). On en est au point où nos deux personnages principaux en étaient restés à la fin de la Saison1, à savoir qu'ils sont "en affaires" avec Tuco Salamanca (joué par Raymond Cruz), un caïd de la drogue aux accès de violence !

Ca ne va pas sans aller poser problèmes quand un des hommes du gangster trouve la mort accidentellement et que Tuco pensent que nos deux "héros" en sont responsables ! Il va donc les séquestrer et ils n'auront la vie sauve que parce que Hank Schrader (joué par Dean Morris), le beau-frère de Walter, qui travaille aux stups, débarque par hasard et abat le caïd, après que ses prisonniers aient pu s'enfuir.

Walter s'est lancé dans la fabrication et la vente de methamphétamines pour soigner son cancer, payer ses frais médicaux plus exactement, et est obligé de mentir en permanence et de jongler avec ses mensonges, ce qui devient de plus en plus difficile pour lui ! Par exemple, Walter fait passer sa disparition pour un épisode de démence du à sa maladie. Sa famille va en faire les frais et notre prof de chimie génial n'aime pas trop que son fils Walter Walt Jr. (joué par RJ Mitte) prenne trop Hank pour modèle et que sa femme qui a repris son travail de comptable pour payer ses frais médicaux, se rapproche trop de Ted son patron !

Walter et Jesse vont alors monter leur propre réseau en recrutant trois potes du jeune homme et font de gros bénéfices inspirant même la crainte, la communauté des camés croyant que Jesse a tué un junkie, ce qui est en fait un malentendu !

Mais notre duo a vu trop gros et les ennuis s'enchainent ! Un des vendeurs est arrêté, un autre tué par une bande rivale et le dernier jette l'éponge ! Mais entretemps, Walter et Jesse ont fait la connaissance de l'avocat véreux Saul Goodman (joué par Bob Odenkirk) - qui aura droit à sa propre série par la suite, Better Call Saul - dont je vous parlerai en temps voulu ! C'est par Saul que nos deux associés entrent en contact avec un patron d'une chaine de fast-foods qui est en fait un Baron de la drogue particulièrement discret et prudent, Gustavo Fring (joué par Gustavo Esposito qu'on retrouve notamment en Moff Gideon dans The Mandalorian, acteur que j'aime beaucoup et qui campe admirablement les méchants machiavéliques).

Jesse, lui, se fait dégager de la maison de sa tante par ses parents et finit par louer un appartement au père de Jane Margolis (jouée par Krysten Ritter - qui est aussi l'interprète de Marvel's Jessica Jones  et que j'apprécie beaucoup aussi !), et qui est aussi sa voisine puis devient sa petite amie ! Mais elle est une ancienne toxicomane et retombe dans la drogue pour finir par mourir d'une overdose auprès de Jesse, shooté lui aussi !

Concernant Walter, son cancer est finalement en rémission et il se fait opérer à la fin de la Saison. Sa femme Skyler (jouée par Anna Gunn) met au monde une petite fille puis finit par découvrir que son mari lui ment mais refuse qu'il lui dévoile la vérité et decide de quitter la demeure familiale à la fin de cette Saison 2 qui compte 13 épisodes (soit six de plus que pour la Saison 1) !

Les affaires marchent bien et nos associés - qui deviennent peu à peu des amis en traversant les épreuves même si Walter engueule Jesse plutôt deux foix qu'une - ont fait pour 1,2 millions de dollars de profits qu'ils se partagent en deux parts ! On comprend alors que Walter soit gêné que son fils fasse une quête pour une cagnotte sur internet, ce qui attire la presse et la télévision locales ! Pauvre Walter qui visait la discrétion !

La Saison se termine tragiquement par un accident d'avion provoqué sans le vouloir par le père de Jane, Donald (joué par l'acteur à la très longue carrière John de Lancie, Q dans la franchise Star Trek pour ne citer qu'un seul de ses innombrables rôles !), dévoré par la tristesse !

Une Saison et une série qui décidément oscillent en permanence entre l'humour (le cocasse), l'absurde (l'ironie) le drame, le tragique et l'émotion ! C'est vraiment une très bonne série, considérée par beaucoup de critiques comme la meilleure série de tous les temps ! Je veux bien le croire même si pour moi ce n'est pas ma série préférée !

Je vous donne rendez-vous bientôt pour la Saison 3 !

A bientôt !

PS : Je ne sais pas si je l'ai déjà dit et si c'est déjà le cas, le redit, mais j'ai dépassé récemment les 20.000 visites blogs sur les versions Skyrock de mes blogs (Skyblogs) ! Merci à ceux qui me sont fidèles !

Breaking Bad - Saison 2

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